Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1214

  • Faut-il remplacer Renaud Camus?

    camus-bis-300x200.jpgHuit morts et onze blessés, principalement des touristes argentins mais aussi belges, l’attentat à la voiture-bélier commis mardi à New-York au cri de Allah Akbar a bénéficié des répercussions médiatiques mondiales qu’attendaient les terroristes islamistes. Son auteur est un immigré ouzbek, Sayfullo Saipov, 29 ans,  un chauffeur de la compagnie Uber qui se serait auto-radicalisé depuis son arrivée sur le sol américain en 2010. Blessé par balle par la police lors de sa neutralisation, hospitalisé, il a confirmé aux enquêteurs avoir fait allégeance  à l’Etat Islamique (EI) et avoir préparé son méfait  depuis plusieurs semaines. Donald Trump a dénoncé à cette occasion la loterie à la carte verte initiée en 1990 pour favoriser une immigration diversifiée. Une disposition mise en place en 1990 par le Congrès et validée par le président républicain, George W. H. Bush, permettant d’obtenir ce sésame pour s’installer et travailler aux Etats-Unis. En France, ce sont ceux qui s’inquiètent des effets pervers de la babélisation, du multiculturalisme, de la dilution de notre identité nationale qui sont visés par les gardiens du dogme antiraciste. A l’image ces derniers jours de l’écrivain Renaud Camus poursuivi par deux ectoplasmes, deux  pseudopodes  du PS (ou de ce qu’il en reste) à savoir sos racisme et l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) qui se sont portés parties civiles. Il lui est reproché ce tweet en date du 22 octobre: « le génocide du juif était sans doute le plus criminel mais parait tout de même un peu petit bras auprès du remplacisme global ».

    Si  la formulation  est  peut-être  sujette à caution (la justice nous le dira?) et ambiguë, elle a cependant sa cohérence pour Renaud Camus,  auteur d’une formule  choc qui est quasiment rentrée dans le langage courant, reprise par ses adversaires comme par ses soutiens, celle du Grand Remplacement (titre d’un de ses  livres paru en 2011). En l’espèce celui  des Français autochtones, de souche par des flux migratoires  en provenance des pays du sud. Ce   « Grand Remplacement» écrivait-il,  «le changement de peuple que seul rend possible la grande déculturation, est le phénomène le plus considérable de l’Histoire de France depuis des siècles, et probablement depuis toujours. »

    Les petits pions de sos  racisme se sont étranglés et se sont livrés à une exégèse tortueuse des propos de l’écrivain: « Camus sous-entend ici que l’arrivée d’immigrés et la présence de descendants d’immigrés fera plus de victimes que la Shoah. Ses propos sont une façon de banaliser sans le dire l’ampleur du crime de la Shoah… Ils sont ouvertement racistes envers les personnes Noires et Arabes en plus d’être puants envers les Juifs.» Même son de cloche des  Torquemada de  l’UEJF  qui  « déposera plainte contre Renaud Camus pour contestation de crime contre l’humanité et provocation publique à la haine raciale. Renaud Camus, idéologue d’extrême-droite a déjà été condamné par la justice pour sa théorie du grand remplacement (…).  Non content d’inciter à la haine envers ceux qu’il juge responsables du  remplacisme global, Renaud Camus y ajoute une forme de révisionnisme pernicieuse consistant à minimiser le processus d’extermination de plus de 6 millions de juifs en Europe.» Ces deux officines exigent en outre une nouvelle fois que les hébergeurs de plateformes censurent et fassent défensivement taire les refuzniks, les dissidents et autres déviants à la pensée unique.

    Ne pas être d’accord avec la politique d’immigration massive implique t-il qu’on incite à la haine contre les responsables du remplacisme global, à savoir non pas les immigrés eux mêmes mais la classe politicienne  au pouvoir depuis 1976, année de la mise en place du regroupement familial? Même Laurent Wauquiez qui a avalé sans moufter et même en les dégustant  avec plaisir  toutes les couleuvres euromondialistes, immigrationnistes,  multiplie ces derniers mois  les clins d’œil identitaires à l’électorat  frontiste et droitier.

    Invité le  29 octobre du Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI , M. Wauquiez, archétype du  progressiste du sérail  adoptant un langage dur à des fins clientélistes,   a repris une nouvelle fois  le discours du FN.  «La réalité, a-t-il dit, c’est que vous avez, aujourd’hui en France des quartiers qui sont les quartiers perdus de la France. Sortez du plateau de RTL, venez avec moi. Je vous emmène à Saint-Étienne, on ira à Firminy. Et vous verrez rapidement que la réalité va vous sauter au visage. » La réaction de son ami Gaël Perdriau, maire LR de Saint-Etienne  et président de Saint-Etienne Métropole ne s’est pas faite attendre: « je ne peux pas accepter cette assimilation hâtive, reposant sur une théorie identitaire (sic), subitement élevée au rang de réalité révélée, qui en fait le seul facteur explicatif des difficultés de certains quartiers de nos villes (…) ses propos sont inadmissibles par la stigmatisation des habitants de certains quartiers et parce qu’ils ouvrent la voie aux tenants de la théorie du grand remplacement culturel, tels Renaud Camus. Ces théories constituent le véritable socle idéologique de l’extrême-droite et de ses alliés comme Nicolas Dupont-Aignan

    Alain  Wauquiez  suspecté de complicité idéologique avec La Bête… l’heure est grave! Notons qu’ Alain Finkielkraut, ami de longue date de Renaud Camus, a été longuement interrogé sur son tweet par Elisabeth Lévy  dimanche dernier sur l’antenne de Radio RCJ. «Je souffre de voir Renaud Camus s’égarer de cette manière »  a affirmé l’académicien.  « Il faut se garder comme de la peste de toute comparaison (avec la shoah, NDLR),  avec les sombres temps du XXe siècle, et s’efforcer de penser le présent dans ses propres termes (…). Les ignorants qui l’accablent enterrent vivant un très grand écrivain. Je confirme. Voici la tragédie : c’est que celui-ci leur apporte son concours. Avec ses analogies et ses raccourcis, il creuse sa tombe, il est son propre fossoyeur. Il veut provoquer un sursaut, résultat, il provoque un haut-le-cœur, même chez les plus clairvoyants.»

    Pour autant, M. Finkielkraut lui donne raison sur le fond: « comme l’a écrit Elisabeth Badinter, sur la foi des témoignages terrifiants et édifiants collectés par Georges Bensoussan dans Une France soumise : Une seconde société tente de s’imposer au sein de notre République, tournant le dos à celle-ci, visant explicitement le séparatisme, voire la sécession. C’est un crève-cœur pour lui de savoir que tant de Français vivent à Saint-Denis, Sevran, La Courneuve, Tourcoing et même certains quartiers de Paris comme dans une terre étrangère (…). Quant au remplacisme global dénoncé à juste titre par Renaud Camus, qui consiste à vouloir compenser par l’immigration la baisse de fécondité des pays d’Europe, il procède de l’universalisation de l’idée du semblable. C’est parce qu’aucune différence n’est insurmontable que n’importe qui, partout, peut faire l’affaire. On peut dire que la vision démocratique du monde a enfanté un monstre, mais que ce monstre n’est pas génocidaire. Car le génocide n’est pensable que par contestation de l’unité de l’espèce humaine.»

    Invité de RFI le 6 octobre dernier,  Bruno Gollnisch avait été questionné sur cette notion de Grand Remplacement:  «Il y a des invasions qui ne sont pas nécessairement accompagnées de manœuvres militaires. Dans l’histoire de l’humanité, vous avez des transferts de population qui aboutissent progressivement à la disparition d’une population qui est remplacée par une autre. C’est ce qui s’est passé au moment les invasions barbares, etc. La théorie du Grand Remplacement ne me choque pas parce qu’il est certain que sous l’effet de l’immigration massive d’une part, et de la dénatalité française qui n’est masquée que par nos fausses statistiques, que par notre code de la nationalité, on observe progressivement un changement dans la population française.Si ça doit aboutir à la disparition ou à la régression de la population française d’origine, je m’en inquiète.»

    Immigration massive qui s’accompagne chez nous d’un discours, d’un racisme antifrançais proprement insupportable. Nous évoquions sur ce blogue les propos de Malika Sorel-Sutter, proche de la droite républicaine, ancien membre du collège du Haut Conseil à l’Intégration et de sa mission Laïcité. En février 2014, réagissant au rapport  de Thierry Tuot portant notamment sur la lutte contre les discriminations, elle avait dénoncé un lobby immigrationniste dont le discours «consiste à attribuer la responsabilité de l’échec de l’intégration aux Français ».  « Ce sont ceux  qui entraveraient la réussite des immigrés et de leurs descendants et c’est à ce titre qu’il convient de lutter contre les discriminations. Des Français de souche européenne seront mis de côté uniquement parce qu’ils ne sont pas de la bonne ascendance biologique. C’est du racisme anti-Français. Oui, le pouvoir bascule vers la préférence étrangère. »

    Dans son livre parue en 2015,  Décomposition française - comment en est-on arrivé là?Mme Sorel-Sutter sonnait le tocsin. La France ne survivra pas à la politique migratoire menée jusqu’alors par  les différents gouvernements du Système prévenait-elle.  Notre nation est sur le chemin de l’implosion, du fait de l’aveuglement de nos élites, de gauche comme de droite, sur les problèmes migratoires. Élites composées d’arrivistes fonctionnant par cooptation et écartant tout esprit indépendant, rebelle à la doxa multiculturaliste; personnel politicien privilégiant le court terme, le clientélisme communautaire – faites du lobbying comme les autres  religions et venez travailler avec nous déclarait Valérie Pécresse il y a quelques années aux responsables musulmans… Élites  incapables d’appréhender la dimension ethno-culturelle de l’immigration de peuplement, se fourvoyant dans la discrimination positivel’assistanat plutôt  que la méritocratie, incapables de faire aimer la France et précipitant l’avènement  d’un communautarisme à l’américaine,  mais sans la capacité intégratrice des Etats-Unis.

    Dans son livre, Malika Soral-Sutter, tout en énonçant de solides vérités dont nous avons donné un très bref aperçu,  faisait part de sa grande peur – partagée aussi par M. Finkielkraut -  de voir dans ces conditions un  Front National qui, lui, refuse de se voiler la face, être porté au pouvoir par les Français. Une frayeur qui parait bien dérisoire, pusillanime, aberrante même, au regard de la situation et de l’avenir sombre qu’elle nous décrit.  En s’opposant au seul grand mouvement politique luttant frontalement, sans esprit de recul, contre la submersion migratoire, les intellectuels et personnalités qui le combatte ne se comportent-ils pas comme des alliés de revers des politiques remplacistes qu’ils dénoncent?

    https://gollnisch.com/2017/11/03/faut-remplacer-renaud-camus/

  • PUIGDEMONT, ABDELKADER MERAH : MÊME COMBAT, VOTRE LOI, JE M’EN BATS L’ŒIL ! (2)

    vanneste03.jpg

    Abdelkader Merah, le frère de l’assassin de Toulouse et Montauban, vit en France depuis 1982. Il a bénéficié, comme l’ensemble de sa famille, des avantages que notre pays accorde, en termes de protection des lois et d’assistance sociale, par exemple. En 2007, il se vantait de « vivre du RMI et du Coran ». Comme pour la plupart des membres de sa famille, sa présence en France, et sa nationalité française alors qu’il déteste notre pays, sont des contradictions vécues sans vergogne. Le seul à avoir échappé au mécanisme est le frère aîné, Abdelghani, qui résume en deux phrases le contexte familial : « Dans la famille, il y avait un terreau fertile à la haine » et « Cet islam sectaire, cet islam politique veut la mort de la France ». Ainsi donc, un îlot familial habité par la détestation de la terre d’accueil a pu s’insérer en France, passer par la case « délinquance » pour plusieurs de ses membres et finir par le crime terroriste, antifrançais et antisémite, suscité par le fanatisme islamique.

    On peut opposer deux visages de femmes, de mères, musulmanes, chacune à leur manière : Latifa Ibn Ziaten, la mère d’un des parachutistes assassinés, et Zoulikha Aziri. La première incarne l’assimilation, la volonté d’être en France comme les Français, et peut-être même plus qu’eux, en aimant le pays avec ferveur et en souhaitant que ses fils le servent. Elle regrettera la décision en demi-teinte des juges en considérant que la France fait preuve de naïveté lorsqu’elle applique avec retenue ses règles juridiques à des ennemis acharnés qui lui font la guerre. La seconde est la mère de l’assassin, qui se disait fière de son fils « qui avait mis la France à genoux ». Elle a eu recours, comme Abdelkader, à la « taqiya », la dissimulation, c’est-à-dire cette conception typiquement musulmane du « pieux mensonge », lorsqu’elle s’est exprimée à l’audience. La famille, et l’islam haineux qui l’a pénétrée, sont au-dessus de la France. Abdelkader le dira avec arrogance : il n’obéit qu’à Dieu, et non aux lois des hommes. Échange de courriels entre Abdelkader et Mohammed lorsque ce dernier est au Pakistan, alors que la mère dit que le frère aîné ignorait où se trouvait son frère ; visite d’Abdelkader et non de Mohammed chez la mère le jour où y parvient la réponse d’une des victimes : la complicité des deux frères était étayée par des faits. En ne les retenant pas, les juges, drapés dans leur fierté professionnelle, ont ignoré la nature du problème. Il y a, en France, des noyaux de gens qui y vivent en voulant lui faire la guerre. Ce ne sont pas des délinquants, des criminels, mais des ennemis infiltrés, des traîtres qui doivent subir les peines les plus lourdes. Celui qui a vécu à l’abri de nos lois doit en sentir le poids à proportion de sa trahison, lorsqu’il les trahit.

    Une démocratie exige qu’on obéisse aux lois que l’on peut critiquer et remettre légalement en cause. Elle ne peut et ne doit tolérer qu’on les ignore ou qu’on les brise par la violence.

    http://www.bvoltaire.fr/puigdemont-abdelkader-merah-meme-combat-loi-men-bats-loeil-2/

  • L'expert islam de l'Intérieur soutenait Tariq Ramadan jusqu'au bout

  • Pourquoi la liberté d’expression est un conte de fées

    conte-de-fees-588x330.jpg

    Bruno Guigue, normalien, énarque, chercheur en philosophie politique et analyste politique français  

    La liberté d’expression fait partie des nobles principes dont se prévalent les régimes qui se disent « civilisés » et se prétendent « démocratiques ». Pour l’idéologie libérale, les choses sont simples. Comme nous sommes libres et égaux, nous jouissons tous de la possibilité de nous exprimer comme nous l’entendons. Attachée à notre nature, cette liberté inaliénable serait à la portée de tous.

    Dans ce monde idéal où les libertés n’attendent que l’initiative individuelle pour s’accomplir, où chaque individu est un Robinson en attente d’une île déserte pour y bâtir un monde à son image, chacun serait libre de s’exprimer en toutes circonstances.

    En réalité, il suffit de formuler clairement – comme nous venons de le faire – ce que devrait être la liberté d’expression pour s’apercevoir qu’elle est non seulement irréelle, mais absolument impossible sous le régime social qui est le nôtre. Elle est irréelle, en effet, pour la simple raison que tous les citoyens ne peuvent pas exercer cette liberté dans les mêmes conditions. Lorsqu’on vante la liberté d’expression qui régnerait dans les démocraties occidentales, on se contente en réalité d’une liberté abstraite, «formelle» comme disait Marx, et on raisonne comme s’il suffisait d’ouvrir la bouche pour jouir de cette merveilleuse liberté accordée à tous.

    Or cette liberté tant vantée est un véritable conte de fées, car son exercice effectif – et non la simple possibilité abstraite de cet exercice – suppose la possession de moyens dont nous ne sommes pas également dotés. Dans le monde féérique du libéralisme cette inégalité ne pose aucun problème, mais il se trouve que nous vivons dans le monde réel. Si je n’ai pas les mêmes idées que mon voisin, il n’est pas indifférent de savoir qu’il possède un journal alors que je n’en possède aucun. Sa liberté d’expression ne sera pas équivalente à la mienne. Dans une société où une minorité détient la majeure partie du capital, il est clair que certains sont «plus libres» que d’autres. Parce qu’ils monopolisent l’exercice de la liberté d’expression, les riches, en réalité, en privent les pauvres.

    Envisagée de manière concrète, la question de la liberté d’expression, par conséquent, recoupe celle de la propriété des moyens d’expression. En France, une dizaine de milliardaires possède la quasi-totalité des titres de la presse écrite et audiovisuelle, nationale et régionale. Mais ce n’est pas par amour pour la «liberté d’expression» que ces détenteurs de capitaux ont pris le contrôle des médias. Si c’était le cas, la ligne éditoriale de ces organes de presse ne serait pas monolithique jusqu’à la caricature. Elle ne refléterait pas aussi crûment les choix idéologiques d’une caste qui entend imposer sa vision du monde. « La liberté de la presse, disait Marx, est la liberté que les capitalistes ont d’acheter des journaux et des journalistes dans l’intérêt de créer une opinion publique favorable à la bourgeoisie ». Le matraquage médiatique ayant conduit le godelureau de la finance à l’Elysée en est un bon exemple.

    On objectera que malgré cette mainmise sur les médias on peut s’exprimer comme on veut sur la Toile. C’est vrai et faux à la fois. Heureusement, de nombreux sites animés par des bénévoles diffusent une information alternative qui bat en brèche le discours dominant. Mais ce n’est pas un combat à armes égales. Les médias officiels disposent de moyens colossaux qui proviennent non seulement de leurs actionnaires privés mais aussi de subventions publiques. Organe central du parti euro-atlantiste, le quotidien Le Monde, par exemple, perçoit 4 538 000 euros de la part de l’État (2015). Bien sûr, de tels subsides n’empêchent pas ce journal de publier des énormités. On peut même se demander s’il n’y a pas une relation de cause à effet. Chacun se souvient des nombreux articles dans lesquels le «quotidien de référence» annonçait la chute imminente de Bachar Al-Assad, conformément à la doctrine du Quai d’Orsay.

    Si les sites d’information alternative percevaient le dixième de ce que touchent neuf milliardaires pour maintenir en vie leurs feuilles de chou, on imagine à peine ce qui se passerait. Mais cette répartition équitable de la manne publique ne risque pas de voir le jour. Le système médiatique des démocraties libérales, en effet, repose à la fois sur la concentration capitaliste et la faveur du pouvoir. Un bon journal est un journal qui dit ce qu’il faut dire – du point de vue de l’oligarchie – et à qui l’État donne les moyens d’éliminer la concurrence. Le summum a été atteint lorsque la ministre sortante de l’Éducation nationale a ordonné aux établissements d’offrir aux lycéens un accès gratuit à une dizaine de journaux tout en leur demandant de dissuader les élèves d’aller s’informer sur Internet. En les prenant au berceau, nul doute qu’on obtiendrait encore de meilleurs résultats.

    La sphère médiatique une fois verrouillée par l’oligarchie, la liberté d’expression est un droit formel dont l’exercice effectif est réservé à ceux qui la servent. La liberté d’expression se résume dans cet univers orwellien à la dictature de la doxa, le procès en «complotisme», version moderne du procès en sorcellerie, permettant de neutraliser les récalcitrants. Mais cela ne suffit pas. Non seulement l’espace médiatique est saturé par l’idéologie dominante pour cause d’actionnariat privé, mais on veille aussi à ce que l’espace public reste sous contrôle. On refuse alors à un intellectuel étasunien de l’envergure de Noam Chomsky l’entrée des locaux de l’Assemblée nationale où il devait faire une communication à caractère scientifique. Transformé en SDF, cet éminent linguiste coupable d’un obscur délit d’opinion (il eut le tort de critiquer Israël et les EU) trouva refuge au centre culturel belge.

    Pour sauver ce qui reste de cette liberté d’expression moribonde, on pouvait alors espérer que le service public de l’information, hors de portée des affairistes et des lobbies, puisse faire contrepoids. C’était sans compter sur l’intervention du pouvoir. On a récemment pu voir une remarquable émission de la série « Un œil sur la planète » consacrée à la Syrie. Avec un rare professionnalisme, l’équipe de France 2 dévoilait les aspects contradictoires du drame syrien, rompant avec la narration dominante de cette guerre par procuration. Mais le lobby qui défend les intérêts de l’OTAN et d’Israël a procédé au nettoyage. Après quinze ans de bons et loyaux services, l’émission «Un œil sur la planète » vient d’être effacée des programmes de la chaîne. Aucun motif n’a été avancé. CQFD.

    Pour défendre la liberté d’expression, il faut d’abord cesser de lui prêter une réalité qu’elle n’a pas. On fait comme si chacun était libre d’en jouir, alors qu’il s’agit d’une possibilité dont la réalisation dépend de moyens dont le simple citoyen est dépourvu. Tant que ces moyens sont monopolisés par la bourgeoisie d’affaires, cette réalisation est chimérique. Dans les prétendues démocraties, la liberté de la presse est le manteau dont se drape la classe dominante pour formater l’opinion. «La propagande est à la démocratie ce que la matraque est à la dictature», disait Chomsky. Toute parole qui échappe à la censure de la classe dominante est une victoire, mais c’est l’arbre qui cache la forêt. La seule façon de promouvoir le pluralisme, c’est l’expropriation sans condition des magnats de la presse.

    Bruno Guigue 21/10/2017

    Source : Le blogue de Bruno Guigue

    https://www.polemia.com/pourquoi-la-liberte-dexpression-est-un-conte-de-fees-bruno-guigue/

  • Cédric Herrou : la fabrique d’un héros par les médias dominants

    Il est devenu la coqueluche des médias. Depuis plusieurs mois, Cédric Herrou multiplie les passages à la télévision, dans les journaux et à la radio. Ses nombreuses apparitions l’ont fait sortir de l’anonymat et certains journalistes n’hésitent pas à le qualifier de « héros ». Il aurait même refusé un film inspiré de sa vie « avec peut-être Romain Duris ou Vincent Cassel dans (son) rôle », s’est-il confié au Parisien. Retour sur une construction médiatique manichéenne. Source : ojim.fr

    Le métier de Cédric Herrou ne le destinait pas à connaitre la notoriété. En parallèle à ses activités professionnelles d’agriculteur à la frontière franco-italienne, M. Herrou est un militant « pour l’aide aux migrants ». Quelles sont donc les actions qui l’ont sorti de l’ombre pour l’exposer aux spotlights des plateaux de télévision ?

    Une activité militante et judiciaire intense

    Août 2016 : « Cédric Herrou (est) inquiété par la justice pour avoir transporté des Erythréennes, avant que l’affaire soit classée sans suite » le 10 février 2017, nous informe Le Monde. Une interview filmée accompagne l’article du journal du soir dans laquelle il est indiqué que « depuis 6 mois, Cédric Herrou estime qu’il a déjà aidé près de 200 personnes à franchir la frontière ».

    Octobre 2016 : Cédric Herrou est mis en garde à vue « pour avoir installé sans autorisation une cinquantaine de migrants dans un centre de vacances de la SNCFdésaffecté, à Saint-Dalmas-de-Tende (Alpes-Maritimes), ainsi que pour l’aide au séjour et à la circulation de migrants en situation illégale », nous informe France 24.

    Janvier 2017 : L’Express nous relate que Cédric Herrou a été « de nouveau placé en garde à vue mercredi soir pour infraction à la législation sur les étrangers, a annoncé son avocat ».

    10 février 2017 : Le militant est «  condamné à 3 000 euros d’amende avec sursis par le tribunal correctionnel de Nice, vendredi 10 février. La justice reproche à cet agriculteur d’avoir pris en charge des migrants sur le sol italien ». « Il a, en revanche, été relaxé des autres faits qui lui étaient reprochés : l’installation, en octobre 2016, sans autorisation d’une cinquantaine d’Erythréens dans un centre de vacances de la SNCF désaffecté (…), ainsi que l’aide au séjour et à la circulation de migrants en situation illégale » selon Le Monde.

    17 juillet : Nice-Matin nous informe qu’« environ 130 demandeurs d’asile sont arrivés lundi matin en gare de Nice ». « Un nouveau convoi de réfugiés, plus important que les fois précédentes ». « Dès leur arrivée, ils ont été escortés par la police sur le trajet qui les mène à la Plateforme d’aide aux demandeurs d’asile (…), afin de déposer un dossier. D’après David Nakache, le président de l’association “Tous citoyens”, une vingtaine de demandeurs d’asile arrivent chaque jour dans la propriété de Cédric Herrou ».

    24 juillet : Le journal Nice-Matin annonce que « plus de 200 migrants sont arrivés à Nice pour demander l’asile », accompagnés par Cédric Herrou et José Bové.

    13 septembre : France Info nous informe que « l’agriculteur qui vient en aide aux migrants, (a été) placé en garde à vue pour la 7e fois depuis 2016 ». Son avocat s’interroge dans une dépêche de l’AFP reprise en boucle sur une volonté de « harceler » son client.

    Côté pile

    Les qualificatifs élogieux ne manquent pas dans les médias à l’égard de Cédric Herrou et de son association Roya citoyenne. Pour de nombreux journalistes, c’est une nouvelle figure quasi messianique : il est ainsi pour un journaliste du New York Times « un héros populaire ».

    Selon Le Monde, c’est « le dernier né des Robins des bois ». France Inter l’invite le 9 août au « débat de midi », et il est qualifié de « héros » par l’animateur de la radio publique.

    Qu’a-t-il fait ? L’Obs nous informe qu’en janvier, il a « été jugé pour avoir aidé les réfugiés ».

    Dans le même registre, il a selon France Info « été jugé pour sa solidarité » (sic). La radio de service public diffuse en ligne une vidéo de M. Herrou, « arrêté pour avoir dénoncé la situation des migrants ». Pour France Culture, quand Cédric Herrou a maille à partir avec la justice, c’est le « délit des solidarité » qui est en procès.

    Le 9 octobre, 500 « personnalités » signent un appel dans Libération en faveur de celui « qui a soutenu des migrants dans la vallée de la Roya ». C’est un « juste de la vallée » selon L’Humanité qui donne la parole à des militants qui comparent les « jeunes africains » que M. Herrou a accompagné aux « enfants juifs rescapés ».

    Côté face

    Devant un tel concert de louanges, l’affaire paraitrait pliée… si l’on ne s’attardait pas sur quelques faits et propos minimisés ou passés sous silence dans de nombreux médias.

    Le 5 janvier 2017, à l’occasion d’un duplex lors de l’« Émission politique » de France 2 avec l’ancien Premier Ministre M. Valls sur France 2, Cédric Herrou accuse : « Vos frontières ont blessé des femmes, des enfants, des familles ». « Des familles qui ont fui la guerre (…) qui se sont fait persécuter dans leur pays par une politique européenne, mondiale ». Personne ne relèvera l’incongruité d’accuser l’Europe d’être à l’origine de persécutions qui motiveraient des migrations.

    Le 8 juin, selon Nice-Matin un élu niçois dépose « un référé devant le tribunal de grande instance de Nice pour demander la dissolution de l’association Roya citoyenne ». Il estime que « cette association sert de base opérationnelle pour aller chercher des clandestins et les faire passer la frontière ». « La toute nouvelle association Défendre La Roya (…), s’est jointe au candidat FN pour demander la dissolution judiciaire de l’association d’Herrou ». Après un report, le jugement sera rendu le 9 novembre, nous informe 20 Minutes.

    Le 26 juilletValeurs actuelles informe qu’à l’occasion d’une perquisition, «  les enquêteurs ont (…) découvert que Cédric Herrou fournissait de fausses attestations de demande d’asile ».

    Le 11 août20 Minutes publie des extraits d’une lettre du Ministre de l’intérieur datée du 28 juillet évoquant « différents collectifs de la vallée de la Roya animés par la volonté d’occuper l’espace public et médiatique ». En témoigne cette intervention (4e50 mn) de Cédric Herrou devant les caméras de BFMTV : « c’est quand ils veulent. S’ils veulent m’attraper, je le revendique devant les caméras, j’en parle, je dis que j’accueille ».

    Le 13 septembre, Cédric Herrou (est) placé en garde à vue pour « violences aggravées et séquestration » selon Nice-MatinIl s’agirait, selon Roya citoyenne, citée par le journal d’une « plainte douteuse d’un passeur professionnel ». Cédric Herrou sera relaxé quelques jours plus tard.

    Le 23 septembreNice Provence Info informe que des individus auraient agressé Patrick Feneau, le fondateur historique de l’association « Roya citoyenne ». Dans une vidéo en ligne, l’ancien président de l’association indique qu’il a déposé plainte pour violence. Il déplore le fait que l’objectif de l’association qu’il a créée a été modifié. Dans le différend qui l’oppose aux nouveaux responsables de l’association, il indique que quand « leurs arguments ne tiennent plus », « il reste les injures, les coups, les menaces ». Il ajoute « Nos cibles, ce ne sont pas les migrants, ce sont les gens qui se servent d’eux ». « On peut agir (pour les migrants) de la même façon, mais à Vintimille ». « Ces actions entrainent dans la population une division qui est très néfaste et qui va se terminer par un drame ».

    Le 25 septembre, selon Nice-Matin, « une quarantaine de militants de Roya citoyenne et de sympathisants de Cédric Herrou ont démonté à l’aide de pinces (…) un grillage installé par un voisin de l’agriculteur ». Ce grillage avait été posé « afin d’empêcher Cédric Herrou de passer sur sa propriété afin d’accéder à la sienne ». Trois personnes seront interpellées.

    Le 19 octobreNice-Matin nous informe que Cédric Herrou est « poursuivi pour injures par le Préfet des Alpes-Maritimes ». « Le défenseur des migrants est mis en cause pour avoir assimilé le transport des demandeurs d’asile par la SNCF à celui des juifs pendant la guerre ».

    Pour être complet, signalons quelques rares titres qui ne sacrifient pas à l’éloge dithyrambique du militant no-border :

    Pour Le Parisien, Cédric Herrou est un «  héros pour les uns, (un) provocateur pour les autres ». Celui-ci a « industrialisé » son aide « appuyé par l’association Roya citoyenne (…) lorsqu’il accompagne jusqu’à 200 personnes en train à Nice pour déposer leur demande d’asile ». Le mensuel Causeur donne la parole à un journaliste plus catégorique : « L’action de M. Herrou a un nom : le trafic de migrants ». « Le migrant qu’il accueille ne devient plus que le véhicule de son idéologie protestataire, anti frontière, anti-étatiste ». Pour Valeurs actuelles, « Cédric Herrou sert avant tout un projet politique, celui de l’affaiblissement des frontières et de l’autorité de l’Etat ». Pour Gael Nofri dans Le Figaro, « Tout se passe comme si, sur cette affaire comme sur bien d’autres hélas, l’Etat avait honte de lui-même, peur de son autorité, n’était pas certain de son bon droit ».

    Alors que Vintimille se transforme en Calais bis, que des jeunes migrants se rapprochent parfois directement des services sociaux débordés des conseils départementaux, comme le relate Le Figaro, il semble difficile pour de nombreux titres de presse généralistes de dépasser le récit héroïque dans la relation de la crise migratoire à la frontière franco-italienne. Et quand les migrants sont comparés aux juifs fuyant les nazis sur le mode « reductio ad hitlerium », quelles que soient les circonstances, prière de se taire le point Godwin est atteint.

    https://fr.novopress.info/

  • Sur la dangerosité sociale et politique intrinsèque de l'ultra gauche ...

    Le commentaire de Gilbert Claret

    3214517770.jpgNotre article d'hier lundi « Décryptage : Le président d'Action Française Provence écrit au préfet de police des Bouches du Rhône » a donné lieu au commentaire de même date, qu'on va lire. Il nous a paru intéressant de le publier. Il révèle aussi le mal que peut faire la partialité des médias et la capacité de quelques-uns à imposer à tous la diffusion d'informations absolument fausses. En tout cas, merci à l'auteur de ce commentaire qui contribue à rétablir la vérité. L’Action française n’a jamais cautionné le terrorisme ! LFAR   

    J'ai lu avec attention l'article de LFAR ainsi que la lettre adressée récemment par le président de l'Action française Provence au préfet de police des Bouches du Rhône. [ndlr : nous avons simplement rétabli ici les titres des deux personnes concernées].

    Lorsque cette affaire de soupçon de préparation d'attentat terroriste à Marseille a été annoncée il y a quelques semaines à la radio et plusieurs fois répétées par les médias sur les ondes et le net, j'ai été interpellé et troublé par l'indication que les présumés terroristes seraient liés à l'extrême droite et nommément à l'Action française, pour le coup assimilée à l'extrême droite.

    Je suis bien heureux d'apprendre par votre article que l'Action française n'a rien à voir avec cette affaire dont ne sait d'ailleurs rien de précis si ce n'est qu'elle a permis un effet d'annonce à sensation. 

    Mais entre-temps, le dommage à la réputation de l'AF a été fait et a pu prospérer dans la tête des gens. Espérons que la presse sérieuse mettra les choses au clair rapidement mais il en restera toujours quelque chose de négatif dans l'esprit de nombreuses personnes. Je ne suis pas membre de l'AF mais je n'ai pas de préjugé hostile à son égard. Royaliste de cœur et de raison, je n'aime pas l'idée que cela peut faire de vous un suspect de sympathie pour l'extrémisme violent avec tout ce que cela implique comme effet répulsif aux yeux des braves gens.

    Cette affaire démontre une fois de plus la dangerosité sociale et politique intrinsèque de l'ultra gauche par sa violence avérée et son absence de scrupule à le faire savoir, et il est consternant de constater que finalement le pouvoir qu'il soit de droite ou de gauche ou en même temps les deux à la fois, semble protéger sinon tolérer les agissements délictueux et criminels de ses membres. Effarant et édifiant.  

    Lire l'article et les autres commentaires ...

    Décryptage : Le président d'Action Française Provence écrit au préfet de police des Bouches du Rhône

    Lire aussi l'article du Monde [17.10.2017] où l'A.F. est correctement distinguée de l'ultradroite.

  • L’union des droites par la grâce de Jean Paul II

    Extrait de l'analyse d'Eric Letty dans Minute, sur l'affaire de Ploërmel :

    2845_page_01

    Capture d’écran 2017-11-03 à 14.09.10

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les fanatiques du gender passent à l'action criminelle

    6a00d83451619c69e201b7c92ff9fe970b-800wi.jpgL’incendie de la gendarmerie de Meylan a été revendiqué par un groupe de femmes en lutte contre le genre… Dans un communiqué, elles osent écrire :

    "Nous avons ciblé les voitures privées des flics, au détriment des quelques sérigraphiées, parce qu’on avait envie de s’attaquer plutôt aux individus qui portent les uniformes qu’à leur fonction, plutôt à leurs biens personnels qu’à leurs outils de travail. Nous pensons que les rôles existent parce qu’il y a des personnes pour les remplir. Si derrière l’uniforme il y a un humain, c’est à lui que nous avons cherché à nuire.

    Au lendemain de l'incendie, le procureur de la République avait souligné que « cet acte visait non pas les locaux et bureaux de la gendarmerie, mais bien les véhicules et les familles ».

    Autre extrait du communiqué de ces taré.e.s :

    "Nous ne voulons pas être définies par les particularités de nos corps mais bien par ce qui résulte de nos choix, nos éthiques et nos actes. Même si on aimerait détruire le genre, ça nous fait du bien de se retrouver aussi entre personnes qui partagent les même ressentis, qui vivent dans leur chair ce que signifie d’être assignées meufs, et qui ont la même envie de s’en défaire. Ensemble, on se prouve qu’on est capable de poser des actes sur nos idées, et qu’on a besoin de personne d’autre que nous même pour le faire. On prépare nos revanches pour toutes les fois ou l’on s’est découragées en se persuadant que l’on était pas capables, qu’on avait pas les compétences, pas la force, pas les moyens, pour désamorcer cette logique qui nous fait repousser à toujours plus tard le moment d’exprimer nos colères et nos désirs. Nous avons concrétisé cette envie de revanche en nous organisant pour attaquer la gendarmerie de Meylan."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marseille, l’autre scandale de Paris 2024

    Un aspect du dossier de la candidature française a suscité peu de commentaires, alors qu’il est consternant. C’est le choix de Marseille pour les épreuves de voile. Brest, Lorient, Le Havre et La Rochelle ont été écartées les unes après les autres par le Comité national olympique du sport français (CNOSF). La décision a été prise en 2015, sur six critères : qualité du plan d’eau, infrastructures de la marina olympique, visibilité pour les spectateurs, hébergement des sportifs, accessibilité et capacité hôtelière. Manque à la liste : le vent. Aussi stupéfiant que cela puisse paraître, il n’a pas été pris en compte pour les épreuves de voile, qui risquent fort de virer à la farce. Les Jeux auront lieu du 2 au 18 août 2024. Facilement accessibles, les données météo de la station Marseille-Corniche pour la période 2012-2017 sont éloquentes. En août, la ville enchaîne les jours de calme plat. La vitesse moyenne du vent y est de 5 nœuds (soit 9,26 km/h), autant dire rien. La probabilité de vent supérieur à 4 beauforts, ce qu’on appelle une « jolie brise », est de 12 % seulement. À Brest à la même période, il y a, sans surprise, deux à trois fois plus de vent : 9 nœuds de moyenne et 29 % de chance d’avoir du 4 beauforts ou au-delà.

    Lire la suite sur Causeur