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Bruno Gollnisch était l’invité de l’émission « Les grandes questions » animée par Franz-Olivier Giesbert, diffusée samedi, en compagnie de l’essayiste, historien et enseignantAlexandre Adler et d’un assez obsessionnel adversaire de l’opposition natiionale Marc Knobel,membre de l’équipe dirigeante du Crif. Construit autour du théme du complot, ce débat fut également ponctué par les interventions des agrégées de philo Sophie Nordmann, Elisabeth Abecassis et Mazarine Pingeot; cette dernière, fille d’un décoré de la francisque ami de René Bousquet, ne fut pas la moins virulente comme cela était à prévoir… Au final, une émission au sujet plutôt sensible et piégeux dans laquelle, seul contre tous, Bruno a pu globalement s’exprimer et faire entendre une musique différente… Cette émission est consultable sur notre blogue.
"Journaliste pour RFI et auteur du livre Les Français jihadistes (Ed. Les Arènes), David Thomson est formel. Selon ce spécialiste de l’islamisme radical, l’homme qui apparaît sur une vidéo diffusée ce mardi par Daesh, au côté d’un enfant qui exécute un Arabe israélien accusé d'espionnage,est bien le Français Sabri Essid. Ce trentenaire était une figure du milieu salafiste radical toulousain, avant de rejoindre la Syrie fin mars 2014 avec sa famille.
Sabri Essid était un proche de Mohamed Merah, le tueur de Toulouse et de Montauban, abattu par le Raid dans l’assaut de son appartement en 2012. Il se présentait même comme le «demi-frère» de l'assassin au scooter, puisque son père avait épousé religieusement la mère de Merah. Sabri Essid a organisé l'enterrement de ce dernier en mars 2012. Il est ensuite resté en contact avec la famille de Mohamed Merah, notamment avec sa sulfureuse sœur Souad."
Les loups solitaires sont décidément bien connectés entre eux.
Monsieur Valls se saisit de la philosophie. Il le fait à sa manière, limitée et expéditive, comme aurait dit le Général. Celle dont il a usé face aux frondeurs (qui ne méritaient par ailleurs pas tant d’honneur). Celle dont il abuse pour supprimer des débats qui le dérangent. Monsieur Valls a donc décidé d’attaquer Michel Onfray. Que lui reproche-t-il ? Le mieux est ici de laisser la parole à la victime[1].
« Valls quant à lui n’a pas même pris le temps de lire l’entretien du Point à partir duquel il extravague. Qu’y ai-je dit? La question était la suivante: «Quels sont les intellectuels de droite dont vous vous sentez le plus proche?». Voici ce que j’ai répondu: «Je ne me sens pas proche de BHL ou d’Alain Minc, ni de Jacques Attali qui, me dit-on, sont de gauche. Faudrait-il que je me sente proche pour cela d’intellectuels de droite? Qui sont-ils d’ailleurs? Concluez si vous voulez que je préfère une analyse juste d’Alain de Benoist à une analyse injuste de Minc, Attali ou BHL et que je préférais une analyse qui me paraisse juste de BHL à une analyse que je trouverais injuste d’Alain de Benoist … Les Papous vont hurler! Mais ils ne me feront pas dire que je préfère une analyse injuste de BHL sous prétexte qu’il dit qu’il est de gauche et que Pierre Bergé, Libération, Le Monde et le Nouvel Observateur, pardon, L’Obs affirment aussi qu’il le serait…». Les papous ont donc hurlé, jusqu’à Matignon. »
D’une certaine manière, on pourrait en rester là et laisser le Premier Ministre à sa honte. Mais, ce n’est pas la première fois qu’un membre éminent du P« S» se comporte ainsi. Il y a plus d’un an, c’était Pierre Moscovici qui s’était répandu en bavant à mon propos. Il y a du système dans la méthode. Et cette méthode, elle se dévoile chaque jour un peu plus dans la posture prise par le Premier Ministre qui se veut un apparent rempart face à l’extrême-droite. Des doutes ont été exprimés sur cette stratégie, mais je le rassure tout de suite : oui, il elle est efficace, mais comme fourrier !
De la confusion des genres.
En fait Manuel Valls reproche à Michel Onfray de faite son travail d’intellectuel, qui implique rigueur et honnêteté, deux mots qui ne figurent pas au vocabulaire de Béachel, ni de certains autres. Il l’accuse de perdre ses repères. Venant d’un homme qui a systématiquement brouillé les siens, qui déclare qu’il « aime l’entreprise », sans préciser laquelle, ni même établir de différence entre les entrepreneurs et l’entreprise, qui étale ainsi au grand jour ses insuffisances cognitives mais pas sa suffisance discursive, il y aurait de quoi rire.
Mais, nous vivons une période de confusion des genres. Un candidat à la Présidence de la République peut ainsi dire en public que son « ennemi c’est la finance » et, une fois élu, renoncer à toute mesure qui limiterait le pouvoir cet ennemi, nommer ministres des hommes inféodés à cet ennemi, et en un mot faire le contraire de ce qu’il avait dit. L’exemple vient donc de haut. Alors, bien entendu, dans un monde où un ministre de « gauche » peut se permettre de révoquer des mesures clés de protection sociale, où un Premier-Ministre peut décider de faire passer cette loi aux forceps (l’article 49, alinéa 3), on peut estimer qu’il n’y a plus de repères. Ou bien, plus précisément, que ce gouvernement et ce Premier Ministre, sont les premiers responsables de cette « perte de repères ». Car, les désastres électoraux se préparent et, quoi qu’on en dise, les électeurs ne sont pas stupides. S’ils se détournent des soi-disant « socialistes », qui ont tout fait pour cela, sans aller dans les bras d’une droite dont ils ont expérimenté les mauvaises recettes, ce n’est pas sans raison.
Le seul point sur lequel je serai en désaccord avec Michel Onfray, c’est quand il compare le microcosme politicien et médiatique aux Papous. C’est très injuste pour ces derniers. La consternante jobardise de politiciens aux abois, la prétention renversante des serviteurs des médias, tout ceci ne serait pas de mise dans les forêts de la Nouvelle-Guinée.
Il y a quelque chose de pourri au Royaume du Danemark[2]
Il n’en reste pas moins que toute cette affaire est révélatrice à la fois d’un climat et de pratiques délétères. Pourquoi un politique intime-t-il à un intellectuel de parler ou de se taire ? De quel droit ce politique se permet-il de juger en des termes aussi lapidaires du travail d’un intellectuel ? J’entends bien l’objection que l’on fera : l’intellectuel ne travaille pas dans sa tour d’ivoire ; ses positions influent sur le débat politique et justifient cette interpellation. Ceci est juste mais ne serait ici pertinent que si Michel Onfray se fût lui-même positionné sur ce terrain politique. Ce n’est pas le cas. Alors, on peut approuver ou non ses positions, et de toutes les manières ses positions sont et seront l’objet de débats. Encore faut-il pour cela répondre au niveau où il se place, celui des idées. Ce n’est pas ce qu’a fait Manuel Valls, qui s’est situé délibérément sur le terrain de l’interpretation politique la plus instrumentale et qui a, sciemment, déformé la pensée de Michel Onfray.
Mais ceci est, en lui-même, révélateur d’une conception du débat, ou plus précisément du non-débat, qui caractérise une large partie de l’élite politique française. On cherche à impressionner plus qu’à convaincre, à terroriser plus qu’à échanger des arguments. L’heure n’est plus à la discussion sur des positions rationnelles, mais à l’échange d’anathèmes et d’invectives. Ceci en dit long sur le processus de décomposition de la pensée qui produit un Manuel Valls tout comme il avait produit avant lui un Béhachel. Quand ceux qui vous inspirent vont chercher leurs sources dans les poubelles d’Internet, comme on l’a vu avec l’affaire Botul[3], il ne faut plus s’étonner que l’on raconte n’importe quoi, et pas seulement sur les débats d’idées.
Le traitement de Michel Onfray par Manuel Valls est enfin révélateur du peu de cas que l’on fait actuellement en France de la réflexion. Je le répète, on peut parfaitement discuter des thèses d’Onfray, comme celles d’autres auteurs. Mais l’attaquer sur ses références est d’une stupidité insondable. A ce titre, nous ne lirions plus grand-chose, et en particulier nous devrions brûler des auteurs comme Carl Schmidt et bien d’autres. Que l’on puisse se construire contre un auteur implique que l’on intègre aussi une partie de sa pensée. On ne se construit contre qu’en se construisant avec. Et c’est pour cela qu’il faut lire des auteurs que l’on peut considérer comme réactionnaire, et que dire que l’on peut trouver des idées intéressantes ne vaut nullement approbation de la totalité du discours et de la démarche. Mais, je sais aussi qu’écrire cela ne sert à rien. Les gens comme Valls et Moscovici, et les petits marquis frisés qui les entourent, se moquent bien du processus de construction d’un raisonnement et d’une pensée. Ils se situent bien en deçà. On a beaucoup glosé sur l’expression « pensée unique » mais en l’espèce cette expression a un énorme défaut : dans « pensée unique » il y a encore « pensée ». Visiblement, pour Manuel Valls, c’est encore trop.
« Nous n’avons pas à faire à des médias d’information, mais à des médias de propagande », a déclaré Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia pour l’ouverture de cette sixième cérémonie des Bobards d’Or, ce 10 mars 2015 au théâtre Adyar, dans le 7e arrondissement parisien.
Parodique, celle-ci distingue les meilleurs bobards des journalistes et met à jour les ficelles de cette propagande globale qui s’impose à tous :
simplification et ennemi unique, définit comme ceux qui sont attachés aux permanences anthropologiques et aux valeurs traditionnelles,
grossissement et défiguration par la novlangue, et le « recryptage » au lieu du « décryptage »,
répétition et orchestration : l’AFP, source quasi unique induit vocabulaire et formules identiques,
unanimité et contagion : l’esprit Charlie et les cautions : people, artistes, patrons et experts.
Face à cette situation, la riposte s’impose : une entreprise de dépollution mentale ! Coupons les robinets financiers, revenons au réel, dénonçons les troupes d’occupation mentale et surtout, usons du rire ! Un rire largement au rendez-vous au fur et à mesure que les bobards étaient exposés au public et que celui-ci, souverain, votait pour ses préférés.
Les 500 personnes présentes ont donc décerné les prix suivants :
Le bobard le plus énorme de l’AFP a été décerné au mensonge affirmant que James Foley était otage de Bachar el-Assad. Leur prix leur sera remis à leur siège ce jeudi 12 mars à 18 h.
Le bobard Balalaïka récompensait les meilleurs détracteurs de la Russie ! C’est Caroline Fourest, qui voyait des pro-russes arracher les globes oculaires, qui remporte haut la main ce bobard !
I-télé a bien mérité son Kapo d’Or pour avoir viré Éric Zemmour, politiquement non conforme !
Enfin, c’est à France 2 et son journaliste John-Paul Lepers que revient le bobard du vivre ensemble, pour qui « il n’y a pas de lien entre immigration et délinquance » !
Le jury a également remis 4 prix spéciaux :
La Gamelle d’Or a récompensé les artistes de la Rebellocratie Française,
Le Charlot d’or a été décerné à l’ensemble des médias pour la séance d’hystérie médiatique qu’ils nous ont offert début janvier,
Le Bob'art pour nous avoir imposé le laid, le vulgaire, le vide et le prétentieux,
Le Prix Bruno-Roger Petit du Journalisme de qualité a été décerné à Caroline Fourest : « 98 % des délinquants sont des enfants d’hétérosexuels ».
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
Dans les nouveaux locaux en construction de la cour d’appel de Fort-de-France (Martinique), le parquet sera placé au niveau des parties et non plus des magistrats du siège. Une « exception martiniquaise » qui provoque le tollé des magistrats du parquet… Philippe Bilger répond aux questions de Boulevard Voltaire…
En Martinique, les avocats ont obtenu que les procureurs ne soient plus, dans la salle d’audience, au même niveau que les juges du siège. Qu’est-ce que cela signifie ?
Cela concerne la construction de la nouvelle Cour d’appel de Martinique : dans l’une des chambres correctionnelle d’appel, le parquet ne sera plus situé à la même hauteur que les juges du siège, comme il est pourtant d’usage dans tous les tribunaux du pays. Il sera situé au même niveau que les avocats des différentes parties. On appelle ça une « erreur de menuiserie ».
Le problème, c’est que le Parquet général n’a pas seulement à assurer l’intérêt d’une partie et c’est la raison pour laquelle son positionnement topographique était supérieur à celui de la défense. Le ministère public n’est pas le serviteur d’une partie ou d’une autre, le Parquet est le représentant de l’intérêt social et il est l’avocat du général, tandis que la défense se fait l’avocat d’une cause particulière.
Jadis, le Conseil de sécurité des Nations unies pouvait prendre des sanctions à l’encontre de personnes, de groupes ou d’États qui menaçaient la paix mondiale. Mais aujourd’hui, Washington utilise le vocable de « sanctions » pour masquer ses agressions économiques contre ceux qui lui résistent. Bien sûr, les « sanctions » unilatérales des États-Unis sont illégales en droit international. Il ne s’agit en réalité que d’embargos, forme moderne des sièges militaires.
Lors du Forum d’Istanbul, Alastair Crooke a offert un entretien d’une grande profondeur géostratégique à Yonca Poyraz Doğan, qui tient la rubrique Monday Talkdans le quotidien turc Today’s Zaman, pour l’édition en anglais [1].
Alastair Crooke a été fonctionnaire de haut rang dans le MI6, avant d’être conseiller en politique extérieure de l’Union européenne et du sénateur états-unien George Mitchell ; il dirige actuellement le groupe de réflexion Conflicts Forum, qui a son siège à Beyrouth.
Citoyen britannique, Crooke est également l’auteur de l’ouvrage Résistance, l’essence de la révolution islamiste [2], et il approfondit ici des thèmes déjà développés par Juan C. Zarate, l’ancien vice-assistant de W. « Baby » Bush, dans son livre La guerre du Trésor : déclenchement d’une nouvelle ère de guerres financières [3] ; il reprend aussi le stratège financier James Rickards, qui avait présenté un exposé [4] à l’International Institute for Strategic Studies de Londres ; je m’étais moi-même basé sur leurs travaux pour offrir une conférence à l’Institut de Recherches Economiques de l’UNAM il y a deux ans.
Alastair Crooke explique donc en détail la nouvelle hégémonie US en termes de financiarisation de l’ordre global, à une époque où l’ordre international dépend plus du contrôle de la Réserve fédérale et du Trésor des USA que de l’Onu. Sa lecture géo-financière rend patente la suprématie du dollaro-centrisme de Wall Street par-dessus l’ordre légal caduc de l’Onu ; en effet le système de l’hégémonie du dollar n’a pas besoin de la dépendance US par rapport à l’Onu, et en laisse le contrôle au secrétariat au Trésor, contrôlé à son tour par David Steve Cohen, ce qui explique le fait que les instruments militaires sont devenus moins accessibles à l’administration états-unienne pour des raisons de politique extérieure. En effet, qui surveille donc le vigilant D. S. Cohen ?
Crooke considère que les USA et Wall Street sont parvenus à contourner l’Onu pour imposer leur ordre global « basé sur un système dollaro-centré » au moyen de « l’instrumentation de la position US comme contrôleur de toutes les transactions en dollars, ce qui permet de se passer de tous les vieux outils (sic) de la diplomatie et de l’Onu. »
À son avis, « le monopole de la devise de réserve est devenu l’instrument unilatéral US, déplaçant l’action multilatérale de l’Onu, tandis que les USA réclament que soit sous leur juridiction toute transaction formulée en dollars, partout dans le monde.
Jusqu’où les monétaristes de la Réserve fédérale et du Trésor US poussent-ils le mépris pour l’agonisante Onu ?
L’année dernière, on a calculé que les transactions globales en dollars US correspondaient à un minimum de 65 % de l’échange de biens et de services, pourcentage qui a dû augmenter avec l’effondrement de l’euro et la guerre des devises qui a provoqué des dévaluations abruptes, depuis le yen japonais jusqu’au real brésilien.Aujourd’hui les USA ne tiennent plus compte de l’ordre international structuré autour de l’Onu et de son corpus de lois internationales, et ils tendent à imposer leurs « sanctions économiques pour faire pression sur certains (sic) pays. » Les sanctions économiques des USA se sont substituées aux lois internationales, tandis que la pléiade des financiers monétaristes israélo-anglo-saxons prend la place de la vieille garde des juristes de l’Onu.
Il faut souligner une coïncidence inédite : les chefs du colossal contrôle financier des USA, sont trois israélo-américains : David Steve Cohen, le surveillant en chef, Jack Lew, le secrétaire au Trésor, et Janet Yellen, gouverneur de la Réserve fédérale. Un énorme pouvoir financier…
David Steve Cohen est l’équivalent dans le Mexique néolibéral actuel, du point de vue opérationnel, d’Alberto Bazbaz Sacal, celui qui a négligé de porter son regard sur les pots-de-vin internes dans son Unité de Renseignement financier, du secrétariat aux Impôts, mais ne connaît aucune réprimande pour autant, et qui a ignoré la fraude étrange de Ficrea.
Quelles sont les chances de succès du nouvel ordre financier global imposé par Wall Street et les USA ?
Après la rude correction infligée par la banque israélo-anglo-saxonne à l’Iran, comme le signale le livre de Juan Zarate, et maintenant la guerre géo-financière contre la Russie, dans ses quadruples modalités, sanctions, effondrement du rouble et du pétrole, fuite massive de capitaux, le « système du pétrodollar qui cotise en dollars l’or noir, se trouve blessé à mort », selon Crooke, qui considère que la Chine a compris que la Russie constitue le premier domino ; si la Russie tombe, la Chine se retrouvera en première ligne. C’est pourquoi elles cherchent ensemble à créer un système financier parallèle (sic) déconnecté du système financier occidental, qui inclut la réplique du Swift et des entités comme la Banque de Développement Asiatique face au FMI.La cosmogonie de Crooke est géo-financière : elle applique la géopolitique des finances aux grandes puissances, en particulier à la Chine et à la Russie, qui ont noué une alliance pour contrer la guerre financière entre les USA et la Russie, véritable conflit géostratégique qui se déploie en Ukraine, d’où émergera le Nouvel ordre mondial, ce qui est la thèse de notre blog [5].
Il faut encore ajouter la création de la nouvelle Banque de développement des BRICS et leur mini FMI lors du sommet de Fortaleza au Brésil, tellement important à mon avis qu’il a déclenché la fureur contre la Russie en Ukraine quelques jours plus tard (il faut comprendre dans ce cadre l’attentat contre le vol de la Malaysia Airlines, commis par les oligarques ukrainiens liés à l’OTAN).
Les tendances financières sont favorables à la Chine, qui est en train de déplacer le FMI et la Banque mondiale et qui opère comme « barrière face à un système financier qui se trouve pris dans un virage dramatique pour évoluer et se distancer du contrôle occidental », ce qui touche de près le Proche-Orient et ses flux financiers provenant du pétrole.Alastair Crooke signale que c’est la Chine, et non pas le FMI, qui est en train de sauver le Venezuela, l’Argentine et la Russie tandis que leurs devises s’effondrent, et il rapporte que la Chine se faisait déjà du souci pour le rouble à la mi-décembre, ce qui l’a poussée à intervenir pour arrêter la chute.
Il annonce « la fin du système du pétrodollar pour recycler les revenus pétroliers de Wall Street », alors que la chute du prix du pétrole a créé subitement d’immenses turbulences financières qui ont mis en danger le système financier global.
Le long texte de l’entretien avec Crooke est fascinant : il révèle qui sont derrière les salafistes du groupe DAESH / ISIS / ISIL et nous fait comprendre comment l’effondrement artificiel des prix du pétrole a pour but de faire du tort à l’Iran et de faire pression sur la Russie pour leur faire changer d’attitude envers le président Baschar al Assad de Syrie, processus dans lequel les dérivés financiers de Wall Street ont joué un rôle décisif, comme ils le font maintenant avec les métaux précieux, en particulier l’or et l’argent.
Plusieurs semaines ont passé depuis les attentats qui ont frappé la France en Janvier dernier. Politiques et médias ont fait feu de tout bois pour mettre en avant « l’esprit du 11 janvier », une sorte de fierté collective qui aurait été acquise dans la douleur –à n’en pas douter- et qui aurait forgé l’unité nationale, renforcée après cette terrible épreuve. Cette opération commando menée par l’Elysée et ses relais (le Parti Socialiste et la gauche en général) est l’exemple parfait de ce que peut être une manipulation médiatico-politique. Les responsables politiques, censés rendre des comptes après un tel échec, ont pris la tête d’une manifestation dont l’objectif était principalement de masquer cet échec cuisant, et de créer un sentiment d’unité factice pour éviter l’implosion du pays. La France avait été attaquée par l’Islam radical, et on manifestait contre l’islamophobie et l’amalgame. La France avait été attaquée par les fils de l’immigration musulmane, et on allait exclure –par l’intermédiaire du Front National- la seule force politique majeure qui remettait en question la politique d’immigration.
« L’esprit du 11 janvier » se résumant au syndrome de Stockholm, où la victime éprouve de la compassion envers son bourreau. Cette manipulation politique ayant fonctionnée après le choc, Génération Identitaire lance aujourd’hui la campagne « JE SUIS CHARLIE MARTEL », pour mettre en avant un autre esprit, qui plonge ses racines dans la plus longue mémoire du roman national et de la civilisation européenne : l’esprit de 732 !
Cette nouvelle campagne a pour objectif de briser la fatalité ambiante que nous servent les politiques au pouvoir : l’Islam et les musulmans feraient partie intégrante de notre société, et il va falloir trouver des solutions pour pouvoir « vivre ensemble », et confectionner de toutes pièces un « Islam de France » compatible avec la République. Pendant que ces discours utopiques occupent les politiques, les Français trinquent : attaquent à l’arme blanche à Joué-Les-Tour, en voiture à Dijon et à Nantes, avant le carnage de Charlie Hebdo et de la porte de Vincennes. Génération Identitaire représente ces jeunes Français qui refusent que leur société ait pour seul avenir la violence terroriste. Pour lutter efficacement contre un fléau, il s’agit premièrement de bien le nommer. Le débat politique a trop souvent été tronqué par l’utilisation de mots qui masquent la réalité, notre campagne vient dénoncer ce mal qui ronge notre société : la fracture ethnique.
Oui, ces actes terroristes sont bien le fruit d’une fracture ethnique qui est en train de diviser la France en deux. Une fracture entre le peuple autochtone (français et européens de souche) et les populations issues de l’immigration maghrébine et africaine, dont l’unité est scellée par le ciment de l’Islam. L’islam radical n’aurait pas frappé la France s’il n’y avait pas eu de musulmans dans notre pays. Il n’y aurait pas eu de musulmans en France si nous n’avions pas subi 60 ans d’immigration massive et incontrôlée. L’Histoire est souvent expliquée par des faits simples, des rapports de force entre peuples différents défendant leurs intérêts, leurs modèles ou s’évertuant à survivre. Alors que les politiques actuels tentent d’apporter des solutions techniques pour « rattacher les banlieues sensibles à la République » à coup de milliard s d’euros, nous avons vocation à pointer la dimension purement identitaire du problème : deux peuples, les européens autochtones d’un côté et les descendants d’immigrés extra européens de l’autre, aux identités si différentes, ne peuvent pas vivre en paix sur une même terre. Renouer avec l’esprit de 732, c’est prendre conscience de cette dimension purement identitaire de la problématique actuelle.
Cette problématique identitaire n’est pourtant pas si compliquée à concevoir. Elle est le fruit de l’observation du réel : dans nos écoles où les jeunes issus de l’immigration musulmane refusent de participer à la minute de silence en l’hommage aux victimes ; sur les réseaux sociaux, où #JeSuisKouachi concurrence #JeSuisCharlie , les signes du refus de l’intégration et de la manifestation de la prédominance de l’Islam sur les « valeurs républicaines » sont systématiques. En plus d’une observation de la réalité, elle est aussi une observation de l’Histoire. L’Europe du sud connait depuis des siècles des affrontements contre ceux qui veulent l’envahir. Que ce soit Charles Martel face aux musulmans, les Balkans envahis par les Ottomans, ou les Maures en Espagne et en Méditerranée, l’Europe a toujours été condamnée à se défendre pour survivre. L’Histoire est un éternel ressac. L’esprit de 732 c’est aussi ça, être conscient que l’Histoire ne s’est jamais arrêtée, et que nous ne sommes jamais « sortis de l’Histoire » comme l’ont théorisé certains. C’est d’ailleurs l’Etat Islamique lui-même qui nous le rappelle dernièrement, en affirmant être « aux portes de Rome » depuis leur installation sur les côtes libyennes.
L’esprit de 732, c’est aussi renouer avec la conscience de soi, la conscience du « nous », la conscience de peuple. Nous savons que c’est face à l’altérité et au danger que la conscience de peuple se réveille. Cette conscience de peuple ne saurait se résoudre à un « contrat social », auquel chacun peut adhérer d’où qu’il vienne et dans n’importe quelle proportion. L’esprit de 732 invoque volontairement Charles Martel, car nous savons que la crise identitaire qui frappe notre pays ne peut pas être résolue par des meusurettes emprunts de frilosité politique. Ce sont bien des choix historiques qu’il faudra faire pour envisager un avenir serein et pacifié. Pour ce faire, notre peuple doit se reposer sur ses fondements, son identité, son histoire et sa longue mémoire. Il en va de même pour tous les peuples du monde. Un peuple qui oublie ses racines est un peuple voué à disparaître. Charles Martel est un symbole de résistance face à une invasion violente qui menaçait notre civilisation en voulant en imposer une autre. Les événements de janvier 2015 nous prouvent que des événements similaires peuvent avoir lieu à nouveau sur notre terre. Alors oui, si certains se complaisent dans la posture du « Je suis Charlie », oui, nous nous sommes Charlie Martel. Oui, nous savons que la Remigration –le rétablissement sur leur terre d’origine- de ces populations hostiles à notre civilisation sera au centre du débat politique de demain. Les identitaires sont les seuls à proposer une solution politique durable à ce problème majeur. Les « 26 mesures pour une politique de l’identité et de la Remigration » sont là pour le prouver : seul le courage politique permettra d’en finir avec la crise identitaire qui se déroule sous nos yeux, avant que l’Histoire, parfois tragique, ne ramène à la réalité les plus naïfs d’entre nous.