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l'emploi - Page 55

  • Le chômage et la honte des gouvernants (2)

    Le gouvernement, le Président de la République, et un ancien Premier-ministre, entonnent donc des couplets de victoire au sujet du chômage. On a montré l’imposture de la posture dans une précédente note[1]. Il convient cependant d’aller plus loin.

    L’imposture, on l’a dit, vient de ce que seuls les chiffres de la catégorie « A » sont retenus. Cette catégorie ne comptabilise que « demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ». Or, les catégories « B » et « D » des comptes de la DARES semblent toutes aussi pertinentes :

    1. Catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
    2. Catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie, d’un congé maternité,…), sans emploi ;

    On conçoit que quelqu’un ayant travaillé moins de 78h dans le mois corresponde en réalité à un chômeur, tout comme un demandeur d’emploi non tenu de faire des actes positifs de recherche d’emploi.

    Regardons alors l’évolution des chiffres depuis le début de 2016 :

    Tableau 1
    Chiffres des catégories de la DARES, en milliers. Fance métropolitaine. Corrigés des variations saisonnières

      A B D
    janv.-16 3 552,6 709,4 273,5
    févr.-16 3 591,0 706,4 273,5
    mars-16 3 531,0 720,2 273,1
    avr.-16 3 511,1 722,2 280,6
    mai-16 3 520,3 716,2 294,4
    juin-16 3 525,7 718,8 303,9
    juil.-16 3 506,6 735,5 308,9
    août-16 3 556,8 725,5 325,2
    sept.-16 3 490,5 738,5 324,7
    oct.-16 3 478,8 728,8 324,2
    nov.-16 3 447,0 727,5 338,3

     

    Le total pour la catégorie « A » correspond bien à une diminution de 105 600 demandeurs d’emplois. Mais, de janvier à novembre 2016, la catégorie « B » a augmenté de 18 100 personnes, et la catégorie « D » de 64 800 personnes. Ainsi, l’ensemble pertinent pour mesurer le « chômage » n’a donc diminué que de 22 700 personnes. Il est ici évident que l’accroissement des « stages », payés par le gouvernement, est l’une des causes principales de la baisse de la catégorie « A ».

    Dans le même temps, les catégories considérées comme représentatives du « quasi-chômage » ont elles connu un accroissement important. C’est le cas de la catégorie des temps partiels contraints, ou catégorie « C », qui a vu le nombre de personnes s’accroître de 103 600, mais aussi, plus faiblement, de la catégorie « E », soit celle des emplois aidés. Cette dernière s’est accrue de 2300 personnes. Il faut ici noter que l’on avait connu une forte hausse de janvier à septembre (+ 11 900 personnes), mais que cette catégorie connaît une forte baisse dans les deux derniers mois (-9 600 personnes).

    Tableau 2
    Evolutions des catégories « C » et « E », en milliers. France métropolitaine. Données corrigées des variations saisonnières

      C E
    janv.-16 1 197,7 422,0
    févr.-16 1 165,4 422,7
    mars-16 1 202,9 424,2
    avr.-16 1 163,7 422,1
    mai-16 1 191,8 428,9
    juin-16 1 190,1 431,1
    juil.-16 1 200,0 431,3
    août-16 1 235,9 432,4
    sept.-16 1 251,2 433,9
    oct.-16 1 253,2 429,9
    nov.-16 1 301,3 424,3

    L’ampleur du nombre des temps partiels contraints frappe à la lecture du tableau 2. Il s’agit, pour l’essentiel, d’emplois dans les services et le commerce. Ce sont ces emplois qui fournissent la grosse majorité des « travailleurs pauvres » en France, mais ce sont aussi dans ces emplois que l’on rencontre le plus des conditions de travail scandaleuses, comme c’est le cas avec cette caissière d’Auchan qui a fait une fausse-couche faute de pauses[2].

    Il convient alors de remarquer que les chiffres du chômage et du quasi-chômage se traduisent, aussi, en une détérioration rapide des conditions de travail et du droit du travail. J’avais eu l’occasion de me pencher sur la question avec Raphael Dalamasso, chercheur associé au Centre d’Étude de l’Emploi et maître de conférences en droit du travail à l’université de Lorraine, lors d’une de mes émissions sur Radio-Spoutnik[3]. En réalité, la dégradation du travail, et du droit du travail, est une réalité massive en France, et elle va de concert avec le chômage. Ce qui provoque le chômage n’est pas une quelconque « rigidité » du contrat de travail mais bien le coût du travail, comparé aux autres pays, et en particulier à l’Allemagne, dans le cadre de l’Euro. Il faut ici rappeler qu’une étude du FMI datant de juin dernier estimait que l’Euro sous-évaluait les coûts pour l’Allemagne d’environ 15% quand, dans le même temps, il surévaluait ces mêmes coûts de 6% pour la France[4]. L’écart de compétitivité est donc de 21% (et pour l’Italie, sans doute d’au-moins 25%).

    La seule solution face au chômage de masse n’est donc pas de s’attaquer toujours plus à notre droit du travail, mais bien de s’attaquer à l’Euro. De nombreux économistes aujourd’hui le disent comme les Prix Noble Oliver Hart[5], Joseph Stiglitz[6], Christopher Pissarides, ou comme Peter Bofinger[7], Heiner Flassbeck, Hans Werner Synn, ou Alfred Steinherr[8] en Allemagne, Brendan Brown, Rendall Wray et Mark Weisbrot dans le monde anglo-saxon. Il est plus que temps qu’ils soient entendus. La poursuite de l’Euro plonge, et cela chaque jour un peu plus, le pays dans la misère mais aussi dans une oppression insupportable, pour les individus comme pour la collectivité nationale.

    Notes

    [1] Sapir J. « Le chômage et la honte de nos gouvernants », note postée sur RussEurope le 27 décembre 2016, Lien

    [2] www.ouest-france.fr

    [3] fr.sputniknews.com

    [4] IMF, 2016 EXTERNAL SECTOR REPORT, International Monetary Fund, juillet 2016, Washington DC, téléchargeable à : Lien

    [5] www.euractiv.fr

    [6] Stiglitz J.E., L’Euro : comment la monnaie unique menace l’avenir de l’Europe, Paris, Les Liens qui Libèrent, 2016.

    [7] hwww.efxnews.com 

    [8] www.european-solidarity.eu

    Source

    http://www.voxnr.com/7442/le-chomage-et-la-honte-des-gouvernants-2

  • Chiffres du chômage : Le Système fait naufrage dans l'échec, le mensonge et le ridicule...

    Tout a été dit, et par des personnes d'opinion, d'origine ou de métier extrêmement divers, sur la ridicule manipulation des chiffres du chômage que l'on nous sert depuis lundi soir.

    Toutes catégories confondues (A, B, C D et E), Le Monde (peu suspect d'opinion réactionnaire !) comptait - en mai dernier - 1 095 500 chômeurs supplémentaires depuis 2012, en réponse à une grossière erreur du Président, la veille, au micro d'Europe 1 (il n'en reconnaissait que 600.000, excusez la paille !). 

    Alors, elle apparaît bien tristounette la soi-disant baisse - pourtant claironnée urbi et orbi - de ces quelques pauvres milliers de chômeurs, mais pour la seule catégorie A, et quand on sait le nombre très important de personnes mises « en formation », à prix d'or et pour des résultats très minimes, mais, du coup, « sorties » des statistiques. L'important n'est ni la vérité vraie, ni le respect des citoyens qui ont droit à cette vérité, l'important c'est que la tricherie sur les chiffres permet, avant les élections, de claironner que « ça y est », que « ça va mieux !» et autres niaiseries du même tonneau. 

    Sauf que...

    Sauf que, à force d'avoir trop tiré sur la ficelle, la ficelle s'est cassée. Et, maintenant, les gens n'y croient plus, aux mensonges qu'on leur serine. Jusqu'à présent, cela marchait, le « plus c'est gros, plus ça passe ». Maintenant, la nouveauté, c'est que cela n'est plus vrai : c'est trop gros, cela ne marche plus, ne passe plus. Et, même dans les JT (TF1, France 2) on a entendu des gens dirent que les familles qui connaissaient le drame du chômage prenaient très mal cette façon très désinvolte, pour rester polis, de traiter du sujet. Et que dire de ce reportage ahurissant au « 20 heures » de France 2, lundi soir, sur ces deux chômeurs qui ont trouvé un emploi... en devenant conseillers à... Pôle Emploi ! Le moins que l'on puisse dire est que le directeur de la chaîne, ou au moins celui des programmes, aurait pu flairer la très, très grosse maladresse... 

    Churchill, qui avait à la fois la dent dure et beaucoup d'humour, racontait un jour que, jeune officier, il avait dans sa promotion un camarade si bête, si bête, mais si bête, que... même ses autres camarades s'en étaient rendu compte ! Pas mal, non ? même si, il faut bien le reconnaître, c'était assez méchant.

    Notre « malheureux » Système, à bout de souffle, en est là aujourd'hui : ses manipulations et son bourrage de crâne sont si énormes, si énormes, mais si énormes, que même cette opinion publique qu'il a cru - à raison, jusqu'ici... - influençable, malléable, manipulable à l'envi s'en est rendu compte : et celui que Maurras appelait « Populo gobe-tout » ne gobe plus, maintenant, il n'écoute plus, il n'y croit plus.  

    Avis de mauvais temps pour le Système..

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/12/29/chiffres-du-chomage-le-systeme-fait-naufrage-dans-l-echec-le-5892453.html

  • Les travailleurs d'ECOPLA veulent sauver leur entreprise !

    Nous ne savons rien du sérieux et de la solidité du dossier de SCOP produit par les salariés d'ECOPLA. On peut même en douter si la CGT y est mêlée. Et les Tribunaux de Commerce ne sont pas, en principe, des assassins. Souvent tout au contraire. Mais sur l'impéritie de l'Etat en matière de défense des intérêts économiques français ; sur la financiarisation destructrice de notre appareil de production ; sur le sort néfaste qui en résulte pour les salariés et, plus encore, pour la nation toute entière, nous n'avons pas de doute. A l'instar du grain de sel qui suit.  LFAR   

    Nous avons récemment parlé de la défaillance du Système, du Pays légal, des Pouvoirs publics - du moins au plus haut niveau - dans le dépeçage aberrant de notre tissu économique•, que les responsables de notre semble-Etat laissent faire, dans la plus parfaite inconscience ...

    Que dire de plus, aujourd'hui, devant cette lamentable « affaire » des salariés d'ECOPLA, prêts à reprendre leur entreprise, à qui les banques et les élus locaux apportent leur appui, mais que le Tribunal de commerce assassine en livrant, il n'y a pas d'autre mot, leur outil industriel à des étrangers qui n'ont qu'une hâte : prendre les machines et le savoir-faire, et déguerpir chez eux. Et tant pis pour la France et pour ses salariés, qui sont traités comme du bétail et semblent ne compter pour rien. 

    C'est une honte et un scandale. Qu'au moins soit rendue publique la solidarité des royalistes avec ces travailleurs courageux, injustement et follement sacrifiés...  

    RAPPEL DES FAITS

    Les salariés d'Ecopla ont d'abord appris que leur dossier « SCOP » (Société Coopérative et Participative : les salariés rachètent leur usine, et en deviennent les gestionnaires) n'était pas retenu ; puis, que le Tribunal de commerce leur a préféré leur ancien concurrent italien, un groupe qui ne compte pas reprendre de postes ni même les bâtiments, mais uniquement les machines et le savoir-faire.  « Nous pouvions reprendre 25 personnes tout de suite » explique Karine Salaün, l'une des porteurs du projet, « et nous avions misé sur 66 emplois dans 5 ans... C'était un projet créateur d'emplois, un projet industriel dans la vallée du Grésivaudan... Cela représentait aussi d'autres emplois, on sait que pour un poste il y en a 3 induits... ».

    Le projet de SCOP est soutenu par des députés locaux dont Pierre Ribeaud (PS), l'Union Régionale des Scop, la Communauté de Communes, la Préfecture et plusieurs banques. 

    LA PAGE DE FR3 DU 21 DECEMBRE

    Le collectif Ecopla Scop bloque toujours l'entrée de l'usine

    Ce mercredi 21 décembre, les ex-salariés d'Ecopla ont refusé de laisser entrer dans l'usine un camion du repreneur italien CUKI COFRESCO. Alertés la veille par la présence sur place d'un premier camion, ils craignent un déménagement « furtif » des machines.

    Depuis le 20 décembre au matin, le collectif Ecopla Scop et ceux qui le soutiennent se relaient devant l'usine de Saint-Vincent-de-Mercuze pour s'assurer qu'aucun camion n'entre ou ne sorte du site, de peur que l'outil de travail soit démantelé, et le fichier client pillé.

    Ce mercredi, malgré la demande des forces de l'ordre et d'un huissier venu constater le blocage, ils n'ont pas bougé, empêchant un camion de pénétrer dans l'enceinte de l'usine.

    Le collectif s'est organisé pour qu'une trentaine de personnes se relaient en permanence sur place, et a alerté les élus locaux.

    Le maire de Grenoble les a assurés de son soutien dans un communiqué : « Je soutiens le combat des ECOPLA pour la sauvegarde de leur outil de travail. Les ECOPLA sont le symbole d’une financiarisation folle qui détruit notre tissu industriel. Cette entreprise doit être sauvée d’une mise à bas organisée par des repreneurs qui n’ont que faire de la sauvegarde du savoir-faire industriel unique de notre région.» 

    Une délégation devrait tenter de rencontrer le président de la République en visite à Chambéry le jeudi 22 décembre. 

    • Le vrai problème d'Alstom ? La faiblesse de notre « puissance publique », de la classe politique, du Système...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le Brexit attire à Londres les entreprises qui fuient la Commission européenne

    Non seulement le Brexit n’a pas faire fuir les entreprises, mais il attire celles qui veulent échapper à la Commission européenne ! C’est ce qu’a expliqué ce matin François Lenglet sur RTL, notant d’abord que, dès janvier 2017, dans quelques semaines donc, McDonald’s aura installé « le siège de toutes ses activités non américaines » à Londres. Elles étaient jusque-là au Luxembourg. De même Google va-t-il migrer d’Irlande à Londres, où le Campus Google pourrait accueillir jusqu’à 7000 salariés.

    Dans ces deux cas, explique François Lenglet, la question fiscale a été déterminante, car « Bruxelles est de plus en plus sourcilleux » pour contrer les « artifices comptables » qui permettent aux grandes entreprises de « loger » leurs bénéfices en Irlande ou au Luxembourg, avant de les exfiltrer vers les Iles Vierges.

    A Londres, le taux de l’impôt sur les sociétés est de 20 %. Theresa May, le Premier ministre, a promis de le ramener à 10 %, et il pourrait même être déjà moins élevé pour les multinationales, qui négocient directement leur fiscalité en dehors du cadre général… Ainsi les banques, qui avaient menacé de partir après le Brexit, ne l’ont-elles pas fait et sont-elles en train de réfléchir – de négocier ? Ainsi Nissan, raconte François Lenglet, avait-il songé à se retirer et « tout s’est arrangé » après un rendez-vous entre son p-dg, Carlos Ghosn, et Theresa May. Nissan fabrique au Royaume-Uni 500 000 Qashqai par an.

    Comme le dit Lenglet : « Il faut se préparer à une guerre fiscale avec le Royaume Uni qui veut devenir le Singapour de l’Atlantique. »

    http://fr.novopress.info/

  • Entreprise : un annuaire de la préférence étrangère

    Sous couvert de diversité, la République et ses supplétifs veulent appliquer la préférence étrangère. Cet annuaire n’est qu’un outils de plus pour remplacer les « souchiens » à des postes importants, par des déracinés.

    Plus d’excuses pour ces décideurs qui affirment que le management interculturel est un levier de performance dans les entreprises mais dont les organes de gouvernance ne sont pas représentatives de la «diversité de la société française» prétextant une «absence de profils». «Nous avons l’annuaire», lance Haïba Ouaissi, président du club XXIème siècle, en brandissant le document réalisé par cette association qui défend l’égalité des chances et la méritocratie dans les milieux économiques.


    Ce jeudi 1er décembre l’association a présenté, en partenariat avec le ministère de l’Economie et des Finances, le Medef et l’Institut Français des Administrateurs, son annuaire des Administrateurs indépendants, qui réunit une première liste de 24 profils issus de la diversité éligibles aux fonctions d’administrateur indépendant. Les critères de sélection pour y figurer? Une expérience internationale reconnue, notamment dans le pilotage de projets de grande envergure dans des domaines stratégiques de la gestion d’entreprise, mais aussi le réseau de connaissances et d’influences ou encore la notoriété.

    Source

    http://www.contre-info.com/entreprise-un-annuaire-de-la-preference-etrangere#more-43025

  • Airbus, Axa, Ing, Caterpillar, Marks & Spencer : le mondialisme passe et l’emploi trépasse…

    Pieter Kerstens

    Et cela n’en finit plus ! Semaines après semaines, les usines ferment et les sociétés baissent le rideau. Douwe Egberts, MS Mode, Crelan, KBC, ajoutent leurs plans de restructuration aux licenciements collectifs ou aux mises à la retraite anticipée. Décidément, l’image de « plus d’Europe, encore plus d’Europe » chère à Jacques Delors, Manuel Baroso et Jean-Claude Juncker se trouve pour le moins très dégradée.

    Souvenons-nous : en mars 1997, la fermeture brutale de l’usine Renault à Vilvoorde en Belgique avait vu se profiler le consensus politique du lobby mondialiste. Depuis, Général Motors, Ford, Peugeot-Citroën ou Renault ont multiplié les fermetures de sites de fabrication et ce n’est pas terminé. Pour les élites politiques, il ne s’agit pas de vilipender la fermeture d’une usine, mais bien de stigmatiser hypocritement la manière inélégante des patrons de l’automobile ou de grandes sociétés, lors de décisions économicos-financières.

    N’oublions pas que depuis de très nombreuses années, les chefs d’Etat ou de gouvernement, les Chirac, Dehaene, Prodi, Zapatero, Kohl, leurs copains de la Commission Européenne et leurs successeurs, ont été les complices d’une politique d’ensemble qui s’est traduite par de larges et drastiques suppressions d’emplois, ainsi que par une atomisation des marchés nationaux au sein d’une conjoncture mondiale toujours plus contraignante. Mais ce que ces valets du Nouvel Ordre Mondial ont réussi à nous cacher pendant des décennies, éclate au nez et à la figure des peuples européens depuis que la Crise affecte profondément les familles et les structures de nos économies : le village mondial est une chimère et l’Organisation Mondiale du Commerce (ex-Gatt) n’est que l’instrument du bradage de produits de mauvaise qualité vendus à vil prix…dont le résultat est le chômage en Europe ! Et ne parlons pas du CETA en cours de signature, ni du TAFTA toujours en négociation.

    Cela fait des années que les travailleurs se rendent compte que « l’Europe du bien-être et de la prospérité », vantée par les charlatans qui nous gouvernent depuis plus de 40 ans, n’est qu’un vaste leurre et bien évidemment, notre avenir et celui de nos enfants (et petits-enfants) sera loin d’être rose. Au contraire, ces imbéciles aux commandes s’obstinent à gaspiller les deniers publics dans de fumeuses politiques « sociétales », de « solidarité » et du « vivr’ensemble » afin de capter le vote de clients/électeurs qui seraient redevables de ces prébendes, pour les maintenir plus tard dans leurs fonctions rémunératrices.

    Pour ces saltimbanques de la gestion à courte vue, l’austérité ou la rigueur sont des anathèmes, des « provocations » et des « insultes » aux travailleurs, bref en d’autres termes, inadéquats et impensables pour redresser la barre des finances publiques mises à mal par leur faute. Pourtant, ce sont quand même ces pourriticards et les socialauds-humanistes qui ont conduit nos économies au fond du gouffre financier où nous sommes aujourd’hui. Ils ont cependant, et ont toujours eu, la faculté d’imposer à temps des mesures drastiques et certes impopulaires, mais indispensables au redressement des entreprises nationales ou européennes.

    Il n’est pas encore trop tard pour tenir un langage de vérité, ni de sauver l’essentiel des structures sociales dans les pays européens, encore faudra-t-il trouver un certain courage politique pour éviter une catastrophe.

    En effet peut-on refuser maintenant, au point où on en est, la rigueur pour favoriser un laisser-aller illusoire ?

    En 1860, Abraham Lincoln déclarait devant le Congrès américain : «  Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur. Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez. » Ceux qui rêvent de prendre le Pouvoir dans le futur (en Autriche, en Hollande ou en France) feraient bien d’en tenir compte pour assainir les finances publiques !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Ils préfèrent embaucher des migrants plutôt que des Français !

    L’ouverture des frontières permet de pressurer les salaires pour mieux engraisser les actionnaires.

    Le chômage a beau briser les illusions de millions de Français qui galèrent pour survivre dans un contexte de casse sociale, la priorité de certains semble être de trouver un emploi pour des « réfugiés » qui comptent bien s’installer durablement chez nous. Derrière les discours humanistes de façade affichés par quelques multinationales se profile l’espoir d’engranger des bénéfices toujours plus importants. L’ouverture des frontières permet, ainsi, de pressurer les salaires pour mieux engraisser les actionnaires. Aujourd’hui, afin de fuir le manque de reconnaissance et la pression fiscale, de nombreux Français s’exilent pour tenter leur chance ailleurs. Des Français veulent émigrer ? Tant mieux. Plutôt que d’essayer de les retenir en leur offrant d’autres perspectives, remplaçons-les par des immigrés !

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  • Pourquoi l’industrie est condamnée en France

    Les années passent,"les discours et manifestations en faveur de l'industrie française se multiplient et s'entassent, et bientôt on en remplira des bibliothèques sans parvenir à tous les abriter. Tel ministre éphémère en a fait sa réputation, pas un parti qui ne jure de son intérêt industriel. Le duo Valls-Hollande s'est distingué en la matière. Néanmoins, ces derniers temps, il devient très discret sur le sujet. Et pour cause. Notre industrie nationale, de statut public ou privé, continue à sombrer, et comme il en va de même du secteur agricole, les deux mamelles les plus gonflées de la France travailleuse des deux derniers siècles se tarissent irrémédiablement. Mais pourquoi donc ?

    Qui cherche la réponse à cette question pourtant simple n' en trouve pas, tellement sur chaque cas d'espèce les réponses sont extraordinairement embrouillées. Le début septembre de la rubrique sociale s'est focalisé sur le cas ALSTOM de Belfort, avec pour résultat une confusion à peu près totale. En toile de fond, la polémique sur la gestion étatique ou privée, avec les mots incantatoires de "nationalisation" et de "privatisation". De fait, l'entreprise en cause constitue un mélange des deux types, car l’État y figure, et ses 20 % lui permettent, en principe, d'y bloquer ce qui ne lui plaît pas, et d'être informé de tout ce qui s'y prépare. Cela, c'est la théorie. Dans la réalité, des communiqués officiels nous ont appris que le gouvernement et ses structures spécialisées ignoraient tout de l'affaire de Belfort, avant qu'elle ne s'étale à la une médiatique. Sanction prise contre la négligence des représentants du pouvoir au Conseil d'administration ? Néant. Parce que l'affaire ne revêtait pas d'intérêt majeur ? Pas du tout.

    Mondialisme et irresponsabilité

    La suppression du site Alstom de Belfort de constructions ferroviaires, a été annoncée par la direction le 7 septembre, et aura lieu par transfert dans deux années à Reichshoften (Bas-Rhin, le nom rappelle une défaite française face aux Prussiens, mauvais présage) de 400 des 450 professionnels du territoire de Belfort. Autre évocation allemande, celle des 44 locomotives d'outre-Rhin achetées par la SN, alors que la spécialité d’Alstom-Belfort, ce sont précisément les locomotives... Les "survivants" ne devraient s'occuper que de "maintenance". Autrement dit, tout disparaîtra, et il est fort possible que les déplacés ne rejoignent jamais l'Alsace, remplacée par des indemnités de départ définitif.

    Le gouvernement Valls mit aussitôt son grain de sel par l’intermédiaire de son sécrétait d'Etat aux Transport Alain Vidalies qui joua la surprise maladroitement en précisant qu'il n'y avait de danger que dans deux ans, ce qui sous-entendait qu'il aurait fallu se taire. Le ministricule bomba le torse : « Je fais tout pour sauver le site ». Peu après, le président Hollande en personne, le paraphrasait depuis la Roumanie, où il était de passage. Les vannes du discours politique ainsi ouvertes, tout le monde s'exprima, avec des propos irresponsables. Ainsi Arnaud Montebourg, ainsi ministre du secteur : « 80 % des marchés publics doivent aller en direction du mode in France », et Jean-Luc Mélenchon, clamant que la « sortie des traités européens [...] s'impose [...] pour reconstruire notre industrie ». Comme s'il avait une baguette magique.

    Il faut néanmoins reconnaître que l'agité du néo-marxisme mettait le doigt sur la plaie, sans l'appeler par son nom de "mondialisme" car au pouvoir, il pratiquerait un "internationalisme" équivalent. Les salariés de Belfort travaillent avec des pièces venant de Pologne et de Tchécoslovaquie, et Alstom multiplie les délocalisations d'activités vers les pays du tiers monde. À tout ceci, une nationalisation d'Alstom ne changerait rien. Car il y a longtemps que des rames entières de métro sont fournis par le Germano-Canadien Bombardier, que l'espagnol CAF se tient prêt, et ainsi de suite. La nouvelle affaire Florange qui commence se rappellera à l'opinion le 24 septembre, jour de Belfort (50 000 habitants) ville-morte. Au passage, signalons la lutte féroce sur les mêmes fournitures entre Alstom et des entreprises bien françaises, comme les ACC de Clermont-Ferrand, problème qui pourrait être concilié, mais dont aucune autorité ne se préoccupe.

    Toujours les mystérieux « jeunes »

    Pendant que s'amorce un combat nécessaire, mais perdu d'avance, la CGT, FO et consorts ont poursuivi leur lutte déséquilibrée contre la loi EL Khomry. Le 15 septembre, à Paris et dans plusieurs métropoles régionales, des défilés ont eu lieu et, en particulier ceux de Paris et de Nantes, marqués par de sérieux incidents (un manifestant du syndicat trotskisant SUD a eu un œil crevé, deux policiers ont été également gravement blessés, etc.), sur 64 manifestants (ou présumés tels) interpellés, 32 ont été mis en garde à vue, proportion étonnante par son ampleur inhabituelle. Les habituels « jeunes gens masqués » apparaissant subitement en tête de cortège ont, comme à l’ordinaire, mis le feu aux poudres. Chose très surprenante, compte tenu du service d'ordre policier massif entourant le cortège, dont les éléments vont jusqu'à fouiller des grands-mères chargés de sacs à provision. Sans jamais parvenir à intercepter préventivement les casseurs. Etrange défaillance... Ceci dit, après 14 « journées nationales de mobilisation », la bataille juridico-sociale va maintenant commencer, entreprise par entreprise, et il y aura des surprises.

    Bien d'autres dossiers (EDF, Philips, la nouvelle convention médicale...) s'enveniment. Comme les partis de pouvoir et ceux qui veulent y accéder ne répondront que par des promesses électorales, ils déborderont dans les rues. Ainsi va la démagogie démocratique.

    Nicolas Tandler Rivarol du 22 septembre 2016

  • L'élévation de l'âge légal de départ à la retraite n'est pas une bonne idée.

    Les candidats aux primaires de la Droite et du Centre présentent des programmes qu’il n’est pas inutile de lire même si, nous le savons d’expérience, ceux-ci ne seront pas forcément appliqués, ou que les circonstances forceront à des révisions déchirantes, et les menaces renouvelées du commissaire européen aux affaires économiques, M. Moscovici, sur la question du déficit public de la France, si elles peuvent aussi servir d’avis, n’incitent guère à l’optimisme sur ce qui attend notre pays au sortir des épisodes électoraux du printemps 2017.

    Que disent ces programmes du temps de travail et de la question (épineuse) des retraites ? Tous, de M. Sarkozy à M. Juppé, insistent sur la volonté d’augmenter le temps de travail des Français, sur le court comme sur le moyen terme, certains évoquant à nouveau l’idée de « travailler plus pour gagner plus » sans se poser la question de la relation au temps et au travail de chacun : je ne suis pas sûr que tous veuillent gagner plus, ou, plus exactement, qu’ils veuillent, même contre monnaie sonnante et trébuchante, travailler plus d’heures dans la semaine… En revanche, l’augmentation de la valorisation financière des heures supplémentaires, à l’époque de la présidence Sarkozy, avait visiblement permis une meilleure motivation et respiration des classes moyennes, y compris dans la Fonction publique, et son abrogation, au début de la présidence Hollande, avait été une erreur (la première mais pas la dernière…) qui devait plus au ressentiment du nouveau pouvoir à l’égard de l’ancien qu’à des considérations économiques ou sociales.

    Néanmoins, au regard des différents programmes, je constate que l’orientation actuelle est désormais un peu différente : il s’agit d’abord de faire des économies plus que d’améliorer le pouvoir d’achat, et repousser l’âge légal de départ à la retraite est au programme de tous les postulants de la primaire de la Droite et du Centre. Ainsi, M. Juppé propose-t-il, comme son concurrent M. Fillon, le passage de 62 à 65 ans (en huit ans, entre 2018 et 2026, pour le maire de Bordeaux), quand M. Sarkozy propose 63 ans en 2020 et 64 ans en 2026… L’Union européenne avait, il y a quelques années et sous l’influence de l’Allemagne, évoqué 67 ans, ce qui est désormais une réalité dans de nombreux pays d’Europe, tandis que, aujourd’hui, la Bundesbank milite pour le passage de cet âge minimal de départ à la retraite à 69 ans, en deçà de la proposition de l’institut IW de Cologne, allemand lui aussi, de… 73 ans !

    L’argument de la progression durant ce siècle de l’espérance de vie générale ne suffit pas à me convaincre de la nécessité de ce rallongement de la période de travail individuel, pour quelques raisons que je rappelle ici. Tout d’abord, évoquons ce fameux critère de l’espérance de vie, qui est une moyenne et qui reste incomplet, au regard des réalités vécues par nos concitoyens : en effet, il faudrait plutôt s’intéresser à l’espérance de vie en bonne santé (appelée aussi espérance de vie sans incapacité), et la prendre en compte plutôt que de l’ignorer comme les économistes et les politiciens le font systématiquement. En France, elle est de 62 ans et 5 mois, selon les derniers chiffres rendus publics il y a quelques années : il est d’ailleurs curieux que cette notion d’espérance de vie en bonne santé soit si méconnue du grand public et si peu valorisée, au risque de paraître « cachée », ce qui ne peut que nourrir les rumeurs et les phantasmes sur celle-ci et ceux qui feraient obstacle à sa bonne visibilité. 

    D’autre part, comment peut-on évoquer le rallongement du temps de travail sur une vie quand le chômage frappe autant de nos concitoyens et amoindrit ainsi les cotisations destinées à financer les retraites en cours, tandis qu’elle pénalise, pour plus tard, les personnes actuellement dépourvues d’un emploi professionnel ?

    En tout cas, ce n’est pas en retardant l’âge légal de départ à la retraite que l’on résoudra équitablement la question du financement des retraites et de l’accueil des retraités dans notre société. Ce qui ne signifie pas qu’il faille interdire, à ceux qui le souhaitent sincèrement, de partir tardivement, à l’âge de leur choix, en retraite ! Militer contre l’élévation de l’âge légal de départ à la retraite, c’est d’abord militer pour la possibilité d’un choix (partir ou rester au travail), et contre l’obligation de devoir poursuivre une activité professionnelle jusqu’à un âge qui, pour certains, est bien trop tardif au regard de leur santé ou de leur propre espérance de vie, ou même au regard d’un choix de vie qui peut consister à s’extraire d’une activité marchande ou tarifée, cela pour travailler ou vivre autrement, voire simplement "pleinement".

    (à suivre : propositions pour financer les retraites et mieux accueillir les personnes âgées dans notre société)

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1341:lelevation-de-lage-legal-de-depart-a-la-retraite-nest-pas-une-bonne-chose&catid=50:2016&Itemid=61

  • Forte hausse du chômage en août : pas de miracle pour Hollande !

    Ces derniers mois, nous avons eu le droit plusieurs fois à des auto-congratulations venant du gouvernement Hollande-Valls sur les micro-baisses du chômage enregistré par les statistiques – baisses que le gouvernement cherche activement à « aider » en ne cherchant pas à améliorer la situation réelle des travailleurs mais l’indice statistique de mesure.

    Eh bien là, ça va un peu compromettre leurs plans.

    AFP :

    Douche glacée pour le gouvernement : après des mois encourageants, le nombre de chômeurs en France a très fortement augmenté en août, grimpant de 50.200, une hausse que le ministère attribue en partie aux attentats de juillet, et espère passagère.

    A fin août, 3,56 millions de demandeurs d’emploi sans activité étaient inscrits sur les listes de Pôle emploi, soit une hausse de 1,4% par rapport à juillet, inédite depuis janvier 2013 (hors « bug » SFR).

    L’augmentation est similaire (+1,4%) en comptant l’Outre-mer, pour un total de 3,81 millions de chômeurs, et en incluant les demandeurs d’emploi ayant exercé une activité, à 5,52 millions en métropole et 5,82 millions en France entière.
    […]
    La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a déploré un résultat « nettement moins favorable que ceux des mois précédents », alors que l’indicateur était reparti à la baisse en juillet.

    Elle l’explique en partie par les « difficultés rencontrées dans certains secteurs d’activité particulièrement affectés par les attentats de juillet » à Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray.
    […]
    La hausse d’août a, en outre, été « amplifiée » par un aléa statistique, le nombre « inhabituellement » bas des sorties de Pôle emploi pour défaut d’actualisation. A la fin de chaque mois, les demandeurs d’emploi sont tenus de déclarer leur situation à l’opérateur public, sous peine d’être désinscrits d’office : en août, 172.400 personnes ont quitté Pôle emploi pour ce motif, soit 58.900 de moins qu’en juillet.

    « Défaut d’actualisation » ne veut pas dire « reprise d’emploi ». C’est parfois le cas, il y a aussi des décès et des passages à la retraite ; mais ça ne couvre pas tout. Il y a un nombre substantiel de personnes en âge et en capacité de travailler, qui ne suivent pas d’études, mais qui ne sont pas dénombrées dans ces chiffres officiels.

    […]
    Mme El Khomri voit dans les chiffres d’août une « augmentation atypique » du chômage, « sans rapport avec l’évolution générale de la conjoncture ». Et le ministère espère « retrouver une tendance normale les mois prochains ».

    Avant cette flambée, le chômage s’inscrivait en effet depuis le début de l’année sur une tendance à la baisse. Il avait atteint fin juillet son plus bas niveau depuis février 2015, dans un contexte où tous les autres indicateurs étaient dans le vert (créations d’emplois, taux de chômage de l’Insee, embauches…).

    L’embellie constatée par Pôle emploi coïncidait toutefois avec la mise en place du plan de 500.000 formations supplémentaires ciblées sur les chômeurs les moins qualifiés et de longue durée. Or, en entrant en formation, les demandeurs d’emploi quittent les catégories A, B ou C de Pôle emploi, pour rejoindre la catégorie D, moins commentée.

    Celle-ci a atteint un niveau record en août, à 325.200 personnes, alors qu’elle n’avait jamais dépassé les 287.000 avant cette année. Ses effectifs ont encore grossi de 5,3% le mois dernier.

    Je suis positivement stupéfaite que l’AFP rapporte sans ambage cette tactique de manipulation. Selon les chiffres fournis, la haussse des chiffres du chômage aurait été de 66.000 personnes sans ces mesures de formation exceptionnelles.

    Si ce gros raté de la très faible « inversion de la courbe du chômage » se confirme le mois prochain, François Hollande tentera-t-il malgré tout de se représenter, lui qui avance tous ses pions, on ne sais pas trop dans quel espoir, depuis de nombreuses semaines ?

    Publié par

    http://www.blancheurope.com/2016/09/27/forte-hausse-chomage-aout-de-miracle-hollande/