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lobby - Page 1672

  • Il faut jouer collectif pour restaurer la liberté d'expression

    Lu sur Boulevard Voltaire :

    "Tout a déjà été dit ici sur le caractère superficiel de l’affaire Ménard et sur le fait qu’on ne lui reproche guère autre chose que d’avoir observé et formulé la vérité. Ce qui, en revanche, a encore de quoi surprendre, c’est la violence de l’attaque et le déchaînement parfaitement hystérique de la meute socialiste, du Premier ministre au dernier tâcheron de salle de rédaction.

    À chaque fois qu’un tel procédé se met en place – songeons aux affaires Méric ou Dieudonné, montées en épingle par Manuel Valls -, c’est que le système a une énorme pilule à faire avaler au petit peuple.Aujourd’hui, cette énorme pilule, cela ne fait guère de doute, c’est la loi sur le renseignement, qui va permettre sous couvert de lutte contre le terrorisme de placer des « boîtes noires » gouvernementales chez tous les fournisseurs d’accès Internet. L’immense majorité des députés UMP et PS, à l’exception de quelque 80 honnêtes hommes, ont ainsi voté la mise en œuvre du plus extraordinaire moyen de fichage de la population qui ait jamais existé en France (...) les pseudo-fiches de Béziers un grotesque pare-feu dont l’efficacité ne tient qu’à la complice unanimité de la caste politico-médiatique. Florian Philippot l’a, d’ailleurs, bien souligné lorsqu’il a fustigé sur le plateau de LCI « les hypocrites » qui montent en épingle la polémique Ménard au moment même où « ils bafouent les droits fondamentaux des Français ».

    Mais, d’une certaine façon, Florian Philippot et Robert Ménard lui-même n’ont-ils pas un peu leur part de responsabilité, en deuxième rideau, dirons-nous, dans ce déchaînement fantastique ?

    En effet, même si leur agacement face aux lubies historiques de Jean-Marie Le Pen est compréhensible, on peut en effet craindre que les deux hommes aient contribué à ouvrir la boîte de Pandore en participant activement à la mise au rancart du président d’honneur du FN. Comment croire, en effet, que la caste qui vient d’obtenir la tête de son ennemi n° 1, en échange d’un peu de respectabilité pour le vieux parti, s’en tienne là et se contente de cette tête ? Dès lors que l’on s’est plié à cette règle qui veut que l’on soit davantage puni lorsque l’on dit une bêtise (...) que lorsque l’on commet un acte frauduleux, on se condamne alors à passer son temps à subir ce genre d’attaques et à voir régresser chaque jour un peu plus les libertés. Avec ses gros sabots et son caractère cabochard, Jean-Marie Le Pen était tout autant un repoussoir qu’une ligne de défense, un peu comme ces stars du rugby qui font tellement peur à leurs adversaires qu’ils occupent l’attention de la moitié de l’équipe adverse, dégageant ainsi des espaces libres pour leurs coéquipiers. Dès que la star manque à l’appel, la lutte devient beaucoup plus rude pour chacun des autres membres de l’équipe.

    Dans ces conditions, il devient urgent de se remettre à jouer collectif et de soutenir tous ceux qui (...) seront tôt ou tard victimes de la sainte Inquisition laïque. Avec les inquisiteurs ou les juges révolutionnaires, il est inutile d’ergoter sur les détails des dogmes, il faut se battre jusqu’à ce que le principe de la liberté d’expression soit restauré sans la moindre exception !"

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • "Je pensais que la France était encore un pays chrétien…"

    Cet aveu blessé est celui d’une jeune fille irakienne arrivée en France l’été dernier et rapporté dans l'hebdomadaire Christianophobie.

    "Et elle ajoutait : « Je peux vous assurer que le gouvernement n’aurait jamais osé détruire une église chez nous, nous aurions tous été dans la rue. » Nous sommes la proie de deux totalitarismes qui se répondent : l’un, islamiste, terrorise franchement ; l’autre, progressiste, étouffe les Français depuis des décennies. Tous deux ont un ennemi commun : le christianisme et chacune des traces, très nombreuses, qu’il a laissées dans notre pays. Après la statue de la Sainte Vierge à Publier, c’est à la Croix qui surplombe une statue de Jean-Paul II que s’est attaquée la Libre Pensée dans le Morbihan et les intégristes laïcards viennent de remporter une nouvelle manche de leur combat judiciaire.

    Tandis que les djihadistes de l’État Islamique menacent de l’autre côté de la Méditerranée « tous les pays chrétiens » en pointant leur sabre vers l’Europe, l’Europe ne cesse de renier ce qui l’a fondée. « C’est triste, parce que les Français auront rapidement à combattre la même menace islamiste que nous, et ils ne sauront même pas pourquoi ils mourront », poursuit cette jeune fille. Si le calvaire des chrétiens d’Orient nous semble bien lointain, le nôtre est pour eux une évidence. À l’empoisonnement continu de nos âmes par mille et une déclarations de politiciens apostats, s’ajoute désormais la crainte de l’attentat. Avant-hier Bagdad, hier Alep, et demain Paris.Notre soutien aux chrétiens d’Orient doit s’accompagner d’une lutte déterminée en France : celle que nous menons contre la haine antichrétienne. Si l’État Islamique vise la France, c’est parce qu’il la considère comme chrétienne. Ayons au moins la force de nous préparer à affronter ces soldats diaboliques pour la seule bonne raison : celle de notre fidélité au Christ. Rien d’autre ne peut fournir l’espérance nécessaire à ce double combat que nous livrons, les chrétiens d’Orient nous le rappellent sans cesse, bien conscients que nous souffrons également d’un totalitarisme « progressisme » mortifère…"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Des personnes homosexuelles défendent le mariage authentique

    Lu sur Reinformation.tv :

    "Alors que la Cour suprême doit se prononcer sur la constitutionnalité du « mariage » gay aux Etats-Unis, des hommes attirés par les hommes mais mariés à des femmes ont apporté leur témoignage pour convaincre la Cour Suprême de ne pas légaliser le « mariage » homosexuel, auquel ils s’opposent en parfaite connaissance de cause.

    Le 3 avril dernier, 21 personnes ont déposé un « amicus curiae » pour éclairer la Cour suprême dans son choix, alors que quatre Etats continuent à défendre le mariage entre un homme et une femme. Leurs témoignages ont été entendus le 28 avril. Les hommes concernés ont précisé qu’ils étaient attirés par les hommes, comme ceux qui réclament aujourd’hui le « mariage » pour les homosexuels, et qu’ils avaient, pour la plupart, découvert cette attraction alors qu’ils étaient encore jeunes.

    Mais cette découverte ne les a jamais empêchés de construire une famille avec une femme.

    « Tous pensent que le mariage entre un homme et une femme est unique en soi, et tous ont choisi de se marier et de rester mariés à leurs femmes – malgré leur attraction pour les hommes – parce qu’ils s’étaient rendus compte qu’un tel mariage apportait la joie et le bonheur à eux-mêmes et à leurs épouses, enfants, petits-enfants et communautés », explique le rapport déposé devant la Cour suprême.

    Ce texte établit une distinction très claire entre les inclinations homosexuelles et le choix de vie : « Ils acceptent pleinement la réalité de leurs attractions pour le même sexe », souligne le rapport : « Ils affirment exactement ce qu’ils sont, comme ils sont. Mais ils certifient également que leurs attirances ne dictent pas les relations qu’ils choisissent. Tandis qu’ils n’ont pas le choix dans leurs attirances, ils ont vraiment le choix dans leurs relations. » 

    Après plusieurs témoignages sur le mariage qu’ils ont conclu avec une femme, plusieurs d’entre eux confient la souffrance d’être étiquetés comme « gay » dès lors qu’ils ressentent une attraction pour les hommes. Ce que ces hommes veulent faire comprendre est que leur chemin de vie n’est pas déterminé par ces attirances pour le même sexe. [...]"

    Michel Janva

  • Le Petit Journal : « infotainment » et misère du journalisme français

    Dans notre société, le journaliste n’est pas qu’un simple transmetteur d’informations, il est aussi l’incarnation d’un principe supérieur, la liberté d’expression, qui constitue le pilier, l’âme de la république. Telle est la conception moderne du journalisme.

    Ce phénomène de sacralisation a connu une nouvelle dynamique avec les attentats de janvier. En effet, depuis l’assassinat de membres de la rédaction de Charlie Hebdo, une nouvelle conscience journalistique éclot en France, et le rôle de défenseur de la liberté d’expression est pris très au sérieux par une partie des journalistes français dont ceux du groupe Canal Plus. Bien que le Petit Journal soit une émission de type « infotainment », c’est-à-dire qui mêle divertissement et informations, la rédaction revendique elle aussi le rôle de défenseur de la liberté de la presse. La farce médiatique étant devenu trop flagrante, il fallait cacher sa médiocrité derrière les étendards et les principes sacrés de la république. Au détriment de la transmission d’informations, chatouiller la fibre Charlie des téléspectateurs n’est qu’une énième façon de renouveler le « contenu » des émissions.

    Le drame du 1er mai

    Les incidents qui ont émaillé le 1er mai illustrent parfaitement cette nouvelle posture journalistique. Vendredi dernier, à l’occasion du rassemblement annuel du Front national, l’équipe du Petit Journal a été prise à partie par Bruno Gollnisch, figure de proue du mouvement frontiste, et devant les caméras, celui-ci a brandi son parapluie pour asséner des coups aux journalistes. Pas de doute, c’est une agression, et sur les réseaux sociaux, c’est l’avalanche, les tweets fusent. Chacun veut exprimer son indignation face à cette attaque d’une violence insoutenable visant d’honnêtes journalistes. Les journaux titrent : Pluie de coups contre des journalistes ! Suivent les premières réactions de la part des membres du gouvernement qui apportent leur soutien au Petit Journal, victime de militants du FN qui, décidément, restent les méchants bruns qu’ils ont toujours été. Sur Twitter toujours, le Petit Journal indique que les équipes sur place ont été violemment molestées. [....]

    La suite sur Philitt

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-Petit-Journal-infotainment-et

  • Police politique

    Témoignage reçue d'une lectrice :

    "Le 6 mai 2015 j'avais décidé d'aller lire un peu devant l'Elysée comme j'en ai pris l'habitude depuis plusieurs mois. Je suis donc arrivée à vélo au bout de la rue du faubourg Saint honoré vers 18h45. Là, les policiers de la compagnie de garde de l'Elysée (qui me connaissent bien puisqu'ils me voient régulièrement) m'interdisent l'accès à la façade de l'Elysée et m'emmènent rue du cirque où ils me maintiennent sur place pendant environ 30mn le temps que le cortège présidentiel rentre à l'Elysée. Une fois libérée, je me dirige à vélo vers la station Champs Élysées Clémenceau où l'on m'avait dit que se tenait un rassemblement anti Hollande. En chemin j'aperçois sur ma gauche des amies. Je vais donc les rejoindre pour leur dire bonjour. Nous sommes rapidement encerclées par des policiers et crs. Arrive une jeune commissaire avec laquelle je discute très courtoisement. Au bout de 20mn env les policiers nous laissent partir et la commissaire me demande alors où je compte me rendre. Je lui dit que je veux aller voir sur la place de Champs Elysées Clémenceau ce qu'il se passe. Elle me dit très bien pas de problème. Avec une amie nous arrivons donc sur la place et marchons (je poussais mon vélo) en direction de la statue de de Gaulle. Là un crs m'interpelle et me dit que je dois me diriger vers le métro. Je lui dit que je ne veux pas prendre le métro. Il me répond que je dois prendre le métro. Je rétorque que je suis à vélo et qu'il m'est interdit de prendre le métro avec mon vélo. Il insiste quand même. Il voit alors un sac plastique sur mon guidon. Fouille dans le sac alors qu'il n'en a pas le droit et y trouve mon sweat "Hollande dégage". Il tend le sac à son supérieur qui sort le sweat du sac pour me le confisquer. Je m'exclame en lui disant que c'est du vol, il n'a pas le droit de prendre mon sweat, le logo est déposé et aucune loi ne m'interdit de le porter. Sur ce, la commissaire arrive, me rend mon sweat et confirme que je n'ai pas le droit de prendre le métro avec mon vélo. Au bout de quelques minutes, je décide de partir en marchant tranquillement. Un crs m'arrête alors et me dit que je n'ai pas le droit de partir. Je me tourne alors vers la commissaire et lui dit : "tout à l'heure je n'avais pas le droit de rester et maintenant je n'ai plus le droit de partir ! Il faudrait savoir !!!" Elle me laisse partir et je décide de faire tranquillement le tour du groupe de crs au milieu duquel se trouvait toujours une amie. Au bout de quelques minutes la commissaire m'arrête et me dit "maintenant je vais faire les sommations d'usage : obéissance à la loi ! Dispersez-vous ou nous allons faire usage de la force !" Je lui réponds "ben je suis seule... comment je peux me disperser ?" Et elle donne l'ordre aux crs de m'interpeller... nous sommes 3 personnes à avoir été interpellées pour le motif de "participation volontaire à un attroupement non déclaré après sommations"... or nous n'étions pas attroupés : la commissaire a même dû faire les sommations individuellement à chacune des 3 personnes..."

     

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Attentats de janvier ou la manipulation de l’opinion par le gouvernement

    La marche des lemmings ou la 2e mort de Charlie, tel est le titre du livre de Serge Federbusch qui paraît aujourd’hui aux éditions Ixelles.

    L’auteur analyse la manipulation de l’opinion orchestrée par le pouvoir socialiste lors des attentats de janvier dans l’objectif délibéré de dissimuler ses erreurs,

    Serge-Federbusch-la-marche-des-lemmings

    Serge Federbusch
    La marche des lemmings, Ixelles éditions

    ses failles et sa responsabilité. Et comment la manifestation du 11 janvier résulte, elle aussi d’un conditionnement visant à dévier l’émotion populaire vers le « pas d’amalgame » pour protéger les musulmans, électorat cher au pouvoir, tout en niant l’évidence des progrès du fondamentalisme musulman en France.

    Les lemmings, indique l’auteur, « ce sont des petits rongeurs dont on prétend qu’ils se regroupent et se serrent les épaules pour des raisons mystérieuses, et vont cahin caha se précipiter du haut des falaises dans un suicide collectif aux allures processionnaires ».

    Toute référence à la récente manifestation du 11 janvier serait, bien sûr, malvenue. La dernière phrase de l’essai est toutefois sans appel : « Tôt ou tard, les lemmings vont devoir apprendre à lutter ».

    http://fr.novopress.info/

  • Caroline Fourest : ouh, la menteuse !

    Source : OJIM
    Caroline Fourest ne nous déçoit pas. elle s’est ait prendre la main dans le pot de confiture, ayant délibérément menti devant des millions de téléspectateurs lors de son accrochage avec Aymeric Caron sur le plateau de l’émission On est pas couché.

    Parmi les divers sujets d’accrochage, Aymeric Caron a rappelé à son interlocutrice qu’elle avait été condamnée pour diffamation en 2013 après avoir laissé entendre, sur France Culture, que l’agression de la jeune femme voilée Rabia Bentot, à Argenteuil, pouvait être « bidonnée », ce qui avait entraîné une plainte de l’intéressée. Pourtant, ce soir-là sur France 2, Fourest a assuré avoir « gagné (s)on procès ». Non pas en première instance, où elle a perdu, mais « en appel ». Face au scepticisme de Caron, celle-ci a annoncé que son avocat ferait un communiqué le lendemain.

    Communiqué qui n’est jamais arrivé. En leu et place, elle a depuis affirmé que l’avocat adverse avait « délibérément laissé filer le délai de prescription pour que cet appel n’ait pas lieu, et abandonné les poursuites ». Ainsi, la militante féministe s’est considérée « affranchie de cette plainte ridicule ». Version aussitôt démentie par les avocats de la partie adverse.
    En clair, Caroline Fourest aurait-elle menti pour protéger son image publique un soir de grande audience ? Une stratégie « ridicule et suicidaire » pour Daniel Schneidermann. Dans L’Obs, le fondateur d’@rrêt sur images souligne que dans cette situation de « mensonge cynique », de mensonge « à la Cahuzac », « le menteur ne peut pas ignorer qu’il va être démasqué un jour ». C’est pourtant la voie choisie par Fourest ce soir-là.

    Vérification faite, auprès de toutes les parties, oui, elle a menti

    assure-t-il avant de conclure : « Si le mensonge de Fourest est un problème, c’est d’ailleurs d’abord pour la cause qu’elle prétend servir, celle de la laïcité et du droit au blasphème, cause qui mérite d’être défendue dans le débat public, défendue vigoureusement, à la loyale, et qu’elle torpille. »

    http://fr.novopress.info/

  • Comment LMPT peut renvoyer Dominique Reynié à son cercle de réflexion

    Roland Hureaux déclare à Atlantico :

    "De fait la Manif pour tous a déjà eu un impact sur les élections municipales. Au moins dans deux villes qui ne sont pas négligeables : Paris et Strasbourg. A Strasbourg, des réseaux liés à la Manif pour tous se sont mobilisés pour faire battre la sénatrice UMP Fabienne Keller, qui avait voté pour la loi Taubira. A Paris, si la candidature de Nathalie Kosciuszko-Morizet n'a pas suscité l' enthousiasme que l'on aurait pu attendre à droite, son abstention sur le "mariage pour tous" y est sans doute pour quelque chose.

    Certes ceux qui son hostiles à la loi Taubira sont encore nombreux dans la société française, mais, tout en maugréant, ne finissent-ils pas, dans le secret de l'isoloir, par voter pour les candidats de la droite, UMP principalement, quelles que soient leurs positions sur le mariage homosexuel ?

    Ils "finissent" comme vous dites. Mais si c'est après avoir dénigré le candidat, chez le boulanger, le crémier ou à la sortie de la messe pendant trois mois, quel est l'impact final ? Et si l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous, on vote peut être comme il faut soi-même, mais ira-t-on  faire faire une procuration à la grand-mère  invalide ou au fils qui est en stage à l'étranger ?

    A titre de contre-exemple, on peut citer Limoges. Cette ville, gauche depuis cent ans, est passée à droite de justesse, grâce  une mobilisation sans précédent des réseaux anti-loi Taubira.

    Certains médias ont récemment déploré que l'UMP semble donner la préférence dans la désignation des têtes de listes aux régionales à des hommes ou des femmes politiques qui n'envisagent pas de revenir sur la loi Taubira. On cite Valérie Pécresse ou Dominique Reynié par exemple...

    Le cas de Valérie Pécresse n'est pas du tout comparable à celui de NKM.  Elle a, que je sache, voté contre la loi Taubira  et c'est ça qui compte. Il se peut qu'elle n'envisage pas de revenir dessus mais pour des raisons d'opportunité,  pas parce qu'elle aurait changé d'avis  au fond.

    Le cas deDominique Reyniéqui a été désigné comme tête de liste le 26 avril dernier par un panel d'élus de droite de Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon, désormais fusionnés est très différent. [...]

    J'ajoute que si la gauche connait aujourd'hui une hémorragie dans le Midi, toute relative d'ailleurs, c'est plus au profit du FN que de l'UMP-UDI. Quant aux militants de l'UMP, ils sont généralement plus conservateurs que ceux de la région parisienne, position minoritaire oblige. Beaucoup s'étaient engagés contre le mariage homosexuel. Les cadres de LMPT de la région que je connais sont fermement décidés à ne pas voter pour la liste UMP si le choix actuel est confirmé par les états-majors nationaux de l'UMP, de l'UDI et du MODEM. [...]"

    Michel Janva   http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Traité transatlantique : Mythes et réalités sur les tribunaux d’arbitrage privés (Màj vidéo)

    C’est sans conteste le meilleur argument des opposants au traité transatlantique Tafta/TTIP, qui organisent samedi 18 avril une mobilisation mondiale contre la négociation en cours entre les États-Unis et l’Union européenne : l’intégration au futur accord de l’ISDS, un mécanisme d’arbitrage privé qui menacerait de détruire toutes les règlementations environnementales, sociales ou sanitaires dans le seul but de préserver les profits des multinationales.

    Au cœur d’une intense bataille diplomatique et politique au sein de l’UE depuis plusieurs mois, l’investor-state dispute settlement (mécanisme de règlement des différends investisseurs-États) s’attire toutes les critiques : on le tient responsable d’avoir permis à Philip Morris d’empêcher la mise en place du paquet neutre de cigarette en Australie, à Veolia d’avoir contesté la mise en place d’un salaire minimal en Égypte, à Lone Pine d’avoir attaqué l’interdiction du gaz de schiste au Québec et même à Vattenfall de s’opposer à la sortie du nucléaire en Allemagne.

    C’est à dire de remettre en cause sur le terrain judiciaire des décisions démocratiques prises par les gouvernements selon la volonté des peuples. De purs mensonges, selon les défenseurs de l’ISDS, qui dénoncent une entreprise de désinformation sur un mécanisme indispensable dans un contexte de mondialisation.

    En bref : comment marche l’ISDS

    Plusieurs milliers de traités d’investissement bilatéraux et multilatéraux contiennent un mécanisme d’ISDS, qui peuvent différer d’un contexte à l’autre. Si le futur traité transatlantique en intégrait un, voilà comment cela pourrait fonctionner : un investisseur américain (généralement une multinationale) qui exerce une activité sur le territoire français (ou de toute autre pays européen) pourrait attaquer l’État français devant un tribunal arbitral pour obtenir une compensation s’il s’estimait lésé par une décision française.

    Pour avoir gain de cause, il devrait prouver que la France a enfreint certaines dispositions du traité transatlantique. Trois arbitres seraient amenés à trancher, selon la formule la plus répandue : un nommé par l’investisseur, un par la France, tandis que le troisième devrait faire l’objet d’un consensus entre les deux parties ou, à défaut, être nommé par le président. A l’issue de la sentence, si la France était condamnée à indemniser l’investisseur, elle n’aurait aucune possibilité d’appel, et serait contrainte de s’exécuter.

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  • Affaire Ménard : Les tartuffes des statistiques ethniques

    La meute politico-médiatique qui hurle contre Robert Ménard et ses « statistiques ethniques » fait assaut d’hypocrisie. Si elles ne sont pas toujours officielles, si elles sont parfois constituées de énième empirique, les statistiques ethniques existent et tout le monde s’en sert. Il faut bien décrire le réel.


    Fichage des élèves musulmans: "La gauche n’a… par BFMTV

    La vague d’indignation républicaine n’en finit plus, après que le maire de Béziers a annoncé, lundi, qu’il a effectué un recensement du nombre d’enfants musulmans dans sa ville.

    Pourtant, Robert Ménard ne serait pas le seul 
    Dans une conférence de presse mardi, il a affirmé que les statistiques en fonction de l’origine ou de la religion sont utilisées par des politiques de gauche, mais sans le dire. Comment peuvent-ils savoir, par exemple, combien d’enfants mangent ou non des repas sans porc, à l’école ? Comment par exemple Martine Aubry, qui déclarait, en 2012, « qu’il y a 35 % de Maghrébins à Lille et que c’est génial » peut-elle le savoir ?

    D’autres chefs de la gauche ont tenu des propos bien pires… 
    Le plus connu étant notre Premier ministre, Manuel Valls, dit « el‑blancos ». En 2009, alors maire d’Évry, en Essonne, filmé par une équipe de France 2 sur un marché, on le voit se plaindre qu’il y a trop de Noirs et d’Arabes, et que cela nuit à l’image de sa ville. Valls demande alors à un de ses acolytes : « Tu me mets quelques Blancs, quelques whites, des blancos ».

    Même les médias pratiquent officieusement ces comptages
    Le journal Libération, qui, naturellement, hurle avec les loups contre Ménard, a consacré ces dernières années plusieurs articles sur la faible diversité aux postes de direction, ou encore dans les cabinets ministériels.
    Faute de statistiques ethniques, ils se basent sur les prénoms, pour déterminer l’origine ethnique ou religieuse, comme le fait l’Observatoire des discriminations.
    Et pourtant, là, pas de réaction indignée !

    C’est de l’hypocrisie, d’autant plus que de nombreux politiques de gauche sont favorables aux statistiques ethniques
    Manuel Valls y était favorable, encore, en 2011, lors des primaires socialistes, car, « On doit pouvoir évaluer les discriminations pour mieux les combattre ». En octobre 2010, à une question du Monde sur le refus des statistiques ethniques, François Rebsamen, proche de François Hollande, répondait que : « Ces statistiques existent (…), mais ne font pas l’objet de communications officielles. Elles existent y compris dans les commissions d’attribution de logements. Faudrait-il les rendre publiques ? J’en doute… »

    Bref, on nage en pleine incohérence.
    Pour Robert Ménard, interrogé hier par Valeurs Actuelles, ce deux poids deux mesures est lié, « A un déni de réalité, un mensonge permanent et, désormais, une épouvante au sein d’une gauche qui, après avoir renié sa pensée économique, voit agoniser sous ses yeux toutes ses utopies sociales, comme le fameux “Vivre-Ensemble” ».

    http://fr.novopress.info/187071/meute-hysterique-aux-basques-menard/#more-187071