En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Vous connaissez sans doute cette citation puisqu’elle se prête tellement aux situations actuelles qu’on peut la sortir ou la ressortir tous les jours presque ! « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes »…
Dassault Aviation aurait-il enfin sonné la révolte contre le spectre d’une inéluctable désindustrialisation de notre pays ? Il serait temps, car la situation française en ce domaine est devenue plus que préoccupante.
Vous connaissez tous la désindustrialisation qui est le phénomène terrible qui a accompagné les délocalisations et donc la fermeture massive de nos usines.
Pourquoi faut-il remercier Rima Hassan ? Pour son aveu limpide, bien sûr. Parce qu’elle dit tout haut ce que tout le monde sait tout bas. Parce qu’elle vient de reconnaître sans complexe ce que la gauche tente d’obérer depuis des dizaines d’années.
Destruction de la France : un des aspects économiques et industriels
Depuis 2012, sous les présidences de Hollande et surtout de Macron, de nombreuses grandes entreprises françaises ont été vendues à des groupes étrangers, bien qu’il n’existe pas de chiffres officiels consolidés pour l’ensemble de la période. En 2014, par exemple, 474 entreprises françaises ont été rachetées par des investisseurs étrangers, soit une hausse de 32 % par rapport à 2013.
Depuis le printemps 2025, un nouveau mécanisme d’activité partielle est entré en vigueur : l’activité partielle de longue durée “Rebond” (APLD-R). Instauré par la loi de finances et précisé par le décret du 14 avril 2025, ce dispositif vise à préserver l’emploi dans les entreprises touchées par une baisse durable d’activité, sans pour autant menacer leur survie.
Nous parlions récemment, au RPF de notre inquiétude à voir sombrer le secteur automobile français autrefois florissant, à l’occasion des nombreuses polémiques pour malfaçons qui entachent les voitures actuelles. Coups de frein intempestifs, mauvaise lecture, par les systèmes d’aide à la conduite, des situations particulières, travaux ou centres urbains, airbags défectueux, voyants qui s’allument en permanence, rappels de grandes séries de modèles pour diverses tares de construction, bugs dans les systèmes de gestion informatiques… la réalité est que les normes accumulées par Bruxelles obligent les constructeurs à mettre sur le marché des voitures de plus en plus complexes et logiquement, des édifices technologiques de moins en moins stables, avec une convergence vers ce qui se pratique en aviation avec les machines les plus complexes : autant de temps de maintenance que de temps de vol. Le problème est que le particulier ne peut pas encaisser ce système, il va au travail avec la voiture en question tous les matins et il compte sur sa fiabilité et sa sécurité. Et cela touche aussi bien les derniers modèles thermiques que les modèles électriques, avec des garagistes bien souvent eux mêmes dans l’incapacité de procéder aux réparations. Sachant que dorénavant, le cahier des charges spécialement préparé par les escrologistes ne permet plus d’envisager la mise au point d’un banal moteur thermique et entraînera donc la perte de l’ensemble de ce savoir faire, alors qu’il va rester de nombreux moteurs thermiques indispensables : engins de chantier, de secours, militaires, qui fonctionnent tous au diesel, n’en déplaise aux écologistes, c’est ce que nous avons de mieux pour affronter les pires conditions climatiques et de terrain.
Mercenaire, c’est ainsi que l’éditorialiste de Challenges (dis)qualifie Luca de Meo qui, de patron du constructeur automobile Renault va devenir celui de la multinationale du luxe Kering sans coup férir et sans avoir vraiment terminé ce pour quoi il avait été recruté il y a cinq ans, c’est-à-dire remettre sur pied Renault et préparer l’entreprise aux défis du lendemain. Comme l’écrit Vincent Beaufils, « Luca de Meo a beau répéter en boucle qu’au bout de cinq ans, le job était terminé, le sentiment est au contraire qu’il l’a abandonné au milieu du gué. D’ailleurs, pourquoi avoir rempilé l’an dernier pour un deuxième mandat de quatre ans si l’essentiel du travail avait été exécuté ? (…) L’automobile est une industrie de temps long ».
Renault, Dacia, Peugeot et Citroën sont en danger de mort. En mars dernier, Ursula von der Leyen annonçait renoncer, pour l’année 2025, aux énormes amendes qui auraient sinon frappé la plupart des constructeurs automobiles européens, incapables de respecter les objectifs intenables de « décarbonation » imposés par Bruxelles. Ce simple sursis, indispensable car sans lequel plusieurs marques se seraient alors retrouvées en péril de mort imminente, est cependant très insuffisant. D’abord parce qu’il n’est qu’un sursis, même s’il a été confirmé depuis par le vote, le 8 mai, par les députés européens, d’un assouplissement des règles imposées aux constructeurs automobiles en matière d'émissions de gaz carbonique (CO2) de leurs véhicules grand public et utilitaires légers neufs. Contestée par les écologistes, qui ont inspiré la politique du « tout électrique » dont toute la filière souffre aujourd’hui, cette mesure consiste juste à donner temporairement un peu d’air aux constructeurs en prenant en compte les émissions sur trois ans, de 2025 à 2027, et non sur la seule année 2025.