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l'emploi

  • Au RPF, nous saurions sauver la filière automobile

    Nous parlions récemment, au RPF de notre inquiétude à voir sombrer le secteur automobile français autrefois florissant, à l’occasion des nombreuses polémiques pour malfaçons qui entachent les voitures actuelles. Coups de frein intempestifs, mauvaise lecture, par les systèmes d’aide à la conduite, des situations particulières, travaux ou centres urbains, airbags défectueux, voyants qui s’allument en permanence, rappels de grandes séries de modèles pour diverses tares de construction, bugs dans les systèmes de gestion informatiques… la réalité est que les normes accumulées par Bruxelles obligent les constructeurs à mettre sur le marché des voitures de plus en plus complexes et logiquement, des édifices technologiques de moins en moins stables, avec une convergence vers ce qui se pratique en aviation avec les machines les plus complexes : autant de temps de maintenance que de temps de vol. Le problème est que le particulier ne peut pas encaisser ce système, il va au travail avec la voiture en question tous les matins et il compte sur sa fiabilité et sa sécurité. Et cela touche aussi bien les derniers modèles thermiques que les modèles électriques, avec des garagistes bien souvent eux mêmes dans l’incapacité de procéder aux réparations. Sachant que dorénavant, le cahier des charges spécialement préparé par les escrologistes ne permet plus d’envisager la mise au point d’un banal moteur thermique et entraînera donc la perte de l’ensemble de ce savoir faire, alors qu’il va rester de nombreux moteurs thermiques indispensables : engins de chantier, de secours, militaires, qui fonctionnent tous au diesel, n’en déplaise aux écologistes, c’est ce que nous avons de mieux pour affronter les pires conditions climatiques et de terrain.

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  • Le nomadisme patronal, un danger pour les entreprises françaises ?

    Par Jean-Philippe Chauvin

    Mercenaire, c’est ainsi que l’éditorialiste de Challenges (dis)qualifie Luca de Meo qui, de patron du constructeur automobile Renault va devenir celui de la multinationale du luxe Kering sans coup férir et sans avoir vraiment terminé ce pour quoi il avait été recruté il y a cinq ans, c’est-à-dire remettre sur pied Renault et préparer l’entreprise aux défis du lendemain. Comme l’écrit Vincent Beaufils, « Luca de Meo a beau répéter en boucle qu’au bout de cinq ans, le job était terminé, le sentiment est au contraire qu’il l’a abandonné au milieu du gué. D’ailleurs, pourquoi avoir rempilé l’an dernier pour un deuxième mandat de quatre ans si l’essentiel du travail avait été exécuté ? (…) L’automobile est une industrie de temps long ».

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  • L’automobile française menacée de mort par Bruxelles

    Photo Pexels Pixabay
    Photo Pexels Pixabay
    Renault, Dacia, Peugeot et Citroën sont en danger de mort. En mars dernier, Ursula von der Leyen annonçait renoncer, pour l’année 2025, aux énormes amendes qui auraient sinon frappé la plupart des constructeurs automobiles européens, incapables de respecter les objectifs intenables de « décarbonation » imposés par Bruxelles. Ce simple sursis, indispensable car sans lequel plusieurs marques se seraient alors retrouvées en péril de mort imminente, est cependant très insuffisant. D’abord parce qu’il n’est qu’un sursis, même s’il a été confirmé depuis par le vote, le 8 mai, par les députés européens, d’un assouplissement des règles imposées aux constructeurs automobiles en matière d'émissions de gaz carbonique (CO2) de leurs véhicules grand public et utilitaires légers neufs. Contestée par les écologistes, qui ont inspiré la politique du « tout électrique » dont toute la filière souffre aujourd’hui, cette mesure consiste juste à donner temporairement un peu d’air aux constructeurs en prenant en compte les émissions sur trois ans, de 2025 à 2027, et non sur la seule année 2025.

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  • Les constructeurs automobiles allemands se rebellent contre le Green Deal

    Voiture électrique Mercedes
    Voiture électrique Mercedes

    En Allemagne, les constructeurs automobiles Mercedes, VW et BMW se rebellent contre le Green Deal. L’industrie automobile table sur une levée de l’interdiction du moteur thermique en 2035 et réclame des aménagements de la réglementation européenne, qualifiée de « désastre complet ».

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  • [L’ÉTÉ BV] « Macron ne comprend pas les questions industrielles ! »

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    Cet article vous avait peut-être échappé. Nous vous proposons de le lire ou de le relire.
    Cet article a été publié le 29/03/2025.

    Le 29 mars dernier, Marc Baudriller recevait Christian Saint-Étienne. Un entretien marquant, à écouter ou réécouter, pour comprendre où nous allons et ce qu’il ne faut plus faire.

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  • Liquidation en cours du secteur automobile

    Le bénéfice de Renault a chuté de près de 70 % au premier semestre dans un environnement difficile, avec une baisse du marché pour les voitures particulières et également les utilitaires en fort repli. Idem pour Nissan, qui plonge et qui engendre une perte nette de 11,2 milliards d’euros pour Renault. Stellantis s’en sort moins mal, avec une perte de chiffres aux Etats-Unis, d’environ 25 %, mais s’en sort avec des augmentations dans plusieurs de ses autres marchés globaux, avec + 30 % au Moyen-Orient et en Afrique et + 20 % en Amérique du Sud, mais avec des modèles thermiques principalement. Finalement, une perte globale de 2.3 milliards d’euros. Même tonneau chez les Allemands où les fabricants de bolides très haut de gamme prévoient de supprimer des milliers d’emplois. Même le luxe, habituellement épargné, plonge aussi. Mercedes-Benz et Porsche affichent des résultats en chute libre. Moins 69 % pour l’étoile et 91 % chez Porsche. En cause, la contraction du marché chinois, les droits de douane aux Etats-Unis, mais le fiasco électrique.

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  • Il ne faut pas augmenter la fiscalité des entreprises dit Lombard…

    Pour une fois je suis parfaitement d’accord avec le ministre de l’économie puisqu’en gros 80 % du CA d’une PME française part en impôts, taxes, TVA, CFE, ou charges et autres cotisations dites « sociales » histoire de financer les salaires différés tant vantés par  nos aimables concitoyens de gauche qui ne se rendent toujours pas compte qu’il n’y a que des caisses vides et de la dette et qu’ils n’auront jamais de salaires différés mais des dettes immédiates à rembourser !

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  • Tribune libre : Loïk Le Floch-Prigent,un Breton au cœur de l’industrie française

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    Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marée

    Il est mort le 15 juillet 2025, à Paris, dans l’anonymat relatif réservé aux grandes figures que la République préfère oublier, surtout lorsqu’elles ont, leur vie durant, incarné un certain panache, une obstination de granit, et cette fidélité au réel qui ne s’enseigne plus. Loïk Le Floch-Prigent, né à Brest sous les bombes alliées en septembre 1943, s’est éteint comme il a vécu : à contre-courant, en homme libre, portant haut l’idée que la France n’est pas un marché, mais une nation ; et que l’industrie en est la colonne vertébrale, non un appendice secondaire à céder aux vents de la mondialisation.

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  • « Réindustrailisation » ? Mon oeil. 23 fermetures d’usine au 1er semestre

    Haaa… la Réindustrialisation de la France tant vantée par notre professeur Trouposol et Mozart de la finance n’est en réalité qu’une vaste fumisterie. Malgré les coups de communication, les sommets spéciaux, les « choose France » qui deviennent des « loose France », c’est la Bérézina industrielle.

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  • Quand l’insécurité détruit des entreprises et des emplois…

    Voici un exemple très concret de ce qu’implique la petite délinquance.

    Ici pas d’enlèvement crapuleux pour une rançons en Bitcoin.

    Ici, pas de prise d’otage spectaculaire.

    C’est nettement plus modeste.

    C’est une histoire de racaille (dont on se fiche bien de la palette de couleur ou d’origine) et de sales gosses mal dégrossis qui descendent dans une base nautique et cassent tout, détruisent tout, frappent tout le monde à commencer par le personnel. Là où on pouvait avoir des « activités » il n’y a que des entreprises qui ferment et font faillite.

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