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lobby - Page 1672

  • Elevée par deux lesbiennes qu’elle aime, elle s’oppose désormais au « mariage » homosexuel

    A mesure que les idées portées par le lobby LGBT sont imposées partout dans le monde, les témoignages de la souffrance d’adultes élevés par des paires homosexuelles et opposés à la légalisation du « mariage » homosexuel se multiplient. L’Américaine Heather Barwick vient de livrer le sien, particulièrement puissant. Elevée par deux lesbiennes, elle ne s’est jamais rebellée contre ces deux femmes. En réalité, elle éprouve un amour profond et sincère pour celles qui l’ont élevée et soutenait même le « mariage » homosexuel lorsqu’elle était encore jeune.
    C’est après s’être mariée elle-même et avoir découvert l’amour que son mari porte à leurs quatre enfants qu’elle a réalisé sa souffrance, et le fait que les deux sont nécessaires : un père et une mère.
    C’est en se mariant que Heather Barwick a découvert la souffrance liée à l’absence d’un père

    Le 17 mars, elle livrait son témoignage au site américain The Federalist :
    « Vous souvenez-vous du livre Heather avait deux mamans ? C’était moi. Ma mère, sa partenaire et moi vivions dans une adorable petite maison dans une banlieue située dans une région très libérale et ouverte d’esprit. La partenaire de ma mère m’a toujours traitée comme sa propre fille. Avec elle, j’ai également hérité de leur communauté très soudée d’amis lesbiennes ou homosexuels. Ou peut-être ont-ils hérité de moi ? (…) »


    « Je vous écris (à la communauté homosexuelle) parce que je me suis rendue compte de ceci : je ne soutiens pas le mariage gay. Mais ce n’est sans doute pas pour les raisons que vous imaginez.
    Ce n’est pas parce que vous êtes gays. Je vous aime tant ! C’est à cause de la nature de la relation homosexuelle elle-même. »

    En voyant l’amour de son mari pour ses enfants, Heather Barwick s’est opposée au mariage homosexuel

    Heather Barwick raconte qu’elle soutenait le « mariage » gay lorsqu’elle avait 20 ans, avant que son mari et ses enfants ne lui permettent de « voir la beauté et la sagesse du mariage traditionnel et du fait d’être parents ».
     Elle affirme que les défenseurs du mariage homosexuel privent l’enfant d’un père ou d’une mère, sous le prétexte que cela ne fait pas de différence. Elle affirme fortement que c’est faux et lance un message aux homosexuels : « Un grand nombre d’entre nous, un grand nombre de vos enfants souffrent. L’absence de mon père a créé un grand vide en moi, et ce manque de père, je le ressens chaque jour… Une autre mère ne pourra jamais remplacer le père que j’ai perdu. »
    Elevée par deux lesbiennes, Heather Barwick n’a jamais cessé de chercher son père

    Pendant que les femmes de sa vie refusaient d’avoir un homme, la petite Heather Barwick n’a jamais cessé de chercher « désespérément » un père : c’est un désir qu’elle décrit comme « inextinguible ».
    Heather Barwick reconnaît que certains couples composés d’un homme et d’une femme sont malheureux et que beaucoup divorcent, causant de nombreuses souffrances à leurs enfants, mais vivre avec des parents de même sexe est pour elle la pire des souffrances qui puisse être imposée à un enfant.
    D’autant plus, précise-t-elle, qu’un enfant adopté, ou un enfant de divorcés a le droit de dire qu’il souffre : « Pas nous », confie cette jeune femme.
    « La structure familiale la plus fructueuse est celle dans laquelle les enfants sont élevés tant par leur mère que par père » : elle l’a appris dans sa chair.« Le mariage gay ne redéfinit pas seulement le mariage, mais également la parenté », ose-t-elle dire.
    Heather Barwick regrette que la souffrance des enfants élevés par des homosexuels soit niée

    Pourquoi ? Parce que « cela promeut et normalise une structure familiale qui nous prive de quelque chose de précieux et de fondamental. Cela nous prive de quelque chose dont nous avons besoin, alors que l’on nous répète que nous n’avons pas besoin de ce que nous désirons naturellement et profondément. On nous répète que ça va aller. Mais ce n’est pas vrai, nous souffrons », explique Heather Barwick.

    Un témoignage plus désarmant encore pour les activistes LGBT que ne le sont certains témoignages plus virulents, écrits par des adultes conscients de leur souffrance depuis l’enfance…
    Certains d’entre eux ont d’ailleurs été obligés d’écrire sous pseudonyme, craignant ou subissant déjà les représailles d’activistes homosexualistes, qui ont décidément une définition bien à eux de la « tolérance » et de la « liberté » : la souffrance de ces enfants n’a que peu d’importance…

    Source

    http://www.contre-info.com/elevee-par-deux-lesbiennes-quelle-aime-elle-soppose-desormais-au-mariage-homosexuel#more-37317

  • L’Union européenne veut structurer la propagande antirusse

    Le Conseil européen a réaffirmé le 19 mars dernier la position dure de l’Union européenne contre la Russie, notamment dans le conflit ukrainien. Après le refus de reconnaître la souveraineté russe sur le territoire de la Crimée, l’imposition de sanctions économiques et financières l’Union européenne veut désormais lancer une offensive orwellienne contre Moscou.

    Le chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a été chargée d’établir un programme d’envergure pour contrecarrer le travail des médias russes. Ce programme vise à travers une opération dites de communication, à importer les valeurs droitdelhommistes et européistes en Russie.

    Ce sont aussi les sources d’information russes qui se verront interdites en Occident. Les Etats‑Unis, la Grande‑Bretagne et une partie de l’Europe procéderont ces mois prochains à la fermeture de ces télévisions pour contrer ce qu’ils appellent « Les campagnes de désinformation menées par la Russie ».

    Voir aussi un article plus détaillé sur ce sujet sur Polémia.

    http://fr.novopress.info/184675/lunion-europeenne-veut-structurer-propagande-antirusse/

  • « Shoah — La saga des réparations », de Anne Kling

     Depuis son arrivée aux affaires, le premier ministre grec de gauche Alexis Tsipras exige de Berlin le versement de substantielles réparations au titre de la Seconde Guerre mondiale. Cette revendication a été jusqu’ici rejetée par le vice-chancelier Sigmar Gabriel qui rappelle qu’un traité signé en 1990 par la RFA, la RDA et leurs quatre vainqueurs de 1945, et notamment approuvé par Athènes (qui avait d’ailleurs reçu dès 1960 quelque 115 millions de deutschmarks) avait mis fin à de telles réclamations. On peut comprendre l’insistance de l’équipe Tsipras, instruite par le précédent d’Israël, que l’historienne Anne Kling détaille dans son dernier livre intituléShoah / La saga des réparations et judicieusement illustré par un tableau du préraphaélite britannique J. W. Waterhouse représentant les Danaïdes et leur tonneau.

    Menaces, chantages, listes de victimes démesurément gonflées, escroqueries, arnaques et détournements de fonds en tout genre : la « Saga des réparations » telle que nous la relate Anne Kling est riche en rebondissements.(CG)

    Repentance ad aeternam

    En effet, depuis 1951 et de traités en accords toujours plus léonins, l’Etat hébreu et la diaspora, surtout américaine – donc assez peu frappée par ce qu’il est convenu d’appeler les crimes contre l’humanité – n’ont cessé de pressurer l’Allemagne qui, tout récemment encore, le 6 mars, a consenti par voie législative à verser près d’un demi-milliard de dollars de retraites à environ 40.000 survivants de l’Holocauste employés comme ouvriers (rétribués, fût-ce chichement) dans les ghettos des pays occupés. Cela alors que l’accord de 1975 avait théoriquement clôturé les réparations acceptées en châtiment des « crimes imprescriptibles ».

    Pendant les années qui suivirent la guerre, Israël avait repoussé avec horreur toute idée de négociations directes avec la République fédérale ayant succédé au IIIe Reich. C’est donc le Congrès juif mondial (CJM) qui s’y colla, sous l’impulsion de son président longtemps indéboulonnable (1948-1977) Nahum Goldmann le bien nommé puisque tout ce qu’il touchera se transformera en marks. Ce Judéo-Lituanien titulaire de sept passeports différents n’avait, de son propre aveu formulé dans son Autobiographie, subi de la part du régime hitlérien « que la perte de ses meubles et de sa bibliothèque ». Avertissant Konrad Adenauer que la résurrection industrielle et économique de l’Allemagne dépendait de sa repentance et de sa générosité, il obtint du vieux chancelier un discours solennel en forme de mea culpa et le versement à Tel Aviv de 1,5 milliard de dollars censés couvrir « les frais d’installation et de réintégration des 500.000 réfugiés juifs […] accueillis sur la terre promise ». En fait, l’addition ne cessera de monter au fil des décennies pour atteindre le total – officiel, mais sans doute dépassé – de 95 milliards de dollars.

    Pour atteindre ce sommet qualifié par Goldmann lui-même d’« astronomique », menaces et chantages avaient alterné, soutenus par les parlementaires états-uniens eux-mêmes aiguillonnés par le très puissant AIPAC, le lobby israélien au Capitole, comme Anne Kling en fournit moult exemples. Un nouvel élan fut donné avec la chute du Mur de Berlin et la disparition de la RDA. Si celle-ci s’était toujours refusée à toute réparation de même que les autres satellites soviétiques, la RFA réunifiée dut reprendre à son compte la dette, avec les intérêts y afférents.

    On ne change pas une méthode qui marche et celle utilisée à l’encontre de l’Allemagne allait être reprise à partir de 1995 avec le même succès contre la Confédération helvétique, accusée d’avoir abrité des comptes de nazis et une partie de l’or spolié par eux, mais, surtout, de n’avoir pas montré grande célérité à rechercher, après la guerre, les détenteurs juifs de comptes ou leurs ayants droit. En 1962, des recherches avaient pourtant été entreprises et l’origine de 10 millions de francs suisses identifiés. « Pour près de 7 millions, écrit l’auteur, les héritiers furent retrouvés et quant au reste, soit environ 3 millions, les deux tiers furent remis à la communauté juive suisse et le reliquat à des organisations caritatives ».

    Cela ne suffisait pas au successeur de Goldmann (qui s’était mis sa communauté à dos en tenant dans sesMémoires des propos peu politiquement corrects du style « La vie juive est composée de deux éléments : ramasser de l’argent et protester ») à la tête du CJM, le Canadien Edgar Bronfman, dont la famille avait fait fortune au temps de la Prohibition : patron du trust de spiritueux Seagram, le milliardaire exigea carrément 10 milliards de dollars. Epouvantée par les mesures de rétorsion brandies, Berne créa en 1997 un Fonds spécial pour les victimes de l’Holocauste doté de 298 millions de francs suisses et l’année suivante, menacées de devoir fermer tous leurs établissements outre-Atlantique, les banques helvétiques acceptèrent de verser « 1,25 milliard de dollars sur trois ans pour solde de tout compte »… En principe du moins.

    Avant la guerre, « la fortune juive s’élevait à 12,1 milliards de dollars de l’époque. Sur cette somme, souligne Anne Kling, 25% étaient susceptibles d’avoir été transférés ou placés dans un endroit sûr. Parmi ces endroits sûrs figurait la Suisse […] mais elle a surtout servi d’intermédiaire vers des destinations bien plus privilégiées comme les Etats-Unis […]. Mais le sujet est resté dans l’ombre et les organisations juives se sont bien gardées de l’approfondir. Voilà une question trop explosive qui se pose [aussi] à l’égard de l’Etat d’Israël, qui n’a jamais permis à une commission de procéder à ce type d’investigations. Pourtant, beaucoup de victimes juives avaient placé leurs avoirs dans l’Etat hébreu en vue d’une future immigration.»

    Machine à faire du fric

    Les besoins (militaires notamment) de Tel Aviv n’ayant cessé d’augmenter et les pressions des vigilants de la Mémoire s’exacerbant à mesure qu’avec Internet les révisionnistes marquaient des points, le CJM fut épaulé et relayé à partir de 1998 par l’ « International Commission on Holocaust Era Insurance Claims » – en français CIDIEC mais dite Claims – et ses myriades d’avocats. Le racket se poursuivit, le magazine juif américainMoment se félicitant par exemple en septembre-octobre 2012 d’un « règlement de 5 milliards de dollars conclu avec l’Allemagne à propos du travail forcé et d’autres questions, y compris les assurances ». La Claims elle-même admet d’ailleurs que « les compagnies participantes (y compris la française AXA, Paris ayant en outre versé 60 millions de dollars en compensation de la contribution de la SNCF à la déportation vers l’Est) ont contribué pour un total de 550 millions de dollars au remboursement de requêtes qui ne portaient pas de noms ou de requêtes humanitaires (?), en plus des requêtes bien identifiées qui relevaient de leur évidente responsabilité ».

    Dans tous les cas, le nombre réel des bénéficiaires se révélant, une fois la facture acquittée, très inférieur aux estimations, le « reliquat » de ces sommes colossales est affecté aux desservants de « la religion de la Shoah » épinglée par Anne Kling : Mémorial de Yad Vashem, musées de l’Holocauste, innombrables Fondations, etc. Ambassadeur chargé depuis 2001 du « suivi des actions engagées par la France pour l’indemnisation de la Shoah », mais oui, S. E. Francis Lott reconnaissait ainsi à Buenos Aires le 21 avril 2004 que « l’argent qui n’a pas pu être restitué [aux survivants ou à leurs descendants] sert à faire revivre et subsister la Mémoire de la Shoah : au total, une somme de 2,578 milliards de francs a été mise à la disposition d’une Fondation pour la Mémoire de la Shoah provenant de l’Etat (1,4 milliard), de la Caisse des dépôts (300 millions), de la Banque de France, de La Poste, des banques (655 millions), des assurances ». Les nombreux Français d’Algérie qui n’ont jamais été indemnisés pour les pertes et les deuils subis du fait du FLN, alors que l’administration et l’armée françaises étaient encore en place après les Accords d’Evian (19 mars 1962) apprécieront…

    Les chiffres que relève Mme Kling sont accablants, de même que ses récits des divers détournements de fonds (l’un, à la Claims, porta sur 50 millions de dollars) et escroqueries ayant jalonné cette « Saga », sans parler du train de vie et des émoluments extravagants des dirigeants des bidules organisant le racket. En Suisse, la Commission Bergier chargée d’enquêter sur les supposées spoliations coûta ainsi aux Helvètes 800 millions de francs suisses et Lawrence Eagleburger, ancien président de la Claims, palpait 396.000 dollars par an, plus frais de représentation.

    On n’arrête pas la machine à faire du fric : en 2011, signale Anne Kling, des rescapés ont réclamé 21 milliards de dollars à l’Autriche (qui a déjà beaucoup payé) « en réparation des spoliations commises pendant la guerre ». Quant à Tsipras, il persiste à exiger son quintal de chair bien qu’en plein conflit mondial, malgré la guerre des partisans et le blocus exercé par les Britanniques, le IIIe Reich ait envoyé à la Grèce d’importantes quantités d’or pour y juguler une inflation catastrophique (stabilisant ainsi, non sans succès, la monnaie grecque), ainsi que des produits alimentaires pour y combattre la famine menaçante, alors même que le peuple allemand souffrait déjà de la pénurie.

    Camille Galic, 22/03/2015

    Anne Kling, Shoah / La Saga des réparations, éditions Mithra, février 2015, 256 pages.
    Voir sur Polémia du même auteur : Menteurs et affabulateurs de la Shoah

    http://www.polemia.com/shoah-la-saga-des-reparations-de-anne-kling/

  • Chroniques du mensonge ordinaire

    Madame Juliette Méadel, Secrétaire Nationale du PS, vient, à propos des élections départementales dont le premier tour a eu lieu le dimanche 22 mars de démontrer sa flagrante inculture économique[1]. Le problème n’est pas l’ignorance sur ce point de Madame Méadel. On a tous des choses que l’on ignore. Le problème est qu’elle est secrétaire nationale d’un parti aujourd’hui au pouvoir. Alors, même si les temps ne sont plus ceux où l’on pouvait s’attendre d’un Secrétaire National qu’il soit qualifié de Coryphée des Sciences, ou la personne ayant cette responsabilité se sentait tenue de montrer qu’elle maîtrisait à peu près les diverses sciences humaines à coup de livres ou d’articles de revue, le degré d’inculture dont Mme Méadel fait preuve est attristant et inquiétant.
    La sortie de l’Euro ou comment jouer sur les peurs.

    La question, bien évidemment porte sur les conséquences d’une sortie de l’Euro. Qu’écrit donc Mme Méadel ?
    « Aux yeux du monde et de ses créanciers, l’économie française inspirerait fatalement de la défiance et le doute dans sa capacité à rembourser sa dette. Il en résulterait une augmentation vertigineuse des taux d’intérêts d’emprunt : la France, qui se finance quotidiennement à des taux très faibles, verrait donc la charge de sa dette exploser. »
    Premier point : en quoi est-ce qu’une « sortie de l’Euro » inspirerait « de la défiance et le doute dans sa capacité à rembourser sa dette ». Si la France sort de l’Euro, et laisse sa monnaie se déprécier par rapport au Dollar, mais aussi au Deutsche Mark, c’est pour retrouver des marges importantes de croissance. On peut discuter des possibles taux de croissance après une telle sortie, de 2% à 5% suivant les calculs et estimations, mais personne ne doute qu’il y a aurait une croissance bien plus forte que celle que nous connaissons aujourd’hui. Dans ces conditions, d’où viendrait la « défiance » ? A moins que Madame Méadel ne nous explique en quoi une économie allant mieux peut susciter la « défiance », on avoue avoir un peu de mal à comprendre. Madame Méadel indique alors « le doute dans sa capacité à rembourser sa dette ». Ici de deux choses l’une. Soit elle croit encore à cette fable inventée par Nicolas Sarkozy comme quoi la partie de notre dette détenue par des non-résidents augmenterait en proportion de la dévaluation. Mais, c’est une fable. La lex monetae stipule bien qu’une dette est payée dans la monnaie du pays émetteur si elle est rédigée dans des contrats de ce pays. Ce principe est bien connu de tous les économistes, et de tous les financiers qui travaillent sur les marchés des obligations d’Etat. On sait que 97% de la dette française est émis « en droit français ». Elle est donc remboursable dans ce qui sera la monnaie de la France, soit aujourd’hui l’Euro et demain, si nous sortons de l’Euro, le Franc. Les montants seront traduits de l’Euro en Franc au taux de 1 pour 1. Mais il faut croire que Mme Méadel est sujette à des terreurs nocturnes.
    Deuxième point : « Il en résulterait une augmentation vertigineuse des taux d’intérêts d’emprunt ». Ici encore, on s’interroge sur ce que sait (ou plus exactement ne sait pas) Mme Méadel. Admettons que l’agence France-Trésor place des obligations d’Etat sur le marché. Le taux d’intérêts incorporera une prime de risque, mais on sait par expérience que cette prime, portant sur un Etat solvable, et dont la balance courante, aujourd’hui déficitaire, montrerait des signes rapides d’amélioration, serait loin d’être excessive. L’écart traditionnel était de 150 points de base avec les taux allemands, soit 1,5%. Admettons même que cet écart soit momentanément porté à 200 points de base, cela signifierait 2%. Or, les taux allemands sont aujourd’hui pratiquement à 0%. Il n’y a aucune raison de penser que les taux français dépasseraient 2,5%. Ce n’est donc pas une « augmentation vertigineuse » ou les mots n’ont plus de sens.
    Troisième point : en fait, l’agence France-Trésor n’aurait sans doute pas besoin de placer des obligations. En rétablissant le mécanisme des « planchers obligatoires d’effets publics » pour les banques françaises et les établissements étrangers opérant en France, le gouvernement créerait une demande pour des obligations d’Etat qui assurerait que le financement de la dette puisse se faire à des taux très bas. Là, Mme Méadel montre que non seulement elle ne maîtrise pas la macroéconomie, mais qu’elle ignore tout des techniques financières. Mais ce n’est pas tout, hélas…
    Quand elle écrit : « le montant des taux d’intérêt de la dette s’élève à 45 milliards d’euros ; une sortie de la zone euro et son corolaire, la hausse des taux d’intérêt, multiplierait par 2 ou 3 la charge de la dette, ce qui représente trois fois le budget de l’éducation nationale » elle prouve aussi qu’elle est très fâchée avec le calcul (niveau classe de 4ème). En effet, si la charge des intérêts aujourd’hui est de 45 milliards, la part de ces intérêts où les taux sont très faibles ne représente pas plus d’un tiers des dettes. Une grande partie des obligations d’Etat ont été émises avant la période de faibles taux d’intérêts (depuis 2 ans approximativement) et ne concerne que les obligations à court terme (3 mois à 5 ans). On voit immédiatement que si les taux remontaient à 2,5% (pour le taux à 10 ans) l’impact serait faible sur le montant TOTAL des intérêts. On conseillera à Mme Méadel de prendre un livre de mathématiques pour classes de collèges dans lequel on explique ces simples règles de calcul.
    Mais, en réalité, Mme Méadel n’est certainement pas ignorante. Elle ment en pleine connaissance de cause. En fait, elle joue sur les peurs les plus primaires et cherche à effrayer son lecteur. Ce qui est alors intéressant, c’est que ce sont exactement les méthodes qui sont reprochées au Front National. On ne cesse d’entendre que ce dernier jouerait sur les peurs des français. Mais, que fait Mme Méadel, Secrétaire Nationale du Parti « socialiste » ? Et l’on voudrait alors nous faire croire en une différence de nature entre les partis ? Avec ce genre de méthode, c’est tout le discours sur « nous sommes des républicain, eux ne le sont pas » qui s’effondre immédiatement. Je ne sais si Mme Méadel se rend compte de ce qu’elle dit, mais je suis convaincu de l’effet extrêmement négatif qu’il y a à jouer ainsi sur les peurs de l’électorat. Quand on veut donner des leçons aux autres, il convient de commencer à se les appliquer.
    La question du protectionnisme.
    Madame Méadel continue sur le protectionnisme où, là aussi, elle étale son ignorance et son discours idéologique. Elle dit : « Pourtant, le protectionnisme économique est d’autant plus aberrant que les Etats et les peuples n’ont jamais été aussi interdépendants, liés, connectés, informés depuis Adam Smith. Plus que jamais, les peuples ont besoin d’échange commercial régulé pour vivre et se développer mieux». Tout d’abord, en quoi le protectionnisme s’oppose-t-il à l’interdépendance ? Cela revient confondre protectionnisme et autarcie. Je ne crois pas que si sa copie devait passer devant les yeux d’un professeur de Sciences Economiques et Sociales, Mme Méadel obtiendrait une très bonne note. Ensuite, si le protectionnisme n’est pas LE moyen de régulation des échanges, on ne voit pas ce qu’il est. Ici, il y a un problème de logique. Soit elle pense que l’interdépendance oblige au libre-échange et elle ne peut pas employer le mot « régulé » à propos des échanges commerciaux, soit elle est pour la régulation, et dans ce cas elle doit admettre le protectionnisme. Enfin, Madame Méadel devrait se renseigner. Le nombre de pays instituant des barrières, qu’il s’agisse de tarifs douaniers ou de mesures réglementaires, sur le commerce est très élevé (des Etats-Unis à la Corée du Sud). En fait, c’est l’Union européenne qui, à cet égard, est une aberration en proclamant une ouverture complète des frontières et en négociant (en secret faut-il le rappeler) un accord de libre-échange avec les Etats-Unis dont les effets seront dévastateurs, le TAFTA ou TTIP.
    Mais, Madame Méadel ne s’arrête pas là (hélas). La phrase suivante et un condensé de toutes les sottises que l’on peut entendre sur ce sujet du protectionnisme : « En 2012, le commerce extérieur représente 25% de la croissance française, il faut donc poursuivre, avec nos partenaires commerciaux, la régulation des échanges au service de la prospérité et de la justice, et non pas l’interdire unilatéralement. Le protectionnisme est obsolète et impossible à mettre en œuvre alors que les Français réalisent de plus en plus de transactions électroniques ».
    Décortiquons un peu ce paragraphe. Oui, le commerce extérieur représente, environ, 25% de la croissance si on le calcule à l’export. Mais nous importons aussi des biens. La substitution de la production nationale aux produits importés peut être une forte source de croissance. Donc, il est clair que si nous sortons de l’Euro, déprécions d’environ 20% notre monnaie, le gain en croissance sera important. Mais si c’est vrai, comment alors expliquer la « défiance » dont elle parlait au début de son article ? Madame Méadel n’est même pas capable d’être cohérente sur une page…
    Ensuite, les mesures de régulation des échanges doivent parfois être unilatérales. Ce fut le cas, par exemple, lors de la dramatique épidémie dite « de la vache folle ». La prospérité et la justice, qu’il est noble d’employer des termes aussi grands, impliquent parfois des mesures unilatérales.
    Mais, nous n’avions pas tout lu. Véritable cerise sur la gâteau elle ajoute : «Le protectionnisme est obsolète et impossible à mettre en œuvre alors que les Français réalisent de plus en plus de transactions électroniques ». Les bras nous en tombent comme dirait la Victoire de Samothrace. Le fait que les transactions se fassent (en partie) électroniquement renforce au contraire les moyens de contrôle et les moyens de perception d’une taxe. En réalité, toutes les transactions électroniques sont beaucoup plus (et beaucoup mieux) contrôlables que des transactions manuelles. Cette phrase de Madame Méadel n’est cependant pas que d’une stupidité sans nom. Elle témoigne dans l’imaginaire de la Secrétaire Nationale du PS la permanence de cette idée comme quoi des innovations techniques changent radicalement la nature des processus. C’est d’une bêtise consternante. Les innovations changent les formes de ces processus (par exemple avec des systèmes experts pour mettre en place un contrôle des transactions automatisées) mais nullement la nature ni le sens de ces processus.
    Ici encore, il faut s’interroger. Je ne crois pas que Madame Méadel soit aussi bête qu’elle paraisse à la lire. Je crois que c’est une personne très intelligente. Mais c’est une personne qui ment sciemment à ses lecteurs. Et c’est bien la tout le problème.

    [1] Méadel J., « Sortie de l’euro, protectionnisme : les chimères de Marine Le Pen » in L’Obs, 16 mars 2015, http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1340014-sortie-de-l-euro-protectionnisme-les-chimeres-de-marine-le-pen.html?xtor=RSS-24

    http://russeurope.hypotheses.org/3667

  • Des enfants élevés par des homosexuels remercient Dolce et Gabbana pour leur défense de la famille

    Une initiative qui répond à l’appel au boycott lancé par des activistes de la cause homosexuelle emmenés par le chanteur Elton John, après que Dolce et Gabbana ont déclaré que « la famille n’est pas une mode passagère, c’est un sens de l’appartenance. (…) La seule famille c’est la famille traditionnelle ». Ils avaient également osé dénoncer la procréation artificielle, en précisant que la procréation devait « être un acte d’amour ».

    Dans une lettre, six Américains élevés par des paires homosexuelles les remercient pour leur courage, et leur demande de continuer…

    « […] Nous aimerions vous remercier d’avoir donné de la voix sur quelque chose que nous avons appris par expérience : chaque être humain a un papa et une maman et, éliminer l’un des deux de la vie d’un enfant, signifie le priver de dignité, d’humanité et d’égalité.

    […] Nous savons que vous serez soumis à une pression terrible, surtout maintenant, qu’en Italie et aux Etats Unis le fait de vouloir défendre nos droits, à savoir le droit d’avoir un père et une mère, commence à être censuré pour satisfaire le puissant lobby gay.

     

    Personne ne reçoit des attaques aussi féroces du lobby que, justement, ceux qui viennent de la communauté gay et qui remettent en question sa politique : les enfants des couples gays et les hommes gays qui les défendent (comme vous deux).

    […] Mais nous vous implorons aussi de ne pas abandonner quand les réactions contre vos positions vont croître. Si vous faites marche arrière et que vous vous excusez pour ce que vous avez déclaré, les enfants qui vivent dans les maisons gays deviendront encore plus vulnérables et déconsidérés.

    Pour notre bien comme pour le bien de tous les enfants italiens, il est important que vous ne vous excusiez pas ni que vous abandonniez.

    Continuez d’affirmer que tous les enfants ont besoin de grandir auprès de leur propre mère et de leur propre père. C’est un droit humain. […] »

    Source

    http://www.contre-info.com/des-enfants-eleves-par-des-homosexuels-remercient-dolce-et-gabbana-pour-leur-defense-de-la-famille#more-37305

  • Le mépris du peuple et L'insécurité culturelle : les livres que doit lire Manuel Valls

    Alexandre Devecchio voit dans les résultats des départementales la preuve de la rupture entre la gauche et le peuple. Il conseille au Premier ministre la lecture de deux essais qui analysent ce qui se passe dans les tréfonds de la France populaire.

    « Ce soir, les formations républicaines ont tenu leur place. Ce soir, l’extrême droite, même si elle est trop haute, n’est pas la première formation politique de France », a martelé Manuel Valls après le premier tour des départementales. Et de souligner : « Je m’en félicite car je me suis personnellement engagé. Quand on mobilise la société, quand on mobilise les Français, ça marche ». Une autosatisfaction qui ne doit pas masquer la réalité de ce scrutin. Certes, la déroute de la gauche a été moins lourde que ne le prévoyaient les sondages et le Premier ministre obtient un sursis politique jusqu’aux régionales. Mais le PS reste le grand perdant de la soirée. Avec moins de 20% des suffrages exprimés selon CSA, il est évincé d’environ 500 cantons dès le premier tour. Quant au FN, il obtient le meilleur score de son histoire et s’enracine dans les territoires de la France périphérique. Les classes populaires, raison d’être de la gauche, se détournent de celle-ci au profit du parti de Marine Le Pen. Entre les deux tours, Manuel Valls a pourtant décidé de persévérer dans l’incantation antifasciste qualifiant le « Ni-ni » de Nicolas Sarkozy de « faute morale et politique ». Si cette stratégie peut s’avérer payante dans l’immédiat, elle ne règle pas le problème de fond : la gauche a perdu le peuple. Pour certains observateurs, cette troisième défaite du PS après celle des européennes et des municipales est synonyme de mort lente. Manuel Valls, le 5 mars dernier, déplorait le silence des intellectuels. On lui conseillera de lire deux essais qui tentent d’analyser ce qui se passe dans les tréfonds de la France populaire : Le mépris du peuple, comment l’oligarchie a pris la société en otage de Jack Dion (Les Liens qui libèrent) et L’insécurité culturellede Laurent Bouvet (Fayard). [....]

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-mepris-du-peuple-et-L

  • Le bal des pleureuses ou la surenchère victimaire du devoir de mémoire

    La place accordée aux victimes dans le système judiciaire tend également à transformer le procès pénal en vendetta. Il ne s’agit plus de juger un acte, un crime ou un délit, compte tenu des circonstances atténuantes ou aggravantes qui l’ont entouré, mais de faire droit à la douleur des victimes, lesquelles bien entendu trouvent toujours que les peines prononcées ne sont pas à la hauteur des souffrances qu’elles ont endurées. L’acte de justice, dès lors, ne vise plus tant à punir un coupable qu’à renforcer le statut moral de la victime. 

         « Morale de névrosés, et encore morale d’esclaves, écrit Romaric Sangars. Autrefois on se vantait des prouesses de ses ancêtres, pas de leurs humiliations. Ces dernières, on avait même tendance à vouloir les oublier au plus vite plutôt que d’exhiber partout ses plaies en vue de culpabiliser l’adversaire, ou le simple voisin. Résultat : il devient impossible d’avoir un débat franc et loyal au bal des pleureuses. Tout propos est inconvenant. La moindre apostrophe est obscène. Il est loin le temps où l’on s’injuriait pour le plaisir d’aiguiser la langue, où l’on poussait facilement au duel et où, le bras en écharpe, il arrivait qu’on trinque ensuite avec son adversaire. C’est que la liberté et la responsabilité qu’elle implique, voilà qui entraînait assez naturellement une forme de désinvolture supérieure. L’homme libre a les moyens de se l’autoriser. Seul le zombie se crispe à la première égratignure. » 

         L’outil privilégié de la surenchère victimaire, c’est le « devoir de mémoire ». La mémoire s’inscrit sur fond d’oubli, car on ne peut se souvenir qu’en sélectionnant ce qui ne doit pas être oublié (un tel devoir n’aurait aucun sens si l’on se souvenait de tout). La mémoire est donc éminemment sélective. Étant de l’ordre du souvenir ou du témoignage, et subsidiairement de la visée instrumentaliste, elle est aussi éminemment subjective, et c’est en cela qu’elle contredit l’histoire, qui exige au contraire l’approche objective, la mise à distance et le décentrement du regard. L’un des points culminants du « devoir de mémoire » est l’imprescriptibilité du « crime contre l’humanité », notion qui est à la fois vide de sens – seul un extraterrestre pourrait, en toute rigueur, commettre un crime contre l’humanité (et c’est d’ailleurs bien comme des « extraterrestres », au sens de la métaphore, que les auteurs de tels crimes sont régulièrement présentés) – et en contradiction totale avec la tradition culturelle européenne, qui fait de l’amnistie la forme judiciaire de l’oubli. On connaît les critiques formulées par Paul Ricœur contre le « devoir de mémoire », auquel il proposait de substituer le devoir d’oubli. 

         Mais la furie du Bien n’épargne évidemment pas l’histoire. Qu’elles créent ou non de nouveaux délits pénaux, qu’elles soient répressives ou purement proclamatoires, les « lois mémorielles » (loi Gayssot interdisant la contestation de conclusions du procès de Nuremberg, loi reconnaissant le génocide arménien contesté par les Turcs, loi Taubira qualifiant la traite négrière de crime contre l’humanité) entrent dans ce cadre qui conjugue « repentance » et victimologie. Elles donnent à entendre que la loi est apte à décider de la vérité historique, ce qui est une aberration. Elles nourrissent des « repentances » publiques qui, en incitant à ne se remémorer le passé que comme crime, fonctionnent comme autant d’avertissements rétroactifs et de mythes incapacitants. 

         Cela, toutefois, n’est encore qu’un aspect de la réglementation et de la judiciarisation dévorantes qui caractérisent l’empire du Bien. 

         Comme l’a montré Christopher Lasch, tout ce qui relevait naguère de la convivialité naturelle, des rapports sociaux organiques, d’une certaine spontanéité guidée par l’expérience, est aujourd’hui affaire, d’abord de recettes et de techniques dispensées et popularisées par les « experts », ensuite de recours devant la justice. L’intervention autoritaire de la loi (et des tribunaux) devient nécessaire, par exemple, dès que la coexistence quotidienne des fumeurs et des non-fumeurs dans les lieux publics ne trouve plus spontanément sa solution dans la civilité commune. La judiciarisation, en d’autres termes, s’étend en proportion que disparaissent des conditions d’existence commune qui permettaient autrefois de régler les litiges sans les soumettre au juge. Ce phénomène contribue à réduire la vie sociale et politique à des techniques procédurales. Le droit devient plus que jamais une morale de substitution. Tout peut désormais être objet de procès, comme en témoignent les grotesques « class-actions » jugées par les tribunaux américains. 

         Dans de telles conditions, le délire procédural et réglementaire ne peut que s’étendre. On compte actuellement en France plus de 10 500 lois, 120 000 décrets, 7 400 traités, 17 000 textes communautaires et plus de 60 codes différents dont certains sont perpétuellement modifiés (en 2006, le Code des impôts a subi en moyenne six modifications par jour ouvrable !). En 1970, le Recueil des lois, qui recense les lois publiées par l’Assemblée nationale, comptait 620 pages. Il en compte aujourd’hui plus de 35 000 ! En outre, depuis les années 1970, plus d’une centaine de mesures législatives et réglementaires ont été adoptées qui, soit restreignent les libertés civiles ou la liberté d’expression, soit créent des restrictions sécuritaires ou pseudo-morales aux comportements. 

         Citons pêle-mêle les lois sur le port de la ceinture de sécurité, l’instauration du permis à points, les mesures antisectes, la loi Gayssot créant le délit de « contestation de crimes contre l’humanité » (13 juillet 1990), l’assimilation au « racisme » de discriminations fondées sur les mœurs (loi du 25 juillet 1985), l’abandon du principe « d’interprétation stricte » en matière pénale (un même délit sera plus sévèrement puni s’il est commis dans une « intention discriminante », loi du 1er mars 1994), la création du délit de « harcèlement sexuel » et de « violation délibérée d’une obligation de prudence », l’assimilation de l’excès de vitesse à une « volonté consciente et délibérée de causer un dommage à autrui » (nouveau Code pénal), l’autorisation de poursuivre pour « recel » un journal produisant des documents couverts par le secret professionnel (arrêt de la Cour de cassation du 3 avril 1995), l’interdiction de la « préférence nationale », l’interdiction de la publicité pour le tabac (directive européenne du 13 mai 1998), la loi de juin 1998 instituant le « délit de bizutage », celui-ci portant « atteinte à la dignité humaine », la loi (10 juillet 1991) autorisant l’interception des communications téléphoniques par les services autorisés, la suppression de la prescription des délits de presse sur Internet (arrêt de la Cour d’appel de Paris du 15 décembre 1999), la mise en place d’un numéro vert « contre les discriminations », l’obligation faite aux fournisseurs d’accès et aux hébergeurs de sites internet d’en contrôler le contenu (loi du 1er août 2000), l’introduction dans le droit français des principes de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, l’adoption d’une loi (29 janvier 2001) portant reconnaissance officielle du « génocide arménien de 1905 », la loi (12 juin 2001) autorisant la dissolution des mouvements « sectaires », la loi (3 février 2003) visant à aggraver les peines punissant les délits de droit commun lorsque ceux-ci revêtent un caractère « raciste, antisémite ou xénophobe », l’élargissement des possibilités de constitution des fichiers nominatifs par les services de police et de gendarmerie (loi du 18 mars 2003), la création du délit de « racolage passif » pour les prostituées, l’adoption dans le droit français des dispositions de la Convention de la cybercriminalité (28 janvier 2004), la multiplication des caméras de surveillance et des radars automatiques, l’obligation faite aux grandes entreprises de présenter au moins une fois par an un rapport sur leur situation en matière de « diversité » (janvier 2007), l’interdiction de fumer dans les lieux publics, la mise en place d’une plate-forme d’écoute et d’interception des courriels, SMS et appels sur téléphone mobile rattachée à l’Unité de coordination de lutte antiterroriste (2 mai 2007), l’accord passé par l’Union européenne avec les États-Unis autorisant les autorités de ce pays à conserver pendant quinze ans diverses données privées relatives aux passagers des compagnies aériennes (29 juin 2007), etc. On en passe, mais le mouvement s’accélère. Il faut maintenant s’attendre à l’interdiction de la prostitution, avec poursuites judiciaires contre les clients des prostituées [qui a eu lieu depuis la publication de cet ouvrage], voire l’interdiction pénale de gifle et de la fessée. 

    Alain de Benoist, Les démons du bien

    http://www.oragesdacier.info/2015/03/le-bal-des-pleureuses-ou-la-surenchere.html

  • Communication et manipulation électorales : Valls à 4 temps

    Jamais l’Establishment soi-disant républicain n’aura autant navigué en république bananière. Le pouvoir politico-médiatique a donné dimanche dernier une nouvelle et parfaite illustration de sa capacité à manipuler des chiffres pour manipuler les masses.

    J .H. d’Avirac décrypte ce marketing de la manipulation mené tambour battant par l’Elysée, Matignon, leurs complices et la cohorte de conseillers et communicants, rivés sur les petites carrières personnelles du jour d’après dans un pays tout simplement à la dérive.
    Polémia

    1er temps : « Le FN à 30% !?… »

    Objectif : Tout mettre en œuvre, avec la complicité des médias et de leurs prestataires de services, pour accréditer l’idée d’un tsunami FN à quelques semaines des élections départementales.

    Comment pouvait-on sérieusement imaginer un tel résultat (30%) dans un contexte où le Front a réalisé un score historique (25%) aux européennes, devenant le premier parti de France… une élection qui lui était traditionnellement et structurellement favorable, contrairement aux départementales dans lesquelles il ne bénéficie d’aucun ancrage et d’un seul sortant !!

    Grâce à la baguette magique du redressement statistique dont usent et abusent les sondeurs sous influence, les pronostics paraissaient pourtant inattaquables et convergents…

    Mais au fond quel bénéfice politique cherchait-on à extirper de ce chaudron ?

    « Ipsos » facto, l’attention du citoyen devait se détourner des vrais problèmes et du désastre socialiste.

    « Ipsos » facto, l’épidémie de peste brune ainsi prophétisée et scénarisée allait assurer une mobilisation puissante de l’électeur modéré (jusqu’alors abstentionniste car exaspéré par les turpitudes des notables de la politique).

    « Ipsos » facto, l’atterrissage du dimanche soir se focaliserait sur l’absence de raz de marée FN, voire, soyons fous, sur sa régression !

    2e temps : L’UMP et « ses alliés », le PS et « ses alliés », puis le FN !

    Objectif : En access prime time (19h-20h30), au maximum de l’audimat sur les chaînes nationales et les chaînes d’information, afficher la surprise d’un tiercé truqué qui masque la réalité de la déroute socialiste.

    A 20h00, sur une grande chaîne nationale du service public… estimations :

    –l’UMP et « ses alliés » : 32%, le PS et « ses alliés » : 26%, le FN 24%…

    On ira même jusqu’à cumuler un « total droite » amalgamant par exemple Debout La France à l’UMP/UDI/Modem et un « total gauche » (Front de gauche, EELV, divers extrême gauche accolés au PS !)… les bons vieux blocs ainsi hâtivement reconstitués minoraient instantanément la percée FN et relativisaient la performance de l’union de la droite.

    3e temps : Manuel Valls à 20h15

    Objectif : Capitaliser avant toute analyse et critique sur ce tiercé provisoire dans le créneau le plus favorable en terme d’audiences… ce moment si fort où le ressenti prime sur le réel : séquence émotion, séquence grand frisson… évidemment pour les cons.

    Il s’agissait de faire de la prétendue relégation du Front en 3e position une victoire personnelle du premier ministre, grand pourfendeur de l’Hydre. Il s’agissait enfin de lever l’hypothèse d’une déroute totale mortifère pour l’avenir politique de notre ambitieux Inquisiteur en relativisant la défaite du PS.

    Le ton était affirmé, calculé, travaillé, un peu de Mai 1981, un zeste de « l’esprit du 11 Janvier », un brin Charlie, Manu le Sauveur joue le rassembleur improbable d’une gauche pourtant éparpillée comme jamais.

    4e temps : Commenter les chiffres réels et fustiger la « faute morale » de l’UMP

    Objectif : Installer coûte que coûte, avec la complicité des commentateurs, l’idée que le FN n’est pas le premier parti de France, cultiver la confusion et mobiliser pour le deuxième tour sur les « Valeurs républicaines ».

    En réalité, les chiffres « officiels » se révéleront implacables et accablants :

    • accablants pour les estimations des instituts de sondage en premier lieu : UMP et ses alliés 29,2%, FN 25,2%, PS et alliés 21,8% ;
    • ils le seront tout autant pour les journalistes et commentateurs de tout poil qui persistent (tous quasiment sans exception) à comparer des blocs non comparables ou non homogènes.

    Dans les alliés de l’UMP, UDI et Modem représentent ensemble de 6 à 9%, ce qui ramène automatiquement le parti de Nicolas Sarkozy à 23% !

    De facto (et non plus « Ipsos » facto), que l’on s’en réjouisse ou pas, le FN demeure incontestablement le 1erparti de France. Il réalise même la prouesse d’engranger 400.000 voix supplémentaires par rapport aux européennes sur ce scrutin qui, martelons-le, ne lui est traditionnellement pas favorable !

    Il totalise enfin 10 points de plus qu’aux dernières cantonales : un véritable exploit.

    Quant au PS, débarrassé de ses poissons pilotes eux-mêmes de plus en plus rachitiques, PRG et Verts, par ailleurs de plus en plus hostiles à sa politique, il réalise un « plus bas » historique qui d’ores et déjà conforte l’idée de son exclusion probable du 2e tour de la présidentielle.

    Voilà donc démontée une fois de plus cette entreprise de manipulation dans laquelle nos dirigeants sont passés maîtres à défaut de maîtriser l’exercice du pouvoir.

    Cette élection digne d’une république bananière aura propulsé dans l’arène des candidats qui ne savent même pas quelles seront leurs compétences, leurs moyens et leur champ d’action. Tout cela sur fond de réforme territoriale en trompe l’œil qui, rappelons-le, devait, il y a tout juste un an, rapporter plus de 20 milliards d’euros et dont on sait à présent qu’elle coûtera de 5 à 10 milliards au contribuable !

    Tout cela sur fond de redécoupage cantonal fait à la va-vite sur un coin de table avec un petit prisme politicien parisien (comme, du reste, la fusion des régions). Tout cela bien évidemment sans toucher au nombre d’élus et en ajoutant même de nouvelles strates, véritables usines à gaz (métropoles, Scot, PETR…).

    Et pour clore l’affaire une belle opération de marketing politique, un peu grossière malgré tout, où l’on régénère la marque-épouvantail « extrême droite » pour mieux occulter l’incapacité de nos gouvernants à profiter des signes positifs que nous renvoie à présent l’économie mondiale et pour mieux faire oublier la crise identitaire redoutable qui s’annonce dans notre pays.

    Inquisitions, gesticulations liberticides, stratégies de diversion, culte du « panem et circenses », autant de pas malheureux dans cette valse à quatre temps devenue un lourd et pathétique numéro de claquettes qui fleure bon la fin d’un règne, la fin d’un monde.

    Jean Henri d’Avirac, 25/03/2015

    http://www.polemia.com/communication-et-manipulation-electorales-valls-a-4-temps/

  • C’est officiel : nous sommes les valets des États-Unis d’Amérique

    Dans son édition anglophone, l’AFP a publié un article titré « La France remplace le Royaume-Uni comme allié militaire principal des États-Unis ».

    On peut lire : « La France a joué des coude pour devenir le partenaire clef européen de l’armée américaine à la place de la Grande-Bretagne. Les liens croissants entre les deux armées ont été mis en évidence ce mois-ci lorsque le plus haut gradé français, le général Pierre de Villiers, a accueilli son homologue américain, le général Martin Dempsey, à bord du porte-avions de la France, le Charles de Gaulle. Le fleuron français, qui est arrivé dans le Golfe en février pour participer à des frappes aériennes sous commandement américain sur le groupe État islamique, opère sous commandement américain – une première pour les forces navales françaises. »

    Comme le souligne le Réseau Voltaire : « Depuis la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’Otan, la France a participé activement à la destruction de la Jamahiriya arabe libyenne et à la tentative de destruction de la République arabe syrienne. En outre, elle combat au sol les touaregs du Mali et a offert au Pentagone son porte-avion Charles-De-Gaulle pour intervenir en Irak. »

    Conclusion

     

    La République a mis son nez :

    – En Libye : c’est désormais la guerre civile.
    – En Syrie : c’est la guerre civile et il y en a probablement pour des années de guerre et des centaines de milliers de morts avant que de nouvelles frontières se dessinent,
    – Au Mali : la guerre n’est toujours pas terminée.

    Elle est pas belle la paix fraternelle républicaine ?

    http://www.contre-info.com/cest-officiel-nous-sommes-les-valets-des-etats-unis-damerique#more-37290

  • Pendant les élections, les libertés continuent de disparaître

    Un billet d'humeur lu sur Contrepoints, qui revient sur la restriction des libertés que notre gouvernement met en place au titre fallacieux de la lutte contre le terrorisme :

    "Vous n’avez rien compris aux élections départementales 2015 ? Vous n’êtes pas seul ! Chacun s’est revendiqué vainqueur d’un scrutin à forte abstention, grâce à des chiffres pleins d’amalgames pour masquer le fait que le Front National est bien le premier parti de France. Et surtout, les candidats se sont donc présentés à un scrutin devant déboucher sur des assemblées départementales dont on ne connaît rien des futures attributions, puisque la création des grandes régions devrait aboutir à une réorganisation de la répartition des missions publiques !

    Enfin, peu importe. Ils appelleront ici ou là au Front Républicain, à la mobilisation générale,la vérité c’est que les électeurs voteront pour des partis qui proposeront soit encore plus de dépense publique départementale, soit  encore plus de dépense publique départementale.[...]

    Le second point d’accord entre tous ces partis politiques soi disant en concurrence, c’estsur la lutte anti-terrorisme et la supposée nécessité de réduire nos libertés au profit de la sécurité.

    Loi_cazeneuve_terrorisme

    Cliquer pour agrandir

    Sur ce point, il n’y a pas de débat, puisque « l’opposition » UMP-UDI a décidé de voter, à l’Assemblée Nationale, la loi sur le renseignement portée et défendue par Manuel Valls et son ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. Sarkozy a affirmé que l’UMP voterait la loi sur le Renseignement si elle « n’est pas dénaturée dans le cadre du débat parlementaire » (vive l’autonomie et la liberté de vote des députés …!). Quand à l’opinion de l’UDI, elle est à ce jour inconnue. La seule opposition politique au projet de loi renseignement semble émaner du Parti Libéral Démocrate (ainsi que quelques courageux députés isolés comme Laure de la Raudière, UMP), qui dénonce la violation des libertés ainsi que la fin de la protection de la vie privée des Français.[...]

    On nous rétorque « les gens honnêtes n’ont rien à cacher ».Si de tels propos émanaient de Vladimir Poutine, de Robert Mugabe ou de Kim Jong-Il, ne hurlerait-on pas ? Ne dirait-on pas que ces propos sont dignes de ceux de la RDA ou de l’URSS ?[...]

    Quant aux Français qui adhèrent à ce genre de déclarations, pourquoi ne vont-ils pas jusqu’au bout de la logique de transparence en publiant sur leur mur Facebook leur numéro de carte bleue, un extrait de casier judiciaire, leur feuille d’impôts ou le montant et les motifs de leurs dernières amendes ?

    Même les politiciens refusent de publier leurs avis d’imposition, c’est dire![...]

    Et même si vous pensez que vous êtes une personne normale, ne vous y méprenez pas : vous ne savez absolument pas ce qui sera interdit ou considéré comme déviant dans le futur.Qui, par exemple, aurait pu penser que manifester contre le mariage pour tous puisse être considéré par le pouvoir comme étant le signe d’une proximité avec des mouvements « réac », « facho » et donc digne d’une répression policière violente, pour ne prendre que cet exemple?[...]

    Sans même évoquer la théorie des 6 degrés (nous sommes tous reliés à 5 maillons relationnels les uns des autres),pensez-vous que surveiller l’ensemble des Français aurait pu éviter l’attentat de l’Hyper Casher et la tuerie de Charlie Hebdo?[...]

    Enfin, puisque son objet est la lutte contre le terrorisme, voyons les choses au moins sur le plan factuel : que recherchent les terroristes ? Certainement pas des victoires militaires contre un pays comme la France, cela parait difficile. Ce qu’ils recherchent, outre le fait de convaincre des nouveaux soutiens, ce sont des victoires symboliques, telles que l’altération de notre mode de vie. Restreindre les libertés civiles en Occident est un objectif des terroristes. Ne leur offrons pas cette victoire."

    Marie Bethanie  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html