Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1898

  • Ils sont partis mener le djihad en Syrie. Qu’ils y restent !

    Devons-nous attendre qu'une fois revenus chez nous, ils marchent sur les pas de Merah ?   

    Ils sont fiers d’exhiber les cadavres de leurs victimes. Corps traînés derrière une voiture ou têtes coupées brandies sur la place d’un village, les images des atrocités commises par les djihadistes en Syrie s’entrechoquent et nous reviennent en pleine face via les réseaux sociaux. Tout ceci n’est pas virtuel.

    Dans un mélange d’arabe et de français des cités, ces musulmans s’adressent à nous à travers des vidéos qui sont des appels à mener une guerre sans merci contre la civilisation européenne.

    Pour Abou Chaak, « Mohammed Merah représente une jeunesse fière ». Ce djihadiste qui vient de la région parisienne prévient : « ça veut dire que nous, au jour d’aujourd’hui, on a des papiers européens. Moi si je veux je rentre en France et je fais tout péter (…) J’ai un an et demi dans les rangs des djihadistes, un an et demi de guerre que je peux venir en France mettre au service de l’islam. »

    Quant à Abou Shaheed, cet autre islamiste « français », il dit rencontrer des centaines de musulmans venus de France pour mener le djihad en Syrie : «  Y en a plein, plein, c’est blindé de Français ici, j’arriverais même pas à tous les énumérer ».

    Lire la suite

  • Journée de la jupe : et contre le racisme, on va se grimer en noir ?

    Julie Graziani, porte- parole d'Ensemble pour le bien commun, une association de jeunes laïcs catholiques, écrit dans le Figarovox :

    "[...] [O]u il y a un dessein derrière cette initiative (des lobbys LGBT transgenre qui ne peuvent pas résister à l'envie de déguiser nos garçons en filles), ou il n'y a qu'une absurdité qui révèle les impasses de la «théorie du genre» et la folle logique à l'œuvre dans les politiques de lutte contre les discriminations.

    Concrètement qu'attend-on de ces garçons invités à porter des jupes? Qu'ils se sentent dans la peau d'une femme l'espace d'une journée?Le présumer, c'est le comble du sexisme, puisqu'on y réduit le féminin à ses codes vestimentaires dans le moment même où l'on prétend dénoncer cette perception étriquée de la différence des sexes qu'est le sexisme.

    «La théorie du genre» est vouée à être le chien qui se mord la queue:pour dénoncer des inégalités entre les sexes il faut partir de la différence masculin/féminin. Pour atteindre l'égalité radicale il faut abolir les signes visibles de cette différence. Mais pour rêver une indifférenciation on ne sait pas faire autrement que recourir au travestissement, c'est-à-dire réaliser le transfert d'éléments ou de codes caractéristiques du sexe qui n'est pas le mien.C'est donc constamment le retour du refoulé: je ne manifeste jamais plus l'identité sexuée que lorsque je cherche à l'évacuer.

    La logique de lutte contre les discriminations, quant à elle, pense la personne sous l'angle de la catégorie dans laquelle on la range et développe une approche segmentée spécifique pour lui venir en aide. Si on décline l'initiative lycéenne relayée à grand renfort d'affiches et de dossiers de presse par l'Académie de Nantes cela donne: pour lutter contre le racisme se maquiller en blanc si on est noir et en noir si on est blanc, pour lutter contre les inégalités villes - campagnes venir avec une vache à l'école,pour lutter contre l'islamophobie instaurer une journée de port du foulard à l'école (chiche!),pour mieux accepter les personnes en surpoids enfiler un costume de sumo.

    L'approche par segment de population, inspirée du marketing, entretient la discrimination qu'elle prétend combattre, car elle fait disparaître la personne derrière la catégorie.Il serait préférable de lui substituer un principe plus général de respect dû à toute personne à raison, non pas de son appartenance à tel ou tel groupe mais à raison de ma propre responsabilité de créer du lien avec ceux que je côtoie."

    Michel Janva

  • L’échange des données fiscales sera fort inégal

     Le 6 mai 2014, les médias ont fait une découverte sensationnelle : celle de la mort du secret bancaire. La Suisse annonçait s’être engagée à l’échange automatique d’informations bancaires. Les « RIP» et autres condoléances ont fusé ; on a même vu circuler un «avis de décès du secret bancaire», histoire de conjurer le mal par le rire. Mais la découverte du décès intervient cinq ans après les faits.

    Pour ceux qui ont raté le début, le 13 mars 2009, les clients étrangers de la Suisse n’étaient plus couverts par le secret bancaire, la soustraction devenant un délit pénal comme la fraude. Berne acceptait le standard de l’OCDE en matière d’échange d’informations fiscales à la demande. A partir de là, tout a basculé.

    Le standard, au départ restrictif, a dérivé vers des «demandes groupées» et autres «schémas de faits», pour aboutir ce 6 mai à la norme maximale, dont une version légère existe déjà au sein de l’UE. Si le secret bancaire, garanti par l’art. 47 de la loi sur les banques de 1934, reste en vigueur, il n’est plus opposable depuis 2009 aux requêtes étrangères.

    Le Conseil fédéral a beau mettre en garde que la Suisse n’appliquera l’échange d’informations que si les autres Etats l’appliquent, y compris sur les structures souvent opaques que sont les trusts et les sociétés de domicile, les Etats ne seront pas égaux face à l’échange automatique. Seuls les pays ayant un levier politique suffisant obtiendront, dans les faits, des informations sur les comptes de leurs ressortissants, tandis qu’ils conserveront, dans les faits, des formes de secret sur les comptes étrangers qu’ils abritent.

    Aux Etats-Unis, chose impensable, les banques n’ont toujours pas de formulaire A pour l’identification des ayants droit économiques, la Limited Liability Company (LLC) pouvant toujours servir d’ayant droit. Les Etats-Unis ne figureront pourtant jamais sur la liste grise de l’OCDE.

    A l’heure actuelle, il est facile pour des pays comme l’Angleterre de contourner l’échange automatique en place au sein de l’UE, qui ne porte que sur les intérêts de l’épargne. Il est vrai que la Directive européenne sur la fiscalité de l’épargne se durcira dans l’année qui vient, et s’étendra désormais aux sociétés et aux trusts. Mais tout se jouera sur la possibilité d’opacifier les structures, en rendant légalement non identifiable la personne physique qui est derrière.

    La technique anglo-américaine de structuration de patrimoine se passe de secret bancaire. Mais sa force réside dans ces barrières élevées qu’elle érige à l’identification des individus derrière les montages, sous le secret fiduciaire et celui des avocats, très cher payés par les grandes fortunes, et impossibles à déjouer par les Etats.

    Les paradis fiscaux des grandes puissances garderont de cette manière intactes leurs industries offshore. Et les fortunes défiscalisées cachées dans les paradis fiscaux, estimées en 2012 à 31.000 milliards de dollars, ne seront pour l’essentiel jamais refiscalisées, ou alors extrêmement à la marge. 

    Singapour, qui a signé l’échange automatique en même temps que la Suisse, s’engage certes dans la forme, mais ses lois de confidentialité en matière de trusts internationaux restent imparables.

    Quant à l’accord Fatca, que les Etats-Unis exigent du reste du monde à partir de juillet 2014, il semble que le seul pays qui ne les appliquera pas… ce seront les Etats-Unis.

    Suite au lobbying de Citigroup, JPMorgan et des associations de banques de Floride et du Texas, les Etats-Unis ne livreront pas d’informations aux autres pays, en raison de l’enjeu commercial élevé que représentent, entre autres, les 50 milliards de dollars qui fuient le Mexique chaque année, et sur lesquels nulle coopération des banques américaines n’est envisagée.

    Les Etats-Unis exigeront en revanche unilatéralement les informations des pays signataires de Fatca, faute de quoi ils taxeront leurs entreprises à la source à 30%. Rappelons que la Russie et la Chine n’ont toujours pas signé Fatca, tandis que la Suisse n’a pu que s’y soumettre. Exactement comme dans le domaine commercial, l’échange d’informations fiscales sera totalement fonction de la puissance d’un pays.

    http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/lechange-donnees-fiscales-sera-fort-inegal  

    Par Myret Zaki

    http://fortune.fdesouche.com/339569-lechange-des-donnees-fiscales-sera-fort-inegal#more-339569

  • 13 ans d’imposture enfin compilés dans un musée !

    C’est aujourd’hui que Barack Obama a inauguré le « musée du 11 septembre 2001 », à coups de grandes phrases bien à l’américaine: « Aucun acte de terrorisme ne peut égaler la force et le caractère de notre pays comme le grand mur et la roche qui nous entoure aujourd’hui (…) rien ne pourra jamais nous séparer, rien ne peut changer ce que nous sommes, des Américains ».

    L’exposition, accessible pour la « modique » somme de 24 dollars, comprend des restes humains de victimes toujours non identifiées, mais aussi des T-shirts et des souvenirs.
    Au cours de la visite, vous aurez la chance de pouvoir entendre les derniers messages vocaux désespérés des victimes laissés quelques minutes avant leur disparition sur des répondeurs, qui tournent en boucle. Outre un immense mur parsemé des photos des 2983 victimes officielles, le visiteur peut enfin découvrir l’accumulation impressionnante d’effets personnels retrouvés dans les décombres.

    Alors comme on dit là bas: enjoy !

    Marie de Remoncourt

    PS : l’occasion de rappeler l’existence de livres intéressants et iconoclastes à ce sujet :
    La Terreur fabriquée de Webster Tarpley ou Le 11 septembre n’a pas eu lieu(ouvrage collectif aux éditions Retour aux sources).

    http://www.contre-info.com/13-ans-dimposture-enfin-compiles-dans-un-musee

  • Mais surtout pas d'amalgame

    Sur le site de La Tribune, un article sur "La religionsource de complications au travailest superbement illustré d'un crucifix. Or les exemples de "complications" sont les suivants :

    • mise à disposition de salles de prière
    • Demandes d'absence ou d'aménagement du temps de travail pour motifs religieux
    • présence de menus confessionnels à la cantine
    • port de signes religieux ostentatoires
    • le refus de travailler avec ou sous les ordres d'une femme

    Bien entendu, les termes "islam" et "musulman" n'apparaissent pas dans cet article.

    Addendum 18h : la photo de l'article a été changée.

    Michel Janva

  • L'ABCD de l'égalité : une utopie éducative

    Lu sur le site des enseignants pour l'enfance :

    "Première remarque, l’ABCD de l’égalité est une entreprise qui repose sur une conception restrictive de l’égalité des sexes. On pourra s’étonner, à la simple consultation du site internet qui lui est consacré, de n’y voir que des femmes. Celles-ci, pédagogues ou enseignantes, sont représentantes d’un féminisme unique, qui est le féminisme de genre. Ainsi, Claire Pontais, professeur agrégée d’EPS, est responsable d’une séquence intitulée « Danser : le Petit Chaperon rouge », qui a été recommandée par l’ A. R. G. E. F. (Association de Recherche sur le Genre en Éducation et Formation). De même, Geneviève Guilpain, professeur de philosophie qui explique dans une vidéo du site comment « former les enseignants à combattre les stéréotypes », se félicite, dans une interview donnée à l’association « Adéquations », d’ « aborder la question de genre dans la langue » et de poser à ses élèves la question qui suit : « Comment une langue genrée modèle-t-elle notre vision de la réalité ? » Enfin, Véronique Rouyer, interrogée par les promoteurs de l’ABCD au sujet de la « Construction de l’identité sexuée de l’enfant », a pu être auteur d’un ouvrage collectif intitulé Genre et socialisation de l’Enfance à l’âge adulte. Sans qu’il soit ici question de discuter de la pertinence de ces travaux, soulignons-en seulement la convergence idéologique : fondé sur une exclusivité des positionnements, l’ABCD de l’égalité, qui laissait espérer la possibilité d’une ouverture, laisse place à la réalité d’une fermeture. L’égalité promise en ce projet ouvre ses portes à un abécédaire de la partialité. [...]

    Deuxième point, le programme, qui se donne pour ambition de changer les mentalités, déroge à la vocation de l’institution scolaire. [...]

    Il est une chose enfin, sur laquelle nous aimerions conclure, à l’appui de l’expérience : l’ABCD de l’égalité, qui entend changer les consciences, est une chimère qui semble vouée à l’échec. Pour avoir participé à bien des projets de ce type, pour être entrés dans bien des expériences similaires, nous sommes en mesure d’affirmer qu’à l’école la vertu ne s’enseigne pas par des leçons, mais se montre par l’exemple. Quelque chose au contraire nous dit que, à vouloir empêcher la construction des identités par le discours, il est à parier que celle-ci ne s’établisse par des moyens détournés, qui seront autrement plus violents. Le petit garçon, qui se verra bousculé en son identité, ne sera-t-il pas tenté, quand l’adulte aura le dos tourné, de faire preuve comme il l’entend de sa virilité naissante ? La petite fille, dont on suspectera la féminité, n’éprouvera-t-elle pas le désir de se réfugier vers des stéréotypes caricaturaux et aliénants ? Vouloir éradiquer les repères qui construisent les personnes, c’est aussi prendre le risque de laisser à chacun d’imposer les siens par le fait de l’arbitraire. Égalitaire en sa visée, cet abécédaire inédit risque de susciter, dans les cours de nos écoles, bien des vocations de despotes. Ainsi, une égalité des sexes qui souhaiterait passer outre les archétypes aurait pour corollaire le retour d’un sexisme arrogant, endigué par nulle culture. « Le courage », écrivait Jaurès, « c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel. » Privilégiant l’un, sans tenir compte de l’autre, les promoteurs de l’ABCD de l’égalité risquent de faire naître, au sein même de notre école, de grandes déceptions, probable prélude à d’imprévisibles colères. [...]"

    Michel Janva

  • La Troisième Guerre mondiale a commencé en Ukraine

    (Traduction libre par fortune.fdesouche.com. Reproduction autorisée sous réserve de nous citer en source)

    Le titre de cet article n’est pas exagéré. En effet, la guerre a éclaté en Ukraine. Les États-Unis, comme les Russes, usent, pour l’instant, d’une guerre de type asymétrique, dans leur tentative de contrôler le pays .

    Depuis 1980, suivant les recommandations du Colonel Charlie Beckwith, dans la foulée de l’échec de l’opération Eagle Claw, le Joint Special Operations Command (JSOC) a été créé comme une composante de commandement des États-Unis dépendant directement du commandement des opérations spéciales (USSOCOM).

    Sa mission expresse consiste à mener des opérations militaires classifiées au moyen des différentes forces clandestines des États-Unis (comme les Navy Seals, les Rangers et les mercenaires civils tels que Blackwater maintenant connu sous le nom d’Academi) .

    Liste des commandants du JSOC

    La plupart des Américains n’ont jamais entendu parler du JSOC. Cependant, la longue liste de ses commandants est aussi impressionnante que remarquable. Le nom de l’un d’entre eux qui saute aux yeux est celui du LTG Stanley McChrystal, ancien commandant des forces en Afghanistan, qui a été congédié pour des commentaires critiquant le président Obama et sa gestion de la guerre.

    Grades et noms. Début et de fin d’affectation :

    MG Richard Scholtes Décembre 1980 – Août 1984

    MG Carl Stiner Août 1984 – Janvier 1987

    MG Gary E. chance Janvier 1987 – Décembre 1989

    MG Wayne A. Downing Décembre 1989 – Août 1991

    MG William F. Garrison Août 1992 – Juillet 1994

    MG Peter J. Schoomaker Juillet 1994 – Août 1996

    MG Michael Canavan Août 1996 – Août 1998

    LTG Bryan D. Brown Septembre 1998 – Décembre 2000

    LTG Dell L. Dailey Janvier 2001 – Mars 2003

    LTG Stanley McChrystal Septembre 2008 – Juin 2003

    VADM William H. McRaven Juin 2008 – Juin 2011

    LTG Joseph Votel Juin 2011 jusqu’à aujourd’hui.

    L’évolution de la mission du JSOC

    À l’origine, le JSOC a été créé pour assurer l’interopérabilité et la normalisation des équipements, planifier et conduire des opérations spéciales, des exercices et des formations, développer les opérations spéciales tactiques conjointes et exécuter des missions d’opérations spéciales dans le monde entier. Le JSOC s’occupait pour l’essentiel des opérations commando.

    Cette mission a radicalement changé. Si elle relève toujours du domaine asymétrique, le JSOC est désormais nettement capable de transporter des opérations de combat à l’échelle d’un pays et c’est ce à quoi nous assistons en Ukraine.

    Un jour, quand la fumée se sera dissipée sur les cendres de la Troisième Guerre mondiale, les historiens verront le JSOC comme l’entité responsable du début du conflit armé en Ukraine, en tant que mercenaires civils, agissant sous l’autorité du LTG Votel pour son incitation à la guerre civile en vue de purger le pays des forces pro-russes.

    Poutine joue la carte de la victime

    Poutine a critiqué les États-Unis pour leur utilisation de mercenaires afin de chasser les forces pro-russes hors d’Ukraine.

    Les allégations de Mr Poutine concernant le bellicisme des forces américaines ne sont pas sans valeur et ont été corroborées par le journal allemand Bild am Sonntag qui a récemment rapporté que 400 mercenaires américains travaillaient avec le gouvernement (illégal) de la junte en Ukraine pour écraser l’opposition au coup d’État de l’Ouest dans la partie orientale du pays avec comme objectif de détourner l’Ukraine de la Russie en éliminant les activistes anti-putschistes à Slavyansk et dans la région de Donetsk .

    Les allégations de Poutine tournent autour de la présence de mercenaires affiliés à la société Academi. Les lecteurs se souviendront peut-être d’Academi quand elle était connue sous le nom de « Blackwater », puis de « Xe » après son implication dans l’assassinat de 17 Irakiens à Nisour Square, à Bagdad, en Irak, en 2007. Ce groupe de mercenaires change de nom en permanence pour garder une longueur d’avance sur les ennuis et échapper à la supervision du Congrès.

    Le conseil d’administration d’Academi est très impressionnant, on y trouve l’ancien procureur général John Ashcroft et l’ancien directeur de la NSA, Bobby Ray Inman. Le PDG de la société est un général de brigade à la retraite, Craig Nixon.

    Ne vous méprenez pas, la présence d’Academi en Ukraine est une opération du JSOC qui est confronté là-bas à son homologue russe. Nous assimilons nettement cet emploi de forces asymétriques au début de la Troisième Guerre mondiale. Pour le moment, il ne s’agit sans doute que d’une guerre par procuration, mais l’escalade est exponentielle.

    Poutine est un hypocrite

    Poutine accuse les États-Unis d’utiliser des mercenaires en Ukraine alors qu’il emploie exactement la même stratégie. Il y a trois mois, durant la prise de contrôle de la Crimée, des troupes russes sans insignes y sont apparues. C’est l’équivalent russe de JSOC, dépendant de l’infâme Vnevedomstvenaya Okhrana. Cette organisation est en effet le “Blackwater” russe mis sur pieds par le Ministère de l’Intérieur pour protéger les installations militaires et ses actifs connexes.

    Cette version russe de Blackwater avait mis la main sur des aéroports lors de l’invasion russe en Crimée. Tout comme JSOC, Vnevedomstvenaya Okhrana ne porte pas d’uniforme militaire russe et permet au gouvernement russe de nier toute participation. Cependant, ne vous y trompez pas, cette organisation mène des opérations en Ukraine comme sous-traitant de l’armée russe.

    Blackwater russe vs. Blackwater américain

    Quel camp provoquera les plus grands crimes de guerre perpétrés par l’autre camp ? Quel camp pourra assassiner les principaux dirigeants ukrainiens du camp adverse ? Qui pourra galvaniser ses sympathisants ukrainiens à prendre les armes et à commencer à tuer leurs opposants ?

    Le monde a été témoin de ces tactiques au Kosovo et nous les observons de nouveau. Dans les prochaines semaines, nous pouvons nous attendre à entendre parler de la découverte de charniers et d’un certain nombre d’assassinats de dirigeants de l’opposition de chaque côté.

    Des deux côtés, la stratégie est claire. Provoquer des civils sympathisants pour s’emparer de l’Ukraine. Le camp des perdants intensifiant très probablement sa participation afin d’éviter la perte totale du pays par l’emploi de forces militaires conventionnelles.

    Le temps ne joue pas en faveur de Poutine

    Dans la perspective du wargame que l’OTAN a prévu de démarrer en Ukraine, en Moldavie, en Bulgarie et en Pologne vers la fin juin / début juillet, Poutine doit agir rapidement pour l’emporter. S’il permet à l’OTAN de consolider ses forces en Ukraine, la Russie pourrait perdre pied dans le pays.

    La capacité de Poutine à faire chanter l’Europe sur le gaz, dont 66% du total importé traverse l’Ukraine, est un risque. À moins que Poutine ne se contente d’être le chef d’une puissance régionale et non pas d’une puissance mondiale, il a très peu de temps pour agir.

    Poutine a déjà annoncé qu’il n’hésitera pas à utiliser des armes nucléaires contre des forces conventionnelles qui marcheraient contre la Russie. Les événements vont devenir très chauds au cours des quatre à six prochaines semaines.

    Au bout du compte, il ne peut y avoir aucun doute. La troisième guerre mondiale a éclaté en Ukraine et les événements qui se succèdent crescendo sont comme autant de dominos tombant l’un après l’autre.

    Dcclothesline

  • Hausse de l'homophobie : et si les coupables n'étaient pas ceux qu'on croit ?

    FIGAROVOX/OPINION- Selon le rapport annuel de l'association SOS Homophobie, les actes homophobes ont augmenté fortement 2013. Pour Christian Combaz, les coupables ne sont pas à chercher dans les rangs de la Manif pour Tous.

    l a suffi de deux heures pour que la responsabilité de la recrudescence des agressions homophobes soit attribuée, par la quasi-totalité de la presse, à des habitants de Versailles et des beaux quartiers, dont l'influence sur le voyou de base ne fait aucun doute, surtout depuis qu'ils ont osé défiler contre le mariage gay.

    Lire la suite

  • La souveraineté nationale, pilier d'une autre Europe

    Extrait du discours d'Aymeric Chauprade, prononcé mardi dernier au Chesnay :

    "Notre souveraineté, depuis 1500 ans, faisait de la fille aînée de l'Eglise, l'un des plus puissants pays du monde : un pays respecté, imité, aimé qui a perdu peu à peu le droit de gouverner son destin et de peser dans l’Histoire par lui-même. Le premier bilan que nous pouvons faire de l’Europe est celui de la dispersion à tous vents de notre souveraineté nationale : notre économie est partie à Bruxelles, notre monnaie à Francfort, notre Justice au Luxembourg, notre géopolitique à Washington…

    Evidemment, en cette période électorale, l’UMPS échafaude mille projets de nouvelle Europe…mais de quelle Europe ?Election européenne après élection européenne, traité après traité, l’UMPS a accompagné le même processus communautaire visant à nous déposséder de notre souveraineté, transformant nos régions en Lander gouvernés par des roitelets européistes dont la seule obsession est de détruire l'Etat-nation. L’UMP en campagne brandit l’étendard d'une Europe des nations alors même quele PPE, groupe auquel elle appartient au Parlement européen, vote depuis toujours 100% des transferts de souveraineté !

    Quant à M. Dupont Aignant, qui voudrait nous faire croire qu'il est gaulliste, mais il est FAF : il appartient à la French American Foundation, club de politiques français tous partis confondus (excepté le Front national) formés aux Etats-Unis à appliquer les ordres de leurs maîtres. M. Dupont Aignant est tout sauf un gaulliste, c'est un supplétif de l'UMP, c'est, après le premier filet tendu qui est M. Guaino pour lequel j'ai bien plus d'estime, un deuxième filet qui sert à rattraper l'électeur de l'UMP, effrayé par l'européisme congénital de M. Lamassoure et qui serait tenté de devenir logique avec lui-même en ralliant enfin la vague Bleu Marine le 25 mai. La tâche de convaincre de son opposition au traité transatlantique tout en étant fils des programmes d'influence américaine en Europe, ne doit pas être aisée…

    Comment l’UMPS a-t-elle réussi à nous vendre cette construction européenne depuis des décennies? Au nom du mythe de l'Europe-puissance. Une grande majorité de Français y a longtemps cru, et beaucoup hélas croient encore qu'au bout de cette longue route, nous cueillerons l’Europe-puissance, protectrice des Etats-Unis, de l'Asie émergente, du nouveau monde et de ses nouvelles puissances économiques et géopolitiques. Mais il n’en est rien :sans souveraineté nationale, toute velléité de puissance reste un mirage inaccessible. A défaut de souveraineté économique, l’UMPS console les Français en faisant vibrer les cordes d’une plus grande démocratie. Or il est facile de constater que la courbe de l'abstention dans les nations en Europe, et en particulier en France, épouse la courbe du transfert de souveraineté vers l'Union européenne. Plus la souveraineté nationale est transférée vers Bruxelles, Francfort ou Washington, moins les Français votent!

    L’UMPS nous assène que l'avenir de la France est dans la Commission européenne ce qui devrait logiquement conduire les Français à voter massivement aux élections européennes or ils ne le font pas. Pourquoi ? Parce qu’il n'y a pas de souveraineté européenne.En lieu et place des souverainetés nationales perdues, c’est le vide absolu. Seul reste le pouvoir d'une technocratie au service d'une oligarchie financière américaine et européenne, qui loin de travailler au Bien commun européen, veille au grain de ses intérêts particuliers.

    Sur les 200 pays dans le monde, seuls les 28 de l'UE ont accepté cette folie de l'abandon de leur souveraineté au profit d'une élite mondialisée, affranchie de ses nations, ses identités, ses territoires et ses religions, pour vivre dans l'esclavage du Dieu Argent, en poussant les peuples à devenir esclaves de leurs pulsions consuméristes et sexuelles, déliés de leurs appartenances naturelles, la famille, la nation, le Divin.

    Alors, comme ultime argument l’UMPS assure que la souveraineté nationale créerait un isolement suicidaire dans notre nouvel ordre mondial, mais qu’en est-il des Etats-Unis, de la Corée du Sud, du Japon, de la Chine, de la Russie et tant d’autres ? Sont-ils isolés ?Au contraire de tout cela, nous devons rétablir des coopérations régionales et inter-étatiques flexibles, adaptées à la nouvelle Europe de demain : celle de la coopération des Etats aux intérêts de sous-groupes méditerranéens, danubiens, balkaniques, baltiques... Si demain la France retrouve sa souveraineté, elle aura les moyens de reconstruire sa puissance et la démocratie renaîtra de ses cendres : les Français, comprenant qu’ils ont de nouveau le pouvoir en main, voteront !"

    Michel Janva

  • Dossier : le « viol d’Évry » ou l’étrange traitement des faits divers

    15/05/2014 – via Ojim.fr – Il y a un mois s’est déroulé un fait divers particulièrement sordide et choquant, aussi bien en soi que par le silence dont il a été entouré dans les médias mainstream. Il pose à nouveau la question du traitement sélectif des « faits divers ».

    Dans la nuit du 29 au 30 mars dernier, une jeune fille de 18 ans sort du RER à Évry. C’est alors qu’elle est agressée par quatre adolescents âgés de 13 à 17 ans, dont trois sont de nationalité turque et le plus âgé de nationalité marocaine. Sous la menace d’un couteau, ceux-ci l’emmènent dans le parc de Courcouronnes où, après l’avoir dépouillée, ils la déshabillent, la frappent à coups de bâton (elle aura le nez et la mâchoire fracturés), puis la violent successivement et l’humilient de diverses manières. Elle est laissée en sang, à demi dénudée, après deux heures de calvaire, et récupérée par un automobiliste qui l’emmène immédiatement à l’hôpital. Grâce à la vidéosurveillance et au témoignage de la jeune fille, les coupables sont rapidement appréhendés et confondus par leur ADN. N’exprimant pas le moindre remords, ceux-ci affirmeront avoir agi ainsi « parce que les Français sont tous des fils de pute ». On aurait pu penser qu’un fait divers d’une telle monstruosité, allant jusqu’aux actes de barbarie, impliquant des mineurs dont deux ont à peine treize ans, se déroulant dans la commune de l’actuel Premier Ministre et comprenant un caractère aussi frontalement raciste, aurait un retentissement certain dans la sphère médiatique française. Il n’en fut rien. Seul François d’Orcival, dans Valeurs actuelles, relaya avec effroi l’affaire tandis que tous les autres médias se contentaient d’une brève tronquée de l’événement : on en avait en effet expurgé la dimension raciste, pourtant présentée par les auteurs eux-mêmes comme le mobile essentiel de leur acte. Mais nous sommes en 2014, si bien que cette censure un peu trop flagrante scandalisa les réseaux sociaux et donna lieu à un grand nombre d’articles dans la « réacosphère » (Boulevard VoltaireAtlantico24 heures actu). Au point queRue89 finit par publier un papier, non sur l’affaire elle-même, mais sur le « buzz » qu’elle avait provoquée sur le Net.

    Diversion ou symptôme ?

    Le traitement des faits divers a toujours été fondamentalement problématique pour les médias. Le sociologue Pierre Bourdieu est l’auteur de la formule selon laquelle le « fait divers fait diversion ». Remarquant que les médias, pour des raisons de concurrence et d’accroche commerciale sont naturellement attirés par le sensationnel, il mettait justement en garde contre le risque de surexposer certains faits en raison de leur impact émotionnel au détriment d’une analyse plus juste et rationnelle de la réalité. D’un autre côté, qu’est-ce que la réalité, sinon une collection de faits divers ? Toute la question réside donc dans la valeur symptomatique ou non que l’on accorde à un fait. Soit il n’est que le symptôme de l’éternelle violence des hommes et il témoigne simplement qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, et que les hommes tuent, volent, violent et se suicident depuis toujours – auquel cas, il est formalisé sous les espèces d’une simple brève dans la rubrique des « faits divers ». Soit il témoigne d’un phénomène inédit, ou globalement non perçu, et revêt alors une dimension révélatrice. De possible diversion du réel, il se fait au contraire surgissement brutal de celui-ci. Le viol d’une étudiante indienne dans un autobus, à Delhi, en décembre 2012, avait soulevé une immense émotion dans la population et entraîné une prise de conscience salutaire quant à la violence impunément faite aux femmes en Inde. À la suite de nombreuses mobilisations, de nouvelles lois avaient été votées pour lutter contre ce problème. Ainsi, le fait divers n’avait nullement « fait diversion » en ce cas, puisque c’était au contraire l’aphasie et l’accoutumance à l’insupportable qui laissaient ignorer des situations de souffrance scandaleuses. En 1955, l’assassinat du jeune adolescent noir Emmett Till allait être à l’origine du mouvement des droits civiques qui aboutirait à affranchir les Noirs américains d’une situation d’apartheid dans le « pays de la liberté ». On n’imagine guère, avec du recul, reprocher à ceux qui s’étaient scandalisés de la mort d’Emmett Till d’avoir donné dans le populisme et entretenu des tensions intercommunautaires au prétexte d’un simple fait divers ne traduisant rien de significatif.

    Statistiques ou populisme

    Mais l’attitude dominante de la gauche médiatique est de se méfier des faits divers à la suite de Bourdieu, et de préférer leur opposer la froide vérité des statistiques. Le « fait divers » serait intrinsèquement spectaculaire, trompeur et populiste, alors que les chiffres des sociologues permettraient de discerner les vrais contours de la réalité. C’est en tout cas l’argument fondamental du dernier livre d’Aymeric Caron. Le chroniqueur de Laurent Ruquier oppose dans Incorrect (Fayard) des lignes de chiffres aux prétendus fantasmes des rares journalistes estampillés « néo-réacs ». Pourtant, au risque de décevoir ce professionnel de la certitude autosatisfaite, les chiffres peuvent aussi bien faire diversion que les faits divers… La démographe Michèle Tribalat conteste par exemple, avec des travaux scientifiques très sérieux, la plupart des chiffres officiels sur l’immigration. Le chiffre est bien l’une des données les plus manipulables qui soient, surtout d’un point de vue sociologique où tout est question de critères et de grilles préalables. En somme, un chiffre ne s’interprète pas moins qu’un fait divers, et la prudence n’en est pas moins requise dans une condition que dans l’autre. Ceux qu’a cités Laurent Obertone dans La France Orange mécanique (Ring) n’ont par ailleurs jamais été démentis et dressaient un panorama pour le moins terrible de la progression de la violence en France ces trente dernières années. En outre, le travail de ce dernier a consisté à rassembler une multitude de faits divers particulièrement révélateurs de l’ensauvagement des rues (et des banlieues) françaises. On a pu par conséquent lui faire le procès de compiler de manière unilatérale des faits « sensationnels » dans le but d’éblouir la raison par l’émotion suscitée. C’est en effet le risque d’une telle entreprise, mais l’ignorance dans laquelle sont tenus de pareils phénomènes est, pour le coup, la marque d’un aveuglement certain.

    Transmutations ratées

    Surtout, les médias officiels ont beau jeu de ranger dédaigneusement en simples « faits divers » les événements qui pourraient contredire trop cruellement la doxa qu’ils défendent en leur refusant toute qualité symptomatique, et de mépriser d’emblée ceux qui voudraient recourir à un tel procédé. En effet, l’année écoulée a été en ce qui les concerne le théâtre de tentatives plus outrées les unes que les autres de transmuter en symptômes et en alertes de simples faits divers… Rappelons-le : l’affaire Méric n’a été que celaL’affaire Léonarda, pas autre chose. Quant à l’histoire de la banane offerte à Madame Taubira, de quoi s’agissait-il d’autre ? Que l’insulte d’une enfant de la Manif pour tous envers la garde des Sceaux ait été considérée comme relevant du racisme le plus stupide et le plus scandaleux, voilà qui s’entend parfaitement. Mais que ce fait divers trahisse pour autant, à la manière d’un symptôme éloquent, un regain inquiétant du racisme envers les Noirs en France – idée promue par tous les médias dominants – relève de la plus pure supercherie ! Un tel acte, tellement circonstancié et tellement marginal, n’avait aucune raison d’être considéré comme révélateur de quoi que ce soit. En tout cas, les trois faits divers que nous venons de citer, le premier censé accréditer le retour d’une menace fasciste, le second le retour de la déportation des Roms, le troisième, le déferlement de la haine anti Noirs, ont donné lieu à des prises de parole au plus haut sommet de l’état et à des couvertures médiatiques insensées. La jeune fille violée et torturée à Evry le mois dernier n’a quant à elle mérité que de brefs encarts escamotant les raisons de son supplice.

    Déni d’évidence

    Par l’entremise de Rue89, relayant le travail d’Arrêt sur Images, le pouvoir médiatique se justifie du non traitement de cette affaire : « Contacté par ASI, le procureur a relativisé ces informations. Il a commencé par dire : « Il est possible qu’à un moment donné, de tels propos aient été tenus [...]. » Mais il a ensuite précisé que le racisme n’avait pas été considéré comme le « motif du viol » et il a ajouté qu’il n’avait pas été retenu comme circonstance aggravante, comme l’expliquait Valeurs actuelles (même si la question sera peut-être soulevée au procès). En revanche, il y a bien mise en examen pour « viol avec torture et acte de barbarie ». Les agresseurs ont voulu « abîmer » la victime, le plus possible, avec des gestes dégradants. » Il y a en effet de quoi être rassuré et comprendre pourquoi une telle broutille ne méritait pas d’être traitée davantage que sur trois lignes… Le mobile raciste serait-il absent, la victime serait-elle de la même nationalité que ses tortionnaires, que ce « fait divers » serait toujours le symptôme d’une « évolution » sociétale terrifiante au regard de l’âge des bourreaux et de la sauvagerie de leurs actes. Quant au mobile raciste du viol, le procureur a beau relativiser et s’exprimer au conditionnel, il n’est nullement écarté. Sa prudence est simplement de mise durant l’instruction d’un procès mais elle n’est pas une dénégation apportée aux articles de la « réacosphère », à laquelle Arrêt sur Images semblerait vouloir clouer le bec par un coup de fil à un procureur tenu à la langue de bois. On aurait pu vouloir mettre en garde contre des conclusions hâtives (ce fut l’écueil cuisant de l’affaire Méric, en effet…), mais on prétend au lieu de cela contredire avec les arguments les plus spécieux qui soient et on ne démontre rien. Le faisceau de présomptions quant au mobile raciste du viol d’Évry est pourtant étoffé. D’abord car les agresseurs « l’auraient » – c’est-à-dire « l’ont » (qui aurait inventé ou suggéré cette éventualité ?) – déclaré eux-mêmes. Ensuite parce que ce mobile explique l’absence de remords (l’acte devient une manière de se faire justice contre une population abhorrée – la française). Enfin parce que le plus âgé des agresseurs, donc, dans les tranches d’âges en question, a priori, le leader de la bande, sortait justement de prison pour viol contre… le fils d’un policier. Alors soit les goûts sexuels du garçon sont fort éclectiques, soit, et c’est le plus probable, le viol est moins pour lui une pulsion sexuelle qu’une pulsion de haine et un moyen d’humilier l’ennemi : la France.

    Le zoom et le cache

    Si sur Rue89 on ne voit donc aucune raison de s’attarder sur le viol d’Évry, on est en revanche beaucoup plus prolixe lorsqu’il s’agit de démontrer la persistance du racisme dans le sens unilatéral où il est censé s’exercer. Ainsi de longues tribunes sont consacrées à mettre en relief l’horreur que représente, pour cette lycéenne maghrébine, d’avoir dû essuyer deux insultes racistes en six mois. Ailleurs, une jeune femme témoigne du malaise qui est le sien à l’écoute de plaisanteries douteuses. Comment ne pas instiller l’idée, par un tel traitement de l’information, qu’une insulte de lycéen lancée à une jeune Maghrébine, aussi regrettable et blessante soit-elle, mérite à peu près cent fois plus d’inquiéter l’opinion publique que le viol en série assorti de crachats, de coups de bâton et d’urine imposée à une Française, parce que celle-ci a eu le malheur de naître dans le pays que ses ancêtres ont construit ? Si les actes racistes contre les minorités bénéficient d’un « zoom médiatique » important et systématique, le racisme anti-blanc, ce racisme qui ne doit pas exister, est quant à lui dissimulé sous un cache sans qu’on s’encombre du moindre problème moral, ou même de la moindre nécessité de cohérence intellectuelle. Ce double traitement atteint, notamment avec le viol d’Évry, une disproportion délirante. Les chiffres et les faits divers ne sont qu’un matériau de base pour ceux qui sont censés nous informer. Les uns comme les autres sont manipulables à souhait. Mais le pouvoir médiatique paraît désormais traiter ce matériau comme une pâte élastique qu’il est possible de distordre en tout sens afin de l’enfoncer dans les moules idéologiques prévus à cet effet. Sauf que cette pratique n’est pas une pratique d’informateurs, mais de propagandistes, et même de propagandistes en fin de règne.

    http://fr.novopress.info/166534/dossier-viol-devry-letrange-traitement-faits-divers/