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lobby - Page 1756

  • Autoroutes : le nouveau racket ?

    Pour les gueux des temps modernes, c’est la double peine.

    Si l’on résume, lors de notre chère Révolution française, le peuple aura au moins gagné ce droit fondamental consistant à aller se faire trouer la peau gratuitement sur les champs de bataille de l’Europe entière pour des guerres ne le concernant finalement que de loin. Pour le reste, peau de zob et balai de crin.

    Ah si, on allait oublier : les gueux ont au moins connu deux avancées sociales significatives consistant au droit de chasse et à l’emprunt gratuit de tous les ponts et chaussées de France. Ce premier n’en finit plus d’être ramené à portion congrue. Entre chasses municipales dont la surface s’amenuise chaque jour davantage, tandis qu’augmente le prix des permis, des armes et des munitions, ce loisir de plus en plus privatisé est en train de redevenir un luxe de nantis. Façon Serge Dassault qui, dans la forêt de Rambouillet, chassait naguère la biche en 4×4 et au fusil-mitrailleur. Logique : il n’avait pas de temps à perdre…

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  • Les multinationales au cœur des négociations du marché transatlantique

    Les citoyens n’ont en rien été informés – ce qui n’est pas le cas, en revanche, des « décideurs » appartenant aux grands groupes privés, aux multinationales et aux divers groupes de pression qui sont au contraire régulièrement associés aux discussions. Les multinationales sont en effet depuis le début au cœur des négociations. Elles y sont présentes par l’intermédiaire de différents groupes ou lobbies, comme le Transatlantic Business Council (TBC), organisme issu en 1995 du « Dialogue économique transatlantique », ou encore le Transatlantic Policy Network (TPN), fondé en 1992, qui regroupe une centaine de parlementaires européens et américains en même temps que des firmes transnationales comme Boeing, Siemens, IBM, Microsoft, etc. Sans oublier l’association européenne des patrons Business Europe (dont fait partie le Medef), l’European Business Summit, les représentants des banques, de la chimie, etc. 

         Comme lors de la mise en place en 1994 de l’Alena (zone de libre-échange associant le Canada, les Etats-Unis et le Mexique), l’objectif affiché, est de déréglementer les échanges entre les deux plus grands marchés de la planète. Le projet vise pour cela à la « suppression totale des droits de douane sur les produits industriels et agricoles », mais surtout se propose « d’atteindre les niveaux les plus élevés de libéralisation des investissements ». 

         La suppression des droits de douane n’aura pas d’effets macro-économiques importants. Les Etats-Unis sont déjà les premiers clients de l’Union européenne, et inversement. A l’heure actuelle, quelque 2,7 milliards de dollars de biens et de services sont échangés chaque jour entre les deux continents. Les investissements directs représentent quant à eux 3700 milliards de dollars. Au total, les échanges se sont élevés à 670 milliards de dollars en 2012 – le commerce entre les filiales d’un même groupe représentant plus de la moitié de ces échanges ! 

         Les droits de douane restent cependant importants dans au moins deux domaines, le secteur du textile et le secteur agricole. Leur suppression entraînera une perte de revenu pour les agriculteurs, une chute des exportations agricoles françaises, une industrialisation accrue de l’agriculture européenne, et l’arrivée massive en Europe de soja et de blé américain. Globalement, le démantèlement des droits de douane sera en outre préjudiciable à l’Europe, car le taux moyen de droits de douane est de 5,2% dans l’Union européenne, tandis qu’il n’est que de 3,5% aux Etats-Unis. S’ils sont supprimés, les Etats-Unis en retireront donc un avantage de 40% supérieur à celui de l’UE. Cet avantage sera spécialement marqué dans certains secteurs : les droits de douane sur les matériels de transports sont de 7,8% en Europe, contre 0% aux Etats-Unis. Leur suppression portera donc directement atteinte à l’industrie automobile européenne. Et la faiblesse du dollar par rapport à l’euro profitera également aux Etats-Unis au détriment des productions européennes, qui seront incitées à délocaliser, ce qui aggravera d’autant le chômage. 

         Beaucoup plus importante est l’élimination programmée de ce qu’on appelle les « barrières non tarifaires » (BNT), c’est-à-dire l’ensemble des règles et des réglementations que les négociateurs jugent aussi nuisibles que superflues, parce qu’elles constituent autant « d’entraves » à la liberté du commerce. En clair, les normes constitutionnelles, légales et réglementaires qui, dans chaque pays, seraient susceptibles d’entraver une liberté commerciale érigée en liberté fondamentale : normes de production sociales, salariales, environnementales, sanitaires, financières, économiques, politiques, etc. Pour ce faire, les accords en cours de négociation se proposent d’aboutir à une « harmonisation progressive des réglementations et de la reconnaissance mutuelle des règles et normes en vigueur ». José Manuel Barroso a lui-même précisé que « 80% des gains économiques attendus de l’accord viendront de la réduction du fardeau réglementaire et de la bureaucratie ». L’enjeu normatif est donc énorme. 

    En fait « d’harmonisation », une formidable régression 

    Pour libéraliser l’accès aux marchés, l’Union européenne et les Etats-Unis sont censés faire « converger » leurs réglementations dans tous les secteurs. Le problème est que les Etats-Unis sont aujourd’hui en dehors des cadres du droit internationale en matière écologique, sociale et culturelle, qu’ils refusent d’appliquer les principales conventions sur le travail, le protocole de Kyoto sur le réchauffement climatique, la convention pour la biodiversité, les conventions de l’Unesco sur la diversité culturelle, etc. Dans presque tous les cas, leurs règlements sont moins contraignants que ceux qui existent en Europe. Comme ils n’envisagent évidemment pas un instant de durcir leur législation, et que l’objectif est de s’aligner sur le « plus haut niveau de libéralisation existant », la « convergence » se fera par l’alignement des normes européennes sur les leurs. En fait « d’harmonisation », ce sont les Etats-Unis qui vont imposer à l’Europe leurs règles commerciales. « En réalité, dans cette négociation, on ne discute que de ce qui pourrait être concédé par les Européens, jamais de ce que détiennent les Etats-Unis » (Jean-Michel Quatrepoint). 

         Or, ces règles différentes des deux côtés de l’Atlantique sont le reflet de choix de société différents. Sous des apparences techniques, les normes et les règlements correspondent à des préférences collectives qui reflètent l’idée que l’on se fait de la protection des citoyens, à des choix socioculturels, à des réalités historiques, parfois même constitutionnelles, à des traditions régionales, à des rapports de forces sociales. Ce sont des choix de société qu’il s’agit d’éliminer au profit d’un modèle unique, en réduisant les normes au plus petit dénominateur commun. Leur suppression équivaudrait par conséquent à une transformation générale des sociétés allant bien au-delà du simple commerce. Si les normes américaines s’imposent, les pays européens connaîtront une formidable régression. 

    Les délocalisations protégées 

    Dans le domaine agricole, l’ouverture marchée européen devrait entraîner l’arrivée massive des produits à bas coûts de l’agrobusiness américain : bœuf aux hormones, carcasses de viande aspergées à l’acide lactique, volailles lavées à la chlorine, viandes additionnées de chlorhydrate de ractopamine, OG, animaux nourris avec des farines animales, produits comportant des pesticides dont l’utilisation est aujourd’hui interdite, additifs toxiques, etc. Jugées depuis longtemps « trop contraignantes » par les Américains, toutes les normes sanitaires européennes pourraient ainsi être condamnées comme « barrières commerciales illégales ». En matière environnementale, la réglementation encadrant l’industrie agroalimentaire serait démantelée. Les groupes pharmaceutiques pourraient bloquer la distribution des génériques. Les services d’urgence pourraient être contraints de se privatiser. Il pourrait en aller de même de l’eau et de l’énergie. Concernant le gaz de schiste, la fracturation hydraulique deviendrait un droit intangible. En outre, comme aux Etats-Unis les « indications géographiques protégées » ne sont pas reconnues, les « appellations d’origine contrôlée » (AOC) françaises seraient directement menacées.

         La création culturelle et audiovisuelle est protégée en Europe par divers mécanismes d’aide publique, mais aussi de réglementation de la diffusion (quotas), que les Américains voudraient faire sauter pour inonder plus massivement encore l’Europe de leurs produits. Une libéralisation du secteur audiovisuel se ferait au profit des géants américains du numérique. C’est la raison pour laquelle la France a fait admettre que l’audiovisuel – mais non le culturel au sens large (théâtres, opéras, musées, archives, bibliothèques, patrimoine, etc.) – soit pour l’instant exclu de l’accord, position qui a reçu l’appui de treize autres pays européens. 

         Mais pour combien de temps ? Dans un entretien accordé à l’International Herald Tribune, José Manuel Barroso a déjà violemment critiqué la volonté de la France d’exclure le secteur audiovisuel du mandat de négociations commerciales avec les Etats-Unis, qualifiant cette position de « totalement réactionnaire ». Le rapport du 17 juin 2013 précise par ailleurs que la Commission européenne pourra soumettre de nouveau la question pendant les négociations, ce qui laisse la porte ouverte à une évolution. « Il est dit très clairement, a déclaré Karel De Gucht, que nous pouvons faire de nouvelles propositions au Conseil sur un mandat additionnel, sur n’importe quelle question y compris l’audiovisuel ». De Gucht a également indiqué qu’il se réservait le droit de « discuter » des questions culturelles si les Américains en faisant la demande. Or, pour les Américains, l’enjeu des industries culturelles comprend aussi le patrimoine et tout ce qui est « googleisable ». En matière culturelle, les musées nationaux pourraient ainsi perdre leur droit de préemption sur les trésors artistiques nationaux au profit des collectionneurs privés. Dans le domaine de la propriété intellectuelle, les enjeux sont également considérables, en particulier dans le domaine de l’armement et de l’aéronautique. 

         En matière sociale, ce sont toutes les protections liées au droit du travail qui pourraient être remises en cause. Concernent les règlements relatifs à la main-d’œuvre et au travail, il est dit dans le rapport du 17 juin qu’ils devront être respectés « pourvu que ce faisant, ils n’annulent ou ne compromettent pas les avantages découlant de l’accord », ce qui revient à proclamer un principe en le vidant immédiatement de son contenu ! En fait, comme l’a rappelé la Confédération européenne des syndicats, « il n’y a aucune garantie quant à la création d’emplois plutôt que de bénéfices qui seront versés aux actionnaires sous forme de dividendes, diminuant encore la part des salaires ». Et bien entendu, les délocalisations seront protégées. 

    Contrôle des populations 

    En ce qui concerne les services publics, il est indiqué que l’accord « concernera les monopoles publics, les entreprises publiques et les entreprises à droits spécifiques ou exclusifs », afin de parvenir à « l’ouverture des marchés publics à tous les niveaux : administratif, national, régionale et local ». Les hôpitaux, les écoles, les Universités, la Sécurité sociale sont bien entendu concernés eux aussi. A terme, le régime des aides d’Etat existant en Europe devra s’aligner sur le modèle américain. Les Etats-Unis, eux, sont bien décidés à protéger leurs marchés publics, dont seuls 30% sont aujourd’hui ouverts aux entreprises étrangères (en vertu du Buy American Act de 1993), contre 95% pour les marchés publics européens. 

         Sur le plan financier, l’accord se prononce pour la « libéralisation totale des paiements courants et des mouvements de capitaux », alors même qu’il ne concerne pas moins de 60% des activités bancaires mondiales. Mais que peut signifier un accord de libre-échange dont les termes peuvent être constamment faussés par la sous-évaluation du dollar par rapport à l’euro ? Au colloque sur « Le projet de marché transatlantique » organisé le 16 septembre 2013 à Paris, par la Fondation Res Publica, l’économiste Jean-Luc Gréau a souligné l’importance du cadre monétaire dans cette affaire : « Peut-on faire un marché commun transatlantique sans avoir au moins un cadre monétaire stable, avec des monnaies américaines et des monnaies européennes stabilisées les unes par rapport aux autres ? Autrement dit, peut-on évoquer l’hypothèse d’un SMA (système monétaire atlantique) ? Je crois que non ». 

         Il est aussi prévu une coopération transatlantique dans le domaine du contrôle des populations (surveillance des données personnelles sur Facebook, puces RFID, cartes de crédit, caméras, biométrie, etc.). Ricardo Cherenti et Bruno Poncelet résument ainsi le programme : « Détricotage des conquêtes sociales, réduction des salaires, flexibilisation du travail, attaque contre les solidarités sociales, obtention de privilèges fiscaux, endettement croissant des Etats justifiant une gouvernance par le haut ». 

         Mais il y a pire encore. L’un des dossiers les plus explosifs de la négociation concerne la mise en place d’un mécanisme « d’arbitrage des différends » entre Etats et investisseurs privés. Ce mécanisme dit de « protection des investissements » (Investor State Dispute Settlement, ISDS) doit permettre aux entreprises multinationales et aux sociétés privées de traîner devant un tribunal ad hoc les Etats ou les collectivités territoriales qui feraient évoluer leur législation dans un sens jugé nuisible à leurs intérêts ou de nature à restreindre leurs bénéfices, c’est-à-dire chaque fois que leurs politiques d’investissement seraient mises en cause par les politiques publiques, afin d’obtenir des dommages et intérêts. Le différend serait arbitré de façon discrétionnaire par des juges ou des experts privés, en dehors des juridictions publiques nationales ou régionales. Le montant des dommages et intérêts serait potentiellement illimité (c’est-à-dire qu’il n’y aurait pas de limite aux pénalités qu’un tribunal pourrait infliger à un Etat au bénéfice d’une multinationale), et le jugement rendu ne serait susceptible d’aucun appel. 

    Eléments n°151, Alain de Benoist

    http://www.oragesdacier.info/2014/11/les-multinationales-au-cur-des.html

  • Entre 2004 et 2012, 200 000 immigrés sont arrivés chaque année

    Selon l'INSEE :

    "Au total, entre 2004 et 2012, c’est donc 1,6 million d’immigrés qui sont arrivés en France soit deux fois l’équivalent de la population de la ville de Marseille, deuxième ville la plus peuplée de France !

    L’Afrique représente 30% des flux migratoires qui arrivent en France. [...] 46% du reste de l’immigration est intra-européenne. 8% viennent du Portugal, 5% du Royaume-Uni, 5% d’Espagne, 4% d’Italie, 3% de Roumanie.

    Cependant, l’enquête de l’INSEE ne prend pas en compte les estimations de l’immigration illégale, ni les personnes qui résident en France pendant moins de douze mois."

    Michel Janva

  • Chrétiens progressistes et PS unis pour demander l’interdiction de Civitas

    Mensonges éhontés, amalgame et propagande…  E.D.
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    Le journaliste Luc Chatel est ce jeudi à Montpellier (Hérault), pour évoquer les nouveaux réseaux intégristes catholiques.

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    Comment avez-vous été amené à vous intéresser à Civitas, et à écrire ce livre : “Civitas & les nouveaux fous de Dieu” ?

    J’ai fait une véritable enquête journalistique. J’avais été surpris comme bien d’autres par la mobilisation au moment de la Manif pour Tous et surtout par la visibilité des intégristes catholiques au début de ce mouvement. Je précise que je dissocie clairement Civitas de la Manif pour Tous qui a d’ailleurs rapidement mis de la distance avec ce mouvement.

    Comment expliquez vous la perçée de tels mouvements aujourd’hui ?

    L’arrivée de Alain Escada à la tête de Civitas a ouvert, dès 2011, une série d’opérations de terrain très bien planifiées, avec une stratégie de spectacularisation autour de pièces données à Avignon, puis à Paris, aux théâtres du Châtelet et du Rond-Point (Golgota Picnic). C’est à partir de cette époque que Civitas a mis en avant le thème du blasphème et de la christianophobie.

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  • Sivens : l’Europe fait barrage

    La France, ta souveraineté fout le camp ! Et avec elle ton honneur, ton intégrité, ta liberté…

    Il ne se passe plus de jour que, morceau par morceau, lambeau par lambeau, ne se défasse, ne se détricote ou ne se décompose le lent ouvrage des siècles qui avait fait de la France un mot, puis un État, puis une nation, la « grande nation ».

    Avant-hier, c’est le président de la République qui, après avoir pris ses consignes à Washington, laisse entendre que Paris pourrait ne pas tenir la parole donnée à Moscou. Hier, nous apprenons qu’un consortium sino-canadien va prendre le contrôle de l’aéroport de Toulouse, pourtant prospère, rentable et symbolique de l’excellence française dans le domaine de l’aéronautique, mais notre gouvernement aux abois, à l’image de certains rois réduits à rogner sur l’aloi des monnaies ou à bazarder les joyaux de la couronne, est prêt à toutes les bassesses pour remplir ses caisses vides, à n’importe quelle condition. Aujourd’hui, enfin, c’est la Commission européenne qui informe sans ménagement les autorités française (« autorités » est-il le mot qui convient ?) qu’elle s’opposera à la réalisation de la retenue d’eau de Sivens.

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  • « Soulager mais pas tuer »

    Le débat sur la fin de vie va très prochainement entrer dans une phase à hauts risques :

    • SLe nouveau rapport des deux députés Leonetti/Claeys est annoncé pour le 1er décembre. Il risque de valider sans le dire certaines euthanasies « masquées », par la proposition de créer un droit à ce qui pourrait s’appeler « sédation profonde terminale »
    • La douloureuse affaire Lambert va être discutée à la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) le 7 janvier 2015, avec comme enjeu la légitimité ou pas d’interrompre l’alimentation et l’hydratation des patients très dépendants (en état neurovégétatif ou pauci-relationnel), en vue de mettre fin à leur vie.
    • Le Premier ministre Valls a annoncé un projet de loi sur la fin de vie en mars 2015, en conclusion de trois ans de débats et de rapports suite à la proposition 21 du candidat Hollande. Ce texte serait en négociation avec le parti radical de gauche, très militant pour l’euthanasie. De plus, il est hautement probable que la majorité à l’Assemblée nationale envisagerait des amendements pour aller plus loin que le projet gouvernemental, si ce dernier écartait le suicide assisté (modèle suisse) ou l’euthanasie (modèle belge).
    • Tout cela arrive dans le contexte très médiatisé des pressions fortes du lobby de l’euthanasie, qui dit pouvoir se revendiquer de 96% des Français (en prétendant s’appuyer sur un récent sondage Ifop-ADMD dont la question piégée imposait de choisir entre « des souffrances insupportables » et « mourir sans souffrir »…). En réalité, la grande majorité des Français veut à la fois tout faire pour soulager les souffrances en fin de vie, et refuser toute pratique dont l’intention première est de faire mourir une personne.

    C’est dans ce contexte qu’est lancé à partir du 28 novembre 2014 le grand mouvement unitaire « Soulager mais pas tuer ». Quels sont ses objectifs ?

    • Unir, avec le soutien d’associations et de personnalités multiples, les opposants à l’euthanasie, au suicide assisté et à l’euthanasie masquée.
    • Montrer l’émergence dans la rue d’un solide front de mobilisation capable de déjouer le piège argumentaire n°1 selon lequel l’euthanasie est le seul moyen de soulager des souffrances.
    • Demander une société protégeant les plus vulnérables de ses membres et le développement des soins palliatifs.

    Des rassemblements symboliques se tiennent aujourd'hui dans 60 villes(discours).

    Ensuite, Soulager mais pas tuer conduira de multiples projets pour expliquer aux Français les réels enjeux de ce débat, mobiliser largement, et faire grandir ainsi la résistance à toute forme d’euthanasie. Vous pouvez déjà signer l'appel en ligne, adhérer à l'une des associations.

    Le mouvement Soulager mais pas tuer se donne comme perspective de rassembler tous ceux qui partagent le même souci de prendre soin sans tuer, dans la diversité des opinions politiques et philosophiques ou des convictions religieuses.

    Michel Janva

  • Un Bernard-Henri Lévy ça ose tout ! A lire jusqu’au bout! (Vidéos)

    Un discours de Bernard Henri-Levy? Oui, ça change! 

    Beaucoup de monde à cette sauterie de Kiev! Il y avait même l’ambassadeur de France… Que faisait-il là ? Il était le seul diplomate…   

    Il s’agit d’un morceau impérissable de littérature, d’Histoire et de philosophie. Le seul mérite du livre de Valérie Trierweiller est d’avoir démontré combien François Hollande était menteur, dissimulateur, inconsistant et combien l’image de la France peut toujours être plus ridiculisée! Bernard-Henri Lévy semble être le plénipotentiaire du Président Hollande pour mener la politique de la France avec l’Ukraine. Tout en subtilités. Avec une belle révélation à la fin.

    Pour ma part je me contenterai de souligner quelques traits… saillants, ponctuant le tout de quelques vidéos ou graphiques, laissant le reste à votre sagacité, car tout, presque chaque phrase est un morceau d’anthologie. E.D.

    Pinchuk, le Mistral et les Juifs d’Ukraine

    Bernard-Henri Lévy

    Allocution prononcée le 18 novembre 2014 à Kiev par Bernard-Henri Lévy, à l’occasion de la remise à Viktor Pinchuk de la Metropolitan Andrey Sheptytsky Medal of Honor Award.

    « Monsieur le Grand Rabbin, Messieurs les archevêques et métropolites, Messieurs les Présidents, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur l’ambassadeur de France [Que fait-il là, tout seul ? Ndlr], chers amis.

    Je suis heureux, permettez-moi d’en dire un mot pour commencer, d’avoir l’occasion de rendre hommage au Métropolite Andrey Sheptytsky sous le signe de qui vous avez placé votre soirée.

    Le Métropolite Andrey Sheptytsky, je ne vous apprends rien, fut le primat de l’Eglise uniate d’Ukraine pendant les années de la seconde guerre mondiale et reste, à ce titre, une figure extrêmement controversée.

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  • Proposition de loi contre la GPA à l'assemblée le 4 décembre


    A
    Examinée en commission parlementaire le 26 novembre, cette proposition de loi « visant à lutter contre les démarches engagées par des Français pour obtenir une gestation pour autrui » a été rejetéepar les députés socialistes et écologistes, majoritaires.

    Cette proposition de loi comprend deux articles :

    • Le premier renforce les sanctions contre les entreprises proposant des contrats de mère porteuse.
    • Le deuxième prévoit de punir d’une amende et d’une peine de prison les parents effectuant des démarches en vue d’une GPA.

    Ce texte sera discuté en séance publique à l’Assemblée nationale, le jeudi 4 décembre.

    LMPT appelle à signer la pétition pour l'abolition des mères porteuses.

    Michel Janva

     

  • Ping-pong entre l'Assemblée et le Sénat, qui rétablit l'universalité des allocations familiales

    Les sénateurs étudiaient hier en deuxième lecture le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. En ce qui concerne la branche famille, ils ont rétabli les amendements qu'ils avaient adoptés en première lecture, notamment :

    • l'établissement d'une étude d'impact sur les effets du partage du congé parental
    • la suppression de la modulation des allocations familiales en fonction des revenus, qui avait été rétablie par l'Assemblée nationale (à 1 voix près)

    L'ensemble du texte a été adopté par 188 voix pour et 153 contre. Mais c'est l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot.

    Louise Tudy