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l'emploi - Page 2

  • Liquidation en cours du secteur automobile

    Le bénéfice de Renault a chuté de près de 70 % au premier semestre dans un environnement difficile, avec une baisse du marché pour les voitures particulières et également les utilitaires en fort repli. Idem pour Nissan, qui plonge et qui engendre une perte nette de 11,2 milliards d’euros pour Renault. Stellantis s’en sort moins mal, avec une perte de chiffres aux Etats-Unis, d’environ 25 %, mais s’en sort avec des augmentations dans plusieurs de ses autres marchés globaux, avec + 30 % au Moyen-Orient et en Afrique et + 20 % en Amérique du Sud, mais avec des modèles thermiques principalement. Finalement, une perte globale de 2.3 milliards d’euros. Même tonneau chez les Allemands où les fabricants de bolides très haut de gamme prévoient de supprimer des milliers d’emplois. Même le luxe, habituellement épargné, plonge aussi. Mercedes-Benz et Porsche affichent des résultats en chute libre. Moins 69 % pour l’étoile et 91 % chez Porsche. En cause, la contraction du marché chinois, les droits de douane aux Etats-Unis, mais le fiasco électrique.

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  • Il ne faut pas augmenter la fiscalité des entreprises dit Lombard…

    Pour une fois je suis parfaitement d’accord avec le ministre de l’économie puisqu’en gros 80 % du CA d’une PME française part en impôts, taxes, TVA, CFE, ou charges et autres cotisations dites « sociales » histoire de financer les salaires différés tant vantés par  nos aimables concitoyens de gauche qui ne se rendent toujours pas compte qu’il n’y a que des caisses vides et de la dette et qu’ils n’auront jamais de salaires différés mais des dettes immédiates à rembourser !

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  • Tribune libre : Loïk Le Floch-Prigent,un Breton au cœur de l’industrie française

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    Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marée

    Il est mort le 15 juillet 2025, à Paris, dans l’anonymat relatif réservé aux grandes figures que la République préfère oublier, surtout lorsqu’elles ont, leur vie durant, incarné un certain panache, une obstination de granit, et cette fidélité au réel qui ne s’enseigne plus. Loïk Le Floch-Prigent, né à Brest sous les bombes alliées en septembre 1943, s’est éteint comme il a vécu : à contre-courant, en homme libre, portant haut l’idée que la France n’est pas un marché, mais une nation ; et que l’industrie en est la colonne vertébrale, non un appendice secondaire à céder aux vents de la mondialisation.

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  • « Réindustrailisation » ? Mon oeil. 23 fermetures d’usine au 1er semestre

    Haaa… la Réindustrialisation de la France tant vantée par notre professeur Trouposol et Mozart de la finance n’est en réalité qu’une vaste fumisterie. Malgré les coups de communication, les sommets spéciaux, les « choose France » qui deviennent des « loose France », c’est la Bérézina industrielle.

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  • Quand l’insécurité détruit des entreprises et des emplois…

    Voici un exemple très concret de ce qu’implique la petite délinquance.

    Ici pas d’enlèvement crapuleux pour une rançons en Bitcoin.

    Ici, pas de prise d’otage spectaculaire.

    C’est nettement plus modeste.

    C’est une histoire de racaille (dont on se fiche bien de la palette de couleur ou d’origine) et de sales gosses mal dégrossis qui descendent dans une base nautique et cassent tout, détruisent tout, frappent tout le monde à commencer par le personnel. Là où on pouvait avoir des « activités » il n’y a que des entreprises qui ferment et font faillite.

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  • 2 200 aides aux entreprises pour 211 milliards d’euros pour régler 2 200 problèmes créés par l’Etat lui-même !

    « À l’issue de 87 heures d’auditions, auxquelles ont participé des responsables politiques passés ou actuels, des représentants de l’administration, des économistes ou encore des partenaires sociaux, les sénateurs formulent 26 propositions, en faveur d’un « choc de transparence » en matière de données, un « choc de rationalisation » des aides à tous les niveaux d’intervention puisqu’on recense plus de 2 200 dispositifs en tout genre. Les préconisations visent aussi à provoquer un « choc de responsabilisation » en matière de conditionnalité des aides et des dividendes, ainsi qu’un « choc d’évaluation ». « Le paysage des aides publiques aux entreprises semble d’aujourd’hui éclaté et échapper à toute réflexion d’ensemble », constate le rapporteur Fabien Gay (communiste), au début du rapport. »

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  • L’ouverture de la baignade dans la Seine bouscule l’économie du fleuve : cet été, les péniches de croisière et de trafic de marchandises ne pourront plus passer devant Notre-Dame, lieu de baignade, le dimanche et les matinées de semaine

    Le bras Marie – chenal situé entre la rive droite et l’île Saint-Louis – concentre en temps normal 40 % du trafic fluvial parisien, avec jusqu’à 300 passages de bateaux-mouches par jour, soit un bateau toutes les deux minutes. Sur cette voie emblématique, les croisiéristes offrent habituellement aux touristes le grand classique : la remontée jusqu’à Notre-Dame. Un circuit très attendu qui sera quelque peu amputé cet été. (…)

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  • Alerte du patron de Stellantis. Le marché automobile français continue sa chute vertigineuse

    Les constats sont sans appel.

    Les voitures électriques ne trouvent pas preneur.

    Les camionnettes électriques se vendent encore plus mal.

    Essayez quand vous êtes artisan de travailler avec un truc qui transporte beaucoup de poids et qu’il faut recharger en permanence dans des coins sans borne. Ajoutez à cela que ce que vous transporter est lourd, et que votre camionnette en général c’est votre atelier, votre stock. Un technocrate vous dira d’aller la recharger pendant que vous bossez sur le chantier, oubliant, si malin qu’il soit… que si la borne est à 3 bornes à pieds c’est compliqué d’aller chercher le joint qu’il vous manque pour réparer le chauffe-eau en panne du technocrate… Alors vous savez quoi ? Les artisans n’achètent pas d’utilitaires électriques parce que ce n’est pas du tout adapté.

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  • Préserver la filière automobile française, est-ce possible ?

    Dans les années cinquante-soixante-dix du vingtième siècle, les voitures ont envahi les villes occidentales avant de conquérir celles des pays du Sud dans les décennies suivantes. Longtemps, la France a paru être une nation automobile, autant pour la production que pour la qualité de celle-ci, et pour la consommation, aussi bien domestique que sportive : L’usine Renault de Boulogne-Billancourt et la course des Vingt-quatre heures du Mans appartenaient au patrimoine français, et chacun se retrouvait, selon ses centres d’intérêt ou ses problématiques personnelles, dans l’une comme dans l’autre. Boulogne-Billancourt était le symbole de la classe ouvrière moderne et combattive quand Le Mans monopolisait toutes les attentions à la veille des vacances d’été et de leurs embouteillages sur la Nationale 7… Tout le monde se souvenait des exploits de Pescarolo ou de Beltoise quand les ouvriers et la Gauche se rappelaient que c’est à Renault que la troisième et la quatrième semaines de congés payés étaient nées. La voiture était alors « la bagnole » et elle représentait, pour les jeunes, la liberté quand les adultes (et les marques automobiles en jouaient) y voyaient plutôt un moyen d’affirmation et de hiérarchisation sociale… Si Mai 68 échoua, c’est aussi parce que les émeutiers avaient osé brûler des voitures dans le Quartier Latin, et la crise pétrolière de 1973 renforça l’impression que c’est l’automobile qui était le thermomètre principal de l’économie et du moral des ménages en France. En fait, tout cela, c’était le monde « d’avant »…

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  • (3) Qui profitent des délocalisations ?

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    Les délocalisations contemporaines ne sont pas qu’un simple transfert d’emplois vers des terres plus lointaines et fiscalement (entre autres) plus accueillantes : elles constituent aussi un « désarmement » industriel français problématique et socialement autant qu’économiquement coûteux…

    Les délocalisations accélèrent la désindustrialisation. Il y a quelques semaines, Jean-Marc Daniel qui est un économiste libéral (2), expliquait que pendant trente ans on avait vu les hommes politiques devant les usines sidérurgiques et métallurgiques, avec le même discours à Hayange, à Florange et ailleurs.

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