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Quelles règles géopolitiques ont joué dans le conflit du Kosovo?
Intervention de Robert Steuckers au Colloque de " Synergon-Deutschland ", 24-25 avril 1999 & à la Conférence sur la Guerre en Yougoslavie de la " Lega Nord ", Milan, 6 mai 1999.Avec le déclenchement du conflit en Yougoslavie, le 25 mars 1999, toute géopolitique européenne, russe, euro-russe, eurasienne ou germano-russe (peu importe désormais les adjectifs!), doit :Premièrement : être une réponse au projet de Zbigniew Brzezinski, esquissé dans son livre The Grand Chessboard.Deuxièmement : organiser une riposte à la stratégie pratique et réelle qui découle de la lecture par les états-majors de ces thèses de Brzezinski. Cette stratégie s’appelle " New Silk Road Land Bridge Project ", comme vient de le rappeler Michael Wiesberg dans l’éditorial de Junge Freiheit, la semaine dernière. Le Projet " New Silk Road Land Bridge " (= Pont Terrestre sur le Nouvelle Route de la Soie) repose cependant sur des réflexions géopolitiques et géostratégiques très anciennes. Elle est une réactualisation de la stratégie du “containment” appliquée pen-dant la guerre froide. Le “containment” dérive des théories géopolitiques1. d’Homer Lea, dont Jean-Jacques Langendorf, expert militaire suisse, a réédité le maître-ouvrage en allemand au début des années 80. Dans The Day of the Saxons, Lea fixait la stratégie britannique du “containment” de l’Empire russe, du Bosphore à l’Indus. Lea expliquait que les Russes ne pouvaient pas s’emparer des Dardanelles ou les contrôler indirectement (on se souvient de la Guerre de Crimée et des clauses très dures imposées à l’Empire russe par le Traité de Paris de 1856), qu’ils ne pouvaient pas franchir le Caucase ni dépasser la ligne Téhéran-Kaboul.2. d’Halford John Mackinder, pour qui les puissances maritimes, dont l’Angleterre, devaient contrôler les " rimlands ", pour que ceux-ci ne tombent pas sous l’hégémonie du " heartland ", des puissances du milieu, des puissances continentales. La dynamique de l’histoire russe, plus précisément de la Principauté de Moscovie, est centripète, dans la mesure où la capitale russe est idéalement située : au départ de Moscou, on peut aisément contrôler le cours de tous les fleuves russes, comme, au dé-part de Paris, on peut aisément contrôler tous les fleuves français et les régions qu’ils baignent. Moscou et Paris exercent une attraction sur leur périphérie grâce à la configuration hydrographique du pays qu’elles contrôlent.La dynamique centrifuge de l’histoire allemandeAu contraire, la dynamique de l’histoire allemande est centrifuge parce que les bassins fluviaux qui innervent le territoire germanique sont parallèles les uns aux autres et ne permettent pas une dynamique centripète comme en Russie d’Europe et en France. Un pays dont les fleuves sont parallèles ne peut être aisément centralisé. Les bassins fluviaux restent bien séparés les uns des autres, ce qui sépare également les populations qui se fixent dans les zones très oecuméniques que sont les vallées.L’unification politique des pays à fleuves parallèles est très difficile. Face à cet inconvénient du territoire allemand, plus spécialement de la plaine nord-européenne de l’Yser au Niémen et, plus particulièrement encore, au territoire du Royaume de Prusse (du Rhin à la Vistule), l’économiste Friedrich List préconisera la construction de chemins de fer et le creusement de canaux d’une vallée parallèle à l’autre, de façon à les désenclaver les unes par rapport aux autres.Outre l’Allemagne (et la Prusse), d’autres régions du monde connaissent ce parallélisme problématique des fleuves et des vallées.1. La Belgique, dont la configuration hydrographique consiste en une juxtaposition des bassins de l’Yser, de l’Escaut et de la Meuse, avec un quasi parallélisme de leurs affluents (pour l’Escaut : la Lys, la Dendre ; puis la Senne, la Dyle et le De-mer), connaît en petit ce que la grande plaine nord-européenne connaît en grand. Au début de l’histoire de la Belgique indépendante, le Roi Léopold I a fait appel à List, qui lui a conseillé une politique de chemin de fer et le creusement de canaux permettant de relier les bassins de l’Escaut et de la Meuse, puis de la Meuse et du Rhin, en connexion avec le système allemand. De ce projet, discuté très tôt entre Léopold I et F. List, sont nés le Canal Albert en 1928 seulement (d’Anvers à Liège) et le Canal du Centre (reliant la Haine, affluent de l’Escaut, à la Sambre, principal affluent de la Meuse). Ensuite, autre épine dorsale du système politico-économique belge, le Canal ABC (Anvers-Bruxelles-Charleroi). L’unité belge, pourtant très contestée politiquement, doit sa survie à ce système de canaux. Sans eux, les habitants de ces multiples microrégions flamandes ou wallonnes, auraient continué à s’ignorer et n’auraient jamais vu ni compris l’utilité d’une certaine forme d’unité politique. L’idée belge est vivace à Charleroi parce qu’elle repose, consciemment ou inconsciemment, sur le Canal ABC, lien majeur de la ville avec le large (les ports de mer de Bruxelles et d’Anvers) (le Ministre-Président flamand, Luc Van den Brande, confronté récemment à de jeunes étudiants wallons de Charleroi, dans un débat sur la confédéralisation des régions de Belgique, a entendu de vibrants plaidoyers unitaristes, que l’on n’entend plus ailleurs en Wallonie ; dans leur subconscient, ces jeunes savent ou croient encore que leur avenir dépend de la fluidité du trafic sur le Canal ABC).2. . La Sibérie, comme " Ergänzungsraum " [espace complémentaire] de la Russie moscovienne, connaît également un parallélisme des grands fleuves (Ob, Iénisséï, Léna). Si la Russie semble être, par son hydrographie, une unité géographique et politique inébranlable, en dépit d’un certain particularisme ukrainien, les immenses prolongements territoriaux de Sibérie, eux, semblent avoir, sur le plan hydrographique, les mêmes difficultés que l’Allemagne et la Belgique en plus petit ou en très petit. Raison pour laquelle le Ministre du Tsar Sergueï Witte, au début de ce siècle, a réalisé au forceps le Transsibérien, qui alarmait les Anglais car les armées russes acquéraient, grâce à cette voie ferroviaire transcontinentale, une mobilité et une vélocité inégalées. La réalisation du Transsibérien donne l’occasion à Mackinder de formuler sa géopolitique, qui repose essentiellement sur la dynamique et l’opposition Terre/Mer. Parce que les voies ferrées et les canaux donnent aux puissances continen-tales une forte mobilité, comparable à celle des navires des thalassocraties, Mackinder théorise le containment, bien avant la guerre froide, au moment où la moindre mobilité habituelle de la puissance continentale russe cesse d’être véritablement un handicap.Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, géopolitique, international, lobby 0 commentaire -
Servir l'Etat oblige à ne pas servir une multinationale étrangère.
L'affaire du voyage berlinois de M. Valls a occupé tout l'espace médiatique et politique de la semaine, et a ainsi occulté des informations bien plus importantes que les 14.000 euros (environ 5 mois de mon salaire...) brûlés en kérosène et sécurité ministérielle. Ainsi, j'aurai aimé que l'on parle un peu plus des alertes de l'Unicef sur la question des enfants pauvres en France ! les chiffres annoncés en début de semaine font froid dans le dos et honte au citoyen que je suis : 3 millions d'enfants sous le seuil de pauvreté dans un pays comme la France, soit un enfant sur cinq, dont 30.000 sans domicile fixe et 9.000 vivant dans des bidonvilles, voilà un scandale social qui aurait mérité la Une des journaux et l'ouverture des bulletins d'information télévisés, mais qui est beaucoup plus gênant, sans doute, pour la République et ses « valeurs » que l'aller-retour Poitiers-Berlin.
Il y a aussi d'autres informations, apparemment plus anodines mais tout aussi révélatrices de l'état d'esprit de cette oligarchie qui maîtrise la République et méprise le Bien commun : ainsi, ce recrutement d'un haut fonctionnaire, conseiller en communication du secrétaire d’État aux Transports M. Vidalies, par la société Uber, celle-là même qui, au nom d'un libéralisme qu'il faut bien, en somme, qualifier d' « exagéré », cherche à contourner les lois françaises considérées comme « corporatistes » (sic!). Ce transfuge du gouvernement socialiste est le symbole même d'une classe de jeunes loups sortis des meilleures écoles françaises qui n'ont guère le sens de l’État ni celui de son service et préfèrent « se servir » contre monnaies sonnantes et trébuchantes... Sans doute est-ce une conséquence de la mondialisation et de l'esprit (et des réflexes) qu'elle engendre, conjuguée au libéralisme de la fluidité nomade et de l'individualisme égotiste, mais cela n'en est pas moins choquant pour qui garde encore au cœur une certaine notion de la nation, de sa grandeur et de l'honneur qu'il y a à la servir, par-delà les intérêts particuliers et les appétits personnels.
Malheureusement, l’attitude de ce M. Kopp n’a guère suscité de réactions dans les médias ni de la part d’un gouvernement qui me semble bien peu soucieux d’affirmer la primauté du politique sur l’économique ou le financier et de s’imposer à des multinationales qui, aujourd’hui, parlent de gouvernance pour mieux contourner les gouvernements… Il y aurait pourtant une mesure simple pour éviter ce genre de dérive affairiste : interdire pendant une période de quelques années (cinq ans me semblerait un bon délai) à toute personne ayant travaillé dans un ministère français de rentrer dans une société privée, sous peine d’une déchéance de nationalité (s’il s’agit d’une multinationale étrangère) ou (et…) d’une forte indemnisation versée par cette personne à l’Etat qui l’a employée.
Mais la République est prise au piège d’une mondialisation qui lui fixe une obligation de toujours plus libéraliser, sans égard pour le Bien commun ni le sens de l’Etat : le temps n’est plus à Colbert ou à Vauban, nous susurre-t-on de Bruxelles ou de Bercy. C’est surtout que cette République n’est pas la Monarchie, et c’est bien, justement, le problème ! Pour autant, faut-il se résigner à ce libéralisme qui n’est rien d’autre, aujourd’hui sans doute plus qu’hier, que le règne de « la fortune anonyme et vagabonde » ? Non, mille fois non ! Mais ce n’est pas seulement en hurlant contre le néolibéralisme que l’on pourra changer le cours de l’économie, mais bien plutôt en donnant à l’Etat les moyens de peser intelligemment (et sans l’étouffer…) sur celle-ci et son fonctionnement : en somme, en pratiquant le « politique d’abord », condition indispensable (mais pas toujours suffisante) à l’exercice de l’Etat libre et souverain.
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La France aurait en réalité 5 200 milliards de dette
L'économiste Jean-Yves Archer nous explique pourquoi :
"Le citoyen en qualité d'électeur tout autant que de contribuable sait largement qu'il existe une dette, générée par les gouvernements de gauche et de droite, qui dépasse les 2035 milliards et frôle par conséquent les 100% de notre PIB.
Mais, il y a une dette immergée qui s'invite à bien des évènements de la vie de la sphère publique. Lorsque l'État apporte une garantie aux prêts bancaires de l'UNEDIC (dont la dette atteint 20 mds), cela ne se retrouve pas dans son bilan. Quand l'État soutient à bout de bras la situation de la banque DEXIA, cela n'est pas inscrit au bilan mais dans les cautions accordées. Lorsque l'État employeur prévoit la future retraite de ses agents, le montant des provisions pour pensions est inscrit ailleurs qu'au budget annuel approuvé par le Parlement.
Autrement dit, ces trois exemples illustrent l'importance de ce que l'on nomme «les engagements hors-bilan» de la France dont le montant total est égal à près de 3.200 milliards d'euros.
Dans cette question de dette publique, je dois observer que l'on abreuve les médias d'informations sur les quelques 2.000 milliards de dette au sens de Maastricht mais que la dette immergée n'est que très rarement évoquée (...) Si l'on aime la rectitude, il faut poser que notre dette totale est de 5.200 milliards.
La dette immergée est comme le diabète ou le glaucome une maladie silencieuse et indolore jusqu'au jour où il est trop tard (...)
Si toute cette dette implicite ou immergée conserve sa dynamique, elle pourrait représenter près de 166% du PIB lors de l'année électorale de 2017."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Marine Le Pen : "Qu’on arrête de les loger, qu’on arrête l’Aide médicale d’État"
Alors que Nicolas Sarkozy vient encore de changer d'avis à propos du droit du sol, voici la réponse de Marine Le Pen à la question de l'immigration clandestine :
"Qu’on arrête de les loger, qu’on arrête l’Aide médicale d’État qui coûte un milliard d’euros par an.
Il faut suspendre immédiatement Schengen, comme d’ailleurs les traités le prévoient lorsqu’il existe un danger important, et retrouver la maîtrise de nos frontières. Mais ça ne suffira pas. Il faut aussi lancer un signal à l’ensemble de ces immigrants clandestins : Nous ne voulons pas que vous veniez vous installer chez nous, nous n’en avons plus les moyens.
Le problème, c’est que c’est une question de volonté de nos dirigeants (...) Il faut changer notre politique internationale alors qu'il y a une guerre internationale qui nous est menée, ça c’est évident. Ce que je propose, c’est de tourner le dos à la politique internationale qui a été menée par Hollande et Sarkozy (…) Il faut s’appuyer sur des pays qui luttent contre l’islamisme, comme l’Égypte"
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Immigration illégale, mode d’emploi
Source : lepeuple.be
Distribution de brochures expliquant comment traverser la mer Égée et débarquer en Europe illégalement sans encombre : aucune réaction des autorités françaisesC’est incroyable ! Ces derniers jours, devant le parlement européen à Strasbourg, de charmants noirs souriants distribuaient fièrement des brochures très bien faites (voir photos) donnant la méthode à suivre et toutes les informations pour traverser la mer Égée et débarquer en Europe illégalement sans encombre. Ces brochures sont distribuées en Turquie et dans les pays arabes aux candidats migrants illégaux.
Croyez-vous que la police française a inquiété un seul instant ces personnes incitant à violer les lois ? Pas du tout ! On suppose que la garde des Sceaux, Madame Taubira, trouvera l’initiative excellente et que ce sera très vite assimilé à de la résistance civile qui mérite des applaudissements…En Europe, les lois sont faites pour être violées, sachez-le ! Et la paralysie européenne est telle que vous ne serez jamais puni.
Depuis le début de l’année 2015, le nombre de migrants illégaux accueillis en Europe dépasse allègrement les 100.000 personnes. Ce sont, bien sûr, ceux qui n’ont pu passer à travers les mailles du filet et dont les embarcations ont été arraisonnées. Mais leur nombre est bien plus grand si on y ajoute tous ceux qui débarquent dans des aéroports ou passent d’autres frontières que les barrières naturelles que sont la mer Méditerranée ou la mer Égée. Neuf immigrants sur 10 ne sont pas du tout des réfugiés qui pourraient peut-être bénéficier du droit d’asile, mais simplement des migrants économiques qui veulent tenter leur chance en Europe. Contrairement à ce que raconte la presse officielle, ils sont en bonne santé, ne sont pas affamés et constituent souvent un investissement pour leurs familles, qui comptent bien les rejoindre plus tard dans le cadre des regroupements familiaux.
Que contiennent ces brochures ?
On y décrit tout ce qu’il faut faire pour entrer clandestinement en Europe par la mer : on conseille d’acheter des gilets de sauvetage, de vérifier l’état du bateau.
On signale que la mer Égée est bien couverte pour les téléphones mobiles. On rappelle de charger les téléphones et d’avoir assez de crédit (50 livres turques) pour un appel international. Il y a une carte précise de la frontière entre les îles. Et surtout, on donne les numéros de téléphone des gardes-côtes grecs. Ils sont présentés comme les « rescue teams ».
Dès que le bateau est en mer, on conseille aux voyageurs de lancer un appel de détresse, de donner la localisation GPS si possible, de donner le nombre de personnes à bord et de décrire ceux qui sont malades. Le numéro grec est le +30 210 41 12 500. Si les migrants ont une radio VHF, on leur conseille d’émettre un signal de détresse (Mayday) et on leur donne le site donnant les instructions pour ce faire : www.wikihow.com/Call-Mayday-from-a-marine-vessel.
On leur conseille d’avoir des fusées de détresse, des miroirs, des torches et des boîtes à fumée pour attirer l’attention.
On leur explique qu’il faut dire immédiatement au capitaine du navire qui vient à votre secours que « vous demandez l’asile » et qu’il doit impérativement vous emmener dans un port où vous pourrez remplir une demande d’asile.
On leur explique comment faire lorsqu’ils ont atteint une île grecque pour ne pas être rejetés à la mer, ou comment appeler une ambulance (le 166). Les numéros de tél. du UNHCR, du Conseil grec pour les réfugiés, du Refuge œcuménique et les sites utiles sont également présentés, tels www.w.2eu.info pour l’aide en matière de procédure d’asile.
On va même jusqu’à donner les numéros de téléphone à Izmir et Istanbul des organisations qui peuvent fournir une aide juridique si les migrants sont en détention !
Et enfin, ces organisations ont créé un « numéro d’alarme », le +334 86517161, qui permet aux migrants illégaux – s’ils ne sont pas « sauvés » assez vite par les gardes-côtes et les marines qui s’activent en Méditerranée – de le faire savoir (après avoir alerté les gardes-côtes) à WatchtheMed, qui informera les médias et exercera toute pression utile…
Qui rédige ces brochures ?
Ces brochures expliquant comment contourner la législation et abuser des lois internationales et du laxisme des autorités européennes sont présentées par welcome2europe (www.w2eu.info) et Watch the med (www.watchthemed.net).
Pour la Belgique, le site de Welcome to Europe (en anglais, arabe, farsi et français) renvoie à deux ONG gauchistes très probablement subventionnées par l’état au travers de leur statut d’ONG : le Comité Belge d’Aide aux Réfugiés, rue Defacqz à Bruxelles ( www.cbar-bchv.be ) et gettingthevoiceout, un collectif contre les expulsions, pour aider les personnes emprisonnées dans les centres fermés et qui attendent d’être renvoyées d’où elles viennent (www.gettingthevoiceout.org).
« Rapportez toute violation de vos droits », voilà le message à tous les migrants illégaux, à qui ces organisations donnent la recette pour entrer en Europe sans se faire refouler. Le message est clair : envoyez-nous votre témoignage si les autorités tentent de vous refouler ; « nous rassemblerons vos témoignages et ferons condamner ceux qui sont responsables (si vous n’êtes pas bien traités, NDLR), pour que ces situations ne se répètent pas. Votre identité ne sera pas révélée ».
Qu’attendent les autorités belges et européennes pour interdire cette aide illégale aux migrants illégaux et faire condamner les organisations qui les publient ? Une fois de plus, l’Union européenne s’avère totalement incapable de gérer cette crise et d’arrêter le flux de l’immigration illégale. L’Australie l’a fait et c’est une démocratie respectable.
Le Parti Populaire interpellera le gouvernement belge sur la légalité des brochures en question et sur les sanctions que le gouvernement compte prendre à l’égard de ces associations signataires.http://fr.novopress.info/189151/immigration-illegale-mode-demploi/#more-189151
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Les images de Calais que la presse française vous cache
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Démasqués
Paris-Match consacrait vendredi sur son site un article sur cette incarnation de l’idéologie mondialiste qu’est le Club Bilderbeg dont le but officiel est de «favoriser le dialogue entre les Etats-Unis et l’Europe». Il réunissait jeudi à Telfs-Buchen, dans un hôtel du Tyrol autrichien, 140 personnalités pour débattre des problèmes mondiaux et des remèdes à y apporter … « Depuis quelques années, Bilderberg communique un peu plus sur ses activités afin de dissiper les rumeurs qui décrivent ce club où se croisent tous les pouvoirs -politiques, financiers, militaires et médiatiques- comme un clan secret qui déciderait seul du destin du monde. Mais, comme à l’ordinaire rien ne filtre de la teneur exacte des discussions ». Les anglo-saxons (Nord-Américains et britanniques) y sont les invités les plus nombreux, « signe du tropisme atlantiste de Bilderberg ». « La France arrive en 3ème position avec dix représentants: Laurence Boone, conseillère économique de François Hollande ; Henri de Castries, président d’Axa et du comité de direction du Bilderberg ; Nicolas Baverez, membre du comité d’éthique du Medef et de l’Institut Montaigne, éditorialiste au Point ; Laurent Bigorgne, de l’Institut Montaigne ; Patrick Calvar, directeur de la DGSI ; Alain Juppé, ancien Premier ministre et candidat probable à la présidentielle 2017 ; Gilles Kepel, spécialiste de l’islam, professeur à Sciences-Po Paris, Catherine Pégard, ancienne journaliste au Point, ex-conseillère de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui à la tête du Château de Versailles ; Jean-Dominique Senard, patron de Michelin. C’est en progrès (sic) par rapport à la réunion de 2014 à laquelle n’avaient participé que six français, dont Emmanuel Macron et Fleur Pellerin».
Si la Grèce ne compte que trois représentants (…) » et la Russie un seul, « Sergei Guriev, économiste et professeur à l’Institut des études politiques, farouche opposant à Vladimir Poutine », « parmi les invités hors UE et USA, on compte une importante délégation turque (…) représentants turcs (qui) ont été conviés pour discuter de politique intérieure au lendemain des élections législatives, et peut-être de la perspective d’une adhésion de la Turquie à l’UE plutôt que la lutte contre l’Etat Islamique. Rappelons que les Etats-Unis soutiennent de longue date l’entrée de la Turquie dans l’UE ».
Un pressing de l’Etat profond américain en faveur de cette adhésion turque qui trouve de nombreux relais au sein des personnalités incontournables des instances bruxelloises qui sont aussi, il n’y a pas de hasard, les prosélytes les plus fanatiques de l’ultra libre échangisme, du sans-frontiérisme. Bruno Gollnisch dans l’hémicycle européen en février 2012 s’adressant alors à celui qui était président du Conseil, Mario Monti, mais aussi au président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, tous deux anciens cadres de Goldman Sachs, avait vivement dénoncé leur Europe de la « régression sociale ». MM. Monti et Draghi ayant été d’ailleurs comme par hasard « (adoubés) par ces cercles un peu occultes et mondialistes que sont la commission trilatérale, le groupe de Bilderberg. »
« Google, relève l’article de Paris-Match, accroît sa présence dans le cénacle Bilderberg avec Eric Schmidt le patron de Google (qui fait par ailleurs partie du comité de surveillance du groupe Bilderberg), le britannique Demis Hassabis, à la tête de Google Deep Mind, le département d’intelligence artificielle du géant du Web, et Regina Dugan, vice-présidente de Google et ancienne directrice du Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), l’agence de développement et de recherche du département de la Défense des États-Unis. Cette dernière est la cible privilégiée des sites conspirationnistes qui rappellent son cheval de bataille: la puce RFID d’identification sous-cutanée aux innombrables applications pratiques».
«Les autres représentants des nouvelles technologies sont Reid Hoffman, patron de LinkedIn et surtout Alex Karp, fondateur de Palantir Technologies, une entreprise spécialisée dans l’analyse des données (…). Alex Karp et Regina Dugan illustrent par leur carrière louvoyante entre des sociétés high-tech et des agences gouvernementales US de la défense et du renseignement, la très grande proximité entre trois des thèmes abordés cette année à la réunion Bilderberg: l’intelligence artificielle, le cybersécurité et le terrorisme. La nouvelle loi sur le renseignement portée par Manuel Valls et Bernard Cazeneuve s’inscrit au cœur de ce tryptique. Le directeur général de la Sécurité intérieure, Patrick Calvar, est donc en bonne compagnie »…
Ces cercles un peu occultes décrit par Bruno Gollnisch peuvent légitimement inquiéter les Français que les partis dits de gouvernement ont dépouillés de pans entiers de leur souveraineté au profit d’entités supranationales. Pourtant, à en croire un sondage BVA pour Orange et iTÉLÉ publié dimanche, ce serait le FN qui n’inspirerait « pas confiance » en termes de moralité et d‘honnêteté, à 75% des Français…même si un électeur sur quatre serait prêt à voter pour les listes frontistes aux régionales en décembre. Le PS, lui n’inspirerait pas confiance à 67% des Français, Question ambigüe posée aux électeurs, qui peut être interprétée en tout cas de différente manière, 56% des sondés qualifient le FN de parti « comme les autres » (+3 points par rapport au précédent sondage en avril).
Autre enquête d’opinion, Odoxa pour le Parisien publié samedi, et qui vient en partie sérieusement amender celle que nous évoquions à l’instant, plus de neuf Français sur dix ont une mauvaise opinion des partis politiques, qu’ils jugent pas crédibles, pas honnêtes, pas capables de proposer des solutions efficaces politiques. A contrario, le FN est conforté dans son image de « parti populaire » (22%), « le plus proche des préoccupations des Français » ( 23% contre 12% pour le PS et LR), le plus capable (22%) de proposer « les solutions les plus efficaces » (LR, 17%; PS, 13%).
Sur le site du magazine Challenges.fr samedi, le très antifrontiste Maurice Szafran constate épouvanté que « la litanie des pourcentages est accablante – la preuve indiscutable d’une défiance d’airain, la marque sans cesse renouvelée d’une rupture démocratique, la condamnation d’un système institutionnel, celui de la Ve République qui, jusque-là, avait su fournir les preuves de son efficacité. L’écheveau est en ruines».
Dans ce contexte, juge-t-il, « Sans retenir aucune leçon, avis ou conseil, Nicolas Sarkozy s’entête par à cavaler derrière l’extrême droite. Cette tactique ne semble pas lui profiter. Aucune importance, il persiste, il s’entête. Dernier épisode en date : l’ex-chef de l’Etat, prenant le relais du député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, pourrait remettre en cause l’un des principes essentiels de notre en vie en commun (sic) : le droit du sol. Méga polémique assurée dans les médias, crispations garanties au sein de LR puisque Alain Juppé, par exemple, dénoncera cette nouvelle et énième dérive, qu’il en profitera pour accroître son influence au centre droit et centre gauche, que toute cette scénographie politiquement par avance mise en place profitera, chacun le sait, au seul … Front National. Misère de la politique telle qu’elle est ».
Misère surtout d’un Système démonétisé, de partis qui ont failli et que les Français rejettent massivement avec un instinct finalement assez sûr ; à charge pour l’opposition nationale d’apparaître demain comme une alternative solide aux partis euromondialistes.
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Un sénateur « Les Républicains » pour le financement public des mosquées
François Grosdidier, sénateur « Les Républicains », a pris la parole hier soir au Sénat hier soir, pour expliquer, comment il a financé la construction d’une mosquée, avec l’argent public, dans sa commune de Woippy, en Moselle. Cette décision a fait suite aux prières de rue répétées dans cette commune. Il promeut, dans son discours, le rattrapage du nombre de mosquées par rapport aux églises notamment. Reconstituons son syllogisme : au nom de la neutralité républicaine, il faut que toutes les religions soient mises sur un pied d’égalité. Or, selon lui, interdire les financements publics et les financements étrangers pour les mosquées revient de facto à priver de culte les musulmans en France : les musulmans appartiennent à des catégories défavorisées, incapables de financer elles mêmes leurs mosquées. Donc, il faut que l’État subventionne la construction de mosquées.
Toute la duplicité du parti « Les Républicains » est mise à jour. -
"Traité de Lisbonne, comment sortir du piège?" Patrice André
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L’Europe veut la PMA pour tous (Présent 8374)
Le 8 juin, le Parlement européen a voté par 321 voix pour et 281 contre, une résolution qui entre autres, vise à « encourager les états membres à promouvoir la PMA » (procréation médicalement assistée) en l’étendant à tous, dont les homosexuelles. L’assemblée de Strasbourg apparaît une nouvelle fois comme le principal foyer de subversion des mœurs et de la loi naturelle dans l’espace européen.
La résolution Noichl, du nom de l’élue sociale-démocrate qui l’a déposée, viole également le principe de subsidiarité qui, officiellement du moins, est celui de l’Union européenne. La famille, l’éducation, la santé, restent de la compétence des États, la PMA ne devrait donc pas être traitée par l’Europe, mais celle-là le fait quand même grâce au cheval de Troie de l’égalité entre les sexes et au nom de la lutte contre les discriminations. Le rapport s’intitule : « la stratégie de l’Union européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes pour 2015-2020. »
En réalité, ce que l’on veut imposer, c’est l’égalité de genres. Le mot « genre » revient 83 fois dans la résolution qui exhorte les États à développer « une stratégie anti-discrimination plus vaste et à établir une feuille de route distincte pour les personnes LGBTI », c’est-à-dire homosexuelles et transsexuelles. En conséquence, elle incite « à promouvoir la procréation médicalement assistée et à mettre un terme à la discrimination dans l’accès au traitement favorisant la fertilité et à l’aide à la procréation ».
Certes, une résolution parlementaire n’est pas contraignante juridiquement, mais elle est fortement incitative, elle indique aux États ce qu’ils devraient faire, sous peine de déroger à l’égalité et à se rendre coupables de « discrimination » : c’est le chantage au politiquement correct. C’est aussi un appui pour fonder les réclamations éventuelles de particuliers devant la Cour européenne des droits de l’homme.
Le gouvernement français, lui, est acquis ! Il soutient à Strasbourg ce qu’officiellement il refuse à Paris ! En effet, Manuel Valls, par l’intermédiaire du Secrétariat général du gouvernement, a demandé, dans un courriel du 30 mars, aux députés européens français de voter en faveur de la résolution de Maria Noichl, alors que François Hollande a annoncé qu’il attendait, pour se prononcer sur la PMA pour les célibataires, l’avis du Comité consultatif national d’éthique !
La résolution demande également de « remettre en question les stéréotypes et les structures, ainsi qu’à partager les exemples de bonnes pratiques visant à vérifier si le matériel pédagogique utilisé jusqu’à présent représente les rôles des femmes et des hommes de manière stéréotypée ». Les bonnes pratiques ayant remplacé les bonnes mœurs, il s’agit sans doute de censurer, d’expurger, d’interdire les livres scolaires qui ne seraient pas conformes à l’idéologie du genre. L’Église catholique ayant renoncé à l’index, les élus européens vont-ils en restaurer un autre qui condamnera les instruments pédagogiques jugés sexistes ? Là-dessus, Marie Noichl peut compter sur Najat Vallaud-Belkacem qui est déjà à l’ouvrage.Guy Rouvrais