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  • Immigration illégale depuis la Libye : ça continue de plus belle !

    8795-20170208.jpgRéunis vendredi dernier à Malte, les dirigeants des vingt-huit pays de l’UE ont affirmé dans leur déclaration commune vouloir « casser le modèle économique des passeurs ». Ils se sont en effet rendu compte de la chose suivante : « Plus de 181 000 arrivées ont été détectées en 2016 et, depuis 2013, le nombre de décès ou de disparitions en mer atteint un nouveau record chaque année. » Faut-il se réjouir de cette prise de conscience ? Non, car elle n’a rien de nouveau et les prises de conscience de l’UE sont rarement suivies d’effet.

    « La décision établissant une opération navale de l’UE afin de casser le business model des réseaux de passeurs et trafiquants en Méditerranée vient d’être prise », clamait déjà en mai 2015 Federica Mogherini, haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité. Le business model, c’est le modèle économique, et ce qui a été dit à Malte le 3 février avait donc déjà été dit près de deux ans plus tôt, avec les conséquences que l’on sait : le renforcement du dispositif naval européen au large des côtes libyennes et son effet de pompe aspirante qui en a fait un service de navette entre la Libye et l’Italie, accroissant le nombre d’immigrants et accessoirement de morts.

    Sur le site de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker se félicite d’ailleurs des résultats de ce sommet informel de Malte et de l’aval donné aux propositions de la Commission « visant à mieux gérer les flux migratoires et à sauver les vies le long de la route de la Méditerranée centrale ».

    Alors certes, les vingt-huit évoquent une collaboration avec le gouvernement libyen de Fayez el-Sarraj et avalent l’accord signé la veille entre M. el-Sarraj et le Premier ministre italien Paolo Gentiloni. Seulement le « gouvernement d’entente nationale » siégeant à Tripoli ne contrôle qu’une partie des côtes libyennes et, avec le foutoir mis dans ce pays en 2011 par le président français Nicolas Sarkozy et son Premier ministre François Fillon, le renforcement des garde-côtes libyens promis par l’UE ne saurait stopper l’afflux d’immigrants vers l’Europe.

    Au cours du week-end qui a suivi le sommet des vingt-huit, quelque 1 500 immigrants ont été repêchés en Méditerranée par les navires européens malgré les conditions météo difficiles. Ceci amène le total des immigrants amenés en Italie par le dispositif européen à 4 500 depuis mercredi !

    Tout reste donc comme avant dans cette Europe passoire et il y a urgence pour la France à récupérer la maîtrise de ses frontières.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 8 février 2017

    http://fr.novopress.info/203331/immigration-illegale-depuis-libye-continue-de-plus-belle/

  • Les Français de plus en plus sceptiques face aux médias

    Les médias multiplient les instruments pour débusquer l'intox, le désintox, le décodex, sans s'apercevoir que cela ne renforce pas leur crédibilité. L'AFP vient de s'associer au réseau First Draft qui lance le projet CrossCheck et à Facebook avec son outil de fact-checking, intégré au réseau social. CrossCheck, lancé par le réseau First Draft et Google News Lab, est un outil collaboratif qui rassemble des partenaires médias, technologiques et académiques pour lutter contre la propagation de la désinformation en ligne et faciliter l’accès du grand public à une information vérifiée. Le réseau First Draft rassemble... toujours les mêmes désinformateurs professionnels, jaloux de leur pré-carré et qui craignent pour leur suprématie intellectuelle.

    Samedi, Louis Aliot attaquait en direct sur BFM TV:

    "les médias parlent, mentent et manipulent".

    A droite, de nombreux militants de François Fillon accusent les mêmes médias d’avoir orchestré l’affaire Penelope.

    Le discrédit croissant du secteur éclate dans la dernière livraison de l’enquête sur "La confiance des Français dans les médias", publiée chaque année par le quotidien La Croix et la société Kantar. L’enquête réalisée début janvier montre que le divorce entre les Français et leurs médias s’aggrave :

    "Cette méfiance se manifeste d’abord par un certain désintérêt pour l’information, qui surprend en pleine campagne électorale. Plus d’un Français sur trois suit les nouvelles avec peu d’intérêt. Il faut remonter 30 ans en arrière, en 1987, pour retrouver une telle indifférence. Ensuite, la perte de confiance n’épargne aucun média. La radio reste le média le plus sûr, mais avec un taux de crédibilité de… 52% seulement, en baisse de trois points sur un an. Suivent dans l’ordre, la presse (44% de crédibilité, -7 points) et la télévision (41%, -9 points, la plus forte baisse). Internet (26%, -5 points) ferme la marche: trois Français sur quatre ne font pas confiance aux informations venues du web.

    Tous les médias sont donc en baisse et tous, sauf la radio, évoluent sous la barre des 50% de crédibilité. Plus inquiétant encore, parmi les Français, les champions du scepticisme sont… les moins de 35 ans. [...]

    On ne sait pas comment les attraper, insistait le directeur de la rédaction de France Inter. "Tout un pan de l’opinion considère qu’on lui raconte des cracks et que la vérité se trouve dans des sites parallèles. Dans l’optique de la présidentielle, c’est une problématique sérieuse". Le discrédit de la politique a déteint sur les médias qu'ils ne ménagent pas. "Nous sommes mis dans le même sac que la classe politique que nous interviewons, constate le directeur général de BFM TV Hervé Béroud. Pour beaucoup de Français, nous sommes du même monde et ce monde-là n’est pas le leur."

    I

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Angela et le grand retour de la bébête immonde

    Merkel ne sait plus se tenir ; elle perd la boule et menace toute l’Europe, sans oublier la Russie et l’Amérique !

    Sa sortie anti-Trump relevait de la stupidité pure : elle reprochait aux USA la guerre contre l’Irak qu’elle-même avait alors soutenue, trahissant l’axe Paris-Berlin-Moscou à l’époque. J’ai cité le texte ici-même, celui publié dans son anglais approximatif le 20.02.2003 dans le Washington Post. Par contre elle n’a rien dit la Merkel sur la sale guerre US en Syrie, dix fois pire en réalité que celle de Bush en Irak (il fallait venger papa…). Et c’est de cette guerre et pas de l’autre que sont venus les soi-disant réfugiés que nous ont imposé Obama, Soros et tous les thuriféraires du nouvel ordre mondial. Aujourd’hui on apprend qu’un article 80 vient d’être suspendu qui permettrait à l’Allemagne de s’attaquer – à la Russie peut-être ? Quant au journaliste Ulfkotte qui s’en était pris aux liens de la CIA avec l’abjecte presse allemande on vient de le retrouver mort. Ca va l’Allemagne ?

    Merkel a dit aux Grecs que son Europe à elle n’est pas un club de vacances. L’Europe est quoi, un camp de travail ? Dans la foulée on apprend une autre bonne nouvelle. On veut détruire le salaire minimum en Allemagne pour permettre aux  « réfugiés » de trouver du travail. On sait que les néolibéraux verraient d’un bon œil un SMIG à cent euros pour toute l’Europe, qui permettrait d’oublier le plastronnant nombre de chômeurs. Car on n’arrête ni leur Europe ni le progrès social. On sait aussi le projet sinistre et fascisant que le parlement européen sous influence allemande se propose de voter pour limiter ou liquider la liberté du réseau, devenu la seule garantie de nos libertés et ces temps de grand sommeil démocratique et idéologique. Tout cela progresse en cachette avec un autre agenda, celui de l’abolition de tous les minimums sociaux en Europe.

    Ferghane Azihari écrit dans la Chronique Agora, le 18 janvier :

    « Les autorités fédérales allemandes réfléchissent aujourd’hui à exempter les réfugiés peu qualifiés du salaire minimum légal. C’est une proposition raisonnable pour la Confédération des associations d’employeurs allemands (BDA) qui avance néanmoins l’idée que cette exemption devrait concerner tous les travailleurs. Après tout, si le salaire minimum nuit aux peu qualifiés de manière générale, il n’y a aucune raison de traiter différemment les locaux et les immigrés. »

    Un Allemand c’est un local dans son pays. Un Français c’est un local dans son pays. Bienvenue dans le Lebensraum du néolibéralisme.

    Et quand nous écrivons que vous êtes dirigés par des élites hostiles, ne croyez surtout pas que nous fassions dans la symbolique littéraire : il n’y aura pas de national, il y aura un local à deux euros de l’heure, avec un Etat policier.

    Je rappelle qu’on parle (et qu’on applique aussi) de salaire à deux euros de l’heure. Comment vivre avec trois cens euros par mois, l’Europe de Bruxelles ne vous le dira pas. Et on comprend l’utilité de cette invasion de réfugiés : la liquidation rose-brune de tout le salariat européen !

    Ferghane Azihari ajoute :

    « Bien sûr l’idée d’assouplir les réglementations pour faciliter l’inclusion des étrangers ne plaît pas à tout le monde. C’est notamment le cas de la Confédération syndicale allemande (DGB) qui avertit sur le risque de conforter les populismes et le discours protectionniste traditionnel sur l’immigré bon marché qui viendrait voler le travail des locaux. »

    Ah, le populisme ! Abolir le droit de vote en Europe ! Cent euros par mois, et pas de droit de vote, pas de réseau non plus ! Pourquoi ne pas rouvrir les camps de travail comme pendant la dernière guerre ? La grand-mère de ma femme y a bossé deux ans gratuit pour les Allemands, pourquoi pas vous, pourquoi pas vos enfants ?

    Marx dit que les phénomènes se répètent de façon comique. Mais avec la mégère Frau Merkel on a une répétition non comique d’un phénomène qu’on pourrait baptiser de la bébête immonde.

    Nicolas Bonnal

    http://www.voxnr.com/7916/angela-et-le-grand-retour-de-la-bebete-immonde

  • Alain Bauer, tuteur de l’étranger

    Alain est un centre nodal, à l'interface d'une multitude de réseaux — amical, maçonnique, policier, universitaire.

    Jean-Marc Berlioz.

    On a tout dit de moi : agent de la CIA, du KGB, du Mossad et même pédophile.

    Alain Bauer.

    La Franc-Maçonnerie est une institution juive dont l’Histoire, les degrés, les rites, les mots de passe et les explications sont juifs du commencement à la fin.

    Rabbin Wise Isaac.

    Qui ne connaît pas Alain Bauer ? La plupart des Français ou une grosse minorité d'entre eux ignorent peut-être encore son nom mais certainement pas son physique de grand mage sectaire au visage insaisissable. Né vieux comme l'affirment ses plus vieux amis, l'homme cumule tous les défauts esthétiques, toutes les expressions rebutantes que la malchance nature peut produire d'une union hasardeuse. Certains voient en cet énergumène anti-photogénique une sorte de vieux chat borgne qui n'aurait jamais connu l'affection gratuite d'une main câline, d'autres le considèrent méchamment comme un bouledogue aux yeux bovins et d'aucuns pensent discrètement que son appétit insatiable pour le pouvoir est une sorte de compensation, une vengeance sur la vie qui l'a fait si laid. Cette dernière hypothèse est ridicule. Alain Bauer s'est toujours senti très à l'aise en société et n'a jamais fait preuve de timidité, n'a jamais craint le regard des autres. Bien au contraire, il fut toujours habité par le désir de se montrer, d'étaler son savoir, de faire preuve de diverses qualités aux yeux de ses camarades et de ses condisciples.
    Au collège, déjà empli d'une vieille testostérone qui lui fera perdre ses cheveux précocement, Bauer se bat comme un Zélote pour devenir délégué de classe, année après année, il veut le pouvoir, il veut jouir de la puissance conforme. Indéniablement, Bauer est, adolescent, déjà un coquin curieux plus enclin à se pencher sur les indiscrétions plutôt que sur des ouvrages savants qui permettent d'apprendre la vérité intangible d'une part, les éléments d'une science d'autre part. Alain Bauer n'était pas un excellent élève, le fait d'être vieux ne l'ayant pas instruit par magie. Jeune, le petit Alain, à la moustache naissante, était plus motivé à l'idée de garnir son carnet d'adresses que de bûcher sur une discipline en particulier dans le but de devenir un grand spécialiste de quelque chose, pour de vrai. Aujourd'hui le criminologue auto-proclamé connaît 100 fois plus de monde qu'il n'en connaissait hier dans son lycée privé mais il est resté indubitablement le dilettante qu'il a toujours été avec ou sans moustache, avec ou sans cheveux.

    Au début des années 2000, le frère Bauer n'était connu, pour ne pas dire célèbre, uniquement pour ses très grandes responsabilités au sein de la Maçonnerie et ses prétendues connaissances étendues sur l’ésotérisme et le symbolisme du monde des initiés. Dès qu'il devint Grand-maître du Grand Orient en 2000, ce fils de Juifs ayant fait affaire dans le textile pour être originaux et dont les parents sont issus d'Europe de l'Est (pour échapper, dit-on, à d'insupportables violences antisémites au début du siècle dernier) multiplia les apparitions sur les plateaux de télévision, les interviews, les articles, les tribunes et, surtout, les ouvrages sur la Franc-maçonnerie qui se vendirent alors fort bien grâce à une mode ésotérique qui s'est un peu effilochée aujourd'hui. On n'avait jamais vu depuis Balzac un tel bourreau d'écriture, un véritable forcené du stylo Bic le Bauer ! C'est que cet enfant de la Veuve est organisé et malgré son indécrottable amateurisme il sait donner son effort au bon moment pour utiliser un jargon sportif qui ne lui sied guère. On ne sait pas vraiment ce qu'il a fichu à l'Université sur le plan des études mais on sait qu'il a continué à satisfaire son goût des rencontres et à oeuvrer pour accroître sans cesse ce fameux pouvoir par le truchement du syndicat étudiant UNEF où il devint rapidement le numéro 2 aux côtés du faux diplômé, le lambertiste Jean-Christophe Cambadélis.

    La gauche au pouvoir, tous les foutriquets jubilèrent et parièrent sur l'avènement d'une société intégralement progressiste dans laquelle toutes les « vieilles normes » voleront bientôt en éclats. Ce Bauer est à lui seul l'allégorie du dernier stade décadent. Avec son esprit de délégué de classe puant, le fayot entra de plain pied dans la dernière étape de putréfaction sociale. Dès l'âge de 18 ans, à l'instar d'autres énergumènes de la politique hexagonale bien connus, Aldo la moustache asymétrique entra en maçonnerie comme d'autres entrent dans la fonction publique avec l'idée de grimper, d'escalader les niveaux pour satisfaire un ego qui ne sert à rien. Prêt à tout pour grimper, prêt  à tout pour monopiliser l'ascenseur social, prêt à tout pour quelqu'un qui ne croit en rien, c'est facile. Zéro dissonance. Alain Bauer, le déraciné par excellence, l'homme qui, par ambition, voue un culte à la religion de la république, peut bien tout dire, peut bien tout faire pour assurer sa promotion, pour assouvir ses ambitions, il aura toujours l'esprit clair, il restera toujours guilleret durant les agapes avec les frangins. Le progressisme et les Havanes se marient parfaitement. Alain Bauer plaît à ses supérieurs, convaincus qu'il ne trahira jamais et qu'il a toutes les qualités amorales pour devenir un agent important du Système.

    Arrogance et sentiment d’impunité… justifié

    Les choses ne bougeaient pas beaucoup depuis deux ans et demi, depuis l'ouverture d'une enquête préliminaire sur de flagrantes anomalies financières découvertes entre le Franc-maçon du GO et la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Pourtant, ces étrangetés ne pouvaient être négligées puisqu'elles concernaient de grosses sommes d'argent. Deux questions principales devaient être résolues grâce à une enquête policière. Pourquoi Augustin de Romanet, alors patron du CDC, payait à hauteur de 200 000 euros par an pendant 6 ans un Alain Bauer vaguement criminologue (étrillé par les universitaires le considérant littéralement comme une nullité dans leur domaine) pour quelques notes sur l'insécurité. Autre anomalie, la Caisse des dépôts et consignations acheta des milliers d'exemplaires d'un livre... gastronomique d'Alain Bauer. Les puissants se permettent tout aujourd'hui et c'est à cela qu'on les reconnaît. La star des frangins ne s'est pas expliqué quant aux raisons (si elles sont multiples) de l'achat par camions entiers du livre de cuisine par son copain gourmand aujourd'hui dirigeant des aéroports de Paris. En revanche, notre individu a cru bon de se justifier sur les 1,3 ou les 1,4 million d'euros qu'il a reçus pour ses notes de criminologie en un laps de temps relativement court. Une réponse nette. « J'ai été normalement payé ». Bing ! Cet aveu de normalité est tout frais.

    Les autorités ont enfin débuté sérieusement l'enquête en perquisitionnant les domiciles des différents protagonistes que l'on soupçonne d'avoir volé l'argent des Français, ni plus ni moins. Il date du 16 février* cet aveu, quand le public apprit la mise en branle de l'enquête qui commence réellement avec ces perquisitions effectuées le 10 janvier. Le 10 janvier. Le 9, ce médiocre infatué, répondait encore au Figaro sur un sujet sérieux qui méritait évidemment un autre interlocuteur pour éclairer les lecteurs. Le sujet ? L'explosion des viols sur mineurs. Les statistiques officielles sont formelles : les viols commis sur les personnes les plus innocentes ont bondi de 10 % en un an ! 10 % ! Et le criminologue qui ne sait rien aux plus élémentaires lois sociologiques d'ouvrir son clapet aux remugles dégoûtants : « L'augmentation statistique des faits traduit sans doute une plus grande sensibilité [de la société, Ndlr] sur ces questions », décrypte le criminologue Alain Bauer dans Le Figaro. »   Traduction   « non, non, rassurez-vous, les choses ne s'aggravent pas du tout, tout va bien, les plaintes sont justes plus nombreuses, non les faits. » Ah et pour quelle raison ? Avions-nous connu en 2016 une campagne d'information sur les viols des mineurs ? Les média ont-ils évoqué en masse l'existence des réseaux pédosatanistes en France et à l'étranger ? Les pédomanes ont-ils été traqués par les autorités, et les journalistes ont-ils stigmatisé comme il se doit les propagandistes pédomanes ? Non, donc si les plaintes ont augmenté, c'est bien parce que les viols ont augmenté... de 10 %. Bauer, triste sire, qui depuis quinze ans, minimise tous les phénomènes d'ultra-violence qui pourrissent la vie des Français quand ils en jouissent encore. À l'écouter, les homicides reculeraient en France depuis 30 ans. Au moins, désormais, les téléspectateurs sauront à quel genre de bonhomme ils ont affaire quand ils l'entendront mouiller sa moustache mal foutue face à un crétin de journaleux. Pas sûr cependant que ce menteur développe un quelconque complexe ou de la gêne face au public. Le jour suivant la perquisition de son domicile, il fit preuve d'une condescendance inouïe à l'égard des policiers   cette perquisition lui aurait permis « défaire des travaux pratiques, parce que, en tant que professeur de criminologie, c'est toujours intéressant de voir la réalité de ce que Von raconte à ses étudiants, donc il y a un côté positif ». Pour Alain Bauer, cette procédure est « à peu près légitime, puisque le code de procédure pénale en France ne permet pas que l'on vous pose une question avant que l’on ait visité (un domicile) pour voir s'il y a des pièces ». Toujours décontracté, Bobo (son sobriquet pour les potes), même au milieu d'une procédure judiciaire qui le présente d'une façon peu glorieuse, en particulier dans le microcosme de la criminologie qui le déteste déjà. Après tout, on a l'habitude de dire que les cordonniers sont les plus mal chaussés. Plus sérieusement, Alain Bauer est encore pire que ce que vous croyez.

    Fils de la République, fils de l’étranger

    En fouillant le lieu de travail et l'énorme maison d'Augustin de Romanet, les enquêteurs du parquet financier ont découvert une note de synthèse l'informant des dernières avancées des instructions l'incriminant. Ainsi, depuis deux ans, Bauer et Romanet suivaient en toute quiétude et incognito le travail discret des fonctionnaires chargés d'éclaircir ces fameuses étrangetés financières. Une nouvelle enquête devrait donc, normalement, être diligentée afin de découvrir les acolytes de ces deux Frangins. Si la police fait correctement son travail, il est fort probable qu'elle tombe sur une cohorte d'individus interlopes spécialisés dans le renseignement. Une prédiction que l'on fait sans risque à la lumière du passé d'Alain Bauer dont les premières années de sa vie d'adulte annoncent une existence empreinte du sceau de la trahison. Le meilleur copain de Manuel Valls et de la Gueuse a toujours été bien taiseux sur son "stage" états-unien. Le 1er octobre 2000, le réseau Voltaire, sous la plume de Thierry Meyssan, dévoile le passé récent de l'énergumène. Ces révélations entraîneront une réaction furibonde de Bauer qui exigera le retrait de l'article, en vain. Que dit le papier de Meyssan ? Tout simplement, in fine, que le moustachu est un agent de la CIA. En 1993, Alain Bauer a séjourné sept mois au siège de la SMC à San Diego en Californie. Il est devenu ensuite vice-président pour l'Europe de la SAIC. Il crée sa propre société de conseil et de formation en sécurité, AB Associates « qu'il a domicilié à proximité des locaux de la SAIC-Europe au CNIT-La Défense. »

    La SAIC est une émanation du Pentagone et de la CIA. Il s'agit d'une entreprise spécialisée dans les techniques de communication mais surtout d'information et de surveillance. C'est sous le gouvernement Balladur de 1993 que Bauer commence à fréquenter assidûment Nicolas Sarkozy il deviendra le conseiller du ministre de l'Intérieur sous Chirac avant de devenir son sherpa à l'Elysée. Bauer fut également le lien principal entre Sarkozy et Manuel Valls, clones politiques au service de l'étranger. Valls était déjà « lié à l'étranger » par sa première épouse, Nathalie Soulié, qui est, à l'instar de Manuel, une grande amie d'Alain Bauer. Ce dernier l'embauchera comme secrétaire très correctement rémunérée au sein de la SAIC-Europe. Sarko, Valls, Dupont, Machin, il reste et restera (lui ou ses disciples) le tuteur politique et idéologique des ministres et des présidents fantoches. Il est désormais le « monsieur Sécurité » de la gauche et de la droite, un « go-between  entre les mondes économique, politique, médiatique et judiciaire » selon la revue Challenge.

    Cette dénomination n'est pas celle d'un technicien, d'un expert, d'un ingénieur qu'il n'a jamais été. Elle est à n'en pas douter celle d'un idéologue, d'un commissaire politique, celle d'un agent s'assurant que les réformes vont dans le sens souhaité par la CIA et ses maîtres. C'est donc sous la houlette du moustachu sordide que les services de renseignements français ont été sévèrement remaniés (avec les résultats que l’on connaît) de Sarkozy à Valls. Rapidement cette nouvelle police politique, qui ne constitue rien d'autre qu'une milice au service de l'étranger, s'est exercée sur l’extrême-gauche véritable, celle de Tarnac, sur l'extrême-droite véritable, les nationalistes anti-système refusant le monopole de l'imposture mariniste et sur les nombreux catholiques qui se sont rassemblés massivement durant la Manif pour tous contre l'union des sodomites. Parallèlement à cette violente oppression politique certifiée conforme par la Maçonnerie, les nouveaux services qui ont été sur ces entrefaites complètement infiltrés par le Mossad si l'on en croit les déclarations récentes de l’ancien homme fort de la DCRI, Bernard Squarcini, ont optimisé les conditions de l'émergence d'une nouvelle forme de terrorisme dans notre pays.

    Un terrorisme beaucoup plus ambigu que celui décrit par Bauer, évidemment. Pour des hommes comme Bauer, le terrorisme joue bien sûr un rôle de contrôle social important. Il permet, l'observation le montre, de mettre au pas les dissidents, d'atténuer artificiellement les tensions socio-économiques, et d'opprimer aisément les plus dangereux opposants au Système oligarchique. Il est en cela le contraire parfait du Bien public, au service des nomades et des hommes de l'ombre.

    François-Xavier Rochette Rivarol du 16 janvier 2017

  • Les « émigrants identitaires » : L’expatriation à l’Est pour retrouver une homogénéité ethnique et culturelle

    Ils sont mécanicien, géomètre, financier… De jeunes Français, se revendiquant, pour certains, comme des « émigrants identitaires », ont choisi de s’exiler en Pologne ou en Hongrie, où ils apprécient l’homogénéité ethnique et culturelle. 

    Un jour de 2014, Romain, un Lillois de 25 ans, a décidé de quitter la France. Quelque chose ne lui convenait plus dans ce pays où il avait grandi. Une envie d’aller voir ailleurs, aussi. Alors il a pris sa moto et ses instruments de musique. L’ancien mécanicien a roulé sans but vers l’est, avant de ­s’arrêter sur un coup de tête à Budapest. Aujourd’hui, il dit ne pas regretter ce choix du hasard. Il a découvert rétrospectivement ce qui l’incommodait de plus en plus en France : sa diversité culturelle, ethnique. ­Romain (qui n’a pas souhaité donner son nom de famille)n’avait pas a priori la fibre communautaire. Il le dit sans tabou : « Ici, il y a une homogénéité et je me sens chez moi. » Il est heureux de vivre « avec des hommes de souche européenne, des catholiques ».

    Combien sont-ils ces jeunes qui, comme Romain, ont décidé de rompre avec un pays dans lequel ils ne se reconnaissaient plus ? Au sein de la communauté française qui s’est installée dans les pays de l’Est – elle ne cesse de croître ces dernières années –, ce discours s’entend de plus en plus fréquemment et ouvertement, au point de ne plus pouvoir être considéré comme un épiphénomène. Plusieurs milliers de Français sont partis vivre dans ces pays depuis quelques années. Et, parmi eux, il n’est pas difficile, par le simple bouche-à-oreille, d’entrer en contact avec des expatriés qui expliquent, sans détour, sans gêne, sans haine apparente non plus, comment cette question culturelle a germé dans leur esprit comme une évidence. Jusqu’à se revendiquer, pour certains, comme des « émigrants identitaires ».

    Grégory Leroy, 31 ans, a ainsi décidé de vivre en Pologne. Il y a trouvé un monde plus uniforme, plus conforme à ses aspirations. « J’ai beaucoup voyagé, et j’en ai retiré que je ne suis pas fan des pays multiculturels, explique-t-il. Je pense qu’il est important de croiser dans la rue plus de gens qui nous ressemblent, et c’est le cas ici. » Après avoir grandi à Courbevoie (Hauts-de-Seine), il a émigré en 2012, à la suite d’un « tuyau » glissé par un ami de son frère qui lui conseillait d’investir à Varsovie. Il y a créé Hussard, une entreprise de « formation antiterroriste » qui propose « une initiation de trois jours à l’art de la guerre ouverte » et revendique sur son site Internet un discours martial, résolument en phase avec celui de la droite polonaise au pouvoir :

    « La législation française coercitive en matière de légitime défense et de possession d’arme favorise l’émergence d’une délinquance ultra-récidiviste et ultra-violente dont le djihadisme est le prolongement. »

    (…)

    Le multiculturalisme n’est manifestement pas la tasse de thé de ces « expats » atypiques. Ainsi de Gabriel (qui préfère ne pas donner son nom). Originaire de Haute-Savoie, carrière prometteuse dans la finance, ce jeune homme de 35 ans a quitté la France dès 2005 et s’est installé pendant dix ans à Budapest. Sans détour, il associe la qualité de vie qu’il y a trouvée à « l’homogénéité ­culturelle, voire ethnique » de son pays d’adoption. « Si vous mélangez trop les gens, cela ne fonctionne pas », tranche-t-il.

    Justement, qu’est-ce qui ne fonctionne pas en France, selon lui ? Cela ne lui a sauté aux yeux, dit-il, que par le contraste avec sa nouvelle vie, lorsqu’il est revenu faire un séjour dans son pays natal : « Je me suis rendu compte que l’insécurité du quotidien nous paraissait normale. » Il dit éprouver la même impression à chaque fois : « Il suffit d’une heure ou deux de présence en France pour que ce sentiment d’insécurité s’installe de nouveau. Ici, les gens sont plus civilisés, ils ne hurlent pas dans le métro. Ils savent se tenir. »

    Grégory Leroy ressent la même chose à chacune de ses navettes. En 2014, il était dans un hôtel Ibis à Courbevoie quand une femme s’est fait agresser juste en bas dans la rue. « Personne n’est intervenu », regrette-t-il. Il a été surpris de cette scène, selon lui impossible en Pologne. Des anecdotes de ce genre, il dit en avoir d’autres. Elles lui inspirent une conclusion sans fard : « L’insécurité est un problème étroitement lié au multi­culturalisme. Je pense qu’on se vole moins quand on se ressemble. » Romain, le Lillois de 25 ans, ne justifie pas autrement son exil hongrois. « Il y a ici un respect mutuel, assure-t-il. Il y a moins d’incivilités ; il peut y en avoir, mais rien de comparable avec la France. »

    (…)

    La question identitaire, elle, s’est imposée par la suite. Dans le discours, et parfois dans les actes. Romain, qui a voyagé en Afrique, en Angleterre ou en Allemagne, reproche à son pays de renier l’attachement au sol, au terroir. « On a détaché le peuple de sa terre, estime-t-il. En Hongrie, la taxe foncière n’existe pas, par exemple. En France, le coût de l’immobilier, la désertification des cam­pagnes, la vie en ville et la nécessité de mobilité sur le marché du travail ont créé et renforcé l’individualisme. Ici, j’ai l’impression d’être dans la France d’antan, celle dont me parlent mes grands-parents. » Mais le jeune homme, dont le rêve est d’acquérir un bout de terrain cultivable dans la campagne ­hongroise, refuse qu’on le traite de passéiste. Il s’en défend, se référant plutôt à des idées écologistes.

    Bruno Guillot regrette également un « manque d’enracinement des Français ». Un constat qu’il étend au domaine culturel. D’après lui, ce sont les grands mouvements migratoires qui posent problème. Même en Pologne : « Ici, il y a beaucoup d’immigrés ukrainiens ou biélorusses. On pourrait croire que cela fonctionne car ce sont des Slaves, mais ça ne colle pas ! » Si sa foi chrétienne lui enjoint d’accueillir des réfugiés, il craint surtout le danger du trop grand nombre, s’inquiète de l’afflux de tous ces migrants qui, « contrairement aux Français, ont une conscience tribale ». Il redoute que, dorénavant, l’identité française, qui manque à ses yeux d’affirmation, ne soit grignotée par d’autres identités, plus affirmées.

    (…)

    lllllllllllllllllllll

    Le Monde

    http://www.fdesouche.com/817605-les-emigrants-identitaires-lexpatriation-lest-pour-retrouver-une-homogeneite-ethnique-et-culturelle

  • Le retrait de Fillon : ce n’est plus qu’une question de jours, et de forme

    Le moment et la forme de ce renoncement auront une importance capitale, et pour l’image que M. Fillon souhaite laisser de lui.

    Quoi que l’on puisse penser des excès et des arrière-pensées de l’affaire Fillon, bouc émissaire commode de la classe politique et des médias, la droite ne peut plus aller au combat avec ce chef atteint qui a, et pas seulement à cause de cette affaire, perdu son statut de favori pour la troisième place.
    Les députés tremblent pour leur réélection, et les électeurs de droite sont en train d’être siphonnés par Macron pour les plus européens, et surtout par Marine Le Pen pour les plus patriotes. La question de son retrait n’est donc plus qu’une affaire d’heures, ou de quelques jours.
    Mais le moment et la forme de ce renoncement auront une importance capitale, et pour l’image que M. Fillon souhaite laisser de lui, et pour la campagne des présidentielles.
    Rien ne serait pire, pour les deux, qu’un renoncement forcé par le parti, par les députés, par les écuries sarkozystes ou autre. L’image serait désastreuse pour l’homme, qui a toujours oscillé entre soumission à un mentor et affirmation d’une certaine liberté.

    Dans cet acte grave et solennel qu’est un renoncement, se faire forcer la main constituerait un nouvel abaissement. Et cette situation subie, dans une atmosphère de débandade et de sauve-qui-peut, accroîtrait la panique à droite, livrée de nouveau à toutes les manœuvres d’appareil.
    Mais M. Fillon dispose d’un pouvoir considérable s’il se montre capable d’une attitude digne et gaullienne. Il peut, fort de sa légitimité acquise à la primaire, sur une ligne politique claire, imposer à son camp en plein doute son successeur et la ligne à adopter. Il peut créer un choc psychologique susceptible de rasséréner un peuple de droite décontenancé et lancer une dynamique inattendue qui bousculerait et M. Macron et Mme Le Pen, pour qui l’affaire Fillon est la divine surprise qui leur manquait.
    S’il annonce son retrait en lançant un appel solennel aux millions de Français qui l’ont soutenu et en leur demandant de se mobiliser en faveur de Mme Pécresse, il court-circuitera, de façon gaullienne encore, les calculs du parti et les ambitieux d’hier et d’aujourd’hui qui piaffent déjà. Il replacera cette décision dans la grande tradition gaulliste, celle du sursaut, de l’appel au peuple et d’une République rénovée qui va enfin porter à sa tête une femme, rappelant que c’est le général de Gaulle qui accorda le droit de vote aux femmes en 1944.
    En imposant la candidate et la ligne, celle qui a triomphé à la primaire, il apparaîtra enfin en véritable chef de son camp.
    M. Fillon, paradoxalement, a plus que jamais entre ses mains les clefs de l’Élysée, et de l’avenir de la France.

    http://www.bvoltaire.fr/pascalcelerier/retrait-de-fillon-nest-plus-quune-question-de-jours-de-forme,311368

  • La véritable nature de la démocratie moderne

    http://cercleareopage.org

    1223470889.jpgConférence au Cercle de l'Aréopage:
    La véritable nature de la démocratie moderne
    Par Maxence Hecquard et Pierre Magnard
    Ouvrage présenté:
    https://www.amazon.fr/fondements-phil...
    La démocratie est aujourd'hui une valeur sacrée, une véritable religion. Dans un ouvrage passionné, passionnant [...] où toute l'histoire de la pensée politique moderne et contemporaine est citée à comparaître " (P. Magnard), Maxence Hecquard revisite les fondements et la genèse de cette religion séculière. L'antique ordre du monde s'est écroulé. La mort de Dieu, définitive depuis Darwin, fait place à un Etat de droit fondé sur une.. vérité scientifique : le progrès. Oui contesterait un tel régime ? La cohérence remarquable du système apparaît ainsi à l'énoncé de la métaphysique sous-jacente : celle d'un univers en évolution peint par Condorcet et Teilhard de Chardin, mais véritablement pensé par Kant, Hegel et Darwin. La démocratie est le moment politique de ce progrès. Hasard et liberté, droit et morale, intérêt et bien commun forment désormais autant de couples indissolubles. Le lien social devient essentiellement économique...
    Retrouvez les évènements du Cercle :
    http://cercleareopage.org/conf%C3%A9r...
    Lisez La Relance de la Tradition: Notes sur la situation de l'Église
    Broché:
    http://tinyurl.com/h6c52ho
    Pour liseuse:
    http://tinyurl.com/ztehnyd

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Education : le monopole crée l'échec scolaire

    Dans La Nef, Jean-Baptiste Noe évoque la liberté scolaire. Extraits :

    6a00d83451619c69e201b8d25bb283970c-800wi.jpg"Au sein de la société française s’affrontent deux visions de l’école qui sont antagonistes entre elles. La première pense que c’est à l’État seul que revient la tâche éducative, la seconde estime que ce rôle revient en premier aux parents, avec l’aide de la société. Un débat résumé par ces propos de Danton et Robespierre lors des conflits scolaires de 1794. Pour le premier, « il est temps de rétablir ce grand principe qu’on semble méconnaître : que les enfants appartiennent à la république avant d’appartenir à leurs parents ». Ce sur quoi renchérissait Robespierre : « La patrie a seule le droit d’élever ses enfants ; elle ne peut confier ce dépôt à l’orgueil des familles ni aux préjugés des particuliers. » Nous sommes là très loin de la vision chrétienne de l’éducation, maintes fois répétée par les papes et résumée dans le Compendium de la doctrine sociale de l’Église : « Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants, mais pas les seuls. Il leur revient donc d'exercer avec responsabilité l'œuvre éducative, en collaboration étroite et vigilante avec les organismes civils et ecclésiaux » (n.& 8200;240).

    1815-1880 : DES ÉCOLES LIBRES AU MONOPOLE

    Après les heurts révolutionnaires, la France se couvre de nouveau d’un manteau d’écoles. Celles-ci sont la plupart du temps portées par des congrégations et des ordres enseignants et financées par des dons de particuliers et d’entreprises. À côté de ces écoles libres, l’État développe aussi ses propres écoles. Cette concurrence permet la confrontation de nombreuses méthodes pédagogiques et assure l’alphabétisation de l’ensemble de la population française. Quand Jules Ferry prend la direction des affaires scolaires, quasiment tous les jeunes Français passent par les bancs de l’école, presque tous savent lire et l’école est gratuite pour les plus pauvres (avec notamment la loi Guizot de 1833). Ferry n’a donc ni créé l’école gratuite, ni assuré l’alphabétisation des masses. Ce qui change, à partir des années 1880, c’est la mise en place d’un monopole scolaire. Tout à sa lutte contre l’Église, le nouveau régime expulse des milliers d’enseignants et ferme presque toutes les écoles confessionnelles. En 1914, le monopole est quasiment assuré. Parallèlement à cela, on constate une remontée de l’illettrisme dès les années 1890 et des rapports parlementaires de plus en plus nombreux pointent les scléroses et les ratés d’un système scolaire monopolistique et unifié. De réforme en réforme, là où il aurait fallu plus de liberté on met sans cesse plus de contraintes et d’étatisme. L’école monopolistique, ce que Charles de Montalembert appelait « le communisme intellectuel », ne s’est jamais fixée pour but l’instruction des masses, mais leur formatage. À ce titre les manuels scolaires de la IIIe République, avec leurs caricatures grossières de l’Ancien Régime et leur enrôlement belliciste, n’ont pas grand-chose à envier aux actuels programmes qui déroulent idéologie du genre et sexualité débridée. Là où le combat était autrefois politique, il est désormais anthropologique, mais avec toujours l’idée qu’il faut transformer la société en s’appuyant sur la jeunesse. [Lire la suite]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/02/education-le-monopole-cr%C3%A9e-l%C3%A9chec-scolaire.html

  • Laisserez-vous périr la liberté d’expression en France ?

    resistance-republicaine.jpg

    Résistance républicaine s’adresse à Citoyens de notre pays

    Ce texte n’est pas une pétition au sens traditionnel, il s’agit simplement d’alerter et de constituer un comité de soutien en utilisant l’infrastructure, pratique, de la pétition qui permet d’être nombreux à signer le même texte.

    Laisserez-vous périr la liberté d’expression en France ?

    Si la réponse est non, accepterez-vous de faire partie du Comité de soutien de Pierre Cassen et de Christine Tasin ?

    Ces deux militants laïques combattent depuis plus de dix ans pour notre pays, en attirant l’attention des Français sur les risques consubstantiels à l’islam et en réclamant une application stricte de la loi de 1905 dite de séparation des Eglises et de l’Etat.

    Or, depuis l’élection de François Hollande, des dizaines de  procès ont été faits (ou sont en cours d’instruction) au fondateur de Riposte laïque et/ou à  la Présidente de Résistance républicaine. 40 dépôts de plainte contre différents contributeurs de  Riposte laïque dont un grand nombre touchent son fondateur Pierre Cassen, accusé d’être le véritable directeur de publication de Riposte laïque suisse et 12 contre Christine Tasin pour ses écrits ou ses discours sur Résistance républicaine… Si on n’en a pas oublié…

    Pierre-Cassen-Christine-Tasin.jpgSur dénonciation de la Licra, de la LDH, de SOS racisme, du Mrap, du CCIF, d’associations musulmanes liées à l’UOIF ou au CCIF… Sur plaintes de Cazeneuve, Hidalgo, Bergé, Fourest, de préfets socialistes, de maires de gauche,  de journalistes… et sur plaintes diligentées, carrément, par le parquet, alias le Ministre de la Justice, pour ne pas parler des machines infernales  de délation créées par Manuel Valls, le Pharos et la Dilcra.

    L’élection de Hollande et de son équipe a été le début d’une chasse aux sorcières impitoyable. Ces apôtres de la liberté d’expression qui défilaient main dans la main avec l’UOIF au lendemain du massacre de Charlie Hebdo  en criant « je suis Charlie » se sont révélés être les apôtres d’une nouvelle Inquisition, décidés à interdire toute critique de l’islam.

    Chacun est bien entendu libre de défendre l’islam, de ne pas être d’accord avec Christine et Pierre. La liberté d’expression c’est de pouvoir débattre, de pouvoir échanger, argumenter… Or ces nouveaux Torquemada ont décidé d’interdire même de discuter, d’échanger, de penser…

    C’est pour cela que nous demandons l’abrogation de la loi Pleven du 1er  juillet 1972.

    Un procès très important aura lieu le premier mars prochain, celui de Christine Tasin, poursuivie par le parquet sur dénonciation de la Licra, pour avoir dit « islam assassin » après l’assassinat de 2 de nos policiers à Magnanville par un terroriste musulman ayant laissé un enregistrement dans lequel il cite des sourates du coran… Si Christine Tasin était condamnée, ce serait très grave, cela créerait une jurisprudence telle que plus personne, en France, ne pourrait critiquer l’islam. Nous nous retrouverions comme avant 1789, avec un délit de blasphème institutionnalisé de fait et l’application des lois musulmanes sur notre territoire.

    C’est pourquoi  nous vous remercions de bien vouloir dire votre attachement à la liberté d’expression en faisant partie du comité de soutien à Pierre Cassen et Christine Tasin.

    Plus vous serez nombreux à signer plus nos dirigeants comprendront, en cette période électorale, qu’ils jouent avec le feu en voulant museler les Français.

     PREMIERES SIGNATURES DU COMITE DE SOUTIEN

    Martial BILD, directeur des programmes du Groupe Libertés (TV Libertés, Radio Libertés, Euro Libertés)

    Hugues BOUCHU, président de la Ligue francilienne

    Thierry BOUZARD, chroniqueur musical à Présent, responsable des actions de Civitas.

    Renaud CAMUS, président du Parti de l’In-nocence et du NON

    Jean-Louis CHOLLET, Designer-Architecte d’Intérieur-Artiste Libre Expressionniste Engagé

    Georges CLEMENT, président du Comité Trump France  et du Comité Lépante

    Tarick DALI, porte-parole de la Droite libre

    Christian DELCROIX, conseil d’entrepreneurs

    Henri DUBOST, responsable d’émission à Radio courtoisie

    Fabien ENGELMANN, Maire de Hayange, Conseiller régional

    Jean-Yves LE GALLOU, ancien député européen, président de Polemia

    Nicolas GARDERES, avocat à la Cour

    Nicolas GAUTHIER, journaliste

    Roland HELIE, Directeur de Synthèse nationale

    Sébastien JALLAMION, président de l’ANDELE

    René MARCHAND, islamologue, journaliste et écrivain

    Samuel MARTIN, Rédacteur en chef de Présent 

    Philippe MILLIAU, président du Groupe Libertés (TV Libertés, Radio Libertés, Euro libertés)

    Jean-Marc MOSKOWICZ Europe Israel

    Karim OUCHIKH, président du Siel

    Alain de PERETTI, Président de Vigilance halal

    Frédéric PICHON, Président du Collectif des Avocat Libres

    Gérard PINCEessayiste, Romancier, Président de la Free world Academy

    Richard ROUDIER, président de la Ligue du Midi

    Guy SEBAG, avocat au barreau de Paris, retraité

    Josyane SOLARI, conseiller municipal, Aix en Provence

    Marc Le STAHLER, Minurne – Résistance

    Jean-François TOUZE, Rédacteur en chef de “Confrontation”

    Mireille VALETTE, journaliste, Présidente de l’ASVI, association suisse de Vigilance Islam

    Christian VANNESTE, président du RPF et de la Droite libre, ancien député

    Joachim VELIOCAS, Observatoire de l’islamisation

    Uli WINDISCH, responsable de Les Observateurs.ch

    Bat Ye’Or, écrivain, auteur de Eurabia

    Anne ZELENSKY, professeur agrégé, féministe historique

    • Merci à tous ceux qui veulent faire partie de ce Comité de soutien de signer ci-contre.
    •  Ceux qui désirent aider non seulement Pierre et Christine mais aussi les patriotes victimes de la liberté d’expression peuvent participer à la cagnotte mise en place ici ( merci à Jean-Louis Chollet qui nous a fabriqué la délicieuse image de petit cochon qui l’illustre) :

    https://www.lepotcommun.fr/pot/mu6qaxop

    Cette pétition sera remise à : Citoyens de notre pays

    Images : Pierre Cassen et Christine Tasin

    Résistance républicaine 27/01/2017

    Pour signer cette pétition, rendez-vous à :

    https://www.change.org/p/les-citoyens-de-notre-pays-laisserez-vous-périr-la-liberté-d-expression-en-france

    Polémia 3/02/2017

    http://www.polemia.com/laisserez-vous-perir-la-liberte-dexpression-en-france/

  • Le jacobinisme scolaire français handicape clairement notre pays

    Selon Anne Coffinier, interrogée dans L'Homme Nouveau :

    6a00d83451619c69e201b8d25be130970c-200wi.jpg"[...] Le jacobinisme scolaire français handicape clairement notre pays, alors que chez nos voisins, les écoles indépendantes sont perçues comme un atout pour le pays et des mécanismes financiers permettant aux plus pauvres d’y accéder sont mis en place. En Grande-Bretagne, les familles font des sacrifices financiers inouïs et considèrent que c’est le premier de leurs devoirs. En Angleterre, l’impressionnante réforme des free schools s’in­spire clairement des écoles indépendantes. Aux États-Unis, c’est la passionaria du chèque éducation, Betsy DeVos, qui a été nommée ministre de l’Éducation par le Président Trump.

    Concrètement, quelle est aujourd’hui la situation des écoles libres en France ?

    Il y a 886 groupes scolaires indépendants ou, comptés autrement, 1 408 écoles primaires, collèges et lycées aujourd’hui, qui scolarisent plus de 60 000 élèves. 93 nouveaux établissements ont ouvert à la rentrée. L’essor des écoles indépendantes s’amplifie ; le rythme d’ouverture s’accélère. Ces écoles sont surtout des écoles Montessori ou éco-citoyennes mais aussi, pour un quart, des écoles catholiques de pédagogie explicite (c’est-à-dire progressive, rigoureuse, structurée). Un véritable pluralisme pédagogique et éducatif s’est développé au sein des écoles de confession catholique. Je pense à des ouvertures récentes d’établissements originaux comme l’Académie musicale de Liesse ou Puy du Fou Académie ou l’école bénédictine de l’abbaye de Frigolet.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html