Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1674

  • Christiane Taubira et l’ennemi imaginaire – Par Ulysse

    Dans une tribune publiée dimanche 15 mars, Christiane Taubira, Garde des Sceaux, dans l’inimitable style René-Char-Discount qu’on lui connaît, se propose, (contrevenant ainsi à toutes les exigences de sa fonction d’État), de conspuer le FN. Sans toutefois oser le nommer directement, elle n’hésite pas à l’intégrer dans une généalogie historico-politique fantaisiste, celle dit-elle des « ennemis intimes de la République, de la démocratie, de la laïcité….  » ; bref vous l’aurez compris, les ennemis du camp du Bien. La publication de ce texte fait suite à l’intervention tragi-comique d’un Manuel Valls halluciné, se vantant à l’Assemblée nationale de« stigmatiser » le Front national et de lui réserver un traitement de paria, bref d’établir une discrimination d’État au nom même de l’exigence de non-discrimination…

    Nos champions de la République, conjuguant de manière inédite bêtise et indécence, ont donc décidé de faire du FN le bouc-émissaire de leur propre incompétence et, de ses électeurs, des sous-hommes, seulement gouvernés par leurs émotions, proies faciles d’être machiavéliques et sournois, à peine capables de porter un jugement rationnel sur l’état de la France, ses problèmes et les remèdes qu’on pourrait lui apporter.

     

    « Bêtise » d’abord, parce qu’ils n’ont toujours pas compris (!) que l’acharnement obsessionnel qu’ils mettent à conspuer ce parti amplifie son rayonnement et ne fait qu’accroître son potentiel d’adhésion. Jusqu’à la caricature, la criminalisation morale du FN (et de facto de ses électeurs) ne peut in fine qu’avérer un peu plus s’il était nécessaire qu’il est bien le centre politique réel du pays et donc, par ses thèmes et sa démarche, le dernier recours d’une nation proche du chaos intégral. « Bêtise » toujours, parce que la manière même dont Christiane Taubira dresse dans sa tribune la généalogie fantasmatique d’une sorte d’anti-patriotisme invisible, qui, malveillant, gouverne des cœurs pervertis, et traversant tous les âges comme un spectre, constitue une figure essentialisée du « mal » à combattre (qui « dévoie », qui« souille », qui rallie les « égarés » -je cite-), procède toute entière de la rhétorique qu’elle prête à ses adversaires. En fait, il suffirait de placer le mot « juif », « arabe », ou bien encore « noir » dans ce texte, pour qu’il ressemble trait pour trait à un brûlot antisémite et raciste. Voulant condamner la supposée « peur de l’autre » (T.M) que nourrirait le FN, mais traitant le FN comme s’il était l’excroissance diabolique de la déraison dans l’histoire, ce texte fait du FN un Autre absolu dont il faut avoir peur… Il use donc des artifices dialectiques et du mode argumentatif essentialiste de ceux que la Gauche prétend combattre et qui, avouons-le une bonne fois, n’existent pas. Ou plutôt si. Comme il a souvent été dit, (mais il est toujours opportun de le rappeler) : ceux qui traînent en bandes, ont le crâne rasé, s’appellent « mon frère », jurent par le sang, la race, Dieu, et agressent à dix contre un des innocents, nous savons bien qu’ils existent. Mais ils ne sont pas au FN et d’ailleurs ils ne votent pas. Où sont donc ces « basses eaux de la haine » (lol) dont nous entretient le Garde des Sceaux ? Elles se rencontrent dans les enclaves séparatistes qui fragmentent désormais le territoire français et auxquelles l’on s’apprête de nouveau à donner quelques milliards d’euros pour acheter un semblant de paix civile.

    « Bêtise » quasi-indicible de ce texte, c’est certain, mais « indécence » surtout, parce que le soin méticuleux avec lequel Christiane Taubira a promu une politique pénale d’un laxisme affolant, (ayant conduit et conduisant toujours à la libération de criminels avérés, non-repentis), aurait déjà dû l’amener cent fois à la démission. Mais n’espérez rien vous autres « égarés » ! Il faut encore qu’entre deux interviews où elle larmoie ses états d’âme d’adolescente bipolaire et pleure la Guyane éternelle, elle se permette en pleine période électorale d’abuser de l’autorité que lui confère sa fonction pour avertir qu’une « apocalypse » est en cours.

    Oui, vous avez bien lu : une « apocalypse » (c’est le premier substantif de sa tribune…).  Tout simplement. Ne nous attardons pas à moquer ce retour du refoulé républicain qui conduit immanquablement nos fonctionnaires du déclin à utiliser le lexique eschatologique dès qu’ils se sentent mis en danger. Contentons-nous d’entendre le terme dans sa nudité étymologique. Oui Christiane, vous avez raison, « révélation » il y aura aux élections. Dévoilement. Advenue. Pas du Christ, malheureusement, (encore que nul ne puisse pénétrer les desseins de la Providence), mais révélation tout de même : de votre incompétence, personnelle, de la colère et de l’exaspération fondées en raison de millions d’électeurs,  de la connivence obscène du PS et de l’UMP, ces frères-siamois idéologiques qui ne manquent jamais de se soutenir lorsqu’ils pressentent leurs prébendes menacées, de votre incapacité enfin, et c’est là l’essentiel, à apporter des réponses sérieuses aux menaces sans précédent que notre pays a à affronter, à savoir : la guerre mondiale que l’islam littéraliste a engagé contre le Christianisme et l’Occident libertaire, et cette même idéologie libérale-libertaire qui pourrit, de l’intérieur, le sens de l’enracinement historique des peuples d’Europe. « Révélation » il y aura Christiane. De votre lâcheté devant les périls bien réels que vous refusez constamment de nommer ou dont vous falsifiez à dessein les appellations : « menace terroriste », pour islam littéraliste,  « apartheid et relégation », pour enclaves mafieuses néo-coloniales, « radicalisation » pour endoctrinement, « fascisme » pour patriotisme de bon sens etc.

    Au fond, le FN, que par mépris souverain vous refuser de nommer alors même que vous voudriez tisser son linceul, c’est votre ennemi imaginaire, votre adversaire de substitution, celui qui polarise toutes vos craintes et colères tandis que vous ne cessez de favoriser les conditions d’émergence d’ennemis qui, eux, bien réels, se frottent les mains de vous voir ainsi vous débattre avec un fantôme. Vous êtes le lieutenant Drogo d’un Désert des Tartares sous neuroleptiques ; un officier qui attendrait un ennemi qui ne viendrait jamais tandis que ses hommes se feraient décimer sous ses yeux par un autre adversaire…

    Que vous ayez une minute à perdre pour rédiger ce texte indigeste à l’heure où Ahmed, (huit ans au compteur), déclare qu’il faut « buter les français », où des« toulousains » d’à peine douze ans sont en train d’égorger des hommes au Moyen-Orient, où, en l’attente de leur procès l’on remet en liberté des djihadistes convaincus (des « savoyards » paraît-il bien « réinsérés »), où l’État islamique menace de submerger l’Europe et la France de populations fanatisées via les côtes libyennes et où prédations, vols, crimes et viols quotidiens font peser sur les français le poids d’une terreur insoutenable, que vous ayez ne serait-ce qu’une seconde à perdre pour rédiger cette tribune d’où ne ressort finalement que vos propres peurs, c’est bien la preuve irréfragable de votre incompétence . Vous autorisant d’Apollinaire qui n’en demandait pas tant, vous vous exclamez qu’il est « grand temps de rallumer les étoiles ». Quelle ironie pour un facteur de dés-astre d’invoquer ainsi le Ciel des fixes et pour quelqu’un qui n’a jamais brillé de déplorer la venue des ombres…

    - Christiane.
    - Ne visez pas si haut.
    - Ne regardez pas si loin.

    - Les étoiles n’y peuvent rien, et la nôtre, le soleil, ignore, créature bienheureuse, votre existence. Là, tout près de vous, il y a une peine que vous pouvez aisément soulager. Une souffrance intense, profonde, puissante. Celle de ces millions de français que vos indignations sélectives, votre guyano-centrisme forcené et vos déclarations « mysticréoles » ne sont pas loin de rendre fous furieux.

    - Christiane. Ne visez pas si haut, ne regardez pas si loin et laissez l’Apocalypse à Dieu. Contentez-vous de remettre au plus tôt votre démission. Nous compatissons : rien n’est plus épuisant que de lutter contre un ennemi qui n’existe pas. C’est à peu près comme essayer de discerner une matrice familiale dans une relation entre deux hommes. C’est impossible.

    Christiane. Il est grand temps, pour nous, de nous reposer, de vous.

    Ulysse

    http://fr.novopress.info/183996/christiane-taubira-lennemi-imaginaire-ulysse/#more-183996

  • Nicolas Bay sur Boulevard Voltaire : “politique de peuplement” de Valls : le multiculturalisme à marche forcée ?

    Source : Boulevard Voltaire – ” [Politique de peuplement] de Valls : le multiculturalisme à marche forcée ?”
    Que cela soit dans ses attaques contre le Front national ou contre les intellectuels (hier Éric Zemmour, avant-hier Michel Houellebecq, et désormais Michel Onfray), le Premier ministre a de plus en plus de mal à garder son calme et à cacher ses pulsions totalitaires. Pour Manuel Valls, l’excommunication tient lieu de débat : après tout, n’a-t-il pas lancé hier à Marion Maréchal-Le Pen qu’elle n’était “ni la République, ni la France” ? Un jugement s’adressant, sans doute aussi, aux millions de Français votant pour le FN. Si ces propos outranciers ne sont guère rassurants, l’attitude physique témoignée par Manuel Valls lors de cette virulente diatribe ne l’est pas davantage.

    Lorsqu’il avait dénoncé le 20 janvier dernier, à quelques jours seulement des terribles attaques islamistes, l’existence d’un “apartheid territorial, social, ethnique”, le Premier ministre cédait à deux tentations mortifères de la gauche, et même plus largement du camp mondialiste. Tout d’abord l’explication serait sociale, forcément sociale, et puis – le raisonnement est lié – tout serait un peu de notre faute (de l’État, des Français), forcément de notre faute. Un raisonnement facile permettant d’évacuer tant de questions… Au même moment, je m’interrogeais pour ma part sur l’immigration, le droit du sol et l’attribution automatique de la nationalité française.

    À cet “apartheid”, Manuel Valls entend opposer une “politique de peuplement” dont il vient d’annoncer les premières inquiétantes propositions. La principale mesure éducative consisterait à redéfinir la carte scolaire pour les collèges afin de favoriser la “mixité sociale”. La même “mixité sociale” que l’on entend aussi imposer en forçant la construction de logements sociaux dans les communes réticentes, notamment en passant directement par les intercommunalités, voire même en faisant délivrer des permis de construire directement par les préfets. Ou comment priver les maires d’un de leurs principaux pouvoirs.

    Au lendemain de cette présentation, le ministre de la Ville Patrick Kanner considérait même que “refuser les logements sociaux, c’est antirépublicain”. Rien que ça. Une réflexion piquante de la part de celui qui se déclarait récemment favorable à la discrimination positive.

    Osons poser la question : de quoi le logement social est-il le nom aujourd’hui ? Malheureusement, à défaut de priorité nationale, à travers des procédures d’attribution souvent opaques (cachant mal un certain clientélisme contre lequel les élus locaux du FN mènent bataille), et des critères pernicieux, le logement social rime le plus souvent avec immigration. Une immigration que cette “politique de peuplement” entend désormais disperser sur tout le territoire, l’idée étant notamment de la diluer et donc de minimiser la perception de ses conséquences par nos compatriotes. La “mixité sociale” n’est que le cache-sexe d’un multiculturalisme à marche forcée, quitte à ce que les préfets s’en chargent !De la crise du logement à l’insécurité, on ne résoudra rien tant qu’on ne commencera pas par stopper l’immigration (ce qui signifie aussi en inverser les flux, notamment par l’expulsion systématique des clandestins et des criminels étrangers ou le non-renouvellement automatique des titres de séjour), rétablir l’assimilation républicaine comme règle, et réaffirmer avec force et fierté notre identité.

    Nicolas Bay

    http://fr.novopress.info/183946/politique-de-peuplement/

  • Manuel Valls contre Michel Onfray : une injonction à la pensée binaire et simpliste

    Dans une interview accordée au "Point", Michel Onfray a déclaré qu’il préférait "une analyse juste" de droite "qu'une analyse injuste" de gauche. Des propos critiqués par Manuel Valls sur Europe 1. Michel Onfray a alors répliqué sur cette même radio, qualifiant le Premier ministre de "crétin". Pour Agrippine, professeur d’histoire et de géographie, le positionnement de Manuel Valls peut inquiéter. 
    Michel Onfray est en colère (ce qui lui arrive souvent) : Manuel Valls lui a reproché de brouiller les repères de la gauche. Le Premier ministre, qui s’exprimait sur Europe 1 dimanche 8 mars, a déclaré : "Quand un philosophe connu, apprécié par beaucoup de Français, Michel Onfray, explique qu’Alain de Benoist – qui était le philosophe de la Nouvelle droite dans les années 70 et 80, qui d’une certaine manière a façonné la matrice idéologique du Front national, avec le Club de l’Horloge, le Grèce – […] vaut mieux que Bernard-Henri Lévy, ça veut dire qu’on perd les repères." 
    Le positionnement de Manuel Valls interroge 
    Si Onfray s’agace, c’est que le Premier ministre semble n’avoir pas vraiment lu l’interview de Michel Onfray qui y déclarait "préfére(r) une analyse juste d’Alain de Benoist à une analyse injuste de Minc, Attali ou BHL. Les Papous vont hurler ! Mais ils ne me feront pas dire que je préfère une analyse injuste de BHL sous prétexte qu’il est dit qu’il est de gauche". 
    Onfray ne décolère pas depuis lors, se moquant ouvertement sur Europe 1 des"petits gominés trentenaires", qui écrivent des fiches pour Manuel Valls, ce "crétin" (mais attention, "ce n’est pas insultant, c’est familier", qu’on se rassure). 
    Au-delà de cette passe d’armes, et quoi que l’on pense par ailleurs de l’œuvre de Michel Onfray ou de son omniprésence médiatique, le positionnement de Manuel Valls interroge, intrigue et peut inquiéter. 
    Être d’accord avec Valls pour se dire "de gauche" 
    Si l’on comprend bien la position du Premier ministre, chacun est sommé de choisir son camp et de ne jamais en changer, de ne pas aller voir les idées, les propositions de l’autre bord sous peine de franchir un Rubicon idéologique. Même s’il a tort, BHL vaut toujours mieux qu’Alain de Benoist. 
    C’est pour le moins maladroit de la part de Manuel Valls de citer BHL pour l’occasion : BHL pourrait en effet concourir pour le prix du philosophe qui s’est le plus trompé dans ses analysés (géo)politiques. 
    Faut-il à chaque fois être d’accord avec lui pour pouvoir se dire "de gauche" ? 
    Comme le recommande l’adage (fondé sur une citation tronquée de Jean Daniel), doit-on à toute force préférer avoir tort avec Sartre que raison avec Aron ou plutôt, dans notre cas, tort avec BHL que raison avec le sieur de Benoist ? 
    De Benoist s’amuse de cette polémique 
    Alain de Benoist, le gentil grand-père barbu, l’ancien militant d’extrême droite et idéologue de la "Nouvelle Droite", ne se prive pas, pour sa part, d’inviter dans les colonnes de sa revue "Krisis" des intervenants de "gauche". 
    Il en fait même une marque de fabrique, l’éclectisme et parfois la provocation ne le gênent nullement. Son but est de faire bouger les lignes, d’ouvrir sa réflexion en opposant parfois les extrêmes (sur son site, dans les anciens numéros de "Krisis", on tombe sur une interview croisée de Christine Boutin et Jean-Jacques Pauvert : il fallait y penser). 
    De Benoist, interrogé par "Le Point" lundi 9 mars, s’amuse de cette polémique. Il considère que le Premier ministre a "complètement pété les plombs" et déclare : 
    "Je vais vous faire une confidence, je me sens beaucoup plus à gauche que Manuel Valls !". 
    Cet éclectisme procède parfois d’une stratégie idéologique pour certains néo-fascistes : que l’on songe à Casapound en Italie, qui prétend dépasser un clivage périmé en prenant un peu de Che Guevara, un peu de Mussolini et un peu de Chavez… Un mélange qui engendre une mixture peu évidente à digérer. 
    Une pensée qui empêche les questionnements 
    Lorsque l’on est de gauche et que l’on écoute Manuel Valls, on est donc en droit de ressentir un certain malaise. Comme si l’on était revenu à une pensée binaire, simpliste, douillette, celle qui empêche les questionnements et les doutes, considérés comme autant de dangereux glissements, de périlleux voyages. 
    Dans le même temps, l’autocensure ne s’est jamais aussi bien portée : l’éditorial de Gérard Biard publié dans le "Charlie Hebdo" du 4 mars, fustige avec vigueur ces "reculs en rase campagne" que constituent les annulations ou déprogrammations de pièces, d’expositions ou de films pour cause de "contexte" défavorable. Il est impitoyable, mais comment ne pas souscrire à ces phrases assassines : 
    "On a le droit d’avoir peur des tueurs. Mais on n’a pas le droit de leur laisser croire, de quelque façon que ce soit, qu’ils ont raison de tuer, que leur stratégie fonctionne". 
    L'esprit du 11 janvier semble bel et bien s’être volatilisé 
    La réponse du gouvernement semble être la cécité volontaire (face à ce climat d’autocensure) et l’injonction à une forme de "bien-pensance" officielle que l’on croyait révolue (BHL plutôt que de Benoist). La complexité, le débat vigoureux, mais fécond, n’ont alors plus droit de cité. 
    Un professeur de philosophie de Poitiers peut être poursuivi pour avoir organisé un débat ouvert avec ses élèves après les attentats : le voilà suspendu quatre mois, menacé de poursuites pénales pour "apologie du terrorisme", affaire qui se dégonfle quelques jours plus tard. Des alcooliques patentés, des psychotiques sont envoyés en prison pour "apologie du terrorisme", gage certain de fermeté. 
    En réalité, il semble bien que ce soit la peur qui règne en maître dans le débat public : peur du débat, peur du Front national, peur des réalités, peur de ce qui, peut-être, pourrait un jour se produire. 
    Face à tant de supposée "fermeté" d’un côté et tant de couardise de l’autre, l'"esprit du 11 janvier", s’il a jamais existé, semble bel et bien s’être volatilisé dans les limbes.

  • Reportage sur la loi du silence autour du traumatisme post-avortement

    Une émission qui sera diffusée le 17 mars sur Arte :

    B_7DdCCWYAAJvtg

    Michel Janva

  • Dossier : élections départementales, quand les médias paniquent

    « Plus une organisation est grande et autoritaire, plus les chances sont grandes que ses hauts dirigeants évoluent dans des mondes purement imaginaires »,

    A mesure que les élections départementales des 22 et 29 mars prochains s’approchent et que le scénario d’une victoire du Front national se dessine, la panique s’empare progressivement de la classe politique et surtout des médias qui ne comprennent plus rien d’un pays qu’ils ont longtemps prétendu guider et qui leur échappe désormais largement.


    « Plus une organisation est grande et autoritaire, plus les chances sont grandes que ses hauts dirigeants évoluent dans des mondes purement imaginaires », remarquait l’économiste américain Kenneth E. Boulding (1910-1993). Cette règle se vérifie en ce qui concerne l’État et c’est un lieu commun que de constater combien le pouvoir éloigne de la réalité ceux qui l’exercent. La nouveauté, c’est que cet enfermement dans un monde imaginaire s’applique désormais à la plupart des grands médias dont la grille de lecture n’arrive plus à rendre compte de l’évolution du pays. Le résultat, c’est l’incompréhension et la panique, mais aussila surenchère dans la violence, laquelle nait, comme on le sait, de l’impuissance des mots à nommer la réalité.

    Vers un nouveau bouleversement politique ?

    Depuis décembre dernier, une batterie de sondages donne régulièrement le Front national gagnant des élections à venir, dans des proportions que ce parti n’a jamais connues. Le dernier en date, effectué par Odoxa pour RTL le 9 mars place le parti de Marine Le Pen à 31% des votes au premier tour, devant l’UMP/UDI (29%) et le PS (20%). Après la victoire des élections européennes, le franchissement de la barre des 30% au premier tour par le Front national serait un nouveau bouleversement politique susceptible de remettre en cause le bipartisme de fait sur lequel repose la vie politique française depuis plusieurs décennies. Les états-majors des deux grands partis menacés ont donc élaboré des stratégies pour tenter de limiter la casse : affirmation d’une alliance électorale objective du PS et du FN pour l’UMP. Dramatisation à outrance sur le mode de « la République en danger » pour le gouvernement socialiste. Manuel Valls a ainsi sorti l’artillerie lourde en affirmant craindre que la France ne vienne se « fracasser » contre le Front national, en revendiquant la « stigmatisation » de Marine Le Pen et en appelant « les élites intellectuelles et culturelles » à s’engager plus avant dans ce qu’il considère désormais comme un combat de civilisation et non plus seulement un combat politique. Le lyrisme du premier ministre a ceci de paradoxal que s’il a pour but de sidérer l’électorat de gauche pour le conduire aux urnes, il risque dans le même temps d’encourager davantage encore au vote FN tant il est vrai que c’est précisément contre ces élites intellectuelles et culturelles qu’une partie grandissante des Français se révolte, notamment par le biais du vote pour un parti encore largement perçu comme « anti-élites ».

    Comment lutter contre le Front national ?

    Les médias dominants prennent évidemment leur part dans cette tentative désespérée de contenir ce qu’ils perçoivent dans leur immense majorité comme une « menace » à laquelle leur conscience citoyenne leur intime l’ordre de lutter de toutes leurs forces, en contradiction parfois avec leur statut de journalistes censé leur conférer sinon l’objectivité, du moins une certaine neutralité. Mais comment lutter contre le Front national ? Depuis de nombreuses années, cette question hante les rédactions mais aucun consensus ne s’est jamais dégagé. Pour certains journalistes, il faut inviter les dirigeants du parti sur les plateaux pour démonter leurs arguments ; pour d’autres il faut au contraire ne pas les inviter pour ne pas leur offrir de tribune. Certains estiment qu’il faut continuer à « diaboliser » Marine Le Pen quand d’autres affirment à l’inverse qu’il faut la traiter comme les autres hommes et femmes politiques pour lui ôter cette odeur de soufre qui attirerait précisément les mécontents. Aucun pour dire qu’il faudrait peut-être simplement se limiter à informer sur Marine Le Pen et le Front national de la même façon qu’il faut informer sur les autres dirigeants et partis politiques. C’est donc un joyeux bouillonnement intellectuel et stratégique, dont la réflexion proprement journalistique est souvent très éloignée, qui occupe les rédactions autour de cette question, avec cette petite précision utile : aucune de ces stratégies n’a jamais fonctionné. Le FN grimpe inexorablement.

    Impuissance des journalistes

    On pourrait attendre des élites intellectuelles et culturelles, dont les journalistes font partie, qu’elles se posent enfin la question du pourquoi et non seulement celle du comment. Pourquoi leurs stratégies ne marchent pas ? Pourquoi le FN grimpe inexorablement ? Pourquoi son programme séduit-il de plus en plus de Français ? Certains intellectuels le font : Michel Onfray, Christophe Guilluy ou Jean-Claude Michéa, pour ne citer que ceux d’entre les plus connus qui sont marqués à gauche, et il est intéressant de remarquer au passage qu’aucun d’entre eux n’est rattaché à une institution.

    Une hypothèse serait d’avancer que les institutions, y compris les grands groupes de presse, ont tellement partie liée avec l’ordre économique et social actuel qu’ils sont incapables non seulement de le remettre en cause mais de voir combien cet ordre, s’il profite à une minorité, nuit de plus en plus à la majorité qui le rejette ainsi logiquement de plus en plus violemment. Le travail d’analyse qui consisterait à mettre à jour ce que cet ordre a de punitif et d’injuste est ici rendu compliqué, voire impossible, par l’intérêt personnel que tirent la plupart des journalistes de cet ordre. Le remettre en cause consisterait pour certains journalistes à scier la branche sur laquelle ils sont assis et il ne leur reste alors plus qu’à se convaincre, à défaut de convaincre leurs lecteurs, que les électeurs du FN sont au mieux manipulés par « des semeurs de haine » (que l’on est donc moralement autorisé à « stigmatiser »), au pire des salauds. De la concurrence sauvage à laquelle sont soumises les petites PME provinciales depuis la fin des frontières à l’immigration incontrôlée qui déstabilise les modes de vie en passant par les bandes d’Albanais et autres balkaniques qui mettent une partie du pays en coupe réglée au point de donner naissance à des milices privées, on ne dira pas un mot si ce n’est pour se moquer des « fantasmes » d’une population tentée par le « repli sur soi », comme Le Petit Journal s’en est fait une spécialité.

    Un aveuglement touchant

    Les stratégies politiques des médias pour endiguer le Front national ont toutes échoué ? Appliquons-les quand même. Telle est aujourd’hui la tragique impuissance des médias dominants qui à mesure que l’échéance électorale approche ressortent leurs lance-pierres et leurs sarbacanes face aux panzers de Marine Le Pen qui sont eux portés par une situation objective, c’est-à-dire par une forme de fatalité tant que cet ordre demeurera ce qu’il est. Le journalisme n’est souvent pas très loin de la communication et peut-être ceci explique-t-il cette foi naïve dans les slogans et dans la tentative de culpabilisation morale face à des gens réels vivant des situations réelles et désireux de changer cette réalité dont ils sont les victimes.

    http://www.polemia.com/dossier-elections-departementales-quand-les-medias-paniquent/

  • Manuel Valls, ou l’histrionisme dictatorial

    C’est la fonction même de Premier ministre qui est ridiculisée. Manuel Valls hurle comme un enfant roi, semble perdre le contrôle dans une Assemblée nationale devenue scène de théâtre d’une pitoyable bouffonnerie.

     

    C’est la fonction même de Premier ministre qui est ridiculisée. hurle comme un enfant roi, semble perdre le contrôle dans une Assemblée nationale devenue scène de théâtre d’une pitoyable bouffonnerie. « Jusqu’au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et pour dire que vous n’êtes ni la République ni la France », s’époumone-t-il face à Marion Maréchal-Le Pen, qui lui reprochait à juste titre ses attaques outrancières à l’encontre du Front national. Depuis quand est-ce à un chef de gouvernement de « mener campagne » aux élections locales et de « stigmatiser » un parti adverse ?

    Tandis que la députée frontiste s’acquitte d’une intervention carrée, factuelle, Manuel Valls déplace comme à son habitude le débat sur le terrain de l’affect. Entourloupe classique des coquilles vides dépourvues d’arguments concrets, qui n’ont d’autre échappatoire que de culpabiliser l’interlocuteur pour le discréditer, et de se répandre en tirades lacrymales ou en prophéties apocalyptiques pour embobiner l’auditoire : « Votre politique mènerait le pays à la ruine en le sortant de l’euro ! », rugit-il entre deux spasmes, oubliant qu’un nombre croissant d’économistes préconisent de sortir de cette monnaie qui nous plombe depuis 2002, mais passons…

    Lire la suite 

  • Les Libres Penseurs sont des imposteurs

    Pierre Cassen de Riposte laïque est interrogé dans l'hebdomadaire papier "Christianophobie". Extraits :

    "[...] Je me méfie du terme « christianophobie », car je lutte contre ceux qui veulent faire de « l’islamophobie » un délit. Pour moi, on a le droit d’être christianophobe ou athéophobe, c’est-à-dire de ne pas aimer un dogme, cela fait partie de la liberté d’expression, et de l’absence de délit de blasphème dans notre pays (même s’il est moins risqué de s’en prendre au catholicisme qu’à l’islam). Par contre,si vous parlez des agressions répétées contre les Églises et les symboles chrétiens en France, là, on est dans le vandalisme, et, à l’image des Femen, on doit tomber sous le coup de la loi.Je n’oublie pas le massacre des chrétiens dans le monde, qui sont le fait, presque exclusivement, de musulmans radicalisés, quand ceux-ci ont un rapport de forces favorable.

    Que pensez-vous de la polémique autour des crèches de Noël dans les bâtiments publics ?

    Je pense d’abord que les prétendus Libres Penseurs qui ont lancé la charge contre la crèche du conseil général de Vendée sont des imposteurs. Je n’ai pas oublié que la Libre Pensée défendait le voile islamique à l’école, en 2003. La mobilisation des Français autour de ces crèches est un réflexe identitaire qui n’est pas incompatible avec nos principes laïques. Je suis favorable aux crèches, comme aux symboles païens de notre Histoire commune, dans les lieux publics, mais je ne veux pas pour autant qu’on recléricalise les mairies, en y commérant des fêtes juives, chrétiennes, chinoises, bouddhistes ou des Adventistes du 7e jour. En ce sens, autant j’approuve la crèche de Robert Ménard, mairie de Béziers, autant je suis hostile à la commémoration de la fête juive d’Hanouka dans la même mairie, et bien sûr à la fête du ramadan célébrée chaque année par la mairie de Paris."

    Cover_christianophobie_hebdo_titre_cover

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La commission européenne est forte avec les faibles et faible avec les forts

    Tu veux ou tu veux pas ? » : telle est la question qu'on aimerait parfois poser aux indécis de la Commission européenne. Qui risqueraient fort de nous répondre ceci : « p'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non ». Car voilà un moment qu'ils tergiversent. Vont-ils sanctionner la France pour cause de déficit budgétaire excessif ? Pas encore semble-t-il. Aux termes d'atermoiements, Bruxelles a décidé la semaine dernière d'accorder un délai de deux ans à notre pays pour qu'il ramène son déficit sous la barre des 3 %.
    La France ne sera pas sanctionnée mais elle continue d'être suivie de près. Attention toutefois à ne pas se méprendre. Comme Pierre Moscivici l'a affirmé, « il ne s'agit absolument pas d'une surveillance ». Juste d'une attention appuyée. En outre, il ne s'agit pas non plus d'une punition car « l'Europe n'est pas faite pour punir, pour contraindre ». Non, le Commissaire à l'économie l'assure : il s'agit seulement d'amicales « incitations ».
    Comment se traduisent ces « incitations » ? Essentiellement par une injonction contradictoire, qui rend illusoire toute perspective de réussite. En effet, Paris se voit invitée à respecter dans le même temps des objectifs de déficit nominal et des objectifs de déficit structurel. Pour le déficit nominal, il est demandé qu'il soit ramené à 4% du PIB en 2015, puis à 3,4 % en 2016 et à 2,8 % en 2017. En termes structurels, Bruxelles déplore des efforts de réduction insuffisants et souhaite qu'ils soient d'au moins 0,5 points de PIB.
    Problème : ces objectifs simultanés entrent en conflit. Le ratio de 3 % de déficit public fait partie des célèbres « critères de convergence » de Maastricht. La notion de « déficit structurel », quant à elle, est plus récente. L'incapacité de nombreux pays à maîtriser leurs finances publiques a amené l'Europe à concéder ceci : l'environnement dégradé, conséquence de la crise de 2008-2010, rend le rétablissement des économies difficile. Il a donc été décidé de s'attacher au « déficit structurel », notion statistique un peu floue, mais qui a le mérite de tenir compte des effets de la conjoncture. En principe, on s'abstient de contraindre un État à davantage d'austérité s'il n'est pas responsable du non respect de ses objectifs, et si un environnement globalement défavorable l'a entravé dans ses efforts.
    C'est là que le bât blesse. Vouloir réduire les deux déficits à la fois, le structurel et le conjoncturel, contrevient à toute logique.C'est vouloir une chose et s'efforcer de la rendre impossible. C'est dire qu'il est à la fois important de prendre en compte la conjoncture, et urgent de l'ignorer. Un peu comme si on expliquait au pilote d'un véhicule que le meilleur moyen de tournerà droite, c'est de continuer tout droit. On s'assure ainsi qu'il va dans le mur...
    Outre cela, comme tous les autres pays, l'Hexagone a fait l'objet d'une analyse de ses « déséquilibres macroéconomiques », autre nouveauté introduite en 2011. Cette procédure conduit la Commission européenne à suivre non plus les seules dettes et déficits publics des États membres, mais un tableau de bord composé d’indicateurs divers, assortis de seuils. Si l'un des seuils est dépassé, on considère que le pays concerné risque de déstabiliser toute l'économie de l'Union. Parmi ces indicateurs figure - c'est une bonne nouvelle - le solde de la balance courante. Celui-ci ne doit pas dépasser 6 % du PIB pendant trois années consécutives. Pour le dire simplement, un État ne peut avoir un commerce extérieur trop florissant sans que cela ne pénalise toute l'UE. C'est la moindre des chose : en régime de monnaie unique, un pays qui engrange des excédents sans que l'appréciation de sa monnaie de vienne jouer de rôle correctif, le fait forcément au détriment de ses voisins. Dans la zone euro, les excédents des uns sont les déficits des autres.
    Pourtant, il se trouve qu'un État membre a depuis longtemps crevé le plafond, avec un excédent régulièrement supérieur à 7% de son PIB. Ce pays a le plus fort excédent courant au monde - devant la Chine - et son surplus commercial bat des records chaque année (217 milliards d'euros en 2014 soit 11 % de mieux qu'en 2013). L’Allemagne, car bien sûr il s'agit d'elle, est systématiquement hors des clous fixés par Bruxelles. Et pour cause : le pays n'investit pas. Ce faisant, il ne dépense rien, mais déstabilise toute l'euro zone et hypothèque son propre avenir.
    C'est pour cela que dès 2013, José Manuel Barroso avait envisagé de sanctionner la République fédérale. Bien sûr, l'idée a vite été remisée et la mise en œuvre du volet coercitif du dispositif sur les« déséquilibres macroéconomiques » n'est plus d'actualité. Ce n'est que du bout des lèvres que la Commission sollicite auprès de Berlin quelques corrections. Car il est bien plus facile d'incriminer la France pour son déficit...ou la Grèce pour sa dette. Quant à l'Allemagne, on ne saurait lui imposer quoique ce soit, et surtout pas des « réformes de structure». Après tout, comme le dit Pierre Moscovici,« l'Europe n'est pas faite pour punir, pour contraindre ».
    Si c'était tout, ce serait déjà beaucoup. Mais il y a une cerise sur ce gâteau. Au rang des ratios visant à mesurer les grands déséquilibres figure un indicateur relatif au chômage. En principe nul État ne doit avoir un chômage supérieur à 10 % en moyenne sur trois ans. En Grèce, le taux de chômage est de 26 %, en Espagne de 24 %, au Portugal de 13 %, en Italie de 11 %. La moyenne de la zone euro est elle-même supérieure à11 %. Et que fait-on ? On prescrit aux pays en crise des mesures d'austérité dont la particularité.... est d’accroître le chômage. Mais on ne va pas se plaindre car ça pourrait être pire. Ces pays pourraient en effet faire l'objet de sanctions pour de tels dérapages. On a finalement de la chance, car comme le dit Pierre Moscovici « l'Europe n'est pas faite pour punir, pour contraindre ». Et comme le disait George Orwell dans 1984, « l'Océania a toujours été en guerre contre l'Estasia ».

    Coralie Delaume*

    *source : L'arêne nue, le blog de Coralie Delaume : http://l-arene-nue.blogspot.fr/2015/03/la-commission-europeenne-est-forte-avec.html

    Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EukyEyEkEAoiItOvqs.shtml

  • Le PS torsionne un peu plus la laïcité en voulant développer les écoles musulmanes privées

    5 semaines après avoir participé à un groupe de travail sur la “cohésion républicaine”, certains signataires du parti socialiste s’en désolidarisent. La cause est la dernière phrase du rapport qui en est ressorti : “Il faut développer les établissements scolaires privés sous contrat”. En l’occurrence musulmanes, pour que les choses soient claires.

    Cette réflexion de groupe qui était venue en réaction des attentats islamistes de janvier à Paris est pour le moins troublante par cette phrase de conclusion. Des participants (Emmanuel Maurel, Sandrine Mazetier, François Kalfon) prétendent cependant ne pas en avoir eu connaissance. Soit ! Après la loi Macron passée au 49.3, une nouvelle fronde apparait contre ce gouvernement qui a de moins en moins la côte y compris auprès de sa propre majorité.

    Bernard Cazeneuve, lui, ne s’en départit pas puisqu’il a repris lors du conseil des ministres du 25 février des propositions du texte, notamment sur les écoles privées :

    “Le gouvernement veillera à ce que l’enseignement privé confessionnel musulman puisse se développer dans le respect des principes républicains. Des instructions seront adressées aux préfets et aux recteurs afin qu’ils fassent pleinement usage de leurs prérogatives de contrôle”.

    Ces forcenés laïcards, voire ces forçats de la laïcité ont subitement décidé d’abandonner leur combat principal : la laïcité.
    À l’approche des cantonales, le sujet se fait discret et ne sera clarifié qu’après, aveu de son impopularité prévisible.

    “En renonçant à défendre l’école publique le parti socialiste trahit la République.” C’est en ces termes forts que le Parti radical de gauche (PRG) de Jean-Michel Baylet a combattu les propositions du PS sur la laïcité.
    “Ces propositions sont indignes de la tradition socialiste d’émancipation vis-à-vis des religions et sont une insulte à la mémoire d’Alain Savary qui a combattu avec force pour unifier l’enseignement secondaire”, dénoncent-ils encore, dans un communiqué publié lundi 11 mars 2015. Les radicaux de gauche demandent à Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, de “rapidement clarifier la position du PS en matière de laïcité”.
    “Quand nous avons lu le document, nous avons pensé que c’était une contribution d’un courant socialiste. Nous avons été estomaqués de lire que le PS encourageait les écoles confessionnelles et les lieux de culte”, a expliqué Pascal-Eric Lalmy, secrétaire national à la laïcité au PRG.

    http://fr.novopress.info/

  • La Grande Mosquée d'Angers : "une chance" pour le maire UMP

    Avec un minaret de 21 mètres, tout de même.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html