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lobby - Page 1655

  • FN : les maneuvres troubles de Florian Philippot

    Minute décrit par le détail des manipulations du bras droit de Marine Le Pen. Extraits :

    2715_page_01"Le 7, puis le 8, puis le 9 avril, du mardi au jeudi donc, Philippot a joué à Marine Le Pen la grande scène du deux. Comme elle hésitait à se débarrasser de Le Pen, à le purger pour dire les choses par leur nom, à aller au-delà de son éviction de la tête de liste en Paca – actée dans l’esprit de Marine dès le vendredi 3 –, il a menacé de démissionner! Une fois de plus… La démission est l’arme favorite de Philippot. Plusieurs fois, il l’a utilisée et plusieurs fois, cela a fonctionné. Il usait déjà de ce chantage avant même d’être officiellement membre du FN, lorsqu’il n’était qu’un conseiller de l’ombre de Marine Le Pen! [...]

    Pour être sûr que la pression ne retombe pas, Philippot a usé de son autre arme favorite: les médias. Une partie des dirigeants du FN s’était déjà aperçue de son double jeu, il y a plusieurs années,quand l’un d’eux l’avait surpris, dans un café parisien, attablé avec un journaliste alors que quelques jours plus tôt, en bureau politique, il avait justement désigné celui-ci comme l’un des journalistes… avec lesquels il ne fallait entretenir aucune relation! Philippot voulait en fait que ce journaliste ne puisse pas recouper les « informations » qu’il lui donnait… Le 8 au matin, Apolline de Malherbe, éditorialiste à BFM TV, twitte ce qu’elle croit être une information exclusive, à savoir qu’au FN, contre Le Pen, « des sanctions seront prises dans la journée », ce qui est totalement faux. Qui lui a donc fait parvenir ce tuyau crevé qui met un peu plus la pression sur Jean-Marie Le Pen et pourrait même pousser le président d’honneur du FN à commettre, de rage, une faute de plus? La rumeur se tromperait-elle, qui attribue la manipulation à Philippot? Un peu plus tard, Philippot est chez Bourdin et annonce qu’un bureau exécutif, celui promis par Marine Le Pen pour prendre des sanctions contre Le Pen, se tiendra l’après-midi même. [...] Fait inédit dans les annales de la vie politique française, le service de presse du FN va aussitôt publier un démenti pour dénoncer la « rumeur » lancée par le vice-président du parti! [...] Philippot avait essayé de transformer la réunion informelle, le jour même, d’une partie des membres du bureau exécutif, pour discuter librement des suites à donner à cette affaire, en une réunion disciplinaire![...]"

    Sur internet, la jeune garde rapprochée de Philippot, les "nationaux-républicains", y est allée à coeur-joie, au point de recevoir une volée de bois vert de Louis Aliot, Julien Rochedy et... Marine Le Pen :

    "Ainsi, lors du passage de Jean-Marie Le Pen sur Radio Courtoisie mercredi soir, Marie-Amélie Dutheil de la Rochère n’a pas hésité à évoquer une « oraison funèbre » tandis que David Masson-Weyl osait: « Sur une certaine radio, ça fume des pétards. » Ces deux noms ne vous disent rien? La première se présente elle-même comme la « missa dominica » de Florian Philippot. Elle est en fait son assistante parlementaire au Parlement européen et officie en tant que chargée de mission aux affaires européennes et internationales au sein de son cabinet. [...] Le second, David Masson-Weyl, n’est autre que le président du Collectif Marianne, le collectif étudiant supervisé par l’équipe de Florian Philippot. Se présentant comme « social-souverainiste », il est lui aussi assistant parlementaire au Parlement européen – il est stagiaire auprès de Dominique Bilde qui a été élue sur la liste de Florian Philippot dans la circonscription Est. Mais plus que tout, c’est le tweet de Joffrey Bollée qui a choqué. Cet ancien de Debout La République, âgé de 24 ans et membre du FN depuis 2012, est le véritable bras droit de Florian Philippot. Et il n’est manifestement pas contre le cumul des fonctions: il en est le directeur de cabinet, l’assistant parlementaire, le chargé de mission aux affaires régaliennes et le responsable des argumentaires au sein de sa vice-présidence – c’est lui qui rédige les notes « stratégiques » fournies aux cadres du FN! Jeudi, Joffrey Bollée a posté le message suivant sur Twitter: « Les pleurnicheries de Jean-Marie Le Pen sont ridicules. Il se plaît à jouer l’homme plein d’honneur? Qu’il assume et qu’il parte! » Le message a été retiré depuis mais le mal était fait. [...]

    S’ils affichent volontiers leur originalité idéologique, bien qu’ils camouflent le plus souvent derrière un gaullisme de façade leur réticence à toute définition enracinée de l’identité française, ce n’est pas au fond la réalité la plus probante: c’est de plus en plus leur fonctionnement en vase clos, à la limite du sectarisme, qui fait grincer des dents. L’immense majorité d’entre eux a moins de 30 ans, certains moins de 20. [...] Plusieurs se définissent plutôt comme « membres » de la « vice-présidence stratégie et communication ». Une vice-présidence particulièrement étoffée puis qu’elle compte pas moins de 15 personnes d’après l’organigramme officiel du parti. C’est trois fois plus que celle dirigée par Louis Aliot (formation) et deux fois plus que celle de Steeve Briois (exécutifs locaux et encadrement). En plus de la vice-présidence à la stratégie et à la communication, la plupart des cadres « philippotistes » émargent aussi au sein des fameux collectifs. S’ils sont essentiellement des coquilles vides (d’après leurs sites respectifs, on dénombre six antennes locales pour le collectif Nouvelle Ecologie, neuf pour le Collectif Racine s’adressant aux enseignants, et seulement quatre pour le Collectif Marianne), les collectifs permettent d’occuper l’espace médiatique et politique. [...]"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pour Claude Bartolone, l’opinion du peuple n’est pas à suivre, surtout quand..

    elle veut « rétablir la peine de mort et virer tous les immigrés ».

    Ce grand démocrate, président de l’Assemblée nationale, l’exprimait au micro de Patrick Cohen sur France Inter :

    http://www.contre-info.com/

  • Le Front National lance une pétition “Loi Renseignement : 100% flicage – 0% sécurité”

    Au premier jour de son examen par les députés, le projet de loi sur le Renseignement a été vivement contesté sous les fenêtres de l’Assemblée lundi matin par plusieurs associations. Environ 200 personnes ont manifesté contre ce texte liberticide. Les opposants, dont le symbole est un œil barré d’une croix, dénoncent « un texte présenté à tort comme une loi antiterroriste (…) qui donne aux services de renseignement des pouvoirs de surveillance massifs sans contrôle réel ».

    De son côté, le Front National – par la voix de Florian Philippot – a appelé à la mobilisation générale et lancé une pétition “Loi Renseignement : 100% flicage – 0% sécurité” :

    Voici un extrait du texte :

    Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, la loi Renseignement vise à donner au Premier ministre des pouvoirs de surveillance quasi illimités sans contrôle judiciaire.
    Il pourra en toute légalité faire écouter l’opposition et restreindre les libertés individuelles.
    Déjà Bernard Cazeneuve a déclaré que cette loi permettrait de mettre sous surveillance la mouvance identitaire ; demain ce sont l’ensemble des patriotes qui seront ainsi espionnés.
    Des balises de captation pourront être placées n’importe où et recueillir l’ensemble des données de communication dans un rayon de 500 mètres à 1 kilomètre. Que deviendront ensuite ces données qui relèvent de VOTRE vie privée ?

    La loi Renseignement est une mauvaise loi. Elle est dangereuse du point de vue des Libertés publiques et démocratiques, et inefficace pour lutter réellement contre le terrorisme.

    La loi Renseignement est soutenue par le PS et l’UMP. Elle n’a qu’un seul but : surveiller l’opposition et restreindre les Libertés individuelles.

    http://fr.novopress.info/

  • Comment vivre et penser sans Radio France

    La romancière Solange Bied-Charreton souffre de la grève à France Inter. Elle trouvait dans la radio d'Etat d'inépuisables motifs d'irritations et de rigolades. Solange Bied-Charreton est écrivain. Son dernier livre, «Nous sommes jeunes et fiers», est paru aux éditions Stock. 
    Il y a quelques semaines, on a cru que la grève de Radio France était une bonne idée. Le début de l'année était très chargé et la Matinale de France Inter devenait anxiogène. Contre la guerre de tous contre tous, les djihadistes et le chômage, la solution de la programmation musicale, à la fois humaniste, germanopratine et tournée vers les autres cultures, s'est très vite imposée. 
     
    Quelques soient les sujets évoqués c'était une bénédiction. Il fallait bien que les analyses émotionnelles et spectaculaires, les héroïques appels à la résistance, le découpage des cartes d'exonération de l'impôt, la défense déterminée de la liberté d'expression à sens unique, la découverte tardive et émouvante (janvier 2015) des problèmes d'identité de la jeunesse de banlieue, les demandes d'excuse en direct, la dérision autosatisfaisante à visée didactique qui culmine à ses plus hauts sommets, la téméraire psychiatrisation des déviants et les évocations inquiétantes de la France rance, prennent, elles aussi, des vacances. Dans un monde où tout va si vite, on comprend aisément qu'il faille savoir prendre un peu de recul et interroger ses propres limites. 
     
    Cette pause cependant, nul n'aurait pu le croire, a plongé une partie non négligeable des auditeurs réguliers de Patrick Cohen, Léa Salamé, Thomas Legrand et de Charline Vanhoenacker dans un grand désespoir. Pendant plus de quinze jours, il n'y eut pas un matin sans que ceux-ci regrettent les aberrations qu'ils professent, les fascistes qu'ils admonestent et les démocrates qu'ils encensent. A ces junkies de l'absurde, il manque une dose indispensable - le premier shoot de la journée est toujours le meilleur - de caféine mentale, de prise de conscience, d'aboiement salvateur. Comment rire sans Inter, comment parodier ? Que tweeter d'amusant ? La journée n'est pas encore commencée qu'ils n'ont déjà plus d'énergie. De guerre lasse, ils se rendorment lamentablement au son des plus belles jérémiades d'Alex Beaupain. La Réaction est comme l'antifascisme: créativité plagiaire, elle se nourrit sur le dos de l'ennemi. Quand l'ennemi disparaît, elle n'est plus opérante. Un matin sans Inter, c'est un réveillon sans alcool, une nuit de noce sous somnifère. Exiger le retour de sa Matinale, c'est faire un geste utile pour le retour des forces obscures. 
     

  • « Leur » « République » est-elle française ?

    Selon le dernier  sondage Opinionway, 52% des Français souhaiteraient que le Front National ait davantage de députés à l’Assemblée nationale. Un avis certes  qui n’est pas partagé par les présidentiables de l’UMP et les caciques des partis de gauche. Mais aussi par certaines  « stars » du rap dont le rôle principal semble de maintenir les banlieues dans un ghetto mental victimaire, communautaire et d’un violent  antiracisme   antifrançais. Poids lourds de ce type musical,  le dénommé  Booba confiait dans Le Parisien ces derniers jours  que «dans un monde normal, le Front National ne devrait pas exister ». Dans un monde normal, on rirait bien volontiers  de l’assertion  du critique littéraire  Jean Birnbaum (dixit l’article de l’Obs du 12 avril)  rédacteur en chef du  Monde des Livres,  qui   « comparait le rappeur  bodybuildé à Léon Bloy » (!!!) et louait sa prose obscène.  Booba le  « poète », selon M.  Birnbaum,   adoré également  par les bobos rapportait ce même   article de l’Obs,  pourrait donc être mis sur le même piédestal  que l’auteur de  La  femme pauvre .  Jugeons-en au travers  de certaines des paroles de ses morceaux rapportés ici : «Les colons nous l’ont mise profond/A l’envers on va leur faire, Clic, bam ! Un colon saigne (ici, le Blanc est assimilé au colon), ou: Quand je vois la France les jambes écartées, je l’enc. sans huile. Il pousse l’éthique racaille dans ses derniers retranchements: apologie du terrorisme (Ils veulent qu’on dégage/Après ces fils de putes s’étonnent quand il y a des clous dans des bouteilles de gaz), de la haine anti-flic  (J’ai le sourire/Comme à l’enterrement d’un flic), du trafic de drogue, de l’homophobie; hostilité postcoloniale (Et pour les gros harkos, des grosses bastos); séparatisme racial (Les toubabs  -les blancs, NDLR- veulent arracher le fusil de mon berceau, C’est pour les frères beurs ou marrons); refus de la réinsertion (tout simplement: Nique sa mère la réinsertion) ».

     Une prose qui s’écoule à des centaines de milliers  d’exemplaires, imprègnent dans les quartiers pluriels les esprits les plus malléables, les plus acculturés, déracinés et  qui est donc  loin d’être  anecdotique. Mais une diarrhée verbale  qui (parce qu’antifrançaise ?)  ne suscite guère l’indignation des médias dominants si prompts a crier au retour  de la bête immonde à la moindre occasion.

     Anecdotique,  le projet de loi sur le  renseignement que nous évoquions hier sur ce blogue, ne l’est pas non plus. A fortiori quand sa mise en œuvre est pilotée  par   Manuel Valls.  Sur  boulevard voltaire, Philippe Franceshi  s’arrête sur les dangers de ce texte,   « porte ouverte »  selon lui   « à la surveillance » par l’Etat «de ses opposants politiques », des «  journalistes, avocats, magistrats, intellectuels mal-pensants », «  de certains hommes et femmes politiques considérés comme dangereux pour la vie de la nation ».

     « Car les derniers propos de Manuel Valls à la télévision portugaise vendredi dernier ne sont pas rassurants à cet égard. Selon lui, il est hors de question que la France  tombe entre les mains du Front National  car elle possède l’arme nucléaire. Cette nouvelle saillie du Premier ministre, au-delà du fait qu’elle révèle un mépris total du suffrage universel, vient après d’autres déclarations dans lesquelles il considérait le FN comme un danger pour la France. Manuel Valls pourrait donc, par exemple, arguer du risque d’influence de la Russie sur le FN , et donc d’ingérence étrangère, pour mettre ce parti sous surveillance jusqu’à l’élection présidentielle de 2017. Ce n’est pas une vue de l’esprit ».

     Si la Russie influence bien moins le FN que Washington ne pèse sur les partis atlantistes en France, ce qui n’est pas non plus une vue de l’esprit, c’est l’incapacité de nombreux  commentateurs politiques à comprendre ce qu’est le FN, et plus grave encore,  leur capacité à  s’intoxiquer avec leurs propres fantasmes.

     Sur le site en ligne  du   Journal de Saône et Loire ce  14 avril, Jean-Pierre Soisson, ex, ministre, ex député et  ancien président du conseil régional de Bourgogne (élu en 1998 avec les voix des élus  FN)  affirme  qu’ « en  tenant à l’écart (le FN), on le met sur le pavois. Si on le faisait rentrer dans le système, comme ils disent, avec une modification du mode de scrutin à l’Assemblée nationale, dans 20 ans, Marine Le Pen sera devenue une ministre radicale ». Un jugement déjà émis en son temps par Charles Pasqua et que l’on voit refleurir périodiquement selon lequel le FN serait soluble, achetable en échange de quelques prébendes.

     Pensent-ils vraiment  que le combat du FN a pour finalité de se voir attribuer quelques maroquins   en reniant pour se faire  ses idées et ses valeurs?  Idées, valeurs, programme frontistes inconciliables avec la vision du monde, les buts ultimes des  héritiers politiques de la contre-culture soixante-huitarde, ralliés à la règle plus générale du nomadisme planétarien, de la  libre circulation sans frein, des capitaux, des hommes et des marchandises.

     Une réalité qui a été rappelée dernièrement par Laurent Joffrin dans le quotidien Libération du 9 avril, pour peu que l’on sache décoder ce qui se cache  derrière  les formules toutes faites, les vieilles rengaines,  la prose pavlovienne. « L’antisémitisme est récusé (par le FN, NDLR), certes écrit M Joffrin. Mais n’y a-t-il pas une forme de continuité entre le préjugé anti-juif et l’hostilite antimusulmane ? Le Front National se garde, dans ses instances dirigeantes, de toute déclaration raciste. Il n’en devient pas pour autant républicain. Désigner l’immigration comme source principale des maux du pays, prévoir d’abolir le droit du sol comme l’on avait fait sous Vichy (…) c’est fonder sa politique sur l’éternel préjugé xénophobe. »

     A lire M.  Joffrin et nombre de ses confrères,  pour être accepté et acceptable l’opposition  patriotique devrait   donc perdre son âme, abandonner ses fondamentaux qui sont justement la cause de ses succès électoraux  croissants, purger son  programme  de toute volonté de préservation de notre identité et souveraineté nationales  assimilées au racisme, à la xénophobie.

     Idées patriotiques et valeurs civilisationnelles note Bruno Gollnisch  qui sont bien la cause réelle de  l’ostracisme, de l’hostilité dont est l’objet le FN. Et  qui servent de prétexte à le bouter « hors du cadre républicain », alors même qu’il  a toujours respecté les règles et la légalité républicaines.

     Cadre républicain, république, valeurs républicaines (dévoyées)… Autant de leurres sémantiques, répétés en boucle comme des mantras, pour  désigner précisément la commune identité de vue et   acceptation par les formations du Système de la dilution,  de la disparition  de la France dans le magma euromondialiste.  Comme la mafia calabraise dissout les corps de ses victimes  dans des bains d’acide pour n’en laisser aucune trace.

    http://gollnisch.com/2015/04/14/leur-republique-est-elle-francaise/

  • Poutine lève l’interdiction de livrer des missiles S-300 à l’Iran

    Il en fallait pas plus à l’axe américano-sioniste pour s’affoler… En effet ces missiles sol-air pourraient poser quelques problèmes à des  belligérants qui se sont habitués à massivement bombarder des zones avant d’envoyer des troupes au sol.

    Le Kremlin est revenu sur l’annulation en 2010 d’un contrat visant à équiper Téhéran de missiles anti-aériens. La décision avait été prise à l’époque dans le cadre des sanctions frappant l’Iran en réponse à son programme nucléaire.

    Nouveau revirement à Moscou. Le président Vladimir Poutine a signé ce lundi un décret annulant l’interdiction faite à son pays de fournir à l’Iran les missiles S-300.

    En 2010, son prédécesseur Dmitri Medvedev avait interdit la livraison de ces armes antiaériennes, dans le cadre de la résolution 1929 de l’ONU sanctionnant Téhéran pour son programme nucléaire controversé.

    La Russie et l’Iran avaient signé un accord d’un montant de 800 millions de dollars en 2007 en vue de la livraison de cet équipement. Après l’interdiction, Téhéran avait saisi la Cour internationale d’arbitrage à Genève (Suisse) pour réclamer à Moscou quatre milliards de dollars à titre de dédommagement.

     

    Depuis les deux pays se sont rapprochés. Au début de l’année, à l’occasion d’une visite à Téhéran du ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, Moscou et Téhéran ont signé un protocole d’accord pour renforcer la « coopération militaire bilatérale en raison des intérêts communs ». Moscou avait alors proposé à Téhéran de lui fournir des Anteï-2500, une nouvelle version des missiles perfectionnés S-300. Impossible de savoir si le Kremlin va maintenant honorer son ancienne promesse quant aux fameux S-300, mais il en a désormais la possibilité juridique.

    Une levée dénoncée par Israël et le Pentagone

    Déjà critiqué à l’époque par les Occidentaux et Israël, ce contrat remis sur les rails, qui intervient en pleines négociations sur la levée des sanctions visant l’Iran, ne devrait pas manquer de faire réagir dans les chancelleries. Ce lundi, Israël dénonçait cette levée de l’interdiction. Le ministre chargé des renseignements Youval Steinitz a affirmé dans un communiqué :

    [Cette annonce est le] résultat direct de la légitimité accordée à l’Iran avec l’accord en cours de préparation, et la preuve que la croissance économique qui suivra la levée des sanctions (internationales) sera exploitée par l’Iran pour s’armer et non pas pour assurer le bien-être du peuple iranien.

    Le Pentagone a lui aussi critiqué la possible livraison de missiles russes à l’Iran. « Notre opposition à ces ventes est ancienne et publique. Nous pensons que ces ventes n’aident en rien« , a estimé le colonel Steven Warren, porte-parole du Pentagone.

    De son côté, l’Iran s’est félicité de la décision du Kremlin. « Le développement de la coopération bilatérale (avec la Russie) et avec les pays voisins dans des domaines variés peuvent être très efficaces pour la stabilité et la sécurité durable de la région », a déclaré le ministre de la Défense Hossein Dehghan, en faisant référence aux « menaces extra-régionales et (au) développement des activités terroristes ».

    L’Iran comme la Russie sont visés par des sanctions économiques des Etats-Unis et des pays européens, Téhéran en raison de son programme nucléaire et la Russie à cause de son implication dans la crise ukrainienne. Les deux pays, qui se sont rapprochés ces dernières années dans le domaine économique, soutiennent le régime du président syrien Bachar al-Assad.

    Sur la question du nucléaire iranien, le 2 avril, après des mois de négociations, l’Iran et le groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) sont tombés d’accord sur les grandes lignes d’un accord pour imposer des contrôles plus stricts sur le programme nucléaire de Téhéran. L’Iran demande en échange la levée des sanctions internationales.

    Source : Itélé

    http://www.contre-info.com/poutine-leve-linterdiction-de-livrer-des-missiles-s-300-a-liran#more-37544

  • L’École pédagomaniaque a-t-elle un sens ?

    On a beau constater la baisse du niveau des élèves, on continue la logique qui en est la cause.

    Le Conseil supérieur de l’éducation, dont les membres, depuis quelques années, sont soigneusement sélectionnés en fonction de leur zèle réformateur, aggrave une situation déjà catastrophique. On a beau constater la baisse du niveau des élèves, on continue la logique qui en est la cause. On prétend garantir une bonne maîtrise du français, des mathématiques, de l’histoire, et on en détricote le maillage disciplinaire.

    En instaurant les enseignements pratiques interdisciplinaires, fourre-tout prétentieux qui vise à donner du « sens » à l’apprentissage des savoirs, non seulement on propose une bouillie indigeste de parlote et de dilettantisme confus, mais on supprime plusieurs heures de véritable travail de fond. Car l’élève doit être « acteur », voyez-vous ! Bien sûr, la vision caricaturale de ces Khmers « pédago-fanatiques » voudrait que nos collégiens fussent passifs, endoctrinés par un professeur qui leur assène, dans des cours dits « magistraux », sa vision réactionnaire de la société.

    Lire la suite 

  • 1550 Français islamistes au Proche-Orient

    Le nombre de Français ou résidents français recensés pour leur engagement dans les filières terroristes en Irak et en Syrie s'élève désormais à 1550, selon les derniers chiffres donnés par Manuel Valls.

    «La présence de 800 d'entre eux a été attestée sur zone. 434 y sont actuellement et 96 y ont été tués».

    Et sept Français ou résidents français sont morts en Irak et en Syrie en commettant des attentats suicides.

    Selon le commissaire européenne à la Justice, 5000 à 6000 Européens sont présents en Syrie, et ce nombre pourrait s'élever à 10000 individus d'ici à la fin de l'année.

    Michel Janvhttp://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Inacceptable ! Par Vincent Revel

    A l’image de Dominique Venner qui, confronté au déclin de notre nation, ressentant une forme d’impuissance face à la dynamique de déconstruction de nos sociétés occidentales, confiait dans Un Cœur rebelle s’être plusieurs fois posé cette question, je ne peux qu’être interpellé et profondément choqué par ces tribunaux de la République, devenus, avec le temps, des moyens d’action et de simples outils politiques entre les mains de nos nouveaux censeurs. Comme le dit Laurent Obertone dans son livre La France Orange Mécanique, nul citoyen d’aujourd’hui n’est à l’abri de cette violence, sans cesse justifiée, « or, pour des raisons morales – égalitaires -, la société – l’institution légitime – ne fait pas ce qu’il faut pour préserver les citoyens, et par-dessus le marché les prive de tout moyen de défense, en les criminalisant et en les culpabilisant… Les gens n’ont plus le droit de se défendre. »

    Domestiqués, ils respectent les lois, suivent les nouvelles règles, imposées par notre bourgeoisie cosmopolite, et croient encore au contrat social qui les lie à l’Etat républicain, ou font mine d’y croire, jusqu’au jour où leur vie dérape, leur échappe. Broyés par une justice qui a épousé le dogme du bien vivre ensemble et les valeurs égalitaristes de nos sociétés multiculturelles, les citoyens courageux, ceux qui ont décidé de ne pas abdiquer devant l’intolérable et l’inacceptable, deviennent dès lors des symboles à abattre pour montrer au reste du troupeau ce qui attend ceux qui voudraient aussi se rebiffer.

     

    La « racaille » se voit innocenter. Le signal est fort et sans ambiguïté. Le droit change de camp et la responsabilité se change en culpabilité. « La situation donne une illusion de toute puissance aux asociaux. En revanche, l’impuissance des citoyens normaux est bien réelle… Le respect et la tolérance que l’on exige des citoyens ou des policiers ne sont rien moins que l’acte de soumission illégitime des gens honnêtes envers les voyous. »

    Sept ans de prison ferme pour avoir eu le mérite de se défendre ! Voilà comment fonctionne la justice au pays des droits de l’homme, en ce printemps 2015. La légitime défense, acte interdit par la loi pénale mais permis moralement en cas d’agression, devient, en ces temps troubles, un véritable sujet de société. Hier, c’était Monsieur Galinier. Aujourd’hui, c’est le buraliste Luc Fournié. Demain à qui le tour ? Je le répète avec insistance : « Que pouvons-nous faire ? »

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/185598/tribune-inacceptable-vincent-revel/#more-185598