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l'emploi - Page 57

  • Loi Travail : Valls reçoit une nouvelle fois les jeunes

    Nouveau rendez-vous pour Manuel Valls et les organisations de jeunesse. Deux jours après la dernière journée de mobilisation contre la loi Travail, le Premier ministre reçoit à Matignon en fin de matinée, ce lundi, les organisations d'étudiants et de lycéens.
    Huit seront présentes dont les trois qui font partie de l'intersyndicale mobilisée contre le projet de loi depuis plus d'un mois - l'Unef (étudiants), l'UNL et la FIDL (lycéens). Il s'était déjà entretenu avec elles le 11 mars sans réussir à les convaincre.
    Cette fois, Manuel Valls s'est dit «prêt à regarder» certaines des propositions de l'Unef. Le syndicat étudiant demande notamment l'«accès à un emploi stable» et «aux droits sociaux». Le RSA (revenu de solidarité active) n'étant pas accessible aux moins de 25 ans, le premier syndicat étudiant plaide pour que les bourses étudiantes continuent à être versées entre la fin du diplôme et l'accès à la vie professionnelle. L'organisation veut également une augmentation du nombre de places de formation professionnelle et l'amélioration des conditions de vie et de travail des apprentis.
    L'Unef appelle déjà à se mobiliser le 28 avril
    Mercredi dernier, ces organisations ont déjà été reçues par les ministres de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, de la Jeunesse Patrick Kanner et du Travail Myriam El Khomri. A la sortie, le président de l'UNef William Martinet avait toujours affiché un «désaccord» avec le gouvernement sur la loi Travail mais estimé avoir été «écouté».
    Les organisations de jeunesse ne veulent pas baisser la garde même si les dernières manifestations ont montré une mobilisation en baisse et ont été émaillées d'incidents. «Après plus d'un mois de mobilisation, six journées de manifestations et un soutien de l'opinion publique, et notamment des jeunes, qui est très fort, il est temps que le gouvernement entende nos revendications», a affirmé à l'AFP William Martinet.
    Le gouvernement, très attentif et inquiet depuis le début face à la mobilisation des jeunes et au rassemblement Nuit Debout, devrait faire des annonces concrètes. Mais d'ores et déjà, certaines des organisations ont prévenu que, quelles que soient les avancées, elles resteront solidaires de la prochaine journée contre la loi Travail, le 28 avril.

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuypFypllZvTMVuEHm.shtml

  • Nuit debout: génèse d'un mouvement pas si spontané

    A l'origine de ce mouvement disparate, dynamique mais sans leaders, on trouve le journal Fakir et son directeur François Ruffin. Loin d'être spontané, le mouvement a été organisé, depuis le 23 février.
     
    Le collectif Nuit debout qui organise depuis sept nuits des réunions place de la République à Paris et dans d'autres villes de province, se veut autogéré, sans leaders définis ni appareil organisationnel. Dans leurs AG qui durent tard dans la nuit, on trouve pêle-mêle des militants d'EELV et du Front de gauche, des syndicalistes, des militants associatifs, des étudiants. Sans porte-paroles officiels, ce collectif disparate et mystérieux s'appuie pourtant sur une communication bien rodée: diffusion des AG sur Periscope avec un franc succès, lives sur les réseaux sociaux, un compte Twitter avec plus de 21.000 abonnés. Leur premier tweet date du 22 mars, et appelle à manifester le 31 sous le hashtag #Convergencedesluttes.
    Si on observe de plus près ce compte Twitter, on s'aperçoit que les premiers comptes suivis sont celui d'Edwy Plenel, patron de Médiapart et de Pierre Jacquemain, ex-conseiller de Myriam el-Khomri qui a claqué la porte du ministère suite à la loi Travail. D'autres associations militantes de l'ultra-gauche, habituées à ce genre de manifestations, mettent leur expérience au service du mouvement. Ainsi, la demande d'occupation de la place de la République a été déposée par l'organisation altermondialiste ATTAC, tandis que la sono a été prêtée tantôt par l'association Droit au logement, tantôt par le syndicat Sud-solidaires.

    Convergence des luttes

    Comment est né cette nébuleuse? Tout a commencé le 23 février à la Bourse du Travail de Saint-Denis. Après le succès en salles du film «Merci Patron» (200.000 entrées), le journal d'extrême-gauche Fakir a organisé une soirée intitulé «Leur faire peur». «L'idée, c'était de faire converger des luttes dispersées, qu'il s'agisse de celle contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, de celle des ouvriers de Goodyear, de celle des profs contre la réforme des collèges, etc. On avait convié des syndicalistes, des militants, des intellectuels» explique François Ruffin, le patron de Fakir, qui a été proche pendant longtemps du Front de gauche. «D'habitude, les bancs et les cheveux sont dégarnis, mais là c'était plein, et très jeune», raconte Julien Bayou, le porte-parole d'EELV, qui était présent. Autre figure de ce mouvement hétéroclite, Frédéric Lordon, un économiste, anti-austérité et opposé à l'euro. Il n'était pas présent à la réunion du 23 février, car malade, mais est l'un des leaders de la contestation. L'un des participants à cette réunion, Loïc, qui dirige la compagnie militante «Jolie môme», lance alors le slogan «On ne rentre pas chez nous», qui se transforme ensuite en «Nuit debout». L'idée est de profiter du prochain mouvement social et syndical pour embrayer sur une manifestation pacifique, une occupation des lieux et une mise en place d'une démocratie directe. «Il s'agissait de détourner un bras du mouvement social au prochain mouvement syndical», explique François Ruffin. La loi travail leur a offert un prétexte idéal. Dans les manifs contre la loi el-Kohmri, Ruffin et sa bande tractent, diffusent des appels à mobilisation. «Il ne faudrait surtout pas croire que Nuit Debout est un mouvement spontané, né comme par miracle de la somme de désirs communs», explique le directeur de Fakir dansTélérama. «Ceux qui disent «oui, oui» dans l'euphorie de l'instant ne viennent pas tous mouiller leur chemise pour que la dynamique s'enclenche… Il a fallu organiser tout ça, canaliser ces aspirations disparates et ce besoin d'action. Il a fallu communiquer, distribuer des centaines de tracts lors de la manif du 31 mars, créer un site internet puis monter des barnums, acheminer le matériel pour projeter le film…»

    «Il ne faut pas que la Place de la république se prenne pour le nombril de la France»

    L'objectif était de réunir un maximum de gens la nuit après la manifestation du 31 mars place de la République. Des centaines de personnes restent jusqu'à 6h30 du matin. Le mouvement décide alors de continuer, parlant des autres journées comme du «32, 33, 34..» mars. Le site internet lancé par le réseau de Ruffin «Convergence des luttes» met en ligne chaque jour les comptes rendus des AG place de la République. 
    «On essaie d'inventer un truc, un point de fixation des espoirs et des luttes.», explique le collectif sur sa page Facebook. L'Appel du 9 mars (à la grève générale contre la loi el-Khomri) qui venait des syndicats étudiants et des partis politiques, le collectif «On vaut mieux que ça» qui appelait à libérer la parole des travailleurs, se joignent au mouvement.
    Aujourd'hui, celui-ci dépasse largement le noyau dur de Ruffin et ses amis. Quand on lui demande s'il est le «fil rouge» du mouvement, il répond en souriant «Ce n'est pas moi, c'est Myriam», arborant un t-shirt à l'effigie de la ministre: «I love Myriam». «Je me refuse à incarner le mouvement, je suis Picard, ce qui m'intéresse c'est d'abord de défendre les ouvriers de ma région», ajoute-t-il. Lorsqu'il a pris la parole mardi soir devant les manifestants place de la République, il s'est fait huer parce qu'il a tenu le micro plus deux minutes, et, a été accusé de privilégier la promotion de son film à la démocratie.
    Il met en garde: «Il ne faut pas que la place de la République se prenne pour le nombril de la France, il faut qu'elle déborde, que le mouvement s'étende aux couches populaires». «Ni les banlieues ni la classe ouvrière ne sont pour le moment représentés», reconnaît lui aussi Julien Bayou. Mais Ruffin reste optimiste:«Je fais le pari de Pascal de la gauche. Je veux y croire».
    lu ici
    http://www.oragesdacier.info/2016/04/nuit-debout-genese-dun-mouvement-pas-si.html
  • Négociations autour de la « loi travail »

    loitravail

    Voici une photo des négociations autour de la « Loi Travail » d’El Khomri.

    Connaissez-vous le point commun entre tous les acteurs en présence ?
    Aucun n’a travaillé en entreprise !

    http://www.contre-info.com/

  • Qui veut investir en France, avec les impôts les plus forts de l’OCDE ?

    De Mylène Troszczynski, député européen du groupe ENL, sur Boulevard Voltaire:

    "[...] Le ressort de l’économie française est-il cassé ? Trop d’impôts, de charges et de normes. Qui veut investir en France, avec les impôts les plus forts de l’OCDE ? L’ardeur au travail des classes moyennes s’émousse avec l’alourdissement de leurs impôts. Après l’effondrement de notre industrie, c’est au tour de notre agriculture. Le gouvernement a proposé des avances de trésorerie, quand il aurait fallu des baisses de charges et de normes. La FNSEA s’en est contentée. Nos agriculteurs trahis par leurs représentants verront, selon le ministère, 25.000 exploitations fermer d’ici la fin de l’année.

    Sans producteurs de richesses, qui financera nos logements sociaux, nos chômeurs, nos retraités, nos fonctionnaires, nos hôpitaux, nos écoles ? Qui paiera pour tous les réfugiés, pauvres, qui affluent « par millions » selon Donald Tusk, président du Conseil européen. Personne, au sein de nos « élites », ne se pose la question. Notre État survit en accumulant des dettes : 2.100 milliards d’euros. Avec toujours plus de dépenses et toujours moins de créations de richesses. Est-ce viable ?"

    Michel Janva

  • Loi Travail : nouvelle journée de mobilisation des jeunes

    Alors que la Commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale entame ce mardi l'examen des amendements au projet de loi Travail, les organisations de jeunesse ne désarment pas.
    Elles appellent les lycéens et les étudiants à une nouvelle journée de mobilisation pour le retrait du texte.
    A Paris, on ne comptait mardi en début de matinée qu'une poignée de lycées bloqués, contre une quinzaine, comptabilisée jeudi dernier par la rue de Grenelle. Des assemblées générales sont annoncées dans plusieurs universités. Des défilés sont prévus un peu partout en France. A Paris, une manifestation doit avoir lieu entre la place de la Bastille et la place Denfert-Rochereau. Après les débordements des précédentes journées, les forces de l'ordre seront mobilisées elles aussi.
    Le mouvement «Nuit Debout», qui vient de passer sa 5e nuit place de la République à Paris réunissant quelques centaines de personnes, sera de nouveau dehors ce mardi soir. Cette mobilisation, qui dénonce le projet de loi mais également le tout-sécuritaire ou encore le mal-logement, prend également dans une vingtaine d'autres villes : Lille, Strasbourg, Rennes, Lyon, Grenoble, Bordeaux, Saint-Etienne, Avignon...
    Jeudi dernier, la mobilisation (1,2 million selon les syndicats, 390 000 selon les autorités) a montré que la protestation contre la loi El Khomri ne faiblissait pas. Le gouvernement espère pourtant un essoufflement de la mobilisation des jeunes, d'autant que la zone B (Nantes, Rennes, Amiens, Lille, Strasbourg...) est en vacances. Il recevra leurs organisations mercredi. La semaine dernière, Manuel Valls a assuré qu'il était «prêt à regarder» certaines revendications de l'Unef.
    «On a besoin de monde dans les manifestations de demain (mardi) et samedi», a lancé William Martinet, président de l'Unef. Selon lui, c'est «surtout le nombre de jeunes qui seront dans la rue cette semaine qui fera bouger les lignes».

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVAlFAVVVtZPatuyv.shtml

  • Berlin propose des "emplois à 1 euro" de l’heure aux réfugiés

    La mairie de Berlin propose aux réfugiés de se faire de l’argent de poche en plus de l’aide qu’ils perçoivent en travaillant dans les centres qui les hébergent.

    L’Allemagne a vu arriver plus d’un million de réfugiés sur son territoire en 2015. Et rien que dans sa capitale, 43.000 d’entre eux ont élu domicile le temps que soit validé ou non leur demande d'asile. Organiser la mise à disposition de leur logement et leur apporter de quoi se nourrir nécessite une logistique bien huilée mais aussi des... bras. La mairie de Berlin a donc décidé de demander de l’aide à certains d’entre eux. Elle a ouvert 4.000 mini-postes d’intérêt général, rapporte Le Monde.
    Sur la base du volontariat, des milliers de nouveaux arrivants travaillent donc dans les centres qui les hébergent. Ils aident à faire la cuisine, le ménage ou procèdent à de petits travaux d’entretien. En échange, ils reçoivent une rémunération de 1,05 euro de l’heure, en plus des 143 euros perçus d’office comme argent de poche à partir du moment où ils sont enregistrés auprès des services de l’Etat. S’ils font le choix de ce petit boulot, ils doivent travailler au minimum 20 heures par mois et au maximum 80 heures.

    Favoriser l'insertion professionnelle

    Bien entendu, cette rémunération est très inférieure au salaire minimum légal de 8,5 euros de l’heure en vigueur outre-Rhin depuis un peu plus d’un an. Ce ne sont pas des emplois permettant de trouver une indépendance financière immédiate. L’objectif n’est pas là. Il s’agit plutôt d'une compensation financière offerte à des personnes prêtes à s'engager personnellement pour faire face aux besoins massifs de leurs pairs, tout en permettant à ces migrants d’acquérir une première expérience qui facilitera leur insertion professionnelle ultérieure. C’est aussi un moyen de combattre l’ennui dont se plaignent certains, rapporte Le Monde. Ces emplois doivent être temporaires et les réfugiés formés si besoin.
    Comment ces petits emplois peuvent-ils être néanmoins autorisés dans un pays ayant institué un salaire minimum? Tout simplement parce que le dispositif existe déjà et s’applique aux Allemands eux-mêmes. La mairie berlinoise s’appuie sur la loi Hartz IV adoptée en janvier 2005 quand le social-démocrate Gerhard Schröder était aux commandes du pays. Depuis cette date, les chômeurs de plus d’un an bénéficiaire d'une aide sociale sont obligés d’accepter des "minis-jobs" et des "emplois à 1 euro" dans des communes ou associations, au service de l’intérêt général. Ils travaillent donc, dans la limite de 15 à 30 heures par semaine, leur rémunération étant exonérée de cotisations sociales.

    Objectif: 100.000 emplois d'intérêt général

    Le dispositif a donc été étendu aux migrants qui le souhaitent. Cette première expérience va permettre de tester le dispositif. A terme, la ministre allemande du Travail et des Affaires sociales Andrea Nahles espère créer, dans tous le pays, 100.000 emplois d’intérêt général réservés aux réfugiés. Un objectif qui semble très réaliste. A ce jour à Berlin, "il y a souvent plus de volontaires que de postes proposés", assure le quotidien du soir.

    lu ici

    http://www.oragesdacier.info/

  • Supprimez la directive sur les travailleurs détachés !

    Voilà le résultat d’une Union européenne devenu le parfait petit soldat du nivellement par le bas.

    La semaine dernière était diffusée, sur France 2, l’émission « Cash Investigation ». Le documentaire pointait du doigt la fameuse directive sur les travailleurs détachés et les conséquences dramatiques qu’elle a pour l’emploi des Françaises et des Français.

    En effet, alors même que nos TPE-PME, qui sont pourtant le socle de l’emploi en France, sont soumises à toujours plus de pression fiscale, elles doivent en outre faire face au dumping social ahurissant que représente cette directive. Rappelez-vous : qui dit travailleurs détachés dit entreprises payant les charges sociales dans leur pays d’origine, et donc un déficit de la Sécurité sociale qui se creuse.

    Il faut bien comprendre qu’avec ce système, on marche sur la tête. Soit les entreprises délocalisent des emplois vers les pays émergents, soit elles relocalisent des salariés low cost pour faire baisser leurs coûts de production, soit elles créent des filiales dans les pays membres à bas salaires pour y affilier leurs salariés français.

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  • Loi travail: une forte mobilisation émaillée de violences

    Entre 270.000 et 1,2 million de manifestants ont été recensés jeudi, par la police et par les syndicats, pour contester la loi El Khomri. 

    La mobilisation contre la loi travail, jeudi, à l'appel des syndicats contestataires (CGT, FO, Solidaires et FSU) et de plusieurs organisations de jeunesse (Unef, Fidl et UNL) était en hausse par rapport à celle du 9 mars. C'est un premier succès pour les syndicats et particulièrement la CGT de Philippe Martinez qui joue très gros. La centrale de Montreuil est toujours le premier syndicat français dans le privé. Mais elle a affronté depuis les dernières échéances électorales de 2012 de nombreux déboires, notamment autour du départ de son ancien secrétaire général, Thierry Lepaon.

    Dans ce contexte, et alors que de nombreux observateurs prédisent que la ligne réformiste de la CFDT pourrait s'imposer lors des nouvelles échéances électorales de 2017, il est essentiel pour la CGT de regagner en légitimité. Les dates des nouvelles journées d'action, fixées à l'issue de cette mobilisation, les 5 et 9 avril, ne sont pas non plus un hasard. Elles tombent fort à propos pour regonfler les troupes de l'organisation juste avant l'ouverture du 51e congrès du syndicat à Marseille, où Philippe Martinez remet son mandat en jeu.

    Le cortège parisien s'est élancé de la place d'Italie en début d'après-midi, sous une pluie battante. À sa tête, Philippe Martinez (CGT), Bernadette Groison (FSU), Jean-Claude Mailly (FO) et William Martinet (Unef). Comme lors des journées de manifestations précédentes, ce sont les étudiants des universités de Paris-VIII et de Paris-I qui étaient les plus présents. Selon William Martinet, président de l'Unef, «c'est une mobilisation importante avec beaucoup de jeunes, de salariés et de fonctionnaires. Ce 31 mars ouvre une nouvelle séquence dans l'opposition contre le projet de loi El Khomri. Nous construisons un rapport de force avec le gouvernement qui doit bouger et reculer sur le texte.»

    Sur les pancartes qui émaillaient le cortège, on pouvait lire: «Loi travail - Précarité à perpétuité», «On ne veut pas perdre notre vie à la gagner», «1916: chair à canon, 2016: chair à patrons» ou encore «La nuit c'est pour b… pas pour travailler». Pour Samira et Sapphire, lycéennes dans le XVIIIe, «cela n'a aucun sens de travailler plus pour gagner moins. Penser que c'est un gouvernement de gauche qui est à la manœuvre nous dégoûte encore plus.»

    Pour Alma, également lycéenne à Bondy, «ce gouvernement c'est la gauche caviar. Tout pour les riches, rien pour les pauvres». Bernard, employé chez Air France, déplore cette «volonté évidente de licencier» que cache, selon lui, cette «loi inique». «Quant à travailler soixante heures par semaine, non merci!», ajoute une conductrice de la RATP, faisant référence à une version provisoire du projet de loi, qui avait fuité dans la presse mais a été depuis abandonné.

    Une quarantaine d'interpellations

    Cette mobilisation était également marquée par des grèves dans les transports (SNCF, Air France...), à la tour Eiffel, chez EDF, dans la fonction publique, la presse et des dizaines de blocages de lycées et d'universités. La journée a par ailleurs été émaillée de violences, avec une quarantaine d'interpellations et une vingtaine de policiers blessés.

    Dans la matinée, la manifestation parisienne des lycéens - la quatrième depuis début mars - était une nouvelle fois électrique. Comme les semaines précédentes, les policiers et CRS ont essuyé des jets de projectiles. Dans le cortège d'un millier de jeunes, un groupe d'une trentaine de lycéens, encagoulés et parfois armés de barres de bois, se sont attaqués régulièrement aux forces de l'ordre. Ils ont également visé des agences bancaires, des Abribus et des vitrines de magasins. Il y a eu une vingtaine d'interpellations au total à Paris. Même spectacle à Rennes, Grenoble, Nantes, Marseille ou Toulouse.

    Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a appelé «tout le monde au calme», pour «ne pas donner l'occasion à certains de casser ou d'avoir des actes de violence».

    Marie-Estelle Pech, Paul de Coustin et Anne de Guigné

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVAuZuZpVRjaxbisw.shtml

  • Le chômage ne fait qu’augmenter en France : l’échec du gouvernement

    Les deux milliards d’euros dévolus au « plan emploi » n’y changeront rien.
    En février, le chômage a augmenté de façon significative, battant même quelques tristes records. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A à Pôle emploi s’est ainsi accru de 38.900 demandes supplémentaires, dont 38.400 sur la seule métropole. Il s’agit de la plus forte hausse constatée sur un seul mois depuis le mois de septembre 2013. Myriam El Khomri, très contesté nouveau ministre du Travail, a commenté les chiffres en expliquant que le résultat traduisait une « reprise timide de l’activité économique » après une baisse en trompe-l’œil en janvier qui ne pouvait s’expliquer que par un nombre exceptionnel de suspensions administratives. Timide ? La reprise est en réalité nulle, inexistante.

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