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l'emploi - Page 55

  • Trahison nationale : Hollande et Le Drian détruisent l’industrie d’armement française

    Remplacement du FAMAS : l’arbre qui cache la forêt !

    Le soldat français porte des brodequins fabriqués en Allemagne ou Croatie (société allemande HAIX), un casque américain fabriqué en France (l’américain MSA a racheté CGF Gallet en 2002), utilise un lance roquettes suédois (AT-4CS), …

    des missiles anti chars américains (Javelin, Hellfire), roule en Land Rover Defender britannique ou Ford Ranger américaine, tire avec des mitrailleuses belges (Minimi et MAG) et aura prochainement un fusil allemand (HK-416) !! Une première depuis l’adoption du premier fusil réglementaire français en 1717, bientôt seul le treillis sera encore intégralement français !!

    Annoncé par la presse il y a quelques jours, le choix du fusil allemand HK-416 comme vainqueur de l’appel d’offre européen AIF (Arme Individuelle Future) destiné à remplacer le FAMAS a de quoi faire grincer les dents. Sans remettre en question les qualités indéniables de l’HK-416 (qui n’a rien à voir avec le piteux HK G36 adopté par la Police nationale), force est de reconnaître que ce choix sonne le glas de l’armurerie française. "Le HK 416 a été supérieur aux autres fusils d’assaut. C’est la rolls des fusils d’assaut et la meilleure arme du monde. Il va équiper les soldats de l’armée française", se réjouit-on au sein du ministère. Certes... mais l’arme ne sera pas fabriquée en France. […]

    Écrit par Cyril Giraud (SIEL 79) - La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Trahison-nationale-Hollande-et-Le

  • Alstom : « Macron c’est de la haute trahison » accuse Nicolas Dupont-Aignan

    Invité de Jean-Jacques Bourdin jeudi sur BFMTV et RMC, Nicolas Dupont-Aignan a vivement critiqué la gestion du gouvernement sur le dossier Alstom. Le candidat à la présidentielle a clairement visé l’ex-ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. « M. Macron a accepté que les deux plus hauts fonctionnaires de Bercy partent dans des banques étrangères. J’appelle ça de la haute trahison », a-t-il déclaré. Le président de Debout la France s’est également dit « prêt à débattre de l’affaire Alstom » avec l’ancien membre du gouvernement Valls :

    Source: ndf.fr
  • Journal du Jeudi 15 septembre 2016 - Baroud d’honneur contre la loi travail

  • Sauver l'usine Alstom de Belfort et ses emplois, c'est possible.

    L’affaire Alstom risque bien de devenir un nouveau cauchemar social et politique pour le président-candidat Hollande, mais il en est d’abord et déjà un, aujourd’hui, pour les travailleurs de l’usine de Belfort à qui la direction a annoncé, de façon légère et presque insouciante, la fin de leur emploi belfortain pour 2018. Bien sûr, les arguments économiques sont avancés pour justifier cette fermeture et nombre de commentateurs haussent les épaules devant le désarroi des salariés ; j’en ai même entendu un à la radio expliquer que ces derniers devraient désormais être « plus mobiles », comme si vouloir rester dans la ville de son enfance ou de sa maturité familiale, là où l’on a fait sa vie, était une absurdité ou une incongruité en ces temps de mondialisation et de néonomadisme…

    Il faudrait tout de même que ces dirigeants d’entreprise qui décident du haut de leur bureau climatisé ou de leur avion pensent un peu plus aux conséquences sociales de leurs décisions et que les actionnaires réfléchissent en terme de Bien commun plutôt que dans le seul souci de gagner encore plus d’argent. Je ne dis pas qu’il faut renoncer à l’idée et à l’espoir de tout profit, celui-ci pouvant être à la base des investissements futurs et d’une consommation parfois utile, mais il me semble qu’il faut y adjoindre les notions de partage et d’entraide, dans la mesure où cela ne nuit pas à la vie normale de l’entreprise, et penser les stratégies industrielles et économiques sans méconnaître les intérêts sociaux et régionaux, voire nationaux.

    Dans le cas d’Alstom, dont la direction semble se moquer des velléités de l’Etat et des pouvoirs politiques locaux de préserver l’emploi à Belfort, sans doute faudrait-il être plus ferme et plus directif, au moins pour un temps : il ne s’agit pas de tomber dans l’étatisme, qui ne résout rien et déresponsabilise les acteurs sociaux au lieu de les pousser à réfléchir et agir, mais d’impulser de nouvelles initiatives dans le cadre d’une stratégie à moyen et à long terme pour maintenir l’activité dans la durée sur le site aujourd’hui menacé par la délocalisation, certes à quelques heures de route pour l’instant, mais qui pourrait s’en aller beaucoup plus loin d’ici cinq ans si l’on suit la logique de la direction actuelle de l’entreprise. 

    Oui, l’Etat doit prendre ses responsabilités dans ce dossier, et non se contenter de gesticulations hypocrites et surtout pré-électorales, à huit mois de l’élection présidentielle. D’autant plus que, au-delà des 20 % des droits de vote au conseil d’administration qu’il possède, l’Etat est l’autorité politique supérieure qui peut, qui doit intervenir, agir pour l’intérêt des citoyens et des travailleurs de la nation… Ou, alors, il ne sert plus à rien, au sens éminemment politique du terme, et il doit disparaître, ce que souhaitent les plus ardents libéraux et les libertariens, partisans de la mondialisation et de la gouvernance mondiale ! Cette dernière solution n’est pas souhaitable.

    Il est une piste que l’Etat pourrait creuser, s’il en avait la volonté : c’est de promouvoir le ferroutage et de pousser la SNCF et les régions à investir dans l’achat de locomotives (produites par Alstom) pour celui-ci qui, aujourd’hui, n’est pas assez développé dans notre pays alors même que l’Etat ne cesse de parler de transition énergétique et qu’il est urgent de lutter contre une pollution liée aux transports, pollution homicide par les rejets de gaz à effet de serre et de particules fines dans l’atmosphère. C’est d’ailleurs la proposition évoquée par les représentants de la CFDT d’Alstom et rapportée par Le Figaro en ses pages économiques ce mardi 13 septembre : selon le délégué syndical CFDT d’Alstom, « Le gouvernement avait un projet ambitieux de ferroutage européen, le transport sur rail du transport de marchandises. (…) Une liaison Amsterdam, Paris, Marseille, Barcelone aurait permis de décongestionner les routes, ce qui a du sens au lendemain de la COP21. » Et le journal de préciser : « Ce projet aurait nécessité la commande de 50 locomotives et de wagons », ce qui permettrait une pérennisation du site pour la décennie à venir, et le maintien des emplois à Belfort, ville qui aura du mal à supporter, sans cela, un nouveau choc social et ses conséquences pour le commerce local, mais aussi pour le nombre d’élèves scolarisés et donc le maintien de certaines classes, les travailleurs d’Alstom étant souvent parents d’élèves…

    L’Etat doit, pour imposer une politique de maintien de l’emploi à Belfort et une nouvelle stratégie industrielle plus sociale, reprendre ses pouvoirs face aux féodalités économiques et savoir s’imposer, quitte à frapper du poing sur la table et à, provisoirement, placer l’entreprise sous une certaine tutelle de l’Etat. Nationalisation provisoire ?Pourquoi pas, mais dans une logique denéocolbertisme et pour quelques années seulement, si cela doit advenir. Et il ne faudra pas que le bras séculier de l’Etat tremble face aux menaces de la Commission européenne qui y verra une « entorse » aux principes de « libre concurrence non faussée » et dénoncera une « aide d’Etat déguisée », ni face aux oukases des multinationales qui, de plus en plus, prennent la forme d’une « fortune anonyme et vagabonde » sans foi ni loi !

    La République peut-elle remplir ce rôle politique d’autorité suprême ? J’en doute fortement, et les épisodes récents de Florange et maintenant deBelfort, après ceux de Gandrange, de Villemur-sur-Tarn ou de Clairoix, prouvent à l’envi cetteimpuissance de la République

    Raison(s) de plus pour promouvoir l’idée d’instauration d’une Monarchie politique éminemment sociale !

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1337:sauver-lusine-alstom-de-belfort-et-ses-emplois-cest-possible&catid=50:2016&Itemid=61

  • Alstom : retour sur une trahison en plusieurs actes !

    Alstom vient d’annoncer l’arrêt de la production de trains à Belfort, pour la rapatrier notamment à Reichshoffen dans le Bas-Rhin.

    Colère et sentiment de « trahison » des salariés comme des élus locaux, réunion de crise à l’Élysée, critiques politiques… Car, au printemps 2015, Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, avait engagé sa responsabilité en promettant « zéro licenciement chez Alstom Transport »

    http://www.bvoltaire.fr/videos/alstom-retour-sur-une-trahison-en-plusieurs-actes,282360

  • Contre les féodalités économiques, politique d'abord !

    Il y a parfois un côté désespérant à répéter mille fois les mêmes choses, d’une année à l’autre, comme si rien ne changeait jamais : ainsi sur la question del’avidité de quelques grands groupes financiers ou industriels, et sur celle de leur morgue à l’égard des salariés comme des pouvoirs publics. Deux cas parmi tant d’autres, en ce jour, peuvent illustrer ces règles non-écrites du capitalisme contemporain, plus spéculateur que créateur ou industriel, et l’apparente impuissance des Etats et des autorités politiques : Alstom et Apple. 

    Dans le premier cas, qui nous intéresse d’abord en tant que Français et parce qu’il s’agit d’une entreprise française, la direction de ce groupe, sauvé jadis par l’intervention de l’Etat et du ministre de l’économie de l’époque (un certain Nicolas Sarkozy, plutôt bien inspiré sur ce coup-là, comme quoi tout est possible, même l’improbable), a décidé de cesser la production des trains à Belfort à partir de 2018, pour des raisons avancées de compétitivité et de coûts, au moment même (cruelle ironie, ou pur cynisme ?) où la SNCF annonce qu’Alstom a été choisie pour fabriquer « le TGV du futur » et que l’entreprise industrielle ne cesse d’obtenir de nouveaux contrats, aux Etats-Unis comme en Europe (Belgique, Pays-Bas, Italie). Or, la stratégie de la direction est, dans la logique terrifiante et implacable de la mondialisation, « d’adapter l’outil industriel en France pour l’adapter aux conditions de marché », ce qui signifie sacrifier l’emploi (et les conditions de travail et de vie des ouvriers locaux) pour alléger les coûts de production dans le cadre d’une concurrence internationale sans fin et sans frein. Les promesses du ministre de l’économie d’il y a quelques mois, M. Macron, ne semblent rien devoir y faire et le comble du cynisme (ou de l’impuissance ?) semble être atteint par le Chef de l’Etat lui-même qui, ayant emmené le patron d’Alstom dans son voyage au Vietnam, aura du mal à faire croire qu’il n’a pas été prévenu par celui-ci du sort réservé à l’usine de Belfort

    Dans le second cas, le refus de la direction d’Apple de se plier aux conditions fiscales qui ont cours dans la plupart des pays d’Europe et de l’Union et de rembourser plus de 13 milliards d’euros d’arriérés fiscaux, sanction que vient de lui infliger la Commission européenne, démontre à l’envil’arrogance incroyable de ces multinationales qui joue de la mondialisation pour spéculer et affaiblir les Etats, et imposer leur « gouvernance » dont on sait qu’elle n’est rien d’autre que la domination triomphante de « la Fortune anonyme et vagabonde ». La formule prêtée à Honoré de Balzac, « toute grande fortune cache un grand crime », me semble tout à fait appropriée à la situation, les populations laborieuses étant les victimes de ce piège de la mondialisation qui n’est rien d’autre que la concurrence entre salariés organisée par les grandes féodalités financières et industrielles, au détriment de ceux-ci, qu’ils soient de Belfort ou du Vietnam...

    Doit-on, pour autant, se contenter d’un tel constat et accepter cette dictature économique ? Non, et il n’est pas dans la tradition capétienne de céder aux puissances de l’Argent : mais, par rapport à la Monarchie, la République est plus faible face aux féodalités financières dont elle dépend, ne serait-ce que dans le cadre de la compétition présidentielle, ouverte en priorité à ceux qui en ont (ou à qui on en donne) les moyens, preuve d’une grande dépendance à l’égard de ce que M. Hollande qualifiait d’adversaire avant que d’en être l’obligé… 

    La qualité première de la Monarchie est de ne pas être l’élue de l’Argent et de ses petits jeux, la naissance ne s’achetant pas et n’étant que le fruit d’une étreinte qui échappe encore (Dieu merci !) à la marchandisation tarifée du monde. Si un Louis XIV peut emprisonner l’homme le plus riche du royaume (Nicolas Fouquet) quand nos Républiques ne savent même plus imposer le respect de la parole donnée aux entreprises et à leurs dirigeants (parfois nommés ou acceptés par l’Etat actionnaire), ce n’est pas le fruit du hasard mais la conséquence de l’abandon consenti par la République de ses devoirs sociaux et de ses pouvoirs d’Etat au fur et à mesure de l’expansion économique et de « l’adaptation » à la mondialisation.Le premier devoir d’un roi en France sera de rétablir la magistrature suprême de l’Etat dans une position de force, éminemment politique, face à l’Economique : en somme, restaurer le Politique pour lui rendre ses attributs et sa capacité de décision et d’action, et de contrainte, s’il le faut, envers ceux qui oublieraient que la fin de toute société n’est pas de privilégier l’Argent mais bien plutôt le service de tous et le Bien commun…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1336:contre-les-feodalites-economiques-politique-dabord-&catid=50:2016&Itemid=61

  • Comment les USA chassent la France du marché iranien…

    Nicolas Gauthier Eurolibertés cliquez ici

    On devrait se pencher plus souvent sur la presse économique, riche d’enseignements politiques, enseignements assez peu relayés par les autres médias mainstream. La preuve par le mensuel Challenges du mois d’août dernier et ce volumineux dossier intitulé « Iran, la face cachée de l’Eldorado ». Soit l’occasion pour le lecteur d’apprendre l’existence de l’UANI (United Against Nuclear Iran).

    De quoi s’agit-il ? D’une discrète officine qui, depuis fin juin, « appelle Airbus, Air France, Renault, Total, Engie, Vinci à renoncer à leurs contrats en Iran, » tout en sommant Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale de « défendre les droits de l’homme » à l’occasion de son récent voyage à Téhéran.

    Qui sont les responsables de ce puissant lobby ?

    « Un coup d’œil à la liste des fondateurs et membres du conseil de surveillance de l’UANI met en évidence des motivations moins nobles. On y trouve l’ancien directeur de la CIA, James Woolsey, ainsi que d’anciens patrons du Mossad, Tamir Pardo et Meir Dagan (décédé en mars dernier), dont le mandat avait été marqué par l’assassinat ciblé de scientifiques iraniens. »

    Et le mensuel en question de révéler, citant « un ponte français de l’intelligence économique » : « Cette ONG est le faux nez des faucons américains et de leurs alliés de la ligne dure du Likoud israélien. C’est organisé par une vingtaine de types à peine, mais après le traumatisme de l’amende de BNP Paribas, ça peut faire du dégât. »

    À ce titre, on rappellera que cette banque avait dû s’acquitter d’une amende record de neuf milliards pour avoir « violé » l’embargo unilatéralement décidé par les USA sur l’Iran…

    Il y a effectivement de quoi faire peur aux plus grandes entreprises françaises, ce d’autant plus qu’elles savent n’être que de loin protégées par la diplomatie élyséenne. Exemple ? Le groupe PSA, récemment obligé, sous pression de General Motors, son actionnaire américain et minoritaire, de rompre le contrat historique le liant au groupe Khodro, géant de l’automobile iranienne, à la grande indifférence de notre gouvernement et au ravissement des constructeurs d’outre-Atlantique qui en profitèrent alors pour prendre notre place…

    Pis, les gigantesques transactions financières qu’impliquent de tels accords commerciaux demeurent encore et toujours, de près ou de loin, soumis au contrôle bancaire américain. D’où la nécessité pour la France de faire transiter ses fonds par de complexes réseaux pouvant impliquer Dubaï, la Chine ou la Russie ; ce qui implique un important surcoût financier et une évidente baisse de compétitivité pour les entreprises tricolores.

    En attendant, que fait l’État ? Quel État, au fait ? Le nôtre ? Quand on voit celui dans lequel il se trouve, on comprend mieux. Et quand on constate celui des instances européennes, on ne comprend que trop bien…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Vrais chiffres chômage Juillet 2016, 12700 chômeurs de plus, malgré 326100 radiés ce mois

    Janvier 312 100 radiés, en Février 314 200 radiés, en Mars 323 400, Avril 337 700, Mai 339 400, et en Juin 340 200, Juillet 326 100 ... sans commentaire.

    6 513 900 privés d'emploi et travailleurs occasionnels officieux, toutes catégories confondues, + 4 500 000 environ d'invisibles qui n'entrent pas ou plus dans les statistiques officieuses ( chiffres détaillés bas de page ).

    Total : + de 11 MILLIONS de chômeurs en France (fourchette basse), et autant de pauvres largement sous les seuils de pauvreté.

    Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, moyenne mensuelle (basée sur 1 trimestre) de Juillet 2016 :

    - Défauts d'Actualisation (bugs informatiques + oublis + des découragés non indémnisés) : 222 400, 40,1 % des sorties des listes. (+ 11,4 % sur 1 an)

    - Radiations Administratives (les punis) : 52 000, 9,4 % des sorties. (+ 27,8 % sur 1 an)

    - Autres Cas (morts, suicidés, emprisonnés, expulsés etc) : 51 700 et 9,3 % des sorties. (- 0,4 % sur 1 an)
     
    soit 326 100 radiés des listes (58,8 % des sorties) ce mois (moyenne mensuelle sur 1 trimestre) pour autres motifs que :

    - Stages parking : 88 000, 15,9 % des sorties. (+ 95,6 % sur 1 an)

    - Arrêts maladie, maternité, départs en retraite : 39 800, 7,2 % des sorties. (+ 12,4 % sur un an)

    - Reprises d'emploi déclarées : 100 200, ne représentent que 18,1 % des sorties des listesde pôle emploi. ( + 3,8 % sur 1 an )

    Demandeurs d'emploi par catégories :

     
    A : 3 506 600 -0,5 % ( - 1,2 % sur 1 an ).

    B : 735 500 + 2,3 % ( + 4 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
    C : 1 200 000 + 0,8 % ( + 4,8 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures. 

    D : 308 900 + 1,6 % ( + 10,7 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
    E : 431 300 + 0 % ( + 7 % sur 1 an ) contrats aidés etc.

    TOTAL : 6 182 300 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 1,6 % sur 1 an, 12 700 chômeurs de plus, par rapport à Juin.

    TOTAL, dom-tom compris : 6 513 900

    Quelques chiffres qui parlent :

    Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : - 1,4 % sur 1 an.
    Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 6,1 % sur 1 an.

    Chômage des 50 ans et +, + 4,8 % sur 1 an.

    1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (49,48 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER)

    Offres d'emploi disponibles, dernier chiffre connu : 519 798, environ 150 000 collectées via pole emploi, les autres via des "partenaires" privés, certaines pouvant apparaitre 7 fois, d'autres sont fictives et/ou mensongères (remplissages de candidatures de boites d'intérim, annonces faussement classées en CDI, etc).

    Le + scandaleux, LE CHÔMAGE INVISIBLE, complètement en dehors des statistiques :

    Ne sont pas comptés dans ces 6 513 900 demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
     
    1 000 000 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 1 900 000 environ de foyers (dernier chiffre connu), seuls 900 000 environs sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d'autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu'un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d'un demandeur d'emploi en son sein, donc si on parle en nombre d'individus c'est pire.

    1 000 000 de bénéficiaires de la prime d'activité (qui remplace le RSA activité qui sont donc sortis des statistiques RSA) environ, sur les 2 millions au total (dernier chiffre connu) de bénéficiaires de cette prime, sont en recherche d'emploi stable et non précaire.

    + encore 1 100 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l'AAH ou d'une pension d'invalidité, qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d'accès à un emploi adapté.

    + encore 1 400 000 de SANS-DROITS, qui sont principalement :

    - des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d'emploi, qui comme vous le savez n'ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe), favorisant délits, crimes, trafics, prostitution, esclavagisme moderne, radicalisations etc.

    - des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 700€ d'allocation chomage, ou 807€ d'allocation adulte handicapé, vous n'aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 660€ par mois, si vous êtes NON SDF.

    - des bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA ( 462€ pour une personne seule ), et qui n'ont pas l'âge pour prendre leur propre retraite ou pour percevoir le minimum vieillesse ( 65 ans ) qui s'appelle aujourd'hui "A-S-P-A" (allocation solidarité aux personnes âgées), qui est récupérable sur le patrimoine, au décès.

    - des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

    - des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d'emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voire gratuits).

    - des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d'emploi en parallèle.

    - on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable.

    Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 11 MILLIONS demandeurs d'emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.
     
    Sources : Rapport complet de la DARES de 13 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/pi-mensuelle-kaarpfd3e0.pdf

    Rendez-vous mardi 27 septembre 2016, pour avoir les vrais chiffres du chômage de aout 2016.

    par patdu49

    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vrais-chiffres-chomage-juillet-183976

  • Myriam El Khomry : le nouveau harki ?

    Il y en a qui doivent penser que la vie est trop belle et que la France va trop bien. Ce qui peut éventuellement expliquer la sortie de ce livre causant un assez joli scandale pré-automnal, Ils ont tué la gauche, de Pierre Jacquemain, ancien conseiller de Myriam El Khomry, ministre du Travail ayant bénéficié de ce douteux privilège consistant à défendre une loi portant son nom à son presque insu.

    De quoi s’agit-il ? Nos confrères de Metronews, ayant interrogé l’auteur, expliquent :

    Pierre Jacquemain raconte comment, selon lui, la ministre a été manipulée par son directeur de cabinet, Pierre-André Imbert, recruté par Manuel Valls pour “piloter” le projet de loi. “Le projet de loi Travail, c’est lui, à travers l’autorité de Manuel Valls et avec les mesures d’Emmanuel Macron.” Incisif, Pierre Jacquemain dresse le portrait d’une Myriam El Khomry paumée, qui taxe le Président “d’amateur” en “avalant la loi Travail sans la comprendre”.

    Pire, cette terrible phrase de Pierre-André Imbert, fidèle de Manuel Valls et de Michel Sapin, locataire de Bercy, tenue devant les journalistes des Échos et rapportée par ceux du Point : « Il faut s’en tenir à des éléments généraux de langage et ne pas entrer dans les détails. La ministre ne doit pas entrer dans la technicité de la loi. » Bref, « la » ministre est tenue pour une buse à laquelle il faut parler lentement en articulant bien, tout en évitant les mots trop compliqués. Plus féministe, on ne fait pas.

    Lire la suite

  • La baisse de l’impôt sur les sociétés : une marque supplémentaire de l’incurie gouvernementale

    Manuel Valls a annoncé mardi 23 août la baisse de l’impôt sur les sociétés de 33,3% à 28% pour une partie des PME et PMI. On pourrait croire qu’il s’agit d’un pas majeur dans l’allègement de la fiscalité des entreprises, il n’en n’est en réalité rien du tout !

    Tout d’abord, il faut savoir que déjà les entreprises acquittent un impôt sur les sociétés de 15 % jusqu’à 38 120 euros de résultat. De plus, tout le monde sait que la première problématique d’une entreprise est le coût du travail dont la fiscalité écrasante rend très difficile une embauche. Et sur ce point aussi, les gouvernements de droite comme de gauche n’ont été capables que de mesurettes dont les conséquences directes ont été la smicardisation des salariés, donc un appauvrissement de la population, donc une baisse du pouvoir d’achat et donc une baisse de la consommation.

    Deuxième point, pour payer un impot sur l’IS, fut-il réduit, encore faut-il que l’entreprise soit bénéficiaire et gagne de l’argent ! Or beaucoup d’entreprises aujourd’hui font faillite car précisément elles sont incapables d’être compétitives à cause des chages sociales écrasantes du dumping imposé par une mondialisation sans entrave.

    S’il y avait deux véritables mesures de redressement à prendre, elles seraient :

    • le rétablissement des douanes pour empêcher tout dumping sociale et rétablir un juste équilibre économique avec les acteurs étrangers à bas coût
    • la baisse drastique des charges sociales avec une déconstruction progressive d’un assistanat de masse

    http://www.medias-presse.info/la-baisse-de-limpot-sur-les-societes-une-marque-supplementaire-de-lincurie-gouvernementale/59946