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Nous n’avions pas une bonne image de Stéphane Manigold, cet ancien cadre de l’automobile devenu patron de chaîne de restaurant qui s’est fait connaître pendant la période du Covid en jouant le jeu du gouvernement, et en profitant des aides de l’État pour justifier la fermeture d’établissements et la perte de sociabilité que cela entraînait.
Personne n’a oublié son célèbre débat contre Florian Philippot, où cela avait saigné !
La naïveté française est confondante et aussi inversement proportionnelle à notre suffisance qui ne manque pas de même que nos critiques à l’égard de Donald Trump qui ne serait qu’un imbécile alors qu’Elon Musk serait en train de se faire ruiner grâce à la chute des cours de bourse de Tesla.
Alors je vais remettre l’église au milieu du village, non pas vous dire que Trump est aimable ou gentil avec l’économie française ou européenne. Ce n’est pas le cas. Ce ne sera pas le cas même si vous partagez des convictions plus sociétales avec le courant de pensée que nous appellerons par simplification “MAGA”.
Les courbes de la production automobile parlent d’elles-mêmes, l’industrie européenne de la voiture s’effondre et quand on parle d’industrie de la voiture, on parle surtout de la France et de l’Allemagne, puisque la République Tchèque, la Slovaquie et l’Espagne n’ont pas de vraie production nationale, mais quasiment uniquement des usines de marques françaises ou allemandes décentralisées. Manque tout de même l’Italie dans ce graphique, mais ses courbes sont du même ordre catastrophique. Même en cumulant toute nos productions décentralisées, on va à la catastrophe et les Allemands s’en sortent moins mal uniquement grâce à la réputation de leurs voitures haut de gamme qui tiennent le choc sur des marchés étrangers dynamiques. En Europe, les décentralisations des constructeurs, depuis des années, suivies par les montagnes de normes et de contraintes, imposées par l’Europe et suivies de manière forcée, ou même avec zèle par certains, ont fini de couler ce navire, fleuron industriel hérité du vingtième siècle.
ArcelorMittal, premier sidérurgiste mondial et ancien fleuron national passé en mains indiennes depuis 2006, annonçait courant février vouloir délocaliser ses fonctions « supports » en Inde et en Pologne. Mais comment le groupe indien peut-il perdre de l’argent en Europe, alors même qu’il y produit ses aciers de meilleure qualité ? La faute notamment aux normes européennes taxant l’acier européen car polluant mais autorisant, dans le même temps, l’importation massive et non taxée d’acier chinois. Serait-il moins polluant ? Il ne fait en tout cas travailler aucun Français, bien au contraire !
Fait capital pour comprendre le XXIe siècle, la France passe de la société industrielle à la société post-industrielle en 1982, au moment où les sociaux-démocrates du centre-gauche ont pris la relève des libéraux du centre-droit. Pierre Debray publie alors sa dernière grande étude monarchiste sur les conséquences de ce double phénomène.
Voici le brillant résultat obtenu par la Commission Européenne et les politiciens Français qui ne sont pas les derniers à vouloir plier le secteur automobile au nom de la sainte écologie devenue une religion dogmatique que l’on ne peut ni questionner ni interroger sous peine d’excommunication. “Climatosceptique”! Vade retro !
Nous pourrions dire que nous avons un vrai problème de pollution et de particules avec les voitures mais le problème c’est qu’ils font cela avec tous les secteurs.
C’est un article du Figaro (source ici) qui revient sur les dernières déclarations de notre ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet en se demandant si elle raison de dire qu’en France, « on n’a pas assez de gens qui travaillent » ?
Le problème, selon la ministre, ne proviendrait pas des individus en emploi, qui « eux travaillent beaucoup, si ce n’est plus que les Allemands et les Britanniques », mais plutôt du nombre de personnes qui travaillent.
Vous connaissiez le Mozart de la finance et ses 3 400 milliards de dettes.
Vous connaissiez le Mozart de la stratégie et son envie de rentrer en guerre contre la Russie et les Etats-Unis en même temps, ce qui constitue une approche “brillante” !
Voici maintenant qu’il endosse le rôle de Mozart de l’industrie, et comme tout ce qu’il touche, évidemment nous allons à la catastrophe.
Allez, je vais commencer par une pointe de taquinerie. Si vous ne connaissiez pas le ministre de l’industrie, et bien voilà que l’occasion se présente avec ces annonces de plans de licenciements majeurs qui se profilent pour les mois qui viennent et qui vont entraîner la suppression sans doute de plusieurs milliers d’emplois.
C’est notre grand mamamouchi Stéphane Séjourné, seul dyslexique souffrant d’un trouble oral de cette maladie qui ne touche que l’écrit, mais c’est un autre sujet, s’est vu affublé d’un titre sacrément ronflant.
Monsieur Séjourné est Vice-président exécutif à la Prospérité et la Stratégie Industrielle !
Hahahahahahahahaha…. Dans cette Union Européenne devenue aussi dystopique qu’Orwellienne, nous sommes en pleine inversion des mots. Par exemple la paix c’est la guerre. Ou l’absence de gaz c’est trop d’énergie. Ou pour être vraiment libre il faut réduire la liberté de parole. Alors quand on nomme un Vice-président exécutif à la Prospérité et la Stratégie Industrielle, c’est que plutôt que de la prospérité, car tout le monde sait bien n’est-ce pas que l’Europe c’est la paix et la prospérité, et bien vous aurez plutôt de la misère… et aucune stratégie industrielle puisque l’Union Européenne détruit consciencieusement toutes nos capacités industrielles depuis 30 ans en accélérant depuis 10 ans.