
Ce samedi après-midi, le nom de Gabriel Attal s'est affiché sur la liste de mes contacts, dans ma boîte mail : mon ministre m'écrit. Je comprends immédiatement pourquoi. Et je lis, pour savoir si lui, le nouveau disrupteur de la bande, l'ex-socialiste ambitieux qui prend son nouveau ministère comme une rampe de lancement pour la suite de sa carrière, est capable de dépasser la langue de bois de l'Éducation nationale quand il s'agit d'islamisme. De passer du côté de la vérité, et donc de la droite en l'occurrence, ou s'il demeure encore dans l'orbite sémantique de LFI, une LFI certes discréditée, mais malheureusement toujours bien active dans les salles des profs, et à tous les niveaux du ministère, avec toutes ses nuances pro-Palestine et Pas d'amalgame. Les prises de parole de Macron et Darmanin, vendredi, nous avaient déjà donné un petit indice : la ligne était bien celle de l'évitement et de la couardise.