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l'emploi - Page 62

  • Quand les élites bradent l’industrie française

    Pour l’auteur du livre « Alstom, scandale d’Etat », nos dirigeants, politiques comme hauts fonctionnaires, ont une responsabilité majeure dans le déclin de l’industrie française. Il en veut pour preuve les cas Alstom, Vallourec ou bien encore ST Microelectronics.

    Eléonore de Vulpillières : Areva, Alstom, Alcatel mais aussi Vallourec ou STMicroelectronics sont en difficulté. Quels sont les points communs et les différences qui existent ?

    Jean-Michel Quatrepoint : La France avait autrefois le triple A de l’excellence industrielle avec Areva, Alstom et Alcatel. Il s’est désormais mué en un triple zéro. La partie énergie d’Alstom a été vendue à General Electric. Alcatel avait déjà été fusionnée avec le groupe américain Lucent. A l’intérieur du groupe fusionné, les Américains ont pris le pouvoir et ont appliqué leurs normes, leur façon de voir, y compris au profit de services américains. Alcatel étant devenue l’ombre d’elle-même, elle a été rachetée par Nokia. Elle était pourtant l’un des leaders mondiaux des équipements de télécommunications au début des années 1990, et même numéro un avec 13,5% de la part de marché des télécoms. Aujourd’hui, la France est sortie de ce marché.

    Areva était le géant de la filière nucléaire, aussi bien pour le traitement et l’enrichissement d’uranium, le traitement des déchets avec l’usine de La Hague, et toute la partie de construction des centrales nucléaires. Aujourd’hui, Areva est au bord de la faillite. On oblige EDF à reprendre en catastrophe une partie de ses activités, alors même que la santé d’EDF est médiocre.

    Alstom était un des quatre grands fabricants mondiaux de turbines servant à équiper les centrales. Il a été bradé à General Electric. Ce qui est commun à tous ces dossiers, c’est la faillite du management. Une génération de nos hyper diplômés a mal géré l’évolution de l’industrie. On pourra toujours évoquer la crise ou les aléas économiques. Mais la responsabilité des dirigeants et celle de l’Etat sont écrasantes.

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  • Droit du travail : Sarkozy en a rêvé, Hollande l’a fait

    Réforme du droit du travail : la gauche est aux manettes, et elle réussit à faire pire que la droite tout au long de son histoire.
    Si la droite, du temps où elle était au pouvoir, avait osé proposer ne serait-ce qu’une partie de ce que contient le projet de l’actuel gouvernement sur le travail, la gauche aurait sonné le tocsin de la révolte. Les grands esprits du PS auraient hurlé à la contre-révolution, à l’ultra-libéralisme, à l’imminence de la victoire des néo-conservateurs à la française, voire au retour de Vichy. Des appels à la mobilisation générale aurait été lancés, des cars affrétés, des slogans préparés, des banderoles dessinées, et l’on aurait défilé sur les grands boulevards au cri de : au secours, la droite revient !

    Manque de chance, c’est la gauche qui est aux manettes, et elle réussit à faire pire que la droite tout au long de son histoire. Sans doute n’était-ce pas prévu par ceux qui avaient imaginé cette délicieuse (et pertinente) vidéo à une époque où le PS était dans l’opposition et pouvait encore se réclamer des idéaux de gauche.

    Comme l’écrit Le Figaro, à propos de la bombe lancée contre le code du travail: « On voudrait y croire car même la droite n’est jamais allé aussi loin ».. Et le quotidien de Serge Dassault d’ajouter, à l’intention de qui vous savez : « A l’heure où ils rédigent leur programme, les candidats à la primaire doivent s’inspirer de ce bing bang. Si un président socialiste tente de se libérer de tabous, il serait bon qu’un prétendant républicain s’en débarrasse définitivement ». Traduction : la gauche a été capable de faire le sale boulot, soyez à la hauteur !

    Le journal Les Echos est arrivé à des conclusions similaires en constatant, non sans satisfaction, que Myriam El Khomry allait défendre « un texte qu’aurait pu – et dû – rédiger la droite » - un texte qui relève du « va-tout libéral ». Ce journal salue la réforme du licenciement « partie potentiellement la plus explosive », en soulignant avec les accents d’un Jean-Luc Mélenchon qu’il s’agit d’une rupture que « ni Nicolas Sarkozy ni Jacques Chirac n’avaient osé faire ».

    On comprend pourquoi l’ancien ministre Eric Woerth s’est montré enthousiaste, tout comme Pierre Gattaz. Ce dernier aurait eu mauvaise grâce à ne pas saluer un copié-collé de ses propres propositions, dont la philosophie est celle du dumping salarial et de la guerre des pauvres contre les pauvres.

    Voilà donc où aura mené la lente préparation des esprits, avec les mille et une déclarations sur le « coût du travail » et la prétendue « rigidité » du marché de l’emploi. Le couronnement aura été l’embrigadement de Robert Badinter, ex-ministre de la justice, digne représentant de la gauche morale, mobilisé pour porter le coup de grâce au code du travail devenu l’ennemi public numéro 1.

    On ainsi entendu de prétendus experts expliquer qu’il suffirait de dérèglementer et de laisser les patrons libres de licencier à leur guise pour créer des emplois par miracle, comme s’il fallait déchoir le travail de sa dignité. Si cela marchait, ça se saurait. Au fil des ans, la flexibilité s’est accrue, l’intérim et les CDD se sont multipliés, la précarité s’est aggravée. Résultat ? Le chômage n’a jamais été aussi élevé.

    En fait, le véritable frein est le vide des carnets de commande dans une économie qui tourne au ralenti et qui est gangrénée par la course à la rentabilité financière héritée de la mondialisation néo-libérale. Tant que la spéculation et la rente primeront sur l’investissement, l’emploi sera sacrifié, quand bien même offrirait-on au patronat une main d’œuvre taillable et corvéable à merci.

    Certes, on n’en pas là. Reste que le projet de loi de Myriam El Khomry, en l’état, représente l’un des pires reculs sociaux depuis la Libération. Il est l’équivalent du tournant blairiste en Grande-Bretagne ou de la potion Schröder en Allemagne. Dans les deux cas, la gauche social-démocrate est en ressortie essorée. On peut penser qu’il en sera de même en France, au grand profit de Marine Le Pen, laquelle peut continuer tranquillement sa cure de silence. D’autres font le travail pour elle en démolissant les consciences en même temps qu’ils détricotent un modèle social que les élites du business ont toujours voué aux gémonies.

    Pendant ce temps, on organise la farce des primaires au nom de la gauche éternelle. Plus approchera l’échéance de 2017, plus l’on entendra des appels pathétiques à se mobiliser pour résister au FN, ce diable que l’on ressort de la boîte à chaque échéance électorale pendant qu’on aménage son lit au jour le jour. On expliquera qu’il faut un candidat unique de la gauche, oubliant que le Hollandisme, cette machine à trahir le peuple, est le principal allié de l'extrême droite que l'on prétend combattre.

    Quand on perd la bataille des idées, on gagne rarement la bataille politique.
    notes Jack Dion, Directeur adjoint de la rédaction de Marianne
    source marianne.net ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVVApyuVFJqcxYTtw.shtml

  • Le vent s’essouffle dans l’emploi éolien

    La concentration des acteurs du marché de l’éolien offshore et la sortie d’Areva de ce secteur se confirme, comme le prédisaient les opposants et certains professionnels de la branche.

    Mauvaise nouvelle pour les emplois en France qui vont se concentrer en Allemagne.

    Quand des entreprises sont en avance sur un marché, comme Siemens (plus de 1.000 éoliennes offshore) et le géant danois Vestas, alors ceux qui sont partis trop tard, comme Areva ou Alstom, ne peuvent plus être compétitifs. Il était donc à prévoir que le marché s’adapterait aux règles économiques.

    Le rachat d’Adwen/Gamesa par Siemens n’est pas une bonne nouvelle pour les opposants à l’éolien. Siemens aura les moyens financiers de développer la turbine de 8 mégawatts (MW) de puissance promise dans les appels d’offre français. Le prototype Adwen était toujours à l’étude et Areva / Gamesa n’avait pas les moyens financiers de développer à la fois la turbine de 8 MW, dont le coût de développement est d’environ 100 millions d’euros (M€), et de mettre en place son seul projet éolien offshore « Vikinger ».

    Malheureusement, l’éolien offshore n’apportera presque pas d’emplois en France. Les habitants de la région qui escomptaient du travail peuvent se faire du souci. Il ne faudra pas compter sur les postes locaux de maintenance : c’est l’entreprise allemande Siemens qui en sera responsable. Les Allemands vont d’abord utiliser leurs effectifs, et ils ne formeront des « locaux » à la marge que pour des tâches subalternes. Il n’est en effet pas économiquement pertinent pour une entreprise de former quelques dizaines de personnes éparpillées ici et là. Le personnel doit être transférable, « mutualisable ».

    Par ailleurs, Siemens a déjà ses outils de production et ses fournisseurs pour construire les éoliennes, et ils ne se sentiront pas obligés d’embaucher des Français. Si l’État français demande des garanties d’emplois locaux dans les accords de rachat avec Gamesa / Adwen / Areva, ce sera juste une façade rutilante pour rassurer la population et calmer les esprits.

    C’est affligeant mais, en clair, il n’y a aura pas d’emplois locaux. Les élus avaient été prévenus il y a un an, mais ils ne savaient comment allait se dérouler le scénario. Maintenant, ils savent. L’éolien offshore en France sera allemand, danois, mais pas français.

    Alstom sortira de l’éolien quand cette entreprise aura mené à terme les trois projets offshore français promis, à contrecœur, au gouvernement français par General Electric lors du rachat d’Alstom Power, sauf s’ils trouvent une solution de sortie d’ici là

    Les turbines des six projets français d’éoliennes devaient être de fabrication française (trois projets avec Alstom et trois autres avec Areva). Mais maintenant, adieu la filière éolienne française et les emplois locaux avec la sortie de notre fleuron français Areva.

    En revanche, les nuisances visuelles, le tourisme sacrifié, les dégâts environnementaux, les prix d’électricité en hausse, les populations divisées, et les élus décrédibilisés sont une réalité.

    Et tout ça pour des projets inutiles, ruineux pour les contribuables, et… si peu d’emplois français.

    Michel Gay, 5/02/2016 0

    Source : Contrepoints, le nivellement par le haut

    http://www.polemia.com/le-vent-sessouffle-dans-lemploi-eolien/

  • Éric Zemmour : « Nos agriculteurs n'ont même pas l'élégance de mourir en silence »

    Il est indéniable que les paysans français sont largement responsables de leur situation actuelle. Ils n'ont pas su mesurer les risques et les conséquences à long terme du processus dans lequel ils ont été et se sont engagés, depuis déjà bien longtemps. Ils ont vécu des drogues de l'assistanat et de la manne des aides et des subventions. Elles leur ont tenu lieu de politique. Ils n'ont pas su en définir une, originale et forte, qui les eût tiré du piège de la mondialisation et de la concurrence sans limite des moins-disants planétaires. Les Pouvoirs-Publics y gagnaient la tranquillité, la paix sociale, la conformité aux plans européens de soumission de nos agricultures à la libre-concurrence mondiale, comme dogme absolu. Ils en paient, eux aussi, aujourd'hui, les conséquences. Mais par delà le sort des agriculteurs français eux-mêmes, se profile pour nous le constat d'une terrible perte de substance et de qualité pour la société française tout entière et, comme on dit aujourd'hui, son modèle civilisationnel. Sans compter le coût économique des emplois perdus ou non remplis, en très grands nombre, des divers abandons d'activité, et des importations qui sont et deviendront de plus en plus considérables. Zemmour suggère ici, à l'inverse de ces politiques suicidaires, que l'agriculture française ne pourra se sauver, puis, progressivement, reconstituer sa force, qu'en menant une politique de production de haute qualité, inverse de celle des marchés mondialisés, et en exigeant de l'Etat la mise en œuvre d'une politique de normalisation qui imposerait aux grands acheteurs français de produits agricoles, publics ou privés, et aux institutions consommatrices, de strictes règles d'achat. Est-ce impossible ? Nous ne le croyons pas. Sauf absence persistante de toute volonté politique. C'est à peu près ce qu'en termes ironiques, Eric Zemmour nous semble préconiser dans cette chronique.  LFAR  •  

    Le résumé de RTL 

    La colère des agriculteurs ne faiblit pas, affolant le gouvernement, qui s’efforce de réagir. Pour l'instant en vain. "C’est de leur faute. Pas assez gros, pas assez compétitifs, pas assez intégrés. Mal positionnés, mal organisés, mal mondialisés. Les agriculteurs français ont tout faux. Les agriculteurs français sont mauvais. Les agriculteurs français n’ont que ce qu’ils méritent. Ils croulent sous les dettes, ils liquident, ils se suicident. Et ils n’ont même pas l'élégance de mourir en silence !". C'est ainsi qu'Éric Zemmour relaie les admonestations entendues à l'encontre du monde paysan. "Ils n'ont pas compris que la concurrence est saine, qu’il est bon de mettre en rivalité des agriculteurs français avec les latifundia brésiliennes qui emploient des ouvriers misérables ou avec des immenses exploitations nord-américaines où il n’y a pas un homme à perte de vue", dit-il ironiquement. "Heureusement, les technocrates de Bruxelles, eux, savent ce qui est bon pour eux et pour nous", lâche-t-il sur le ton acide de la plaisanterie.
    "Ces ringards n’apprécient pas non plus la sagesse de la diplomatie française qui a sanctionné la Russie pour son attitude en Ukraine, mais n’avait pas prévu que les Russes se vengeraient sur notre lait ou sur notre porc ?", poursuit-il. "Les agriculteurs français semblent même exaspérer leur ministre Stéphane Le Foll. Fatiguer un ministre comme ça, c’est vraiment impardonnable", conclut-il de manière caustique.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Chômage: le cuisant échec de Hollande qui le disqualifie pour 2017

    E SCAN ÉCO – Pour inverser la courbe du chômage en 2016 et pouvoir se représenter à la présidentielle, le chef de l’État ressort les mêmes dispositifs éculés qui n’ont jamais fait leurs preuves.

    Il ferait mieux de s’inspirer des bonnes pratiques des pays étrangers qui, eux, ont fait reculer le chômage à coup de réformes radicales.

    Et pourtant «La lutte contre le chômage reste ma première priorité» a rappelé François Hollande, 31 décembre 2015

    Ainsi le chômage a encore augmenté en décembre, et sur l’ensemble de l’année 2015. L’inversion de la courbe, promise au bout d’un an dès l’été 2012 par François Hollande, reste donc une chimère, un vœu pieu. Certes, 2015 restera comme la moins mauvaise des cinq dernières années et le président de la République a beau jeu de répéter, inlassablement, que «la reprise, elle est là mais elle est encore trop fragile» pour garantir l’inflexion, que Myriam El Khomri juge contre toute attente bien «réelle». Les quelque 3,9 millions de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A en France entière au 31 décembre dernier et les 86.200 nouveaux de 2015 ne seront certainement pas de cet avis.

    Répétant que non, décidément non, «on n’a pas tout essayé» contre le chômage, que nous propose l’exécutif ? Un cocktail improbable de promesses de réforme (et notamment la réécriture en deux ans d’un Code du travail «devenu illisible» au fil des ans) et de mesures de traitement social du chômage qui ont démontré leur inefficacité sur le long terme (mise en formation de chômeurs, prime à l’embauche dans les TPE, relance de l’apprentissage…).

    Si chacun de ces dispositifs avait un effet à long terme, ça se saurait, non ? Surtout, on n’aurait pas battu 6 fois (sur 12) en 2015 le record absolu du nombre de chômeurs en catégorie A à Pôle emploi en France entière (dom. inclus). Et François Hollande, qui ne cesse de ressortir les mêmes cartes de sa manche pour tenter désespérément d’inverser la courbe du chômage, n’aurait pas 718.000 demandeurs d’emploi en plus à son passif depuis qu’il a été élu à la présidence de la République en mai 2012.

    Surtout, le chef de l’État fait pire en 44 mois de mandat que son prédécesseur détesté en cinq ans de quinquennat: 16.318 chômeurs de plus en moyenne chaque mois, contre 13.455 sous Nicolas Sarkozy, la crise internationale de 2008 – qui avait fait plonger le PIB de la France de 3% l’année suivante – en moins… Une honte pour celui qui avait fait campagne sur le rejet de son adversaire et son bilan, notamment en matière de chômage, catastrophique.

    La curée est d’autant plus crasse lorsque l’on compare le triste résultat de la France en 2015 avec ceux de ses principaux concurrents européens:

    – 104.000 en Allemagne,
    – 239.000 au Royaume-Uni,
    – 354.200 en Espagne,
    – 479.000 en Italie.

    Et qu’ont fait ces pays pour si promptement inverser leur courbe du chômage ? Ils ont flexibilisé leur marché du travail, en assouplissant les conditions de licenciement, en créant de nouveaux contrats de travail plus agiles – pour utiliser le nouveau terme à la mode -, en durcissant les conditions d’indemnisation…

    Bref, ils ont fait ce que la France se refuse à faire, ou alors simplement par petites touches. Certes le Royaume-Uni a lancé les contrats «zéro heure», qui sont le summum de la flexibilité, le salarié sous contrat restant chez lui à attendre que son employeur l’appelle pour travailler; certes l’Allemagne est le champion quasi toutes catégories du temps partiel et bénéficie d’une démographie «avantageuse» qui fait que chaque emploi créé profite à un chômeur…

    Alors le chômage risque bien de baisser en 2016, afin de permettre à François Hollande de se représenter en 2017. Mais pas à cause d’un vent porteur de libéralisme, venu des pays avoisinants. Non, la courbe risque de se retourner statistiquement grâce à l’utilisation, à hautes doses, du traitement social du chômage, et notamment de la mise en formation forcée de quelque 500.000 chômeurs de plus cette année. En formation sur des «métiers d’avenir» qu’il reste bien entendu à définir, ou sur «des métiers en tension» dont on sait qu’ils sont bien moins nombreux que ce que le gouvernement l’affirme.

    A défaut de leur assurer une employabilité qui leur permettra de rebondir, ces stages serviront avant tout à faire baisser provisoirement le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A. Mais attention au retour de bâton en 2017: si ces chômeurs envoyés par charters entiers dans des centres de formation ne trouvent pas d’emploi à l’issue de leurs 4 à 6 mois de formation, ils reviendront grossir les rangs de la catégorie A. Et ce, dès le début de l’année 2017, en pleine campagne présidentielle… Un président averti en vaut deux, dit-on.

    Marc Landré, 1/02/2016

    Source : Le figaro.fr – Le ScanEco

    http://www.polemia.com/chomage-le-cuisant-echec-de-hollande-qui-le-disqualifie-pour-2017/

  • Islande à 1.9% de chômage : « nous n’aurions pas pu sortir de la crise si nous avions été membre de l’UE »

    L’information n’a pas fait la Une : «L’Islande a retrouvé son niveau de chômage d’avant la crise.» Un résultat impressionnant pour la petite île indépendante qui a connu l’une des pires crises économiques d’Europe. Depuis sa faillite retentissante en 2008, l’Islande et ses quelque 320.000 habitants ont réussi un retournement économique impressionnant. Avec quelles recettes?

    Le chômage en Islande est désormais de 1,9%, selon les chiffres officiels, le taux le plus bas depuis 2007. En 2007, le taux de chômage était de 1,3%…  Au plus fort de la crise, survenue en 2008, le chômage avait dépassé les 10% (avec des pointes à 12%).

    Pourtant, la crise islandaise a été un vrai tsunami pour cette île. « Peu de pays, voire aucun, avaient vécu une débâcle économique aussi catastrophique », notait le FMI à son propos.

    Ce petit miracle à l’islandaise s’explique. Selon le Premier ministre, «nous n’aurions pu sortir de la crise si nous avions été membre de l’Union européenne», avait-il dit en novembre 2015. Sigmundur Davíð Gunnlaugsson avait même été plus loin en affirmant que ne pas être membre de la zone euro avait été une chance pour l’Islande: «Si toutes ces dettes avaient été en euros, et si nous avions été obligés de faire la même chose que l’Irlande ou la Grèce et de prendre la responsabilité des dettes des banques en faillite, cela aurait été catastrophique pour nous sur le plan économique.

    Chômage Islande-Irlande

    Comparaison chômage Islande-Irlande entre 2005 et 2014 (sourceAlterécoplus) © alterecoplus

    Pourtant l’Islande revient de loin. Le pays a connu une crise beaucoup plus violente que les autres pays européens du fait de la démesure de son système financier lors de l’éclatement de la crise des subprimes. Mais face à une telle situation, l’Islande a pris des mesures très différentes des autres pays européens, quitte à provoquer de vives tensions avec certains d’entre eux (leurs avoirs n’ayant pas été remboursés à la suite d’un référendum en Islande). «A la différence des autres pays heurtés par la crise, l’Islande a laissé ses banques faire faillite, ne préservant que les comptes des ménages résidents. Les étrangers qui avaient placé leur argent dans les banques du pays ont tout perdu lorsque ces banques ont fait faillite. Ailleurs, dans le reste de l’Europe, de nombreuses banques ont été nationalisées car il n’était pas concevable qu’elles puissent faire faillite», rappelait l’Express en 2015.

    Le pays a mené une politique mêlant contrôle des capitaux (une idée mal vue en Europe), austérité budgétaire mais aussi hausse des impôts et surtout dévaluation importante de sa monnaie (60%) qui a entraîné une importante inflation, aujourd’hui maîtrisée… et une reprise de la croissance. Résultat, Reykjavik n’a pas sacrifié sa politique sociale et le FMI a été totalement remboursé de ses avances financières. Cette politique a fonctionné, moins d’entreprises ont fait faillite et il n’y a pas eu d’exode des jeunes comme au Portugal, Espagne ou Irlande.
  • L'immigration détruit l'emploi

    À tous ceux qui fustigent l’étroitesse d’esprit de ceux qui votent Front National à cause du « fantasme des étrangers qui viendraient piquer leur boulot ».

    L'impact de la globalisation sur l'emploi national

    La disparition de nos frontières, le refus de toute mesure de protectionnisme et la soumission totale à la logique de globalisation ont aujourd’hui des conséquences néfastes sur l’emploi de nos concitoyens. Pour le prouver, voici quelques exemples très concrets qui sont représentatifs d’une situation générale qui ne va pas en s’améliorant :
    - Le deuxième plus grand chantier actuel en France, le terminal méthanier de Dunkerque est submergé de travailleurs détachés. Sur 1 700 employés, seuls 33 % sont Françaisselon La Voix du Nord. (1)
    L’Humanité va plus loin : « Une entreprise italienne exploite des dizaines de travailleurs roumains en toute illégalité. Ces derniers effectueraient jusqu’à 60 heures par semaine, pour un salaire effectif de 300 euros par mois. » (2)
    - Avant d’être fermés à cause de la concurrence internationale, notamment allemande (pour rappel, en Allemagne, il n’y a pas de SMIC et le recours à la main d’œuvre des pays d’Europe de l’est est très forte), les abattoirs bretons de Gad ont vu une centaine de Roumains venir travailler sur leur site. Pourquoi ? Tout simplement car ils acceptaient des conditions salariales et sociales minimum tout en permettant de ne payer quasiment aucune charge patronale grâce au statut de travailleurs détachés. (3)
    - Le milieu des transports routiers est également soumis à une très rude concurrence desconducteurs de l’est. (4)

    - Nombreuses sont les délocalisations, causées par le manque de protection contre la concurrence internationale. Quelques documents à ce sujet : « France : la délocalisation, un phénomène préoccupant » de Alima Azang et Arielle Raïssa, analystes à l'École de politique appliquée et à l'Université de Sherbrooke (5) Le Figaro : «Les délocalisations détruisent 36.000 emplois par an» (6)
    Et ce ne sont que quelques exemples parmi des centaines de situations similaires !

    L'immigration au service des grands patrons

    L’immigration a d’abord été un instrument au service des grands patrons permettant d’employer des gens prêts à accepter toutes les conditions de travail pour un salaire bien inférieur à celui exigé par les français.
    La preuve avec ces propos de Francis Bouygues :


    Encore aujourd’hui, le MEDEF adore l’immigration ! Selon Marianne, un rapport officiel du Conseil d'analyse économique confirme que « l’immigration [est] souhaitée par le grand patronat pour faire pression à la baisse sur les salaires. » (7)
    Selon Libération, « la présidente du Medef, Laurence Parisot, a plaidé pour que la France reste un pays "ouvert" à l’immigration légale. » (8)
    Une étude de la Banque d'Angleterre datant de 2015 concluait que "l'immigration massive réduit les salaires offerts aux demandeurs d'emploi britanniques" (9)
    Le mot de la fin ? Laissons le à George Marchais, secrétaire générale du Parti Communiste, qui, en mars 1980 à la Porte de Pantin déclara devant une foule conquise : « Il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il est inadmissible de laisser entrer de nouveaux travailleurs immigrés en France, alors que notre pays compte près de 2 millions de chômeurs, français et immigrés ! » (10)
    Pour aller plus loin : « Quand le PCF voulait arrêter l’immigration »
    http://www.causeur.fr/quand-le-pcf-voulait-«-arreter-limmigration-»-18593.html
    « Immigration : le MEDEF parle la même langue que l’extrême gauche »http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/immigration-medef-parle-meme-langue-lextreme-gauche,38810
    Sources :
    (1) http://www.lavoixdunord.fr/economie/terminal-methanier-de-dunkerque-suspicions-sur-des-ia0b0n2954790
    (2) http://www.humanite.fr/bienvenue-dunkerque-son-chantier-pharaonique-ses-esclave-s-300-euros-par-mois-580574
    (3) http://www.francetvinfo.fr/economie/crise-en-bretagne/les-abattoirs-bretons-gad-font-appel-a-des-interimaires-roumains_441180.html
    (4) http://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/la-concurrence-roumaine-et-bulgare-inquiete-les-routiers-francais_1409773.html
    (5) http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=1544 /
    (6) http://www.lefigaro.fr/emploi/2010/05/27/01010-20100527ARTFIG00719-les-delocalisations-detruisent-36000-emplois-par-an.php
    (7) http://www.marianne.net/Immigration-pourquoi-le-patronat-en-veut-toujours-plus_a192252.html
    (8) http://www.liberation.fr/futurs/2011/04/16/le-medef-pour-l-immigration-et-contre-la-prime-de-1000-euros_729656
    (9)
    http://www.telegraph.co.uk/news/politics/12063052/Mass-migration-driving-down-wages-offered-to-British-jobseekers.html
    (10) https://www.youtube.com/watch?v=nsCaoc-FuiA
    http://www.ventscontraires.fr/2015/12/limmigration-detruit-lemploi.html

  • Salaires, assistanat et fierté du travailleur

    Indépendamment de l’énorme problème du chômage en Occident, nos maîtres commettent une énorme série d’erreurs psychologiques, qu’une étude de l’histoire moderne aurait pu éviter.
    L’homme, moderne ou antique – c’est tout un -, a toujours aimé se considérer comme un être efficace, productif : un individu de valeur. Du moins essaie-t-il de s’en persuader et d’en persuader ses proches. Pour obtenir ce résultat, il y eut longtemps la valeur guerrière –dévalorisée depuis quelques lustres, mais son heure de gloire reviendra et probablement plus vite que l’on croit en Occident. Il y eut toujours « le pain quotidien », de nos jours avec beurre et confiture, viande et barres chocolatées etc., gagné par le père de famille ou la mère célibataire, nouveauté de notre époque.
    Or, depuis les débuts de l’ère mondialiste, nous en sommes revenus à une époque de bas salaires. Après défalcation du loyer – ou du prêt immobilier -, de la part de dépenses alimentaire (de nouveau croissante, alors qu’elle avait nettement chuté durant les années 1960-1995), des coûts en carburants et services – toujours plus variés et jugés « indispensables » -, du renouvellement des vêtements et chaussures, enfin des impôts, il ne reste guère de fonds pour de quelconques économies… c’est d’ailleurs le but de nos maîtres : obtenir une consommation intégrale du produit des salaires et allocations diverses.
    Pour compenser chômage et salaires insuffisants à la vie de consommation, l’État redistribue une part de plus en plus grande du produit des taxes et des emprunts en allocations diverses. Et tout semble fonctionner, sans autre mouvement social que les fiestas pluriannuelles et les émeutes raciales, moins fréquentes, des fruits pourris de l’immigration extra-européenne.
    Tant que les caisses sociales fonctionnent (quel qu’en soit le mode de financement), tant qu’il n’existe pas de mouvement insurrectionnel – par exemple déclenché par une guerre de races ou de religions -, le désordre profond des mentalités n’apparait pas… mais il n’en existe pas moins.
    En 1918-19, les ouvriers allemands jouissaient depuis les années 1890 des meilleures lois sociales de la planète, mais les salaires réels n’avaient absolument pas bougé durant les 25 années qui avaient précédé la Grande Guerre, alors même qu’explosait la croissance industrielle et commerciale du IIe Reich. Une guerre perdue, même avec panache, suffit à les précipiter dans la sottise marxiste.
    Une excellente législation sociale et des œuvres de bienfaisance (le patronat allemand était réellement de type paternaliste sous Guillaume II) ne remplacent jamais ce que l’on gagne par son labeur. La fierté humaine exige, intuitivement ou explicitement, que soit reconnue la valeur du travail fourni, en quantité et en qualité : c’est la notion de juste salaire. Un grand industriel, Henry Ford – le Ier de la lignée –, avait compris cette profonde vérité psychologique.
    Nos politiciens ont cru acheter, à coup de milliards d’unités de compte, la paix sociale dans les sites d’immigration extra-européenne massive. On savait, dès la fin de la décennie 1980,
    que c’était un échec… très prévisible : la fierté des bons-à-rien était offensée par les subventions et allocations, tandis que le chômage de longue durée – qui ne faisait que refléter leur totale inadéquation au marché de l’emploi – ternissait leur image de marque, face à leurs proches et à leur miroir.
    Les bas salaires représentent une forme identique de dépréciation des travailleurs, d’autant que, mois après mois, les réseaux sociaux voués à l’information claironnent les superbénéfices engrangés par certaines sociétés multinationales – et personne ne s’intéresse à celles qui stagnent ou sont en déficit. Le contraste entre le médiocre ratio : salaire/travail fourni (ou estimé fourni) et la bonne santé d’un nombre plus ou moins grand de multinationales forme un cocktail explosif, qui demeure stable tant que les conditions d’embrasement social ne sont pas réunies.
    Morosité et absence d’avenir sont les pires ingrédients sociaux. Ils deviennent réellement explosifs quand les parents estiment que l’avenir de leur(s) enfant(s) risque d’être pire que leur présent.
    Nos maîtres sont peut-être des champions de la spéculation et de l’exploitation du travail humain et non-humain. Ils manquent néanmoins de connaissances historiques et de subtilité.

    Docteur Bernard Plouvie

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVuuyEupEgnOppnFB.shtml

  • L’indemnisation chômage au bord de l’implosion

    Alors que le nombre de chômeurs n’a jamais été aussi haut, les partenaires sociaux sont priés de trouver des économies. Vite, car le système menace d’imposer sous le poids de la dette.

    Le gouvernement aux abois met la pression sur les partenaires sociaux pour trouver des économies dans le régime d’indemnisation chômage. L’UNEDIC croule en effet sous le poids de ses 8,1 milliards d’euros de déficit. Sa dette a doublé en cinq ans et devrait atteindre 29 milliards d’euros d’ici la fin de l’année.
    En cause, la fameuse courbe du chômage qui n’a cessé de flirter avec les records, négatifs bien sûr. Rien que sur les deux dernières années, ce sont 280.000 chômeurs supplémentaires qui ont dû être pris en charge et l’on compte 3,59 millions de demandeurs d’emploi sans activité en métropole fin 2015.

    Alors qu’il revient aux partenaires sociaux de définir le mode d’indemnisation des chômeurs, la ministre du Travail Myriam El Khomri s’invite dans le débat pour remettre sur la table une option controversée, la dégressivité des allocations. « Cela fait partie des choses qui seront discutées par les partenaires sociaux », a renchéri Michel Sapin, ministre des Finances. Emmanuel Macron, ministre de l’Économie en a remis une couche en précisant que « la dégressivité » des allocations chômage faisait partie des options « dont les partenaires sociaux auront à discuter ».
    Les règles d’indemnisation arrivent à échéance le 1er juillet. Syndicats et patronat, qui se retrouvent autour du 20 février pour négocier la prochaine convention, sont pour une fois unanimes : que le gouvernement nous laisse négocier en paix.

    L’option de la dégressivité des allocations chômage, déjà expérimentée avant entre 1992 et 2001, n’a pas démontré son efficacité : en septembre 2001, une étude de l’Insee a conclu qu’elle avait ralenti le retour à l’emploi, indépendamment de la conjoncture économique. À la CFDT, Véronique Descacq tacle la mesure « La dégressivité pourrait avoir un effet incitatif dans une période de plein emploi, mais avec notre chômage élevé, c’est humainement stupide et économiquement un non-sens ».

    Aujourd’hui, les demandeurs d’emploi bénéficient d’une allocation fixe (environ 57 % de l’ancien salaire brut, 70 % du net) tout au long de leur indemnisation (pour un montant moyen de 1 057 € net par mois fin 2014), qui peut durer jusqu’à deux ans, et trois ans pour les seniors, avant de basculer dans le régime de solidarité financé par l’État. Un système qui est supposé généreux, mais seuls quatre chômeurs sur dix (43,1 %) sont actuellement indemnisés, une proportion en net recul, rappellent les syndicats.

    À défaut de favoriser l’emploi, le gouvernement en est donc réduit à faire pression sur les partenaires sociaux pour faire des économies. Bercy a prévu, avant même de connaître l’issue des négociations, que l’assurance chômage devait économiser 800 M€ cette année. Une contribution réclamée au régime des chômeurs, pour réduire le déficit public de la France à 3,3 % du PIB et montrer patte blanche à Bruxelles. Le risque, pour le gouvernement, serait que les négociateurs se déchirent sans aboutir, laissant à Manuel Valls le soin de prendre la main pour décider, lui-même, d’un tour de vis aux chômeurs à quelques mois de l’élection présidentielle…

    http://fr.novopress.info/197722/lindemnisation-chomage-au-bord-limplosion/#more-197722

  • Après le chômage, la délinquance et la démographie, voici les mauvais chiffres de l’immigration

    A la surprise de tous les observateurs, la France expulse de moins en moins de clandestins !

    Janvier est le mois des bilans de l’année écoulée et, après les mauvais chiffres du chômage, de la délinquance et de la démographie, ceux de l’immigration viennent de tomber. Mauvais, eux aussi. Certes, il n’y a rien d’étonnant, vu la crise migratoire que l’Union européenne, Mme Merkel et M. Hollande ont, par leur imprévoyance et leur inconséquence, amplifiée, créant les situations de chaos multiformes dont les symboles, désormais historiques, ont pour nom Calais et Cologne.

    On aurait pu espérer que notre gouvernement, contraint d’ouvrir les yeux sur l’ampleur du désastre et d’abandonner la politique des « frontières ouvertes », ait enfin pris le taureau par les cornes. Le grand aggiornamento idéologique des socialistes au pouvoir, qui piochent désormais sans retenue dans le langage et les préconisations de la droite ou du Front national, pouvait le laisser croire. Et M. Cazeneuve, nous dit la presse, comptait hier, lors d’une réunion à Amsterdam avec ses homologues, « taper du poing sur la table » pour exiger que l’Union en finisse avec l’Europe passoire de Schengen.

    Sauf que la fermeté médiatique et européenne de M. Cazeneuve sur la question des migrants a été contredite hier par les chiffres qui concernent, précisément, le domaine dont il est directement responsable : à la surprise de tous les observateurs, la France expulse de moins en moins de clandestins ! Sur 100.000 clandestins appréhendés, moins de 20.000 ont été reconduits aux frontières, soit 7 % de moins qu’en 2014 !

    Plusieurs parlementaires de droite pointent le double langage du gouvernement : alors que M. Valls a assuré que les 50.000 déboutés du droit d’asile devaient être renvoyés dans leurs pays, la France ne renvoie que 20.000 clandestins au total !

    Pire : la majorité de gauche légifère dans le sens du laxisme, défaisant à l’Assemblée ce que les sénateurs avaient durci dans le projet du gouvernement sur le « droit des étrangers ». Il s’agissait de faciliter les éloignements en plaçant les clandestins en rétention et en diminuant les délais de recours.

    Si MM. Hollande, Valls et Cazeneuve veulent vraiment nous convaincre de la sincérité de leur conversion, il faudra qu’ils puissent nous fournir des preuves, des lois et des chiffres. Or, pour le moment, on est très loin du compte !

    Mais le peuvent-ils seulement ? Comme pour l’affaire de la déchéance de nationalité, leur virage droitier ne fait qu’exacerber les contradictions de la gauche, qui se révéleront explosives. D’ailleurs, ces jours-ci, l’hypothèse que M. Hollande ne soit même pas en situation de se représenter refaisait surface chez plusieurs membres du premier cercle…

    Pascal Célérier, 26/01/2016

    Source : Boulevard Voltaire.fr

    http://www.polemia.com/apres-le-chomage-la-delinquance-et-la-demographie-voici-les-mauvais-chiffres-de-limmigration/