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lobby - Page 1222

  • I-Média#150 : Élection présidentielle, le vrai visage des journalistes

  • Face aux intox médiatiques : création de FDésintox

    6a00d83451619c69e201b7c8f4f9f1970b-200wi.pngLe nouveau site FDesintox, issu de FDesouche, milite pour un journalisme factuel et traque les informations erronées ou mensongères des médias et des décideurs ainsi que leurs manquements à la déontologie.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les médias vont-ils faire perdre Macron à force de le soutenir ?

    Les médias subventionnés sont engagés, dans le cadre d’un flash de propagande comme nous commençons à en connaître trop souvent en France, dans une course folle pour soutenir Emmanuel Macron, dont les faiblesses et les insuffisances crèvent désormais l’écran, contre Marine Le Pen. Les ficelles utilisées sont désormais si grosses qu’on peut se demander dans quelle mesure elles ne risquent pas de jouer un mauvais tour au candidat.

    Retour sur la lamentable affaire Whirlpool

    Faisons d’abord un petit retour sur image.

    Emmanuel annonce qu’il doit rencontrer l’intersyndicale de l’usine Whirlpool dans les locaux de la CCI d’Amiens. On comprend bien pourquoi ce choix : cela fait trois mois que les ouvriers menacés de fermeture appellent Macron à l’aide, trois mois qu’il fait la sourde oreille, alors qu’il est lui-même Amiénois.

    Dans tous les cas, il veut éviter la redoutable image d’un candidat chahuté, contraint de monter sur un camion, comme Hollande l’avait fait à Florange, pour promettre que l’usine ne fermerait jamais, et être rattrapé par le dossier durant son mandat.

    On comprend bien les préoccupations du candidat et de ses communicants. Reste que Macron fait le choix de la tour d’ivoire : au lieu de voir les ouvriers sur place, il rencontre une délégation dans un espace protégé.

    Que Marine Le Pen soit venue dans l’usine pendant ce temps-là ne change rien à l’affaire, Macron aurait de toute façon fait l’objet d’attaques pour son manque d’empathie vis-à-vis des ouvriers en lutte.

    Parce que Marine Le Pen lui a tordu le bras, Emmanuel Macron s’est senti obligé de bouleverser son plan de communication et de se rendre sur place. Il y a été très mal accueilli, et s’est démené comme un beau diable pour limiter au maximum les dégâts.

    Il n’en reste pas moins que de longues minutes de direct ont permis de montrer comment le candidat sorti premier au premier tour s’est retrouvé en difficulté dans un mouvement populaire qui bafouait son prestige.

    Le roman pro-Macron raconté par les médias subventionnés

    Immédiatement après ces images désastreuses, BFM a repris la situation en main en produisant des commentaires qui disaient exactement le contraire de la réalité qui venait de s’étaler aux yeux des Français.

    S’est alors construit un roman grotesque où Marine Le Pen serait venue 15 minutes sur place pour faire des selfies avec des militants du Front National, quand Emmanuel Macron aurait courageusement affronté la tempête et ramené le calme auprès d’ouvriers déboussolés par la mondialisation.

    Le plus ahurissant fut d’entendre ce matin les commentaires et chroniques sur France Inter (première matinale de France, rappelons-le) où une opération de propagande à la Potemkine fut clairement menée.

    Tout le monde connaît la proximité entre Emmanuel Macron et le directeur général de Radio France. Mais trop, c’est trop. Il n’y a pas de raison pour que les Français soient obligés de financer une radio aussi partisane et qui pratique autant de compromission avec la déontologie de la presse.

    On aurait tellement adoré que Radio-France rappelle les faits comme ils se sont passés, au besoin en soutenant que le candidat Macron ne s’en pas si mal sorti (si les journalistes le croient, cela ne gêne personne).

    Mais il est bien évident que Macron n’avait nulle intention initiale de rencontrer les vraies gens de Whirlpool, et que lui en prêter l’intention rétrospectivement relève de la farce et de la désinformation.

    Les médias subventionnés défendent leur chiffre d’affaires

    Dans ce dossier, ce qui gêne, bien entendu, c’est que les médias soient juges et parties. Ils savent tous que si Marine Le Pen gagnait l’élection (et ils en ont la crainte manifeste, aujourd’hui), le système de subventions qui leur permet de survivre en produisant avec une arrogance hallucinante de la grosse daube que personne n’achète (ou trop peu de gens pour équilibrer les comptes) disparaîtrait. Et hop ! chez Pôle Emploi !

    Il est tellement plus simple de profiter des rentes en dénonçant, au nom du sérieux et de la responsabilité, toute cette presse Internet qui fonctionne malgré les barrières à l’entrée posées par les insiders…

    Bruits de botte dans les couloirs de France Inter

    C’est dommage, France Inter n’a mis en ligne ni la chronique partisane de Thomas Legrand, ni celle de Nicole Ferroni où elle aurait dénoncé les pressions exercées pour combattre le Front National à l’antenne.

    Cette discrétion est regrettable puisque, le même jour, un chroniqueur de France Inter démissionne parce qu’on lui a refusé le droit de défendre l’abstention au second tour dans l’émission de Nagui.

    Messieurs de France Inter, non seulement vous adorez donner des leçons de morale à tout le monde, mais vous jouez aujourd’hui aux parangons de démocratie, tout cela pour soutenir un candidat que vous avez désigné comme fréquentable, et pour discréditer une candidate que vous voulez bannir.

    Je n’ai que deux choses à dire cela.

    La première est que vos méthodes sont inadmissibles.

    La seconde est que, à force de prôner la vertu et de violer la plus élémentaire déontologie de la presse, vous allez méchamment savonner la planche de votre chouchou aux élections.

    Source

    http://www.voxnr.com/8910/les-medias-vont-ils-faire-perdre-macron-a-force-de-le-soutenir

  • Boussole anti Macron [2]

    « Et toute la clique ... » 

    Soutien de poids et qualité : ex-conseillère de Pompidou Marie-France Garaud votera Marine Le Pen, « la seule à pouvoir rendre à la France sa souveraineté... ».

    « ...Elle a, je crois, le sens de l'Etat au point de préserver notre nation... manifestement, elle est la seule à avoir le tempérament pour rétablir la souveraineté de la France... aujourd'hui, elle est la seule candidate qui n'est pas pieds et poings liés devant les Allemands... »

    Sale temps pour le politiquement correct et le Front républicain tout pourri : Marie-France Garaud et Dupont-Aignan ont déchiré le voile, ont mis une grande claque à l'Etablissement, aux Tartuffes, au Système, à son bourrage de crâne. An 1 de la libération mentale ? 

    Ils peuvent bien hurler les généraux de l'armée morte (Sarko, Fillon, Bertrand, Estrosi, Le Maire, Raffarin, Juppé, NKM et toute la clique) : leur « machin » ne marche plus, et c'est tant mieux ! Dupont-Aignan a raison : « Tous ceux qui ont échoué depuis 30 ans sont avec Macron ». L'urgence ? Faire barrage à Macron, aucune voix pour lui !

    Dupont-Aignan a déposé plainte - et il a très bien fait - contre 3 voyous, qui l'ont insulté, comme des racailles qu'ils sont : 

    1. Benjamin Biolay: «À tes risques et périls petite teupu. Tu vas le payer cher» ;

    2. Mathieu Kassovitz : « espèce de trou du cul » ;

    3. Gilles Lellouche : « grosse merde » ;

    Conscients, mais trop tard, de l'énormité de leur haine et de leur racaillerie, ces trois énergumènes ont assez vite retiré de leurs comptes Instagram ou Facebook ces propos orduriers qui, pourtant, les reflétaient si bien, et les montraient sous leur vrai jour : ceux qui dénoncent une prétendue « haine » sont haineux; ceux qui se présentent, évidemment, comme des républicains et des démocrates, ce sont eux les « fâchistes », qui veulent faire taire leurs adversaires et faire régner leur ordre; ceux qui sont pour la tolérance et l'accueil de l'autre (sic !) sont férocement intolérants et radicalement hostiles  à toute autre idée que la leur. Dans leur tête, inconsciemment (?), la guillotine !...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/05/02/boussole-anti-macron-2-5939294.html

  • Les vrais chiffres de l'immigration

    Entretien avec Jean-Paul Gourévitch

    Jean-Paul Gourévitch est depuis 1987 consultant international sur l'Afrique, les migrations et l'islamisme radical. Il a enseigné à l'Université Paris XII Créteil C'est un spécialiste du dialogue, impossible sur l'immigration

    Malgré une immigration importante et une expatriation qui n'est pas nulle, vous réfutez l'idée d'un « grand remplacement »...

    Jean-Paul Gourévitch : Si l'on ajoute le solde migratoire de l'immigration légale, environ 190000 personnes, au solde migratoire de l'expatriation, entre 80 000 et 120 000, et le petit solde migratoire de l'immigration irrégulière, on arrive à un changement de population de 310 000 personnes, soit un peu moins de 0,5 % de la population française. Ce n'est pas rien, mais ce n'est pas non plus le grand remplacement.

    Il y a pourtant certaines réalités locales, telles les « banlieues ». Et certaines réactions de maires soulignent ainsi de petits remplacements.

    Il y a localement, dans un certain nombre de villes, et même un département, la Seine-Saint-Denis, premier département où la population d'origine étrangère est plus importante que la population française, une mutation de population. Ce qui m'a amené à conclure que le problème est moins aujourd'hui celui du vivre ensemble que celui du vivre côte à côte, qui suppose que les communautés refermées sur elles-mêmes acceptent de se reconnaître, et que l'une ne veuille pas imposer à l'autre sa façon de vivre, de se vêtir, de se nourrir, etc.

    Quelle est la place de l'islamo-business, pour reprendre le titre d'un de vos livres, par rapport à une immigration plus ancienne ? Notamment à l'heure de l'élection présidentielle...

    L'immigration est aujourd'hui un sujet majeur de la Présidentielle, bien qu'il soit occulté par un certain nombre d'affaires et de fractures à gauche et à droite. Les différents partis ont pris des positions, et le but de ce livre était de les faire connaître. Il n'y manque que Macron, dont le programme vient seulement de paraître. Sans porter de jugement, je dois constater que, en matière d'immigration, il y a chez lui un déficit abyssal trois petites mesures.

    La première consiste en une déclaration d'intention pour rapprocher le traitement de la demande d'asile du pays d'origine, ce qui est irréalisable, aussi bien d'ailleurs en Syrie ou en Libye que dans les pays du Maghreb.

    La deuxième proposition du candidat Macron est de raccourcir les délais de la demande d'asile, mais ce n'est pas une proposition concrète, pour ma part, j'ai proposé que le débouté, qui veut présenter un recours devant la Cour nationale du droit d'asile, verse une caution, qui ne lui est remboursée que si sa demande aboutit.

    La troisième proposition est pertinente, bien que difficile à réaliser  elle consiste à conditionner l'aide aux pays en développement au fait que ce pays veuille bien accepter le retour de ses demandeurs d'asile déboutés. La plupart des candidats ont donc des idées sur l'immigration, mais peu de programmes sont précis sur le sujet, hormis - à la limite - le parti socialiste et le Front national.

    Quelle est la place de la question islamique dans l’immigration ?

    Les motivations ont changé, et les moteurs d'intégration aussi. Les pays d'origine ne sont plus les mêmes qu'autrefois. J'avais comparé, quand j'ai écrit Les Migrations pour les Nuls les motivations à une sorte de labyrinthe. En effet, la trilogie classique entre les migrations économique, familiale et politique ne tient plus. Il y a désormais des tas de migrations qui n'avaient pas été prévues migrations étudiante, environnementale, militante, prénatale. Par ailleurs, nous avons essentiellement désormais une immigration en provenance du continent africain et du Moyen-Orient, et non plus une immigration européenne. Enfin il y a un changement de notre système d'intégration, qui reposait sur des moteurs tels que l'Église, l'armée, la cité, le travail, l'école, aujourd'hui tous un peu grippés.

    Malheureusement, et malgré les études qui peuvent être faites, nous n'avons pas pris la mesure de ces changements profonds. Cela explique le déficit d'expertise, non seulement sur l'immigration, mais également sur l'expatriation, qui n'est pas encore perçue comme un phénomène fondamental.

    À défaut d'expertise, il devrait tout de même y avoir une expérience...

    Il y a un problème idéologique, une sorte de droit-de-l’hommisme qui voudrait accueillir mieux, intégrer mieux. C'est un premier point. Le deuxième est l'impasse faite pendant très longtemps sur la question quantitative de l'immigration et de l'expatriation. Faute d'avoir des statistiques, on disait n'importe quoi, avec des chiffres qui variaient de un à quatre. Certes, l'immigration irrégulière est très difficile à comptabiliser. Mais il y a eu un grand travail de fait, qui permet, entre les 300 000 avancés par les uns et les 1 200 000 des autres, de réduire la fourchette entre 400 000 et 700 000. Ce n'est pas parfait, mais c'est une indication.

    D'autre part, le problème de la présence musulmane n'avait pas été bien abordé. Depuis quinze ans, on nous répète qu'il y aurait quatre et cinq millions de musulmans en France, or c'est totalement faux. La communauté musulmane, au sens large du terme, représente aujourd'hui huit millions et demi de personnes en France. Cela ne veut pas dire autant de croyants, ni d'activistes, mais cela montre qu'il y a des cercles concentriques la communauté, c'est donc huit millions et demi, les pratiquants, quatre millions, la tentation de l'islamisme radical touche 150 000 individus, et les activistes se chiffrent entre 10 000 et 13 000 personnes.

    Cette importance de l'augmentation de la population musulmane tient aussi au différentiel de fécondité. Dans les populations maghrébines, ce qu'on appelle la « transition démographique » (c'est-à-dire le fait de faire moins d'enfants) est aujourd'hui une réalité on est à 2,4 à peu près, ce qui est tout de même plus que le coefficient de natalité de la population française. Mais la population africaine, par exemple, n'a pas encore subi cette transition démographique on est à 4 enfants.

    Pour résumer, vous avez une transformation de la population d'origine étrangère, une difficulté des différents viviers d'intégration à fonctionner, le poids d'une population musulmane, la précarité de la plupart de ces personnes qui sont dans des situations professionnelles plus difficiles que les autochtones, avec beaucoup plus de chômage et des gens qui ne cherchent pas non plus à travailler..

    C'est notre travail d'essayer de s'appuyer sur des événements, des faits, des analyses de terrain, et pas sur des concepts idéologiques pour analyser les flux migratoires.

    Vous évoquiez l'Église...

    Le problème de l'Église, c'est qu'elle est dans son rôle, moralement, quand elle veut pratiquer la charité, l'accueil à bras ouverts. Mais, socialement, il ne suffit pas d'accueillir, il faut pouvoir trouver du travail. Et ce n'est pas le rôle de l'Église. Ce qui explique le malaise dans l'Église à propos de l'immigration, quand ses principes moraux s'opposent aux réalités sociales.

    Le problème n'est-il alors que politique ?

    Il y a aussi trop de différences quantitatives pour l'instant entre les communautés. Il y a ceux qui voudraient partir, mais qui ne peuvent pas, ceux qui pourraient partir, mais qui ne veulent pas, et ceux qui voudraient que les autres partent pour rester tranquilles. Dans notre pays, l'agglomération d'un certain nombre de personnes d'origine étrangère dans un petit nombre de lieux fait que les communautés autochtones sont très largement majoritaires en France, mais que dans certains lieux elles sont carrément minoritaires, voire absentes. Nous avons ainsi 56 % des Africains en région parisienne. C'est une telle masse qu'il est fatal que la région Ile-de-France devienne un lieu de conflits.

    En outre, l'économie informelle se développe surtout dans les métropoles et leurs périphéries, ce qui ne fait qu'accélérer ces conflits. L'économie informelle représente, tous modes confondus, 400 milliards d'euros, c'est-à-dire 20 % du PIB. Et ce peut être beaucoup plus dans certains quartiers. On comprend alors que l'état de droit ne fonctionne plus, et que l'on se trouve en présence d'un rapport de force, celui de la transgression ou de la transaction.

    Que faut-il faire ?

    Tout d'abord, lutter contre la désinformation médiatique. Personnellement, je me bats pour que l'information la plus précise, documentée, objective, soit fournie aux électeurs. C'est un combat de fond contre la désinformation, qui est sans doute perdu d'avance, mais on peut parfois faire entendre sa voix.

    C'est le pot de terre contre le pot de fer ?

    L'information documentée, sourcée et contrôlable contre l'idéologie, c'est effectivement le pot de terre contre le pot de fer. Car, aujourd'hui, ce genre de sujets est balayé d'un revers de la main. Si vous osez dire que l'immigration coûte plus cher qu'elle ne rapporte, vous n'êtes pas entendu. Si les Français sont adultes, ils peuvent pourtant très bien comprendre que l'immigration est déficitaire - ce qui ne signifie pas qu'elle soit une malchance absolue. Mais le fait est que l'immigration est déficitaire, pour une raison très simple un immigré qui travaille rapporte plus qu'il ne coûte, mais un enfant d'immigré ou un immigré qui ne travaille pas coûte plus qu'il ne rapporte. Or l'immigration de travail est très inférieure à l'immigration de peuplement.

    L'électeur ne risque-t-il pas, sur ce point, de se trouver face à un choix impossible ?

    Je ne suis pas fondamentalement pessimiste. Je crois que si on abandonnait les exclusives, les invectives, si on mettait autour de la table un certain nombre de spécialistes, et des politiques, on pourrait au moins réduire certaines visions malsaines.

    Il est malsain, par exemple, que l'on ne puisse pas reconduire les déboutés chez eux. Or ce sont 96 % d'entre eux qui restent en France selon la Cour des comptes, ou 80 % selon Bernard Cazeneuve. Cette réalité crée un rejet.

    Que pour l'Aide Médicale de l'État (AME) on ne trouve pas une solution intelligente entre l'ouverture systématique et la fermeture totale, n'a pas non plus de sens. Tout le monde sait très bien que l'immigré en situation régulière a besoin de trouver une offre de soins. Sinon, il peut développer des épidémies qui seraient dangereuses. Et l'on pourrait multiplier les exemples.

    Que risque donc de devenir l'enjeu migratoire ?

    On risque tout simplement de repartir à zéro après les élections présidentielle et législatives. On n'aura pas approfondi les problèmes de la politique migratoire européenne, des contrôles aux frontières, de l'aide médicale d'État, etc. D'autant qu'il n'y a pas de politique européenne migratoire cohérente, chaque pays faisant à peu près ce qu'il veut.

    Aujourd'hui, on se trouve donc face à ce que j'appelle le shopping migratoire, c'est-à-dire que le migrant va là où il voit le maximum d'avantages et le minimum d'inconvénients. Faute de politique, c'est le migrant qui décide.   

    Propos recueillis par Hugues Dalric monde&vie 6 avril 2017

    Jean-Paul Gourévitch, Les véritables enjeux des migrations. Éditions du Rocher, 18 €.

  • Guillaume Bernard : « Le front républicain a du plomb dans l’aile et l’élection est loin d’être jouée ! »

    3854513380.jpgGuillaume Bernard

    Politologue et maître de conférences (HDR) à l’ICES (Institut Catholique d’Etudes Supérieures)

    Boulevard Voltaire cliquez ici

    L’élection présidentielle est-elle déjà jouée, comme s’efforcent de le faire croire nos élites politiques et médiatiques ? Quelles conséquences auront les choix des ténors des partis éliminés au premier tour sur les législatives ? Décryptage de Guillaume Bernard.

    Nous sommes à quelques jours du second tour de cette élection présidentielle. Est-ce-que pour vous l’élection est jouée et, Emmanuel Macron, le vainqueur évident de cette élection ?

    Il faut quand même noter que le front républicain a du plomb dans l’aile. Il est plus que fissuré.

    Le deuxième aspect est la question du résultat. Je crois très sincèrement que tant qu’une élection n’est pas faite, tant que les résultats ne sont pas proclamés, on n’est absolument sûr de rien. Par conséquent, non, l’élection n’est pas faite !

    On peut raisonnablement penser qu’il y aura d’une part à droite un assez grand nombre d’électeurs qui se reporteront sur Marine Le Pen. Ils le feront ne serait-ce que pour signifier aux caciques de LR que leur empressement à se reporter sur Emmanuel Macronétait d’une certaine manière indécent ou, en tout cas, incohérent par rapport à la campagne qui a été menée. Et puis aussi, on peut penser qu’une partie très restreinte, beaucoup plus restreinte que ne le pense sans doute la direction du Front national, d’électeurs de gauche pourra se reporter par anti-libéralisme sur le Front national.

    L’un des enjeux, c’est quand même la question de l’abstention. Plus l’abstention est haute, plus la barre pour être élu est basse. Et donc, lorsque l’on voit qu’un grand nombre d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon sont a priori destinés, ou en tout cas on fait le choix de s’abstenir, on peut penser que, encore une fois, avec cet élément supplémentaire, l’élection n’est absolument pas jouée. Et puis, bien sûr, s’il y a une très grande abstention, cela délégitimera celui qui sera élu quel qu’il soit.

    Est-ce-que le score plus ou moins élevé d’Emmanuel Macron, s’il venait à gagner, aurait une influence sur les législatives, et donc demain sur la manière de gouverner ?

    Il est certain que s’il faisait un score trop bas, c’est-à-dire moins de 60 % puisque c’est ce qui est a priori donné par les sondages (60 % pour Emmanuel Macron – 40 % pour Marine Le Pen), cela montrerait que l’opinion publique ne suit plus les consignes de vote.
    Il y a véritablement une distorsion entre la France d’en bas si j’ose dire, et en particulier la droite d’en bas, et la France d’en haut et donc la droite d’en haut. Donc oui, la légitimité du vainqueur dépendra évidemment de l’importance du score qu’il obtiendra. C’est vrai que la suite des évènements, les législatives, c’est un épisode politique important parce qu’on peut se demander si une majorité va véritablement se dégager. Certes, Emmanuel Macronest sur un positionnement politique intéressant parce ce qu’il fait la grande coalition droite-gauche. On peut donc penser qu’il pourrait obtenir, ne serait-ce que thème par thème, une majorité de circonstance.
    Mais il n’y a pas de certitude du point de vue des résultats des législatives parce qu’il devrait y avoir un assez grand nombre de triangulaires, ce qui pourrait peut être permettre au Front national d’obtenir un assez grand nombre d’élus.

    Comment analysez-vous politiquement la volonté affichée par certains cadres des Républicains de vouloir soutenir aujourd’hui Emmanuel Macron pour demain lui imposer une cohabitation à travers les législatives ?

    Si Les Républicains veulent imposer une cohabitation au Président de la République qui sera élu le 7 mai, j’avoue que je ne comprends pas très bien pourquoi ils ont choisi l’un des deux candidats. Si l’objectif des Républicains est d’imposer une cohabitation, ils auraient bien pu effectivement annoncer qu’ils voulaient le faire et imposer cette cohabitation aussi bien à Emmanuel Macron qu’à Marine Le Pen.

    Je crois que leur empressement à voter pour Emmanuel Macron et à appeler à voter pour lui manifeste tout simplement le fait qu’ils ont une grande proximité idéologique avec lui. Il y a donc une distorsion entre un électorat LR qui a une porosité, qui a une proximité avec le FN, et puis de l’autre côté les ténors de LR qui, eux, en revanche, penchent vers le libéralisme d’Emmanuel Macron. Ça, c’est une vraie distorsion, c’est une vraie différence qui aura sans doute des conséquences, on vient d’en parler, sur les législatives. En effet, que pourront effectivement utiliser comme arguments les candidats LR lors des législatives quand ils seront opposés aux candidats d’Emmanuel Macron alors qu’ils auraient appelé à voter pour le Président de la République Macron quelques semaines auparavant ? Il y a là une sorte d’incohérence du parti Les Républicains à choisir un candidat plutôt qu’un autre lorsqu’ils veulent imposer une cohabitation.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/05/03/guillaume-bernard-le-front-republicain-a-du-plomb-dans-l-ail-5939761.html

  • Pourquoi en tant que marxiste ex-communiste et juif je voterai Marine

    Premier tour des élections, une manip de bas étage.

    1- L’état profond anglo-saxon a voulu détruire les vieux partis traditionnels complètement déconsidérés par l’action des réseaux sociaux et a voulu recomposer une nouvelle force politique dite par dérision « anti système » afin de tromper le peuple, qui mettait en avant la critique du dit « système ». Cette force politique devait être unique mais ne pouvait être composée que par les anciens politiciens de tous les anciens partis de droite comme de gauche comme l’avait déjà tenté Sarkozy en intégrant des « socialistes» dans son gouvernement. Ce parti devait être strictement à la disposition de l’état profond US pour continuer ses objectifs de guerre contre la Syrie et la Russie, surtout après l’alignement de Trump sur ses objectifs mais la terreur qui les a saisi après son élection avec son programme de paix.

    2- Ils ont choisis une marionnette, Emmanuel Macron, tout comme Obama avait été choisis. Un homme jeune, nouveau, beau physiquement (pour le vote féminin). Derrière cette marionnette devait finalement se rallier tous les politiciens habituels évidemment en commençant par les moins marqués par les anciens pouvoirs, ce fut l’opération Bayrou, et même et surtout d’anciens communistes comme Robert Hue ou Patrick Braouzec qui devaient donner une note contestatrice à ce nouveau groupe politique, tout comme ils avaient choisis un noir aux USA pour tromper le peuple.
    Premier problème, Macron fut une erreur de casting bien que s’étant avéré efficace à la banque Rothschild et donc présenté et promu par elle. Un bon banquier ne fait pas un bon politicien. Macron s’est rapidement montré stupide, inefficace très loin de la hauteur de sa tache.

    3- Pour promouvoir son candidat, l’état profond US devait balayer ceux qui pouvaient lui faire de l’ombre et s’avérer moins obéissants. Le premier à détruire fut Fillon, on fit donner l’artillerie lourde médiatique contre lui, il fut détruit menu par la presse du pouvoir alors qu’il n’avait commis aucun délit.

    4- Puis comme attendu l’argument unique et massif contre Marine Le Pen qui devait être présentée par force à Macron fut de la traiter de fasciste par tout ce que la France comporte de voix ayant accès aux médias officiels. Mais au premier tour ce type d’argument fut laissé un peu de côté puisqu’il fallait absolument qu’elle soit au second.

    5- Bricolage du premier tour. Les sondages véritables ne devaient pas être très bons pour le nullissime Macron qui accumulait les bourdes car manifestement les résultats furent manipulés et de très nombreuses irrégularités furent commises et constatées.

    Deuxième tour ou l’essence du combat.

    6- Comme prévu on retrouve le candidat de l’état profond US et de la finance mondialiste face à la candidate nationaliste.  Comme prévu fut lancé par toutes les bouches de l’artillerie médiatique le slogan « Le Pen fasciste », slogan simple, non argumenté et devant parler plus au cœur qu’à la raison. On pensait jouer sur du velours. Comme prévu on lança un front pseudo républicain ou tous les politicards chevaux de retour du malheur français se rallièrent soit en appelant à voter Macron soit en appelant à l’abstention.

    7- Contre attaque de Marine Le Pen.

    D’abord une petite aparté marxiste. Aujourd’hui la contradiction principale entre le capital et le travail s’est déplacée. Le capital est maintenant mondialiste et l’action principale d’accumulation capitaliste s’effectue par l’endettement des nations avec des capitaux virtuels fabriqués à l’occasion, mais les intérêts énormes de ces dettes sont payés par l’argent prélevé par l’impôt sur tous les français toutes classes confondues.

    Donc la contradiction principale se situe entre les nations et la finance mondialisée. Le Front National, parti nationaliste classique s’est trouvé devant l’obligation de suivre sa propre logique et donc de présenter une politique d’opposition fondamentale au capitalisme mondialisé.

    D’un autre côté, l’ex Parti Communiste et avec la gauche a suivi un chemin inverse. Le PCF en 1972 se sabordait déjà en signant un programme commun avec un PS qui était depuis la Libération un instrument dans les mains de l’impérialisme étasunien. Tout comme le Front National, le PCF a poursuivi sa logique puis, après avoir muté en simple parti de gauche il a pratiquement disparu.

    La gauche ouvrière et révolutionnaire était remplacée par une gauche sociétale libérale ne rassemblant plus que petits bourgeois et petits nantis des centres ville. Le PCF s’effondrait en tous lieux ou sa population de base était remplacée par une immigration massive qui évidemment ne se reconnaissait pas dans ce parti. Le reste de la classe ouvrière ou elle subsistait passait massivement côté Front National voyant ou se trouvait son intérêt de classe.

    L’exemple éclatant fut donné par la visite de Marine Le Pen aux usines Whirlpool promises à la fermeture et délocalisation en Pologne, elle fut accueillie triomphalement alors que Macron la suivant fut accueilli lui par force quolibets.

    8- Contre attaque des Réseaux sociaux.

    Aujourd’hui un grande partie de la communication politique s’effectue par l’entremise des réseaux sociaux notamment FaceBook et Twitter.
    Le rassemblement autour de Macron, de tous les vieux chevaux de retour politiciens, de la totalité des médias et des nantis du show business eu le même effet qu’aux USA avec Trump.

    Les gens n’ont plus confiance depuis longtemps dans ces institutions. En dépit de la répétition perpétuelle comme moulin à parole « Le Pen fasciste, » contre toutes démonstrations, l’effet inverse commence à se faire sentir, d’autant plus que Macron brille de moins en moins par son manque d’intelligence politique.

    « Le Pen fasciste » est une anti thèse, car le Front National fut le seul parti à avoir critiqué le coup d’état nazi en Ukraine et à avoir soutenu la révolte du peuple du Donbass et sa guerre contre les véritables nazis ukrainiens ce mot d’ordre « Le Pen fasciste » est apparu contradictoire avec les faits.

    9- Aujourd’hui une très grande inquiétude règne au sein de l’état profond US et de ses marionnettes, une réédition de l’élection de Trump contre toute attente peut se dessiner tant ce Macron débile dégoutte le peuple et tant la campagne de Marine Le Pen est intelligente.
    Ce deuxième tour est en train de se transformer en référendum d’initiative populaire pour ou contre la mondialisation capitaliste, pour ou contre l’indépendance de notre nation.

    Chacun devra choisir son camp puisqu’il n’y a plus que deux camps, l’effet «Le Pen  fasciste » semble se diluer, en effet si le Front National était nazi, fasciste, négationniste, il tomberait sous les coups de la loi Gayssot, ce qui n’est pas le cas, alors c’est un parti nationaliste intégré à la république.

    10- L’avenir de la France est en train de se jouer par la complète recomposition du paysage politique et des enjeux. Maintenant la lutte des classes s’incarne dans l’opposition entre Nationalistes et Mondialistes et ce sera partout la même chose en Europe comme aux USA.

    Le ralliement de quelques figures du gaullisme à Marine Le Pen comme Nicolas Dupont-Aignant et Marie France Garaud va dédiaboliser le combat nationaliste et ouvrir les vannes de la ruée du peuple français vers l’indépendance.

    Source

    http://www.voxnr.com/8894/pourquoi-en-tant-que-marxiste-ex-communiste-et-juif-je-voterai-marine

  • Boussole anti Macron

    « Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es » (Pascal) : Junker et Merkel sont pour Macron. Deux bonnes raisons d'être contre ! A fond contre !

    Hollande vote Macron, Valls prêt à travailler avec lui dans une future majorité : Macron c'est bien le gouvernement PS presque reconstitué.

    People un jour, people toujours ! : Sarko allait au Fouquet's, le banquier Macron va à La Rotonde avec Arditti, Attali, Bern, Line Renaud..
    Dans l'inconscient collectif, le symbolique, il y avait « Sarko le Fouquet’s », « Fillon les costards », voilà « Macron La Rotonde » : lamentable !
    Excellente remarque de Bourdin à Gérard Collomb, soutien de Macron, sur « la platitude absolue de sa réaction dimanche soir ». Réponse de Gérard Collomb ? La voix de son maître : rien... 
    La Mafia blanchit l'argent des trafics, Macron recycle les ratés, les faillis, les vieux chevaux de retour de la classe politicienne usée jusqu'à l'os... 
    Deux infos, une bonne et une mauvaise. La mauvaise : Macron c'est Hollande pour cinq ans encore. La bonne : en pire, c'est impossible... Et, en plus, même pas sûr !
    Le pays légal et ses privilèges : contre le FN ! Nous, révolutionnaires du chaos explosif des conservateurs du désordre : tous contre Macron !
  • LR a décidé de perdre les législatives

    Alors que LR a désigné François Baroin, qui se proposait comme Premier ministre d'Emmanuel Macron, pour conduire le parti aux législatives, une centaine de "petites mains" LR tirent le signal d'alarme contre la fin de ce parti moribond :

    "Nous comprenons les hommes et femmes de droite qui ont appelé les électeurs à voter pour Emmanuel Macron [sic]. Nous comprenons les hommes et femmes de droite qui ont appelé à ne pas voter pour Marine Le Pen. Nous comprenons enfin ceux qui, déboussolés, ont préféré garder le silence. Mais ce que nous ne comprenons et n’acceptons pas, ce sont ces vains anathèmes et demandes d’exclusion proférés à l’encontre de ceux qui auraient le mauvais goût de ne pas utiliser les mots d'autres dans leur opposition au danger Le Pen. Ce sont ces calculs politiciens indignes de la situation politique et de l’état de la France. C’est ce pari sur la défaite à venir, en plus de celle subie. C’est ce refus de livrer franchement, et sans compromission, la bataille des législatives. Pendant toute la campagne présidentielle, nous, jeunes sympathisants et militants, avons tracté soirs et matins sur les marchés, devant les sorties de gare et les supermarchés ; nous avons passé nos nuits à coller les affiches de campagne, nous avons organisé partout en France des cafés politiques et des réunions publiques, souvent avec le soutien généreux de nos élus locaux, parfois abandonnés par des ténors trop timorés. Nous serons encore là demain, prêts à militer et à convaincre. Mais pas à n’importe quel prix, pas sur n’importe quelle ligne. 

    [...] Notre famille politique est pleine de talents, de François Baroin à Bruno Retailleau ; de Laurent Wauquiez à Bruno le Maire ; de Xavier Bertrand à Eric Ciotti ; de Valérie Pécresse à Nathalie Kosciusko-Morizet. Nous les appelons aujourd’hui à mettre de côté leur égo et leur sensibilité idéologique ; de cesser cette politique du pire et à unir leurs talents pour l’échéance à venir. [...]"

    Au contraire, LR a besoin d'une clarification idéologique et politique : quelles idées et quelles alliances ? Pour le moment, il a choisi la gauche. CQFD.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html