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lobby - Page 1676

  • André Bercoff : “La question identitaire est fondamentale.”

    sourceBoulevard Voltaire – “La question identitaire est fondamentale.”

    Depuis quarante ans, sa plume sans pitié trace le portrait de notre époque dans Le MondeLibéLe Nouvel Observateur, mais aussi dans… Playboy et Lui. Figure de la presse française, mais aussi de la télévision, où il intervient régulièrement, homme de gauche à l’ancienne, Bercoff prône le retour du courage en politique.

    Dans votre dernier livre, Bernard Tapie, Marine Le Pen, la France et moi, vous envisagez “l’implosion de notre société”..

    C’est une possibilité, à plus ou moyen terme. Il y a de nombreux facteurs aggravants. Les politiques au pouvoir se foutent de plus en plus de la gueule du peuple, on l’a vu avec le référendum de 2005. Si on continue à ne jamais écouter les gens, il faut s’attendre à une réaction violente… Je pense que nous devons tous agir, sans forcément se contenter des élections. Il y a d’autres formes d’action que peuvent avoir les citoyens à l’heure d’Internet. À chacun de s’en servir. Le soulèvement peut venir d’en bas, comme je l’ai raconté dans ma série de politique-fiction publiée l’été dernier dans Valeurs actuelles. Cela peut être soudain, et prendre de court les princes qui nous gouvernent.

    Selon vous, nous manquons de personnages à la hauteur des enjeux ?

    Oui, incontestablement. Nous vivons dans une monarchie républicaine créée par de Gaulle, à la taille du Général. Le souci, c’est qu’actuellement, je ne vois personne capable d’enfiler son trop grand costume. Il faudrait au moins que nos dirigeants prennent exemple sur ce qui s’est fait à l’étranger. Aux États-Unis dans les années 80, Reagan a remis le pays en état de marche, après les désillusions des années 70. Même chose pour Thatcher en Grande-Bretagne. Elle a dû affronter des grèves terribles, et quand elle sortait, elle se faisait insulter, caillasser. Il faut arrêter avec cette histoire de popularité. Il faut arrêter avec les promesses idiotes comme celle de Hollande qui disait qu’il allait « inverser la courbe du chômage ». Les politiciens doivent retrouver le courage d’agir en faveur de réformes sans doute brutales. Regardez ce qu’a fait Schröder en Allemagne il y a dix ans, et regardez son pays maintenant. Nos élus sont obsédés et paralysés par leur réélection. C’est pour cela qu’en France, je prône le septennat non renouvelable. Comme ça, le Président pourra agir sans arrière-pensée !

    Défenseur de la laïcité, vous vous faites souvent traiter de “facho”, vous, l’homme de gauche. Comment le prenez-vous ?

    Certains auront toujours besoin de coller des étiquettes. Mais les étiquettes, c’est bon pour les produits sous vide ! Tant pis si on me traite de facho parce que je défends la loi de la République et que j’ose dialoguer avec des moutons noirs. Oui, je dis que nous devons appliquer la loi dans toute sa rigueur, séparer la mosquée, l’église ou la synagogue de l’État ! La laïcité est notre bien le plus précieux. C’est un truc bien français, que le monde nous envie. Je vais souvent au Moyen-Orient. Eh bien, j’y rencontre quantité de gens qui rêvent de notre laïcité.

    Vous soulevez également le “problème identitaire” de notre pays…

    Évidemment, la question identitaire est fondamentale. Mais il est déjà tard pour le résoudre. Nous allons au devant de quelque chose de grave. Né au Liban, j’ai vu ce que les dynamiques démographiques peuvent produire. Je ne dis pas qu’en France on est dans le même cas, mais on y va tout droit à long terme. Oui, j’ai peur d’une libanisation de la France ! Nous ne sommes plus du tout dans un problème de droite ou de gauche : c’est dépassé. Je crois au volontarisme lucide. Il n’est plus question de tergiverser : mettons tous les problèmes sur la table, et débattons librement, avec tout le monde ! Ensuite, prenons des mesures musclées. Il faut définir la France que nous voulons, il faut définir ce qu’est notre pays, ce que nous sommes en tant que Français. Qu’est-ce qu’être Français à notre époque ? Si on met l’identité de côté, on court au désastre. Mais je ne serai peut-être plus là pour le voir…

    Entretien réalisé par Joris Karl

    http://fr.novopress.info/183822/andre-bercoff-question-identitaire-fondamentale/

  • Jospin : « L’anti-fascisme n’était que du théâtre » (rediff)

    Pour les nouveaux (ou jeunes) lecteurs. Cette vidéo est l’une des victoires symboliques du travail de Fdesouche. Publiée plusieurs mois après une interview passée inaperçue (ou volontairement enterrée), cette déclaration de Jospin remontera jusqu’aux plateaux télévisés. Elle demeure encore aujourd’hui une référence souvent citée.

    Je crois profondément que les nations existent, existent encore. Je suis profondément attaché à l’identité nationale. L’identité nationale, c’est notre bien commun, c’est une langue, c’est une histoire, c’est une mémoire, c’est une culture, c’est-à-dire une littérature, des arts, une philosophie. C’est aussi un art de vivre.

    Emission Répliques – France-Culture du 29 septembre 2007 (et non du 27)

    Texte de l’extrait :

    « Pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste, donc tout antifascisme n’était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front National, qui était un parti d’extrême droite, un parti populiste aussi, à sa façon, mais nous n’avons jamais été dans une situation de menace fasciste, et même pas face à un parti fasciste.

    D’abord le procès en fascisme à l’égard de Nicolas Sarkozy est à la fois absurde et scandaleux.

    Je suis profondément attaché à l’identité nationale et je crois même ressentir et savoir ce qu’elle est, en tout cas pour moi.

    L’identité nationale, c’est notre bien commun, c’est une langue, c’est une histoire, c’est une mémoire, ce qui n’est pas exactement la même chose, c’est une culture, c’est-à-dire une littérature, des arts, une’ la philo’les philosophies. Et puis c’est une organisation politique avec ses principes et ses lois. Quand on vit en France, j’ajouterai : l’identité nationale, c’est aussi un art de vivre, peut-être, que cette identité nationale.

    Je crois profondément que les nations existent, existent encore, et en France, ce qui est frappant, c’est que nous sommes à la fois attachés à la multiplicité des expressions qui font notre nation, et à la singularité de notre propre nation.

    Et donc ce que je me dis, c’est que s’il y a aujourd’hui une crise de l’identité, crise de l’identité à travers notamment des institutions qui l’exprimaient, la représentaient [Jospin emploie l'imparfait…], c’est peut-être parce qu’il y a une crise de la tradition, une crise de la transmission. Il faut que nous rappelions les éléments essentiels de notre identité nationale parce que si nous doutons de notre identité nationale, nous aurons évidemment beaucoup plus de mal à intégrer. »

    http://www.fdesouche.com/295-jospin-sur-les-socialistes-%C2%AB-l%E2%80%99antifascime-n%E2%80%99etait-que-du-theatre-%C2%BB

  • Le PS est-il un parti « républicain » ?

    Nous vivons dans un pays singulier ; vous y ôtez le réel et vous trouvez des socialistes.

    Paraphrasant Clemenceau (qu’idolâtrerait l’hôte de Matignon), on pourrait dire que nous vivons dans un pays singulier ; vous y ôtez le réel et vous trouvez des socialistes. Ce substantif ne doit évidemment pas être pris au pied de la lettre, dans la mesure où, précisément, la gauche actuellement au pouvoir s’est, depuis longtemps, dépêtrée de cet accoutrement décidément peu compatible avec l’économie de marché à laquelle Mitterrand s’est rallié en 1983. En revanche, l’épithète « de gauche » peut aisément être étendue à l’actuelle UMP-UDI, qui, de Juppé à NKM en passant par Jean-Christophe Lagarde, n’hésite plus à reptiler devant cette même gauche, dans une surenchère idéologique qui n’en finit plus d’exaspérer un peuple voguant désormais vers des horizons bleu marine.

    Or, à mesure que le réel étend son emprise, cette gauche hollandaise s’enferme dans un déni que l’on pourrait qualifier de puéril, tant elle démontre une réelle immaturité politique. Le conte de fées de la rue de Solférino préfère s’abreuver aux sources taries des « valeurs de la République », allégorie d’une France fantomatique dont le beau nom s’est effacé – presque jusqu’au bannissement – dans le débat public.

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  • Le déclin et le repli mondialistes…ou le vote national, populaire et social

    Voilà un sondage qui a achèvera d’énerver et/ou de démoraliser les pontes de l’UMPS actuellement en campagne de dénigrement systématique  du  FN. Selon un sondage Ifop pour i Télé, Sud Radio et Paris Match publié hier,  un an après les élections municipales, 73 % des personnes qui résident dans des communes  frontistes  se disent « satisfaites » de leur maire. Une cote de satisfaction  supérieure de 10 points à la moyenne des autres villes françaises de plus de 10 000 habitants.  Le maire FN est loué pour son  « autorité » (82 %), son « dynamisme » (81 %), son  action en  faveur de «  la propreté et l’entretien de la ville » (77 %),  «la sécurité » (73 %). Jugé  «compétent» par 76 % des sondés,  60 % de personnes interrogées souhaitent qu’il soit réélu à l’issue de son mandat en 2020. Pourtant  de Sarkozy à Valls, les politiciens du Système  annoncent une catastrophe  en cas d’arrivée aux affaires de l’opposition nationale. Notamment le Premier ministre qui  «passe sa vie à lutter contre le Front National. Ça n’est pas ce que les Français attendent de lui. Les Français attendent de lui qu’il lutte contre le chômage, contre l’insécurité, l’effondrement du pouvoir d’achat, la concurrence internationale déloyale, le terrorisme, le djihadisme ». «Les Français ne sont pas des enfants, ils attendent des réponses que les gouvernements successifs ne leur ont pas apportées, alors ils se tournent vers le Front National-Rassemblement bleu marine parce que lui a des solutions aux problèmes qui sont les leurs au quotidien », déclarait Marine Le Pen à BFM TV en début de semaine. Et la présidente du FN d’ajouter : «À partir du moment où Manuel Valls va d’estrade en estrade, il est le directeur de campagne pour les départementales pour le Parti socialiste, si le PS se prend une déculottée, alors, je vois mal comment Manuel Valls peut ne pas démissionner le lendemain du second tour ».

     Il est en tout cas évident que M. Valls, malgré ses dénégations, sera comptable de  l’échec programmé  de sa croisade contre l’opposition patriotique. C’est lui qui s’acharne à donner  à ce scrutin la dimension  d’un  nouveau référendum contre le gouvernement socialiste. Elections qui confirmeront en outre, malgré le  langage outrancier déployé par les pontes du PS, que les anathèmes  et excommunications lancés contre un FN-danger-pour-la-république ne fonctionnent décidemment plus.

    Cette obsession de M.Valls, qui effare autant qu’elle inquiète un nombre croissant de Français, le Premier ministre l’a de nouveau étalé lundi soir à Bresles dans l’Oise où accompagné par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, et le secrétaire d’Etat chargée de la famille, Laurence Rossignol, il tenait une  réunion publique…qui   a fait un gros bide.  Malgré les têtes d’affiches,  moins de 350 militants et permanents avaient fait le déplacement… Il est vrai que dans cette petite ville de 4000 habitant, lors des élections européennes, le FN a engrangé 48 % de suffrages loin devant les partis européistes  UMP (17,65 %) et PS (8,87 %).

     Le lendemain, à l’Assemblée nationale, alors que Marion Maréchal-Le Pen avait justement dénoncé dans l’hémicycle  son « mépris crétin »,  ses « prises de parole obsessionnelles » et « de plus en plus injurieuses », M. Valls agité par de curieux tremblements, a  de nouveau éructé qu’il  stigmatisera le FN « jusqu’au bout ». Propos s’inscrivant dans la logique haineuse d’une gauche aux abois,  nous savons que  les pulsions totalitaires et éradicatrices font partie de son ADN politico-historique, que sont venus corroborer la dernière saillie en date de Christiane Taubira.  Invitée de RTL mercredi, « notre » ministre de la Justice  a déclaré qu’elle « (contestait)    aussi bien (la) nature républicaine que (la)  nature démocratique » du Front National.

    Autre signe du désarroi du gouvernement socialiste, Caroline Vigoureux  dans  le JDD,  notait à l’instar de ses confrères qu’«en privé, les ministres avouent même leur impuissance face à un phénomène (la montée en puissance de l’opposition patriotique, NDLR) qui leur paraît désormais inéluctable. On ne peut pas gagner le débat idéologique avec le FN en étant sur le rationnel. Le monde rural qui vote FN n’a jamais vu un noir de sa vie (sic), soupire un membre du gouvernement. Un autre veut encore y croire : On ne peut pas apporter une réponse seulement morale au FN. Pour restaurer la crédibilité de notre parole politique, il faut des résultats. »

     Les résultats ils sont là : le décrochage de la France, l’incapacité à changer de cap, l’entêtement à conserver le mauvais logiciel euromondialiste, la tiers-mondisation accélérée de notre pays racheté à la découpe par des groupes financiers étrangers.

    Cela n’empêche pas les Juppé, Cambadélis, Sarkozy, Mélenchon , les spécialistes des gros médias de rependre à leur compte les propos de M. Valls assurant cette semaine qu’il faut « déconstruire » « la mascarade », le « programme du Front National » lequel « tromperait les petits gens, les ouvriers, les agriculteurs,  ceux qui souffrent ».

    Petites gens qui se tournent désormais logiquement vers l’opposition nationale, populaire et sociale  car ils ont été  sciemment abandonnées par un PS qui mise sur l’addition des minorités et les bobos-gagnants de la mondialisation pour conserver places et prébendes.

    C’est aussi à cette aune qu’il faut comprendre la poursuite de l’immigration et des naturalisations massives, la volonté annoncée par le Premier ministre  d’accélérer la babélisation du territoire français par la construction de logements sociaux  dans les  « villes riches », en  octroyant aux préfets  la signature des permis de construire. Il s’agit de  mettre au pas les maires  des communes plus de 3.500 habitants qui rechignent à respecter le quota minimum imposé de 25 % de logements sociaux, à l’accès desquels  les familles françaises ne sont pas prioritaires…

    Abandon-trahison  des catégories populaires rappelle  Bruno Gollnisch,  que le groupe de réflexion socialiste Terra  Nova avait théorisé et que l’on constate d’ailleurs dans la sociologie des candidats alignés par le PS qui ne présente… qu’un seul ouvrier aux élections départementales. Déjà en 2002, Pierre Mauroy avait interpellé le  Premier ministre-candidat à la présidentielle Lionel Jospin : « Dans ton programme, Lionel, on cherche les ouvriers et les travailleurs. Ouvrier, ce n’est pas un gros mot tout de même ! ».

    Nous avions fait état  sur ce blogue en 2011 d’un article de Marianne relayant une  « note ravageuse »  de Terra Nova, intitulée « gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ?, qui dresse un constat de divorce entre la classe ouvrière et la social-démocratie. »

    « Selon Terra Nova la classe ouvrière a définitivement basculé à droite, voire davantage. Elle ne partage plus les mêmes valeurs que la gauche. Et le nouveau noyau de la gauche est constitué des jeunes, des femmes, les  minorités, les diplômés (…). Cette coalition serait mobilisable sur les valeurs  de gauche comme  l’émancipation , au détriment de la défense des intérêts des classes populaires. »

     Bref, «les socio-démocrates, souvent issus de la  deuxième gauche » à laquelle appartiennent ou se sont ralliés  très majoritairement  Manuel Valls, le banquier Macron, les ministres du gouvernement, «qui animent Terra Nova (son conseil scientifique est présidé par Michel Rocard) théorisent donc ce que le PS n’ose pas avouer: à force de ne pas s’opposer au capitalisme, dont la forme actuelle est la mondialisation et la financiarisation, ils ont perdu le contact avec le peuple sociologique. Ils ne peuvent donc espérer gagner l’élection que par la division des bataillons électoraux de l’adversaire, la droite et l’extrême-droite ».

     Rien d’étonnant notions-nous alors,  à  ce que ce ralliement définitif des partis de gauche aux mots d’ordre du  mondialisme, s’oppose un phénomène lui aussi à dimension européenne : la montée en puissance des mouvements nationaux et populistes.

     En toute hypothèse, et au delà de ses enjeux propres, les élections départementales dessineront les contours de ce nouveau rapport de force. Elles matérialiseront  le seul vrai clivage qui vaille. Celui   existant entre d’un côté les tenants de l’identité, de la  souveraineté, des protections nationales,  qui souhaitent restaurer la grandeur de la France, son dynamisme, défendent le principe d’une  libre coopération entre Etats souverains ; et de l’autre  les partisans de la fuite en avant, du déclin et du repli mondialistes,  qui ne croient plus dans les capacités de notre pays et de son peuple.  Le choix n’a jamais été aussi clair.  

    http://gollnisch.com/2015/03/13/le-declin-et-le-repli-mondialistes-ou-le-vote-national-populaire-et-social/

  • La proposition de loi antireligieuse « Laborde », sur la laïcité, inquiète les évêques de France

    La proposition Laborde sur la laïcité, présentée par les radicaux de gauche, suscite une certaine polémique et inquiète les évêques de France dont la Conférence vient de publier un communiqué de mise en garde contre son esprit profondément antireligieux. La proposition est fondée sur la jurisprudence Baby-Loup : la Cour de cassation avait donné raison en juin 2014 à cette crèche associative qui avait licencié une salariée après que cette dernière eut refusé de retirer son voile.

    Le texte vise à étendre « le principe de neutralité des crèches publiques aux structures éducatives privées recevant des financements publics ». Il devait être présenté ce jour à l’Assemblée Nationale mais le sera finalement la semaine du 11 mai, après les élections départementales… Pas de vague. Car les oppositions sont nombreuses.

    Le président de l’observatoire de la laïcité comme les évêques dénoncent un« dévoiement de la laïcité »
    Le président de l’observatoire de la laïcité, Jean-Louis Bianco, y voit un« dévoiement de la laïcité ». Un constat partagé par la Conférence des évêques de France qui a exprimé à l’occasion sa « très vive inquiétude », décelant dans cette proposition de loi « l’inspiration manifeste d’une méfiance vis-à-vis des religions dont il faudrait protéger les mineurs ».

    La Conférence des évêques de France, dans son communiqué signé par Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, et président de la CEF, « dénonce fermement une nouvelle attaque qui cherche non plus seulement à reléguer les religions dans la sphère privée mais dorénavant à les cacher en les faisant disparaître progressivement de tout lieu de vie sociale. En minant ainsi peu à peu, insidieusement, notre modèle de laïcité, ce n’est pas un Etat laïc qu’on veut garantir mais promouvoir une société vidée de toute référence religieuse. Nous ne pouvons l’accepter ; cela ne correspond en rien à la réalité de notre société ».

    Les évêques s’acharnent à défendre la laïcité quand l’attaque antireligieuse est faite en son nom…
    Les évêques orthodoxes de France ont également réagi, tout en réaffirmant leur« attachement au principe fondateur de laïcité, socle républicain du vivre ensemble ». Ils ont en outre précisé qu’il ne fallait pas « se tromper de débat » : « Ce n’est pas la présence du symbole religieux dans l’espace public qui pose problème mais plutôt son instrumentalisation à des fins autres que spirituelles. Il s’agit là davantage d’une question de maintien de l’ordre public que d’un problème de laïcité, concept essentiel pour le vivre ensemble mais qui est de plus en plus malmené au gré des conjonctures ».

    L’inquiétude est légitime, la défense acharnée du modèle laïc imposé à la France dans une période profondément anticatholique nettement mois : quand toutes les attaques antireligieuses se font au nom de la « laïcité », c’est précisément ce concept qu’il faut remettre en cause…

    Source

    http://www.contre-info.com/la-proposition-de-loi-antireligieuse-laborde-sur-la-laicite-inquiete-les-eveques-de-france#more-37171

  • Décès de 3 célèbres journalistes américains en 48 heures

    Très peu reprise par les médias occidentaux, cette information venue des Etats-Unis laisse perplexe (voir aussi ici) :

    Bob Simon, l’un des plus célèbres journalistes états-uniens, présentateur vedette de l’émission de reportages « 60 Minutes » sur CBS, est mort dans un accident de voiture, le 12 février 2015 à New York à l’âge de 73 ans. Son œuvre avait été primée de 27 Emmy Awards.

    David Carr, critique des médias au New York Times, est mort d’une embolie cérébrale dans les bureaux du journal, le 12 février 2015 à l’âge de 58 ans. Son ancienne addiction aux drogues expliquerait la fragilité de sa santé.

    Ned Colt, ancien grand reporter de NBC, employé depuis 2009 par des organisations humanitaires, est mort d’une crise cardiaque, le 13 février 2015 à Boston, à l’âge de 58 ans.

    Les trois hommes avaient constitué avec un quatrième, l’ancien présentateur de « NBC Nightly News », Brian Williams, une équipe de reportage sur les attentats du 11 septembre 2001. Ils étaient en contact avec le Kremlin qui leur avait donné libre accès à ses archives à ce sujet a révélé El Patagónico (Chili).

    Le 10 février, deux jours avant la mort des trois journalistes, la Pravda(Russie) avait assuré que le président Poutine avait engagé un bras de fer avec son homologue états-unien et menaçait de révéler ses documents sur le 11-Septembre s’il continuait à intervenir en Ukraine. Cependant nos correspondants à Moscou ne parvenaient pas à obtenir confirmation de cette affaire. À l’été 2005, la Commission des Affaires étrangères de la Douma avait préparé la divulgation d’informations secrètes sur 11-Septembre, mais l’avait annulée au dernier moment.

    Après la mort accidentelle de trois des quatre membres de l’équipe, la chaîne CBS a renoncé au reportage."

    En France, où pourtant 58% des Français doutent de la version officielle des attentats du 11 septembre, les journalistes ont visiblement choisi de traiter séparemment ces trois disparitions et ne font à aucun moment de rapprochement entre les défunts et le fameux reportage en préparation (iciici,ici ou ici).

    N'oublions pas qu'en France Aymeric Chauprade avait été "viré" de ses responsabilités de professeur à l'Ecole de Guerre en 2009 par le ministre de la Défense, Hervé Morin, au moment où Nicolas Sarkozy avait fait le choix stratégique de se rapprocher des Etats-Unis (Afghanistan, OTAN). Or, Aymeric Chauprade avait évoqué la théorie du complot dans sa Chronique du choc des Civilisations. Voici ce qu'il disait en 2009 suite à son éviction brutale :

    "Pour avoir creusé le sujet (surtout aux États-Unis) et pour avoir beaucoup parlé de cela avec des experts français du renseignement (qui eux ne parlent pas mais n’en pensent pas moins), je peux vous dire que j’ai des doutes plus qu’importants quant à la version officielle. En tout cas, je ne vois pas au nom de quoi il serait interdit de penser sur ce sujet."

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le courage de Marion (Présent 8313)

    Courageuse Marion Maréchal-Le Pen, plus jeune députée de France, qui s’est mesurée frontalement au chef du gouvernement trépignant de rage, devant toute l’Assemblée nationale saisie par la scène (enregistrement vidéo ci-dessous et des copies d’écran en Une).

    Le courage de Marion (Présent 8313)« A mesure que la date des élections départementales approche, vos prises de parole obsessionnelles et celles de vos amis du PS se font de plus en plus injurieuses à l’égard des électeurs du Front national et de leurs candidats », a-t-elle commencé. « Quelle image de votre fonction pensez-vous donner, vous qui êtes censé être le Premier ministre de tous les Français et qui allez soutenir les candidats PS aux frais de la princesse ? (…) Vous qui étalez votre angoisse de perdre votre mandat alors que vous devriez vous soucier de l’angoisse de nos agriculteurs, de nos artisans, commerçants, retraités, de l’angoisse de nos cinq millions de chômeurs, gardez donc votre mépris crétin ! »

    Puis Marion Maréchal-Le Pen s’en est pris aux différents glorieux représentants du Parti socialiste « qui en trois ans a oscillé entre phobie administrative et faux diplômes »« Sans doute Cambadélis a-t-il trouvé le sien au fond de sa poubelle», a-t-elle asséné.

    Avant la fin de l’envoi qui touche : « Quand comptez-vous vous occuper du sort des Français plutôt que de votre parti qui je l’espère se fracassera sur les urnes à la fin du mois ? »

    Rouge et tremblant, devant ses ministres inquiets et livides, le petit monarque de Matignon est apparu au bord du spasme du sanglot qui caractérise les enfants colériques et peut même les faire entrer en syncope :
    « Si en deux minutes il fallait résumer l’outrance, la démagogie et le vrai visage de l’extrême droite, vous venez de le démontrer parfaitement. (C’est juste, quel abominable visage !)
    « Vous trompez les petites gens, vous trompez les ouvriers, vous trompez les agriculteurs, vous trompez ceux qui souffrent alors il est temps que dans ce pays il y ait un débat, qu’on déchire le voile, la mascarade qui est la vôtre. »

    Merci pour les petites gens ! Décidément le Grand d’Espagne a un problème avec ça comme Hollande avec les sans-dents. C’est leur vraie nature qui parle là.

     

    Avant de conclure sur cette promesse : « Madame, jusqu’au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et dire que vous n’êtes ni la République ni la France. »

    Campagne de haine sectaire qui s’avère complètement contre-productive. Le même Manuel Valls qui explique au philosophe Onfray comment il doit penser, fait chaque jour un peu plus du Front national la seule alternative attractive.

    Caroline Parmentier

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  • Gender : Nicolas Bay dénonce les rapports Tarabella et Panzeri

    Nicolas Bay, député français FN au Parlement européen est intervenu en séance plénière au sujet du rapport Panzeri, idéologie du genre et mépris de la démocratie :

    Michel Janva

  • Manuel Valls, ou l’histrionisme dictatorial

    C’est la fonction même de Premier ministre qui est ridiculisée. Manuel Valls hurle comme un enfant roi, semble perdre le contrôle dans une Assemblée nationale devenue scène de théâtre d’une pitoyable bouffonnerie.

    C’est la fonction même de Premier ministre qui est ridiculisée. Manuel Valls hurle comme un enfant roi, semble perdre le contrôle dans une Assemblée nationale devenue scène de théâtre d’une pitoyable bouffonnerie. « Jusqu’au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et pour dire que vous n’êtes ni la République ni la France », s’époumone-t-il face à Marion Maréchal-Le Pen, qui lui reprochait à juste titre ses attaques outrancières à l’encontre du Front national. Depuis quand est-ce à un chef de gouvernement de « mener campagne » aux élections locales et de « stigmatiser » un parti adverse ?

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  • Décryptage des techniques des médias de propagande

    Allocution d’ouverture de Jean-yves Le Gallou à la cérémonie des Bobards d’Or le 10 mars 2015

    ♦ Dans la presse subventionnée et les gros médias audiovisuels, nous n’avons pas affaire à des médias d’information mais à des médias de propagande.

    Les techniques de propagande ont été remarquablement analysées dans un Que-sais-je, écrit par le philosophe démocrate-chrétien, Jean-Marie Domenach.

    A partir d’une étude du fonctionnement des grands totalitarismes du XXe siècle (nazisme hitlérien et communisme stalinien) mais aussi des méthodes publicitaires, Jean-Marie Domenach définit cinq règles de propagande rigoureusement appliquées par les médias français de l’oligarchie : simplification et ennemi unique, grossissement et défiguration, répétition et orchestration, transfusion, unanimité et contagion.

    Simplification et ennemi unique

    L’ennemi des médias de l’oligarchie est clairement défini : c’est l’homme fidèle à ses racines ethniques, culturelles, historiques, religieuses : c’est le national, l’identitaire, le patriote, le catholique, celui qui est attaché aux permanences anthropologiques, aux valeurs traditionnelles et à son terroir. Les médias lui laissent le choix suivant : être qualifié de « raciste » ou de« ringard » !

    Grossissement et défiguration

    Les positions de l’ennemi unique sont déformées et caricaturées. C’est la dénonciation tyrannique des « phobies » : critiquer l’islam, c’est être « islamophobe », critiquer la loi Taubira c’est être « homophobe », ne pas croire que l’immigration est une chance pour la France, c’est être « xénophobe ». Tout discours politiquement incorrect est qualifié de « discours de haine » qu’il faut dénoncer et interdire. C’est aussi le règne de la novlangue – et des prétendus « décryptages » qui sont en fait des recryptages conformistes.

    Répétition et orchestration

    La même info paraît partout puisque de nombreux organes de presse la reprennent mais la source est souvent unique : l’AFP. L’AFP où « les mots sont pesés », selon Madame Léridon, directrice de l’information : « pesés » au trébuchet de l’idéologie et des intérêts dominants ; vocabulaire majoratif ou euphémisant pour les uns, péjoratif ou diabolisant pour les autres.

    Ce sont aussi les mêmes formules qu’on retrouve partout : « pas d’amalgame », « pas de stigmatisation », « l’islam, religion de paix » ! Le slogan tient lieu de pensée.

    Avec les mêmes débatteurs courant d’un média à l’autre dans un grand entre soi.

    Et bien sûr les mêmes « experts » !

    Transfusion

    La « transfusion » est une technique de propagande consistant à partir d’une idée populaire dans l’opinion pour la conduire vers un point de vue différent, voire contradictoire. Ainsi la manifestation « Je suisCharlie »du 11 janvier 2015 a mobilisé autour du thème de la liberté d’expression. Mais le débat qui a suivi a porté sur les limites à apporter à la liberté d’expression et la nécessité de lutter contre ses abus… On retrouve au passage le combat « contre les discours de haine » qui sert de paravent à la réduction des libertés sur Internet et à la mise en cause de la loi sur la presse.

    Unanimité et contagion

    Tout le monde il doit penser pareil en même temps… C’est le règne de la pensée perroquet et du mimétisme comportemental du « Je suis Charlie ». Tout le monde – « peoples », patrons, artistes, « experts » – y va de son couplet pour créer une atmosphère de sidération.

    Les grandes cérémonies – Césars, eurovision, élection des Miss – servent de prétextes au conditionnement de l’opinion.

    Nous vivons à l’ère d’une propagande totale qui s’impose à tous.

    La riposte

    Plusieurs ripostes sont possibles :

    -idéalement la coupure des robinets financiers, ces milliards d’euros qui viennent de la redevance audiovisuelle, des subventions à la presse écrite ou de la publicité ;

    -le retour au réel ;

    -la dénonciation des troupes d’occupation mentale ;

    -et surtout le rire, le rire, le rire !

    C’est précisément l’objet de la cérémonie des Bobards d’Or, cette grande entreprise de dépollution mentale.

    Jean-Yves Le Gallou

    http://www.polemia.com/decryptage-des-techniques-des-medias-de-propagande/