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  • Le succès des Mémoires de Jean-Marie Le Pen les ennuie

    Avant-hier soir dans « On n’est pas couché » sur France 2, Christine Angot se lamente de ce que les Français lisent encore :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Davy Rodriguez, « ambassadeur de Marine pour la refondation du FN » après avoir soutenu Mélenchon, Caroline Fourest, les antifas et les Femen…

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    Davy Rodriguez est une figure montante au sein du nouveau FN. Directeur adjoint du FNJ, il est aussi l’un des assistants de Marine Le Pen. Dans le cadre de la préparation du Congrès du FN, il a même le titre d’ « ambassadeur de Marine pour la refondation« .

    Un titre très révélateur quand on connaît le parcours de Davy Rodriguez, ancien militant de Jean-Luc Mélenchon, communiste affirmé, soutien des antifas, de Caroline Fourest et des Femen…

    En 2012, il participait à la campagne de Jean-Luc Mélenchon. En avril 2012, à quelques jours de l’élection présidentielle. Davy Rodriguez poste une photo d’une réunion de campagne du Front de Gauche sur laquelle on le voit à la tribune.

    Quelques mois plus tard, il poste un montage représentant Marx, Engels, Jaurès et Mélenchon sur un fond rouge.

    En avril 2013, il appelle tous ses amis à participer à la marche pour la VIe République, parce qu’il y en a « marre des pourris ».

    A cette époque, Davy Rodriguez est très anti-FN. Il relaye un article de Mediapart sur le compte suisse de Jean-Marie Le Pen et un autre qui raconte les « fréquentations douteuses » de Marion Maréchal-Le Pen.

    Capture d'cran du compte Facebook de Davy Rodriguez
    Capture d’écran du compte Facebook de Davy Rodriguez

    Au printemps 2013, Davy Rodriguez témoigne sur les réseaux sociaux de son admiration pour François Delapierre, Eva Joly et Maxime Gremetz.

    Il relaye sur Facebook une vidéo intitulée « Vague de nostalgie pour l’ancienne RDA » avec ce commentaire :

    « I ♥ communism. »

    Davy Rodriguez applaudit la promulgation de la loi Taubira autorisant le « mariage » homosexuel, et relaye une note de blog de Caroline Fourest sur les « homophobes ». Il commente une intervention de Marion Maréchal-Le Pen à l’Assemblée à propos du « mariage pour tous » :

    « Jeune fille en détresse souffrant d’une diction digne de Jean-Pierre [sic] Belmondo après son accident vasculaire cherche désespérément une/un orthophoniste pour l’aider. Homosexuel.le.s s’abstenir ! Votre très dévouée Poujadiste, Marion. M Le Pen. »

     lire la suite

     

  • Poitiers, jeudi dernier : la réinformation contre la désinformation

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    Philippe Randa, Jacques Soulis, Roland Hélie et François-Xavier d'Hautefeuille

    Jeudi 1er mars en début de soirée les patriotes poitevins se sont retrouvés nombreux à la conférence sur la réinformation organisée par notre ami Jacques Soulis, président de l'association locale "le Cercle des Chats bottés" cliquez là

    Cette réunion fut l'occasion de dénoncer les méthodes sournoises employées par le Système pour manipuler notre peuple et surtout pour le culpabiliser en permanence. Il est temps de mettre fin au monopole du prêt à penser et, pour cela, l'émergence de nouveaux médias (sites, revues, radios et télés) peut être considérée comme une bonne chose. Néanmoins, pour que les médias non conformistes puissent se développer, il faut que les éditeurs puissent éditer. Les intervenant insistèrent donc sur la nécessité de soutenir ces véritables pôles de résistances que sont les maisons d'éditions de notre mouvance.

    Prirent successivement la parole : François-Xavier d'Hautefeuille, directeur des Editions de Chiré cliquez iciet de la revue Lectures françaises cliquez là, fondée il y a 70 ans par Henri Coston, Philippe Randa, animateur du site EuroLibertés cliquez ici, éditeur et écrivain cliquez là,et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale.

    Il fut aussi beaucoup question de la situation politique en générale et les raisons de croire en l'avenir de la Droite nationale furent bien sûr avancées.

    Comme c'est toujours le cas, ces réunions sont l'occasion de retrouver de nombreux amis et pour beaucoup d'entre eux de s'abonner à nos revues.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Migrants en France. Pas de RSA mais l’allocation pour demandeur d’asile (Ada)

    Depuis plusieurs semaines, on peut lire un peu tout et son contraire sur les réseaux sociaux, blogs et médias de la toile, concernant l’accès prochain des « migrants », c’est à dire des immigrés entrés illégalement en France, au RSA (le Revenu de Solidarité Active). Il n’en sera rien, et pas plus le 1er septembre prochain – avec la fin de l’Allocation temporaire d’attente – qu’aujourd’hui. Explications. 
    Depuis la vague migratoire importante qui a frappé la France ces dernières années – l’État se montrant totalement impuissant à maîtriser ses frontières ou à faire maîtriser celles de l’Europe (seule la Hongrie a pris le problème à bras le corps) – l’État français a lancé l’allocation pour demandeur d’asile. 
    En effet, avant la réforme fixée par la loi du 29 juillet 2015, les immigrés pouvaient se trouver dans deux situations et percevoir : 
    – l’allocation mensuelle de subsistance (AMS), s’ils étaient hébergés en Centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA). 
    – l’allocation temporaire d’attente (ATA), s’ils ne bénéficiaient pas d’un hébergement d’urgence. 
    Au 1er novembre 2015, elles ont été supprimées et remplacées par une allocation unique : l’allocation pour demandeur d’asile. Voici ce que dit le site du service public à ce sujet : 
    En tant que demandeur d’asile, vous n’êtes pas autorisé à travailler avant un délai de 9 mois. Toutefois, si vous êtes majeur, une allocation pour demandeur d’asile (Ada) peut vous être versée. Le versement de cette aide est conditionné par le respect de certaines règles et son montant dépend notamment de votre situation familiale. 
    En tant que demandeur d’asile, vous pouvez bénéficier de l’allocation pour demandeur d’asile (Ada) si vous remplissez les conditions cumulatives suivantes : 
    • avoir accepté les conditions matérielles d’accueil qui vous ont été proposées par l’Office français de l’immigration et de l’intégration 
    • avoir au moins 18 ans, 
    • être en possession de l’attestation de demandeur d’asile, 
    • avoir des ressources mensuelles inférieures au montant du revenu de solidarité active (RSA). 
    L’allocation, versée en fin de chaque mois, débute à 6,80 euros par jour pour un homme seul (11,20 si il n’a pas eu de place d’hébergement proposée) et monte à 20,8 pour une famille de 5 personnes. Soit 204 euros minimum par mois pour une personne seule (336 si elle n’a pas d’hébergement proposé) et 624 euros pour une famille de 5 personnes. Elle est versée durant tout le temps du traitement des dossiers – ce qui est particulièrement long vu l’état de l’administration française. 
    Le RSA lui, se chiffre à 536 euros par mois pour une personne seule, et à 1341,95 euros pour un couple avec trois enfants. 
    En réalité, ce qui a pu faire dire que les migrants toucheraient le RSA au 1er septembre en lieu et place de l’allocation temporaire d’Attente (ATA) c’est justement la non prise en compte de la création de cette allocation spécifique pour demandeurs d’asile, qui ne touchent donc plus l’Ata pae ailleurs supprimée au premier septembre 2017. « Car effectivement, le décret n°2017-826 du 5 mai 2017 prévoit que seules les personnes percevant l’Ata au 1er septembre 2017 pourront continuer à en bénéficier (jusqu’à l’achèvement de leurs droits). À partir du 1er septembre 2017, il n’est plus possible de demander à bénéficier de l’Ata. L’accès au revenu de solidarité active (RSA), à la garantie jeune ou au parcours d’accompagnement contractualisé vers l’emploi et vers l’autonomie restent possible.» explique le site du service public. 
    Sont donc en réalité concernés par cette mesure au 1er septembre : 
    • les apatrides, 
    • les anciens détenus libérés, 
    • les salariés expatriés non couverts par le régime d’assurance chômage. 
    Pour les immigrés entrés clandestinement en France et obtenant le statut de demandeur d’asile, l’obtention de l’Ada sonne toutefois comme un jackpot, incomparable avec le RSA comme nous l’avons vu plus haut, mais incomparable non plus avec le salaire moyen dans les pays d’origine (même s’il faut prendre aussi en compte le coût de la vie) : ainsi, un Erythréen a un revenu moyen au pays de 38 dollars par mois – et peut passer, en Europe, à 204 euros (avec un hébergement en plus). Un Afghan a un salaire moyen de 48 dollars par mois. Une somme dérisoire en France, mais absolument pas dans ces pays, où ces montants sont connus
    Ainsi de facto, par les allocations proposées en France aux immigrés clandestins qui entament des démarches (demande d’asile) pour y rester, un appel d’air continu a été fabriqué. Appel d’air qui, en plus de fabriquer des tensions sociétales de plus en plus lourdes, déracine des peuples, et leur permet simplement d’être une armée de pauvres un peu plus riches que chez eux, en concurrence toutefois par la suite sur le marché du travail avec les autochtones, lorsqu’ils obtiennent le précieux sésame …

  • EN FRANCE, CONDAMNER DAECH EN MONTRANT SON HORREUR EST UN DÉLIT

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    Pour les distraits qui n’en avaient pas encore pris conscience, la démocratie française, qui n’était déjà pas très vaillante, s’est perdue dans un triangle des Bermudes. Celui-ci peut fonctionner très rapidement ou être beaucoup plus lent. Il avait englouti François Fillon en quelques jours. Il vient de rattraper Marine Le Pen, un mois après Gilbert Collard, et au bout de deux ans après les faits. Ce triangle a un premier sommet médiatique, un second judiciaire et un troisième politique, commanditaire ou bénéficiaire selon les opinions. Les deux parlementaires du Front national, à qui leurs collègues avaient été ravis, auparavant, de retirer l’immunité parlementaire, vont donc se retrouver en correctionnelle et encourir une peine de trois ans de prison et de 75.000 euros d’amende.

    Quels sont les faits ? Lors d’une émission où Jean-Jacques Bourdin interroge Gilles Kepel en 2015, ce dernier fait état d’une thèse contenue dans son dernier ouvrage, la symétrie du repli identitaire des islamistes qui ont commis les attentats et du Front national en France. Ce « spécialiste » prétentieux agite donc un concept fumeux dont il paraît fier. Le repli identitaire de l’islamisme appellerait donc celui des patriotes dans notre pays. Jean-Jacques Bourdin reprend la balle au bond en parlant de liens entre Daech et le FN, puis corrige en disant qu’ils ne sont pas directs. Ouf ! Parce que là, il a frôlé la diffamation, mais si on résume, il vient de dire qu’il y avait une « communauté d’esprit » : celle du repli identitaire. Si on traduit cette expression, elle dit : ces gens-là pensent pareil ! Bourdin et Kepel, en bons compères, se diront très surpris de l’indignation de Marine Le Pen et prendront sa réaction de très haut. Comment peut-on reprocher quoi que ce soit à ces professionnels exemplaires ? Parler de liens entre une organisation terroriste et un parti politique français et faire du « repli identitaire » français une cause de la violence en raison des difficultés qu’il pose à l’intégration d’une population qui ne demande que ça est, à l’évidence, le signe de l’objectivité sans faille des deux hommes.

    Marine Le Pen a été blessée, et on la comprend, mais cette spontanéité est jugée indigne par le donneur de leçons Bourdin et par le Premier ministre de l’époque Valls. Quant à Kepel, il vide sa hargne sur Philippot, qu’il juge « inculte ». Après avoir gagné quelques procès contre ceux qui m’avaient diffamé, je crois qu’il y avait là matière à poursuite. Mais Marine Le Pen a préféré, à l’aide de quelques tweets et de photos, exprimer son indignation : comment peut-on, si peu que ce soit, établir un lien même indirect entre un parti parfaitement légal et qui n’use pas de violence et un groupe terroriste qui décapite un otage américain, brûle vif un pilote jordanien et écrase un soldat de l’armée syrienne sous un char ? La comparaison est d’autant plus insultante que des attentats viennent d’être commis en France au nom de l’État islamique, et qu’une réaction « identitaire » française paraît la moindre des choses.

    Mais dans notre cher pays, il y a des situations où la victime ne peut-être que le coupable. Marine Le Pen a montré des photos violentes pour se défendre de l’amalgame et la justice va renforcer l’amalgame. Elle montrait l’horreur pour la stigmatiser et s’en éloigner, mais elle l’a montrée et s’en est donc faite complice en délivrant « un message à caractère violent ou pornographique ». L’intention n’a aucune importance. Elle est complice, comme si les djihadistes ne pouvaient voir ces photos sans l’aide de Marine Le Pen, et comme si les Français ne devaient pas les voir. Une telle montagne d’hypocrisie, d’aveuglement volontaire, de parti pris, de manipulation de l’opinion où l’on trouve (comme d’habitude) des communicants du système, un magistrat pour mettre en examen et des politiques pour justifier l’injustifiable, la main sur le cœur, est pour ceux qui savent voir une honte pour notre pays, une ignominie qui discrédite notre prétendue démocratie. Et je le dis d’autant plus facilement que j’étais un électeur de Fillon et que je ne suis pas membre du Front national.

    http://www.bvoltaire.fr/france-condamner-daech-montrant-horreur-delit/

  • Le lien est fait entre euthanasie et prélèvement d'organes

    6a00d83451619c69e201bb09f80b8b970d-800wi.jpgLe député Jean-Louis Touraine milite pour l'euthanasie et il est par ailleurs chargé d'une mission sur le don d'organes...

    En Belgique, depuis 2005, « les organes d’une quarantaine de personnes euthanasiées ont été prélevés ». Pour le professeur Jean-Bernard Otte, médecin chirurgien spécialiste des greffes de foie, il s’agit d’ « une source potentielle d’organes de plus en plus importante ».

    A l’occasion d’une conférence qu’il donnait à l’Académie royale de Médecine de Belgique le 20 février 2018, il

    « a exposé l'interrogation du comité d’éthique de Saint-Luc quant à la possibilité, pour les médecins, d’évoquer eux-mêmes, à leurs patients la possibilité de donner leurs organes, dès lors que ces patients auraient vu leur demande d'euthanasie validée, et pour autant bien sûr que l’affection justifiant leur euthanasie soit compatible avec le don d’organes ».

    Dans l’assemblée, un médecin anesthésiste a évoqué, pour garantir la qualité des organes, qu’il soit envisagé de pouvoir « extraire les organes du patient à euthanasier avant sa mort, sous anesthésie générale »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Politique magazine numéro de mars : « La France paysanne : une mort programmée »

     Un excellent numéro de Politique magazine, qui a le mérite de traiter - sujet ô combien important - du sort de la paysannerie française. Bien plus qu'un sujet économique ! Nous publierons dans les prochains jours les analyses d'Hilaire de Crémiers. LFAR

    Au sommaire de ce nouveau numéro :

    UN DOSSIER : Crise ou pas crise ? 

    CORSE : La double leçon

    SAHEL : La guerre continue

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

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    S’abonner à Politique magazine

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le Jacobinisme et la puissance de l’État

    197834612.2.jpgBernard Plouvier

    C’est devenu une scie depuis la période soixante-huitarde et sa contestation tous azimuts que de dénoncer le «Jacobinisme»... et généralement, les polémistes semblent ignorer ce que fut réellement la lubie des Jacobins d’octobre 1789, lors des premiers débats d’idées au sein du Club, jusqu’à sa fermeture en novembre 1794.

    L’unique doctrine constante des Jacobins – car il y eut foule d’avis contradictoires entre Divas – fut la soumission de l’Exécutif au Législatif, si l’on préfère : placer les ministres (et, de 1790 à 1792, le roi) sous la tutelle de l’Assemblée Nationale.

    Les institutions de la Ve République ont tranché sur les éditions précédentes qui étaient effectivement ce que les savants nomment une Ochlocratie : un Pouvoir partagé par une foule, en l’occurrence celle des parlementaires, soumis en principe à la foule des électeurs. En réalité, les électeurs ont systématiquement été dupés par leurs élus.

    Notre République actuelle, qui n’est plus du tout « jacobine », est comme les précédentes soumise aux décisions des maîtres de l’économie et de la finance. Et cela dure depuis la Monarchie de Juillet, qui n’était nullement « jacobine », le Roi-Bourgeois ne tenant que rarement compte des avis, d’ailleurs très divergents, des ténors des assemblées.

    Démocratie, depuis les années 1830, est devenue un synonyme de capitalisme, à l’exception de l’État français, tant vilipendé.

    La mauvaise acception du terme « Jacobinisme » est : centralisation. C’est ce que presque tout le monde croit comprendre, quand on ressort le terme pour impressionner l’auditoire, puisqu’après avoir été glorifié (jusqu’en 1958), il est devenu une appellation « maudite ».

    Encore faut-il comprendre pourquoi cette centralisation administrative, politique, économique et financière est devenue « mauvaise », poussant les orateurs et les manifestants à la grogne.

    D’abord, les vrais maîtres sont toujours centralisés. Les directions des banques, des grandes entreprises et de la filiale française des multinationales sont parisiennes, comme sont présents à Paris tous les preneurs de décisions.

    Il est, en effet, plus simple de s’activer dans la même métropole pour se concerter (avec ou sans fâcherie), d’autant qu’il est vite devenu évident que les télécommunications – qui semblaient le meilleur argument en faveur de la décentralisation – sont très aisément espionnées voire piratées. Pour les « gens qui comptent », se voir et se parler discrètement reste essentiel et, pour ce faire, on n’a rien inventé de mieux que d’œuvrer dans un même lieu géographique.

    Depuis la fin de la Grande Guerre, on a réclamé en France la décentralisation administrative et une certaine autonomie des régions (créées par l’État français du maréchal Pétain). L’ennui est que pour toute décision régionale importante, on se réfère « à Paris ». Et cette disposition d’esprit relève d’une logique historique.

    Les débuts de l’unification administrative continue en France remontent au XIVe siècle – certes, Charlemagne avait tenté la chose dans son Empire, mais tout avait disparu dans les vingt années suivant sa mort. Les Allemagnes sont restées divisées jusqu’en 1871. On comprend qu’en Allemagne, les Laender aient leur autonomie pour tout ce qui n’est pas régalien (monnaie, affaires étrangères, armée).

    Quand l’on connaît le particularisme des extrémistes régionaux et des écologistes de France, l’on ne peut qu’approuver une centralisation administrative... à condition qu’elle soit vouée au seul bien de la Nation et nullement aux maîtres de la Finance ou aux envahisseurs.

    De fait, le parisianisme actuel, qu’il ait été fluctuant et grotesque sous le règne des nullités chiraquienne et hollandienne, ou qu’il soit celui du très directif Emmanuel Macron, est parfaitement illégitime parce que la Nation n’y trouve pas son compte, à la différence des maîtres de l’économie et de la cohorte de leurs féodaux.

    Dans l’actuelle réalité géopolitique, où s’affrontent des blocs de taille et de puissance monstrueuses, la concentration dans un pays est utile, à l’unique condition d’être au service de la Nation, elle-même appelée à se fondre dans un vaste empire (européen, pour l’exemple français), où les affaires courantes seraient traitées dans chaque sous-ensemble ethniquement homogène.

    En notre époque de périls monstrueux, la décentralisation est une absurdité, car elle aboutit à éparpiller les forces. En revanche, le Pouvoir central doit être au service des autochtones et conserver les deux critères de la véritable démocratie : l’égalité de tous – gouvernés et gouvernants – devant la loi et l’attribution au seul mérite – donc par concours anonyme - des postes payés par l’argent public.

    La véritable Démocratie est parfaitement compatible avec la concentration géographique du Pouvoir. La Démocratie exige uniquement le respect d’un tout petit nombre de principes dans la gestion du Bien Commun. On le sait depuis 25 siècles en Europe. Plutôt que d’aller butiner des vérités premières exotiques, il est important d’en revenir aux fondamentaux de notre Mère, la Grèce antique, et de notre Père, la Rome antique... en n’oubliant pas que dès la pratique des élections, tricheries, corruption et achat des votes sont apparues.

    La Démocratie véritable exige une lutte de tous les instants contre la corruption et le favoritisme... les deux mamelles de la vie politique européenne actuelle.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • MARINE LE PEN, BIENTÔT CONDAMNÉE POUR AVOIR DÉNONCÉ L’ÉTAT ISLAMIQUE ?

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    On a beau savoir vivre dans une époque de dingues, cela n’empêche pas certains pics de turbulence. Ainsi Marine Le Penest-elle, aujourd’hui, passible de trois ans de prison et de 75.000 euros d’amende.

    Tout commence à RMC, en 2015, chez Jean-Jacques Bourdin, animateur auprès duquel Cyril Hanouna aurait presque des airs de Jacques Chancel. Et le même Bourdin de dresser, devant Marine Le Pen, son invitée, un parallèle entre Front national et État islamique Il fallait oser. Il a osé. Assez logiquement, la candidate à l’élection présidentielle poste, dans la foulée, trois photos des exactions perpétrées par l’État islamique, dont un soldat syrien écrasé vivant sous un char, un journaliste américain décapité et un pilote de chasse jordanien brûlé vif.

    Son crime, donc ? Avoir relayé des clichés auparavant mis en ligne par Daech. Soit ce qui était, alors, retransmis chaque jour, à longueur de journaux télévisés, de blogs et autres réseaux sociaux. Pour Manuel Valls, Premier ministre de ces temps éloignés, il s’agissait « d’une faute politique et morale ». Ah bon ?

    On peut, certes, penser ce que bon semble du Front national et de l’État islamique ; mais de là à imaginer que l’un relaye la propagande de l’autre, il y a un pas que tout le monde s’était jusque-là abstenu de franchir. Sauf le tribunal de Nanterre, semble-t-il, qui poursuit maintenant Marine Le Pen pour « diffusions d’images violentes ».

    Du coup, cette dernière joue sur du velours en déclarant : « J’ai désormais ma médaille de la résistance contre Daech. Je suis donc inquiétée pour avoir combattu le terrorisme. Pour me mettre en examen, ils ont dû aller chercher un texte qui, à l’origine, était fait pour protéger les enfants contre le Minitel rose… » Et de conclure, non sans raisons : « C’est le monde à l’envers ! » Et pas qu’un peu, mon neveu.

    Du coup, toujours, personnels médiatiques et politiques évitent de trop communiquer sur la question. Les premiers n’en finissent plus de « relayer des images violentes », tandis que les seconds n’ont pas été les derniers à utiliser ces mêmes « images violentes » pour justifier l’implication de nos troupes dans un brasier moyen-oriental que la France a, aussi, largement contribué à allumer. Dans ce cas de figure, il demeure délicat de vouloir encabaner les pompiers, même si ce ne sera pas la première fois que la Justice aura eu le bras tordu au nom des grands principes dissimulant petites carambouilles et grands idéaux républicains à sauver.

    Au fait, et ce, toujours à propos d’« images violentes » » relayées sur Internet, faut-il encore savoir que Jawad Bendaoud, authentique comique troupier, récemment relâché par la Justice, fait désormais figure de véritable vedette du même Internet, quelque part entre Ben Laden et Jeremstar. Non content de s’être fait un petit selfie au sortir du tribunal, il annonce tout de go : « Je préviens tout les tweetos toute les personnes qui manqueront de respect ou qui laisseront des messages indésirables seront bloquées immédiatement pas de sommation. » Ce, orthographe hasardeuse et remises de peine incluses.

    S’agit-il, là aussi, d’une « faute politique et morale », comme assurait naguère Manuel Valls ?

    http://www.bvoltaire.fr/marine-pen-bientot-condamnee-denonce-letat-islamique/

  • « Bobard Barbelés » : la France, aussi fermée que le Japon ? (Le Point)

    Les premiers candidats des très convoités Bobards d’Or ont été dévoilés. Après une thèse pseudo-scientifique défendue par trois journalistes féministes et la fausse leçon des Inrocks à Eugénie Bastié, c’est au tour du Point de se lancer. Et son entretien avec El Mouhoub Mouhoud, « spécialiste des migrations », a de quoi lui faire remporter un prix ! En effet, dans cet entretien complaisant, l’on apprend que « la France est un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon. »

     Candidat : Le Point
    Comme annoncé par un grand nombre de nos amis parmi les médias de la réinformation, notre soirée consacrée aux Bobards d’Or se déroulera le lundi 12 mars 2018, dans le cadre prestigieux du Théâtre du Gymnase, situé au 38 boulevard Bonne-Nouvelle à Paris 10earrondissement. Vous pouvez réserver votre place depuis le site internet de l’événement : bobards-dor.fr

    « Immigration : “La France est un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon” ». Voilà le titre de l’article publié sur le site internet du Point le 24 avril 2017.

    El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine, était interrogé par le Point en tant que « spécialiste des migrations ».

    Les propos d’ El Mouhoub Mouhoud

    Le Point : Contrairement à une idée reçue, la France n’est pas un grand pays d’accueil d’immigration…

    El Mouhoub Mouhoud : A partir des élections de 2012, on a accepté l’idée selon laquelle la France accueillerait « toute la misère du monde ». La réalité est tout autre : depuis une quinzaine d’années, elle se place dans le peloton de queue des pays d’accueil de l’OCDE. Nous recevons 200 000 immigrants chaque année, mais 100 000 repartent. Ces 200 000 migrants annuels représentent 0,4 % de la population française. La moyenne de l’OCDE atteint 0,7 % à 0,8 %. Le double. Parler d’afflux d’immigration est mensonger : la France est un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon. Depuis 1974, elle a fermé les vannes de l’immigration du travail.

    La France, entourée de barbelés ?

    Selon El Mouhoub Mouhoud, la France est donc un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon.

    Problème : si ouvrir les yeux ne suffisait pas, l’étude des données de l’OCDE contredit cette vision.

    Premièrement, la part d’entrées permanentes d’étrangers, exprimée en pourcentage de la population totale est bien de 0,4 %. Mais, contrairement à ce que déclare  El Mouhoub Mouhoud, la France est loin d’être en bas du classement. Royaume-Uni, Espagne, Finlande, République tchèque, Italie, Portugal, Etats-Unis… Autant de pays qui ont des taux similaires au sien !

    Et beaucoup de pays de l’OCDE ne communiquent pas leurs données sur cet item, ce qui permet d’imaginer que d’autres viendraient entourer la France.

    Deuxièmement, lorsqu’on analyse la part de la population née à l’étranger exprimée en pourcentage,là encore la France n’apparaît pas du tout isolée en queue de peloton !

    Des tendances à la hausse pour la France

    Mieux (ou pire, c’est selon), la tendance d’accueil des immigrés est à la hausse en France.

    Des tendances qui, lorsqu’on les compare à plusieurs autres pays européens majeurs, sont tout à fait dans la norme.

    Pour finir, n’oublions pas la carte du dépistage de la drépanocytose, maladie essentiellement extra-européenne qui conduit au dépistage de tous les enfants dont les deux parents sont considérés à risque, c’est-à-dire d’origine africaine.

    Que El Mouhoub Mouhoud se rassure, la France n’est pas un pays aussi fermé que la Corée ou le Japon !

    Un bobard fainéant ou conscient ?

    Pourquoi Le Point a-t-elle aussi mollement interrogé El Mouhoub Mouhoud ? Pourquoi les journalistes l’ayant interrogé puis la rédaction ont laissé passé un entretien aussi approximatif ? Pourquoi avoir changé le titre paru dans la version papier « Immigration. Les chiffres qui surprennent » en « Immigration : “La France est un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon” » sur le web ?

    Que ce bobard soit passé en rédaction par paresse des journalistes, par volonté d’intoxiquer ou encore par envie de buzz, le résultat est le même, une nomination aux Bobards d’Or 2018 !

    Source : Site officiel des Bobards d’Or

    https://www.polemia.com/bobard-barbeles-la-france-aussi-fermee-que-le-japon-le-point/