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C’est un article du Parisien (source ici) qui revient sur l’explosion des licenciements des… apprentis !
« En post-bac, les ruptures de contrats ont augmenté passant de 10 % en 2017 à 18 % en 2022. Si certaines sont à l’initiative des étudiants, d’autres sont bien souvent subies et marquent durablement les parcours. »
Ce phénomène est assez logique et assez facile à comprendre également.
C’est une très sérieuse étude sur l’état des lieux du travail mondial (source ici) qui démontre qu’en France ce n’est pas franchement la joie et que les salariés français sont parmi les moins motivés au monde ce qui correspond parfaitement à l’état d’esprit général qui se dégage du monde du travail.
Le groupe ArcelorMittal, en annonçant la disparition prochaine de plus de 600 emplois en France (dont près des deux tiers sont des emplois de production industrielle) sur sept sites du Nord et de l’Est de la France, menace la pérennité de certains écosystèmes des régions touchées et risque d’accroître une désindustrialisation néfaste pour notre pays.
La France et l’Union européenne n’ont pas de réelles possibilités pour procéder à un réarmement à grande échelle. Le leader mondial de la sidérurgie, ArcelorMittal, annonce la suppression de 600 emplois en France. La porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, s’inquiète car «l’acier ça fait les canons Caesar».
Aujourd’hui, la direction d’ArcelorMittal a décidé de licencier environ 600 salariés sur sept sites industriels du Nord de la France : Basse-Indre, Desvres, Dunkerque, Florange, Mardyck, Montataire et Mouzon, en arguant de « la crise qui frappe l’industrie de l’acier en Europe », alibi classique de toutes les politiques asociales des grandes firmes capitalistiques transnationales.
C’est une dépêche de l’agence Reuters source ici qui nous apprend que Roche va investir 50 milliards de dollars aux États-Unis pour éviter les droits de douane de Trump et créer 12 000 emplois.
Les politiciens appellent volontiers à des efforts pour réindustrialiser la France. Mais se rendent-ils compte qu’ils sont les principaux responsables de notre désindustrialisation? Olivier Andriès, directeur général de Safran, l’une des rares pépites industrielles qui nous restent, a récemment mis les pieds dans le plat en répondant à une commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les freins à la réindustrialisation. Il a mentionné la mésaventure qui lui était arrivée lorsqu’il avait voulu implanter une fonderie à Rennes et avait été accueilli par des militants écologistes lui lançant des tomates.
Le problème de certains de nos politiques, encore plus quand ils sont habités par une idéologie qui confine au religieux et au dogmatisme ce qui est évidemment le cas de tous les saints croyants de l’église de l’écologie, c’est un manque évident d’humilité.
Il est de bon ton dans les salons économiques de dire que Trump est un abruti qui n’a plus toute sa raison. Il est surtout de droite et le personnage déplaît, donc ce qu’il fait est idiot par définition. Au RPF, chez les gaullistes, nous sommes plutôt pour la régulation du capitalisme sauvage et ce n’est pas vraiment une position iconoclaste. C’est la base keynésienne de nos économies des années d’après guerre, jusqu’au milieu des années 70. Et puis nous avons commencé à « déréguler ». En sommes nous plus heureux ? Non. Nous y avons perdu nos industries, nos usines, nos savoir faire, nos ouvriers qualifiés… ce qui reste a été « actionarisé », vendu à des fonds de pension qui ont délocalisé, asséché, revendu, avec à la clé des pertes d’emplois et des friches industrielles.
Olivier Andriès, directeur général du groupe Safran, a annoncé qu’il refuserait désormais toute implantation industrielle dans des villes dirigées par des majorités écologistes. La décision fait suite à l’accueil hostile reçu lors de l’installation d’une fonderie à Rennes en février 2024, où certains élus écologistes locaux s’étaient publiquement opposés au projet.