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  • ET PENDANT CE TEMPS, BRUXELLES POURSUIT SES ATTAQUES CONTRE LA POLOGNE…

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    La semaine dernière, on a à nouveau eu droit à un « débat » au Parlement européen sur la démocratie et l’État de droit en Pologne, qui pourtant se portent bien mieux que dans un pays comme la France.

    C’est à croire que l’Union européenne est en manque de problèmes à résoudre. La Pologne avait pourtant adopté un ton plus conciliant avec le changement de Premier ministre en décembre et le remaniement ministériel début janvier, puis avec l’adoption, par son Parlement, en avril, d’amendements aux lois réformant sa Justice. Mais pour Frans Timmermans, le premier vice-président socialiste hollandais de la Commission européenne, comme pour les fédéralistes au Parlement européen, le compte n’y est pas, puisque Varsovie n’a pas encore mis en œuvre toutes les « recommandations » de la Commission européenne.

    Pourtant, en vertu des traités européens, le mode de fonctionnement de l’institution judiciaire des États membres relève des compétences nationales. Seulement la Commission est gardienne des traités, et le traité sur l’Union européenne stipule que les pays de l’Union européenne respectent la démocratie et l’État de droit.

    Par un syllogisme destiné à renforcer les pouvoirs des institutions européennes sans avoir à modifier les traités, la Commission européenne, soutenue par les leaders nationaux qui rêvent d’une Union plus fédérale, voudrait se substituer à la Cour constitutionnelle de certains pays et dicter le contenu de leurs lois dans tous les domaines, y compris ceux qui n’étaient pas prévus dans les traités européens. Bel exemple de respect de l’État de droit, en effet !

    Timmermans était en visite à Varsovie, lundi, mais la Pologne ne semble pas prête à aller plus loin dans ses concessions. Le Premier ministre Morawiecki n’a fait que lui remettre une nouvelle description des principaux points des réformes polonaises, sans doute parce que le Hollandais – qui parle le russe mais pas le polonais – semble ne pas trop les comprendre. De toute façon, la Commission européenne, comme à son habitude (voir les « négociations » sur le Brexit), ne semble pas pouvoir accepter autre chose qu’une reddition complète.

    Jeudi dernier, elle a déjà décidé de demander au Conseil de l’Union européenne d’auditionner la Pologne dans le cadre de la procédure de sanction au titre de l’article 7 du traité sur l’Union européenne, qui prévoit en théorie la possibilité de suspendre un pays dans ses droits d’État membre (mais pas ses obligations). À la prochaine réunion des ministres en charge des Affaires européennes des 28, le 26 juin prochain à Luxembourg, on aura donc droit à une session d’accusations réciproques, alors qu’il y a peu, le Conseil des ministres de l’Intérieur se déchirait déjà sur la question de l’immigration et de la réforme du règlement de Dublin. Pour que la procédure de sanctions soit ensuite poursuivie, il faudra le soutien improbable d’au moins 22 gouvernements contre la Pologne. Si la Commission obtient malgré tout gain de cause, il lui faudra ensuite le soutien, que l’on sait déjà impossible à atteindre, de 27 pays contre la Pologne.

    Pour éviter une défaite de la Commission face à la Pologne devant le Conseil de l’Union européenne, les présidents des groupes centre droit (le PPE, dont font partie les LR français), de gauche et d’extrême gauche au Parlement européen ont eu, le 13 juin dernier, une idée lumineuse. Ils ont demandé à la Commission de saisir la Cour de justice de l’Union européenne sur la question de la réforme de la Cour suprême polonaise, à charge pour les juges de Luxembourg de prendre une décision suspensive de cette réforme. Ce serait un véritable coup d’État judiciaire contre la souveraineté des peuples de l’Union européenne, et le simple fait d’avoir formulé une telle proposition montre un profond irrespect pour la démocratie et l’État de droit de la part de ceux qui prétendent défendre ces deux concepts en Pologne.

    http://www.bvoltaire.fr/pendant-temps-bruxelles-poursuit-attaques-contre-pologne/

  • Jean-Yves Le Gallou : « Les censeurs finissent toujours par perdre la bataille ! »

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    Par Jean-Yves Le Gallou ♦ Au lendemain de la clôture par Youtube de la chaîne de TV Libertés, Jean-Yves Le Gallou a tenu à réaffirmer sa volonté de mettre à bas la censure imposée par la super-classe mondiale aux peuples européens. Une censure inévitable compte tenu de la guerre idéologique menée aux Européens mais qu’il faudra malgré tout combattre par tous les moyens.

    Polémia : La suppression de la chaîne Youtube de TV Libertés est le triste événement du moment, quel est votre regard sur cette actualité ?

    Jean-Yves Le Gallou : TV Libertés a été censurée hier soir. La chaine Youtube a été fermée et toutes les vidéos sont donc supprimées ou interdites d’accès. Avant d’envisager d’éventuelles parades, je crois qu’il faut expliquer dans quelle situation nous nous trouvons.

    Nous avons un pouvoir oligarchique qui est en train de paniquer parce qu’il voit ce qui se passe en Italie, en Allemagne ou encore en Autriche… Un pouvoir oligarchique qui est donc obligé de mettre en place des mécanismes de censure pour se protéger. Pourquoi ?

    Tout simplement parce que la politique de l’oligarchie – qui consiste à livrer une guerre sociale, une guerre ethnique (à travers l’immigration de masse) et une guerre sociétale (attaques contre la famille) aux peuples – se heurte à une hostilité populaire croissante. La seule solution pour faire face à cette contestation, c’est de museler les peuples.

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  • On met en pognon de dingue dans l'immigration

    6a00d83451619c69e2022ad37ac348200d-250wi.jpgLu dans Minute :

    "Pour le président de la République, « on met un pognon de dingue » dans une politique sociale inefficace. Ce n’est pas faux, tant, comme il le dit en une suite qu’on n’a pas voulu entendre, « les gens pauvres restent pauvres ». Mais le véritable « pognon de dingue », ce n’est pas dans les aides sociales qu’on le déverse : c’est dans l’immigration. [...]

    Le budget 2018 de l’Etat, dans la continuité du budget 2017, et du budget 2016, et du 2015, et du 2014, etc., en est une nouvelle preuve. Allocation pour demandeurs d’asile : c’est 318 millions d’euros ! Subvention annuelle à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) : 70 millions, « en augmentation de 5 M€ par rapport à la loi de finances 2017 (+ 8 %) afin de donner les moyens à l’Ofpra, dans un contexte de hausse prévisionnelle de 10 % de la demande d’asile en 2018 » ! Subvention à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) : 322 millions d’euros !

    Vous en voulez encore ? En voilà, rien que pour les « migrants » qui arrivent ou sont encore en mer mais ne vont pas manquer de rejoindre clandestinement leur famille déjà aux avant-postes sur le territoire français. Voici par exemple quelque 296 millions pour financer le fonctionnement des bientôt 42 000 places de Cada, les centres d’accueil pour demandeurs d’asile ! Voilà 300 millions pour l’Huda (l’hébergement d’urgence, qui n’est pas la même chose) !

    Voici encore 43 millions d’euros pour l’accompagnement des réfugiés et les centres provisoires d’hébergement des réfugiés, qui constituent encore des structures différentes, ou bien 26 millions pour le fonctionnement des centres de rétention administrative, une somme que l’on dépenserait bien volontiers si les migrants qui y sont retenus étaient « reconduits à la frontière » in fine, alors que seule l’est une infime minorité.

    On continue à éplucher le budget de la France et on tombe encore, ici, sur 14 millions d’euros pour l’accompagnement social et sanitaire de ces mêmes centres, là sur 7 millions pour « les dispositifs de préparation au retour des demandeurs d’asile déboutés » – c’est qu’il faut les « préparer » à ce rapatriement... qui n’a pratiquement jamais lieu. Et puis, en face de 7 millions pour que les hypothétiques retours se fassent dans de bonnes conditions, on trouve un autre chiffre, vingt-sept fois supérieur : 191 millions d’euros... pour l’accueil des « primo-arrivants » !

    Plus 38 millions pour les actions « d’accompagnement des étrangers en situation régulière ». [...] On en oublierait presque, et la cerise, et le gâteau, c’est-à-dire ces 923 millions d’euros – presque un milliard ! – que nous coûte la fameuse aide médicale d’Etat, l’AME [...]".

    Stop ou encore ?

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les ONG ne s'en font pas : 3000 € pour monter dans l'Aquarius

    Dans un "coup de gueule", Renaud Girard, grand reporter au service étranger du Figaro, accuse lourdement les ONG et les réseaux de passeurs d'alimenter les trafics de migrants.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

    Voir la video

  • QUAND MAMOUDOU LE HÉROS SE MOQUE DE NOUS !

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    Une information est passée inaperçue, aussi m’empressé-je de vous la livrer brut de pomme, comme le veut l’expression populaire. Brut de sa brutalité, tellement elle paraît énorme !

    Le retour de notre héros national – enfin, celui de la grande presse et de tous ceux qui acclament l’épopée de l’Aquarius. Celui d’un rescapé de la Méditerranée qui a englouti tant de ses semblables.

    Je veux parler de Mamoudou Gassama, le migrant araignée.

    Samedi, après un voyage sans histoire dans le ciel méditerranéen de quelques heures, il est arrivé à Bamako – qu’il avait pourtant fui, aurait-il pu dire au Président Macron, car son pays était en guerre et qu’il y risquait sa vie tous les jours dans son petit village de Yanguiné .

    Brandie par une dizaine de groupies, entourées d’une petite centaine de jeunes, une immense toile fêtait le retour de « notre héros Mamoudou Gassama » sur l’aéroport Modibo-Keïta-Senou. La journaliste de TV5 Monde y allait, elle aussi, de ses éloges, y voyant une foule immense attendant son paladin qui n’avait pu, faute de papiers, dit-elle, revenir dans son pays depuis 2013.

    C’est donc avec de tout récents papiers français que le héros est revenu au pays. Un billet payé par qui, d’ailleurs ? Fier comme on peut l’imaginer, star d’un pays en guerre, jeune homme qui a refusé de porter l’uniforme pour défendre son pays contre les djihadistes qui tuent tous les jours ses compatriotes. Et dont, d’ailleurs, on se demande s’il ne revêtira jamais l’uniforme des sapeurs-pompiers de Paris à qui il avait rendu une visite de courtoisie sur invitation du Président Macron, et dont il avait pourtant appliqué à la lettre la devise « courage et dévouement ».

    N’y a-t-il pas indécence à avoir regagné sa terre natale aussi vite, et en star du pays ? Indécence par rapport aux 22 soldats français tombés au Mali qui sont morts pour que des Mamoudou puissent vivre, libres, dans leur pays ? Indécence par rapport au président de la République française qui doit regretter – on l’espère – à cette heure d’avoir aussi vite reçu ce migrant si empressé à regagner son pays et qui, en somme, s’est bien moqué de lui et de la France ?

    Comme tous ces Maliens venus accueillir leur héros d’un jour et pour lesquels la France envoie ses soldats affronter le terrorisme islamiste. Ne feraient-ils pas mieux d’ovationner nos soldats plutôt que de faire la fête à ce jeune migrant devenu immigré répondant, debout dans une voiture découverte, à leurs acclamations ?

    Sur le site de PressAfrik.com, un certain Moussa commente son arrivée ou son retour au pays avec ces mots crus et cruels : « C’est un connard, il rentre chez lui et apparemment il est en sécurité alors qu’il est venu demander l’asile en France donc à cause de lui on va dire que les autres aussi peuvent rentrer chez eux sans problème pour leur sécurité ! Un pauvre con africain, sans intelligence ! »

    Combien étaient réellement en danger chez eux parmi ceux qui sont sur l’Aquarius ?

    http://www.bvoltaire.fr/mamoudou-heros-se-moque-de/

  • Guerre et médiamensonges, “ainsi nos gouvernements ont manipulé les attentats”

    Republicans guards stand beside a wreath of flowers placed by Paris' mayor and the French president at the foot of the Statue of Marianne during a remembrance rally attended by the President of France at Place de la Republique (Republic square) on January 10, 2016 to mark a year since 1.6 million people thronged the French capital in a show of unity after attacks on the Charlie Hebdo newspaper and a Jewish supermarket. Just as it was last year, the vast Place de la Republique will be the focus of the gathering as people reiterate their support for freedom of expression and remember the other victims of what would become a year of jihadist outrages in France, culminating in the November 13 coordinated shootings and suicide bombings that killed 130 people and were claimed by the Islamic State (IS) group. / AFP / POOL / YOAN VALAT

    “Une guerre d’agression ne peut qu’être fondée que sur des mensonges (Irak, Syrie, ndlr), l’objectif principal des gouvernements est de provoquer la désinformation pour obtenir ce consensus qui autrement n’existerait pas dans l’opinion publique”, affirme Michel Collon à Il Manifesto. Cette interview porte sur le livre “Je suis ou je ne suis pas Charlie?” traduit en italien avec le titre “Effetto boomerang (éditeur Zambon)”

     Que pensez-vous de la liberté d’information en Europe et en France aujourd’hui, on a eu des changements après l’attaque de Charlie Hebdo en 2015?

    Pour ce que je connais bien, à savoir la France et la Belgique, je pense que les attentats de janvier (Charlie) et novembre (Bataclan) ont malheureusement été récupérés et manipulés par les élites. Il aurait fallu lancer un grand débat pour comprendre les causes profondes. Analyser la responsabilité des Etats-Unis, de la France et de leurs alliés dans l’explosion de ce terrorisme, par exemple avec le livre Jihad made in USA de mon jeune collègue d’Investig’Action Grégoire Lalieu ou avec mon Je suis ou je ne suis pas Charlie ? d’avril 2015. Au lieu de cela, les élites ont préféré cacher leurs responsabilités en intimidant la population, en la désinformant pour qu’elle soutienne la guerre en Libye et en Syrie, en interdisant les débats à la télé (des émissions critiques ont été purement et simplement supprimées), en sommant les musulmans de « désavouer » les attentats comme si c’étaient eux les responsables, et pas Washington et Paris.

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  • Aquarius : de la crise politique aux contre-feux de l’Union européenne.

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    Jean-François Touzé (Parti de la France cliquez ici)

    La décision du nouveau ministre de l’intérieur italien, Matteo Salvini, par ailleurs leader de la Lega, d'interdire l’entrée sur le sol italien de six cent trente migrants embarqués sur le chalutier Aquarius, comme de tous ceux qui suivront la même route, présente deux mérites.

    Celui d’épargner à l'Italie un surplus de population étrangère.

    Celui de mettre en évidence les contradictions et l’incohérence des positions de l’Union européenne, incapable de faire face à l’ampleur du phénomène migratoire. Une Union crépusculaire en voie de décomposition avancée pétrifiée face au réveil de ses peuples qu'elle croyait avoir définitivement placés en état de narcose.

    Il serait pourtant hâtif et périlleux de se réjouir trop tôt.

    La mise en place d'une ligne de force Rome/Vienne/Munich (que le président de la CSU bavaroise Horst Seehofer, ministre fédéral allemand de l'Intérieur, vient d'appeler de ses vœux à l'unisson avec son collègue Salvini, fragilisant ainsi un peu plus la Chancelière Merkel empêtrée dans sa coalition), ajoutée à la fermeté de la Hongrie, de la Slovénie et de la Pologne pour n'évoquer que ces trois nations courageuses, va bien sûr dans le bon sens et porte en elle-même des signes d’espérance.

    Autre lueur dans le ciel enténébré de notre vieux continent, la perspective de la Présidence du Conseil européen par l'Autriche à partir du 1er juillet prochain. Le chancelier Sébastian Kurz, allié de la droite nationale autrichienne FPÖ, a annoncé sa volonté de placer la lutte contre l’immigration au centre de sa présidence et d'en faire le thème majeur de son exercice.

    Mais le Système, même fragilisé, sait développer ses propres défenses immunitaires.

    Saisis dans un premier temps de panique devant la transgression italienne, les dirigeants européens « conformes » se sont vite repris et ont allumé les contre-feux en temporisant et en tentant d’enfoncer les premiers coins dans les interstices de la très hétéroclite coalition italienne.

    Plusieurs éléments montrent le relatif succès de ces manœuvres :

    • La non-annulation de la visite en France du Président du Conseil italien Guiseppe Conte, malgré les déclarations insultantes faites par le Président de la République avant que celui-ci ne rétrograde sur le fond et sur la forme. Certes, lors de la conférence de presse commune des deux dirigeants, la tension était palpable. Mais le tutoiement de rigueur, les effleurements tactiles, les sourires de connivence et la recherche évidente de consensus montraient que Guiseppe Conte était bel et bien en stage d’intégration accélérée au sein de la grande famille de l’Établissement européen.
    • L’arrivée discrète dans le port de Catane en Sicile d'un navire de la marine italienne, le Diciotto avec 930 migrants à bord, pour la plupart érythréens, récupérés au large des côtes italiennes le lendemain du jour où le gouvernement refusait d'accueillir l’Aquarius dessine les limites du volontarisme populiste lorsqu'il ne s’appuie pas sur une pensée et une vision homogènes… Ce qui, sans surinterpréter les faits, pourrait laisser penser que, au-delà des symboles et des mouvements de bras, la « bisounours politique » n'a rien perdu de sa puissance et qu’une partie de la coalition italienne "anti Système" au pouvoir sait adresser a qui de droit les signaux de bon vouloir qu’elle croit nécessaire à sa survie.
    • Le caractère hétéroclite de l’alliance gouvernementale italienne qui porte en germes les conditions de son éclatement, commence à être exacerbé par les instances européennes afin de mettre un terme le plus rapidement possible à ce que l’union considère comme une anomalie. Les propos méprisants de Macron à l’encontre de Salvini (« je ne discute pas avec un ministre de l’intérieur. Seulement avec les Présidents de la République ou du conseil ») sont un avant-goût de la tactique de déstabilisation dont vont user les gouvernants dans les prochains mois, en particulier lors du Conseil européen qui se tiendra à la fin du mois de juin. Conte, pourquoi pas ? Di Maio (M5S), peut être. Salvini, jamais !

    À l’ordre du jour de ce Conseil en plus du renforcement mille fois annoncé de l'agence fantôme Frontex censée veiller au contrôle des frontières extérieures de l'Europe, la refonte (mot passe-partout fort prisé par le Président de la République qui l'avait déjà utilisé, ces dernières semaines, à propos de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, et de l’Organisation Mondiale du Commerce) des accords de Dublin. Ces accords interdisent en principe à un migrant débouté du droit d'asile dans le pays de première arrivée de faire une nouvelle demande dans un autre pays où, par la magie de Schengen, il a tout loisir de se rendre. Rappelons que si l’Italie à du recueillir plus de 500 000 migrants sur ses côtes méditerranéennes, beaucoup d'entre eux ne sont pas restés et ont choisi d'autres États pour destination finale. Ce sera le cas pour une grande partie des passagers de L’Aquarius que La France a d’ores et déjà décidé d'accueillir sur son sol après leur débarquement à Valence en Espagne où les autorités locales avaient déployé une banderole "Bienvenue chez vous".

    La France, grâce à sa réputation de générosité sociale et administrative est la première des destinations, avec 262 000 titres de séjour accordés en 2017 (l’équivalent de la population de Bordeaux), 40 000 statuts de réfugiés consentis la même année par l'Office de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA), sans parler des clandestins et des bénéficiaires du regroupement familial. Le tout-venant s’ajouter à des décennies d'immigration massive conduisant mécaniquement par les biais conjugués de la naturalisation et surtout de l'agrégation démographique servie par un code de la nationalité aberrant à ce grand remplacement que les tartuffes ne sauraient voir.

    La réforme de Dublin d’ores et déjà demandée à cor et à cri par Emmanuel Macron, en étendant à l'infini, la possibilité de demande d'asile aux Pays de deuxième, troisième, quatrième destination aura pour conséquence, tout en diluant les effets – ce qui est le but recherché afin de permettre à l’Italie de souffler et de revenir sur le juste chemin de l’alignement – de faire peser la pression migratoire d'un poids encore plus lourd sur les autres nations européennes.

    Rien, en revanche, ce qui n'étonnera, à vrai dire personne, au programme de ce sommet sur un début de commencement d'entame d'une action, si nécessaire militarisée, contre les passeurs, et judiciaire contre les ONG qui s’en font les complices. Rien non plus sur le raccompagnement immédiat et automatique des rescapés de la noyade vers le pays de départ, mesures que le bon sens et la simple compréhension des intérêts vitaux de notre continent devraient suffire à imposer si l'aveuglement et l’idéologie dominante n'en interdisaient pas l'usage.

    La force du Système réside dans son aptitude à organiser, dans et par l'unité de ses composantes, sa propre survie. Tant que les droites nationales ne lui opposeront pas une unité plus forte et plus volontaire, l’Union saura se défendre et se pérenniser.

    Face à la déferlante migratoire, la solution ne peut être pourtant qu’européenne.

    Un devoir nous est exigé. Celui d'organiser à partir de nos Nations libres et souveraines l'unité politique européenne. Cette unité ne se fera que dans la clarté des projets, la volonté de résistance et le choix de la rupture des chaînes qui entravent les peuples de notre espace continental. Elle échouera tant qu’elle cherchera la base de sa réalisation dans la recherche de coalitions hétérogènes et contradictoires. Elle réussira par la victoire des droites nationales portées par une même vision de l’histoire et de notre appartenance civilisationnelle.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Migrants : Le Sénat en dernier rempart ?, par Etienne Defay

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    Le projet de loi « asile et immigration » va-t-il être un ralentisseur ou un facilitateur ? La majorité des sénateurs semble en effet déterminée à durcir un peu plus le texte et restreindre la distribution (déjà généreuse) de visas et de régularisations. C’est en tout cas ce qui s’est produit en commission des lois. Avec pas moins de 565 amendements déposés (débattus en trois jours d’après le calendrier parlementaire), la tendance est plutôt à la rebuffade et le gouvernement aura du mal à défendre l’intégralité de son projet qu’il souhaitait conserver en l’état. « Les sénateurs LR proposent par exemple de restreindre le rapprochement familial pour les mineurs étrangers isolés ou encore de rétablir le délit de solidarité envers les migrants », révèle à France Info le journaliste Julien Gasparutto.

    Las, Gérard Collomb aura du pain sur la planche entre les sénateurs LR qui souhaitent un durcissement des mesures d’accueil, et l’aile gauche qui défend l’inverse. Avec en toile de fond le destin médiatique de l’Aquarius : « D’un coté on verse des larmes sur le sort de l’Aquarius et de l’autre on provoque la création de nouveaux Aquarius », s’agace pour sa part le sénateur communiste Pierre Laurent. On sent bien les limites de la stratégie de l’en même temps chère à notre président. Sur un tel projet de loi, on en voit bien vite les limites tant les idéologies divergent que ce soit sur le fond ou sur la forme. Le gouvernement, habitué à gouverner en eau calme, s’adresse en ce moment à une chambre où il ne possède pas de majorité et où l’illusion de trouver un consensus n’a pas cours.

    Les associations d’aide aux migrants (récemment accusées d’agir comme des passeurs illégaux) ne s’y sont pas trompées en déversant devant le Palais du Luxembourg 348 gilets de sauvetage. Une fois n’est pas coutume, tous les regards sont désormais tournés vers le Sénat et nos chers édiles ont l’occasion unique d’attirer sur eux la lumière des projecteurs.

    Un durcissement aux allures de posture

    Que le lecteur de Présent se rassure, les sénateurs n’ont pas profité de l’occasion pour justifier leur train de vie ou leur utilité. Les modifications tiennent avant tout sur la forme davantage que sur le fond. Par exemple, quand un mineur obtient l’asile en France, il peut faire venir ses parents au titre du regroupement familial. Nos sénateurs refusent simplement qu’il puisse aussi faire venir ses frères et sœurs majeurs. Non, nous n’assisterons pas à la fin du regroupement familial. Et on ne peut que déplorer qu’à la guerre de communication entamée par le gouvernement (la marque de fabrique de l’ère Macron), nos sénateurs ne répondent que par de la communication. « Le Sénat durcit la loi d’asile avec modération » titre La Tribune de Genève. On ne saurait mieux dire.

    Il est vrai que selon un sondage récent, une majorité des Français (56%) approuvent la décision de ne pas accueillir l’Aquarius. Les élus ont bien compris que leurs électeurs étaient demandeurs de fermeté. Cette leçon vaut bien une posture sans doute.

    Etienne Defay

    Article paru dans Présent daté du 20 juin 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Bilderberg : des cartels de prédateurs réunis à Turin

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    theorie-des-hybrides-1-179x300.pngDu 7 au 10 juin, à Turin, sous le titre de groupe Bilderberg, divers cartels de prédateurs se sont réunis.

    Nous devons à Adam Smith, dit “le père de l’économie politique” (tout ne doit-il pas naître de quelques sublimes cerveaux  anglo-saxons?) d’avoir reconnu que toute réunion d’hommes d’affaires est un complot contre le public. Au Bilderberg, un pas de plus a été franchi : le public n’existe plus, il ne reste que des marchandises à exploiter.

    On y trouva quatre groupes de trafiquants, tels que définis par J.F.Gayraud dans son dernier ouvrage sur l’hybridation (Jean-François GAYRAUD : Théorie des hybrides. CNRS, 2017) :

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  • Des femmes avortent à l’étranger de bébés à un terme avancé, en toute illégalité, aidées par des organismes payés par nos impôts

    6a00d83451619c69e2022ad39a7168200b-250wi.jpgMarie Philippe a créé il y a dix ans le site ivg.net. Elle est interrogée par FC sur son dernier ouvrage.

    "D’après votre expérience, les femmes ont-elles habituellement des séquelles de leur IVG ?

    Les idéologues de l’avortement soutiennent que les femmes vont très bien. Mais, quand on les écoute, on entend qu’elles ont souvent une blessure affective, parfois sournoise, qui peut se manifester de manière très variable : addiction à la cigarette, l’alcool, instabilité affective, dépressions, scarifications, pensées suicidaires... Elles deviennent dures et ont du mal à assumer leur féminité. Elles nous racontent qu’elles ont des cauchemars, des insomnies, une angoisse profonde, une perte de confiance en elles. Elles peuvent même se sentir sales, criminelles. Ce mot terrible, je ne l’utilise jamais, mais elles disent parfois : « J’ai tué mon enfant ! »

    Elles ont entre 14 et 45 ans et viennent de tous les milieux. Elles veulent savoir comment se passe une IVG. Et ce qui se passe après. Elles veulent aussi se livrer. Nous les écoutons longuement et nous continuons, ensuite, à dialoguer, même après l’avortement, si telle a été leur décision. La très grande majorité de ces femmes aimeraient au fond d’elles accueillir leur enfant.

    Ce peut être des femmes musulmanes qui ont déjà plusieurs enfants, et à qui le corps médical dit : « Fatima, vous êtes sûre ? Vous allez être fatiguée... » C’est plus proche d’une forme de racisme à l’égard de cette population qui est ouverte à la vie que de la compassion ! Des jeunes musulmanes sont enceintes dans le cadre d’une relation hors mariage. Elles sont reniées et mises dehors. Elles vivent un calvaire. D’autres encore, jeunes ou moins jeunes, n’ont pas le courage de se battre contre les pressions de leur entourage. Combien me disent : « Marie, je n’en peux plus, je suis trop seule, personne ne m’aide ! » Ou encore : « J’ai ma vie professionnelle et je ne peux pas mettre en cause ma carrière ! » La France a complètement perdu l’amour des bébés. Attendre un enfant n’est plus une joie, mais un « problème » dont il faut se débarrasser.

    Je reçois aussi de plus en plus d’appels qui proviennent de femmes qui ont avorté à l’étranger de bébés à un terme avancé, en toute illégalité, mais aidées par des organismes payés par nos impôts, et qui se sentent, ensuite, extrêmement mal. Le bébé est parfois avorté à vingt-deux semaines alors qu’il est presque viable.

    Pourquoi estimez-vous que ces femmes sont victimes ?

    Les femmes sont prisonnières d’une contraception qui fonctionne mal. Elles croient qu’avec la pilule, elles n’auront pas d’enfant. C’est faux ! La majorité des femmes qui avortent étaient sous pilule ou stérilet. Elles sont comme assujetties à leur compagnon. Ce sont les hommes qui veulent l’IVG. Les personnes qui m’insultent au téléphone sont le plus souvent des hommes. La contraception leur fait perdre le sens de la paternité responsable. Ils sont comme des gamins qui, à l’annonce d’une grossesse, répondent : « Oh ! mais je ne suis pas prêt ! » Il y a une telle pression hédoniste ! Ce petit bout, c’est la catastrophe. C’est l’homme, la clé de voûte. Quand il dit : « On le garde », alors la femme accepte mieux la grossesse.

    La femme est aussi polluée par un discours ambiant sur le « désir » d’enfant. En fait, ce terme n’a pas grand sens, car il désigne un sentiment versatile. Il place l’enfant dans une position de petit prince, fruit d’un présumé « projet parental » au point qu’on entend qu’il vaudrait mieux, pour lui, qu’il soit avorté plutôt que d’être éduqué par une mère célibataire. La pression sociale est très forte.

    Enfin, elles manquent de liberté à cause d’un manque d’informations sur les conséquences graves de l’IVG. Pire, elles ont des informations fausses, par exemple sur le site du gouvernement, qui disent que l’avortement est sans risque, notamment sur leur fertilité.

    Pourquoi ces femmes ne trouvent-elles pas refuge auprès de leur famille ?

    Je suis frappée par le peu de proximité des adolescentes ou des jeunes femmes avec leur mère. Nous leur posons la question : « En as-tu parlé à ta maman ? » Elles disent : « Nous ne sommes pas proches. Depuis que j’ai un copain, la seule chose qu’elle dit, c’est de ne pas oublier ma pilule. » Il y a bien une démission des mères. Aussi, les femmes, à leur tour, n’éprouvent pas le désir de choyer un enfant, de donner la vie. Souvent les mères qui ont elles-mêmes avorté poussent leur fille à faire de même. De façon inconsciente, elles veulent créer un lien à travers cette souffrance vécue comme une malédiction. En revanche, j’observe que celles qui n’ont pas été accueillies du tout, placées dans des familles d’accueil, ressentent un grand besoin d’avoir un enfant pour compenser cet amour qui n’a pas été donné. [...]"

    Michel Janva

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