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  • La France macronisée

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    Bernard Plouvier

    Le candidat Macron, peut-être dopé par le muguet, à moins que ce ne soit par les sondages, joue de plus en plus à l’hercule de foire. Dans sa dernière pitrerie, il voudrait faire de Marine Le Pen la candidate de l’Anti-France !

    C’en devient risible et ce n’est pas sans évoquer une supercherie historique : la bataille de Valmy, qui fut selon les doctes historiens militaires une « bataille à fronts renversés ». Effectivement, les Prussiens, venus de l’Est, se retrouvaient à l’Ouest du terrain, et les Français étaient séparés de la direction de Paris par l’armée ennemie. Cela n’avait guère d’importance, puisque les généraux savaient qu’ils ne livreraient qu’un semblant de bataille.

    Tout se réduisit, en effet, à une canonnade, qui fit néanmoins quelques centaines de morts des deux côtés. C’était le prix, acquitté par les malheureux figurants, pour créer une légende nationale française et laisser repartir chez eux des généraux d’Outre-Rhin, enrichis par quelques bijoux de la couronne, volés au Garde-Meubles par le sieur Georges Danton (ministre de la Justice !) et ses monte-en-l’air… les mœurs de voyous de nos honorables excellences de la Ve tirent leur origine des « Grands Ancêtres ».

    La galéjade macronesque de cette fin de campagne ressemble fort à la comédie burlesque de septembre 1792 et, comme ce fut le cas il y a 230 ans (ou presque), ce sont des Français qui vont faire les frais des macroneries, comme ils devinrent de la chair à canons durant les vingt années qui suivirent la « Victoire de Valmy ».

    Prenons le Macron-rigolo au mot : Marine = Anti-France. Cela revient à dire que :

    1 – L’immigration-invasion d’extra-européens, singulièrement de terroristes mahométans, d’imams et d’ulémas gueulant leurs appels au djihâd le vendredi soir dans les mosquées (qui servent parfois de salles d’entraînement aux sports de combat), des violeurs en tournantes, des voleurs & nobles racketteurs, des trafiquants de haschisch (cette belle plante, indispensable à la balance commerciale du Maroc), des vandales & casseurs, des petits dictateurs des 2000 cités de non-droit, en un mot : nos exotiques, « c’est la France », selon saint-Macron.

    2 – Les financiers et négociants cosmopolites, les spéculateurs à l’argent tellement volatil qu’à la fin d’une journée de boursicotages, il a fait trois fois le tour (fictif) de la planète : « c’est la France » de Macron, le politicien issu du monde merveilleux du capitalisme de spéculation.

    3 – La désertification industrielle de la France, liée aux délocalisations d’entreprises (nettement plus nombreuses en France qu’en Allemagne) : « c’est la France » de Macron, l’homme-lige de l’économie globale.

    4 – que l’intégration programmée de l’agriculture française au sein d’énormes groupes multinationaux : « c’est la France », chère à Macron-mondialisation.

    5 – Que l’insécurité dans les quartiers non-chics (donc non ou à peine surveillés par la police), les forces de l’ordre perpétuellement défiées & ridiculisées par les voyous gauchistes et les délinquants d’origine extra-européenne : « c’est la France » de Mignon-Macron.      

    L’étude des promesses de Papa Noël-Macron démontre à l’évidence que la seule Anti-France, c’est celle que nous concoctent, nous préparent, nous fignolent ceux qui agitent les ficelles de Macron-Pantin.

    Dès le 8 mai (quel symbole !), les Français vont apprendre à souffrir plus encore qu’actuellement. Ils en viendront même à regretter Bouffon Ier !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Enquête : Emmanuel Macron est bien le candidat des États-Unis

    Emmanuel Macron n'est pas seulement le candidat des centristes et d'une partie du Parti socialiste . pour de puissants réseaux politico-économiques, l'ancien banquier est aussi leur représentant quasi officiel à l'élection présidentielle. L'étude de la French American Foundation permet de mieux comprendre le soutien inconditionnel d'un grand nombre de média à sa candidature.

    Enquête. Emmanuel Macron ne se doutait pas qu'en entrant à la French American Foundation en 2012, sa carrière connaîtrait un tel coup d'accélérateur en étant propulsé cinq ans plus tard comme l'héritier de François Hollande, lui-même Young Leader de la French American Foundation en 19%.

    La French American Foundation : incubateur de la pensée atlantisme

    La French American Foundation a été lancée en mai 1976 aux États-Unis, lors d'un dîner à l'ambassade de France à Washington auquel participaient le président de la République Valéry Giscard d'Estaing, le président américain Gérald Ford et l'ancien conseiller diplomatique Henry Kissinger. Cette fondation ayant deux sièges officiels (l'un à New York et l'autre à Paris) a pour but d'influencer les décideurs français (politiques, économiques, culturels) dans le sens voulu par la politique états-unienne.

    Dès lors, selon un ancien recruteur de la French American Foundation, l'Américain Ezra Suleiman, son travail était de « trouver les personnes qui feraient l'opinion et seraient les dirigeants de leurs sociétés respectives » afin de les former et d'influer sur le gouvernement français, le monde économique et l'opinion publique. D'ailleurs, le programme emblématique visant à sélectionner et à former les décideurs de demain, celui des Young Leaders, « est emblématique d'une nouvelle forme de diplomatie douce : il incarne une des facettes du soft power, sans toutefois s'y restreindre » selon Leah Pisar, ancienne directrice des programmes de la French American Foundation à New York, ex-conseillère de Bill Clinton à la Maison-Blanche. Et depuis 1981 et le lancement du programme des Young Leaders, la French American Foundation a recruté avec une sélection extrêmement poussée la quasi-totalité des dirigeants des grandes entreprises françaises (Henri de Castries, soutien de François Fillon, Anne Lauvergeon, Denis Oliveraies, Hakim El Karoui, Pierre Kosciusko-Morizet...), un président de la République (François Hollande), des dizaines de ministres et de députés (Marisol Touraine, Aquilino Morelle, Arnaud Montebourg, Najat Vallaud-Belkacem, Pierre Moscovici, Alain Juppé, Valérie Pécresse, Jacques Toubon, Eric Raoult, Laurent Wauquiez...), un grand nombre de hauts fonctionnaires et de journalistes de renoms (Annick Cojean, Jean-Marie Colombani, Matthieu Croissandeau, Jean-Louis Gergorin, Bernard Guetta, Erik Izraelewicz, Laurent Joffrin...).

    Ce sont au total, « 400 dirigeants français et américains issus de la politique, du monde des affaires, de la culture, de la recherche, et du secteur militaire » qui sont passés par cet incubateur de la pensée atlantiste et pro-américaine.

    Macron et la French American Foundation

    Recruté en tant que Young Leader en 2012 alors que cet organisme cherchait à attirer des membres de la finance, Emmanuel Macron « est actif au sein de la fondation et recommande des candidats comme potentiels Young Leaders ». En septembre 2016, il participait à un petit-déjeuner organisé par cet organisme et, lors de son voyage à New York en décembre 2016, le candidat d'En Marche ! a rencontré « une trentaine d'invités de la French American Foundation lors d'un petit-déjeuner au Links Club de l'Upper East Side ».

    Voici donc les liens qu'ont pu tisser Emmanuel Macron et les dirigeants de certains média au sein de clubs d'influence

    • Emmanuel Macron avec Michel Combes, n°l du groupe SFR (BFM TV, RMC).

    Cette appartenance à la French American Foundation vient mette en lumière, une nouvelle fois, les liens unissant les dirigeants du groupe Alice-SFR (présidé par le milliardaire Patrick Drahi) et Emmanuel Macron. En effet, au sein 'de cette organisation, on y retrouve en tant que membre du conseil d'administration, Michel Combes (Young Leader depuis 1998), le n°l de Numericable-SFR et le n°2 d'Altice (la maison mère de l'opérateur), dont BFMTV et RMC sont les fleurons médiatiques.

    Jean-Luc Allavena, administrateur d'Altice et recruteur de Macron à la French American Foundation.

    Autre personnalité du groupe SFR que connaît bien Emmanuel Macron, l'ancien président de la French American Foundation (2010-2015) et actuellement le président d'honneur de cette organisation, Jean-Luc Allavena. Car ce recruteur d'Emmanuel Macron, au sein de ce groupe d'influence américain fait partie lui aussi, depuis 2014, des sept dirigeants d'Altice, en tant qu'administrateur indépendant du groupe. Pour l'anecdote, la fiche de présentation de Jean-Luc Allavena présente sur le site d'Altice est celle... de la French American Foundation.

    Yannick Bolloré, le PDG d'Havas, soutien de Macron, est à la French American Foundation.

    Quelques média ont évoqué la proximité de Yannick Bolloré et d'Emmanuel Macron. En effet, le fils de Vincent Bolloré (PDG du groupe Bolloré auquel le groupe Canal + appartient), était présent au premier meeting du candidat d'En marche ! en juillet 2016 à la Mutualité (Paris). « Venu par intérêt personnel » selon Médiapart, le PDG d'Havas (le premier publicitaire de France, et le sixième groupe mondialement) est lui aussi un habitué de la French American Foundation. Il était présent au diner de gala 2016 de ce puissant réseau d'influence américain.

    Arnaud de Puyfontaine, président de la French American Foundation et de Vivendi.

    Autre personnalité que côtoie Emmanuel Macron au sein de ce cénacle, le président du groupe Vivendi depuis 2014, mastodonte des communications internationales, Arnaud de Puyfontaine. Ce proche de Vincent Bolloré (actionnaire majoritaire de Vivendi) est désormais le président de la French American Foundation depuis 2015.

    La banque Rothschild.

    En 2008, recruté par François Henrot sur recommandation de Jacques Attali et de Serge Weinberg, Emmanuel Macron devient banquier d'affaires chez Rothschild & Cie. Son recruteur, François Henrot, a la double casquette, celle de bras droit de David de Rothschild à la banque d'affaires et de membre du conseil d'administration de la French-American Foundation. Il s'occupe du poste hautement sensible, depuis plusieurs années, de président du jury sélectionnant les 13 jeunes décideurs français parmi 150 postulants. Même si les informations manquent, il est probable que François Henrot ait poussé et aidé l'ambitieux Emmanuel Macron à rejoindre la French American Foundation.

    En tout cas, la banque Rothschild & Cie est l'une des organisations engagées financièrement, et ce depuis plusieurs années, en tant que « membres actifs » auprès de la French American Foundation. Le patron de la banque, David de Rothschild, lauréat depuis 2008 du « Benjamin Franklin Award for Public Diplomacy » du département d'Etat américain, assiste quant à lui régulièrement, aux cérémonies de la French American Foundation.

    On le voit, Emmanuel Macron est vraiment le candidat des Américains. Mais pas de l'Amérique de Donald Trump. De celle qui s'oppose à lui et lui savonne la planche par tous les moyens

    Rivarol du 30 mars 2017

  • Marine Le Pen : la philosophie de Macron, c'est "En marche ou crève"


    Pour Marine Le Pen, Macron, c'est “En marche”.... par ValeursActuelles

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 501 SDF morts dans la rue en 2016, mais on achète des hôtels pour les migrants…

    Le nouveau mobilier urbain de Madame Hidalgo a été conçu pour éviter que les SDF ne viennent y trouver refuge…

    Ce quinquennat misérable s’achève sur un bilan peu glorieux qui n’est pas celui, pourtant désastreux, du chômage. Celui des 501 SDF, ces laissés-pour-compte de notre société, qui sont morts dans la rue, comme 501 bougies qui se seraient éteintes dans l’indifférence de la nation. 501 cadavres relevés dans nos rues pendant les 365 jours de 2016. Pour cette année 2017, déjà, ce sont 84 corps qui ont été retrouvés sur le macadam, dont Christina, âgée de 45 jours, et Christian, un pauvre hère abandonné de 72 ans.

    Un terrible bilan, en effet, peu glorieux mais hélas endémique, pour ceux qui ont la charge de la survie de leurs concitoyens. Et lorsque les statistiques vous annoncent froidement que la moyenne d’âge de ces victimes de l’indifférence est de 49 ans, on ne peut que s’offusquer du peu de réalisme de notre devise républicaine : liberté (oui, celle de crever dans la rue), égalité (non), quant à la fraternité, qu’en dire ?

    Chacun d’entre nous est responsable, bien sûr, quand nous tournons la tête devant ce pauvre homme qui nous tend une main crevassée.

    Chacun d’entre nous devrait remettre une piécette à cette main qui appelle au secours afin de pouvoir dormir ce soir, dans un foyer ou un petit hôtel. Mais que penser de cet État dit républicain qui abandonne ainsi les plus faibles ? Que penser, par exemple, de Mme Hidalgo, que les bobos parisiens ont placée pour six ans à la tête du destin de la capitale, lorsque l’on apprend que le nouveau mobilier urbain a été conçu pour éviter que les SDF ne viennent y trouver refuge ? Que penser lorsqu’une dépêche très peu diffusée par nos médias nous informe que la République vient de racheter à Accor 62 hôtels Formule 1 pour y loger, non pas des Français, mais une dizaine de milliers de migrants ?

    En effet, la SNI, filiale de la Caisse des dépôts qui vient de remporter l’appel d’offres du gouvernement afin de créer des logements d’urgence, a donc acquis, dans un premier temps (ce qui veut dire que les achats d’hôtels vont se poursuivre), 62 hôtels économiques dont les chambres vont être réhabilitées et leur gestion confiée à Adoma.

    Allez-vous continuer à dormir tranquilles lorsque cette injustice est institutionnalisée ? Allez-vous continuer à voter pour des hommes et des femmes aussi peu soucieux du sort de leurs concitoyens et qui leur préfèrent une population allogène venue d’ailleurs et en toute illégalité ? Car, nous le savons bien, en dehors de quelques milliers de migrants venus chercher la paix chez nous, et que nous devons accueillir, l’immense majorité sont des clandestins économiques qui viennent tenter d’occuper nos villes et nos campagnes, et souvent dans un but de nous inculquer, insidieusement, leur religion.

    Le quotidien La Croix a eu le courage de publier le nom de ces 501 morts anonymes pour qui le collectif Les Morts de la rue avait organisé, le 23 mars dernier, un hommage solennel sur la place du Palais-Royal à Paris. Face au Louvre, posées sur de petits tapis verts figurant le gazon d’un cimetière, 501 feuilles portant le nom des 501 victimes de notre société avaient été disposées au pied d’un petit pot de primevères. Chaque feuille, bordée d’un liseré noir, mentionnait le nom du défunt, son âge, la date et l’endroit où son corps avait été trouvé.

    46 de ces personnes étaient des femmes, 11 des mineurs. 5 étaient réputées mortes de froid, les autres avaient succombé à une maladie, un accident, une agression ou à leur suicide. De fait, ils étaient surtout morts de notre insensibilité. De la lâcheté endémique de notre société et de ses gouvernants.

    http://www.bvoltaire.fr/501-sdf-morts-rue-2016-on-achete-hotels-migrants/

  • De Châteaurenard à Bonifacio, les femmes voilées à l'école on n'en veut pas...

    Deux saines réactions à signaler, concernant le refus du voile à l'école (en notant toutefois que le refuser à l'école ne suffit pas : on ne doit le voir nulle part !) 

    Bernard Reynès, maire de Châteaurenard, ne veut pas - il a raison - qu'une mère d'élève accompagne, voilée, la classe de sa fille lors d'une sortie pédagogique. En face de lui se dresse le CCIF (Comité contre l'Islamophobie en France), à qui l'Inspection académique a scandaleusement donné raison.

    Mais, question : aurait-elle, cette Inspection académique, autorisé une crèche dans l'école dont il s'agit ? Poser la question c'est, évidemment, y répondre ; et c'est montrer la mauvaise foi, l'hypocrisie, la veulerie et la lâcheté de fonctionnaires douillettement installés dans leurs bureaux ; et qui capitulent devant l'Islam militant, croyant acheter ainsi la paix religieuse et/ou sociale : ce ne sont rien d'autre que des collabos...

    Il y a quelques semaines, à Bonifacio, cinq femmes voilées avaient été empêchées d'entrer dans une école maternelle de la ville par des parents - ils avaient raison - qui ne voyaient pas pourquoi - leurs propres enfants n'ayant pas le droit de porter des signes religieux distinctifs - elles pourraient, elles, entrer avec un voile ostensiblement « distinctif ».

    Le maire PS de la ville persiste à croire finaud de « dialoguer » avec l'Islam dans sa ville, et affirme être favorable à la construction d'une mosquée, pensant lui aussi, naïvement, que cela va calmer les prosélytes musulmans, et qu'il va « acheter la paix » en ouvrant toutes grandes les portes à une religion et une culture totalitaires de fait. 

    Les administrés du Maire de Bonifacio sont plus sensés que lui : aux femmes voilées, qui se « regroupaient » - comme elles disent - outrées, les habitants ont déclaré : « Si vous voulez mettre un foulard ou vous habiller long, pourquoi n'allez-vous pas au Maroc ? »

    Vox populi...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Feu vert à l'islam en entreprise

    À la mi-mars, la Cour de justice européenne a rendu un arrêt s'imposant - à notre pays - lequel, rappelons-le, n'est plus véritablement indépendant juridiquement depuis sept décennies, les abandons de  souveraineté ayant débuté avec le Pacte Charbon-Acier sous la IVe République. L'ingérence des eurocrates s'est étendue à tous les domaines, y compris les plus intimes. Arrêtons-nous à la vie en entreprise, objet de l'arrêt du 14 mars, produit de deux affaires d'ingérence de l'islamisme dans la vie sociale, dans un cas belge, dans  l'autre  français. Les cours de cassations de ces deux pays s'étaient débarrassées de leurs responsabilités sur Bruxelles. Les conséquences vont peser très lourdement dans un avenir proche sur les rapports entre salariés entre eux, et avec leurs employeurs, car les juristes du mondialisme ont choisi la pire des options. Laquelle a été saluée avec une tranquillité inconsciente par la presse des deux États en cause. En apparence, il s'agit d'un geste de confiance dans la démocratie de base. Pour les exhibitions de signes religieux sur les lieux de travail, ce sera aux employeurs de s'en sortir tout seuls, comme des grands, en organisant une consultation du personnel par un vote sur l'opportunité du port du foulard islamique par des membres du personnel féminin, ou la modification des horaires de travail en fonction du départ de tel ou tel vers une mosquée le vendredi après-midi. Il y a, on s'en doute, une quantité infinie d'autres   revendications religieuses de l'Islam possibles, et d'ailleurs pratiquées largement depuis fort longtemps. Ainsi les cantines où le porc est interdit, des lieux avec tapis de prière réservés aux adorateurs d'Allah, etc.

    Une victoire sans coup férir

    Du coup, les gouvernements sont débarrassés d'un gros problème qu'en fait, ils étaient seuls à pouvoir maîtriser, avec leurs fonctionnaires spécialisés, leurs tribunaux et le cas échéant, leur police. Les cas de figure auxquels les employeurs seront bientôt exposés revêtent une grande simplicité. Ou bien le personnel de religion musulmane se trouve majoritaire dans une société donnée, et le résultat du vote interne ne fait aucun doute. Des originaires du Maghreb, d'Afrique noire islamisée ou du Proche-Orient, ou leurs descendants, sauront automatiquement ce qu'ils auront à faire, à moins d'être candidats au suicide. Et le tour sera joué. Ou bien il se produira, en cas de rejet par une majorité de votants, une cassure ethno-religieuse dans la communauté de travail. On sait qu'il faut beaucoup moins qu'une telle situation pour créer une atmosphère difficile à supporter. Les commentaires des spécialistes sociaux français ont omis de s'intéresser aux acteurs syndicaux, présents pourtant dans de nombreux lieux de travail, des multinationales aux PME/PMI. Pour ne pas perdre d'adhérents, ou du moins d'électeurs aux scrutins du social (prudhommes, etc.), ils hurleront avec les loups de l'islamisme, d'autant plus servilement que des branches professionnelles entières sont islamisées (sécurité, bûcherons de l’O.N.F., nettoyage, etc.). On objectera que la CGT ou FO sont des organisations marxistes ou anarcho-marxistes d'essence. Cela ne changera rien à leur soif de cotisants et d'influence. Ces syndicats n'hésiteront pas à encourager le vote pro-Islam de leurs sympathisants libres penseurs ou chrétiens.

    Mais il y a encore, objectera-t-on, un autre acteur : le client, présumé roi, qui pourrait se refuser à solliciter telle vendeuse largement voilée. Des problèmes ont déjà surgi à ce propos. Encore faudra-t-il que, dans de nombreux "quartiers", l'acheteur ait le choix, car le « Grand Remplacement » ne relève pas de la fiction, mais se constate sur des points du territoire de plus en plus nombreux. Et de plus, les entreprises possédées, grandes, moyennes ou petites, par des musulmans, se multiplient. Afin d'éviter une soumission progressive, rapide et générale aux islamistes du monde du travail français, il fallait la puissance de l’État. Celle-ci est aux abonnés absents, et il ne faut pas douter qu'on le savait à Bruxelles avant le rendu d'un arrêt "démocratique". À noter que dans la fameuse loi El Khomri figure un passage autorisant les directions d'entreprise à inscrire un principe de neutralité dans les règlements intérieurs. Voici cette disposition devenue inutile, la responsabilité se trouvant diluée dans le personnel. Au total, un concours de lâcheté, rendu possible par le système européo-mondialiste.

    Nicolas TANDLER Rivarol du 30 mars 2017

  • Gilles Ardinat : la taille des acteurs en géopolitique réponse à la propagande européiste

  • Alain de Benoist : « Emmanuel Macron est une petite chose caractérielle, manipulable et incapable de décision »

    Source Breizh-info.com cliquez ici

    Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle qui a vu Emmanuel Macron et Marine Le Pen se qualifier, Breizh-info.com a recueilli les réactions d’Alain de Benoist.

    Breizh-info.com : Quels enseignements tirez-vous du premier tour de l’élection présidentielle ? En quoi diffère-t-elle de toutes celles qui l’ont précédée ?

    Alain de Benoist : Le fait capital de cette élection, celui qui lui confère un véritable caractère historique, ce n’est ni le phénomène Macron ni la présence de Marine Le Pen au second tour. C’est la déroute totale des deux ancien grands partis de gouvernement, le PS et Les Républicains. Je l’avais laissé prévoir ici même en février dernier, à un moment où personne ne semblait s’en aviser : pour la première fois depuis que le chef de l’État est élu au suffrage universel, aucun des deux partis qui depuis près d’un demi-siècle ont gouverné la France en alternance ne sera présent au second tour.

    Dans le passé, ces deux partis n’avaient jamais représenté à eux deux moins de 45 % des suffrages (57 % en 2007, 55,8 % en 2012). Aujourd’hui, ils en représentent ensemble à peine un quart (Fillon 19 %, Hamon 6 %), moins que Sarkozy en 2007 ou Hollande en 2012. Tous deux se retrouvent à l’état de champs de ruines et au bord de l’implosion. Leur décomposition marque la fin de la VeRépublique telle que nous l’avons connue. Ce sont eux les grands perdants du scrutin.

    Ce coup de tonnerre sans précédent ne doit pourtant pas surprendre, car il est parfaitement conforme au schéma populiste. Dans tous les pays où le populisme marque des points, ce sont les partis représentant l’ancienne classe dirigeante qui en pâtissent le plus. On a vu cela en Grèce, en Espagne, en Autriche et ailleurs. Maintenant, c’est l’heure de la France. Et ce n’est sans doute qu’un début, puisque nous allons sans doute nous diriger maintenant vers une période d’instabilité, de crise institutionnelle et de grande confusion.

    Breizh-info.com : Est-ce la fin du système traditionnel droite-gauche que l’on a connu depuis des décennies ?

    Alain de Benoist : Les anciens partis de gouvernement étaient aussi ceux qui portaient le traditionnel clivage droite-gauche. Le curseur se déplaçait alors sur un plan horizontal, ce qui a lassé des électeurs qui de surcroît ne voient plus très bien ce qui distingue la droite de la gauche. Macron et Marine Le Pen ont en commun de surfer sur cette lassitude vis-à-vis du « Système ». Je répète ici ce que j’ai déjà écrit plusieurs fois : à l’ancien axe horizontal correspondant au clivage droite-gauche se substitue désormais un axe vertical opposant ceux d’en haut à ceux d’en bas. Le peuple contre les élites, les gens contre les puissants.

    On peut bien sûr vouloir conserver à tout prix le couple droite-gauche, mais alors il faut constater que les couches populaires sont de plus en plus à droite, tandis que la bourgeoisie est de plus en plus à gauche, ce qui constitue déjà une révolution.

    Breizh-info.com : Les résultats semblent également confirmer la fracture entre les métropoles et la « France périphérique », mais aussi entre la France qui compte le moins d’immigrés, qui vote Macron, et celle qui en compte le plus, qui vote Le Pen. Qu’en pensez-vous ?

    Alain de Benoist : Je pense en effet que le clivage Macron-Le Pen recouvre dans une très large mesure l’opposition entre la « France périphérique », celle des couches populaires humiliées, laissées pour compte, qui s’estiment à juste titre victimes d’une exclusion à la fois politique, sociale et culturelle, et celle des métropoles urbanisées où vivent les cadres supérieurs et les bobos, les classes possédantes et la bourgeoisie intellectuelle intégrée, qui profitent de la mondialisation et aspirent à toujours plus d’« ouverture ». D’un côté la France qui gagne bien sa vie, de l’autre celle qui souffre et qui s’inquiète.

    Mais cette opposition spatiale, particulièrement bien explorée par Christophe Guilluy, a aussi (et surtout) le sens d’une opposition de classe. Je partage à ce sujet l’opinion, non seulement de Guilluy, mais aussi de Mathieu Slama, selon qui « la lutte des classes ressurgit politiquement à la faveur d’un duel de second tour qui oppose le libéral Emmanuel Macron à la souverainiste Marine Le Pen ».

    « Derrière cette lutte des classes, ajoute Slama, se cache un affrontement entre deux visions du monde : la vision libérale et universaliste, qui ne croit ni en l’État ni en la nation, et la vision que l’on nomme aujourd’hui populiste ou encore souverainiste, qui veut restaurer l’État, les frontières et le sens de la communauté face aux ravages de la mondialisation ».

    L’erreur symétrique de la droite et de la gauche classiques a toujours été de croire que la politique pouvait s’extraire des enjeux de classe – la droite par allergie au socialisme et au marxisme, la gauche parce qu’elle croit que la classe ouvrière a disparu et que le peuple ne l’intéresse plus.

    Breizh-info.com : Que représente Macron ?

    Alain de Benoist : La morphopsychologie nous dit déjà qu’Emmanuel Macron est une petite chose caractérielle, manipulable et incapable de décision. Disons que c’est un algorithme, une image de synthèse, un milliardaire issu des télécoms, un joueur de flûte programmé pour mener par le bout du nez « selzésseux » qui ne voient pas plus loin que le bout de ce nez. C’est le candidat de la Caste, le candidat des dominants et des puissants. C’est un libéral-libertaire qui conçoit la France comme une « start up » et ne rêve que d’abolition des frontières et des limites, des histoires et des filiations. C’est l’homme de la mondialisation, l’homme des flux migratoires, l’homme de la précarité universelle. Le chef de file des « progressistes » par opposition à ceux qui ne croient plus au progrès parce qu’ils ont constaté que celui-ci n’améliore plus, mais au contraire assombrit leur ordinaire quotidien.

    Dans le passé, les milieux d’affaires soutenaient le candidat qu’ils estimaient le plus apte à défendre leurs intérêts (Alain Juppé en début de campagne). Cette fois-ci, ils ont jugé plus simple d’en présenter un eux-mêmes. Aude Lancelin n’a pas tort, à cet égard, de parler de « putsch du CAC 40 ».

    Breizh-info.com : L’échec de Jean-Luc Mélenchon ?

    Alain de Benoist : Échec tout relatif ! Orateur hors pair, tribun véritablement habité, Jean-Luc Mélenchon est celui qui, dans la forme et dans le fond, a fait la meilleure campagne électorale. En l’espace de quelques semaines, il a plus remonté dans les sondages qu’aucun autre candidat, écrabouillant au passage le Schtroumpf du PS, parvenant pratiquement au niveau de Fillon et doublant son score par rapport à 2012.

    Plus important encore, cette élection présidentielle lui a donné la possibilité d’incarner un populisme de gauche qui, avant lui, n’existait qu’à l’état d’ébauche. Vous aurez peut-être remarqué qu’il a commencé à monter dans les sondages à partir du moment où il n’a plus parlé de la « gauche » dans ses discours, mais seulement du « peuple ». C’est un détail révélateur. Ajoutons à cela que, contrairement à Hamon ou Duflot, il a eu le courage de ne pas appeler à voter en faveur de Macron. Personnellement, je regrette beaucoup qu’il ne soit pas au second tour.

    Breizh-info.com : Marine Le Pen a-t-elle encore des chances de l’emporter ? Quels doivent être les principaux axes de sa campagne ? Où se trouve son réservoir de voix ?

    Alain de Benoist : Ses chances au second tour sont a priori assez faibles, puisque tous les sondages la donnent pour battue. Ses principaux concurrents ont appelé à voter pour Emmanuel Macron, à commencer par François Fillon (ce qui ne manque pas de sel), mais il reste à savoir si leurs consignes seront suivies. Les reports de voix ne sont jamais automatiques. Outre les abstentionnistes, Marine Le Pen peut espérer recueillir au moins un tiers des voix de Fillon, plus de la moitié de celles de Dupont-Aignan, voire 10 ou 15 % des voix de Mélenchon, mais je doute que cela lui permette de remporter la victoire. Le score du second tour devrait s’établir à 60/40, ou à 55/45 dans le meilleur des cas.

    Cela dit, avec 21,4 % des voix (contre 17,9 % en 2012), Marine Le Pen marque sérieusement des points, non seulement parce qu’elle accède au second tour, mais aussi parce qu’elle rassemble près de huit millions de suffrages (le double de son père en 2002), contre seulement six millions aux dernières élections régionales. Le plus important est qu’elle surclasse le PS et Les Républicains, ce qui pose le FN en principale force d’opposition face à la future coalition « progressiste » de Macron.

    Disons néanmoins que sa campagne fut assez inégale. Pas assez de lyrisme, pas assez d’émotion : elle sait se faire applaudir, mais elle ne sait pas faire vibrer. Dans son clip de campagne, le peuple était d’ailleurs absent.

    Sa seule chance de gagner est de faire comprendre à la majorité des Français que le second tour ne sera pas un vote pour ou contre le Front national, mais un référendum pour ou contre la mondialisation. Il faudrait aussi qu’elle soit capable de convaincre en priorité les électeurs de gauche qu’il serait insensé de leur part d’apporter leur suffrage à l’homme de la casse sociale et de la loi El Khomri, de la dictature des actionnaires et de la toute-puissance des marchés financiers, au porte-parole du Capital pour qui la politique n’est qu’un instrument à mettre au service des intérêts privés.

    Breizh-info.com : Êtes-vous surpris de la faible mobilisation dans la rue contre Marine Le Pen, contrairement à ce que l’on avait vu en 2002 ?

    Alain de Benoist : Je n’en suis pas surpris du tout. L’élection de 2002 n’a aucun rapport avec celle que nous venons de vivre. Il n’y a que les diplodocus et les « antifas » pour ne pas comprendre que nous avons changé d’époque.

    Breizh-info.com : Une remarque finale ?

    Alain de Benoist : Si un scénariste avait écrit par avance l’histoire de cette campagne électorale telle qu’elle s’est effectivement déroulée, aucun réalisateur n’aurait jugé son scénario crédible. Elle a en effet déjoué tous les pronostics. François Hollande a rêvé pendant des années de solliciter un second mandat, mais il a finalement dû y renoncer. On le donnait pour un fin manœuvrier, mais il a perdu le contrôle de son propre parti. La droite considérait que cette élection était « imperdable », et pourtant elle l’a perdue. Les primaires étaient censées renforcer le pouvoir des partis et consacrer les mieux placés pour l’emporter (Sarkozy ou Juppé, Valls ou Montebourg), elle les a définitivement affaiblis et n’a sélectionné que des « outsiders » qui n’ont pas brillé.

    Quant au phénomène Macron, personne ne l’imaginait possible il y a encore un an. Cela montre qu’en politique, rien n’est jamais joué par avance. L’histoire est toujours ouverte.