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Tatiana Ventôse - Hystérie collective autour de Donald Trump - Mise au point
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Toujours plus de terroristes parmi les migrants
Selon l’édition de dimanche du quotidien allemand Die Welt, le renseignement allemand (BND) a rendu un rapport confidentiel confirmant que l’Etat islamique entraîne ses terroristes à se fondre dans la masse des demandeurs d’asile et à répondre aux questions des autorités de manière à ne pas éveiller les soupçons.
Le média public pro-immigration Deutsche Welle (DW) semble lui-même reconnaître ses erreurs et cite une experte en terrorisme islamique, Susanne Schröter qui affirme : « On le savait depuis le début. […] L’EI avait annoncé qu’il enverrait des combattants en Europe par la route que prenaient les réfugiés. A ce moment-là, les politiciens niaient cette éventualité. […] Nos leaders pensaient que si nous admettions qu’il pouvait y avoir des terroristes parmi les réfugiés, cela ferait le jeu des populistes de droite et aggraverait les sentiments anti-migrants. Ils ont donc choisi de bagatelliser, ce qui n’était pas la bonne solution. »
Mais pour ne pas reconnaître s’être trompé sur toute la ligne en harmonie avec le gouvernement allemand, DW cherche à s’en sortir en expliquant à ses lecteurs que la masse des « réfugiés » musulmans accueillis, c’est autant de gens dont la radicalisation sera rendue plus difficile que s’ils étaient restés au Moyen-Orient ! Ceci ne l’empêche pas d’avouer, pour justifier l’intensification du contrôle des communications des simples citoyens par les services allemands, que « la sécurité de l’Allemagne et de ses citoyens ne va plus de soi ». Car ce qui inquiète le BND, outre la présence de djihadistes venus spécialement avec les « migrants » en profitant de l’ouverture des frontières à l’automne 2015, c’est le recrutement de nouveaux djihadistes dans ces mêmes milieux par les musulmans radicaux déjà présents en Allemagne.
C’est ainsi que la police allemande a conduit mardi 200 perquisitions dans tout le pays, pour fouiller les bureaux de l’organisation salafiste « Vraie religion » qui se spécialise dans la distribution gratuite d’exemplaires du Coran et, accessoirement, dans le recrutement de partisans de l’Etat islamique sur le territoire allemand. Le ministère de l’Intérieur a donc annoncé l’interdiction de cette organisation en expliquant que sa traduction du Coran servait à « diffuser des messages de haine et des idéologies contraires à la constitution ».
Mais si c’était un simple problème de traduction du Coran, le BND ne serait pas aussi inquiet de ces centaines de milliers de demandeurs d’asile musulmans arrivés l’année dernière.
Olivier Bault
Article et dessins paru dans Présent daté du 17 novembre 2016
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Détritus laissées par les migrants à Szeged (Hongrie)
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Donald Trump, Marine Le Pen et une période d’incertitude
C’est un nouveau monde qui s’ouvre devant nous. Ou du moins, pour ces médias qui n’ont rien vu venir, chaque jour ressemble un peu plus à une exploration de la Terra Incognita que représente maintenant chaque consultation du peuple souverain. Malheureusement pour eux, l’année n’est pas finie et celle qui suit promet, là encore, tant de douloureux rebondissements possibles qu’on sent poindre chez les gentils animateurs du Camp du Bien comme un petit vent de panique.
Bien sûr, ce vent de panique s’explique facilement compte-tenu des bouleversements que le nouveau venu provoque : Trump voulant renoncer à certains traités internationaux, cela explique les réactions outrancières de tant de journalistes et de politiciens qui, pourtant, voudraient bien qu’on renonce à certains traités internationaux. Trump étant isolationniste, tous nos journalistes, régulièrement épris d’anti-américanisme, tremblent de peur à l’idée que l’Amérique s’isole et qu’il n’y aura peut-être plus de bombardements au Moyen-Orient, ou quelque chose comme ça…
Bref, la confusion règne en maître et on comprend sans mal que Trump au lieu de Clinton, ça bouscule non seulement du chaton, mais ça froisse autant la génération 68, qui jacasse chez nous, qu’elle « trigge » la génération Flocon de Neige outre-Atlantique.
Mais surtout, stupeur et cassoulet froid, cela remet sur la table l’hypothèse d’une accession de Marine Le Pen au pouvoir ! Eh oui : dans l’esprit simple (simplet ?) de la classe médiatique et politique actuelle, puisque Donald Trump a été taxé de populisme et qu’il en va de même en France avec Marine Le Pen, puisque le Donald est (évidemment) un gros fasciste et qu’on sait que la Marine est (évidemment) une grosse fasciste, ce qui est arrivé à l’un pourrait (évidemment) arriver à l’autre.
Horresco referens, les journaux de gauche tremblent. HuffingtonPost, L’Express, l’Obs, et même le petit dernier avatar payé avec vos sous, FranceTVinfo.
L’analyse des chroniqueurs politiques de nos superbes médias sur-subventionnés est d’ailleurs validée, sans souci, par rien moins que Le Président De La République Fromagère Française puisque, comme le rapporte le Monde, même pour François Hollande, la victoire de Trump « ouvre une période d’incertitude »
Eh oui : initialement, tout le monde a interprété les bredouillis hésitants du petit rondouillard comme un jugement personnel du chef de l’État français à l’égard du nouveau locataire de la Maison Blanche, qui serait, dans cette hypothèse, facteur d’agitation ou d’inquiétude dans le monde et dans son pays. Peut-être. Mais surtout et avant tout, la vraie pensée du politicien est que Donald Trump incarne un vote jusqu’à présent impensable par la classe jacassante qui devient possible, et qui ne se transpose que trop bien en France en laissant entrevoir un vote majoritaire pour Marine Le Pen.
Or, ça, c’est de l’incertitude qui pèse bien plus que tout le reste sur les épaules boudinées du petit François : se représenter, même avec 4% de satisfaits, il peut encore le faire, d’autant qu’il a été hontectomisé très jeune. Cependant, Trump élu, c’est aussi prendre le risque de faire élire Marine Le Pen, au deuxième tour, en face de lui… Et pour Hollande, devoir perdre devant Marine Le Pen, voilà qui serait une humiliation sans borne, d’autant qu’il ne commence que maintenant à intégrer cette possibilité, palpable, dans ses petits calculs politico-politiciens.
Bref, il apparaît à présent que les médias et la classe politique prennent violemment conscience que tout pourrait ne pas se dérouler comme prévu pour eux.
Cependant, comparaison n’est pas raison. Marine Le Pen n’est pas Donald Trump, loin s’en faut.
Oh, certes, l’un et l’autre personnage ont tous les deux une vision bien arrêtée de ce qu’il faudrait faire concernant l’immigration. L’un et l’autre ont expliqué assez clairement ce qu’ils pensent être bon en matière de protectionnisme. Et tous les deux n’ont jamais eu l’occasion d’exercer un mandat présidentiel. Pour Trump, on va donc pouvoir jauger en grandeur réelle de sa détermination et de sa capacité à tenir ses promesses. Pour Le Pen, l’élection n’est pas encore dans la poche.
En effet, si Donald peut se targuer d’avoir bâti un empire, et d’en avoir le cuir tanné, ce n’est pas du tout le cas de Marine qui est bel et bien une politicienne jusqu’au bout des ongles. La carrière politique de l’une aura bien du mal à faire oublier la carrière industrielle et financière de l’autre. Si le second a pu se réclamer du peuple, et savoir de quoi il parlait lorsqu’il évoquait l’entreprise et le capitalisme, le sujet promet d’être ardu pour Marine qui ne connaît ni l’une, ni l’autre.
D’autre part et plus fondamentalement, on comprend lorsqu’on lit le programme de Trump que malgré une tendance étatiste indéniable et largement présente dans ses propositions, il lui apparaît nécessaire de diminuer le poids des impôts, des taxes, et d’une législation galopante (sa proposition de ne créer une nouvelle loi qu’avec l’assurance d’en supprimer deux anciennes est une bonne idée, par exemple). N’imaginez même pas voir un jour ce genre de propositions dans le giron du FN ou de la part de Marine Le Pen : l’étatisme y est puissamment implanté.
Enfin et surtout, la structure du vote français est fondamentalement différente du vote américain ce qui a permis à Trump de se jouer du système qu’il connaît bien. Le vote français, direct et en deux tours, signifie que la candidate du Front National devra rassembler bien au-delà de sa famille pour espérer l’emporter. Concrètement, elle devra viser 18 millions de votants, soit, grosso modo, trois fois son score actuel (modulo une abstention à peu près équivalente aux autres scrutins). Autrement dit, s’il y a un effet Trump en France, Marine Le Pen a peu de chance d’en bénéficier à moins d’une abstention record.
Il semble encore bien trop tôt pour déterminer de quoi l’élection présidentielle française sera faite. D’ici mai 2017, de nombreux paramètres sont encore incertains. Trop nombreux sont les candidats sur les rangs, et certains ne se sont toujours pas déclarés.
En outre, la dynamique des votes peut se modifier grandement en fonction du contexte économique ou international ; en cela, l’élection de Trump apporte, elle aussi, son lot d’incertitudes, comme le dirait Pas De Bol Hollande. La situation internationale peut s’améliorer ou s’embraser, accroissant le risque d’attentats en France, ce qui modifierait certainement l’opinion publique et obligerait les candidats à se positionner plus crûment sur des sujets éminemment glissants, électoralement parlant. La situation économique peut s’améliorer ou (Pas De Bol) continuer à se détériorer, accroissant le mécontentement des Français pour l’équipe en place ou les demi-mesures palotes proposées par nos candidats sépias.
En tout cas, il paraît donc particulièrement hasardeux de faire un rapprochement entre l’élection d’un magnat de l’immobilier au discours populiste plutôt conservateur et une politicienne de carrière au discours carrément socialiste.
Bien sûr, si les médias, dans leur immense clairvoyance, tiennent les mêmes discours, observent le même comportement général vis-à-vis de Marine Le Pen et de ses électeurs que ce que furent ses discours et ses comportements pour les électeurs du Brexit ou ceux de Trump, si la déferlante d’imbécilité et de remarques contre-productives est la même, alors oui, le résultat final pourrait être surprenant. Les pleurs et les grincements de dents auront ensuite beaucoup de ressemblance avec ce qu’on peut voir aux États-Unis ces derniers jours.
Ainsi, si nos médias se contentent de jeter l’anathème sur Marine Le Pen et ses électeurs, pourtant de plus en plus nombreux, en insultant copieusement ceux qui votent pour elle, ils ont toutes les chances de ne surtout pas aborder les problèmes de fond, bref, de refaire exactement les mêmes erreurs que celles qui furent faites en Grande-Bretagne puis aux États-Unis.
J’écrivais dans un précédent billet que les leçons pour les médias ne seront pas tirées, les comportements ne seront pas adaptés et que la grille de lecture restera la même. Et partant, la trajectoire étant la même, obtenir un résultat totalement différent de ce à quoi tout le monde s’attend ne semble plus improbable. Ici, on pourrait gloser à bon compte sur Juppé, LE candidat « proposition des médias » par excellence : jolie surprise et beau pied-de-nez s’il ne passait pas le second tour de la primaire, n’est-ce pas ?
Autrement dit, si rien ne change, au contraire de ce que prétend François Hollande, une surprise (de tout ordre) n’est pas incertaine, elle est plutôt garantie sur facture.
http://www.voxnr.com/5979/donald-trump-marine-le-pen-et-une-periode-dincertitude
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Chronique de la haine gauchiste ordinaire
L'élection de Donald Trump et les commémorations du 13 novembre auront révélé une nouvelle fois la nature du gauchisme culturel qui nous oppresse.
Entre les appels au meurtre, les agressions et autres réactions et propos tous plus délirants les uns que les autres, les petits soldats zélés du totalitarisme gauchiste se sont montrés particulièrement en forme ces derniers jours. En France évidemment, on ne parle que d'agressions contre les "minorités" par de prétendus partisans de Donald Trump.
Outre-Atlantique, le choc de la victoire de Trump a pourtant permis d'ôter les masques : manifestations violentes pour s'opposer au résultat d'une élection démocratique, hypothèse de sécession de la Californie multi-culturelle et post-moderne, agressions contre des électeurs de Trump, appel au viol de la femme du nouveau président (Rape Melania), voilà quelques exemples des réactions « normales » de l'autoproclamé camp du bien. Des « anti-capitalistes » financés par le milliardaire Georges Soros. En France, un chroniqueur appelle tranquillement à l'assassinat de Trump, un autre à raser Versailles, une ministre réclame le contrôle d'internet, dernier espace de liberté, et les membres des Eagles of Death Metal sont interdits d'entrée au Bataclan où ils ont pourtant été la cible, un an plus tôt, des islamistes. Là aussi, tout est normal pour le camp du bien.
Il ne faut pas s'étonner de ce type de réactions, c'est souvent quant ils se sentent menacés que les gens montrent qui ils sont vraiment. Ce sont des réactions de défense, souvent épidermiques. Le vent tourne et de nombreux signaux vont dans le sens d'une révolution culturelle en notre faveur. Demain nous appartient.
Le Cercle Non Conformehttp://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/
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Déradicalisation : le fiasco
Le gouvernement n’y arrive pas. Face aux islamistes dangereux qui s’accumulent dans nos prisons et dans les centres de déradicalisation, il est complètement dépassé. Il va laisser en mai 2017 à l’équipe gouvernementale qui lui succédera, une armée de bêtes fauves qu’il n’aura eu de cesse de faire entrer chez nous par sa politique migratoire et devant laquelle il s’avoue complètement démuni.
Après la fermeture des cinq unités carcérales dédiées à la déradicalisation (l’expérimentation s’est terminée par la sanglante tentative d’égorgement d’un maton à Osny, vitrine du programme gouvernemental), le ministre de la Justice, en visite à Strasbourg dans un service territorial éducatif en milieu ouvert (Stemo), a avoué son impuissance face aux « radicalisés » : « Nous sommes très tâtonnants. Nous sommes encore loin d’avoir identifié les solutions. »
Commence déjà par identifier le mal et ça ira mieux !
« A l’issue d’un bref échange avec des jeunes suivis pour radicalisation » (on imagine la teneur de l’échange et on comprend qu’il ait été bref), Jean-Jacques Urvoas a salué la démarche « avant-gardiste » de la structure strasbourgeoise où agents de la protection de la Jeunesse, de l’Education nationale, éducateurs, pédopsychiatres, acteurs associatifs travaillent « en lien » dans la prise en charge. Exactement ce qui s’est soldé par un énorme flop en prison. La déradicalisation à grand renfort de psychologues, de conseillers d’insertion et d’intervenants extérieurs, ne marche pas. Le gouvernement a dû fermer en panique ses unités de déradicalisation où se multipliaient tentatives d’agressions, de prises d’otage, projets de mutinerie mais également plusieurs cas de radicalisation de surveillants !
Le même Jean-Jacques Urvoas disait il y a un mois redouter « l’effet de masse » de l’islamisation radicale : « En ce moment, les services incarcèrent une demi-douzaine de personnes par semaine. » En octobre, 15 000 personnes étaient recensées en France comme « radicalisées » par le ministère de l’Intérieur. Mais au lieu d’expulser dans leur pays d’origine tous les étrangers détenant un titre de séjour qui se rendent coupables de délits ou de crimes, tous ceux qui sont en situation irrégulière et tous les étrangers fichés pour leur proximité avec l’islamisme radical et les interdire de territoire, on préfère les garder au chaud chez nous en sachant parfaitement qu’un jour prochain ils tueront des innocents. On viendra alors en cortège allumer des bougies en forme de cœur place de la Bastille.
Le gouvernement n’a pas de solution ? Demandons au peuple !
Article paru dans Présent daté du 16 novembre 2016
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Les 9 terroristes de Paris étaient arrivés en tant que "réfugiés"
Tous les neuf auteurs de l’attaque de Paris, il y a un an, étaient arrivés camouflés en tant que réfugiés en Europe. Ce n’est pas un hasard : d’après les services secrets, des combattants de l’État islamique préparent spécifiquement des candidats aux procédures d’asile. (Der Spiegel)
Alors, les migrants sont toujours « welcome » ?
Source cliquez ici
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Erdogan marche sans mystère vers un totalitarisme islamiste
Poignée de main glaciale. Ce 15 novembre à Ankara où les deux ministres des Affaires étrangères l'Allemand Steinmeier et le Turc Cavusoglu se rencontraient. Leur échange public est clairement sorti des ronds de jambes habituels aux diplomates, même au bord de la guerre. Voici comment le conservateur Die Welt résume la situation :
"Jamais une visite allemande en Turquie n'a jamais été aussi froide. Pour la crise des réfugiés ou pour combattre l'État Islamique : l'Europe aurait besoin d'Ankara. Mais les négociations sont maintenant très difficiles. La visite en Turquie de Frank-Walter Steinmeier, qui était censé calmer les choses le démontre. Le gouvernement turc a servi des allégations mensongères à Steinmeier.
Le ministre turc des Affaires étrangères Cavusoglu prétend que l'Allemagne est un refuge pour les terroristes du PKK. Steinmeier récuse ces allégations et exhorte la Turquie à respecter le droit."
Walter Steinmeier sait qu'il joue serré. La pauvre petite Mogherini propulsée responsable de ce qui tient lieu de diplomatie de l'Union européenne ne fait à l'évidence pas le poids. Et les fautes répétées de François Hollande ont sérieusement mis à mal l'entente franco-allemande.
De la sorte c'est bien à Berlin que se joue, pour le meilleur et pour le pire, le destin de l'Europe. Or, actuellement ministre, Herr Steinmeier membre du parti social-démocrate est officiellement candidat à la succession du pasteur Gauck comme président de la république fédérale. Ceci déplaît à toute une partie de la droite, et sans doute aussi à l'énigmatique chancelière. L'élection présidentielle allemande aura lieu au printemps et les élections législatives à l'automne 2017. Toute [nouvelle] faute dans un dossier aussi sensible que le dossier turc risque fort de compromettre le fragile équilibre de la Grande coalition socialo-conservatrice et de conduire à une alliance à gauche "rot-rot-grüne" incluant les nostalgiques de l'Allemagne de l'est de Die Linke. On passerait de la Große Koalition à une Große Katastrophe.
Dans une telle partie les régimes autoritaires comme celui d'Erdogan tirent facilement, au début, leur épingle du jeu.
Mais Walter Steinmeier semble tenir bon. Souhaitons qu'il ne cède pas. Non la Turquie des islamistes ne doit pas entrer en Europe.
Rien de cela n'étonnera vraiment ceux qui ont pris le soin de lire mon petit livre sur "La Question turque et l'Europe" publié en 2009, à une époque où pourtant le totalitarisme rampant de l'AKP ne se dessinait qu'en demi-teinte.
Les docteurs Tant Mieux ne voulaient pas l'admettre. Et pourtant nous y sommes.
J'avançai accessoirement alors une certitude : la diplomatie turque saurait reprendre la route de Moscou. C'est ce qui s'est produit – en dépit des désaccords profonds sur de nombreux dossiers, y compris en Syrie. Et plus encore, sur le dossier kurde où Erdogan a fait délibérément le choix de plonger les Kurdes de Turquie dans une guerre que l'on croyait finie.
Le directeur de l'Obs, Matthieu Croissandeau, parmi tant d'autres qui avaient cru en la Turquie européenne, se lamentait le 10 novembre à propos de cette "fragile démocratie".
Depuis l'étrange tentative coup d'État de juillet, Erdogan a mis en place une répression sans précédent, totalement arbitraire, frappant tous ceux qui lui déplaisent, les dénonçant comme des "comploteurs" : plus de 35 000 personnes ont été jetées en prison, appartenant à l’armée, à l’administration, à l’enseignement, à la magistrature, aux médias ... Il a dû vider les prisons des voyous pour les remplir des honnêtes gens.
En vain les hauts magistrats internationaux ont-ils demandé à visiter leur collègue diplomate et juriste Aydin Sefa Akay qui fut arrêté le 21 septembre. Juge des Tribunaux criminels internationaux des Nations Unies, il travaillait en particulier sur les crimes au Rwanda. On ne sait rien sur son sort – présent et à venir – ni sur celui des autres prisonniers.
Personne ne peut plus fermer les yeux.
JG Malliarakis
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Marrakech au coeur de la capitulation mondiale des peuples
Une fois encore il faut revenir à ces radios coréennes, ou radios Pravda d'avant la perestroïka, que sont France Culture, France Inter et France Info. Voici que depuis quelques jours elles ont tourné leur attention sur le Réchauffement Climatique Anthropogénique qui a établi son 22e chapiteau guignolesque à Marrakech. Le samedi 5 novembre France Culture consacra une partie de ses émissions du matin à la promotion de ce grand raout pollueur et consommateur de gaz carbonique rameuté à coups de ponts aériens venus du monde entier. Capitale touristique du Maroc, cette ville est largement pourvue en installations hôtelières de luxe afin de pourvoir aux besoins et au confort des 20 000 imbéciles chargés de réfléchir puis de nous expliquer les techniques les mieux appropriées pour faire des économies d'énergie et polluer moins. Ressort de ce "débat" organisé par Mme Ockrent une formule dont on a tout lieu de penser qu'elle en est l'auteur : « La solidarité nécessaire face au péril climatique annonce-t-elle une autre forme de gouvernance mondiale où les États mais aussi les opinions publiques, les ON.G. et le secteur privé, à commencer par les multinationales, participent à une autre définition de la souveraineté ? ». N'est-ce pas ce qu'affirmait l'extrême droite depuis trois quarts de siècle et qui lui aura valu tant d'accusations de conspirationnisme ? C’était ce qu'écrivaient dans les années 1950 et 1960 Henry Coston et Jacques Bordiot et Yann Moncomble dans les années 1980. Aujourd'hui nos maîtres se sentent si sûrs d'eux qu'ils peuvent, par l'intermédiaire de leurs porte-parole - comme Mme Ockrent - l'exposer avec brutalité afin que tous soient informés de ce vers quoi nous allons : la dictature globale instrumentée par VONU dont le Réchauffement Climatique est le principal instrument de la progression planétaire. Nos contemporains ont-ils vraiment compris que, sous couvert de lutter contre un renversement global du climat qui est une pure construction intellectuelle, se met en place une bureaucratie planétaire visant à l'uniformisation de tous les peuples selon un processus dictatorial partout en développement ?
A Marrakech on va beaucoup parler de la répartition des 100 milliards de dollars qu'annuellement les pays "blancs" se sont engagés à verser à ceux du "Sud" et singulièrement à l'Afrique. Au prétexte que ces derniers seraient les victimes les plus exposées de phénomènes climatiques dont le Nord serait le responsable. Cela fait vingt ans que ce monument d'imposture est patiemment élevé de forum en congrès et de conférence en convention-cadre. Il faut bien comprendre en effet que l'on a désormais dépassé les phases préliminaires. Depuis 18 ans il n'y a eu aucune augmentation de la température sur terre, depuis plusieurs années, à l'échelle de la planète, les hivers sont plus froids, les océans n'ont pas cru d'un centimètre, en dépit des affirmations des média tenus en laisse par les faiseurs d'opinions - les "multinationales" ne craint pas de préciser Mme Ockrent qui en a reçu l'autorisation. L'acidité des eaux, provoquée, nous dit-on, par le gaz carbonique serait responsable de la disparition des barrières coralliennes tropicales. Or c'est une pure invention, aucune d'importance n'ayant disparu si ce n'est sous l'action du tourisme de masse ou de pollutions urbaines qui sont la conséquence non des gaz à effet de serre mais de l'inconséquence des populations riveraines victimes de leur démographie débridée. Dont cependant les protestations déclamatoires imputent aux Européens, rongés de contrition, les ravages dont ils sont les seuls responsables. Nous avons si souvent donné en exemple Malé, la capitale des Maldives avec ses plus de 100 000 habitants entassés sur moins de 2 km2 (densité de près de 18 000 h/km2) alors que l'altitude de l'île ne dépasse pas 2 mètres. Néanmoins les hommes politiques de cet Etat bidon n'en finissent pas de parcourir le monde occidental en exigeant de ses habitants qu'ils leur viennent en aide, limitent leurs activités, réduisent leur consommation et transforment radicalement leur façon de vivre.
La stupidité écolo
Depuis dix ans toute l'idéologie du Réchauffement Climatique anthropogénique qui définit et domine la gouvernance mondialiste repose sur le rapport Stern, l'étude probablement la plus contestée sur le sujet. Non seulement la plupart de ses prévisions se sont déjà révélées fausses et contredites par la réalité climatique dans le monde - la canicule de 2003, événement exceptionnel, n'a pas eu de suites et ne saurait être prise comme un modèle des temps futurs. La banquise antarctique dont la fonte devrait faire monter le niveau des mers de 1,5 m, n'a cessé de s'étendre à l'est et la désintégration progressive de l'ouest de cette banquise - côté sud-américain - est un processus naturel qui dure depuis la nuit des temps et se poursuivra sans pour autant entraîner la submersion des côtes et des îles. Depuis dix ans l'absence de cyclones de forte intensité est une des caractéristiques climatiques de l'Atlantique tropical. Enfin il devient de plus en plus évident pour un grand nombre de scientifiques qui ne sont pas soumis aux programmes d'État, que le climat de la planète est surtout influencé par les rayonnements solaires, la nébulosité, les vents et les alternances El Nino/SENSO et El Nina qui, à eux seuls, remettent en cause toutes les belles théories du changement climatique. Renvoyant la perception des phénomènes météorologiques aux cycles naturels qui de temps immémoriaux ont provoqué ou non les catastrophes naturelles dont la mémoire des peuples conserve les traces sans que leur activité industrielle ait quoi que ce soit à y voir. Mais Sir Nicholas Stem demeure le gourou incontournable dont le rapport vétusté, dépassé et archaïque, sert de bible à toutes les académies sponsorisées par les États, les multinationales, les ONG et les « opinions publiques » façonnées par les Journaux de 20 heures qui « participent à une autre définition de la souveraineté », comme le clame Mme Ockrent. Pour en "débattre", ce matin-là, elle avait invité trois scientifiques.
Nicolas Imbert, ingénieur, est directeur exécutif de la branche française de Green Cross International. Etroitement liée au Système mondialiste mis en place lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992, cette ONG a été créée par Mikhaïl Gorbatchev comme une sorte de contre-point écologique à la Croix Rouge. Parmi les éminentes personnalités qui la patronnent ou la dirigent, on trouve donc Gorbatchev, le socialiste portugais
Mario Soares, Ernst von Weizacker, co-président du Club de Rome, Ted Turner (CNN), Robert Redford, Pat Mitchell du Council of Foreign Relations, ancienne directrice de PBS et de CNN Productions, Javier Perez de Cueliar, ancien secrétaire général de l'ONU, etc. Green Cross France, présidé par Jean-Michel Cousteau, s'est donné comme mission l'éradication de la pauvreté dans le monde et de la dégradation environnementale. D'où l'intérêt qu'il porte au soi-disant Réchauffement Climatique qui fut au demeurant la pierre angulaire de Rio traduite par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). C'est donc bien également son fonds de commerce. Activiste déterminé de la lutte contre le Réchauffement Climatique de la planète par le biais de la bureaucratisation forcée (Agenda 21), Imbert se cantonne dans la bonne tradition de stupidité écolo : « (Il s'agit d'être) collectivement à la hauteur et de montrer l'exemple... En supprimant très rapidement les sacs plastiques jetables, en sortant les mégots de la rue, en économisant l’eau de voirie et l’éclairage public, en réduisant drastiquement le gaspillage alimentaire sur le territoire...».
Christian de Perthuis, professeur d'Économie associé à l'Université Paris-Dauphine, fondateur et directeur scientifique de la Chaire Economie du Climat et co-directeur du Master Energie, Finance, Carbone, est l'auteur d'un ouvrage, Le climat à quel prix ? dans lequel il s'en prend furieusement aux climato-sceptiques, ces gens que l'on peut d'autant mieux attaquer qu'ils sont écartés de tous les débats. Comme de celui de Mme Ockrent.
Intervient également Pascal Canfin, insubmersible écologiste qui fut ministre délégué au Dé-veloppement (principalement africain) dans un gouvernement Ayrault, il est réapparu en janvier 2016 à la tête du WWF, un des principaux fronts de la lutte contre le Changement Climatique. On ajoutera aux invités de cette émission la très médiatisée juriste Mme Mireille Delmas-Marty, professeur honoraire au Collège de France. C'est une des égéries de la mondialisation par le dérèglement climatique. Elle le dit et le répète sur tous les tons : « Les problèmes de la planète sont de plus en plus pressants... Tout cela appellerait une gouvernance mondiale. Peut-être que notre chance c'est que grâce au dérèglement climatique cette gouvernance va se mettre en place. Toute une méthodologie qui va se définir, se développer. Voilà pourquoi je pense que cet accord (COP 21) pourrait servir de modèle pour les futures gouvernances mondiales... Le climat c'est le domaine dans lequel la communauté mondiale est en train de se constituer ». On a là un parfait exemple de cette pensée unique qui écrase de son totalitarisme toute liberté d'expression : quatre intervenants, tous convaincus du changement climatique au nom d'idéologies qui n'ont rien à voir avec des catastrophes naturelles qui ont toujours existé. Nul ne saurait s'exprimer sur un tel forum s'il n'appartient à la cabale. D'ailleurs tous parlent à longueur de temps de consensus. Hors leur discours il n'en est point d'autres. Tous ceux qui s'en écartent sont mis au bûcher. Et ça n'est pas que des mots. Aux Etats-Unis on a déjà réclamé l'ouverture de camps pour les climato-sceptiques, la peine de mort, l'enfermement dans des asiles psychiatriques, l'exécution par des hommes de main. En France c'est la mort sociale et professionnelle qui a été institutionnalisée. On se souvient de ce qu'il advint de Claude Allègre, du présentateur météo Philippe Verdier ou du géo-chimiste Vincent Courtillot. On parle moins des sommités internationales qui dans tous les domaines de la climatologie ont depuis longtemps, dans l'indifférence des petits marquis de la presse aux ordres qui continuent à ânonner leur bréviaire catastrophiste, claqué la porte du Giec. Se privant ainsi de tous moyens d'expression publique, des financements étatiques qui assurent les prébendes des autres et des notoriétés académiques qui les laissent sur le bord du chemin.
René BLANC. rivarol du 10 novembre 2016
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Manuel Valls copain-copain avec les immigrés de Calais
En déplacement hier, lundi 14 novembre, à Croisilles dans le Nord-Pas-de-Calais, petite ville de 1600 habitants ayant reçu en cadeau 36 immigrés Soudanais arrivés depuis le démantèlement de la jungle de Calais, Manuel Valls a chanté les louanges de l’immigration-invasion et prôné le Grand remplacement :
« A travers vous c’est un message que j’adresse à mes compatriotes : il ne faut pas avoir peur. Un grand pays comme la France est capable d’intégrer ceux qui étaient à Calais et à Paris, avec fermeté et des règles parce qu’il en faut, mais aussi avec bienveillance. »
« L’immense majorité des personnes qui étaient à Calais obtiendront le statut de réfugié »,
a-t-il annoncé, avant de préciser à l’attention des exilés africains :
« Demain vous appartiendrez peut-être à la communauté nationale. Moi, Premier ministre, je suis né en Espagne. La préfète [du département] Fabienne Buccio a des origines italiennes. Le directeur de l’Ofpra, allemandes. Mais c’est ça la France! On est Français pas par la religion ou la couleur de peau, mais parce qu’on adhère à une communauté de valeurs et la langue qui nous permet de nous comprendre » «
Non, ce n’est pas ça la France. Ce raccourcis historique et intellectuel est mensonger : les immigrés espagnols ou italiens arrivés en France partageaient avec les Français une même civilisation millénaire européenne, aux racines chrétienne, helléniste et latine. L’assimilation étaient pour eux possible et désirée sincèrement. Bien souvent la génération successive ne connaissait même plus la langue des parents.
Aujourd’hui d’assimilation on ne parle plus. Quand à l’intégration elle est un échec sur tout le territoire européen et non seulement hexagonal.
Ces jeunes et forts immigrés africains, petits protégés du premier ministre, sont totalement étrangers à notre civilisation chrétienne et européenne, et professent une foi islamique conquérante et universaliste ainsi que des mœurs tribales millénaires.
C’est un abîme insurmontable qui nous sépare et qui ne peut qu’engendrer des conflits et des guerres. Pire encore, l’accueil inconditionnel de centaines de milliers d’immigrés par an, entre les 200 000 légaux et les plus de 200 000 illégaux, sonne la mort de notre civilisation chrétienne déjà si malmenée.
Il est des Espagnols dont les Français se seraient bien passés ! Et dont ils se passeront bien à l’avenir…
Francesca de Villasmundo
http://www.medias-presse.info/manuel-valls-copain-copain-avec-les-immigres-de-calais/64491/