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  • Zoom – Viktor Orbán veut remplacer les élites de 68

    Chaque année, à la période de l’été, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán se rend au festival de Tusványos en Transylvanie (Roumanie), région où vit une importante minorité hongroise. Il y prononce un discours qui sort des formats habituels des discours d’un chef de gouvernement et se livre à un exercice de philosophie politique où il analyse les événements de l’année passée, prédit ceux de l’année à venir et donne des éléments importants sur les moteurs philosophiques de son action politique. C’est à cette occasion qu’il a en 2014 énoncé le concept d’illibéralisme, ou en 2016 été le premier chef de gouvernement européen à exprimer son souhait de voir Donald Trump remporter l’élection présidentielle américaine.

    Lors de son discours de 2018, Orbán a évoqué les élections européennes de 2019, dont il considère qu’elles auront pour la première fois un véritable enjeu. Pour l’homme fort de Budapest, l’enjeu est de rebâtir l’Europe sur les bases des valeurs de la chrétienté, en opposition à celles du libéralisme et de la société ouverte.

    Par ce discours, Viktor Orbán a ainsi posé les bases de l’affrontement idéologique qui l’oppose à Emmanuel Macron, dans une césure qui désormais traverse de nombreux pays européens.

    Extraits du discours et analyses de Ferenc Almássy (rédacteur en chef du Visegrád Post), János Dénes Orbán (poète transylvain, éditeur), Tibor Toró (ancien député au parlement roumain).

    Le discours complet, traduit en français, peut être retrouvé sur le site du Visegrád Post

    https://www.tvlibertes.com/2018/09/13/25730/zoom-viktor-orban-veut-remplacer-elites-de-68

  • La connivence entre la macronie et l'extrême gauche continue... [Add.]

    6a00d83451619c69e2022ad39109d2200d-120wi.jpgAprès la rencontre "fortuite" entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon à Marseille, cela commence à faire beaucoup de signes d'apaisement entre la macronie et l'extrême gauche.

    Le président de la république aurait décidé de reconnaître la responsabilité de la France dans la mort de Maurice Audin, un militant communiste complice des terroristes du Parti communiste algérien, arrêté par l'armée française en 1957 durant la bataille d'Alger et porté disparu

    Et Emmanuel Macron choisit la veille du début de la fête de l'Huma pour cette nouvelle repentance à sens unique. L'Humanité jubile !

    Addendum : réaction courageuse de Marine le Pen 

    "Maurice Audin a caché des terroristes du FLN qui ont commis des attentats. Macron commet un acte de division, en pensant flatter les communistes. Quel est l’intérêt pour le président de la République de rouvrir des blessures, en évoquant le cas de Maurice Audin ? Il souhaite surfer sur la division des Français, au lieu de les réunir dans un projet "

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • On détient enfin la preuve d’une ingérence dans les élections américaines

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    Et ce n'est pas la Russie constate Olivier Bault dans Présent :

    "Si ingérence il y a eu, et de taille, c’est de la part du géant de l’internet Google.Et il ne s’agit pas ici de l’accusation portée le 28 août dernier par le président Donald Trump contre la société californienne. Trump s’insurgeait alors contre le fait que la quasi-totalité des informations le concernant, affichées dans les résultats des recherches Google, provenaient des médias de gauche et il promettait qu’il allait s’attaquer à ce grave problème. [...]

    Les dirigeants de Google ont toujours prétendu ne pas user de leur pouvoir pour favoriser un camp contre un autre même si leur penchant à gauche n’est un secret pour personne. Un nouveau rapport publié par le Washington Examiner montre d’ailleurs que90% des donations faites par les employés de Google vont aux Démocrates. Mais il y a bien pire. Une longue chaîne de mails internes divulguée par la chaîne Fox News lundi soir apporte la preuve que la direction de Google a cherché à faire gagner Hillary Clinton aux dernières élections. Au centre du scandale, il y a un long message envoyé le 9 novembre 2016, au lendemain des élections, par Eliana Murillo, la responsable du département de Marketing multiculturel du géant de l’internet. Ce message semble impliquer directement le PDG de Google, Sundar Pichai, qui a la double nationalité indienne (va-t-on parler d’ingérences indiennes ?) et américaine, ainsi que Philipp Schindler, un des principaux vice-présidents de la compagnie, puisque Eliana Murillo affirme les avoir tenus au courant.

    L’effort mené par l’équipe de la responsable du Marketing multiculturelle consistait, en manipulant les résultats des recherches sur internet et aussi dans le cadre d’un partenariat avec des ONG gauchistes, à inciter les Latino-américains citoyens des Etats-Unis à aller voter. Et il ressort clairement du long mail de Mme Murillo que la direction de Google pariait sur le fait que ces Latino-américains voteraient massivement pour Hillary Clinton. Dans le bilan de l’opération dressée par la responsable du département du Marketing multiculturel de Google, la stupeur et la déception ressentie par le fait que 29% des Latinos aient finalement voté pour Donald Trump n’est pas masquée, et Mme Morillo reconnaît explicitement que certaines des actions menées étaient des « donations secrètes » en faveur de la campagne de la candidate démocrate. Ce pourrait aussi être un angle d’attaque possible pour Donald Trump et ses partisans, car c’est illégal et ils disposent désormais des aveux involontaires d’une dirigeante de Google."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alain Bauer : « Pour les déséquilibrés, il est plus à la mode de crier Allahu Akbar qu’autre chose… »

    Les attaques au couteau se multiplient de façon troublante : Paris, Montpellier, Villeneuve-Saint-Georges… Qui sont les agresseurs ? Islamistes ou déséquilibrés ? Le criminologue Alain Bauer livre son analyse au micro de Boulevard Voltaire.

    Une attaque au couteau a eu lieu aujourd’hui dans le 11e arrondissement, une autre dans le 19earrondissement. Autant de faits qui font écho à la mort de ce jeune sapeur-pompier au cours d’une opération. Qui sont ces gens qui frappent au couteau de manière aléatoire ?

    Historiquement, l’attaque au couteau, le surinage, est une vieille affaire. En relisant simplement les œuvres de Louis Chevalier sur les apaches à Paris, on découvre que les batailles au surin et les attaques au couteau sont une des traditions des bandes et des gangs de l’époque. Il n’y a donc pas de nouveauté.
    Ce qui est intéressant, c’est la diversité des acteurs, des modes d’actions et le contexte.
    Il y a dans ces affaires de vrais attentats commis par des gens qui se retrouvent dans l’idéologie de l’État islamique et qui suivent les instructions qui ont été données il y a déjà longtemps par feu le ministre des attentats de l’État islamique, Al-Adnani. Il était aussi l’organisateur des attentats de novembre 2015 à Paris. Ce dernier demandait, si l’on ne pouvait pas venir défendre le califat sur place, d’attaquer au plus près avec les moyens du bord, au couteau, à la voiture, etc. Cette catégorie-là existe et, en général, elle se proclame, se réclame, s’identifie et indique le pourquoi de ce qu’elle fait.
    Une deuxième partie de ces acteurs relève d’éléments de circonstance. Ce sont des gens plutôt dérangés d’un point de vue clinique et qui simplement aurait pu faire cela pour n’importe quelle autre raison. Ils crient « Allah Akbar » car c’est plus à la mode que de crier autre chose.
    Ensuite, d’autres n’ont pas de revendications. Ils le font simplement parce qu’ils ont eu une folie passagère, une volonté de tuer ou toute une série d’explications qui ne pourront être données que par le psychiatre de service au moment des poursuites, s’il y en a.
    Le contexte de la demande de l’attentat conduit à ce que ces attentats de basse intensité par leurs moyens (ce qui ne veut pas dire qu’ils ne font pas de victimes) créent les conditions d’un rapprochement mécanique et d’un doute sur la motivation réelle des auteurs et, en tout cas, d’une surmédiatisation provisoire. Cela n’enlève rien ni à la gravité ni parfois à la sauvagerie de l’acte.

    95 % des faits divers sur ce sujet sont recensés par la presse. Nous sommes toujours en présence de personnes d’origine ou en tout cas de religion arabo-musulmane ou afghane. On hésite toujours entre le déséquilibré et le radicalisé religieux, deux notions qui ne s’opposent d’ailleurs pas forcément.

    On peut en effet être radicalisé et déséquilibré. Mais comme je l’ai déjà indiqué, c’est plus un effet d’opportunité et non un effet d’adhésion.
    Je ne sais pas d’où sortent vos chiffres et surtout sur quelle période. Dans le dispositif actuel, il est vrai que le climat général et le contexte font ressortir plutôt cela. Mais si je prends l’ensemble des quelques milliers d’agressions par arme dite « blanche » de l’année, alors vous découvrirez que le pourcentage se dilue mécaniquement.
    Par ailleurs, il y a une assez grande différence entre originaires, pratiquants, récemment arrivés sur le territoire et connus pour leurs problèmes psychiatriques avant même que l’État islamique ait existé.
    Le principe de la complexité est un des éléments clés de l’analyse criminologique. Il faut reconnaître la réalité : le contexte existe et il serait fou de nier la motivation des attaques lancées par ce qui reste de l’État islamique. Il y a également toute une série d’opérateurs dont la diversité est telle que l’on peut difficilement les mélanger. Et notre appareil statistique n’est malheureusement pas en mesure de le faire de manière sérieuse.

    Sommes-nous condamnés à essuyer systématiquement les pots cassés ?

    Il faut regarder toujours plus en détail. Dans les attentats, pour ne prendre que cette catégorie-là, une grande partie aurait pu être empêchée ou perturbée par une interprétation analytique sérieuse de la nature des opérateurs.
    J’ai longtemps expliqué que le problème dans le renseignement n’était pas la collecte de l’information, où nous étions plutôt très bons, mais la qualité de l’analyse de l’information. Dans ce domaine, nous aurions été, pour reprendre la formule d’un ancien Premier ministre, plutôt défaillants.
    Cette situation s’est beaucoup améliorée. Alors qu’il y a eu moins d’une demi-dizaine d’opérations préventives avant juillet 2016 et l’attentat de Nice, il y en a eu dix fois plus depuis. Évidemment, l’efficacité à 100 % est difficile à imaginer. Il faudrait analyser cas par cas et faire le tri dans ce qui se produit. Probablement qu’une analyse plus approfondie et des moyens plus importants en matière d’analyse permettraient d’améliorer l’efficacité du dispositif.
    Mais, pour avoir été extrêmement critique avec ceux-ci jusqu’à l’été 2016, je me dois de reconnaître une forte amélioration de l’efficacité des services. Ce n’est pas une garantie pour l’avenir, mais en tout cas, sur le passé récent, c’est assez sensible.

    Alain Bauer

    http://www.bvoltaire.fr/alain-bauer-pour-les-desequilibres-il-est-plus-a-la-mode-de-crier-allahu-akbar-quautre-chose/

  • Nicolas Bay : « 72 migrants clandestins dans un petit village, c’est un scandale démocratique et une injustice ! »

    Le député européen Rassemblement national Nicolas Bay réagit au vote de l’article 7 par le Parlement européen contre la Hongrie de Viktor Orbán et à l’installation de migrants dans le petit village varois de Châteaudouble, dans le Var : « La venue de Marine Le Pen est légitime dans ce village où elle a obtenu près de 50 % des voix ! »

    Les députés européens ont sorti l’arme nucléaire contre Viktor Orban. C’est sous ce dénominatif qu’est qualifié l’article 7 des traités européens. Ils bannissent la Hongrie des débats européens.
    Quelle réaction avez-vous eue suite à cette décision de vos collègues ?

    Les institutions européennes sont dans une sorte de fuite en avant contre un pays et un gouvernement qui refusent les diktats de la Commission européenne. Ils refusent en particulier la politique de relocalisation forcée des migrants. C’est l’une des raisons pour lesquelles le parlement européen a déclenché l’article 7 qui va aboutir à priver la Hongrie de son droit de vote au Conseil.
    Cela révèle la vraie nature de l’Union européenne telle qu’elle est conduite aujourd’hui, c’est-à-dire, une Européenne punitive, coercitive qui nie la liberté des nations, refuse que les peuples puissent se défendre et qui est prête à tout pour museler l’expression populaire.
    Face à cela, nous avons eu une réaction de défense envers la Hongrie et Viktor Orban.
    Qu’avez-vous pensé du discours de Viktor Orban ?

    Une fois de plus, Viktor Orban a fait preuve d’une grande patience à l’égard des incessantes attaques dont il est l’objet. On l’a vu également défendre une ligne politique très claire. Pas du tout une ligne européenne. Il défend une Europe fondée sur les nations qui doivent être respectées, une Europe qui est capable de défendre son identité, notamment l’identité chrétienne à laquelle il a largement fait référence, à une Europe qui doit être celle des protections et des peuples et non pas une Europe des bureaucrates et des banquiers.
    Ce sont deux visions différentes qui s’affrontent.
    Le vote d’aujourd’hui au parlement européen est un vote de clarification politique. D’un côté, ceux qui veulent aller encore plus loin dans les défauts de l’Union européenne, son fonctionnement antidémocratique, les politiques de suppression de toutes protections et de toutes régulations économiques, la politique d’accueil, une immigration massive et anarchique. Et de l’autre, Viktor Orban, l’Autriche, l’Italie, la Pologne et nous au sein de notre groupe Europe des nations et des libertés qui défendons une vision totalement différente, à la hauteur du génie de notre civilisation et susceptible de donner à nos nations la puissance collective qu’elles ont perdue dans le cadre de l’Union européenne.
    Lors de votre intervention, vous avez opposé le camp des progressistes qui est constitué de Merkel et Macron en tête. Face à lui, le camp de l’Europe des nations qu’incarneraient Salvini et Orban.
    Est-ce l’Europe des nations contre l’Europe fédérale du progrès ?

    Je crois qu’il y a deux visions très claires. Mattéo Salvini et Viktor Orban en sont un peu aujourd’hui le fer de lance. Ils sont au pouvoir dans leur pays de cette Europe des nations et des protections.
    De l’autre côté, on a Emmanuel Macron avec le gouvernement socialiste espagnol de Monsieur Sanchez, lâché d’ailleurs en rase campagne par Angela Merkel qui est très fragilisée. Ils sont en situation de marginalisation et en échec total. Ils défendent encore ce vieux modèle du mondialisme, de la dérégulation totale et de la disparition des protections, alors que ce modèle n’était nulle part ailleurs sur la planète.
    Marine Le Pen a fait sa rentrée politique à Châteaudouble, un petit village du sud de la France.
    Pourquoi Châteaudouble ?
    En quoi ce village est important pour le Rassemblement national et Marine Le Pen ?

    Ce petit village varois de Châteaudouble est emblématique. C’est une commune qui compte un peu plus de 200 habitants à l’année et 500 pendant la période estivale. On impose à ce village 72 migrants clandestins logés aux frais du contribuable dans une ancienne maison de retraite réquisitionnée par le préfet.
    On assiste là à un scandale démocratique.
    Évidemment, la population n’a pas été consultée. Si elle l’avait été, elle aurait évidemment refusé cette relocalisation forcée de migrants. C’est également une injustice faite à nos compatriotes et en particulier aux plus modestes d’entre eux. On offre finalement le gîte et le couvert aux clandestins alors qu’on ne le fait pas pour les Français qui sont dans la précarité.

    Lors du cortège des élus, Marine Le Pen a été quelque peu bousculée.
    Est-ce que cela traduit une déficience de la présidente du Rassemblement national ou est-ce le fait d’une poignée de militants ?

    C’est incontestablement le fait de quelques dizaines de militants d’extrême gauche hargneux venus dans ce village de manière très artificielle puisqu’ils n’y habitent pas. Ils sont venus uniquement pour faire croire qu’il y aurait une opposition à Marine Le Pen.
    Je rappelle que Marine Le Pen a obtenu près de 50 % des voix dans ce petit village de Châteaudouble à l’élection présidentielle. Elle y est un peu chez elle. Elle a toute légitimité pour s’y rendre.
    En revanche, ces militants gauchistes n’ont rien à y faire. On voit qu’ils n’ont aucun autre argument que l’agressivité et la violence. Cela a le mérite de la clarté. D’un côté, on voit des élus responsables, comme Marine Le Pen et le Rassemblement national qui défendent les Français et de l’autre côté, des militants extrémistes qui agissent par idéologie et qui veulent imposer une immigration qu’eux-mêmes, à titre personnel, ne subissent pas. Ils veulent imposer l’immigration à ce petit village, mais eux-mêmes ne vont pas la subir au quotidien.

    Nicolas Bay

    http://www.bvoltaire.fr/nicolas-bay-72-migrants-clandestins-dans-un-petit-village-cest-un-scandale-democratique-et-une-injustice/

  • Contradictions républicaines

    6a00d8341c715453ef022ad3b08675200b-320wi.jpgCe 12 septembre L'Opiniondonnait la parole à deux représentants du parti qui s'intitule fièrement Les Républicains. L'un, le plus fougueux, le plus vigoureux et, pour certains lecteurs, sans doute le plus convaincant s'appelle Sébastien Pilard. Il est conseiller régional LR des Pays de la Loire et membre du bureau politique desdits Républicains. Il opine que l'on ne doit pas mettre la Hongrie au ban de l'Union européenne.[1]

    Le second, plus célèbre pour avoir fait voter une loi bioéthique dont il porte le nom Jean Leonetti, lui aussi membre du parti Les Républicains répondait au contraire, aux questions de Nicolas Beytout : Orban, dit-il, "s’est détaché des règles européennes et du PPE"[2] et, sans se démentir, il précise qu’il n’existe pas de porosités avec l’extrême droite, estimant en revanche qu’il n’y a pas de divergences entre le projet européen du parti et celui d’Alain Juppé.

    Nous nous trouvons dons en présence d'un débat. Le débat est toujours sain lorsqu'il est loyal, lorsque le juge est impartial et lorsqu'on laisse sa chance au fauve lâché dans l'arène. Toute la différence entre république et démocratie tourne autour de la conception du débat. Essence de la démocratie véritable, le débat ne saurait être attribué en propre au régime que l'on appelle république, sorte de projection de l'État jacobin avant-goût du totalitarisme. Il n'appartient guère en général aux gens qui se disent républicains. S'il caractérise plutôt la démocratie, au moins formellement, s'il devrait la caractériser, cela suppose toujours que les opinions s'expriment dans une libre confrontation.

    Toutes les opinions même religieuses, proclame la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 laquelle, il est vrai, assortit ce principe de liberté d'une inquiétante réserve, d'ordre réglementaire.[3]

    La Cinquième république, depuis la saison 5 ou 6, transgresse allègrement les règles fondamentales de ce savoir-vivre ensemble en l'interprétant comme : aucune opinion ne doit dépasser dans les rangs, surtout pas une conviction religieuse, en particulier chrétienne.

    Pour en revenir au débat actuel, il convient de se souvenir que Juppé mérite bien d'être cité en référence des gens qui voudraient bouter Budapest hors du continent. Après, viendra le tour de Varsovie, puis celui de Vienne, puis peut-être celui de la Hollande ou du Danemark, et certainement l'Italie. Ils seront exclus d'une Europe restreinte au grand-duché de Luxembourg. Et ceci se ferait donc au nom de principes adoptés précisément comme déclaration unanime des États à Nice en 2000, sous la présidence Chirac, texte rédigé par deux grandes figures de la pensée, nommées Toubon et Juppé, énoncé que l'on ne peut corriger qu'à l'unanimité.

    La contradiction entre membres de ce parti, qui s'appelle de façon tellement significative mais à vrai dire également si cocasse, si choquante pour l'oreille, Les Républicains, ne se pose pas en pour Orban ou contre Orban. Elle oppose le principe même du politiquement correct, d'une part, et la libre expression des opinions ainsi que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, d'autre part.

    Dans ce débat, car cela reste encore un débat sans se poser la question du rapport de l'intéressé aux canons de la beauté antique, on éprouve furieusement la tentation de défendre, contre les admirateurs et les disciples de Juppé, les méchants du film.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] cf. Sébastien Pilard (LR): "Le procès d’Orban devant le Parlement Européen, c’est l’Europe dont nous ne voulons plus"

    [2] cf. Jean Leonetti (LR): "Orban «s’est détaché des règles européennes et du PPE"

    [3] Article 10. "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi."

    http://www.insolent.fr/2018/09/contradictions-republicaines.html

  • IVG : la (tardive) prise de conscience de son caractère homicide

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    Bernard Plouvier

    Scandale chez les plus enragées des féministes ! Le 11 septembre 2018, le Président du Syndicat National des Gynécologues-Obstétriciens a osé énoncer une vérité qu’aucun médecin ne peut renier : « Nous ne sommes pas là pour prendre des vies ».

    Il est évident que cette phrase ne condamne pas les (plutôt rares) avortements thérapeutiques, soit une nécessité vitale pour la femme enceinte et qui définit l’Interruption Médicale de Grossesse.

    La déclaration de Bertrand de Rochambeau n’a porté que sur l’avortement volontaire, autrefois jugé criminel et que la Loi Veil du 17 janvier 1975 a dépénalisé. On peut nuancer son propos sur un seul point. L’avortement peut se justifier moralement dans les suites d’un viol : c’est une IMG pour raison d’ordre psychologique et eugénique, laissée à l’unique appréciation de la victime.

    L’IVG est objectivement – pour qui considère la chose de façon éthique, sans la moindre référence à un dogme religieux, politique ou sociologique – un Homicide. À ceci près qu’il est autorisé par la loi, de ce fait banalisé, et même remboursé par la Sécurité Sociale depuis le 31 décembre 1982, François Mitterrand ayant estimée « urgente » cette mesure, repoussée par une majorité de sénateurs.

    En France et chaque année, on assassine – c’est la définition du meurtre avec préméditation –environ 225 000 enfants, privés du droit de naître. Et, pour combler les vides, on importe de l’extra-Européen par million chaque décennie !

    Étant seuls responsables du choix des politiciens qu’ils ont hissés aux apparences du pouvoir, les Français sont coupables des lois immorales, dépourvues de toute référence éthique, concoctées par les honorables « élus du peuple ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Et si on donnait d’abord à manger aux Français qui ont faim ?, par Caroline Parmentier

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    En France en 2018, sous le couple Macron qui se plaît à dire qu’il « mange le plus léger possible », soit « dix fruits et légumes par jour et beaucoup de fruits de mer », un Français sur cinq a des difficultés à se procurer de la nourriture pour assurer trois repas par jour.

    Ce sont des témoignages qui serrent le cœur : « Je travaille et je gagne 1 300 euros par mois », témoigne une mère seule. « J’ai 600 euros de loyer et 400 euros de charges incompressibles. Il me reste 10 euros par jour pour m’habiller et me nourrir avec mes deux enfants. Je ne fais moi-même qu’un repas par jour à deux euros. Jamais de viande ni de poisson. C’est vite vu, c’est en général du pain, avec ce que je peux mettre dessus. »

    « L’alimentation est souvent la variable d’ajustement face à des dépenses contraintes comme le loyer ou l’énergie », observe Amandine Lama d’Ipsos. On a généralement renoncé entre temps aux vacances, aux loisirs et aux soins médicaux. Quand l’AME (aide médicale aux étrangers en situation irrégulière) continue de nous coûter plus d’un milliard par an…

    Qu’ils mangent de la brioche du Lidl !

    A deux jours de la présentation du plan-pauvreté en 13 mesures de Macron, 27% des Français répondent à Brigitte qu’ils n’ont pas les moyens financiers de s’acheter quotidiennement des fruits et légumes. Ils n’ont qu’à manger de la brioche du Lidl, pensera-t-elle peut-être, car après tout contrairement à elle, ce n’est pas grave que les pauvres soient gros. C’est en effet l’un des paradoxes bien connu de la précarité : les régions où les Français sont les plus pauvres sont aussi celles où l’on trouve le plus de cas d’obésité. La faute notamment à la mauvaise bouffe, aux sodas à 0,99 euros et aux graisses saturées.

    Le Secours populaire français relève mardi dans un baromètre annuel IPSOS que 39 % de la population a été confrontée à des « privations multiples » en 2018. Un chiffre en hausse. Derrière ce chiffre il y a des familles, des enfants. « L’intensification de la pauvreté en France poursuit une tendance inquiétante. » Près d’un Français sur trois reconnaît avoir du mal à payer des actes médicaux mal remboursés (56% pour les foyers les plus modestes).

    Autre chiffre qui devrait interpeller le « président des riches » qui rêve de plein emploi et de lendemains qui chantent, tout en continuant d’accueillir massivement une immigration ruineuse et illégale : la majorité des personnes interrogées (81%) sont convaincues que leurs enfants seront plus vulnérables face à la pauvreté que leur génération. Sentiment éminemment anxiogène pour des parents. Ce n’était pas le cas il y a seulement dix ans, où les Français étaient persuadés que leurs enfants vivraient mieux qu’eux.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 12 septembre 2018

  • Immigration et insécurité : des Allemands en colère face à une journaliste de gauche

  • Nouvelles étatisations sur ordonnance

    6a00d8341c715453ef022ad36a62e7200c-320wi.jpgParmi les images les plus belles et les plus suggestives de la Bible, l'une reste le plus souvent mystérieuse aux yeux des incroyants, quand elle ne suscite pas leur ironie : il s'agit de la diminution, de génération en génération, de la longévité, elle-même évidemment mythique, des patriarches. L'explication tient dans ce message, réaliste quoique macabre, de la progression du péché dans un monde coupé de la lumière divine.

    On pourrait en notre temps, déceler d'autres signes, bien différents sans doute, tels que l'effrayante prolifération des actes criminels monstrueux, impunis et sanglants, à l'encontre d'enfants ou de personnes sans défense.

    Mais le règne du mensonge paraît plus annonciateur encore des malheurs futurs, quand rien ne vient les corriger.

    À plusieurs reprises, depuis la loi sécurité sociale de Simone Veil en 1993, et notamment Chiraquo regnante en 2004, il avait été affirmé, comme un principe intangible, on a même parlé de règle d'or, que la séparation comptable de la protection sociale et du budget de l'État demeurerait définitivement étanche. C'est même en application de cette affirmation que fut institué le principe d'un rapport annuel de la Cour des comptes remis au parlement à la veille des débats budgétaires. Le premier en date fut diffusé en septembre 1995 et il se révélait tellement désastreux que l'on crut alors possible une réforme d'ensemble de ce système que le monde nous envie mais ne copie guère.

    En fait de réforme il fallut alors se contenter de son exact contraire, sous le nom de plan Juppé.

    Annoncé en novembre 1995, ficelé grâce à une nième réforme de la constitution votée en février 1996, les décrets se prolongeant jusqu'en 1997, ce désastreux programme multiplia les nuisances technocratiques. Il institua notamment une médecine sans médecins, grâce au numerus clausus.

    Et il mit en route une étatisation rampante de tous les protagonistes du système, désormais fonctionnarisés.

    Certes, il existe encore des îlots remarquables de compétences, de dévouements, de véritables vocations, des jeunes appelés par un feu sacré, que l’on trie trop souvent, hélas, en première année sur la base de leurs capacités en mathématiques. La dégradation continue de progresser dans les couloirs de nos antichambres de la mort. L'image biblique ne se dément pas.

    Or, une nouvelle réforme, présentée une fois de plus comme purement comptable, va mettre une fois de plus les organismes de prévoyance sociale sous la coupe de l'État. Celui-ci leur imposera de nouvelles exonérations mais il n'en assumera pas les coûts. Le même tour de passe passe a été ainsi imposé aux collectivités locales sans que personne n'y ait pris garde au départ.

    Nos ministres intègres, Agnès Buzyn et Gérald Darmanin, pour justifier la nouvelle mesure, s'appuient sur un rapport technocratique. Le document a été rédigé, à la demande du gouvernement, par Christian Charpy et Julien Dubertret, deux hauts fonctionnaires aux carrières bien représentatives. Ces deux personnages parlent à cet égard de nouvelles solidarités : puisque l'assurance maladie, à force de déremboursements, est parvenue à se rapprocher de l'équilibre comptable, elle doit voler au secours de cet État, toujours impécunieux, mais toujours généreux avec l'argent des autres.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2018/09/nouvelles-etatisations-sur-ordonnance.html