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lobby - Page 1110

  • Bruit de bottes, encore et toujours…

    durer.pngEmmanuel Macron espérait bien faire changer d’avis son homologue américain, peine perdue : Donald Trump a annoncé hier  «que les Etats-Unis vont se retirer de l’accord nucléaire iranien » et de lourdes sanctions contre Téhéran. Le  Plan d’action global commun, pour lequel Barack Obama avait beaucoup œuvré, avait été signé en juillet 2015 entre l’Iran d’un côté, et la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Allemagne de  l’autre. Il stipulait que  le gouvernement iranien s’engageait à réduire son enrichissement d’uranium et à limiter son programme nucléaire.  Les contrôles effectués sur place par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)  indiquent que Téhéran respecte les termes de cet accord. Le président américain l’avait dit au cours de se campagne  présidentielle et n’a cessé de le répéter depuis, il estime, comme le Premier ministre Benjamin Netanhayu a tenté d’en apporter la preuve sans convaincre les spécialistes, que l’Iran réchauffe en son sein l’arme atomique et développerait un programme de missiles balistiques qui menaceraient directement Israël et l’Arabie saoudite. Ou à tout le moins, l’arme nucléaire étant une arme de non - emploi, de dissuasion, Téhéran n’aurait pas renoncé à sanctuariser son territoire  en se dotant d’un arsenal-assurance-vie de ce type.

    En dehors de l’allié israélien - une annonce  «historique» et «courageuse» a déclaré Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu -  et des amis  saoudiens – « le royaume soutient et salue les démarches annoncées par le président américain en vue d’un retrait de l’accord nucléaire », ont déclaré   les autorités saoudiennes-, cette décision du président des Etats-Unis a été très sévèrement jugée.  La France,  la Grande-Bretagne et l’Allemagne ont  déclaré dans un  communiqué commun qu’ils entendaient poursuivre  «la mise en oeuvre de l’accord (sur le nucléaire iranien)  avec les autres parties qui resteront engagées», en phase avec  le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui s’est dit « profondément préoccupé par l’annonce du retrait des Etats-Unis de l’accord et de la reprise de sanctions américaines». Il  a demandé aux  signataires de l’accord de 2015 de «respecter pleinement leurs engagements ».

    Sans surprise,  le ministère russe des Affaires étrangères a réagi:  «Nous sommes profondément déçus par la décision du président américain de sortir unilatéralement (de l’accord et de) rétablir les sanctions américaines envers l’Iran. » « Nous sommes extrêmement inquiets que les Etats-Unis agissent contre l’avis de la plupart des Etats (…) en violant grossièrement les normes du droit international. »

    Damas et Ankara ont jugé eux aussi que ce retrait américain fragilisait  la cause de la paix. De son côté, rapporte RT,   le président iranien Hassan Rohani a déclaré  « que l’Iran avait toujours respecté ses engagements dans le cadre de l’accord, sous la supervision de l’AIEA : Nous disons et répétons depuis quarante ans (…) que l’Iran respecte ses engagements et que les Etats-Unis ne respectent jamais leurs engagements. L’histoire de ces quarante dernières années et même avant montre que les Etats-Unis ont toujours eu un comportement hostile à l’égard de l’Iran et des autres peuples de la région».« Il a par ailleurs affirmé que son pays resterait pour l’instant dans l’accord, sans les Etats-Unis, afin de laisser le temps à de nouvelles discussions avec les pays européens, la Chine et la RussieSi à la fin de cette courte période, nous concluons, avec la coopération (de ces pays), que les intérêts du peuple iranien sont assurés malgré les Etats-Unis et le régime sioniste (…)  l‘accord sera maintenu (…). »

    Bruno Gollnisch l’a  rappelé   et nous nous  en étions fait l’écho il y a tout juste un an, c’est «l’Europe qui a vendu cette technologie nucléaire à l’Iran » et si  « la communauté internationale doit être vigilante,  son désir de ne pas voir s’étendre les capacités nucléaires dans le monde, devrait pour le moins s’accompagner d’une réduction des armements nucléaires des pays qui en disposent. Mais il y a des principes qu’on ne peut pas transgresser,  l’indépendance des pays membres des Nations Unies en est un. Au nom de quels principes justement peut-on interdire à certains Etats de faire des recherches nucléaires, même en les supposant à vocation militaire, alors qu’on n’interdit pas à d’autres de les faire ? C’est le cas d’autres nations asiatiques  que l’Iran comme Israël, l’Inde, le Pakistan ou la Chine… »

    Nous le notions aussi en octobre 2011, peut-on pareillement reprocher à Téhéran  d’utiliser les moyens que la science met à sa disposition  pour éventuellement pallier à ces besoins,  pour rester « dans le coup » de la science mondiale ?  On sait que le nucléaire est un des leviers de la recherche scientifique dans le monde. Pourquoi ce grand pays scientifique, historique  serait, lui, condamné à ne pas pouvoir accéder à cette recherche ? Il y a peut être aussi dans le sentiment de l’hostilité musulmane à l’égard de l’Occident,  ce sentiment de frustration d’être   mis en état de subordination dans  un  certain nombre de domaine.

    Ce qui est certain, c’est que la  déclaration de Donald Trump  coïncide avec létat d’alerte élevé des forces armées israéliennes qui occupent le plateau du Golan appartenant à la Syrie  et qui disent avoir relevé des « activités inhabituelles » iraniennes sur le territoire syrien.  Mardi, de nouveaux tirs de missiles israéliens ont visé,  près de Damas, un dépôt d’arme appartenant aux Gardiens de la Révolution iraniens qui combattent aux côtés de la République arabe syrienne contre les  milices islamistes.  Une  unité distincte de l’armée régulière iranienne qui entend défendre partout où elles sont menacées les populations chiites et dont les membres obéissent au Guide Khamenei,  dont le poids politique est aussi important que celui du président Rohani. Une nervosité (agressivité) du gouvernement de M Netanyahu renforcée encore ce début de semaine par le résultat des élections législatives au Liban, pays particulièrement cher au cœur des Français (et de l’opposition nationale);  scrutin entaché d’ailleurs  par une forte abstention (un électeur sur deux) alors même que pour la première fois les Libanais vivant à l’étranger étaient autorisés à voter.

    France 24 l’indique, « le Hezbollah et ses alliés ont conforté leur influence sur la scène politique libanaise (…) , le Hezbollah et l’autre parti chiite Amal, présidé par le président du Parlement Nabih Berri, ont remporté la quasi-totalité des 27 sièges réservés à leur communauté, selon le système politique confessionnel libanais, grâce à la mobilisation et à la discipline de vote de leurs partisans respectifs (…).  Des figures pro-syriennes font également leur entrée au Parlement. Avec l’ensemble de ses alliés, en premier lieu Amal, le Hezbollah dispose déjà d’une minorité de blocage au Parlement et devrait pouvoir se forger plus facilement une majorité dans les jours à venir.»

    Du côté chrétien  nous retrouvons comme les années précédentes des personnalités, des partis qui ont apporté officiellement leur soutien à la structure politico-militaire chiite Hezbollah dirigée par Hassan Nasrallah et d’autres formations maronites  qui  y sont résolument  hostiles. France 24 souligne que  « le Courant patriotique libre (CPL) fondé par le président Michel Aoun, reste le parti le plus fourni en députés issu de cette communauté  (…),  allié à la fois au Hezbollah chiite et au Courant du Futur du Premier ministre sunnite Saad Hariri » -grand perdant de ce scrutin, son parti  a perdu un tiers de ses sièges au sein du Parlement. «  Le président libanais pourra jouer les arbitres (…).L’autre parti chrétien des Forces libanaises (FL), dirigé par l’ancien chef de la milice éponyme  Samir Geagea – proche ami  de notre camarade Thibaut de La Tocnaye, membre du Bureau Politique du FN, NDLR -  farouchement anti-Hezbollah et rival du CPL, a pratiquement doublé le nombre de ses députés, qui passent de 8 à 15. Les FL ont notamment remporté un siège dans le bastion électoral du Hezbollah dans la circonscription de Baalbek-Hermel.»

    Sur le site droitier et pro-israélien dreuz info,  a été publié peu avant ce scrutin un article (logiquement)  très hostile au Hezbollah. Il   reprend  les analyses du Washington Institute for Near East Policy(WINEP),  un cercle de réflexion proche de l’extrême droite israélienne,   fondé par  des proches du groupe de pression   pro-israélien aux États-Unis, l’Aipac. « Bien qu’il soit trop tard pour empêcher la victoire définitive du Hezbollah aux élections législatives, indique l’analyse du WINEP,  la communauté internationale aura, elle, néanmoins, le temps, après ces élections, pour entreprendre des mesures susceptibles de restreindre les activités de ce mouvement (…). Il ne faudrait pas baisser la pression sur le Hezbollah pour la seule raison qu’il a obtenu la majorité au sein du Parlement libanais.»

    Une pression, idéalement, qui doit aussi être maintenue sur les faucons qui, après avoir déclenché le chaos sanglant (et mal contrôlé)  que l’on sait  en Syrie ces dernières années, souhaite entrer en  conflit  armé  avec Téhéran et partant,  avec l’ensemble de  l’arc chiite. Une  guerre dont les conséquences pourraient être proprement  apocalyptiques  du fait des réactions en chaîne qu’elle induirait.

    https://gollnisch.com/2018/05/09/bruit-de-bottes-encore-et-toujours/

  • Le colonel Beltrame ne s’est pas sacrifié pour l’APL !, par Philippe Bilger

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    Ce titre est un raccourci discutable et opère un téléscopage incongru. On dira que c’est l’un des rares privilèges des blogs qui sont par ailleurs pompés allègrement par les médias classiques.

    J’ai vu en replay, sur France 3, le documentaire “La fin de l’innocence”, consacré à la première année du président de la République.

    Il y a de l’hagiographie, il y a la banalité de beaucoup de commentaires avec rarement une pépite à retenir, par exemple celle d’Alain Duhamel : “la seule manière de lutter contre l’égalitarisme est de favoriser l’équité”.

    Il y a surtout l’extrême intelligence d’Emmanuel Macron qui dans sa relation avec quelqu’un qui ne lui veut pas de mal – c’est un euphémisme – multiplie les profondeurs politiques et les bonheurs d’expression. Ce constat n’interdirait pas d’être en désaccord quant au fond avec lui mais ne fait que confirmer son originalité : il est un intellectuel opératoire et il dirige la France pour tenter de complaire – même si être aimé n’est pas son objectif – à ce peuple tout imprégné “d’aristocratie égalitaire”, et qui aspire à tout et son contraire.

    Le président fait aussi le désespoir des journalistes. En effet il est bien plus passionnant d’entendre son commentaire sur ses propos et ses actions que de supporter des évidences que tout citoyen intéressé par la chose publique pourrait formuler.

    Aucun exemple ne me semble meilleur pour illustrer l’incompréhension au moins immédiate que suscite certaines de ses fulgurances à la fois stimulantes et intrépides, voire dangereuses : quand notamment, dans un extrait à écouter attentivement, il relie l’héroïsme du colonel Beltrame au combat qu’il juge médiocre de “ceux qui pensent que le summum de la lutte c’est les 50 euros d’APL” (Morandini Blog).

    Au premier degré cette connexion a suscité une indignation dont le caractère n’a pas dérogé aux procès habituels intentés au président : il est le président des très riches, arrogance et mépris de classe, indifférence à l’égard des modestes… Force est de reconnaître que, pour peu qu’on ait des préjugés et des partialités enkystés, cette interprétation vient vite à l’esprit et empêche qu’on s’interroge sur le sens profond du lien qu’il établit entre le sacrifice du colonel et la revendication sociale, en l’occurrence minime mais de nature à peser sur des budgets à un euro près (Le Monde).

    Si on consent à dépasser l’approche basique, celle dans laquelle tombe par exemple Alexis Corbière si friand des dénonciations réflexe, on a le droit d’approuver la teneur de cette parole présidentielle qui nous contraint à mettre en cause lucidement le “relativisme absolu” de nos espaces politique, syndical, culturel et médiatique. Cette propension à ne savoir rien hiérarchiser et à appréhender avec la même tonalité et une intensité équivalente le conjoncturel d’une polémique locative d’un côté et, de l’autre, l’honneur et le courage d’un comportement admiré par la France entière. Tout est trop souvent mêlé, du grotesque au sublime, de sorte que le premier semble parfois magnifié et le second banalisé.

    Ce serait sous-estimer Emmanuel Macron que de le croire capable et coupable d’une dérision aussi choquante si on ne s’attache qu’au second terme du raisonnement sans lui prêter la capacité, avec le premier terme, d’introduire finesse, cohérence et, selon moi justesse, remettant les idées et les comparaisons en perspective.

    Il fallait seulement oser et ce président de la République ose tout, et pas seulement par le verbe. Si on élimine François Hollande, on est passé, de Nicolas Sarkozy à lui-même, d’outrances parfois incontrôlées à des provocations maîtrisées parce que destinées à enfoncer des coins dans le mur du politiquement et socialement correct.

    Le sacrifice du Colonel Beltrame, tel que le définit le président, nous enseigne une vision épique et héroïque de la France, plus authentique que toutes les chicayas partisanes.

    Le principe qu’il me plaît de dégager des paradoxes “macroniens” est qu’ils exigent d’être appréhendés, pour être véritablement compris et perdre leur parfum de scandale, par des esprits délaissant leur surface pour s’aventurer dans leurs profondeurs. Discutables quelquefois, étonnantes souvent, à rebrousse-poil aussi.

    Mais jamais bêtes.

    Philippe Bilger

    Texte repris du site Philippebilger.com

  • La conférence d'Alban d'Arguin, le jeudi 26 avril à Bordeaux

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  • Facebook censure les Identitaires. La privatisation de la censure d’Etat est en marche

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    Par Jean-Yves Le Gallou 

    L’opération de communication réussie de Génération Identitaire dans les Alpes n’en finit pas de faire des remous. Ce deuxième volet de l’aventure « Defend Europe » a en effet provoqué d’innombrables réactions haineuses à l’encontre des Identitaires. Dernière actualité de cette affaire, la censure totalitaire de la page Facebook de Génération Identitaire. Une censure demandée par l’extrême-gauche et les identitaires africains, main dans la main avec la Licra et la Dilcrah, et appliquée par un ancien sarkozyste.

    L’Etat français souhaite la censure des identitaires

    « Contre les messages racistes et homophobes postés sur internet, vous travaillez directement avec les plateformes comme Google, Facebook… ?
    – Oui. On est passé d’une situation de déni des opérateurs […] à une prise de responsabilité assez nette. La difficulté, c’est qu’entre l’océan de haine qui se déverse et nos moyens, la réponse n’est pas à la hauteur. Il faut qu’on passe de l’artisanat à la phase industrielle. »

    Cette réponse de Frédéric Potier – préfet, délégué de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) – à un journaliste de Libération le 5 février dernier était un avertissement prémonitoire.

    Face à ce que la gauche appelle « les discours de haine », la réponse de l’Etat et des grands réseaux sociaux allaient s’avérer déterminée.
    Alors, quand Facebook a désactivé la page de Génération Identitaire et la page de Defend Europe, Frédéric Potier jubilait, avouant à demi-mot avoir contribué à cette censure.

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  • L'ONU sait que la plus grande partie du territoire syrien est sûre, mais malgré cela, elle ne souhaite pas le retour des déplacés

    6a00d83451619c69e20224df311688200b-800wi.jpgA la veille des élections législatives, le président libanais Michel Aoun a accordé un entretien à la BBC Arabic dans lequel il a évoqué le quasi-million de réfugiés syriens au Liban inscrits auprès de l'ONU :

    "nous ne faisons pas pression sur les déplacés pour qu'ils quittent le Liban. Mais en même temps, nous n'acceptons pas qu'on mette des obstacles devant ceux qui désirent rentrer et qu'on fasse pression sur eux pour qu'ils restent chez nous. Nous nous interrogeons sur les intentions de ceux qui sont derrière le maintien des déplacés (syriens) au Liban. L'ONU sait très bien que la plus grande partie du territoire syrien est désormais sûre, mais malgré cela, elle ne souhaite pas le retour des déplacés".

    Le Liban accueille près d'un million de réfugiés syriens enregistrés auprès de l'ONU. Le pays a officiellement rejeté le communiqué relatif de la conférence internationale d'aide aux réfugiés syriens, tenue à Bruxelles les 24 et 25 avril, et qui estimait qu'une solution politique en Syrie devait précéder leur retour dans leur pays. M. Aoun avait affirmé que le Liban réclamait "un retour sécurisé des déplacés, notamment dans les régions stables" tenues par le régime syrien, alors que la communauté internationale estime un tel retour prématuré.

    Michel Janva

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  • Israël fait pression pour que Trump dénonce l'accord sur le nucléaire iranien

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    D'Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    "C’est le grand feuilleton que Donald Trump savoure depuis longtemps. Déjà, pendant sa campagne électorale, le futur président n’avait pas de mots assez durs pour dénoncer cet accord, « le pire » que l’Amérique ait signé. Il est vrai qu’avec lui, le pire est souvent atteint. Depuis son élection, le discours a certes connu des variations, mais la tendance générale est à la dénonciation et donc au retrait américain de ce traité qui fut signé par les cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU, plus l’Allemagne et l’Iran.

    Appelé JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action), il avait été très complexe à mettre en œuvre. La France y était opposée malgré les pressions des milieux d’affaires qui rêvaient de s’implanter en Iran. Laurent Fabius, fit tout pour faire capoter les négociations. Israël également. Mais l’habileté de Lavrov, la détermination d’Obama et les concessions iraniennes aboutirent à une signature en juillet 2015.

    Les fréquentes envolées de Trump sur le sujet laissaient penser que l’affaire était entendue et que le retrait américain était certain, comme pour le traité sur le climat. Mais la détermination européenne (on croit rêver en accolant ces mots) a fini par peser sur l’obstination de Trump. La France et l’Allemagne lui ont rappelé qu’un accord, même imparfait, était préférable à l’absence d’accord. Macron a donc proposé de le renégocier pour y inclure des discussions sur les missiles balistiques et sur la présence iranienne en Syrie.

    Les Russes ont doctement rappelé que l’accord était signé et qu’il n’y avait pas de raisons de revenir dessus. Quant aux Iraniens, furieux, ils déclarent qu’aucune nouvelle négociation n’aura lieu. Mais, en réalité, ils sont très inquiets et voient s’éloigner les levées définitives des sanctions qui empêchent le décollage économique du pays.

    Israël, est à nouveau entré en scène. Tout en rappelant, comme d’habitude, que sa sécurité était en jeu, Benjamin Netanyahu a affirmé que l’Iran violait l’accord de 2015 et qu’il avait des preuves. Mais, comme pour l’attaque chimique en Syrie, on les attend toujours. Personne ne l’a cru, et son mensonge a été finalement contre-productif.

    C’est le 12 mai que Trump annoncera sa décision. En attendant, il jubile : « Personne ne sait ce que je vais faire le 12 mai. Je pense que nous aurons une super occasion de faire un bien plus gros accord, peut-être. » Voilà qui n’est pas limpide, mais rappelons-nous que Trump a ses propres règles du jeu. En attendant le 12 mai, l’Iran ne se fait guère d’illusions et le Président Rohani s’est permis une sortie étonnante. A la télévision iranienne, il a ainsi interpellé Trump: « Vous n’avez aucune expérience en matière de traités internationaux. Comment un marchand, un constructeur de tours, peut-il émettre des jugements sur les affaires internationales ? ». Espérons que la raison l’emportera chez Trump et que l’on évitera le saut vers l’inconnu."

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  • Petit rappel de 2014 : Députés et sénateurs : des pensions à plus d'un milliard !

    Juste avant le week-end du 1er mai, la Cour des comptes a publié ses rapports sur les comptes des deux assemblées concernant l'année passée. C'est une grande première. Deux conventions ont été signées le 23 juillet 2013 avec l'Assemblée nationale et le Sénat pour la certification des comptes annuels afin de "mieux répondre à l'exigence de clarté et de sincérité des comptes, dans le respect d'autonomie des assemblées". 
    Le résultat relève d'une transparence toute relative. Pas question pour les magistrats de la rue Cambon, séparation des pouvoirs oblige, de commenter le train de vie de nos élus, les petits secrets de la Questure ou même l'utilisation de la fameuse réserve parlementaire. Non, les deux documents ressemblent à des rapports de commissaires aux comptes sans aucune fioriture. 
    Pourtant, outre la valeur du patrimoine immobilier ou l'inflation des collaborateurs des députés (le nombre de contrats est passé de 2 055 en janvier à 2 246 en décembre), ils contiennent quelques perles instructives sur le régime de retraite des parlementaires. 
    Très chères retraites 
    À l'Assemblée nationale, les salaires des députés se sont élevés à environ 50 millions d'euros pour l'annéeLes pensions de retraite versées ont atteint, elles, 65,7 millions d'euros. Comment un régime par répartition peut-il verser des retraites supérieures au revenu global perçu par les actifs ? C'est très simple. Pour 7,5 millions de cotisations, les contributions et subventions versées par l'Assemblée ont atteint plus de 58 millions : près de huit fois plus ! Et les engagements de retraites futures sur les droits déjà acquis représentent près d'un milliard et demi d'euros
    Au Sénat, les éléments fournis sont moins explicites. Il y avait en 2013 348 sénateurs en activité pour 641 en retraite. Comme la pension moyenne est de 4 342 euros par mois selon les derniers chiffres officiels, datant de février 2014, le régime a besoin d'un sérieux coup de pouce, fourni en partie par les produits des placements financiers réalisés par l'institution. 
    On imagine un tel système appliqué à l'ensemble de la population, où les retraités bénéficieraient de pensions d'un montant huit fois supérieur aux cotisations. Députés et sénateurs ont certes rapproché leur régime de retraite de celui de la fonction publique en 2010, ils conservent néanmoins de nombreux avantages, justifiés selon la majorité d'entre eux par la rupture de leur activité professionnelle. Il s'agit, en l'espèce, d'une rupture avantageuse !
    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Les « migrations climatiques », armée de réserve de l’idéologie immigrationniste

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    Par André Posokhow, consultant ♦ En 2014 s’est tenu un colloque de l’Institut de Géopolitique des Populations sur l’immigration humanitaire au cours duquel un éclairage avait été jeté par Polémia sur une nouvelle forme de transfert de populations : les migrants ou réfugiés que l’on qualifie d’environnementaux, écologiques ou climatiques.
    Ce type de migrants constitue-t-il-il la conséquence d’un supposé accroissement des catastrophes écologiques ou naturelles ou est-il tout simplement le résultat d’une explosion démographique incontrôlée dans de nombreux pays, surtout africains ?
    En tout cas les immigrationnistes de tout poil et notamment les institutions internationales comme l’Organisation Internationale pour les Migrations, la Banque Mondiale et le secrétaire général de l’ONU, prédisent d’une manière insistante un raz-de-marée humain qui se compterait en dizaines, voire en centaines de millions de personnes et qu’ils qualifient d’inévitable, nécessaire et fortement souhaitable pour nous.
    Il s’agit d’une menace gravissime qui s’appuie sur les bons sentiments et la repentance des Occidentaux.

    Une menace annoncée comme planétaire

    Le concept

    L’Organisation internationale des migrations (OIM) retient la définition suivante des migrants climatiques :

    « On appelle migrants environnementaux les personnes ou groupes de personnes qui, essentiellement pour des raisons liées à un changement environnemental soudain ou progressif influant négativement sur leur vie ou leurs conditions de vie, sont contraintes de quitter leur foyer ou le quittent de leur propre initiative, temporairement ou définitivement, et qui, de ce fait, se déplacent à l’intérieur de leur pays ou en sortent. »

    Les causes premières

    L’OIM évoque un changement environnemental soudain. Il est vrai que notre époque semble connaitre  un accroissement  des catastrophes écologiques, que celles-ci soient soudaines et brutales ou prennent la forme d’une dégradation lente de l’environnement : inondations, désertification, érosion, tremblements de terre, éruptions volcaniques, raz de marée, sécheresses, cyclones.

    L’instrumentalisation et la grande menace du réchauffement climatique

    La question des migrants ou réfugiés environnementaux prend de l’ampleur du fait des préoccupations nées du réchauffement climatique. Le GIEC considère que les catastrophes écologiques liées au « global warming » : fonte des glaciers, désertification, montée du niveau des mers, cyclones, inondations, etc devraient se multiplier dans le futur et menacer en priorité les pays du sud. Beaucoup  de voix s’élèvent pour déclarer qu’il est urgent de réagir.

    Des chiffres impressionnants

    En 2002 la Revue européenne des migrations internationales estime  que si le niveau des mers s’élevait d’un mètre, ce serait 300 millions de personnes qui seraient affectées. Des iles comme les Maldives ou des zones deltaïques comme le Bangladesh seraient rayés de la carte.

    Il a été estimé en 2002 (Sciences humaines – les migrations internationales) que d’ici 2050 ce serait de 200 millions à 1 milliard de réfugiés environnementaux qui pourraient être contraints de migrer. Ce milliard semble évidemment excessif. Il n’en demeure pas moins que la flot humain qui déferlerait est annoncé, avec quelque complaisance d’ailleurs, comme immense.

    Gardons notre calme

    Tout d’abord, dans la mesure où le GIEC est cité, l’intention politique de la problématique apparaît clairement. Si le réchauffement climatique bénéficie d’un consensus général il est tout de même contesté dans ses causes et même dans sa réalité actuelle et il n’est pas assuré qu’il soit inéluctable. Il sert surtout à donner mauvaise conscience aux pays occidentaux et à imposer à leurs citoyens des obligations morales de taille planétaire au détriment de leurs intérêts nationaux ou continentaux.

    Les catastrophes climatiques ou sismiques ont toujours existé  mais l’explosion et  la densification démographiques mondiales, notamment celles de l’Afrique, dramatisent considérablement leurs conséquences. Quand on pense qu’un pays dénué de ressources comme le Niger a vu sa population passer de 3 millions d’habitants en 1960 à 20 millions en 2016, il est loisible de s’interroger sur les causes réelles des migrations climatiques et à qui incombent les véritables responsabilités.

    Nombre d’experts soulignent que la relation entre migration et environnement est complexe et critiquent la notion même de réfugié environnemental. En effet, les causes des migrations demeurent multiples et complexes et obligent à tenir compte de l’ensemble des causes et des déterminants des migrations internationales. C’est probablement à cette réflexion qu’il faut associer l’adverbe « essentiellement » de la définition de l’OIM.

    En réalité on peut conjecturer aisément que la question climatique pourrait servir de paravent à de nouvelles migrations de type économique, désireuses de profiter des pompes aspirantes que nous mettons stupidement à leur disposition, et à un nouvel et immense couloir de la submersion migratoire de l’Occident.

    Le prophète : Philipulus Gemenne

    Qui est François Gemenne ?

    François Gemenne (né à Liège en 1980) est professeur à l’Université de Liège. Il est chercheur et professeur à Sciences Po. Spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement et des questions migratoires, il s’est fait une spécialité des migrations climatiques et se confectionne un avenir personnel radieux grâce à un grand sens de la communication qui le conduit à annoncer l’apocalypse de la submersion migratoire pour demain du fait du « global warming ».

    Que propose-t-il ?

    La question du statut juridique international des migrants climatiques

    Réfugiés, déplacés, migrants, il persiste un flou autour de la définition même des déplacés climatiques transnationaux ce qui explique qu’il  n’existe pas de statut juridique international qui leur ait été attribué. Mais la question est posée et suscite des dissentiments.

    Pour l’OIM, cette catégorisation a son importance. « Savoir s’il faut qualifier les personnes déplacées par les changements du climat de “réfugiés climatiques” ou de “migrants climatiques” n’est pas seulement affaire de sémantique » explique-t-elle. « Selon que l’on acceptera l’une ou l’autre définition, les implications au regard du droit international se traduiront par des obligations bien réelles pour la communauté internationale. »

    En revanche, « la création d’un statut spécifique ne saurait être considérée comme la ‘solution miracle’ », prévient Gemenne dans l’Humanité.fr en 2016. Le chercheur plaide pour une approche globale des flux migratoires sans catégoriser les réfugiés. On voit bien où il veut en venir. Une telle approche globale ferait sauter bien des obstacles  et ouvrirait toutes grandes les portes à un tsunami migratoire, tout un chacun pouvant se plaindre du temps qu’il fait.

    L’appel à la gouvernance mondiale des migrations

    Selon Gemenne, s’exprimant en 2011, il faut voir encore plus loin : « Il faut déjà réfléchir à un scénario de fort réchauffement, qui impliquerait une nouvelle distribution des populations à la surface du globe. Certaines zones ne seront plus vivables, et leurs habitants devront migrer. Il vaudrait mieux y penseraujourd’hui, plutôt qu’avoir à décider dans l’urgence.
    Pour le moment, les Etats gèrent ce problème d’une manière uniquement réactive, seulement après une catastrophe naturelle. Ils fonctionnent sur une base irrationnelle, gouvernée par la peur. Les réfugiés climatiques sont toujours perçus par les Etats comme des bombes à retardement. Les migrations doivent donc devenir un enjeu de coopération internationale : les pays développés doivent reconnaître leur responsabilité et financer les stratégies d’adaptation au changement climatique des pays en développement. Un premier pas a été esquissé avec le sommet de Cancun : les politiques migratoires seront financées par le Fonds vert pour le climat. Mais il restera encore à mettre en place un régime de gouvernance globale des migrations, sous l’égide des organisations internationales. »

    Où en sommes-nous au plan politique et international ?

    L’étude de la Banque mondiale

    Selon une étude de la Banque mondiale (BM) publiée en mars 2018, le changement climatique pousserait, d’ici 2050, 143 millions de personnes à migrer en Afrique subsaharienne, en Asie du sud et en Amérique latine aussi bien sous une forme interne qu’internationale.

    Pour la BM, la crise est évitable : selon le rapport, les pays pourraient réduire de 80 % le nombre de personnes qui seront contraintes de migrer à cause du changement climatique en améliorant les politiques publiques dans trois principaux champs d’action :

    – Réduire sans tarder les émissions de gaz à effet de serre ;

    – Intégrer la migration climatique dans la planification du développement ;

    – Investir maintenant pour améliorer les connaissances sur les migrations climatiques locales.

    En résumé, des propositions prudentes et technocratiques.

    L’ONU : un point de vue modéré

    Certes, en 2011, l’ONU a semblé appeler à la reconnaissance d’un statut juridique pour les réfugiés environnementaux. Gutteres, le secrétaire général de l’ONU, évoque souvent dans ses discours les migrations climatiques comme il le fit en janvier 2018.

    Il semble que le point de vue affiché de l’ONU est aujourd’hui officiellement plus réservé sur la question d’un statut juridique international et qu’elle privilégie une approche régionale plutôt que mondiale sur la question des réfugiés climatiques.

    Le point de vue activiste de l’Organisation Mondiale Pour les Migrations (OIM)

    En revanche, l’OIM a une vision clairement plus activiste que sa maison-mère, l’ONU, et s’implique nettement dans le thème des migrations climatiques en faveur de leur intégration dans la gestion générale des migrations.

    C’est ce qui ressort clairement des publications régulières de l’OIM et plus particulièrement de celle de 2018 : « OIM’s engagement in Migration Environment and Climate Change ».

    Ces prises de position sont à rapprocher de celles de l’OIM en faveur d’un droit international et d’une gouvernance mondiale des migrations dans le cadre du futur pacte mondial.

    Et en France ?

    Pour l’ONG immigrationniste France Terre d’Asile, le changement climatique n’est pas admis, en France, comme un argument recevable pour une demande d’asile en tant que tel, mais il peut être pris en compte et ajouté au dossier dans certains cas. C’est le bout du pied dans la porte.

    Selon Libération, plusieurs députés travaillent autour de Matthieu Orphelin sur les migrations climatiques dans le cadre du projet de Loi Asile et Immigration. Ils pourraient déposer un amendement pour proposer de « préparer une stratégie nationale et européenne » sur cette question. A priori, cet amendement ne devrait guère avoir de succès mais le débat aura été officialisé dans notre pays.

    Conclusion

    Comme nous l’avons souligné dans notre dernier article, les migrations climatiques constituent l’armée de réserve de l’idéologie immigrationniste destinée à submerger les obstacles qui subsistent face à son utopie destructrice de notre civilisation.

    Dans l’état actuel des choses, le péril dans toute son ampleur ne semble pas immédiat. Il serait cependant étonnant que le Pacte mondial pour les migrations n’aborde pas cette question dans les quelques mois à venir sous la forme atténuée ou biaisée de dispositions visant le statut juridique des migrants environnementaux et d’une gestion supranationale des migrations.

    En effet s’impose de plus en plus un courant de pensée important en faveur d’une gouvernance mondiale des migrations et qui vise, à terme, à superposer une autorité planétaire aux pouvoirs publics nationaux, thème qui est celui de l’ouvrage de Bertrand Badie : « Pour un autre regard sur les migrations. Construire une gouvernance mondiale ».

    André Posokhow 07/05/2018

    Crédit photo : Chancellerie de l’Equateur [CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/les-migrations-climatiques-armee-de-reserve-de-lideologie-immigrationniste/

  • Suède : militant pour l’accueil des migrants, elle se fait violer par 2 d’entre eux

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    Rappelons que la Suède – l’un des pays les plus ouverts à l’immigration – a désormais le 2e plus haut nombre de viols par an (derrière l’Afrique du Sud libérée de l’apartheid).

    D’après les statistiques officielles, une Suédoise sur 4 sera violée.

    Une Suédoise « d’une quarantaine d’années a été brutalement violée par un adolescent afghan, tandis qu’un autre migrant la molestait », a-t-il été expliqué dans un tribunal du pays.

    Lire la suite sur ContreInfo

  • Déjà 7 blacks bocs ayant participé au saccage du 1er mai remis en liberté ! Bravo la justice !

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    1er Mai : 7 suspects d’extrême gauche mis en examen, mais remis en liberté

    Intox : l’AFP et le service public veulent faire croire à la sanction des anti-républicains
    Les groupes d’extrême gauche ne sont pas dissous

    « Sept personnes - sur 1.200 – soupçonnées d’avoir commis des dégradations après la manifestation du 1er-Mai à Paris ont été mises en examen et remises en liberté sous contrôle judiciaire, contre l’avis du Parquet qui avait demandé leur détention provisoire, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

    La justice se rend coupable d’une inexactitude visant à masquer l’intention révolutionnaire des « suspects ». « Présentés à un juge d’instruction dans la soirée de vendredi, rapporte l’AFP, les suspects ont été mis en examen pour « dégradations en réunion » et « participation à un groupement formé en vue de commettre des violences aux personnes ou des atteintes aux biens« , a détaillé la source judiciaire. En vérité, le groupement est pré-existant aux faits de violence.

    Lire la suite sur La Gauche m'a tuer