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lobby - Page 1100

  • Les think tanks s’installent au cœur de l’Etat : Des réseaux d’experts s’efforcent de neutraliser toute résistance au dogme néolibéral

    par Dostena Anguelova* et Roland Gori,** France

    Ex: http://www.zeit-fragen.ch/fr

    «La technique est désormais notre destin, au sens où Napoléon le disait,  il y a cent cinquante ans, de la politique, et Marx, il y a un siècle, de l’économie1

    L’installation d’un Conseil scientifique de l’Education nationale par le ministre Jean-Michel Blanquer a provoqué quelques légitimes inquiétudes, dont la presse s’est fait l’écho. Voilà un ministre qui met parfaitement en œuvre les décrets d’application de l’expression présidentielle «en même temps».2
    Tout en chantant les louanges de l’humanisme, et en se référant à la méthode Montessori qui préconise l’«auto-éducation» de l’élève, «en même temps» le ministre Blanquer installe un conseil scientifique à la tête duquel il nomme Stanislas Dehaene, éminent professeur de psychologie cognitive et expérimentale au Collège de France, entouré d’une «brochette» de positivistes assumés.
    Ces «experts» piloteront et corrigeront au mieux par IRM [Imagerie par résonance magnétique] et protocoles «randomisés» la pratique pédagogique du «million d’employés»,3 comme les nomme Stanislas Dehaene, chargés de les encadrer. Rien ne sera laissé au hasard, à la contingence et à l’imprévu. Ce sera le règne de «la mesure»4 et de l’«efficacité» qui guideront les pas des «écoliers-machine», et des «employés» en charge de leurs «apprentissages».
    Les métiers de l’éducation enfin, après bien d’autres, seront efficaces et mesurés, leurs actes rationalisés, décomposés, organisés et prescrits par des décideurs, bref, taylorisés.5 Les «experts» fourniront les guides pratiques nécessaires. Le sacre de l’élève, parfaite machinerie cognitive et neuronale prompte à épeler et à calculer, pourra advenir. Les tests internationaux et autres rankings pourront l’attester. Cela n’empêchera pas les rhétoriques de propagande humaniste et l’appel mystique à la Nation.
    Une nation start up qui, là comme ailleurs,6 impose des pratiques sociales férocement aliénantes, enserrées aux deux extrêmes par l’économisme et le scientisme. Mais, ces nouveaux dispositifs d’encadrement de nos manières de vivre ne sont pas des phénomènes isolés. Ils constituent un fait de notre civilisation européenne normalisée toujours davantage par les standards américains.
    C’est dans la niche écologique de cette culture qu’émergent les think tanks: centres d’expertise privés qui accueillent des universitaires d’élite et prétendent représenter la société civile face à l’Etat. Dans cette révolution symbolique (Pierre Bourdieu) les «experts», favorables au néolibéralisme, fournissent des recettes de bonne «gouvernance», apte à éclairer l’opinion publique des démocraties, libérales ou en voie de le devenir.7
    Au cours de cette «transition démocratique», ces thinks tank, «indépendants» et «objectifs», ont pour charge politique d’éviter aux peuples de ces démocraties libérales, ou en cours de «libéralisation», la nostalgie d’idées socialistes ou souverainistes. Il faut une fois pour toutes dire, et répéter ad nauseam, qu’il n’y a pas d’autre alternative que celle d’un néolibéralisme auquel même les «partis de gauche» de la social-démocratie se sont ralliés. La preuve par l’exemple!
    Ces «clans» de «l’extrême centre», formés dans les réseaux du soft power américain, ont réussi à incarner leur rêve dans le parti du président Macron. Le programme présidentiel avait en effet pour «grand ordonnateur» Jean Pisani-Ferry – fondateur et ancien directeur du très influent think tank européen Bruegel [«Brussels European and Global Economic Laboratory»]. Claude Bébéar, le fondateur d’un think tank libéral de droite – l’institut Montaigne – rend public pour la première fois son choix de vote dans «Les Echos»: Emmanuel Macron est la solution pour la France! Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne, travaille également sur le programme du futur président, notamment dans le domaine de l’éducation, d’où est issu le ministre Jean-Michel Blanquer, vieux compagnon de route de l’Institut Montaigne.

    Au cœur de l’Etat, des dispositifs de contrôle et de normalisation

    Ces nouveaux lobbies que sont les thinks tank vident de leur sens le cadre institutionnel traditionnel de la démocratie républicaine. Ils installent au cœur de l’Etat les dispositifs de contrôle et de normalisation aptes à répondre aux exigences de l’économie et de l’opinion du néolibéralisme.
    Cette révolution symbolique, accomplie au nom de l’humanisme, des droits de l’homme, de la modernisation, de la transition démocratique (dans les pays de l’Est), ou encore de la «nouvelle économie de la connaissance», aiderait le peuple à survivre dans la féroce compétition du marché mondial.
    C’est ainsi que la réforme de l’éducation et des universités en Europe (stratégie de Bologne) a été initiée dans les coulisses par des experts de think tanks et des Centres d’études avancés, créés en Europe à partir du modèle du fameux Center for Advanced Study in the Behavioral Sciences (CASBS). Fondé en 1954 par la fondation du grand industriel Ford, ce centre incarne l’idée de son sponsor que les sciences sociales devraient contribuer au contrôle de la société devenant «plus proches des sciences naturelles, plus expérimentales dans leur orientation empirique et plus formelles dans leur orientation théorique».
    Les réseaux de ces experts devaient surtout lutter contre la tradition philosophique et historique européenne en favorisant leur dépolitisation et assurant la neutralité axiomatique du discours scientifique en le réduisant à une simple technique. Neutralité dont le grand historien Johann Gustav Droysen disait qu’elle était une «neutralité d’eunuque».
    Les grands commis de l’Etat cèdent leur place à une élite d’experts, réformiste et «progressiste», au service du système déshumanisant du capitalisme industriel, puis financier. Cette hybridation du public et du privé confisque les conditions d’une libération du politique. Et ce jusqu’à l’assistance économique et sociale aux plus pauvres qui, sous l’influence des contrats à impact social, transforme l’esprit de solidarité nationale en investissement lucratif.8
    Reste à savoir si la société aura encore la capacité de réagir ou si «l’élite d’ombre» des experts des think tanks a déjà réussi à neutraliser toute forme de résistance intellectuelle? Aujourd’hui, l’opposition droite/gauche tend à se redoubler d’un conflit sourd entre deux visions du monde. Une métaphysique transhumaniste d’un cyber-futur (l’homme-robot gouverné par des experts) et un désir, encore mal défini politiquement, de liberté et de fraternité pour qui «la pluralité des humains est la loi de la terre» (Hannah Arendt).    •

    Source: https://www.politis.fr/articles/2018/02/les-think-tanks-s...  du 4/2/18

    *    Dostena Anguelova, chargée de cours en anthropologie politique à l’Université de Strasbourg. Derniers ouvrages: Les Experts de la tradition, 2010, Iztok Zapad; Think tanks: imposteurs de la démocratie, CS éditions Paris, coll. Exote, 2018 (à paraître).
    3305335574.png**     Roland Gori, psychanalyste, professeur honoraire de psychopathologie clinique à Aix-Marseille Université, président de l’Association Appel des appels. 
    Derniers ouvrages parus: La Dignité de penser,Paris, 2011; La Fabrique des imposteurs, Paris, 2013, Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux? Paris 2014; L’Individu ingouvernable,Paris 2015; Un monde sans esprit. La Fabrique des terrorismes, Paris 2017.

    1    Anders, Günther. L’Obsolescence de l’homme. Sur l’âme à l’époque de la deuxième révolution industrielle [1956], Paris, Ivrea, 2001, p. 22.
    2    Gori, Roland. «‹En même temps›, ou le grand écart du nouveau président», Libération du 23/7/17; «De quoi ‹En même temps› est-il le symptôme», 
    Le Media du 30/1/18.
    3    Dehaene, Stanislas. L’invité-actu par Caroline Broué, France Culture, 13/1/18.
    4    Dehaene, Stanislas. France Culture, ibid.
    5    Gori, Roland. «Dans le monde du travail, le spectre de Taylor rôde encore», Libération du 10/5/16.
    6    On se référera par exemple à la transformation du travail social et éducatif sous l’effet des contrats à impact social.
    7    Anguelova, Dostena. Les Experts de la tradition, 2010, Iztok Zapad, Sofia; Anguelova, Dostena. Think tanks: imposteurs de la démocratie, CS éditions Paris, coll. Exote, 2018.
    8    Alix, Jean-Sébastien; Autès, Michel; Coutinet, Nathalie; Garrigue, Gabrielle. «Les contrats à impact social: une menace pour la solidarité?», www.laviedesidées.fr, 16/1/18.

    Que voulons-nous? Renforcer la solidarité humaine et la formation des individus ou bien consolider les stratégies de pouvoir et l’économie néolibérale?


    684163438.jpegjpv/rmh. Depuis sa prise de fonction, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale du gouvernement français présidé par Emmanuel Macron, a annoncé les nouveaux changements envisagés dans le système scolaire français allant à l’encontre des «réformes» de son prédécesseur socialiste Najat Vallaud-Belkacem (2014–2017). Selon Blanquer, voici les apprentissages fondamentaux au premier plan pour les élèves français: lecture, écriture et calcul. Au primaire, il y aura à nouveau la dictée, la grammaire et les fables de La Fontaine. Tout établissement aura sa chorale. Au collège, l’enseignement du latin et les classes bilingues seront réintroduits. On parle d’uniformes scolaires et de l’interdiction des portables. Le discours humaniste du ministre porte sur des noms tels Montaigne et Montessori et les notions humanisme et nation réapparaissent fréquemment. Au ministère de la rue de Grenelle, il a baptisé une salle de réunion du nom de Louis Germain, l’instituteur d’Albert Camus. Une partie des enseignants, très critiques envers les réformes entreprises par l’ancienne ministre, espèrent – suite au discours du nouveau responsable – un changement positif pour l’enseignement de leurs élèves.
    Cependant, tout comme le président Macron, Jean-Michel Blanquer est proche des personnalités du CAC 40, le groupe des plus grandes sociétés françaises côtées en bourse. Il souhaite rapprocher l’école des entreprises. La présence des entreprises dans les conseils d’administration des établissements professionnels et l’autonomie des établissements scolaires, gérés comme une entreprise par un patron soucieux des ses objectifs de performances et maître de son recrutement.
    Le dernier ouvrage publié par Blanquer en 2016 «L’école de demain»* est un livre emblématique pour la présidence de Macron, coécrit avec le think tank néolibéral «Institut Montaigne»: le système scolaire doit recourir à trois piliers: l’expérience, la comparaison internationale et la science.
    Le domaine de la science revêt la plus grande importance: la révolution digitale et les sciences cognitives sont décisives pour l’efficacité maximale de l’enseignement en référence à l’immense potentiel du cerveau humain. L’importance des relations humaines entre l’enseignant et ses élèves pour la réussite de l’apprentissage disparaît totalement.
    Les directives de l’OCDE, les évaluations PISA, le système de Bologne sont d’autres points de repères importants pour M. Blanquer. Les neurosciences, les compétences, l’autonomie, l’innovation, l’expérimentation et l’évaluation sont d’importants mots-clés.
    Le livre «L’école de demain» est clairement structuré et traite les différents types d’établissements selon trois critères: «Ce que nous enseigne l’expérience. Ce que nous enseigne la comparaison internationale. Ce que nous enseigne la science. Ce qu’il faut faire». Suivent des mesures-clés pour chaque type d’établissement. Le système éducatif et la carrière des enseignants sont ensuite analysés selon les mêmes critères.
    A l’école maternelle, il prévoit d’élaborer des dispositifs de diagnostic précoce pour distinguer les enfants problématiques des enfants promettant un avenir réussi et performant.
    Les personnes à l’esprit critique et les pédagogues travaillant quotidiennement avec leurs élèves se demandent sérieusement quels sont les intérêts primordiaux du nouveau ministre de l’Education nationale. Quels objectifs la stratégie du «en même temps» poursuit-elle?

    *    Jean-Michel Blanquer, «L’école de demain. Propositions pour une éducation nationale rénovée.» Paris 2016

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • La France rurale, principale victime du racket fiscal anti-automobiliste

  • 263 bébés sauvés de l'avortement

    La coordination internationale des 40 Days for Life informe qu'au samedi 10 mars, 263 bébés à naître ont été sauvés de l’avortement !

    Shawn Carney, président des 40 Days for Life, raconte cette belle histoire qui montre que ces 40 jours pour la vie sont aussi 40 jours de miracles :

    "Il y a une bonne raison pour que la prière et le jeûne soient les fondements des 40 Days for Life : c’est le combat spirituel. L’avortement est un mal. C’est une attaque barbare à la fois sur le corps et l’âme de tous ceux qui y sont impliqués. Nous ne parlons pas très souvent des choses telles que celle que vous allez lire, mais nous avons connaissance de bien des cas ou des protestataires sont venus [contrer les vigiles des 40 Days for Life] avec des images sataniques et ont même invoqué le démon. 

    Après qu’un homme et une femme eurent déposé une de leurs amies devant un Planned Parenthood en vue d’un avortement, place Margaret Sanger à Manhattan, ils s’en prirent aux participants à vigile et les insultèrent. Ils dirent même qu’ils allaient leur jeter un sort.

    Alors qu’ils continuaient à jurer, une femme quitta Planned Parenthood et se dirigea droit vers l’un des volontaires [de la vigile]. « Avez-vous des informations pour les gens qui veulent garder leurs bébés ? », demanda-t-elle. « Je veux garder mon bébé. Je hais cet endroit. Je veux mon bébé ! ». Évidemment, les participants à la vigile proposèrent immédiatement leur aide et mirent la jeune femme en contact avec les Sisters for Life qui gèrent des foyers d’accueil pour les femmes qui veulent garder leurs bébés. « Au milieu de tout ce chaos, déclara le volontaire, Dieu œuvre ». Dieu œuvre, c’est sûr… et Il savait qu’en ce jour, une femme aurait besoin de l’aide de quelques bonnes religieuses."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Contre l'implantation des éoliennes, Alban d'Arguin fait un tabac en Haute-Saône.

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    Alban d'Arguin, "l'homme tranquile qui fait la chasse aux éoliennes et qui rassemble des foules", selon l'expression d'un observateur avisé, peut se targuer d'avoir parfaitement répondu à cette définition vendredi soir à Fallon en Haute-Saône cliquez ici où il donnait une conférence sur l'escroquerie éolienne.

    Près de 200 personnes, parmi lesquelles de nombreux élus locaux, sont en effet venues écouter son réquisitoire argumenté contre ce fléau dangereux, onéreux et, surtout, inutile.... Il faut dire que Fallon, situé entre Vesoul et Montbelliard, est particulièrement menacé puisque un projet d'implantation d'un parc éolien (projet soutenu par quelques édiles locaux peu scrupuleux) risque fort de défigurer définitivement cette charmante petite commune jusque là si paisible et entourée paysages bucoliques.  

    Mais les saccageurs ont sous-estimés la détermination des habitants qui n'entendent pas voir leur ravissant cadre de vie sacrifié (en échange de quelques promesses de pitoyables subventions hypothétiques) sans réagir. Une association particulièrement dynamique, présidée par M. Luc Vermot-Desroches, a été créée. Parmi ses animateurs, on retrouve notre ami Daniel Cavaloti, très apprécié dans la région, qui a eu la riche idée de faire inviter Alban d'Arguin pour présenter son livre "Eoliennes un scandale d'Etatcliquez ici afin d'éclairer les habitants de Fallon, d'Abbenans, l'autre commune menacée, et ceux des villages avoisinants sur ce qui les attend.

    Si l'on en juge par les applaudissements, le nombre de livres vendus et par les témoignages, parfois émouvants, du public, cette conférence à été appréciée et à permis à un grand nombre de participants de mieux comprendre ce qui se trame dans leur dos... 

    Après la réussite de la réunion de Vervin (Aisne), au début du mois de février cliquez ici et avant celle de Bordeaux le 26 avril prochain cliquez là, cette étape en Franche-Comté prouve que les Français sont de plus en plus nombreux, surtout lorsqu'ils sont directement concernés, à prendre conscience de la supercherie dont ils sont les victimes.

    Le combat contre les éoliennes n'est pas seulement un combat pour préserver la beauté de la France, c'est aussi et surtout un combat contre les prédateurs de la finance apatride qui s'enrichissent sur le malheur de nos compatriotes. C'est donc au nom du "beau", du "bien" et du "vrai" qu'il doit être mené. Tels sont les axes du livre d'Alban d'Arguin.

    Synthèse nationale

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    Alban d'Arguin, Mme Edwige, conseillère municipale, et le Président Luc Vermot-Desroches présentant la réunion.

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    Notre ami Daniel Cavaloti, avec son franc parlé, répond à un participant aveuglé par les promesses du consortium éolien.

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    Parmi les nombreux élus présents dans la salle, Christophe Devillers, conseiller municipal de Romchamp et délégué départemental du Parti de la France (ici avec Roland Hélie) est venu en "presque voisin"...

    Dans quelques jours, le film de la conférence d'Alban d'Arguin sera en ligne...

  • CES MIGRANTS QUI FONT LA FINE BOUCHE À CALAIS

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    C’est le bouquet ! Selon les sources, les 350 à 600 migrants du Calaisis – malgré le énième démantèlement de la jungle en octobre 2016 – qui, c’est ce qu’on nous a dit, ont souffert mille morts, et de la faim en particulier, durant leur fuite de pays en guerre, ne veulent pas manger les repas distribués par l’État. Pourquoi ? Pas à leur goût, pas assez épicés, contraires à leur religion ? Pour le savoir, revenons un peu en arrière.

    Étape numéro 1 : le 23 février, le Premier ministre Édouard Philippe annonçait que l’État – comme s’il ne subventionnait déjà pas les associations en place – allait prendre en charge le coût des repas destinés aux migrants. L’objectif étant « d’essayer d’éviter que se reconstituent des situations qui ne sont pas satisfaisantes et essayer de trouver des solutions durables », avait-il expliqué. À savoir empêcher la création de nouveaux camps, encouragée quand ce sont les associations d’aide aux migrants qui s’occupent précisément des repas. Bon.

    Étape numéro 2 : ça se présente mal. Le 5 mars, l’association L’Auberge des migrants (pour Le Huffington Post) liste différents inconvénients inhérents à cette décision. Pas assez de points d’eau, changement dans les repas et leurs horaires – un petit déjeuner avec fromage à la place d’un second vrai repas par jour conjugué au fait que les migrants ont tant d’obligations auxquelles ils ne peuvent se soustraire – et la distance à parcourir pour aller se restaurer. Et nous qui pensions ces grands gaillards en pleine forme après avoir traversé tant de contrées, les voilà fatigués d’avance par… quatre kilomètres à pied, juste le temps qu’il faut pour se mettre en appétit !

    Étape numéro 3 : stupeur ! Le 6 mars, il n’y a quasiment pas un migrant affamé à venir prendre ses repas ! Cette fois, c’est la présence des « grillages et de la police » qui leur coupe l’appétit. « C’est la prison, nous ne sommes pas des criminels, quand les associations nous donnaient à manger, il n’y avait pas de policiers », se plaint Mohammed. Les grillages ? Installés « à l’initiative » d’un propriétaire privé – qui a aimablement mis à disposition son terrain – pour, justement, sécuriser les migrants en train de manger… La présence de la police ? Indigne, s’offusquent neuf associations. Non, mais, c’est vrai, quoi, vous vous verriez, vous, casser la croûte sous le regard des flics ? Le résultat ? Pas question de prendre les repas gratuits, « on se débrouille entre nous », dit Jakson. On se vraiment demande pourquoi l’État se décarcasse…

    Étape numéro 4 : grandiose ! Le food-truck flambant neuf, fier de son énorme logo « Préfet du Pas-de-Calais », stationné pourtant tout près de l’ancienne jungle, peut aller se rhabiller et les salariés de La Vie active avec : ils se tournent les pouces toute la journée, pas un migrant ou presque ne pointe le bout son nez, incommodés, cette fois, par la présence… des journalistes du Monde, selon l’association.

    Sauf que la réalité est encore ailleurs : une bonne part des Érythréens, Éthiopiens et Afghans du Calaisis, comme Oromo arrivé il y a quatre mois, excluent tout bonnement d’accepter… « des dons d’un ennemi qui nous pourchasse » !

    Étape numéro 5 : alors, dans sa grande mansuétude, afin que ces clandestins cessent de prendre en charge eux-mêmes leurs repas et ne souffrent pas de stress, sous-préfecture et associations ont décidé, dans un premier temps, pour gagner leur confiance – très important, d’obtenir la confiance -, le retrait des barbelés et une présence policière plus discrète, lit-on dans Le Monde.

    À quand la sous-préfète en soubrette pour prendre les commandes de ces messieurs ?

    http://www.bvoltaire.fr/migrants-fine-bouche-a-calais/

  • La secte LGBT refuse que l'on aide les personnes homosexuelles. Les députés FN votent contre

    L'Union européenne a condamné les thérapies pour aider les personnes ayant des tendances homosexuelles. C'est une vieille revendication de la secte LGBT : comme toute secte, elle refuse que ses membres puissent aller sous d'autres cieux. Mgr Aillet en a fait récemment les frais avec 2 conférences de l'association Courage, association destinée à aider les personnes ayant des tendances contre-nature à se corriger.

    Le 1er mars, lors du vote d'un texte sur la situation des droits fondamentaux dans l'UE, les eurodéputés ont eu à se prononcer sur deux amendements (8 et 11). Ceux-ci précisent :

    «(Le Parlement européen) se félicite des initiatives interdisant les thérapies de conversion pour les personnes LGBTI et la pathologisation des identités transsexuelles ; prie instamment tous les États membres d’adopter des mesures similaires qui respectent et défendent le droit à l’identité de genre et l’expression de genre.»

    Le texte a été adopté à une large majorité (435 voix pour, 109 voix contre et 70 abstentions), mais heureusement, il n'a pas de valeur contraignante. 34 eurodéputés français du Front national (FN), des Républicains (LR), des centristes de l'UDI, ou indépendants ont préféré s'abstenir ou voter contre cet amendement (mais Florian Philippot et Sophie Montel ont corrigé leur vote ensuite). Les voici :

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    Les 19 eurodéputés LR, dont Rachida Dati et Nadine Morano, se sont majoritairement abstenus. Seuls trois d'entre eux ont voté «pour» l'interdiction des thérapies de conversion, comme l'indique le compte rendu de vote. Aucun n'a voté contre. Brice Hortefeux, qui a d'abord voté pour l'interdiction, a finalement corrigé son vote et décidé de s'abstenir. Après le scrutin et les nombreux harcèlement sur les réseaux sociaux, certains élus LR ont décidé de corriger leur vote, passant de l'abstention à un vote favorable. C'est le cas de Michèle Alliot-Marie ou de Geoffroy Didier. 

    Au FN, consigne a été donnée de voter contre cet amendement. Nicolas Bay, coprésident du groupe ENL, explique :

    «Nous avons en effet voté contre ces deux amendements déposés par des députés d'extrême gauche, en raison de leur formulation qui participe de cette idéologie du genre que nous combattons. Le fait que ces deux amendements soient strictement identiques prouve d'ailleurs qu'il s'agit d'un copier-coller dicté par le lobby "LGBTI".»

    Enfin, le vice-président du FN met aussi en avant «le principe de subsidiarité trop souvent bafoué» et conclut :

    «Nous avons refusé de céder à une nouvelle tentative de chantage communautariste.»

    Le député frontiste Christelle Lechevalier ajoute :

    «Nous rejetons tout dogmatisme sur les questions d’identité de genre et autres concessions communautaristes».

    Marie-Christine Arnautu indique :

    «Si les "thérapies de conversion" se traduisent par des violences physiques et/ou morales, elles sont évidemment condamnables au même titre par exemple que les viols. En revanche, s'il s'agit d'interdire des activités de conseil librement consenties visant à aider les personnes LGBT qui, pour des raisons religieuses ou non, le désirent, alors les interdire va à l'encontre de leur propre liberté individuelle».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pierre Cassen : « J’ai décidé de rendre publiques les intimidations et menaces dont nous sommes l’objet »

     

    Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici

    Sur cette vidéo de 10 minutes, tournée le 8 mars, quelques heures après que ma voiture ait été brûlée dans la nuit (la seule sur cinquante véhicules stationnés dans la rue), j’ai décidé de rendre public,  et de dévoiler un ensemble de faits troublants qui me sont arrivés depuis près de trois ans… date à laquelle Cazeneuve a donné l’ordre au Parquet de diligenter une enquête sur le fonctionnement de Riposte Laïque.

    Je ne suis pas paranoïaque, ni complotiste, pour reprendre le mot à la mode. Sans doute quelques événements survenus n’ont-ils rien à voir avec mes activités. Mais l’accumulation de ce que je révèle est tout de même très troublante.

    J’évoque la pression de nombreux amis, qui nous supplient, devant les risques qui s’aggravent, de quitter la France, et je précise où nous en sommes de notre réflexion, sur cette question.

    J’explique enfin, à la fin de cette vidéo, le contexte liberticide dans lequel nous évoluons, avec une grosse offensive de ce régime contre les sites de la réinformation, avec l’alibi fallacieux de lutter contre la haine.

    Véritable imposture de ce pouvoir et des antiracistes qui le somment d’aller plus loin, puisque la haine, dans ce pays, est véhiculée par un livre, Le coran, et une religion, l’islam, qui demandent juste à leurs fidèles d’islamiser le pays et de tuer tous les infidèles, dans ses textes sacrés.

    Je remercie encore, pour finir, tous les donateurs de Riposte Laïque, qui nous ont permis de voir l’avenir de manière moins sombre, et de nous donner les moyens de poursuivre le combat.

    Vous verrez, dans les prochains jours, que ce ne sont pas des paroles en l’air.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • LA SYRIE NOUS FAIT HONTE !

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    Il semble qu’il n’y ait plus aucune limite à l’indécence du parti pris des médias occidentaux, et français en particulier, dans le drame syrien. La plus grande partie du pays et une très grande majorité de la population sont aujourd’hui sous la protection du gouvernement légal de ce pays. Quelques poches rebelles subsistent à l’intérieur, notamment celle de la Ghouta, à l’est de Damas. La plupart des autres zones dissidentes se trouvent, comme par hasard, le long des frontières – israélienne et jordanienne au sud, turque au nord -, ce qui permet le soutien en armes et en hommes des groupes hostiles à Damas, lesquels sont divisés et ne représentent aucune alternative politique crédible.

    Il est probable qu’on exagère le nombre des civils encore présents dans les villes de ce secteur, comme on le faisait systématiquement pour Alep-Est. Mais les informations qui nous sont données proviennent systématiquement de sources favorables aux « insurgés », c’est-à-dire aux miliciens de moins en moins syriens qui prennent les populations civiles en otages. C’est le cas de l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme), avec des ficelles bien usées, qui consistent à aligner les morts civils, et plus encore les enfants, que les « bombes du régime » semblent viser particulièrement, ou encore en utilisant comme « témoin privilégié », et sans doute fabriqué, une fille ou un garçon. Les tirs des islamistes sur Damas sont ignorés.

    Les Occidentaux font tout pour que la guerre se prolonge, tout en multipliant les mises en garde envers le gouvernement syrien et son allié russe, au nom d’un « humanisme » dont nos médias ne permettent pas de mesurer le cynisme. Qui, donc, a favorisé et armé le prétendu « Printemps arabe », si ce n’est l’alliance honteuse entre les « démocraties occidentales », les régimes féodaux islamistes gorgés d’hydrocarbures et une Turquie de moins en moins fréquentable ? La Russie a le mérite, dans cette affaire, d’avoir joué cartes sur table en soutenant son allié qui, durant ce long conflit, est toujours resté maître de la Syrie « utile ». Elle propose, d’ailleurs, d’exfiltrer les combattants qui souhaiteraient quitter la Ghouta orientale.

    Certes, la Russie de Vladimir Poutine agit dans le sens de ses intérêts, mais elle ne le cache pas et défend la solution objectivement la meilleure pour la Syrie. Les Occidentaux et leurs riches alliés du Golfe, aujourd’hui divisés, sont responsables d’un drame syrien qui a mis ce pays à genoux. Mais les agresseurs n’entendent pas faire cesser le drame.

    Pendant que nos médias se concentrent sur les « bombardements du régime » sur la Ghouta, deux autres secteurs de combats sont cachés derrière cet écran.

    C’est d’abord l’invasion turque au nord, vers Afrine. Comment accepter qu’un membre de l’OTAN viole ainsi sans raison la souveraineté d’un voisin ? À lire nos journaux, il semblerait moins légitime à un État de reconquérir son territoire qu’à un autre de l’envahir ! Qui plus est, cette incursion se fait contre les YPG kurdes, ceux-là mêmes qui ont permis à la coalition de libérer Raqqa de l’État islamique. Afin de venir au secours des Kurdes d’Afrine, 1.700 FDS, des YPG essentiellement, qui continuaient à se battre dans le troisième secteur, celui de l’Euphrate, où subsistent des zones soumises à Daech, se sont déplacés. En conséquence, les alliés des YPG, c’est-à-dire les Occidentaux, et les Américains en particulier, ont annoncé une pause opérationnelle contre Daech ! Est-il besoin d’expliquer davantage qui est le véritable adversaire en Syrie ? Plus que l’État islamique, c’est le seul capable de finir la guerre et donc de rétablir la paix, le « régime » que nos médias pourfendent depuis sept ans !

    La politique menée par les Occidentaux, et par le gouvernement français notamment, est absurde. Elle est condamnée à l’échec et elle devrait faire honte aux Français en raison des malheurs qu’elle à entraînés et qu’elle fait perdurer pour le peuple syrien.

    http://www.bvoltaire.fr/la-syrie-nous-fait-honte/

  • Les migrants mineurs non accompagnés, un incontrôlable aspirateur de l’invasion

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Il n’y a pas que les flux migratoires légaux : 262 000 titres de séjour octroyés en 2017, à s’amplifier. Les entrées illégales et clandestines contribuent de plus en plus à nourrir l’invasion. La différence est que les chiffres les concernant sont soit inconnus, soit cachés.
    Depuis plusieurs années les pouvoirs publics sont confrontés à des entrées illégales que, non seulement ils tolèrent mais qu’ils encouragent. Ce sont celles des Mineurs Isolés Etrangers  (MIE) devenus grâce à la novlangue des Mineurs Non Accompagnés (MNA).
    Leur flux a connu depuis deux ans une croissance qui fait exploser les budgets sociaux des départements et leur Aise Sociale à l’Enfance. Appuyé et pris en main par les associations immigrationnistes le phénomène des MIE-MNA est clairement appelé à s’amplifier et est en train de venir un énorme et incontrôlable aspirateur de l’invasion : quelques milliers il y a trois ans, 50 000 aujourd’hui , probablement 100 000 demain.

    En 2014 Polémia a publié un article sur les Mineurs Isolés Étrangers (MIE) dont la conclusion était qu’«en définitive la question des MIE  apparait comme une plaie de plus ouverte au flanc de la politique migratoire de la France et des institutions sociales des collectivités territoriales. Le caractère délictueux du phénomène, la volonté délibérée des associations favorables à l’immigration d’éroder puis de détruire les obstacles à cette intrusion, la jobardise du public et la complicité des pouvoirs publics ne peuvent qu’aggraver ce nouveau flux migratoire ».

    Quatre ans après, non seulement ce diagnostic est vérifié et le phénomène des MIE a empiré mais il a surtout changé de nature par ses effectifs et la charge budgétaire qu’il représente.

    Le camouflage sémantique du changement de nom

    Le 7 mars 2016 le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas a indiqué que la notion de mineurs étrangers isolés sera dorénavant remplacée par l’expression “mineurs non accompagnés” (MNA), piètre tour de passe-passe sémantique destiné à faire oublier que ces mineurs viennent d’ailleurs.

    Des chiffres effarants : 42 000 MNA pris en charge par l’ASE en 2018 ?

    Dans notre article de 2014 nous indiquions que le nombre de MIE annoncé pour 1500 serait en réalité plus proche de 8 000 en 2013.

    A fin 2017, selon la protection judiciaire de la jeunesse, le nombre de MIE-MNA confiés aux départements par décision judiciaire s’est établi à environ 15 000.Pour sa part D. Bussereau président de l’Assemblée des Départements de France (ADF) a estimé dans une interview de septembre 2017 que 20 000 mineurs auxquels il faut ajouter 5 000 jeunes majeurs qui n’ont pourtant rien à faire dans le dispositif, auront été  pris en charge à la fin de 2017 parl’Aide Sociale à l’Enfance(ASE) des départements, soit 25 000, c’est-à-dire 12 000 de plus qu’en 2016.

    A la demande du premier Ministre une mission bipartite (Etat/Départements) de réflexion sur les MNA (Inspection générale de l’administration, IGAS, Inspection générale de la Justice et ADF) a établi une note en janvier 2018 afin d’affiner les propositions présentées pour réformer le dispositif actuel de mise à l’abri et d’évaluation de ces jeunes. Cette note a été reprise in extenso par l’association immigrationniste infoMIE sur son site.

    A la lecture d’une discrète note du bas de la page 5 d’introduction de cette note, on apprend incidemment que 71962 évaluations de minorité et d’isolement ont été réalisées en 2017. Le nombre de jeunes évalués mineurs s’établit à 41 741, soit nettement plus que les 12 000 jeunes cités ci-dessus. La différence est-elle toujours présente en France ? Probablement oui. Et quid des jeunes évalués non mineurs ?

    La mission bipartite a retenu trois hypothèses de travail correspondant dès 2018 aux flux d’arrivée suivants de MNA destinés à être évalués et pour une large partie d’entre eux à être pris en charge : 40 000, 50 000 et 60 000 accueils.

    Tentons d’évaluer le nombre d’individus qui seront pris en charge par l’ASE en 2018. Selon D.Bussereau, président de l’ADF, un séjour dure en moyenne 3 ans. Des 25 000 présents au 31/12/2017 2017 il devrait donc rester les 2/3 soit 17 000 en 2018. Par ailleurs on peut estimer que le nombre de cas admis à l’ASE représentera approximativement, comme en 2017, la moitié des évaluations, soit environ 25 000.

    Au total le nombre de MNA pris en charge par l’ASE en 2018 pourrait être de 42 000 sinon supérieur, si aucune mesure drastique n’est prise ce qui sera l’évidence le cas. Ce chiffre ne tient pas compte des jeunes évalués, mineurs comme non mineurs, qui ne sont pas encore pris en charge par l’ASE et qui demeurent sur place sans idée de retour.

    Un coût individuel considérable : entre 50 000€ et 73 000€

    En 2014, France Terre d’Asile a estimé le coût de l’accueil d’un MIE à 55 000€. Or un article du Figaro.fr de 2016 a estimé le coût journalier de « ce public fragile » à plus de 200/€ jour soit 73 000€/an, identique à celui communiqué par Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur, en 2014.

    Ainsi, à un moment où l’on compte 6M de chômeurs et des millions de Français qui vivent dans la précarité ou la pauvreté, où des artisans et des agriculteurs se suicident en nombre parce qu’ils ne peuvent plus faire face, l ’Etat  affecte de 55 000 € 73 000€ à chaque MIE-MNA, clandestin à l’origine, sans mérite ni compétence , qui ne peut se targuer que d’avoir été pris en charge par des passeurs et leurs complices : les associations.

    Un coût global écrasant en 2018 : entre 1,5Md€ et 3,5Md€

    Dans un article du Figaro.fr d’E.Galliero du 16/2/2018 il est indiqué que sur la base d’un coût de prise en charge par l’ASE de 50 000€/an la facture pourrait atteindre 1,5Md€ dans 6 mois.

    En revanche si l’on retient le chiffre total ci-dessus de 42 000 MNA pris en charge par l’ASE à un coût individuel de 70 000€ la facture serait alors de 3Md€ en 2018

    A cela il faut ajouter le coût de l’accueil-évaluation estimé à 400M€ pour 2017. Notons que les propositions de la commission bipartite pour décharger les collectivités de cette charge entraineraient un coût supplémentaire d’environ 100M€. Soit un total de 500M€.

    Au final, dans l’état actuel de ce dossier, il est envisageable, qu’en 2018, le coût global pour nos finances publiques des MNA se situera entre un minimum de 1,5Md€ et notre chiffrage de 3, 5Md€si aucune mesure digne de ce nom n’est prise.

    Priorité aux MIE-MNA

    Il est intéressant de parcourir la documentation sur les MIE-MNA. Nous avons cité le récent  rapport de la mission bipartite de réflexion. Les articles, les études et les témoignages que l’on trouve sur le site infoMIE apparaissent également éloquents.

    Six constats peuvent être formulés.

    1°- Ce qui compte avant tout c’est l’intérêt des MIE-MNA

    Oubliées les notions d’intérêt général et national ! Que cette affaire fasse exploser les ressources départementales de l’ASE aux dépens de l’enfance strictement française dont les membres sont nettement moins âgés que les MNA, laisse indifférent les gouvernants. Leur souci est purement budgétaire et leurs remèdes technocratiques : transférer une partie du coût des budgets départementaux vers le budget national. A titre d’exemple, dans le rapport précité il est précisé que le nombre d’ETP nécessaires pour les futures plateformes d’évaluation est de 12,8 : travailleurs sociaux, psychologue, corps médical, secrétariat et,tout de même, un agent de sécurité

    2°- Le viol de la Loi est accepté

    Pour beaucoup d’entre eux, les MIE-MNA sont des clandestins et trichent sur leur âge puisque à la page 9 du rapport précité il est indiqué que sur le nombre de jeunes évalués, 50% sont majeurs. Quelle importance ? Le viol de la Loi est accepté et pratiqué par ceux qui ont été élus et sont payés pour la faire respecter.

    3°- L’Etat français accepte d’être berné

    Les MIE-MNA ne sont pas des « jeunes étrangers en détresse » comme  a osé le dire un article du Figaro de 2016.  Comme l’a indiqué D.Bussereau « ces jeunes arrivent en France via des réseaux de passeurs. Ils se présentent avec des fiches plastifiées déjà prêtes, contenant les noms les numéros de téléphone de nos travailleurs sociaux ». L’Etat le sait parfaitement et, résolu à ne pas traiter vigoureusement le problème, accepte de faire jouer à la France le rôle de la dupe.

    4°- Un système juridique favorable au phénomène

    La documentation d’infoMIE montre une multiplication de textes et de règlements qui rendent toute solution énergique particulièrement difficile voire impossible. On peut être certain qu’ils seront appliqués dans un sens favorable aux MIE-MNA et qu’ils permettront d’entraver la lutte contre cette dérive massive.

    5°- Le rôle des associations est crucial

    Prenant le relais des passeurs, recrutant des jeunes grâce à des maraudes comme à Calais, les associations accueillent, logent, nourrissent et prennent en main les MNA. Elles les convainquent d’avoir des droits et les guident dans leurs démarches.

    6°- Des collectivités territoriales laminées

    Certes, nombre de collectivités territoriales crient leur détresse financière. Elles ont également à gérer au plan humain et au plan de la sécurité une population difficilement contrôlable, ethniquement hétérogène, ne parlant généralement pas le français, parfois violente et délinquante. C’est ainsi que le site Breizh-Info, très attentif sur ce sujet, a rendu compte d’une violente bagarre générale qui a éclaté à Rennes le 14/2/2018 dans la caserne Guillaudot entre MNA pour une raison futile.

    En définitive, le phénomène des MIE-MNA qui constitue un des meilleurs exemples de priorité accordé à l’étranger par la classe dirigeante a changé complètement de nature du fait de son caractère de plus en plus massif.

    D’une entreprise humanitaire et charitable de secours à de « pauvres orphelins égarés », il a été consciemment transformé en un  énorme et incontrôlable aspirateur de migrants adolescents et en un couloir d’invasion de plus en plus large.

    André Posokhow
    08/03/2018

    Crédit photo : Migrants marchant vers la frontière hongroise – Freedom House [Domaine public] via Flickr

    https://www.polemia.com/les-migrants-mineurs-non-accompagnes-un-incontrolable-aspirateur-de-linvasion/