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  • Un grand bravo à Martina Chyba, journaliste et productrice à la RTS (radiotélévision suisse francophone)

    Aujourd'hui, nous laissons la parole, pour ce grain de sel, à Martina Chyba, qui va conclure, avec un humour savoureux et bienvenu, le terrible constat que l'on vient de lire.   LFAR 

    2101505368.jpgDésolée je ne peux pas m’en empêcher. Je craaaque. Amatrice inconditionnelle de la novlangue pédante, bureaucratique et poli­tiquement correcte, je me dois de partager les dernières découvertes. Déjà cet été, j’ai adoré les campings qui ne veulent plus qu’on les appelle les campings parce que ça suscite instantanément dans l’esprit des gens l’image de Franck Dubosc en moule-boules ou de Roger et Ginette à l’apéro avec casquette Ricard et claquettes Adidas. Donc les professionnels de la branche demandent que l’on dise désormais « hôtellerie en plein air». Haha. J’ai aussi appris que je n’étais pas petite mais «de taille modeste» et qu’un nain était une «personne à verticalité contrariée ». Si, si.

    Mais rendons à César ce qui lui appartient, l’empereur du genre reste le milieu scolaire et ses pédagos à gogo. J’étais déjà tombée de ma chaise pendant une soirée de parents d'elèves quand la maîtresse a écrit sur le tableau que nos enfants allaient apprendre à manier « l’outil scripteur » au lieu de tenir un crayon. Je me suis habituée au fait que les rédactions sont des « productions écrites », les courses d’école des « sorties de cohésion » et les élèves en difficulté ou handicapés des « élèves à besoins éducatifs spécifiques ». Mais cette année, sans discussion aucune, la mention très bien est attribuée au Conseil supérieur des programmes en France et à sa réforme du collège. Z’êtes prêts? Allons-y.

    Donc, demain l’élève n’apprendra plus à écrire mais à « maîtriser le geste graphomoteur et automatiser progressivement le tracé normé des lettres». Il n’y aura plus de dictée mais une «vigilance orthographique ». Quand un élève aura un problème on tentera une « remédiation ».

    Mais curieusement le meilleur est pour la gym… oups pardon ! pour l’EPS (Education physique et sportive). Attention, on s’accroche : courir c’est « créer de la vitesse » nager en piscine c’est « se déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé et traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête » et le badminton est une « activité duelle médiée par un volant ». Ah ! c’est du sportif, j’avais prévenu, Les précieuses ridicules de Molière, à côté, c’est de l’urine de petit félidé (je n’ose pas dire du pipi de chat).

    Alors, les amis, ne perdons pas ce merveilleux sens du burlesque et inventons une nouvelle catégorie : la « personne en cessation d’intelligence » autrement dit, le con.

    Signé Martina Chyba, parent d’élève. Ah non, re-pardon… Martina Chyba, « génitrice d’apprenant ». 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/12/12/un-grand-bravo-a-martina-chyba-journaliste-et-productrice-a-5885879.html

  • Ce que la mairie de Paris fait de votre argent

    Le Conseil de Paris se réunira du 12 au 15 décembre pour délibérer sur les projets de la Ville. Contribuables Associés dresse les 10 pires subventions qui vont être votées sur les 553 projets de délibération de l’ordre du jour :
    1. 40 500 euros à l’association SAFE en 2 subventions du département de Paris. L’une de 25 000 euros pour installer des distributeurs automatiques de seringues dans Parisainsi que des trousses d’inhalation pour des fumeurs de crack. L’autre de 15 500 euros pour une étude sur « les pratiques et sur les prises de risques des usagers injecteurs de drogues ». (source)
    2. 23 000 euros à l’association « L’impossible » pour deux projets dont « des ateliers artistiques et citoyens en prison qui proposent une résidence d’écriture sonore en détention sur le thème de l’identité autour de la création et la fabrication d’objets sonore. Chaque participant créera un environnement sonore singulier. Un travail de mise en scène et de diffusion de cette création sera faite ensuite au Vent Se Lève [un lieu culturel, NDLR]. La création sonore est ici utilisée comme medium pédagogique : l’objectif est de permettre l’expression, la réflexion et la verbalisation des questions liées à son identité et sa place dans la collectivité (sic). » (source)
    3. 15 000 euros à l’association « HeSam Université » (Hautes écoles Sorbonne – Arts et Métiers) pour une étude sur « Les Jeux olympiques et paralympiques, accélérateurs du rapprochement entre Paris et la Seine-Saint-Denis» par le Centre Michel Serres. Si Paris organise les JO 2024, l’addition va être très très salée pour les contribuables avec des retombées économiques aléatoires (voir notre article « JO de Paris 2024 : à quel prix? »).
    4. 4 000 euros à l’association « Lire en Afrique » pour la création d’une bibliothèque dans le centre culturel de Grand Yoff à Dakar (Sénégal)(source)
    5. 20 000 euros à l’association « Ayyem Zamen le temps de jadis« , pour « une action visant à repérer et localiser des personnes immigrées très âgées et isolées » dans les 18e et 20e arrondissements, « afin de pouvoir les accompagner vers les structures adaptées » (source). Du fichage à caractère électoraliste ? Sur le principe, l’article 8 de la loi du 6 janvier 1978, dite « Loi informatique et libertés » interdit- sauf rares exceptions – de recueillir et d’enregistrer des informations faisant apparaître, directement ou indirectement, les origines « raciales » ou ethniques, ainsi que les appartenances religieuses des personnes.
    6. 10 000 euros à l’ « Association Française des Communes, Départements et Régions pour la Paix » (AFCDRP) pour 3 activités principales. (source) L’une d’elle consistant en « une activité pédagogique et commémorative autour de la plantation et la culture, dans l’espace public parisien, des graines issues d’arbres ayant survécu au bombardement d’Hiroshima ». Cette association n’est pas installée à Paris mais à Malakoff (Hauts-de-Seine). Le bureau de l’AFCDRP est piloté par 5 élus communistes et un élu du Parti radical de gauche. Son président d’honneur Daniel Fontaine est l’ex-maire communiste d’Aubagne qui a dépensé l’argent de ses administrés pour se rendre à New York à un sommet sur le nucléaire, en 2010. Il a été condamné depuis à rembourser les 4 500 euros de son voyage.
    7. 15 000 euros à l’association « Syndicat du Logement et de la Consommation » (SLC) qui a pour objectif de défendre les locataires parisiens, essentiellement ceux du parc social de la Ville de Paris. (source) Une belle enveloppe pour faire taire des gêneurs éventuels…
    8. 6 600 euros à l’association « Transparency International France » pour sensibiliser les citoyens « aux dangers et aux conséquences de la corruption ». (source). On n’est jamais trop prudent à la mairie de Paris : il est bon de s’attirer des soutiens, sait-on jamais… Transparency International est une ONG mondiale, présente dans une centaine de pays. Elle entend lutter contre la corruption sous toutes ses formes mais visiblement pas contre la subvention. En France, l’association est présidée par un pilier du système : Daniel Lebègue, énarque, ex-directeur du Trésor, ex-directeur général de la Caisse des dépôts et consignations.
    9. 5 500 euros à la « Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception » (CADAC) pour des rencontres internationales de soutien à la légalisation de l’IVG à l’étranger. (source)
    10. 1 000 euros à l’association « Espace analytique, association de formation psychanalytique et de recherches freudiennes » pour la formation d’un coordinateur géorgien sur la compréhension et la prise en charge des troubles autistiques en Géorgie. (source) 

    Michel Janva

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  • Journal du Lundi 12 Décembre 2016 - Société / Dix ans de prison pour s’être défendu

  • Les mécomptes de Touraine sur la Sécu

    On sait déjà que Marisol Touraine ne sait pas élever sa progéniture, avec un fils fort connu de la  gendarmerie qui, quand il « n’emprunte » pas la carte bleue et la voiture de maman, se livre à des fréquentations prolongées avec les substances psychotropes, de celles qui se fument et vous font voir des visions psychédéliques telles des dromadaires fuchsia jouant de l’accordéon, des grenouilles avec des cravates ou des chevrettes enseignant l’anglais…

    On sait aussi que dame Touraine fut une lamentable ministre de la Santé. Comme le déclarait de docteur Benzaqui dans Le Figaro du 13 novembre 2015 : « Anti-ministre de la Santé par excellence, Mme Touraine a fait du conflit permanent sa marque de fabrique. En près de 4 ans, elle a réussit à rompre un à un les liens qui unissaient les acteurs du système de santé…au détriment des patients ». Et de montrer combien sa politique sectaire animée par le dogmatisme économique, montant « le privé » contre « le public », a dégradé et l’un, et l’autre.

    On apprend maintenant que notre andouillette de Touraine ne sait pas compter, ou plutôt, se tire elle-même une balle dans le pied en échafaudant une démonstration… en oubliant au passage les trois quarts des éléments.  Ainsi, elle prétend que le programme de Fillon provoquera un surcoût de 3200 euros par famille pour se soigner. Un chiffre obtenu en prenant le montant total de l’objectif national des dépenses de santé (Ondam), soit 190 milliards d’euros, en soustrayant la part des affections longue durée soit 100 milliards d’euros, et en divisant par 28 millions de foyers. Elle va jusqu’à prétendre que « Les familles doivent savoir que le cycle des angines et gastros hivernales, que les vaccinations, le traitement des caries, les consultations régulières chez l’ophtalmologue ou, pour les femmes, le gynécologue devront être payés de leur poche».

    Désolée Madame la ministre, mais c’est DEJA le cas chez beaucoup de familles, même pauvres… Chez les XIEP par exemple, où l’on ne roule pas sur l’or ni même sur la ferraille, les dépenses de santés grèvent le budget de manière drastique. La gastro ? Elle est soignée par le bon vieux coca-cola, qui a au moins cette qualité. La Sécu ne rembourse pas l’ostéopathe, bien plus efficace que les anti-inflammatoires.   La grippe ? On la soigne à l’oscillococcinum (pas remboursé bien sur) au lieu du vaccin. Les douleurs ? Le bon vieil arnica, pas remboursé quand il est en gel. Une jeune Xiep s’étant fait une entorse, elle fut soignée à l’argile verte et à l’arnica, remise sur pied moins d’une semaine… par des produits non remboursés. Pour tout ce qui est virus, le phytostantard Echinacée-Cyprès, pour les allergies le cassis-plantin, pour l’acné, bardane-pensée sauvage-fumeterre. La vénérable ancêtre de la tribu Xiep a laissé tomber le médicament générique pour la tension, certes remboursé, mais nocif pour sa santé, et pris un produit d’embryon-thérapie, Gemo tension, très efficace et bien sur payant…    Quant à l’auteur de ses lignes, il a guéri sa tension récurrente grâce à un complément, le Cardiel… oui, vous avez deviné… non remboursé.

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  • La grande tricherie mise à découvert à Alep

    Lorsque les terroristes se révèlent être des mercenaires à la solde de la coalition internationale, la lutte contre les terroristes prend un tout autre sens.

    Déjà, certains milieux, à l’affût d’informations de sources crédibles, avaient dénoncé des liens directs de Washington et de la Coalition internationale avec les terroristes. Ces informations, prises au sérieux par beaucoup d’autres intervenants, avaient amplement circulé sur le Net, mais de là à convaincre le grand public qu’il en était bien ainsi, ce n’était pas encore chose faite.

    Ce qui se passe présentement à Alep, ville de 1 693 603 habitants, met à découvert cette grande mise en scène d’une coalition internationale qui se proclame contre le terrorisme tout en l’alimentant, le soutenant et l’orientant militairement.

    Les derniers évènements de la confrontation des forces gouvernementales syriennes et de ses alliés contre ces terroristes qui utilisent la population locale comme bouclier humain mettent en évidence ces liens étroits qui existent entre ces terroristes et Washington.

    De fait, pendant que l’armée arabe syrienne et ses alliés combattent fermement ces terroristes, Washington et la presse qui en est l’écho transforment ces combats contre ces terroristes en combats contre les civils et le peuple syrien. Voici ce qu’écrit le journaliste – analyste, Bill Van Auken, sous le titre Le New York Times exprime la fureur de Washington sur la débâcle en Syrie.

    « Les troupes syriennes, soutenues par les combattants du Hezbollah du Liban et les milices chiites d’Irak, ont réussi à envahir près de la moitié de la partie orientale d’Alep, que les « rebelles », une coalition des milices dominée par la filiale syrienne d’Al-Qaïda, le Front al-Nosra, avait tenue pendant plus de quatre ans. »

    La consolidation du contrôle gouvernemental sur l’ensemble d’Alep, désormais presque universellement reconnue comme inévitable, priverait ces forces, soutenues par les Américains de leur dernier bastion urbain, et placerait tous les principaux centres de population de la Syrie sous le contrôle du gouvernement.

    Pour le Times, c’est vraiment un choc. Depuis que le président Barack Obama a déclaré en 2011 que« Assad doit partir », et que la CIA et le Pentagone, travaillant avec les dictatures monarchiques les plus réactionnaires au Moyen-Orient – Arabie Saoudite, Qatar, Émirats Arabes Unis – afin de fournir des armes et de l’argent pour soutenir les mercenaires djihadistes, le Times, « le journal de référence » des États-Unis, a fonctionné comme le principal propagandiste pour un changement de régime en Syrie.

    À Alep-Est, tandis que les combattants islamistes reculent, les civils-otages peuvent enfin fuir les violents combats et rejoindre des camps d’accueil… mis en place par le «régime». Cherchez l’erreur. Mais les médias meanstream, eux, persistent.

    Autant les médias se portaient à la défense de ces pauvres civils, cibles perpétuelles des attaques des forces armées gouvernementales, autant leur libération et hébergement dans des milieux sécurisés par ce même gouvernement est passé sous-silence. Ce sont plutôt ces pauvres terroristes qui les préoccupent, lesquels doivent laisser la place aux forces légitimes du gouvernement syrien. Tout indique que Assad, contrairement à ce dont les forces de la coalition internationale rêvaient, ne partira pas. Tout indique également que le peuple, enfin libéré de ces terroristes, dans cette région d’Alep, s’en réjouit pleinement.

    Le vent vient de tourner et ces terroristes qui faisaient la pluie et le beau temps dans cette partie d’Alep, se retrouvent pris au piège d’une coalition internationale de l’armée gouvernementale syrienne qui avance d’un pas ferme vers la reprise des espaces occupées par ces terroristes. Ce qui devient une bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent la libération de cette partie d’Alep, sous contrôle des terroristes, devient une mauvaise nouvelle pour ceux qui se présentent pour les défenseurs des populations civiles tout en soutenant ces terroristes confrontés à une défaite inévitable. Une fois que nous savons que ces terroristes sont des leurs au service de la cause visant le départ du président Bachar Al Assad, nous pouvons comprendre qu’ils souhaitent les sauver de l’extermination qui les attend.

    C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre le représentant des Nations Unies, Staffan de Mistura, qui exhorte les combattants d’Al-Nosra à quitter au plus vite Alep. Il faut également comprendre dans ce même contexte les dernières propositions de Washington présentées à la Russie pour faciliter l’évacuation des terroristes d’Alep.

    « «Jusqu’à maintenant, tous les pourparlers entre la Russie et les Etats-Unis sur la Syrie butaient contre l’intention des Américains de mettre en œuvre des dispositions qui auraient pu faire sortir les combattants du Front al-Cham qui contrôle les combattants dans la partie non-libérée d’Alep-est. Pourtant, les propositions faites par Kerry maintenant sont conformes aux approches des experts russes», a déclaré Sergueï Lavrov à Rome le 3 décembre après la rencontre avec son homologue américain. »

    Ce n’est toutefois pas chose faite, puisqu’on annonce à l’instant même des attaques de la population civile avec des lance-roquettes de la part de la dénommée armée libre, soutenue et financée par Washington.

    « L’Armée syrienne libre (ASL, opposition) a attaqué aux lance-roquettes multiples le quartier de Salah-al-Din à Alep, a annoncé dimanche le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie. »

    Vladimir Poutine, dans sa récente intervention devant les parlementaires russes a dénoncé avec force l’usage que font certains états des groupements terroristes pour atteindre leurs objectifs de changement de régime.

    « La Russie s’oppose catégoriquement à l’utilisation d’organisations terroristes par des États pour atteindre leurs buts politiques, idéologiques et autres. Moscou condamne le terrorisme sous toutes ses formes et croit que l’acte terroriste ne peut être justifié par des motifs idéologiques, politiques, religieux, raciaux, ni par n’importe quels autres. »

    Si Barack Obama se plaint de la désinformation, il ne peut que s’en prendre à lui-même qui l’alimente par des mensonges toujours de plus en plus gros. Il est au cœur d’un immense système fondé sur le mensonge et qu’il entretient à travers sa présidence.

    La guerre pour la vérité fait lever les boucliers de la censure qui ne cesse de se multiplier dans les médias, dans les agences gouvernementales, dans les réseaux sociaux. Tout récemment, l’Union Européenne a émis une résolution visant à limiter l’accès des réseaux à l’information russe.

    Ce que nous reprochions à l’ex URSS est ce que l’Occident applique au niveau de l’information, c’est à dire la censure la plus stricte.

    Source  | 4 décembre 2016

    http://www.voxnr.com/7036/la-grande-tricherie-mise-a-decouvert-a-alep

  • « Défendre son domicile n’est pas un crime »

    La Ligue du Midi soutient Luc Fournié :

    Les affaires de légitime défense se suivent et se ressemblent. Au bout du compte on constate, au fil du temps, que la légitime défense est de moins en moins retenue ou alors dans des cas improbables; les prétendus coupables (ceux qui sont agressés chez eux) sont lourdement condamnés (l’affaire Galinier, Jacqueline Sauvage et maintenant Luc Fournié). Et même quand, par extraordinaire ils sont acquittés, l’institution judiciaire qui les considère à priori comme des suspects, ruine leur vie, leur carrière et leur honneur (voir le professeur de la faculté des Sciences de Montpellier).

    Pour Luc Fournié, le Président du tribunal a du faire de nombreuses contorsions pour écarter la légitime défense. Il y avait effraction, on était en pleine nuit et l’agressé était dans son logement. Aucun problème direz vous, on est en plein dans les conditions prévues par le code pénal. Seulement, voilà, la jurisprudence depuis une période qui doit se situer aux alentours de 1968 a mis en avant la notion de “proportionnalité de la riposte” , y compris quand on est dans son logement, y compris lorsqu’il y a eu escalade ou effraction, y compris quand c‘est la nuit.

    Avec cette condamnation inouïe à 10 ans d’emprisonnement, alors que l’avocat général avait requis “cinq ans d’emprisonnement, en n’excluant pas l’octroi du sursis simple pour une partie, voire pour la totalité de la peine”, nous assistons à une véritable inversion des valeurs, et le peuple ne s’y trompe pas, qui considère à une large majorité que, dans notre société, les délinquants sont mieux traités que les victimes surtout quand celles-ci sont des « de souche ».

    L’affaire Luc Fournié est emblématique du sort réservé aux gens de ce pays, parce que demain, comme l’a fait remarquer l’avocat du buraliste, cela peut arriver à chacun d’entre nous, et que la jurisprudence ne doit pas dénaturer la loi; les magistrats semblent oublier, en effet, que c’est parce que la légitime défense est un droit fondamental qu’elle figure dans le code pénal . En effet, à travers toutes les époques et en tous lieux, on a eu le droit de se défendre lorsque l’on était attaqué, surtout chez soi, la notion de “riposte proportionnée”, n’étant qu’un faux nez destiné à incapaciter les braves gens en raison du discours ambiant droit de l’hommiste qui met sur le même pied une racaille et un honnête citoyen.

    On se souvient qu’à l’époque de l’affaire Galinier, un membre du Parquet avait déclaré sans vergogne : “ Galinier aurait dû s’enfermer dans une pièce et téléphoner à la gendarmerie”. Le problème, c’est que “Papy Galinier” avait téléphoné à deux reprises aux forces de l’ordre et que, se sentant abandonné et tenaillé par la peur, il avait fait ce que son devoir d’homme lui imposait, à savoir assurer sa défense quand l’Etat n’était pas capable d’y pourvoir. Si cette réaction ne rentre pas dans le cadre juridique actuel de la légitime défense, nombreux considèrent que ce type de défense est légitime.

    Le syndicat professionnel des buralistes –très remonté- a indiqué dans un communiqué “éminemment politique”, sitôt connu le verdict, que “cette peine maximale est celle d’un peuple qui ne comprend légitimement pas qu’on puisse avoir la main aussi lourde pour sanctionner un acte désespéré qui n’est à l’évidence pas celui d’un criminel. Comment ne pas rapprocher les condamnations de Jacqueline Sauvage devenue un symbole des victimes de violences conjugales et Luc Fournié, devenu le symbole des victimes de ces délinquants jamais condamnés à la hauteur des vies qu’ils traumatisent par leurs actes”. Sur les réseaux sociaux, les buralistes considéraient que ce verdict ubuesque constituait un signal encourageant pour les malfaiteurs au moment de cette période de fêtes. D’ailleurs le second cambrioleur qui s’est introduit au domicile de Luc Fournié ne semble pas avoir été poursuivi et ne s’est pas présenté à l’audience alors qu’il était un témoin crucial, “en voyage”, semble-t-il en Nouvelle Zélande.

    La Ligue du Midi exige une modification de la loi en instaurant, par la sanctuarisation du domicile, une présomption absolue de légitime défense dès lors que ce dernier subit une intrusion de jour comme de nuit. Voila une des premières tâche que le prochain gouvernement issu des élections de 2017, devra avoir à cœur de supporter, s’il veut incarner enfin la légitimé que les socialistes n’ont jamais portée.

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  • Dans certains territoires, le vivre-ensemble au quotidien, c'est l'islamisme

    Elisabeth Lévy déclare au Figarovox :

    "[...] C'est une annonce prématurée, mais de fait, comme l'explique Jean-Pierre Legoff dans ce numéro [Causeur], le gauchisme culturel est en train de perdre de sa superbe. En clair, il n'est plus le seul arbitre des élégances intellectuelles et morales. Et c'est vrai, en dépit des différences de situation, aux Etats-Unis comme en France. L'universitaire Mark Lilla a expliqué cette semaine dans Le Monde que l'échec de Clinton était celui de la gauche qu'il appelle «diversitaire», qui n'a pas vu, écrit-il, que «son obsession de la diversité incitait les Américains blancs, ruraux, croyants à se concevoir comme un groupe défavorisé dont l'identité est menacée ou bafouée. Ces personnes ne réagissent pas contre la réalité d'une Amérique multiculturelle (en réalité, elles ont tendance à vivre dans des régions où la population est homogène). Elles réagissent contre l'omniprésence du discours de l'identité, ce qu'elles appellent le ‘politiquement correct'». Et en France, la défaite d'Alain Juppé s'explique largement par le rejet d'un multiculturalisme réel qui n'a pas grand-chose à voir avec les beaux discours de la gauche Terra Nova ni avec l'illusion de l'identité heureuse. Dans certains territoires, le vivre-ensemble au quotidien, c'est l'islamisme, la pression sociale, le séparatisme, l'exclusion des femmes. Il doit être permis de le voir. Et de le dire. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marion Maréchal Le Pen recadre Florian Philippot

    Via le JDD :

    "Maintenez-vous, malgré les vives critiques de Florian Philippot, votre proposition de revenir sur le remboursement intégral et illimité de l’avortement?

    Je ne vois pas ce qui pourrait me faire changer d’opinion. J’aurais aimé un peu plus de respect de la part de Florian Philippot. Il parle de moi dans les médias en disant "cette personne" ; je trouve cette appellation assez inadéquate. Il y a un minimum de bienséance et de respect mutuel à avoir. Rien ne pouvait justifier une telle agression.

    Florian Philippot suggère que vous êtes minoritaire…

    Quand on définit la ligne du FN ou qu’on décide d’un changement stratégique, on le fait dans les instances du parti ; on ne le fait pas tout seul sur BFMTV! J’accepte l’idée qu’au FN, certains puissent être issus de parcours différents. Je rappelle que Florian a pris des positions sur lesquelles il était minoritaire au sein du Front, notamment sur la campagne gouvernementale de lutte contre le SIDA qui m’apparaissait, à moi, très gênante, pour les enfants mais aussi pour les homosexuels. La majorité, au FN, ne partage pas du tout ce choix.

    Comment apprécier ce qui est majoritaire ou pas, au sein de votre parti?

    La seule unité de mesure, c’est l’élection de Marine Le Pen au congrès de 2011. Elle a été élue sur un programme qui est sans ambiguïté sur ce sujet de l’IVG. Qu’elle veuille écarter un certain nombre de sujets pendant la campagne, c’est son droit. Mais ce congrès demeure l’unité de mesure majeure. Et je rappelle que je suis arrivée première à ce congrès. C’est donc que je ne suis ni minoritaire ni isolée."

    Puis à propos de François Fillon :

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    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Désétatiser le modèle social

    En écartant Alain Juppé et en désignant très majoritairement François Fillon comme candidat présidentiel les 4 millions d'électeurs, chiffre record, ayant participé aux primaires de la droite et du centre, ont confirmé, et même renforcé, la détermination de desserrer l'étreinte étatiste de la société française.

    Une telle volonté prolongeait l'effort trop timide de la RGPP. Cette Révision générale des politiques publiques avait permis par exemple, entre 2005 et 2011, de ramener de 700 à 373 le nombre des corps et administrations de l’État. On ne doit donc pas trop s'étonner de voir combien cela irritait les profiteurs et les idéologues héritiers du jacobinisme, qui se sont employés à liquider la RGPP après 2012.

    On doit bien mesurer, d'abord, que le statut de la fonction publique dans notre pays a été organisé par deux ministres communistes : Thorez en 1946, Le Pors en 1983. On comprend dès lors que l'enjeu reste une fois de plus la non-repentance, au sein de la gauche française dans son ensemble, de ce marqueur idéologique qui semble toujours l'imprégner comme la tache indélébile de Lady Macbeth. Si cela ne s'appelle pratiquement plus communisme, cela reste marxiste et s'affirme égalitaire, ce qui revient au même.

    Or, c'est déjà sous la Troisième république que l'on a commencé à se préoccuper en France de la fonctionnarisation de la société et de l'économie. On se plaignait de la fiscalité subséquente. De la protestation contre les abus, et l'inquisition fiscale, résultant de l'impôt sur le revenu, voté en juillet 1914, naquit une première Ligue des contribuables. On n'avait certes, pourtant, encore rien vu mais on ne faisait que constater l'application d'une loi parfaitement universelle.

    On attribue ainsi à la fois à Courteline et à Clemenceau la remarque bien significative sur "la France ce curieux pays où l'on sème des fonctionnaires et où l'on récolte des impôts". Est-ce pourtant curieux ? Non. Rien n'est, en fait, plus conforme à la raison la plus mathématique : le recours à l'emprunt n'étant qu'un expédient, toute dépense publique se résout, tôt ou tard, en impôts. Et le propre des emplois publics consiste à se trouver rémunéré sur les budgets de l'État ou des collectivités locales.

    Le caractère curieux de cette situation ne résulte pas de l'enchaînement logique ainsi décrit, mais au contraire de l'état d'un secteur de l'opinion, de plus en plus minoritaire, qui ne comprend pas la pente fatale sur laquelle est entraîné le char démagogique de l'État.

    Au stade actuel de la maladie, le thermomètre indique un taux de 57 % de la richesse nationale absorbée par la dépense publique. Et, corrélativement l'effectif global de 5,6 millions d'emplois public dépasse de toute évidence la cote d'alerte.

    Dans la campagne présidentielle qui va se développer pendant 5 mois, l'aveuglement devant la nocivité d'une dépense publique excessive va probablement être mobilisé au service des campagnes de gauche, – ou, ce qui revient au même, en affluent d'une propagande qui assimile joyeusement le fonctionnariat au prétendu "modèle social français", et qui s'en satisfait.

    La proposition de la droite de diminuer en 5 ans de 500 000 postes le nombre des emplois publics en France, en jouant sur les départs à la retraite fait donc naturellement bondir les tenants de la gauche étatiste.

    On doit comprendre aussi que, depuis la réforme de 1983 conçue par le communiste Anicet Le Pors, le terme de fonction publique recouvre des réalités juridiquement fort différentes, ne bénéficiant pas des mêmes avantages, selon qu'il s'agit d'agents de l'État, des collectivités territoriales ou des divers personnels hospitaliers. C'est ensemble que ces trois catégories employaient  (1)⇓ fin 2014, 5,64 millions d'agents (5,43 hors contrats aidés), sur une population active estimée à 28,8 millions de personnes.

    Il n'est donc pas seulement urgent de répondre aux gens qui accusent la droite de vouloir "supprimer 500 000 fonctionnaires", comme s'il s'agissait d'un projet d'assassinat collectif de type soviétique.

    Il faut se mobiliser, et tenir bon, autour de l'objectif d'intérêt national de désétatiser le modèle social. Il en va du redressement de la France et de la cause de la Liberté.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. La fonction publique de l'État comptait, en 2014, 2,47 millions d'agents (43,87 %), la "fonction publique territoriale" 1,98 million (35,17 %) et les divers personnels travaillant dans les hôpitaux publics 1,18 million (20,96 %). Ces chiffres n'englobent pas les "Organismes privés à financement public prédominant", les "Entreprises publiques", les "Organismes publics hors fonction publique" et les "Emplois aidés de la fonction publique".

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