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lobby - Page 1648

  • La France sans tête de Manuel Valls (1789-2015)

    Toujours en campagne, Manuel Valls a deux axes de discours : la lutte contre le Front national ; et la mise des religions sous la tutelle de la laïcité. Ce que le premier ministre appelle ainsi des valeurs, et qui ne sont que des affirmations négatives, ne saurait fonder, comme il le prétend, un programme, fut-il électoral. D'autant qu'il a, de la France, une vision réductrice.

    Parmi ces rencontres à but électoral que Manuel Valls affectionne désormais, et qui font toute sa politique, il est allé, début mars, à la rencontre des responsables musulmans de Strasbourg. Le choix du lieu n'avait rien d'innocent, puisque c'est là que réside Francis Messner, ce spécialiste du droit des religions, auquel il avait commandé un rapport lorsqu'il était encore place Beauvau, rapport qui préconise notamment de renforcer la formation à la laïcité des responsables religieux.

    En l'espèce, le premier ministre est à son affaire, et peut appeler à la création d'un « islam de France », qui soit, dans son esprit, un islam soumis à la laïcité.

    L'examen de conscience de l'islam

    « Les choses petit à petit se structurent. Des mosquées plus grandes, plus dignes, se sont construites », affirme, avec satisfaction, Manuel Valls. II appelle, en réponse, l'islam à « faire son examen de conscience » - pratique qu'on ignorait appartenir aux rites des sectateurs de Mahomet -, et leur demande notamment de faire en sorte que « ce réflexe consistant à demander le soutien d'Etats étrangers se perde ». Comme si l'islam n'était pas, pour ses fidèles, au-dessus des nations.

    Mais c'est ainsi que Valls comprend un « islam de France » : une intégration dans la société française « avec ses valeurs ». Qui sont, pour le premier ministre, l'affirmation de l'égalité hommes-femmes, et le droit de croire et de ne pas croire. Pour y parvenir, il est prêt à mettre « des moyens » au service de la formation qui est « la clé d'un islam qui se construit en France, en toute indépendance, libéré d'influences néfastes ». Et tout particulièrement de « l'obscurantisme » - qui est bien, dans son esprit, l'exercice d'une religion hors de la laïcité. Autrement dit, il faut libérer les religieux de ce qui fait le fondement même de la religion. Mais ça, Manuel Valls ne peut pas le comprendre.

    Et de dénoncer, pour enfoncer le clou, « la montée de l’islamisme radical et la montée de l'extrême droite, (...) deux dangers majeurs qui se nourrissent l'un l'autre », et contre lesquels « la seule réponse, c'est la laïcité ».

    A l'intention des naïfs, précisons tout de suite que la laïcité de Manuel Valls est une laïcité militante, une laïcité de combat : « La France est la seule démocratie occidentale dont l'identité politique moderne s'est construite contre la religion. »

    Au moins, les choses sont claires, il ne lui manque sans doute, pour être Robespierre, que la machine du bon docteur et jésuite Guillotin. Mais il lui reste, en définitive, la possibilité de mener des inventaires non plus de patrimoine, mais des esprits.

    Certes, il n'est pas faux que la démocratie française moderne se soit construite contre la religion, et même dans le sang des catholiques. Mais réduire la France à cette république, revenir à l'an I, c'est revenir à la Terreur, en laissant de côté le baptême de Clovis, la longue cohorte des saints et le « blanc manteau » d'abbayes, de couvents et d'églises ; c'est décapiter la fille aînée de l'Eglise.

    La laïcité de Manuel Valls, c'est ni plus ni moins que la fille reconnue de la déesse Raison...

    Traiter le musulman comme le catholique ?

    Mais, ce faisant, espérant et revendiquant, le premier ministre commet une toute petite erreur d'anachronisme : nous sommes au XXIe siècle, et il paraît pour le moins délicat de comparer les musulmans de 2015 aux catholiques de 1792, ou même de 1905. On ne peut comparer la bible au coran, ni le dogme catholique à la charia, dans laquelle le seul martyr musulman qui soit est celui qui meurt en tuant les infidèles. Et, assurément, aux oreilles du dernier des fils d'Allah, le discours de Manuel Valls sonne comme celui d'un infidèle.

     

    Olivier Figueras monde & vie  18 mars 2015.

  • Caroline Fourest Vs Aymeric Caron : face à l’islamisation, la gauche se déchire


    04/05/2015 – SOCIÉTÉ (NOVOpress)

    Le clash entre Caroline Fourest et Aymeric Caron sur le plateau d’ONPC est révélateur. Face à la montée de l’islam en France, deux courants idéologiques s’opposent à gauche : les collabos et les laïcards. Malheureusement, aucun n’arrive à saisir les enjeux du problème.

    Samedi soir a eu lieu une passe d’armes entre Caroline Fourest et Aymeric Caron sur le plateau de l’émission On n’est pas couché animé par Laurent Ruquier. Venue présenter son nouveau livre Éloge du blasphème, la journaliste militante LGBT d’extrême-gauche s’en est prise vertement à Caron : « Ca me fait chier de parler avec quelqu’un d’aussi con que vous ! ». Ce « clash » qui ne manquera pas de buzzer révèle surtout une ligne de fracture idéologique à gauche de plus en plus marquée : de quelle manière doit-on appréhender la question de l’islam en France ?

    Caroline Fourest ne s’y trompe pas : il y a effectivement deux tendances.
    La première que l’on pourrait qualifier de « collabo » assumée avec en tête de gondole Edwy Plenel, qui avait notamment appelé quelques jours après la tuerie de Charlie Hebdo à « comprendre » les frères Kouachi. On y retrouve également Rokhaya Diallo, spécialisée dans la dénonciation (souvent imaginaire) de l’islamophobie et pour qui le racisme anti-blanc n’existe évidemment pas. La seconde, en apparence plus dure, la sienne, qui fait de la défense inconditionnelle de la laïcité l’étendard de la lutte contre les extrémismes religieux, ce dernier concept creux mélangeant tout autant les familles cathos ayant manifesté contre le mariage homosexuel que les salafistes fans de l’État Islamique.

     

    Gauche collabo contre gauche laïcarde : double aveuglement

    Une certaine gauche, parce qu’elle refuse de voir les problèmes culturels posés par une islamisation grandissante du fait de son logiciel antiraciste, se réfugie dans une posture jusqu’au-boutiste de défense des (pseudo)—opprimés. Pour elle, la question identitaire est le tabou ultime. Elle fera le choix du soutien à l’islamisation quoi qu’il en coûte, dans une négation totale du réel et une fuite en avant idéologique sur fond d’ethnomasochisme et de racisme anti-blanc larvé.

    Clement-Martin-Generation-Identitaire

    Cément Martin, conseiller fédéral de Génération identitaire et membre de Nissa Rebela

    Une autre gauche, plus cohérente avec ses propres idées, constate que la laïcité, sa valeur phare, est sans cesse attaquée par des groupes musulmans. Elle a donc fait le choix de défendre le droit de Charlie Hebdoà caricaturer le prophète Mahomet, mais tout en restant antiraciste et pro-immigration. Schizophrénie. Donc à être favorable à ce qu’un nombre toujours plus important de gens dont les valeurs sont aux antipodes de celles portées par le journal satirique s’installent chez nous. Contradiction insoluble qui s’est d’ailleurs révélée avec fracas un certain 7 janvier.

    L’identité au centre de tous les débats

    Caroline Fourest, sous ses apparences de réalisme et de discours ferme, fait en réalité également dans l’angélisme : « Je ne pense pas que les Frères Musulmans représentent l’ensemble des musulmans en France [...] Je pense que les musulmans laïques le sont. Je pense que la majorité des musulmans en France sont attachés à la laïcité ». Un tel constat démontre à l’évidence qu’elle prend surtout ses rêves pour des réalités. Au mois de février dernier, le Berlin Social Science Center avait réalisé une étude dont la conclusion était sans appel : parmi les musulmans français, ils étaient 73 % à considérer que les « règles religieuses » étaient « plus importantes que la loi ». En 2008, ils s’étaient prononcés à 54 % pour l’application, partielle ou intégrale, de la charia en France (sondage CSA pour le Monde des Religions). Majoritairement laïques, vraiment ?

    La leçon à tirer de ce débat entre Aymeric Caron et Caroline Fourest est que le clivage sur les thématiques identitaires structure l’intégralité du débat politique français. Partout, à gauche comme à droite, c’est sur cette unique question que se font les oppositions. À droite, le fond des différences entre un Sarkozy et un Juppé, entre une NKM et un Wauquiez, ou encore même entre l’UDI et l’UMP porte sur la manière de répondre aux problèmes posés par la société multiculturelle. À gauche, Caroline Fourest ou Michel Onfray n’ont pas de mots assez durs pour reprocher à leur camp sa soumission à l’islam conquérant. Aujourd’hui centre du débat, la question de l’identité s’imposera bientôt comme étant la seule solution pour répondre aux défis lancés à l’Europe par l’immigration massive et au mondialisme.
    Seul un retour à nos racines couplé à une réaliste projection dans le futur nous permettra d’éviter le naufrage. Et il y a urgence : pendant que ces journalistes bien-pensants s’invectivaient sur France 2 hier soir, des centaines de clandestins rentraient en Europe. Le temps presse.

    Clément Martin,
    Conseiller fédéral de Génération identitaire et membre de Nissa Rebela

    http://fr.novopress.info/186873/caroline-fourest-vs-aymeric-caron-face-lislamisation-gauche-se-dechire/#more-186873

  • Le système des partis est ainsi devenu un système des factions

    Extraits d'une tribune intéressante de Vincent Coussedière, agrégé de philosophie et auteur d'«Eloge du populisme» (Elya éditions) dans Le Figarovox :

    "[...] Il y a beaucoup d'inconscience, d'irresponsabilité et de mensonge à prétendre sans arrêt vouloir refonder la République ou la défendre à travers la ligne Maginot d'un prétendu «front républicain». Où la ligne de «front» pourrait-elle passer, dès lors qu'il apparaît qu'il n'y a plus rien à défendre, que les lignes ont été enfoncées depuis longtemps, et que la défaite a été consommée? Mais le FN se prête aussi symétriquement à cet exercice, et joue un rôle tout aussi important dans le maintien du dispositif d'une République fictive, dont on masque aux Français le mensonge foncier. La rhétorique révolutionnaire de la rupture ou de la «table rase» s'articule parfaitement avec l'hypocrisie du «front républicain», et permet de capter l'exaspération «populiste» provoquée par l'exercice irresponsable du pouvoir depuis 40 ans. [...]

    Le FN forme en réalité un système avec les partis qu'on dit à tort «républicains» alors qu'ils sont de purs simulacres, de simples écuries présidentiellesayant réussi à vider le débat politique de tout contenu, en détournant l'attention des Français vers un péril imaginaire, à chaque fois que de véritables choix politiques étaient nécessaires.Ces partis sont en réalité des factions, c'est-à-dire non des partis au sens de la partie au service du tout, poursuivant un véritable projet politique, mais des partis inféodés à l'ambition d'un homme ou de quelques-uns.Les divisions qui structurent le système des partis ne sont plus des divisions politiques, mais des divisions quant à la possession des places et l'obtention du pouvoir personnel. Le système des partis est ainsi devenu un système des factions -selon la fameuse distinction de Burke- incapable d'exprimer une véritable politique, et ne servant plus que des ambitions personnelles.Les Français sont conscients de cette évolution, d'où leur «populisme», c'est-à-dire leur refus de cautionner ce système des partis devenu système des factions.En cela ils ne font pas preuve d'extrémisme, mais d'un véritable désespoir républicain, selon la belle expression de G. Sartori: «Au cours de l'histoire les factions émergent comme le désespoir de la politique, au moins de la politique républicaine.» (Giovanni Sartori, Parti et systèmes des partis).

    Pour sortir de l'impasse dans laquelle nous sommes, il ne suffira donc pas de choisir entre une voie FN et une voie prétendument républicaine. [...]"

    Michel Janva

  • Manuel Valls reçoit une pétition signée par 119.000 Français contre la loi Renseignement

  • Les Grandes Gueules sur RMC : Raquel Garrido veut lutter contre le djihadisme bleu marine

    L’avocate, cofondatrice du Front de gauche, a un cv de militante d’extrême-gauche bien rempli : jeune dirigeante étudiante à l’UNEF-ID, vice-présidente de SOS-Racisme à 22 ans, c’est surtout dans les relations internationales qu’elle a ensuite exercé, notamment au sein d’une grande confédération syndicale. Elle fut, toutefois,l’avocate de Jean-Luc Mélenchon notamment dans un procès contre Marine Le Pen.

    Raquel Garrido participait à l’émission des Grandes Gueules sur RMC le 29 avril.

    C’est sur cette antenne, qu’elle s’est livrée à un effet de manche sémantique hors-norme puisqu’elle est partie des massacres perpétrés par l’État islamique en le qualifiant de fascislamisme pour les assimiler ensuite à la politique de Marine Le Pen via un détour par la doctrine politique fasciste des Italiens pendant les années vingt.

    Le FN et l’Etat islamique seraient donc pareils.

    Il lui fallait sortir une formule concoctée aux petits oignons qu’elle a répétée plusieurs fois jusqu’à obtenir un écho de ses pairs à l’antenne : « le djihadisme bleu marine ». Visiblement, l’ensemble de sa rhétorique tournait autour cet abus de langage avec lequel elle tentait de faire réagir.

    « Pour moi, Le djihadisme bleu marine, c’est un fondamentalisme qui génère de la violence

    « Quand vous avez un problème de vivre ensemble entre Français, quand les Français, eux-mêmes, s’entre-détestent » a t-elle reconnu, « dans notre patrie républicaine, nous devons nous aimer et être dans l’égalité ».

    http://fr.novopress.info/

     
  • La destruction des églises de France


    La destruction des églises de France from Reinformation.tv on Vimeo.

    10.000 édifices catholiques seraient menacés de destruction en France. Depuis 2000, une trentaine d’églises auraient déjà été détruites. Récemment, les églises de Gesté dans le Maine et Loire, celle, monumentale d’Abbeville en Picardie ont été démolies à la pelleteuse. Les maires concernés ont justifié ces destructions par le soi-disant mauvais état de ces édifices. Sur place, des habitants révoltés contestent cet argument. Destructions, abandons volontaires, beaucoup de politiques affichent clairement, désormais, un mépris pour le patrimoine religieux, pour l’histoire de leur pays. Résultat, il est à peu près certains que d’autres églises seront détruites en France. Dans ce reportage, un des représentants de l’Observatoire du Patrimoine religieux explique de quelle manière, certains maires s’y prennent pour justifier une démolition auprès de leurs administrés.

    Reportage d’Armel Joubert des Ouches pour  Reinformation.tv

  • Kiev contre la Novorossiya: guerre sur le terrain et contre les opposants – Les USA à la manœuvre.

    Espionnage d’un ONG américaine

    Les autorités des républiques de Nouvelle Russie ont expulsé l’ ONG humanitaire Internationale américaine, Rescue Committee (IRC),  en raison de ses activités d’espionnage au profit du régime fantoche de Kiev. Cela alors que l’on sait que trois ministères-clefs du gouvernement prétendument ukrainien sont occupés par des personnes imposées par Washington, dont deux sont de nationalité américaine et que l’armée ukrainienne est encadrée par les forces américaines.. 

    Selon les insurgés, les membres de l’IRC opéraient dans des régions attenantes à la ligne de front où ils recueillaient des informations sur les forces armées de la république. 
    « Ils affirment que leur mission consistait à aider les femmes victimes de violences et éprouvant un stress post-traumatique. » (Source)
    C’est bien connu que les ONG humanitaires sont truffées d’espions. Cela n’a pas échappé aux autorités de la République de Donetsk;  du matériel d’écoute électronique a été découvert dans les bureaux de l’organisation qui n’opérait étrangement que sur la ligne de front. 
     

    De l’ONU à l’OTAN ?

    Alors que le pouvopir fantoche de Kiev tente d’obtenir une intervention de l’OTAN dans le Donbass, Washington aimerait bien faire intervenir directement les troupes de l’OTAN, mais l’Ukraine n’en fait pas partie et les autres membres de l’Alliance ne sont pas tous favorables. Pour pouvoir intervenir l’idéal serait donc un mandat de l’ONU, afin que l’intervention se fasse sous le couvert de casques bleus.

    Lire la suite 

  • Sabatina James, musulmane convertie au catholicisme

    Aleteia raconte l'histoire de Sabatina James, une Pakistanaise de 31 ans convertie de l'islam au catholicisme. Une belle histoire, pleine d'espérance quant à la conversion des musulmans.

    Topic

    "La mise en garde de la communauté islamique, au sein de laquelle elle a grandi, est toujours présente en elle : chez les chrétiens il n'y a pas de personnes saintes, leurs églises sont vides et leurs maisons closes pleines. Mais les symboles catholiques l'attirent, l'image de Dieu qui choisit de souffrir sur la croix la bouleverse. Une première chose la frappe : la différence entre la crainte de Dieu professée par les chrétiens, basée sur l'amour, et la crainte de Dieu des musulmans, basée sur la peur. Son ami chrétien lui lit des passages de la Bible qui lui donnent paix et sérénité, comme jamais le Coran ne l'avait fait.

    Sabatina se souvient de ces jours-là : « Le Christ manifestait de la miséricorde envers les femmes adultères, alors que Mahomet permettait qu'elles soient lapidées. Plus je lisais le Coran, plus je sentais de la haine envers ceux qui étaient différents ; en revanche, en tant que chrétienne, je sens de l'amour envers ces personnes et je leur souhaite de recevoir le même amour que, moi, j'ai ressenti à travers Jésus ».[...]

    Rappelons à l'occasion de cette belle histoire le forum Jésus le Messie, dédié à la conversion des musulmans, qui se tiendra les 9 et 10 mai à ND de Grâce de Passy. Pour les inscriptions, c'est ici.

    Marie Bethanie

  • Premier mai. Les syndicats, combien de divisions ?

    Les syndicats ont donc organisé leur traditionnel défilé unitaire en ordre dispersé. Pas grave, ne défendant plus les intérêts des Français, ils n’intéressent plus grand monde.

    Ah, les beaux défilés unitaires ! Tellement unitaires que ce sont trois cortèges qui ont battu le pavé parisien. À ma gauche, la CGT, la FSU et l’UNSA défilent côte à côte contre l’austérité. À ma gauche aussi, la CFDT organise un carnaval (pardon, un « festival »), histoire d’attirer les jeunes, avec concerts, tables rondes et espaces relaxation. À ma… gauche encore, FO, décidée à défendre, dans l’esprit du 11 janvier « la démocratie » et « les libertés de pensée et d’expression », sur fond de montée croissante du Front national. Chacun de son côté, mais dans l’unité continentale, puisque les mots d’ordre du défilé CGT sont repris au niveau européen par la confédération des syndicats. « Solidarité internationale des travailleurs pour la paix, le progrès et la justice sociale. Non à l’austérité en Europe » affiche la banderole de tête du défilé CGT/FSU/UNSA.

    Sans rentrer dans les querelles de chiffres, notons tout de même que la CGT a revendiqué 110 000 manifestants à travers la France (65 000 de source policière) et 12 000 à Paris (environ 8 500 selon la préfecture). C’est moitié moins que l’an dernier, où le syndicat parlait de 210 000 personnes ayant défilé en France dont 65 000 à Paris (99 000, dont 15 500 dans la capitale selon les chiffres du ministère de l’Intérieur).
    Quelques constats s’imposent donc :

    • • Le premier mai attire de moins en moins de monde, quelle que soit la météo.
    • • Selon un récent sondage, moins d’un Français sur deux (45 %) juge qu’ils sont utiles et seuls 31 % pensent qu’ils sont représentatifs des salariés. Cela fait encore pas mal d’optimistes quand ont sait que seulement 7,7 % de la population active est syndiquée en France, dont les 3/4 viennent de la fonction publique !
    • • De l’aveu même de Bernard Thibault, ancien secrétaire général de la CGT, il y a trop de syndicats en France.

    « Le syndicalisme français pâtit à la fois de sa division et de la multiplication de ses acteurs ».

    Bref, les syndicats sont trop nombreux, non représentatifs et défendent essentiellement leurs bastions dans la fonction publique. Leurs querelles et divisions ne visent qu’à se disputer la manne publique et les nombreux avantages associés au statut d’organisation représentative. Ajoutons qu’ils tètent tous, peu ou prou, aux mêmes mamelles idéologiques politiquement correctes. En conséquence, aucun ne se penche sérieusement sur les vrais problèmes des travailleurs Français qui sont :

    • • Précarisés dans leur emploi (quand ils en ont un) par les mesures libérales prises par tous les gouvernements depuis trente ans.
    • • Pour les plus modestes, fragilisés dans leurs revenus par la pression à la baisse sur les salaires qu’exercent l’immigration et le chômage de masse.
    • • Attaqués dans leur identité et leur mode de vie à la fois par les immigrés et par l’oligarchie mondialiste.

    Tant que les syndicats ne prendront pas en compte ces faits, les Français continueront à les bouder et ce sera tant mieux, car nous n’avons que faire de ces organisations qui nuisent aux travailleurs français pour défendre leurs intérêts propres.

    http://fr.novopress.info/