Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1902

  • Ukraine, acte II du démembrement ?

    Le présent de l’Ukraine commence à ressembler à la fin de l’Union soviétique. Les périphéries s’éloignent, le pays se déchire, le centre se crispe. L’Ukraine a certainement laissé passer le moment où jouer la carte du fédéralisme aurait suffi à garantir ses frontières actuelles.

    Près de 90 % des votants au référendum de la région de Donetsk, et 96 % pour la région de Lougansk ont opté pour l’indépendance. Sept millions d’« Ukrainiens » étaient concernés. Mais il faut prendre en compte un autre critère : la participation. Or, les anti-sécessionnistes, c’est-à-dire les partisans de l’unité de l’Ukraine, récusaient ce référendum et appelaient à l’abstention. Selon les « rebelles », comme dit le gouvernement de Kiev, en d’autres termes selon les pro-Russes, la participation a été de 75 %, non sans fraudes massives, comme toujours, aussi bien en Ukraine qu’en Russie, et ce, depuis des décennies. Dans le Donbass, ce qu’on a vu, ce n’est pas la quasi-unanimité de la population, comme en Crimée, basculant du côté russe. Mais la tendance est incontestable : la majorité de la population de ces régions est pro-Russe. Son cœur, mais aussi ses intérêts économiques, notamment ceux des ouvriers, la poussent vers la Russie.

    Lire la suite

  • Je deviens SDF, mais je n’abandonnerai pas mon métier !

    Je constate qu’entre chrétiens, il n’y a pas beaucoup de solidarité. C’est le contraire chez les musulmans qui, eux, s’entraident.   

    Interview de Marie-Neige Sardin

    Votre librairie-papeterie va fermer ce soir. Pouvez-vous nous expliquer les raisons de cette fermeture ?

    Pour une seule raison : la multiplication de mon loyer par trois, qui a été validée par un tribunal qui a rendu cette décision exécutoire. Je me trouve, en outre, face à un huissier qui n’entend pas m’accorder de délai et à un maire qui refuse de préempter.

    Pourquoi cette décision de multiplier par trois votre loyer ?

    J’étais soumise à un bail vieux de 36 ans. La loi veut que l’on autorise le déplafonnement des loyers. La commission des baux du 93, qui ne fait que ce genre de calcul toute la journée, a estimé que mon nouveau loyer devait passer de 500 € à 700 €, ce qui était le « tarif syndical » pour le département. Mais mon propriétaire a décidé de le passer à 1.400 €.

    Avez-vous pu faire un recours administratif ?

    J’ai bien sûr fait appel de cette décision, mais comme le jugement est exécutoire, cela ne change rien. En outre, la révision du loyer a un caractère rétroactif, ce qui implique pour moi de régler un arriéré de loyer pour un montant de 34.000 €.

    Comment expliquez-vous cette augmentation si importante alors que la commission des baux la calcule autrement ?

    En réalité, on ne me compare pas à d’autres librairies-papeteries, puisque je suis la dernière sur Le Bourget, mais à des boucheries ou à des grandes surfaces. Bref, ils comparent ce qui est incomparable.

    Lire la suite

  • La censure des propos sur Internet est contre-productive

    Dans un délire étatiste, Jean-Vincent Placé propose une loi pour contrôler internet. L'écrivain Christian Combaz met en garde contre cette volonté de censure :

    "[...] Les institutions ne gagneront jamais la bataille de la dérision. Elles ont toujours été terrassées par le camp des ricaneurs même à l'époque où Facebook et Youtube n'existaient pas. Sommer le Conseil d'Etat de se prononcer de manière préventive sur le spectacle d'un humoriste comme l'a fait naguère Manuel Valls, multiplier les déclarations compassées, appeler à la vigilance sur le ton «je ne plaisante pas», courir après les gestes, le vocabulaire, les déclarations fiscales de ceux qui vous agacent, mobiliser les ressources du ministère de l'Intérieur et réclamer le concours de la Culture et d'Aurélie Filippetti pour museler «une certaine parole» sur internet en partant à la chasse aux propos inadmissibles, c'est donner des ailes aux ennemis de l'état. Par conséquent cela nous concerne tous.

    [...] Imaginez une conjuration de citoyens qui choisissent un geste trivial de l'avant-bras, connu des pêcheurs et des scouts, comme signe de ralliement et qui appellent cela faire une quenelle. Dans un premier temps on interdit le geste en public, ensuite on analyse les photos de groupe sur internet pour remonter vers les auteurs du geste, ensuite on interdit l'emploi du mot quenelle dans les débats télévisés, puis dans les restaurants ce qui devient assez incommode. Les fabricants de quenelles font fortune. Les récalcitrants trouvent expédient de faire allusion à la ville de Nantua, afin d'y tenir un congrès, naturellement aussitôt interdit, puis de faire imprimer des Tshirts «I love Nantua». A la fin, on discute en haut lieu de la solution qui consisterait à débaptiser la ville de Nantua pour contrecarrer les plans de la sédition . Dans les réunions au ministère de l'Intérieur tout le monde trouve la solution difficile à mettre en oeuvre mais on est tellement embarqué dans la servilité à l'égard de la parole du premier ministre que personne ne trouve la situation grotesque. La preuve même le lecteur vient d'avoir une seconde de doute quand j'ai évoqué le congrès de Nantua. Les esprits sont si habitués à l'invraisemblable que rien ne les surprend plus.

    Jusqu'au moment où le ricanement de la population deviendra colère, où les gens monteront sur les lampadaires. Et le Premier ministre criera au complot anti-républicain ourdi par des forces venues des bas-fonds de l'histoire, alors qu'au départ il s'agissait simplement de donner une leçon à un pion qui se prend au sérieux.

    Il est temps de signifier à l'Etat qu'une partie non négligeable des citoyens français trouve ce risque inconsidéré. Si l'on voulait conjurer l'apparition de certaines idées dans les esprits, il fallait éduquer les enfants autrement que par la télévision où les feuilletons policiers américains considèrent explicitement autrui comme de la viande, éviter les prêchi-prêcha en CM2 avec présentation de diapositives, ne pas importer de guerres civiles étrangères, imposer la force de la culture avant celle du droit (qui n'a aucun effet sur les esprits). Courir après les mots impose à l'état de jouer le rôle du comte Almaviva dans le mariage de Figaro et précipite une tribulation de l'opinion dont la France a connu plusieurs exemples, tous assez fâcheux."

    Michel Janva

  • L'ENA, facteur de déclin français ?

    La description qu'un jeune énarque fait de son école rappelle les mots de l'historien Marc Bloch expliquant la démission des élites en 1940. Glaçant.

    Olivier Saby vient de faire l’ENA. Et il a tiré de sa scolarité un livre titré « Promotion Ubu Roi », sous titré « Mes 27 mois sur les bancs de l’ENA ». D’entrée de jeu, on redoute un de ces témoignages amers dus à des diplômés qui se sont trompés d’orientation. Et le style du livre, un récit sous forme de journal, fait craindre un exercice narcissique comme il en pullule sur les blogs. Aucune de ces interprétations n’est la bonne.

    Pour la première fois, un diplômé de l’ENA entreprend de nous conter par le menu ce que furent sa vie et ses cours pendant 27 mois. Il ne s’agit donc pas, non plus, du Nième livre proposant les réformes à apporter à l’auguste institution. C’est un livre qui nous donne à voir en direct la médiocrité du programme de l’école, en nous immergeant dans la scolarité. «J’aime cette émission télévisée qui s’appelle « Strip Tease », explique Olivier Saby : des tranches de vie présentée sans aucun commentaire. On laisse le spectateur juge. Mon bouquin, c’est un peu ça »

    L’obsession du classement 

    Beaucoup de choses dans ce livre laissent une impression glaçante. On comprend assez vite que c’est une école qui sélectionne 80 brillants jeunes gens via des épreuves impitoyables pour leur infliger par ensuite un cursus pitoyable. Saby parle de « vide abyssal de l’enseignement. » Un vide dont ils n’osent pas se plaindre parce que cela pourrait nuire à leur classement de sortie. L’obsession de ce sacro-saint classement, qui peut déterminer une carrière à vie, et que plusieurs gouvernements ont sans succès envisagé de supprimer, marque au fer rouge le cursus et l’ADN des diplômés. C’est un permanent sujet de conversation entre élèves, et anciens élèves. Quand Saby débarque en stage à l’ambassade de France à Beyrouth, l’une des premières questions que lui pose le N° 2 de l’ambassade, ancien de l’ENA, porte sur le classement qu’il vise. Et l’énarque de décliner aussitôt son propre classement, comme on donnerait sa carte de visite. Rebelote avec l’ambassadeur. Saby s’attend à être questionné sur les raisons de son choix du Liban. Au lieu de cela, la première question de l’excellence est : « est-ce que le classement est toujours en vigueur à l’ENA ? ». Monsieur l’ambassadeur est énarque (il donne bien sur aussitôt son classement) mais aussi fils et frère d’énarques. Il n’a pas la moindre idée du travail qu’il va confier à ce stagiaire, qui attendra 2 semaines avant de recevoir quelques instructions.

    Le rejet de l’initiative et de l’innovation

    Saby raconte la redoutable épreuve du « Thème d’observation » qui dure 8 heures, enfermé, sans pouvoir bouger, sans documents. L’examen porte sur le développement rural et sa place au sein de la mécanique européenne.

    Ce sujet nous est aussi inconnu qu’à une poule landaise. Mais ce n’est pas grave, l’important est juste que nous sachions pondre une résolution, en étant notés sur notre capacité à imiter des textes déjà existantes et à singer leur formulation. L’erreur serait de faire preuve de créativité. La sanction serait immédiate » 

    En cela ils suivent le conseil que leur a donné un tuteur de l’école s’ils veulent des bonnes notes : apprendre par cœur règlements, directives, décisions de la Commission Européenne et avis du Parlement européen . « Pour réussir l’épreuve, pas besoin de réfléchir : vous devez connaître le format et le remplir avec les mots-clés adequats »

    Chaque fois que Saby, seul ou avec quelques camarades, se risque à demander si on ne pourrait pas améliorer ceci où cela, il s’attire une réponse du type «pourquoi changer, on a toujours fait comme ça ». Il n’existe pas de résumé plus clair du conservatisme et de l’immobilisme. Est-ce bon d’instiller à forte dose une telle philosophie à ces futures élites ?

    « Il faut ménager ses arrières » 

    Plus radical est le : « pas d’initiatives, ça risque de nous desservir ! » L’auteur raconte son stage à la Communauté Urbaine de Brest, avec d'intéressantes missions qui lui montrent le mépris de l'Etat pour les collectivités locales . Doit-il en faire la remarque au directeur des stages venu l’inspecter, en grande pompe, sur place, qui est surnommé "Le Revizor" ? Saby a appris à s’autocensurer :

    ne pas oublier que l’inspecteur qui me note à la fin de mon stage sera peut être demain amené à faire appel à moi lorsqu’il accédera à une préfecture ou à un cabinet ministériel. C’est le problème du circuit fermé. L’inspecteur des stages sera préfet, chef de cabinet après demain… Qui sait. Il faut ménager ses arrières, ne jamais faire obstacle aux règles qui ont fait les carrières de nos juges et pairs, se glisser dans le courant et se laisser entraîner 

    En lisant ces histoires de soumission et de résignation, on pense soudain à cet autre fascinant témoignage qu’est « L’Etrange défaite », un livre clé écrit juste après la débâcle de 1940 par l’historien Marc Bloch. On y trouve des observations qui recoupent presque mot pour mot les analyses de Saby.  

    Bloch, qui a exigé à 54 ans d’être mobilisé comme officier de réserve ( avant d'être fusillé par les nazis), cherche à comprendre comment la France n’a pas vu monter, pendant 8 ans, le péril hitlérien, et a pris une faramineuse dérouillée sur le terrain. Il incrimine une « démission des élites, frileuses et conventionnelles » qui nourrira par la suite d’innombrables débats. Il fustige notamment en ces termes la soumission des officiers qui, au front, n’osaient pas exprimer leurs désaccords :

    c’était par peur des histoires, et par ce souci de diplomatie qui, chez des hommes en mal d’avancement, devient une seconde nature, [et aussi] la peur de mécontenter un puissant d’aujourd’hui ou de demain.  

    Saby a plusieurs fois voulu prendre des initiatives, seul ou avec des camarades, pour se plaindre des cours. Comme ce jour où un cas sur l’hôpital est traité par un intervenant du Quai d’Orsay « qui ne connait pas grand-chose à la problématique santé et découvre le dossier comme nous » Chaque fois il s’est fait contrer par d’autres élèves sur le mode

    Tu es fou, ça va être inscrit à vie sur ton dossier, ça pourrait plus tard te barrer l’accès à certains postes  

    Marc Bloch, dans son chapitre consacré à l’enseignement en France déplore :

    La crainte de toute initiative, chez les maîtres comme chez les élèves, la négation de toute libre curiosité, le culte du classement ( Bloch dit « succès ») substitué au goût de la connaissance 

    « Vous serez grillés » 

    Retour à l’ENA : à l’occasion d’un exercice, Saby veut, avec deux collègues, suggérer par écrit une innovation : fondre les trois grandes écoles d’administration ( ENA, fonction publique territoriale, fonction publique hospitalière) en une seule : les élèves choisiraient leur spécialisation en cours d’études, mais il y aurait un socle de valeurs communes avant de s’orienter. Des camarades le dissuadent de publier cette proposition : « cet article risque de se retourner contre toi. Ils vont l’intégrer à ton dossier et il te suivra pendant toute ta carrière » 

    Plus amusant. Saby échoue à faire baptiser la promotion « Ubu Roi ». A défaut les élèves votent pour « promotion Badinter ». Lors de la cérémonie de photo de promotion qui se déroule à Strasbourg, Saby et quelques acolytes proposent que des élèves portent le costume alsacien. C’est la bronca :

    vous êtes complètement fous. Si un journal sort cette photo le jour où l’on pensera à vous pour un ministère, vous serez grillés ! » 

    Huit élèves ont quand même l’audace de prendre cette initiative. Le directeur de l’école est décomposé à l’arrivée de Robert Badinter. Or contre toute attente celui-ci le complimente « quelle excellente idée, Monsieur le directeur ». Puis il exige que les « alsaciens » se groupent derrière lui sur la photo. « A cause de vous et votre idée stupide, je ne vais pas pouvoir montrer la photo à ma grand mère » se désespère néanmoins une future énarque.

    « On vit quand même bien sans chauffeur à plein temps » 

    Le bêtisier que nous présente Olivier Saby mérite vraiment le détour, dans lequel Ubu le dispute à Courteline. On y croise un conseil en communication qui « vend du vent avec talent » à 1200 euros la journée à la Communauté Urbaine de Brest. Chargé d’inventer une campagne de promotion, il a « un putain d’avis sur la question » et, au bout de 8 mois, propose une idée lumineuse : prendre pour axe de communication l’océan.

    On y croise un ministre, Alain Joyandet, en mission de coopération au Liban, se comportant en véritable mufle à l’égard d’une directrice d’école, refusant la part du gâteau qu’elle lui offre, sur lequel était écrit « vive la francophonie, vive la France ». Seul l’intéresse le numéro de l’Equipe que lui a subtilisé l’ambassadeur.

    On y entend la directrice de la formation à l'ENA raconter :

    quand j’ai quitté la préfectorale pour venir à l’ENA, j’ai d’abord eu un choc car on m’a expliqué que j’allais partager un chauffeur avec un autre membre de la direction. Et puis avec le temps je m’aperçois que finalement, on vit quand même très bien sans chauffeur à plein temps 

    Ou encore cette énarque qui dit au sujet des élections présidentielles « si on pouvait limiter le droit de vote aux polytechniciens et aux énarques, la France tournerait mieux »

    Et cette veuve éplorée qui se désole :

    dire que mon époux regrettait encore, deux jours avant son décès, les quelques points qui l’avaient séparés de l’Inspection générale des finances ! » 

    Ce livre nous apprend ceci : les énarques sont formés à administrer et gérer, certainement pas à inventer et innover. On ne les a aucunement préparés à être stratèges, imaginatifs, audacieux, courageux. On leur a même instillé les vertus inverses. Or tous les leviers de l’état et des politiques publiques sont aux mains d’énarques. Comment s’étonner que la France patauge dans le conservatisme, la crainte des réformes, un conformisme désespérant ?

    En lisant ce témoignage, on comprend ces incroyables bourdes que font régulièrement les Inspecteurs des Finances, les plus brillants diplômés de l’ENA, à Bercy. Prenez la récente affaire de la taxation des créateurs de Start Up qui a conduit à la révolte des « Pigeons ». Il est clair que les énarques n’ont pas la moindre idée des ressorts qui animent les créateurs d’entreprises ni des flux de financement de la création et de l’innovation. Il n’y a pas de divorce entre l’Etat et l’entreprise en France, mais entre certains énarques et l’entreprise. Ils ont été formés sur deux planètes qui n’ont rien à voir. Si dans un MBA, ces programmes de formation au management de troisième cycle qu’on enseigne, comme à l’ENA, à des participants de 27 à 35 ans souvent dotés d’une première expérience, on professait comme à l’ENA, les élèves se révolteraient dés le premier jour. On a l’impression à lire Saby qu’à l’ENA, les élèves sont infantilisés, effarouchés, lobotomisés.

    Marc Bloch avait anticipé l’ENA, « une école close »

    Concluons avec Marc Bloch qui écrivait en 1940 :

    Apres la guerre, de tant de reconstructions indispensables, celle de notre système éducatif ne sera pas la moins urgente. Notre effondrement a été avant tout (…) une défaite à la fois de l’intelligence et du caractère. Parmi ses causes profondes, les insuffisances de la formation ont figuré au premier plan. Une réforme timide serait vaine. On ne refait pas une éducation en rapetassant de vieilles routines. C’est une révolution qui s’impose (…) Pour les hommes en charge de l’enseignement, le pire danger résiderait dans une molle complaisance envers les institutions dont ils se sont fait peu à peu une commode demeure. » 

    Qui osera « révolutionner » l’ENA ? Voici en tous cas le plus étonnant : Bloch fit preuve d’une sorte de don de voyance en racontant en ces termes l’irruption, à la veille de la guerre de 40, de l’idée qui donnera naissance à l’ENA en 1945

    [Juste avant la guerre les gouvernants ont voulu] briser le quasi monopole des Sciences politiques comme pépinière de notre haute administration. Ils auraient pu créer un programme préparé dans les universités. Au lieu de cela ils préférèrent tracer le plan d’une nouvelle école spéciale : une autre Ecole des Sciences politiques, encore un peu mieux close que sa rivale »

    Source: : http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20121025.OBS7128/l-ena-facteur-de-declin-francais.html

    http://www.oragesdacier.info/2014/05/lena-facteur-de-declin-francais.html

  • Europe : un travelo barbu comme Marianne. Mais jusqu’où descendront-ils ?

    Le concours de l’eurovision de la chanson est l’une des manifestations les plus ringardes qui soit. Voilà des années que cette manifestation est éclipsée par toutes les téléréalités autour des « Incroyables talents » et autres « Voice ». 

    Comment tout de même survivre et se maintenir ne serait-ce que pour engranger les bénéfices et la manne de la retransmission télévisée ? En en faisant des tonnes bien sûr. Il suffit de flatter l’idéologie dominante et les financiers des espaces publicitaires. Il y a bien longtemps que dans les grandes manifestations internationales, ce n’est plus le talent qui est récompensé mais le thème. Il suffit de traiter un sujet politiquement correct pour avoir une chance… tous ceux qui pensent comme nous aurons du talent, pas les autres.

    Voilà pourquoi Cannes consacre des films que personne ne va voir et on peut multiplier les exemples à l’infini dans l’art contemporain où un excrément dans un bocal présenté par un artiste du bout du monde est forcément une œuvre d’art. [...]

    La suite sur Novopress

    Lire également sur France Catholique l’article de Gérard Leclerc

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Europe-un-travelo-barbu-comme

  • Mères voilées/sorties scolaires : Benoît Hamon encourage le cas par cas (RMC)

    Invité de Jean-Jacques Bourdin, Benoît Hamon demande aux écoles de faire preuve de « discernement » lorsqu’elles sont confrontés à des mères voilées lors de sorties scolaires.

    « Dans un certain nombre de situations, on peut accepter que, c’est déjà le cas, des mamans qui portent un voile accompagnent (les élèves). » – Benoît Hamon

    http://www.fdesouche.com/456259-meres-voileessorties-scolaires-benoit-hamon-encourage-le-cas-par-cas-rmc

  • Le chantage à l’Europe Les européistes du marché technocratique jouent sur la peur

    Le pouvoir socialiste français redoute plus que tout une poussée du Fn aux européennes et que ce parti anti-Europe de Bruxelles ne devienne le premier parti de France. Cette inquiétude hexagonale est partagée par de nombreux pouvoirs européens à la solde du mondialisme financier qui craignent eux aussi une poussée populiste, c’est à dire une sanction démocratique des peuples.

    Comme on ne peut tout de même pas supprimer l’élection, il faut tenter de la manipuler. La stratégie des « soumis » à Bruxelles a été clairement exprimée par le président Hollande au cours des cérémonies du 8 mai. C’est la stratégie de la peur que les démocrates autoproclamés reprochent paradoxalement systématiquement à leurs adversaires anti-systèmes.

    Attention, une victoire populiste provoquerait une situation qui pourrait détruire la construction européenne et nous ramener à une époque où le nazisme et la guerre seraient à nouveau possible, voila le discours récurent. Avec en prime la perspective d’une faillite des nations qui voudraient sortir de la zone euro ou la réaménager. L’Europe, c’est donc la paix, sauf pour la Serbie bien sûr et peut-être pour l’Ukraine.

    Cette référence permanente aux années d’avant guerre et au conflit mondial marche-t-elle encore ? On a du mal à le croire et pourtant on peut le craindre. Cette Europe qui ressasse une vision manichéenne du passé est la preuve en tout cas que cette construction administrative n’a pas de vision politique d'avenir. Le passé commun des démocraties occulte la communauté d’avenir. Mais ces démocraties qui, en Europe, doivent tant aux américains ne peuvent ignorer ce qu’elles doivent également au totalitarisme stalinien. Le débarquement dont le 70ème anniversaire permet un déferlement de propagande n’a été possible que grâce à Stalingrad et une barbarie rouge qui a déferlé sur l’Allemagne puis sur une grande partie du continent européen. C’est pourquoi Poutine sera, malgré l’Ukraine, invité aux cérémonies du débarquement. Poutine qui récupère Staline sans état d’âme dans des fêtes de la victoire, démonstration de force pour prouver que la Russie n’est pas un tigre de papier. Certes ce n’est plus l’Urss, mais c’est une puissance nucléaire considérable avec laquelle il ne faut pas jouer imprudemment.

    Autour de l’Ukraine, propagande patriotique russe, autour des élections européennes, propagande des alliés d’hier, les propagandes se valent. La propagande démocratique n’est pas supérieure à celle du Kremlin, elle est même, au niveau des causes de la défaite du Reich, plus éloignée de la vérité historique. Agiter le spectre de la guerre mondiale pour faire peur aux électeurs, diaboliser ceux qui refusent l’Europe système capitaliste est tout de même le degré zéro du projet européen.

    Il ne faut pas hésiter à voter contre cette Europe…. Car ceux qui ont gagné la guerre n’ont jamais voulu que la paix sur le continent se transforme pour les peuples en un asservissement à une ploutocratie internationale non élue. L’Europe a peut-être été libérée, elle a surement besoin de l’être à nouveau…il y a toujours des totalitarismes à combattre, même ceux camouflés et plus sournois que les autres.

    source

    Raoul Fougax, Metamag 

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EFAAZAuEEAuIjZvBqy.shtml

  • Ukraine: il y aurait des mercenaires américains ?

    Selon le journal allemand Bild am Sonntag, cité ici. Extrait.

    "Ces 400 mercenaires travaillent pour Academi, plus connu sous son ancien nom de Blackwater, une entreprise de sécurité qui avait été privée de contrat par l’armée américaine en Irak après une fusillade sur des civils en 2007, précise le Bild. Le journal précise toutefois ne pas savoir qui a passé le contrat avec Academi. Le Bild am Sonntag rappelle que la Russie avait dénoncé il y a quelques semaines la présence de « contractors » américains aux côtés des troupes gouvernementales ukrainiennes, ce que l’ambassadeur américain à Kiev, Geoffrey Pyatt avait démenti mi-mars."

    Paula Corbulon

  • Que les associations s’occupent plutôt des esclaves d’aujourd’hui !

    Monsieur Tin, Français de Martinique, mérite le titre de champion toutes catégories dans la discipline très moderne de l’insulte envers sa propre patrie.

    Louis-Georges Tin. En fait, j’adore ce gars ! S’il y en avait davantage comme lui, Marine Le Pen n’aurait plus besoin de faire campagne. Comme ses acolytes, monsieur Tin, président du CRAN (Conseil représentatif des associations noires), est une victime. Victime de tout, victime tout court. Lui, si la victimisation se mesurait, il serait à Sèvres. Sans même s’en douter, il gonfle les urnes de bulletins de vote Front national chaque fois qu’il ouvre la bouche.

    Samedi, alors que nous célébrions l’abolition de l’esclavage, il a avoué « négocier » des contreparties financières avec des familles françaises de Bordeaux, au prétexte que leurs ancêtres auraient contribué à la traite négrière. Madame Le Pen devrait penser à lui organiser un grand meeting. Car monsieur Tin, Français de Martinique, mérite le titre de champion toutes catégories dans la discipline très moderne de l’insulte envers sa propre patrie.

    Lui, et ceux qui bêlent à ses côtés, semblent avoir oublié que :

     -  Si le Danemark a été le premier pays à abolir totalement l’esclavage dès 1792, la France affranchissait par décret royal tous les esclaves qui posaient le pied sur son sol dès 1315, avant de voter une première loi d’abolition en 1794 ;

    Lire la suite