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  • Marcher pour rester vivants !

    La  Marche pour la vie a fait peau neuve. 2017 aura été l’année des grands changements, après l’interruption de 2016 pour cause de précaution sécuritaire à la suite des attentats de la nuit du  Bataclan.

    Devenu une association à part entière, « En marche pour la vie » se trouve désormais sous l'égide de la fondation Jérôme Lejeune, Choisir la vie, Renaissance catholique et quelques autres. La communication s'est rajeunie, avec l'arrivée, notamment, des Survivants ces jeunes qui se perçoivent comme des survivants à un massacre qui a bien pu emporter un de leur frère ou une de leurs sœurs.

    Au bout du compte, le message officiel a un peu changé. On demande que les hommes politiques rendent l'accueil de la vie plus aisé. L'abrogation de la loi Veil - avec ses 8 millions de victimes - n'est plus ouvertement affirmé dans les dossiers remis à la presse pour présenter les objectifs officiels de la manifestation, ce qui explique peut-être la présence de Sens Commun parmi les soutiens officiels de la Marche.

    Des dissidents et des « survivants » pour la vie

    Pourtant, les 50 000 marcheurs pour la vie n'ont pas de doutes à ce sujet. Ils ont applaudi à tout rompre Philippe de Villiers, qui a participé à la marche du début à la fin, en tête, et qui a clos l'événement avec un appel à ce que cette loi soit un jour enfin révoquée. Parce que l'avortement, il l’a dit, est un « crime ». Et que le rôle des pro-vie est désormais d'être des « dissidents ».

    Des dissidents nombreux. Avec le soutien officiel, cette année, d'Alliance Vita et des Associations familiales catholiques, sans compter le message d'encouragement du pape François et de plusieurs évêques, la Marche pour la vie a certainement gagné en dimension. La veille au soir, Mgr Cattenoz d'Avignon présidait à la veillée de prières pour la vie...

    Mais les choses ont donc un peu changé. La musique se fait plus forte, plus lancinante, plus rythmée que par le passé. Les pancartes et slogans officiels de la Marche répondent aux attaques actuelles contre les sites et organismes qui cherchent à dissuader les femmes d'avorter. « Information censurée = bébé en danger » ; « IVG : dire la vérité c'est dissuader » ; « Garder son bébé c'est la vraie liberté », clament des centaines de pancartes brandies par les marcheurs. « Protéger le faible, ça c'est fort », rappelle cette autre banderole à l'heure où plus de 96 % des trisomiques dépistés avant leur naissance sont éliminés par avortement dit médical, la Marche demandait notamment « la révision de la politique de santé qui conduit à l'élimination en masse des enfants trisomiques avant leur naissance ».

    Musique et enthousiasme

    Ce qui frappe, dans le froid de cet hiver glacial, c'est l'enthousiasme des marcheurs. Parmi les milliers de personnes venues de près et de loin - et combien de personnes ai-je revues, perdues de vue depuis des années et qui sont là sans doute pour la première fois -une belle majorité de jeunes. Le propre des pro-vie est précisément d'accueillir la vie et cela se voit. Il est plus facile de rassembler ce genre de troupes pour dénoncer FIVG que pour contester la politique « anti-femmes » de Donald Trump - cette manif-là a péniblement atteint les « quelques centaines » dénombrées par France Info, mais elle a bénéficié d'une incomparable couverture médiatique. Les lois démographiques vont faire le reste. Comme aux États-Unis, l'avenir est à ceux qui ont des enfants.

    Une image reste gravée dans mes yeux et dans mon cœur : celle d'une ravissante jeune fille trisomique - elle avait participé à la bouleversante vidéo censurée par le CSA, Chère future maman - dansant seule, souriante et radieuse sur le pavé du boulevard des Invalides, au rythme de la sono. À elle seule, elle était un message, elle était même le message de cette marche. La vie, toute vie humaine est sacrée, et vaut la peine d'être vécue.

    C'est ce qu'a déclaré Gregor Puppinck, directeur du Centre européen pour la justice et le droit (ECU) qui s'est exprimé sur le podium avant le départ de la marche, place Denfert-Rochereau : il appartient aujourd'hui aux jeunes et à tout homme de témoigner de « la sainteté de la vie ». Représentant la Marcia per la Vita de Rome dont elle et la présidente, Virginia Coda Nunziante a elle aussi déclaré qu'il est urgent de changer les lois. « La bataille contre la vie est une bataille mondiale, il est important d'être unis dans le combat, parce que nos adversaires sont unis pour détruire la vie, pour imposer une culture de mort », a-t-elle déclaré : « La loi Veil est une loi qui tue les enfants, elle a fait plus de victimes en France que les deux guerres mondiales. Les lois pour l’avortement doivent être abolies dans tous les pays, c'est notre but. »

    L'exemple des États-Unis

    Venu des États-Unis, le P. Shenan Bocquet, directeur de Human Life International, n'est pas d'un autre avis. Dans la foulée du déjeuner offert aux responsables des délégations étrangères avant la Marche, il m'a redit l'importance de revenir à des lois pour la vie. Aux États-Unis, le slogan des pro-vie lors des Marches pour la vie est limpide, et pour le P. Bocquet il n'y a pas d'autre moyen que celui-ci : « Il faut commencer par l'affirmation de la vérité, et appeler continuellement les gens à monter vers elle. Donc, "pas de concessions, pas d'exceptions " c 'est notre slogan, quelles que soient les circonstances qui ont amené cette vie à l'existence, et quel que soit l'état de maladie de l'enfant - pas d'exception ! Ce qui a permis à la Marche de Washington de vraiment fonctionner, c'est la persévérance - de garder le cap en portant toujours le même message. Notre objectif est défaire changer les lois, mais aussi les cœurs et les esprits. L'important, c'est de toujours rejeter clairement les exceptions. Pour toucher les gens, il faut leur faire comprendre qu'il s'agit d'une vie humaine, pour petite, fragile qu'elle soit. Aujourd'hui les gens se sont laissé convaincre que l’avortement est acceptable, parce qu'il est permis. À nous de faire comprendre qu'il n'est pas acceptable. » Aux États-Unis, on peut dire que cette stratégie est en train de porter ses fruits. L'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche marque aussi un changement fondamental par rapport aux lois de mort qui ont cours outre-Atlantique. Le nouveau président est décidé à nommer un juge pro-vie à la Cour suprême, ce qui est un premier pas vers le renversement de la jurisprudence Roe v. Wade par laquelle l'avortement s'y est imposé. Mike Pence, le nouveau vice-président, devait se rendre en personne à la Marche pour la vie à Washington. Rien de cela n'aurait été possible sans l'obstination des militants pro-vie américains, qui ont toujours cru à l'importance de la moindre de leurs actions et manifestations, et qui ont su imposer le thème du respect de la vie dans la campagne.

    Le P. Bocquet voit dans ce changement politique une véritable ouverture pour le mouvement pro-vie, surtout * en raison de l'équipe dont il s'est entouré » : « Ce sont des gens avec qui nous avons travaillé au cours des ans, parce qu'ils ont exprimé leurs positions pro-vie de manière très audible. » Et, m'a-t-il dit pour répondre à ma dernière question, « oui, c'est un fruit de notre engagement, de tout le travail que nous avons fait ».

    Aux États-Unis, les pro-vie ont le vent en poupe sur le plan politique. On ne peut pas en dire autant de la France mais du moins l'exemple américain montre-t-il l'intérêt de la ténacité et de la clarté des objectifs. 

    Jeanne Smits monde&vie février 2017

  • Le protectionnisme, grand absent des élections présidentielles

    L'Europe est devenu un des derniers espaces politiques qui se refuse à briser te tabou sur le protectionnisme, et ce malgré ses effets catastrophiques sur le tissu économique du Vieux Continent. Alors même qu'aux États-Unis, centre historique du libre-échange globalisé, le nouveau président s'apprête à engager une politique rigoureusement protectionniste, le valet européen continue à s'accrocher au dogme libre-échangiste.

    Le candidat du Parti Socialiste, Benoît Hamon, et celui des Républicains, François Fillon, sont enfermés dans les vieilles solutions de leur parti politique respectif. En effet, aucun des deux n'a osé s'attaquer à la cause première de la crise économique mondiale et européenne : le libre-échange. Chacun des deux proposent les vieilles méthodes - de gauche et de droite - palliatives aux conséquences du libre-échange.

    Avec son revenu universel, Benoît Hamon veut, comme la gauche de gouvernement l'a toujours fait, compenser (en l'accompagnant) la destruction de l'emploi, c'est-à-dire aller chercher dans les poches de ceux qui ont encore la chance de travailler, l'argent qui fera taire une partie du prolétariat sans emploi et de tous ceux qui subissent de plein fouet la désindustrialisation. François Fillon, quant à lui, en bon droitard libéral, propose une restructuration, à savoir des coupes budgétaires, en supprimant massivement des emplois dans l'administration, une augmentation de la TVA qui avalisera les plus pauvres et des augmentations d'impôts dont pâtira une fois de plus la classe moyenne de plus en plus paupérisée.

    Il ne sera pas venu à l'esprit de ces deux produits poussiéreux de la droite et de la gauche obsolètes, de s'attaquer à la cause première du désastre socio-économique aucun des deux n'a prononcé lé mot banni du langage politique français : protectionnisme. Car s'attaquer au libre-échange, c'est déclarer la guerre aux lobbies et aux puissances financières auxquels le Parti Socialiste et les Républicains sont inféodés.

    Quelles sont ces forces et comment ont-elles historiquement imposé au monde un système qui n'a profité qu'à une ultra-minorité et dont le reste de l'Humanité souffre terriblement ?

    Les instruments de l’oligarchie : les institutions internationales

    Les accords de Bretton Woods de 1944 qui devaient répondre à la crise de 1929 (qui a résulté de la spéculation financière), ont donné naissance à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international. Ce qui déboucha de ces accords était conforme à la volonté des États-Unis, à savoir faire du dollar l'instrument de référence internationale et imposer la libéralisation des mouvements de capitaux.

    Les règles du commerce international furent traitées durant la conférence de la Havane la même année. Les Américains avaient refusé de signer l'accord visant à réglementer le commerce sur des bases nationales et protectionnistes, eux qui étaient partisans du libre-échange.

    L'Organisation mondiale du commerce qui naît en 1995 se chargera de répondre aux désirs des États-Unis en favorisant le système de libre-échange généralisé.

    En 1982, un rapport du Trésor américain mettait en lumière la domination qu'exercent les États-Unis sur la Banque mondiale :

    « Les États-Unis ont largement participé à l'architecture et à la définition de la mission de la Banque mondiale selon les principes occidentaux de libre-marché... Nous sommes aussi responsables de l'apparition d'une organisation fonctionnant au scrutin proportionnel, supervisée par un conseil d'administration, gérée par un management de haut niveau dominé par des Américains et par du personnel administratif très qualifié. En tant que membre fondateur et principal actionnaire de la Banque mondiale, les États-Unis ont droit à l'unique siège permanent au conseil d'administration de la Banque. »(1)

    Comme l'a fait remarquer le Trésor américain et le politologue Philippin qui a promu à l'échelle internationale l'idée - reprise en 2012 (puis abandonnée) par Arnaud Montebourg - de démondialisation (deglobalization), Walden Bello, la Banque mondiale a été un instrument important de la politique globale américaine, car elle a réussi, avec les banques de développement multilatéral, à remplir la tâche difficile d'exiger des emprunteurs de satisfaire des critères de performance standard, une tâche que les États-Unis et les autres prêteurs n'auraient pu imposer dans un cadre bilatéral(2).

    Un exemple de l'efficacité de cet outil international à soumettre un pays réticent nous est donné par l'ancien sous-secrétaire au Trésor, Peter McPherson « Nous n'avons pas obtenu beaucoup de succès par nous-mêmes, en essayant de mettre en place une politique de réformes aux Philippines. C'est une question neutre, en quelque sorte. Mais la Banque mondiale,elle, a remarquablement réussi à négocier d'importants changements politiques, que nous soutenons vigoureusement »(3)

    Le Fonds monétaire international est autant dominé par l'oligarchie "américaine" que la Banque mondiale, à quelques nuances près...

    Walden Bello rapporte que « lors des opérations de renflouement financier du Mexique en 1994-1995 et des pays d'Asie du Sud-Est en 1997 le directeur exécutif du FM, Michel Camdessus, était largement considéré comme un pion du secrétaire au Trésor Robert Rubin (qui vient de la banque Goldman Sachs et qui est depuis 2007 président du CFR) et de son proche assistant Lorry Summers (qui lui succédera au poste de secrétaire au Trésor), poussant le New York Times à parler du Fonds comme d'un "proxy des États-Unis »(4) »(5) C'est certainement une pure coïncidence si ces deux secrétaires successifs au Trésor, Rubin et Summers, sont juifs.

    La politique du FMI consiste à pousser les pays en développement à se spécialiser dans la production d'un autre bien exportable en abandonnant la production autoconsommée. En résulte une augmentation des exportations et du PIB mais une diminution de la richesse réelle et l'apparition de problèmes alimentaires.

    Le remède qu'a administré le FMI aux pays d'Amérique du sud, d'Afrique et d'une partie de l'Asie, mais aussi à la Grèce, se résume ainsi :

    Austérité budgétaire ;

    Contraction du crédit,

    Déréglementation;

    Privatisation;

    Libre-échange de marchandises et de capitaux.(6)

    En outre, chaque fois que des pays en voie de développement se trouvaient en déficit budgétaire - à cause de cette politique - intervenait le FMI en faisant entrer des capitaux étrangers pour combler le déficit rôle que la banque centrale de chaque pays peut remplir mais qu'interdit le FMI. Ce qui entraîne une réévaluation de la monnaie à la hausse, augmentant ainsi le déficit commercial ; ce qui pouvait faire fuir les capitaux étrangers(7).

    En somme, le rôle du FMI consiste à mettre à genou les pays ciblés et à les réduire en esclavage pour le compte des banques judéo-protestantes Goldman Sachs, Rothschild, JP Morgan...

    C'est essentiellement l'Organisation mondiale du commerce, créée en 1995, et qui a succédé au GATT (accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) datant de 1948, qui a eu pour rôle principal de promouvoir le libre-échange généralisé.

    Cette institution est, à l'instar de la Banque Mondiale et du FMI, pilotée par les Américains et leurs vassaux occidentaux et asiatiques, ainsi que l'a bien explicité C. Fred Bergsten, directeur du Peterson Institute of International Economies, lors des auditions du Sénat sur la ratification des accords GATT-OMC en 1994 « l’OMC ne fonctionne pas par votes. Elle fonctionne par un système de consensus qui, à la vérité, est géré par quatre acteurs - les "Quads" : les États-Unis le Japon, l’Union européenne et le Canada… »(8)

    Le bilan de la politique de l'OMC dans les pays en développement comme pour les pays développés, est catastrophique(9) monopole des multinationales dans les domaines technologiques (Microsoft, Intel...) et biotechnologique (Novartis, Monsanto), par la privatisation et l'altération de la nature, comme les graines, les plantes ou encore la vie animale, destruction de F agriculture de petites exploitations par les superpuissances agricoles, résultat de l'ouverture des marchés.

    Destruction du tissu industriel

    Le 19 septembre 2000, le grand reporter du journal britannique Daily Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard, rapporte dans un article(10) des éléments tirés d'un document déclassifié du gouvernement américain révélant que c'est la CIA qui a, dans les années cinquante et soixante, fondé et dirigé le mouvement fédéraliste européen.

    Le grand reporter britannique explique que « l’Amérique travaillait avec acharnement à pousser la Grande-Bretagne à s'intégrer à un État européen. Un mémorandum daté du 26 juillet 1950, donne des instructions pour une campagne visant à promouvoir un véritable parlement européen. Il est signé du Général William J Donovan, chef du bureau américain des services stratégiques en temps de guerre (OSS), l’ancêtre de la CIA. Le principal levier de Washington sur l'ordre du jour européen était le Comité Américain pour une Europe Unie (ACUE : American Committee on United Europe) créé en 1948. Donovan, qui se présentait alors comme un avocat en droit privé, en était le président.

    Le vice-président, Allen Dulles, était le directeur de la CIA pendant les années 1950. Le comité comptait parmi ses membres Walter Bedell Smith, le premier directeur de la CIA, ainsi que d'anciennes personnalités et des responsables de l’OSS qui travaillaient par intermittence pour la CIA. Les documents montrent que l’ACUE a financé le Mouvement européen, l'organisation fédéraliste la plus importante d'après-guerre. En 1958, par exemple, l’ACUE a assuré 53,5 % du financement du mouvement », et il poursuit avec des informations tout particulièrement intéressantes à propos du financement d'hommes politiques européens plus ou moins connus et présentés au grand public comme les architectes de l'Union européenne : « l’European Touth Campaign, une branche du Mouvement européen, était entièrement financée et contrôlée par Washington. Son directeur belge, le Baron Boel, recevait des versements mensuels sur un compte spécial. Lorsqu'il était à la tête du Mouvement européen, Joseph Retinger, d'origine polonaise, avait essayé de mettre un frein à une telle mainmise et de lever des fonds en Europe ; il fut rapidement réprimandé.

    Les dirigeants du Mouvement européen Retinger, le visionnaire Robert Schuman et l'ancien Premier ministre belge, Paul-Henri Spaak - étaient tous traités comme des employés par leurs parrains américains. Le rôle des États-Unis fut tenu secret. L'argent de l’ACUE provenait des fondations Ford et Rockefeller, ainsi que de milieux d'affaires ayant des liens étroits avec le gouvernement américain. »

    Les Américains n'ont pas seulement fondé et financé ce qui deviendra l'Union européenne mais sont aussi à l'origine de la création de l'Euro ainsi Ambrose Evans-Pritchard rapporte qu'une note émanant de la Direction Europe, datée du 11 juin 1965, conseille au vice-président de la Communauté Economique Européenne, Robert Marjolin, de poursuivre de façon subreptice l'objectif d'une union monétaire. Elle recommande d'empêcher tout débat jusqu'au moment où « l'adoption de telles propositions serait devenue pratiquement inévitable. »

    La finalité de ce projet de construction européenne est de neutraliser politiquement et économiquement le Vieux Continent, d'empêcher toute politique indépendante, tant sur le plan intérieur qu'extérieur, et ainsi placer l'Europe sous la tutelle américaine.

    L'euro, qui a été créé, comme l'Union européenne, à l'initiative des Américains, a produit, sur l'économie française, les effets les plus néfastes, à savoir la destruction de l'industrie et la paralysie économique du pays(11) et du reste de l'Europe - à l'exception de l'Allemagne qui a bénéficié de cette monnaie à la taille de son économie et qui lui a permis, dans le cadre do marché libre, d'augmenter ses exportations(12) au détriment des industries françaises, italiennes et espagnoles.

    La France dans la globalisation économique

    À la suite de la crise financière, fin octobre 2008, l’État français a "investi" de pseudo fonds propres - en réalité il s'agissait d'un prêt sur cinq ans. Un prêt à hauteur de 10,5 milliards d'euros accordé à six banques (BNP Paribas, Crédit Agricole, Banque populaire, Crédit Mutuel, Société Générale, Caisse d'épargne), qui ne donnait par conséquent à l’État français aucun pouvoir décisionnel(13).

    Le résultat est le suivant les banques ne se sont pas senties contraintes de prêter massivement afin de relancer l'économie, ce que l’État attendait d'elles. Cela est l'un des effets de la globalisation économique, de la prééminence des banquiers et de leur ascendant sur les États, au point que le contribuable s'est retrouvé garant des banques lorsque celles-ci jouent, avec l'argent même du contribuable, dans le casino virtuel de la finance.

    Tant que les candidats à l'élection présidentielle ne prendront pas les mesures qui s'imposent - la sortie de l'euro, l'abolition de la loi Pompidou-Giscard Rothschild de janvier 1973, le contrôle des flux de marchandises et de capitaux, la nationalisation des banques ils ne font rien d'autre que du théâtre. Or, aucun candidat, de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, en passant par Macron-Rothschild, Benoît Hamon et François Fillon, n'a osé proposer un plan économique à la hauteur des défis présents et futurs.

    Jean Terrien Rivarol du 2 février 2017

    1) US Treasury Department, Assessment of US participation in the Multilatéral Development Banks in the 1980s, Washington, DC, US Treasury Department, 1982, ch. 3,p. 1.

    2) Congressional Research Service, The United States and the Multilatéral Development Banks, Washington, DC, US Government Printing Office J974, p. 5. Cité par Walden Bello, La démondialisation, 2002, éd. Le Serpent à Plume, 2011, pp. 150-151.

    3) Cité dans Walden Bello, the role of the World Bank in US Foreign Policy, Covert Action Information Quartety, N°5, automne 1990, p.22.

    4) Cité dans « 20 Questions on the IMF », dans Multinational Monitor, avril 2000, p. 23.

    5) Walden Bello, La Démondialisation, pp. 154-155.

    6) James K. Galbraith, op. cit.

    7) Jacques Sapir, La Démondialisation, éd.Le Seuil, 2011.

    8) Déposition devant le Comité sénatorial sur le commerce, la science et la technologie, Washington, DC, 13 octobre 1994.

    9) Walden Bello, 0p.cit., pp. 173-181.

    10) The Telegraph, Euro-federalists financed by US spy chiefs, 19/09/2000, traduit en français par l'Union Populaire Républicaine le 18 novembre 2011.

    11) Voir le graphique de la balance commerciale française <http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codeTheme=7&codeStat=NE.RSB.GNFS.CD&codePays=FRA&codeTheme2=7&codeStat2=x&langue=fr>.

    12) Voir le graphique de la balance commerciale allemande <http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codeTheme=7&codeStat=NE.RSB. GNFS.CD&codePays=DEU&codeTheme2=7&codeStat2=x&langue=fr>.

    13) Frédéric Lordon, La crise de trop, Fayard, 2009, pp. 127-128.

  • Les « Bobards d’Or » font le plein !

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    Source Paris Vox cliquez ici

    La 8ème soirée des Bobards d’Or se déroulait hier au Théâtre du Gymnase Marie Bell. Nous vous avions annoncé la soirée ici : cliquez ici. La salle était comble pour célébrer les plus fameux des bobards des médias de propagande. Marion Maréchal Le Pen était notamment présente dans le public.

    La soirée sous le patronage de Polémia ne se limitait pas à la présentation des 6 bobards. Le Décodex  du Monde cliquez là était sur l’ensemble des lèvres. Chaque Bobard était « défendu » par un journaliste afin de justifier que celui-ci était bien le Bobard d’Or en puissance.

    Les six journalistes présents sur le plateau représentaient un panel des médias de réinfomation : Martial Bild (TV Libertés), Charlotte d’Ornellas et Gabrielle Cluzel (Boulevard Voltaire), Yann Valérie (Breizh Info), Caroline Parmentier (Présent ) ou encore le Salon Beige.

    Pour chaque Bobard un travail documenté de vidéos et d’articles présentait clairement les preuves du mensonge. Des dessinateurs de presses illustraient la soirée en direct, suscitant bien souvent les rires du public.

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    Plusieurs intermèdes ont eu lieu entre chaque Bobard, le premier concernait les humoristes sur les antennes radios ou télés, un autre était consacré aux meilleurs Tweet, et Benjamin Dormann a également fait une présentation peu élogieuse de la presse mainstream. Il a notamment dénoncé pendant sa prise de parole la presse qui vit sous perfusion publiques. Selon son décompte, il est versé chaque année 9000 € par carte de presse en subventions. Un état des lieux des actionnaires des médias a également été présenté.

    L’élection du Bobard d’Or était serrée entre le bobard poids lourds et le bobard tintin grand reporter. Il a fallu procéder à un deuxième vote pour les départager.

    Ce sont Hugo Clément et Yann Barthès, qui officiaient sur Canal + et avaient fait une visite assez militante de Molenbeek, qui ont finalement raflé la mise, charge a Martial Bild de leurs remettre le prix ou du moins d’essayer ! cliquez ici

    La soirée était alors conclue par un discours de Jean-Yves le Gallou incitant les médias de Réinformation à créer et produire du contenu qualitatif.

    Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle cérémonie des Bobards d’Or.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Il faut fermer les pseudo-centres de déradicalisation !

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    En ouvrant à Pontourny (Indre et Loire), le premier centre de prévention, d’insertion et de citoyenneté (CPIC) de France, appelé couramment centre de « déradicalisation », le gouvernement socialiste, et son représentant local le préfet Louis Le Franc, pensaient naïvement mettre fin aux nombreuses polémiques sur l’incapacité du pouvoir en place à combattre la menace terroriste.

    La méthode utilisée dans ce centre, qui vise notamment à promouvoir « des valeurs de citoyenneté, de respect d’autrui, de la règle de droit et des valeurs de la République et de la démocratie », n’aura évidemment pas résisté longtemps au réel, puisqu’un des pensionnaires, Mustapha S., vient d’être interpellé dans le cadre d’une opération antiterroriste. Bien connu des services spécialisés car proche d’un des kamikazes du Bataclan, et auteur de deux tentatives de départ en Syrie, Mustapha n’a visiblement adhéré qu’en surface aux « valeurs de la République ».

    Financé par nos impôts, et imposé aux riverains, qui ont pourtant clairement manifesté leur désaccord, le centre de Pontourny est une escroquerie intellectuelle et financière qui n’arrêtera en rien le terrorisme islamiste en France. Réclamez dès aujourd’hui sa fermeture définitive !

    Une action initiée par Les Identitaires

    NOS ARMES : LE TÉLÉPHONE, LE FAX, LE COURRIER ÉLECTRONIQUE, TWITTER !
    (Et toujours avec fermeté mais courtoisie)
    Utilisez le hashtag : #DeradicalisationEscroquerie
    ** Muriel Domenach, secrétaire générale du CIPDR
    Compte Twitter : https://twitter.com/murieldomenach
    ** Pierre Pibarot, directeur général du groupement d’intérêt public « réinsertion et citoyenneté »
    Compte Twitter : https://twitter.com/PierrePibarot
    ** Préfecture d’Indre-et-Loire
    E-mails :
    prefecture@indre-et-loire.gouv.fr
    pref-communication@indre-et-loire.gouv.fr
    Téléphone : 02 47 64 37 37
    Compte Twitter : https://twitter.com/Prefet37
    ** Le centre de déradicalisation à Beaumont-en-Véron
    Téléphone : 02 47 58 47 08
    Fax : 02 47 58 96 45
    ** Secrétariat général du Comité interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation
    Compte Twitter : https://twitter.com/SG_CIPDR

    http://fr.novopress.info/

  • Horreur : la vérité circule hors de tout contrôle sur les nouveaux médias

    6a00d83451619c69e201b7c8d3466e970b-200wi.pngDans Minute, Jeanne Smits revient sur la création des Décodex, symptôme de la manipulation des médias dominants pour garder le contrôle de l’information. Extrait :

    "[...] Un mauvais paternalisme veut que les internautes aient besoin qu’on leur tienne la souris pour guider leurs pas sur Internet. L’information y circule comme jamais dans l’histoire. La désinformation est certainement vieille comme l’information ; elle est dans la Genèse quand Adam tente de rejeter sur Eve la responsabilité de sa propre chute, elle est dans les rumeurs qui montent et font renverser les rois, elle est chez Beaumarchais – « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » – ; elle est chez Goebbels et dans la « Pravda ». Machiavel n’a-t-il pas mis au jour une nouvelle vertu politique : le mensonge ? Mais aujourd’hui, c’est le mensonge à la vitesse de la lumière, ou, pire, pour les grands de ce monde tremblant dans leurs bottes, la vérité qui circule hors de tout contrôle. Ce n’est pas une mince ironie que de voir la section « histoire » du « Courrier international », membre du groupe « Le Monde », consacrer un article aux « fausses informations » en… 1789 ! « Les “fake news” déjà à l’origine de la Révolution française » ! Le siècle des Lumières aurait ainsi « servi d’incubateur au monde de la postvérité » et sans ces mensonges, gageons que Louis XVI aurait gardé sa tête…

    Contre le pouvoir ou avec lui, la fausse information est au service de celui qui le manie avec le plus d’aplomb. Dans la dénonciation actuelle des « fakes », il y en a déjà un, énorme, qui devrait mettre la puce à l’oreille de l’auditeur-spectateur-lecteur averti : l’idée que les fausses informations seraient toutes d’un seul côté et qu’il appartiendrait au pouvoir de les débusquer et le cas échéant de les interdire. Quelque chose a certainement basculé avec l’affaire des agressions sexuelles de Cologne à la Saint-Sylvestre 2015. Ce sont des réseaux sociaux qui ont permis de révéler une vérité que le pouvoir local et national en Allemagne voulait étouffer à tout prix [...].

    Pour la campagne britannique, les fausses informations venaient surtout d’en face : les représentants de « l’établissement » politique et financier annonçaient l’apocalypse en cas de vote pour la sortie de l’UE. Sept mois plus tard, le Royaume-Uni peut se targuer d’avoir l’économie affichant la plus forte croissance dans le monde développé. Pour ce qui est de Trump, on a largement accusé les « fakes » d’avoir favorisé son élection, ce qui est faux. [...]

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Face aux médias de propagande l’heure des médias alternatifs

    Discours de clôture de la 8e cérémonie des Bobards d’Or, par Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia.

    Cette cérémonie vient à nouveau de le démontrer, la presse écrite subventionnée et les radios et télévisions autorisées à émettre ne sont pas des médias d’information mais des médias de propagande.

    Ils diffusent la doxa de l’oligarchie.

    Ils véhiculent une idéologie unique : ils sont mondialistes et libre-échangistes en économie ; ils sont partisans de l’immigration, favorables à l’expansion de l’islam, hostiles au contrôle aux frontières. Bref, ils sont immigrationnistes, islamo-soumis et sans frontiéristes sur les questions identitaires ; en matière sociétale, ils détricotent les règles de la vie en société, ce sont des déconstructionnistes ; en politique étrangère, ils sont atlantistes, affiliés au Qatar, russophobes et hostiles à Trump.

    Voilà les quatre clés de leur vision du monde.

    Pour la propager et l’imposer ils utilisent toutes les techniques de propagande : ils occultent ou minorent les événements qui les dérangent ; ils montent en épingle les faits qui les arrangent et les scénarisent à outrance ; ils désinforment en s’appuyant sur les ressorts émotionnels : il y a les images qu’ils montrent à l’infini et celles qu’ils cachent. Ils angélisent ceux qui « pensent bien » et diabolisent les autres. Et ils censurent. Une censure que les petits flics de la pensée réclament aujourd’hui ouvertement. Et, bien sûr, quand il le faut ils recourent à l’arme ultime de la désinformation : le bel et bon Bobard !

    Seulement voilà, les médias officiels ont perdu leur monopole : ils doivent désormais faire face à des concurrents redoutables : les médias alternatifs et les réseaux sociaux :
    – Eux font émerger les faits et les analyses qui dérangent ;
    – Eux font émerger le réel : un réel qualifié de « post vérité » par les tenants de la novlangue médiatique ;
    – Une bataille gigantesque est engagée entre la réinfosphère et les médias de propagande ;
    – En 2016, la réinfosphère et les médias alternatifs ont accumulé les victoires : le Brexit, l’élection de Trump, l’élimination d’Alain (« Ali ») Juppé.

    Mais les médias de propagande n’ont rien perdu de leur superbe : ils ont leur candidat à l’élection présidentielle : le sémillant Macron. Ils espèrent prendre leur revanche en le faisant élire.

    Tout est fait pour promouvoir Macron.

    Tout est fait pour le protéger : il n’y aura pas d’investigation sur les conditions du bradage à des intérêts étrangers d’Alsthom et de Technip, deux fleurons de la technologie française ; il n’ y aura pas plus d’investigation sur les liens de Macron avec le groupe Drahi à qui il a permis d’acquérir SFR lorsqu’il était secrétaire général adjoint de l’Elysée ; pas d’investigation non plus sur la levée de fonds que Macron est allé effectuer à Londres sans respect des règles du financement politique ; pas davantage d’investigation sur le financement de la société de stratégie électorale PROXEM qui fournit à Macron ses éléments de langage à coups d’algorithmes ; et pourtant ce serait intéressant de savoir qui a réglé les factures de cette société et sur quel compte politique cela figure ; pas d’investigation non plus sur ce banquier d’affaires qui a accumulé les millions tout en ayant… des coquetteries avec l’impôt sur la fortune.

    Ah ! Comme nos médias de propagande savent ne pas être curieux quand il le faut !

    Ils ne le sont pas davantage sur le programme de Macron. Il est vrai que son projet est clair : défendre le Système et s’aligner en tous points sur la bien-pensance, cette bien-pensance dont le philosophe Marcel Gauchet nous dit qu’elle « engendre la crétinisation ».

    Les #MédiasDePropagande vont utiliser tous les moyens pour nous imposer Macron :
    – Avant le premier tour : la démolition de Fillon ;
    – Entre les deux tours : l’hyperdiabolisation de Marine Le Pen.

    Voilà le scénario des médias. Voilà pourquoi il est essentiel de saper ce qui leur reste de crédibilité. Montrer les mensonges d’hier pour faire douter des affirmations de demain. Ils vous ont menti dans le passé, ils vous mentiront dans l’avenir ! Voilà pourquoi il faut pointer les désinformations et les mensonges des médias de propagande.

    C’est la mission d’i-média sur TVLibertés.

    C’est aussi cela, la fonction de la cérémonie des Bobards d’Or : se libérer par le rire.

    Mais il faut aller au-delà ! La réinfosphère ne doit pas se contenter d’une fonction critique, elle doit aussi produire de l’information. Et elle le fait. Le temps des médias alternatifs créateurs de contenus d’information est venu.

    Qui a fait des reportages sur la Syrie… en allant en Syrie, sinon Boulevard Voltaire et TV Libertés ? Qui a produit les statistiques du Grand Remplacement – à partir du dépistage de la drépanocytose, cette maladie génétique rare qui ne touche pas les nouveau-nés européens –, sinon Fdesouche et Polémia ? Qui a informé complètement des actions de la Manif pour tous, des Veilleurs, des Sentinelles, sinon Le Salon Beige ? Qui a levé l’omerta sur les agressions sexuelles d’un « migrant » d’Arzon, sinon Breizh-info, prévenu par un lanceur d’alerte ? Qui informe sur les relations troubles entre de nombreux maires et l’UOIF ou les salafistes, sinon l’Observatoire de l’islamisation ? Face aux médias de propagande l’heure des médias alternatifs est venue. A vous de les aider !

    Jean-Yves Le Gallou / 6 février 2017

    http://bobards-dor.fr/

  • “Une guerre de désinformation et de propagande”

    « Je pense sincèrement que Marine Le Pen peut être élue »,  « Elle a des casseroles, mais ce sont des casseroles en teflon, rien n’adhère » soupire Xavier Bretrand le président de la région Hauts-de-France,  dans un article publié dans Le Point ce matin.  Une frousse partagée par  le président LR de la région PACA, Christian Estrosi.  Invité ce matin de RTL,  M. Estrosi,  en tournée de promotion pour la sortie d’un livre d’entretien de très mauvaise facture,  Il faut tout changer (sic), commis  avec le très antinational journaliste Maurice Szafran, expliquait que le FN  était le pire danger pour la France et Marion la pire des Le Pen. Au-delà de l’affaire Pénélope, François Fillon est pourtant lui aussi  suspecté, bien qu’il s’en  défende,  de collusion avec le diable Poutine dont il serait le candidat adoubé avec Marine Le Pen.  Ce  dernier tenterait de s’immiscer dans la campagne présidentielle française via les sites Sputnik News et Russia Today,  cités dans un récent rapport du Parlement européen comme participant de  la  « guerre de désinformation et de propagande russe ». Accusation de désinformation, de propagande,  qui ne pourrait être portée à l’encontre des gros médias français détenus par de grands groupes financiers,  dont les  patrons roulent ouvertement pour les écuries euro-libérales? 

    Le site Sputnik dans le collimateur  de Bruxelles n’arrange pas sa sulfureuse réputation auprès des grands prêtres de la morale progressiste en annonçant  qu’ Emmanuel Macron soutenu par des parrains irréprochables  comme MM. Attali, Minc ou  BHL,  devra faire face à un certain nombre de révélations.  Julian Assange fondateur de WikiLeaks, affirmait le 3 février  dans le journal Izvestia  «être en possession de données remarquables sur l’ancien ministre de l’Économie. Nous possédons des informations intéressantes concernant l’un des candidats à la présidence française, Emmanuel Macron, dit-il dans des propos rapportés par Sputnik News. Ces éléments proviendraient du piratage russe des mails de Hillary Clinton et de John Podesta, qui était son directeur de campagne (…) En cas de révélations, il ne s’agirait pas de la première fuite de documents confidentiels américains évoquant le nom d’Emmanuel Macron. Le 8 novembre dernier, WikiLeaks dévoilait un échange datant d’août 2015 entre Hillary Clinton et John Podesta au sujet de l’organisation d’un dîner avec Emmanuel Macron, à l’époque ministre de l’Économie. Il était aussi question d’une table ronde organisée par le premier ministre Manuel Valls, pour discuter du défi de la globalisation de l’économie et du développement technologique mais aussi du développement d’un récit économique et fructueux pour contrer la droite et les populistes de la gauche. Emmanuel Macron devait y assister, tout comme une trentaine de personnalités politiques du monde entier.»

    Contrer le populisme reste un objectif vital pour un PS au plus mal, dont les pseudopodes, une coquille vide comme sos racisme, mais aussi l’Union des Etudiants juifs de France (UEJF)viennent de lancer une nouvelle campagne digitale contre le FN.  La chaîne de l’homme d’affaires israélien Patrick Drahi, I24, rapporte ainsi que «Plusieurs membres (de l’UEJF)  sont allés à la rencontre de militants du FN à Lyon dimanche (…). Les sympathisants du parti d’extrême droite filmés par l’UEJF ont multiplié les clichés antisémites et entres autres fait la promotion du négationnisme (…).»

    Sacha Ghozlan, président de l’UEJF depuis le mois de juin a été interrogé par I24NEWS mardi.  Rassurez-vous,  certainement pour éviter les clichés, il n’a pas été questionné sur la loi soutenue par le Premier ministre d’extrême droite Benjamain  Netanyahou,  qui venait d’être votée  dans la nuit par la  Knesset, le Parlement israélien,  autorisant  le vol des terres privées palestiniennes en légalisant  rétroactivement  4.000 logements de colons  en Cisjordanie.

    Non, M. Ghozlan s’est contenté  de  présenter son opération lyonnaise car  «Depuis 3 ans, avec des comités citoyens locaux et SOS Racisme, nous analysons et décryptons les déclarations des maires FN et nous voyons bien que le parti  n’a pas changé. C’est un parti autoritaire, qui divise et stigmatise les populations et qui est un piètre gestionnaire des finances publiques (sic). Après cette conférence de presse, nous nous sommes rendus devant le lieu du Congrès du FN pour distribuer des tracts révélant ces informations sur le parti d’extrême-droite. En sortant de la salle , les militants FN recevaient les tracts et crachaient leur haine en retour a-t-il affirmé.»« On voit bien les ressorts de l’antisémitisme complotiste, de l’antisionisme et du négationnisme dans les propos des militants Front National précise-t-il. »,

    Il  suffirait pourtant  aux commissaires de l’UEJF  de se livrer à la même opération  à l’entrée d’un grand magasin, d’une  réunion publique de Mélenchon, Fillon ou Hamon pour y recueillir en cherchant bien  des propos semblables. Car la démonstration réside dans la sélection d’un  petit nombre de témoignages allant dans le sens de ce que voulait entendre l’UEJF,  décrites comme représentatives  de l’opinion des  milliers de personnes présentes  à la convention présidentielle de Marine.  Et quand les militants frontistes reçoivent  des mains  des militants de l’UEJF des tracts  insultants et réagissent avec plus ou moins de colère, M. Ghozlan dit qu’ils crachent leur haine… ben voyons! Bref,  cette opération est un grossier  exemple  de technique de manipulation constate Bruno Gollnisch.  N’en doutons pas,  il y en aura d’autres dans les prochains mois.

    https://gollnisch.com/2017/02/08/guerre-de-desinformation-de-propagande/

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  • Nouvelle offensive du totalitarisme à l’école

    L’année 2016 aura vu, entre autres, une nouvelle offensive socialiste contre l’enseignement libre. Sur la suggestion de Mme Vallaud-Belkacem, le gouvernement a pris deux mesures dirigées contre ces établissements… 

    • invoquant l’article 14 déciès de sa liberticide loi Egalité et Citoyenneté, adoptée en décembre dernier, il a obtenu du Parlement l’autorisation de préparer dans les six mois une ordonnance instituant un régime d’autorisation remplaçant la simple déclaration actuelle ;

    • par le décret n° 2016-1452 du 28 octobre 2016, relatif au contrôle de l’enseignement dans les établissements libres ou dans les familles, il fait du « socle commun » de connaissances le critère majeur de ladite autorisation. Ainsi, les établissements libres devront aligner leurs programmes et méthodes sur ceux de la « grande maison ».

    Ces mesures ont été adoptées au mépris de l’opposition des établissements privés, de leurs personnels, de la Fédération nationale de l’Enseignement privé, de l’association des parents d’élèves des établissements hors contrat (FPEEI), de l’Association des Maires de France et des parlementaires d’opposition. De plus, afin de s’épargner toute joute parlementaire et d’empêcher le débat de s’installer dans le pays, avec le risque de se trouver acculé au retrait de son projet, comme en 1984, le pouvoir s’apprête à légiférer par ordonnances.

    Belle leçon de démocratie de la part de gens qui n’ont que ce mot à la bouche ! Mme Vallaud-Belkacem inscrit son projet dans le cadre de la lutte contre la radicalisation de la jeunesse.

    Ne feignons pas de ne pas comprendre le dessein réel du pouvoir socialiste. Il ne s’agit pas de lutter contre la radicalisation des jeunes, mais d’assurer l’alignement idéologique, moral et politique de l’enseignement libre sur l’Éducation nationale. Un propos d’une collaboratrice du ministre en dit long : Mme Caroline Beyer affirme que « la liberté de l’enseignement ne connaît qu’une limite : le respect des valeurs de la République ».

    C’est clair : non le respect de la morale et du droit, mais celui des « valeurs de la République », c’est-à-dire du conformisme de gauche, du politiquement correct qui imbibe toute notre société et enserre les âmes et les cœurs. La radicalisation musulmane importe peu aux socialistes ; ce dont ils se défient, c’est de la morale chrétienne des écoles catholiques hors contrat, de leurs programmes originaux, de leurs pratiques pédagogiques différentes, si loin de l’idéologie universaliste et égalitaire « républicaine ».

    L’actuel ministère aura-t-il le temps de légiférer avant l’élection du printemps prochain ? Et, dans l’affirmative, François Fillon défera-t-il ce qui aura été fait, s’il est élu ? On ne sait, mais assurément la liberté de l’enseignement (quoique inscrite dans la Constitution) ne va vraiment pas de soi dans ce pays. 

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/02/07/nouvelle-offensive-du-totalitarisme-a-l-ecole-5908325.html