En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Aujourd’hui, la direction d’ArcelorMittal a décidé de licencier environ 600 salariés sur sept sites industriels du Nord de la France : Basse-Indre, Desvres, Dunkerque, Florange, Mardyck, Montataire et Mouzon, en arguant de « la crise qui frappe l’industrie de l’acier en Europe », alibi classique de toutes les politiques asociales des grandes firmes capitalistiques transnationales.
C’est une dépêche de l’agence Reuters source ici qui nous apprend que Roche va investir 50 milliards de dollars aux États-Unis pour éviter les droits de douane de Trump et créer 12 000 emplois.
Les politiciens appellent volontiers à des efforts pour réindustrialiser la France. Mais se rendent-ils compte qu’ils sont les principaux responsables de notre désindustrialisation? Olivier Andriès, directeur général de Safran, l’une des rares pépites industrielles qui nous restent, a récemment mis les pieds dans le plat en répondant à une commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les freins à la réindustrialisation. Il a mentionné la mésaventure qui lui était arrivée lorsqu’il avait voulu implanter une fonderie à Rennes et avait été accueilli par des militants écologistes lui lançant des tomates.
Le problème de certains de nos politiques, encore plus quand ils sont habités par une idéologie qui confine au religieux et au dogmatisme ce qui est évidemment le cas de tous les saints croyants de l’église de l’écologie, c’est un manque évident d’humilité.
Il est de bon ton dans les salons économiques de dire que Trump est un abruti qui n’a plus toute sa raison. Il est surtout de droite et le personnage déplaît, donc ce qu’il fait est idiot par définition. Au RPF, chez les gaullistes, nous sommes plutôt pour la régulation du capitalisme sauvage et ce n’est pas vraiment une position iconoclaste. C’est la base keynésienne de nos économies des années d’après guerre, jusqu’au milieu des années 70. Et puis nous avons commencé à « déréguler ». En sommes nous plus heureux ? Non. Nous y avons perdu nos industries, nos usines, nos savoir faire, nos ouvriers qualifiés… ce qui reste a été « actionarisé », vendu à des fonds de pension qui ont délocalisé, asséché, revendu, avec à la clé des pertes d’emplois et des friches industrielles.
Olivier Andriès, directeur général du groupe Safran, a annoncé qu’il refuserait désormais toute implantation industrielle dans des villes dirigées par des majorités écologistes. La décision fait suite à l’accueil hostile reçu lors de l’installation d’une fonderie à Rennes en février 2024, où certains élus écologistes locaux s’étaient publiquement opposés au projet.
La guerre commerciale déclenchée par Donald Trump donne à voir un spectacle fascinant : une crise économique et financière mondiale créée de toutes pièces. Mensongère et populiste, sa justification – une Amérique « pillée et violée » par le reste de la planète – peine à convaincre, de la part de la première puissance économique du monde, hégémonique à maints égards. Pas davantage que le protectionnisme, cette arme de défense à double tranchant, causant autant de dégâts chez l’agresseur que chez l’agressé. Enfin, la méthode - une litanie quotidienne d’embardées brutales et contradictoires - crée un climat d’incertitude et d’insécurité qui paralyse l’activité. Donald Trump veut rendre l’Amérique plus forte, mais il la punit en même temps que le reste du monde.
Au moment où la France parle de réarmement et de réindustrialisation (l’un et l’autre nécessaires), il est paradoxal de constater que les multinationales implantées chez nous préfèrent leurs profits aux intérêts de la France qui les accueille sur son sol et à ceux de leurs travailleurs.
Nous n’avions pas une bonne image de Stéphane Manigold, cet ancien cadre de l’automobile devenu patron de chaîne de restaurant qui s’est fait connaître pendant la période du Covid en jouant le jeu du gouvernement, et en profitant des aides de l’État pour justifier la fermeture d’établissements et la perte de sociabilité que cela entraînait.
Personne n’a oublié son célèbre débat contre Florian Philippot, où cela avait saigné !
La naïveté française est confondante et aussi inversement proportionnelle à notre suffisance qui ne manque pas de même que nos critiques à l’égard de Donald Trump qui ne serait qu’un imbécile alors qu’Elon Musk serait en train de se faire ruiner grâce à la chute des cours de bourse de Tesla.
Alors je vais remettre l’église au milieu du village, non pas vous dire que Trump est aimable ou gentil avec l’économie française ou européenne. Ce n’est pas le cas. Ce ne sera pas le cas même si vous partagez des convictions plus sociétales avec le courant de pensée que nous appellerons par simplification “MAGA”.