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lobby - Page 1757

  • [COMMUNIQUÉ DE L'ACTION FRANÇAISE] L'Assemblée a voté un texte déshonorant

    L’Assemblée nationale a décidé de transformer l’avortement, autrement dit le meurtre, en droit fondamental. Si la loi Veil était déjà une loi infâme, elle avait au moins le mérite de rappeler, dans son article premier, que « la loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi ». Depuis hier, la nécessité n’existe plus. Chacun est désormais libre de disposer de la vie d’autrui, pour des motifs à lui seul connus, qui n’engagent que lui – et le malheureux incapable de se défendre et à qui on dénie le droit d’être défendu.

    La « gauche » a voté unanimement en faveur de ce droit fondamental, quand la « droite » a brillé par son absence, et son absence d’opposition, au moins de principe, semblant croire que la question ne mérite pas même une protestation et une présence solennelle. Le libéralisme l’a emporté une nouvelle fois, et l’UMP lui a ouvert le chemin. Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Valérie Pécresse, Christian Jacob, Jean Léonetti et François Fillon se sont empressés de voter ce texte symbolique, montrant à quel point la culture de mort est désormais l’horizon moral des parlementaires : la nation, les familles et les hommes sont les cible de leur volonté destructrice. Aucun parti ni mouvement organisé ne s’est élevé contre cette ignominie qui livre à la mort chaque année des milliers d’enfants. Jean-Christophe Fromantin, Xavier Breton, Nicolas Dhuicq, Olivier Marleix, Yannick Moreau, Jean-Frédéric Poisson et Jacques Bompard ont seuls sauvé leur honneur.

    L’Action française réaffirme avec force la nécessité d’une volonté politique différente, la nécessité de préserver la vie, de la protéger lorsqu’elle est fragile, la nécessité d’une politique familiale et sociale qui n’abandonne pas les femmes au désespoir mais reconstitue cette cellule de base de la société qui permet aux plus faibles d’exister face aux forts. Une politique rendue possible par l’institution d’un serviteur du bien commun, ce dont la démocratie se montre incapable : le roi, censeur des puissants, protecteur des faibles, arbitre des Français.

    Action francaise

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-Assemblee-a-vote-un-texte

  • Sarkozy, candidat en France ou en Israël ? La sécurité d’Israël est le combat de sa vie, déclare-t-il…

    Nicolas Sarkozy brigue la présidence de l’UMP. Avant de récupérer celle de la république française ? C’est, du moins, son ambition. Pourtant, à lire l’une de ses dernières déclarations, on peut légitimement s’interroger : ne vaudrait-il pas mieux que Nicolas Sarkozy soit candidat aux élections en Israël ? 

    Mardi soir, Nicolas Sarkozy a appelé les parlementaires de l’UMP à voter contre la proposition de résolution socialiste sur la reconnaissance d’un Etat palestinien. Cette proposition de résolution socialiste sera débattue à l’Assemblée nationale le 28 novembre, suivie d’un vote le 2 décembre. Le Sénat examinera cette résolution le 11 décembre.

    « Je demande à mes amis de voter contre ».

    « Je me battrai pour que les Palestiniens aient leur État. Mais une reconnaissance unilatérale quelques jours après un attentat meurtrier et alors qu’il n’y a aucun processus de paix, non ! ».

    Jusque là, c’est une opinion politique comme une autre. Mais c’est la suite qui surprend :

    « Je n’accepterai jamais que l’on remette en cause la sécurité d’Israël. C’est le combat de ma vie ».

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  • La théorie du genre : le livre que doit lire Najat Vallaud-Belkacem

    La ministre de l’Education, qui avait affirmé que « la théorie du genre n’existait pas », vient d’annoncer son plan d’action pour l’égalité entre filles et garçons. Eugénie Bastié lui conseille de lire La théorie du genre, de Bérénice Levet,qui a enquêté sur cette thèse controversée.

    « La « théorie du genre », ça n’existe pas ! C’est comme le monstre du Loch Ness, tout le monde en parle, mais personne ne l’a vu ! », déclarait Najat Vallaud Belkacem dans une interview au Point en juin 2013.

    Circulez y a rien à voir ! Quiconque relaye cette « rumeur » ou cette « prétendue théorie du genre » (comme l’écrit l’AFP) est taxé immédiatement d’obscurantiste, d’ufologue ou pire, de crypto-soralien. Les « experts » de la question, renvoient les « braves gens » à leurs hallucinations, se croyant suprêmement malins de faire la distinction entre d’une part les « gender studies », champ universitaire absolument objectif décrivant la part de constructions sociales dans l’altérité homme-femme, et d’autre part une « théorie du genre » fantasmée par les catholiques intégristes.

    Bérenice Levet ne tombe pas dans le panneau et assume le vocable tabou. Son livre La théorie du genre ou le monde rêvé des anges est un véritable ABCD du genre, et probablement ce qu’on a écrit de plus complet sur la question. Dans cet essai de 200 pages, cette docteur en philosophie remonte patiemment, avec érudition et pédagogie, le fil de cette idéologie, du fameux « On ne nait pas femme, on le devient » de Simone de Beauvoir, aux écrits de Judith Butler, papesse américaine du gender, en passant par les expériences du docteur John Money.

    John Money, vous connaissez ? Les partisans du genre n’aiment pas trop qu’on évoque ce cas douloureux. C’est pourtant par lui que tout commence. En 1955, il invente la notion de gender. Il travaille alors sur les enfants hermaphrodites, auxquels il attribue arbitrairement un sexe, d’abord « culturellement », puis chirurgicalement. Le pauvre Bruce en fit les frais : le pénis mutilé par une circoncision raté, Dr Money ordonne à ses parents qu’on l’éduque dès lors comme une fillette, rebaptisé Brenda. Mais à la puberté, quand vient le temps de l’opération chirurgicale censée donner à l’enfant le vagin conforme à sa nouvelle identité, Brenda se rebiffe, et reprend le nom de Bruce, en même temps qu’il (elle ?) tente de retrouver son identité masculine. « Troublé » dans son genre (comme aime à dire Judith Butler, pour qui c’est le summum de la liberté), Bruce finira par se suicider en 2002. Triste épilogue d’une réactualisation du mythe de Prométhée [...]

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-theorie-du-genre-le-livre-que

  • Le droit de poser un vrai choix libre face à toute grossesse n'existe pas

    La Croix publie le témoignage d'une femme ayant avorté et qui milite pour aider les femmes ayant avorté (son site). Extraits :

    R"En tant que personne ayant vécu l’avortement, je voudrai dire qu’il y a aujourd’hui un droit beaucoup plus fondamental à faire valoir que le droit à l’ivg pour les femmes françaises : Il s’agit du droit à poser un vrai choix libre face à toute grossesse non planifiée. Ce droit n’existe pas et reste à créer.

    En l’absence de soutien, en l’absence d’information, en l’absence d’alternatives positives pour la mère et l’enfant, l’avortement devient bien souvent la seule solution face à une grossesse non planifiée. Il ne s’agit donc pas d’un choix libre.

    Dicté par les circonstances, l’insuffisance des ressources, les messages reçus de l’environnement, l’absence de soutien émotionnel pour la future mère, l’avortement s’impose comme la solution pour résoudre une grossesse non planifiée en raison de la publicité massive autour de ce « droit à l’avortement » qu’on nous présente aujourd’hui comme « fondamental. ».

    Je dois vivre depuis l’âge de 18 ans avec le gigantesque gâchis d’avoir détruit la vie de mon premier enfant à l’âge embryonnaire. Etait ce un droit fondamental pour moi de vivre pendant des années avec ce cauchemar refoulé puis conscient d’avoir détruit cette merveille extraordinaire ? Etait ce un droit fondamental pour moi de me retrouver submergée par un raz de marée de larmes avec la naissance de mon 2ème enfant en réalisant que je n’avais jamais fait le deuil du premier ? Etait ce un droit fondamental de mettre plus de 10 ans ensuite à assécher cette marée de larmes avec l’aide de toutes celles passées par les mêmes souffrances que moi ? [...]

    Si j’ai pu apprendre à amputer des parties de moi même pour terminer par l’avortement de mon premier enfant, je reste mère pour toujours de cet enfant mort à l’âge embryonnaire. [...]"

    Michel Janva

  • Mediapart(ial) non, vox populi, liberté d’esprit oui !

     Une fois n’est pas coutume, le très anti frontiste site Médiapart d’Edwy Plenel, mettait en ligne hier un article du dénommé Phlebas, intitulé «Le FN n’est pas antisémite». Une évidence limpide à la simple lecture du programme frontiste et à l’écoute (sans exégèse tortueuse ou maligne) des propos de ses dirigeants. Evoquant la très tendancieuse étude (l’antisémitisme dans L’opinion publique française) commanditée par Fondapol de Dominique Reynié  -que nous relations il y a peu-, l’auteur de l’article fait justice des résultats de celle-ci.  Réalisée sur la base d’un sondage par téléphone, à l’aide  de questions équivoques, il réfute les  conclusions de cette étude affirmant qu’il existerait «un niveau plus élevé d’antisémitisme dans l’électorat FN»,  chez «les électeurs du Front de Gauche, de Jean-Luc Mélenchon » et même était-il indiqué chez les musulmans. Or, «il est quasiment impossible dans ce type d’enquête téléphonique de pouvoir donner une opinion circonstanciée». «Un indicateur très intéressant: le niveau d’antisémitisme diminuerait avec le nombre d’années d’études. C’est bien évident, car on apprend à répondre politiquement correct avec les années d’étude. Le régime nazi nous a bien montré qu’il n’y avait en fait aucune corrélation réelle entre le niveau d’étude et l’antisémitisme (voir le comportement d’Heidegger et des universitaires allemands à l’époque nazi)». Et l’auteur de cet article d’affirmer que « ce que montre simplement cette étude, c’est qu’avec des questions biaisées on peut faire répondre plus facilement ce que l’on veut démontrer, à ceux qui n’ont pas bien intégré la manière de répondre politiquement correct. Et c’est pourquoi la part du vote populaire étant plus important au FN, et, dans une moindre mesure au Front de Gauche, on y trouverait un  antisémitisme plus élevé que dans les autres partis ».

    Nous prenons bonne note de ce petit mea culpa de Mediapart , ou a tout le moins de la possibilité de faire entendre sur ce site un avis qui diffère des opinions excessives et extrémistes qui y sont proférées habituellement. Cela ne remet certes pas en cause le refus par le FN de l’accès de son congrès de Lyon cette fin de semaine aux journalistes de Mediapart –ainsi qu’à ceux du Petit journal de Canal plus.

    François Bonnet, l’un des cofondateurs du site,  croit voir dans cette décision de la direction du FN la conséquence des enquêtes menées «tant sur les liens de Marine Le Pen avec les ultras de l’extrême droite qu’avec nos révélations sur le financement du FN par une banque russe, on vient gêner la grande entreprise de communication de Marine Le Pen ». «Marine Le Pen n’a toujours pas compris qu’en démocratie une presse est libre et doit être autorisée à couvrir les partis avec les choix éditoriaux des médias et non les siens».

    M. Bonnet lui n’a pas compris ( ?) que les arguments qu’il avance ne trompent plus grand monde, tant il est vrai, que TOUS les médias ou presque ont un jour ou l’autre, souvent de manière récurrente, pondu des enquêtes, des  reportages, des articles crapoteux, mensongers, partisans sur le FN, y compris depuis l’accession de Marine à la présidence du FN.

    Plutôt que d’en appeler, toute honte bue, aux principes démocratiques, il s’agirait pour Mediapart d’assumer plus honnêtement son statut, invoqué clairement par ses responsables, de media militant anti FN. Ce que ses confrères avancent en général avec moins de clarté ou d’outrecuidance c’est selon, en laissant (parfois) la parole à la défense (frontiste).

    Marine le rappelait il ya quelques mois suite à l’interdiction faite à un journaliste de ce site de suivre l’université d’été du FNJ à Fréjus: «Mediapart a organisé toute une série de débats pendant la présidentielle (de 2012). Ils ont dit clairement dans un texte : Nous inviterons tous les candidats à la présidentielle sauf Marine Le Pen. S’ils invitent tout le monde sauf moi, moi j’invite tous les journalistes sauf Mediapart (…). En faisant ça, Mediapart rompt avec la déontologie journalistique ».

    Bref, quand est adulte et responsable, on est comptable de ses prises de position, de ses déclarations de guerre et on les assume. Il est tout de même assez consternant de devoir rappeler cette évidence, notamment à un ancien militant de la Ligue communiste révolutionnaire, même embourgeoisé, comme M. Plenel …

    «J’appelle bourgeois tout ce qui pense bassement »  disait Flaubert et à l’aune de cette définition, l’électorat frontiste lui,  n’entend pas s’embourgeoiser ! Dans son édito paru dans le dernier numéro  de  l’AF,  François Marcilhac  notait que selon le récent sondage IFOP-Atlantico, « 68% de nos compatriotes seraient désormais favorables à la dénaturation du mariage et 53% à « l’adoption d’enfants par des couples de même sexe », le taux progressant fortement dans l’électorat UMP. Pour Jérôme Fourquet, de l’IFOP, « une fois que c’est voté et que la bataille est finie,  (l’)électorat flottant se rallie à la majorité et à la légalité (…)», F. Marcilhac  y voyant le fruit du  «régime d’opinion».

    «Observons toutefois ajoute-t-il, que cette propension de l’opinion à se conformer au discours dominant doit être nuancée. Le même sondage indique qu’il n’y a que chez les sympathisants du Front National que l’adhésion baisse : 44% pour le mariage homo contre 54% au début de 2013 et 28% pour l’adoption contre 38%. Ainsi, ceux qui font la démarche de promouvoir un bouleversement — réel ou supposé : peu importe en l’occurrence — de la donne politique française sont également ceux qui conservent le plus de liberté d’esprit et chez lesquels on observe même un retournement de tendance ! ».

    « Il est donc clair que les Français qui se tournent vers le FN n’attendent pas de celui-ci qu’il confonde dédiabolisation et normalisation et se soumette au politiquement correct, mais qu’il demeure, au contraire, une force politique à l’identité forte. Du reste, le parti de Marine Le Pen aurait tort de ne pas profiter du discrédit de plus en plus manifeste de Sarkozy au sein même de l’électorat le plus droitier de l’UMP. C’est donc en demeurant aux yeux des Français comme un parti qui ne lâche rien sur l’essentiel que le FN joue son avenir politique ».

    Plus largement encore ajouterons-nous,  cette capacité de résistance des Français les plus lucides à l’idéologie dominante doit être étendue également à tous les aspects du programme frontiste dont les sentencieux spécialistes tournant en boucle sur les plateaux ne  cessent de dire qu’il n’est pas « crédible ».

    Dans «Le dandy de grand chemin » Jean-Edern Hallier confiait que «le vrai n’est  jamais crédible. Le crédible est le vrai de l’opinion majoritaire. Le vrai relève de l’Aleiteia –vérité dans la philosophie grecque- et non de la doxa, c’est-à-dire de l’opinion prétendue publique. Ce n’est pas parce qu’on est minoritaire dans une société, contre la doxa, qu’on cesse d’être dans le vrai. L’opinion de la soi-disant majorité, c’est paradoxalement le contraire de la vox populi que cette majorité ne cesse de détourner (…). Une société mue et dirigée par les sondages d’opinion est une société complètement pervertie par la démagogie ».

    Ce n’est certes pas par hasard constate Bruno Gollnisch, que figure en bonne place dans le programme du FN la volonté de redonner directement  la parole au peuple par le recours à la démocratie directe. Et que cette volonté de restaurer  la vox populi fasse frissonner d’horreur et de frayeur les élites du Système et autres manipulateurs d’opinion(s).

    http://gollnisch.com/2014/11/27/mediapartial-non-vox-populi-liberte-desprit-oui/

     

  • Comme pour tout le reste, l’IVG devait rester une exception à la règle d’ordre public…

    Il y a 40 ans, l’avortement était dépénalisé, c’est-à-dire « toléré » en cas de détresse… Le gouvernement se bat aujourd’hui pour qu’il devienne un « droit fondamental »Une résolution sur l’avortement va effectivement être débattue aujourd’hui à l’Assemblée, jour « anniversaire » des 40 ans de la dépénalisation de l’IVG. Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, signe une tribune dans Le Figarovox pour expliquer en quoi cette résolution n’est pas conforme au droit et supplier la France de ne pas « sacraliser la désacralisation » de la vie…

    Il met en lumière le processus trompeur et destructeur systématiquement utilisé par la culture de mort pour triompher sur la vie… Petit à petit, habituer les consciences à l’abominable, changer les mots pour tromper les intelligences, asservir les volontés pour qu’elles en demandent toujours plus…

    Voici le texte.

    Les premiers mots du projet de résolution affirment que « le droit à l’avortement, souvent contesté, reste fragile ».Or, le fait de parler de l’avortement comme d’un droit montre au contraire une évolution, jamais démentie, dans le sens d’un renforcement. En 1974, il n’a jamais été question de donner un droit à l’avortement, ni de le banaliser. Il s’agissait de dépénaliser l’acte, dans certains cas, pour la femme et pour le médecin. La loi Veil de 1974 reposait sur la détresse et l’exception. Considéré comme la réponse à une situation de détresse, l’avortement ne devait être permis qu’exceptionnellement et dans des délais contraints. C’est pourquoi la loi commence par rappeler le principe garantissant « le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie », avant d’accepter la dérogation de l’avortement sur le fondement d’une détresse dont la femme n’avait d’ailleurs pas à apporter la preuve.Il s’agissait donc d’une exception à une règle d’ordre public.

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    http://www.contre-info.com/

  • Les mères porteuses, une violence faite aux femmes

    Selon Anne-Yvonne Le Dain, député socialiste de Montpellier.

    "Or, la GPA est une violence indéniable faite aux femmes. Une violence délibérée. On utilise leur corps -en payant, ou pis, en indemnisant- pour produire un enfant, comme une vache produit un veau. Faut-il, pour le confort de certains, leur plaisir et leur bonheur, mettre en danger la vie ou la santé de quelqu'un d'autre ? Pour moi, non. Les femmes qui acceptent d'être mères porteuses prennent un réel risque biologique, on l'oublie trop. Ce n'est pas pour rien que les sociétés humaines ont, depuis toujours, accompagné l'enfantement ! Car les femmes peuvent mourir en couche, avoir des grossesses difficiles, des suites de couches compliquées, douloureuses, voire déclencher des maladies hormono-dépendantes."

    Michel Janva

  • Sarkozy répète qu'il veut abroger la loi Taubira pour en faire une autre

    Interrogé dans le Figaro, Nicolas Sarkozy déclare sur la loi Taubira :

    "Votre position sur la loi Taubira a suscité de nombreuses critiques.Êtes-vous oui ou non favorable à son abrogation?

    SOui, je l'ai dit à la réunion de Sens commun. Ma position a toujours été la réécriture de la loi Taubira car le problème du lien entre mariage et filiation n'est pas réglé comme l'ont montré les récentes décisions de la Cour de cassation et de la Cour européenne des droits de l'homme.Pour réécrire une loi, il faut bien abroger la précédente!Ceci posé, on ne va pas démarier les gens et il faudra remplacer cette loi par une autre qui reconnaîtra le droit à un mariage pour les homosexuels. Je répète par ailleurs que je ne crois pas à l'idée du droit à l'enfant. Je suis donc hostile à la GPA pour les homosexuels aussi bien que pour les hétérosexuels.

    Votre position est-elle si différente de celle de Bruno Le Maire?

    Je ne commente pas les prises de parole des uns et des autres. Ma proposition permettra le moment venu le rassemblement le plus large parce que c'est une position d'équilibre.

    Allez-vous faire voter les adhérents de votre parti sur ce sujet?

    Le vote doit devenir la règle dans un parti moderne. Il n'y aura pas d'autres façons de trancher les débats au sein de la formation élargie que j'appelle de mes vœux. Il faudra que notre famille politique se mette d'accord sur un socle de réformes essentielles, qui s'appliquera quel que soit le choix de celui ou de celle qui sortira vainqueur des primaires. Le moment arrive où chacun de nous va devoir privilégier ce qui rassemble sur ce qui divise."

    D'un côté, on peut constater que grâce notamment à Sens Commun, le sujet est toujours bien présent à l'UMP, alors que peu de temps après le Pacs, le RPR avait cessé de parler de cette loi qu'elle avait combattu. D'un autre côté, avec cette réécriture et ce nouveau mariage, on a vraiment l'impression que Nicolas Sarkozy cherche à reproduire l'intox du Traité de Lisbonne.

    Michel Janva

  • Malika Sorel-Sutter : "Ce rapport est un réquisitoire contre la France

    Les sénateurs Esther Benbassa (EELV) et Jean-René Lecerf (UMP) ont récemment présenté un rapport intitulé "La lutte contre les discriminations : de l’incantation à l’action". Malika Sorel, ancienne membre du Haut conseil à l’intégration, nous a accordé un entretien afin de décortiquer ce texte aux analyses et propositions très polémiques.

    Marianne : Le rapport Benbassa-Lecerf propose d’« introduire dans le recensement une question sur le pays de naissance des parents et la nationalité antérieure ». Pensez-vous que de telles informations ont un intérêt pour lutter contre les discriminations ? N’y a-t-il pas un risque de dérive vers des statistiques ethniques ?

    Malika Sorel* : Tout d’abord, il est important de préciser que ce rapport indique très clairement, et dès le tout début, son orientation et son parti pris. En effet, il pose d’emblée que « les préjugés et les stéréotypes ancrés dans nos mentalités, qui fabriquent les discriminations, sont à la fois nombreux et prégnants ». Quant à la collecte d’informations qu’il préconise, elles n’apporteraient strictement rien à une lutte contre des discriminations dont le rapport lui-même laisse entendre qu’il n’en sait, au final, pas grand-chose mais qu’il subodore qu’elles existent, et qu’elles seraient nombreuses. C’est dire la précision des éléments de réflexion sur lesquels le rapport s’est fondé pour demander des statistiques ! Il se fonde sur la perception personnelle qui a été transmise par des auditionnés, qu’il cite d’ailleurs un à un au fil de ses assertions et propositions. Le rapport est d’une telle naïveté qu’il va donc jusqu’à dire exactement sur qui et sur quoi il fonde cette demande. Il faut le lire, car cela vaut vraiment le détour. Quant aux statistiques par la nationalité que le rapport propose, ce serait un jeu d’enfants que de reconstituer ensuite des statistiques ethno-raciales. Mais pour qui prend-on les Français ?

    Ce rapport aimerait donc faire en sorte que l’on prouve statistiquement qui sont les victimes de discriminations, mais a-t-on vraiment besoin de cela pour savoir qui est victime et comment lutter contre ? Il y a des passages de ce rapport où il est même question de faire prendre conscience à ceux qui n’en auraient pas conscience qu’ils seraient discriminés ou qu’ils sont de potentielles victimes des Français de souche culturelle européenne. De nouveau, j’engage les lecteurs à aller lire ce rapport sénatorial pour bien cerner de quoi il s’agit. Je l’ai écrit depuis mes premières publications : le fait de répéter sans cesse aux enfants issus de l’immigration extra-européenne qu’ils seraient potentiellement les victimes des Français de souche culturelle européenne est particulièrement grave. Cela concourt à instiller dans leur cœur la haine anti-France et anti-Français. Cette approche, qui s’est diffusée au sein de notre société depuis des années, a largement participé à faire détester la France à une partie d’entre eux et à les dresser contre elle. Cela met en danger la paix.

    Le cadre juridique actuel en matière de lutte contre les discriminations n’est-il pas suffisamment clair et efficace selon vous ?

    Non seulement il est clair, mais il est, de surcroît, déjà très conséquent. Ce que le rapport rappelle d’ailleurs avec insistance. Cela montre une certaine forme d’incohérence. Il faut également rappeler ici que l’on doit à Rachida Dati d’avoir, sous le gouvernement de François Fillon et la présidence de Nicolas Sarkozy, créé des pôles anti-discriminations au sein de chaque Tribunal de grande instance — excusez du peu ! Une idée dont j’avais à l’époque dénoncé l’idéologie sous-jacente, comme je dénonce aujourd’hui celle de ce rapport qui est, en creux, un réquisitoire contre la France et sa république. À noter que le président de la Commission des lois, l’UMP Philippe Bas, a déclaré en conférence de presse que ce rapport n’engageait que ses auteurs. La réalité, c’est qu’un rapport d’activité de la Halde, entre autres, avait conduit à établir que sur plus de 10 000 plaintes en discrimination, 177 dossiers avaient donné lieu à un règlement à l’amiable et seulement 8 avaient conduit à une transaction pénale. Le rapport sénatorial dit lui-même que les plaintes sont peu nombreuses, et c’est au demeurant pour cela qu’il propose d’importer les actions de groupes d’individus, ou class actions, pour encourager les gens à porter plainte : « Une telle action pourrait faire tomber les barrières psychologiques : l’union fait la force ! » Quelle est la signification mais aussi la portée, ici, du terme d’« union » ? Union entre qui ? C’est un comble que dans la France républicaine, des membres d’une assemblée d’élus en viennent à vouloir instituer le communautarisme. Sommes-nous encore dans une démocratie ? Aux États-Unis, la class action empoisonne par ailleurs la vie des entreprises, qui préfèrent transiger en versant de fortes sommes d’argent plutôt que de prendre le risque de voir leur image dégradée par de tels procès. En somme, cette proposition, c’est tout pour améliorer le climat social en France ! [...]

    La suite sur Marianne.net

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Malika-Sorel-Sutter-Ce-rapport-est

  • Incurables

    Si l’on en croit les derniers  chiffres officiels, les «coups et blessures volontaires non mortels » ont augmenté en un an de 4% dans la « zone police » et de 7% dans la « zone  gendarmerie »; ceux ayant entraîné la mort ont crû respectivement de 41% et 56%. De cette violence là, le gouvernement n’a pas jugé utile de parler. A défaut de réussir plus largement à enrayer la tiers-mondisation, le déclin de la France, la gauche revient à ses premières amours, à des fins de diversion mais aussi  au nom d’une idéologie au fondement totalitaire qui lui est consubstantielle. A savoir son souhait de régenter jusqu’aux  aspects les plus intimes de notre vie privée, de  l’éducation des familles. Une éducation rappelons le,  qui appartient en propre aux parents, seule l’instruction des enfants relevant de l’Etat, même si l’appellation « Education  nationale» peut prêter (doublement) à confusion…

     Nous le savons, le code pénal comporte toute une série de textes qui répriment les violences corporelles, même peu importantes, notamment celles que les parents infligeraient à leurs enfants. Mieux encore,  notre législation dispose que  quand ce sont les parents, un ascendant qui commettent lesdites violences sur les enfants, il s’agit là de circonstances aggravantes qui rendent la peine encourue par l’auteur desdites violences plus sévère. Mais le 18 novembre, Laurence Rossignol, à la tête paraît-il d’un «secrétariat d’État à la famille», a annoncé sa décision d’une modification législative «sur les violences interpersonnelles» dont le but est principalement d’interdire la fessée…idée jugée absurde par huit Français sur dix.

     Comme le notait très justement Le Bulletin d‘André Noël ,  «il est évidemment abusif de parler de  violence  à propos d’une fessée, comme si les parents étaient des tortionnaires ! Cela est à rapprocher de l’initiative de sa collègue de l’Education nationale qui, elle, veut abolir la notation traditionnelle à l’école pour la remplacer par des points de toutes les couleurs, ce qu’elle appelle une notation bienveillante  et laisse entendre que l’enseignant mettant un zéro est malveillant. Tout cela participe de la même idéologie permissive qui consiste à mépriser l’effort et à miner l’autorité des parents pour rendre les enfants plus dociles à celle d’un Etat qui leur impose de fausses valeurs ».

     Fausses valeurs que le député PS de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi,  incarne assez bien  quand il feint de se scandaliser du prêt obtenu par le FN de la part d’une banque tchéquo-russe (voir notre article publié hier), faute d’avoir  trouvé une banque française, européenne,  états-uniennes ou asiatique acceptant de lui en accorder un.

     Un emprunt affirme M. Hammadi « choquant, inacceptable et (qui) ne peut rester sans conséquence du point de vue législatif». «L’article L52-8 du code électoral stipule qu’aucun candidat ne peut recevoir, directement ou indirectement, pour quelque dépense que ce soit, des contributions ou aides matérielles d’un Etat étranger ou d’une personne morale de droit étranger. L’enjeu ici est celui de la souveraineté nationale car, comment un parti représenté à l’Assemblée Nationale peut-il aborder, à titre d’exemple, des enjeux d’ordre stratégique et de politique internationale lorsque son financement tient de banques étrangères dont la dépendance politique vis-à-vis du pouvoir de son Etat est avérée ? ».

     Au-delà des mauvais  fantasmes et approximations juridiques, qui prêtent à sourire, de cet élu socialiste, celui-ci tente donc de nous convaincre implicitement que le PS, qui a  mis ses pas dans ceux de la droite sarkozyste pour inféoder toujours plus avant la France aux lobbies mondialistes, au Nouvel ordre mondial, à la technocratie Bruxelloise, à l’Otan, serait le plus apte à défendre notre souveraineté nationale ? Parler ainsi au nom cette caricature de parti de l’étranger qu’est le PS est assez sidérant constate Bruno Gollnisch.

     Quant à M. Hammadi proprement dit, filmé le 27 décembre dernier (dans son état normal ?), hurlant à l’adresse de ses contradicteurs dans les rues de Montreuil : « L’affaire elle est terminée, enculé de ta race ! »,  ou encore « Je vais faire descendre toutes les cités de Montreuil ! »,  il n’est peut être pas le mieux placé  pour nous donner des leçons de morale et de bon gout républicain.

     Fausses valeurs que Christiane Taubira représente elle aussi de manière assez emblématique et qui a  encore apporté la preuve de son incapacité à se hisser à la hauteur de sa fonction de garde des sceaux. Elle a ainsi réagi de  manière passionnée et peu réfléchie sur twitter à la décision, prise  lundi par un  grand jury populaire aux Etats-Unis, de ne pas inculper le  policier à l’origine du décès  en août dernier à Ferguson (Missouri)  d’un  adolescent,  Michael Brown. Un drame qualifié de « crime raciste » par Libération, Canal plus (le policier est blanc, le gamin était noir)  et de nombreux médias français, et qui avait déclenché des affrontements et des pillages de magasin  dans cette ville en août dernier, lesquels ont repris après l’annonce de ce verdict.

     Que la société américaine soit très inégalitaire et ne soit pas le paradis sur terre  est certes une  évidence. 31,5 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté officiel en 2000 aux Etats-Unis, 37 millions en 2004 et…49,7 millions en 2014. Une extrême précarité  qui touche plus de 25% des afro-américains et des latinos. Quant à la ghettoïsation du pays sur une base raciale, elle ne se dément pas,  la délinquance violente sévissant en outre  très majoritairement  dans  les quartiers noirs  et hispaniques.

     Cette réalité étant posée,  Mme Taubira a décidé de fait part sur France info de sa perplexité vis-à-vis du système judicaire américain  suite à la relaxe du policier blanc ayant abattu le jeune noir. Elle ne précise pas, toute à sa volonté de racialiser cette affaire, que le grand jury qui a acquitté le policier était aussi composé d’afro-américains. Quelques minutes auparavant, sur Twitter, Mme Taubira,  réagissant au non lieu prononcé en faveur de ce dernier,  a cité un extrait de la chanson I Shot the Sheriff de Bob Marley : «S’agit-il de les tuer (les noirs, NDLR) , avant qu’ils ne grandissent?», s’est-elle interrogée  dans un tweet en anglais, évoquant les noms de jeunes noirs tués par la police.

     Est-ce là une grille de lecture qui engage le  gouvernement français au travers de son ministre  de la Justice ou seulement celle de cette militante indépendantiste guyanaise ? Cette même Mme Taubira nous le rappelions à l’occasion de sa nomination dans le gouvernement Ayrault, déclarait il y a quelques années sur  RMC dans l’émission « Les grandes gueules », croyant être en off, qu’elle se verrait bien quitter notre pays d’ingrats, car  « Taubira ou pas Taubira les gens ils vivent » (sic),  pour aller faire carrière « au Brésil ou en Afrique du Sud, pays qui ne sont pas minés par le racisme et les inégalités comme chacun le sait…Ils sont vraiment incurables.

    http://gollnisch.com/2014/11/26/incurables/