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OGM et pesticides : le professeur Séralini contre-attaque
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Antichristianisme, gouvernement sous emprise maçonnique, tabou juif, manipulation médiatique,… Alain Escada face à Robert Namias
Hier à 13h30, Alain Escada, président de Civitas, était opposé à Robert Namias dans la cadre de l’émission « le grand face à face » diffusée en direct par Europe 1.
Pour bien situer les intervenants, il convient de présenter Robert Namias à nos lecteurs.
Le journal Libération (20 décembre 1996), dans un portrait consacré à ce journaliste, précise qu’il est petit-fils d’un marchand de tissus, juif apatride de Salonique, arrivé en France en 1914. Robert Namias n’a pas voulu reprendre le magasin familial.
Né en 1944, il entre chez Europe 1 dès 1969. D’abord chroniqueur, il devient vite présentateur de journaux puis rédacteur en chef. En 1984, il passe à FR3 pour s’occuper de l’émission politique Face à la 3. En 1986, il devient journaliste pour TF1. De 1991 à 1996, il y sera le rédacteur en chef du journal télévisé de 20 heures. En juin 1996, il est nommé directeur de l’information, puis, en 2005, directeur général adjoint chargé de l’information, fonction qu’il quitte en juin 2008 pour devenir quelques mois plus tard conseiller chez Publicis qu’il quitte en décembre 2010. Depuis septembre 2009, il a rejoint l’équipe des grandes voix d’Europe 1.
Sa seconde épouse est Anne Barrère, productrice de télévision.
Son fils Fabien Namias, né d’un premier mariage, est ancien rédacteur en chef des services politique et économie de la rédaction de France 2 et, aujourd’hui il est… directeur de l’information d’Europe 1.
Il est utile de savoir tout ceci pour goûter tout le sel des propos d’Alain Escada durant le débat d’hier. L’antichristianisme ambiant, le gouvernement sous influence maçonnique, le tabou juif, le rôle émérite de Robert Namias dans la désinformation des Français, l’affaire Dieudonné et l’attitude de Manuel Valls, tout y passe !
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La NSA ou la plus grande et la plus puissante organisation de surveillance au monde
A une quinzaine de kilomètres au nord de Washington se trouve la plus grande et la plus puissante organisation de surveillance au monde. Ouverte en novembre 1952, descendante directe des cryptologues de la Seconde Guerre mondiale et de l’équipe de Bletchley, la NSA (National Security Agency/Agence de sécurité nationale) a, dans son hall d’entrée, des armoiries qui résument parfaitement son rôle : un aigle tenant une clé entre ses serres – symbole de son emprise mondiale sur le renseignement d’origine électromagnétique et des secrets qu’elle découvre grâce à une technologie avec laquelle aucune organisation ne peut, même de loin, rivaliser.
Sur les centaines d’hectares de Fort George Meade, son bâtiment anonyme s’élève au-dessus de la campagne du Maryland et, bien que ses activités soient aujourd’hui reconnues, on l’appelle toujours la No Such Agency (l’agence qui n’existe pas) dans certains milieux de Washington. Ceux qui y travaillent préfèrent dire Sigint city ; ce qui leur rappelle qu’ils sont à la pointe des codes et des cryptages, au sein de l’agence la plus hermétique de la communauté du renseignement américaine.
Il s’agit du plus récent regroupement de superordinateurs du monde, tous fabriqués spécifiquement d’après les plans de la NSA. Les machines sont manipulées par le plus grand nombre de mathématiciens jamais réunis en une seule organisation, ainsi que par des milliers de cryptologues et d’analystes. Pendant les cinq premières années, pour accomplir leur tâche, ils ont consommé pour quarante millions de dollars d’électricité par an. (En 2007, on évaluait cette dépense annuelle à soixante millions de dollars.) Le budget annuel de la NSA reste un espace blanc sur les études financières que publient les journaux sérieux sur le coût de revient des services secrets américains. On estime qu’il s’élève, au minimum, à trente milliards de dollars. Un seul satellite peut coûter un milliard de dollars ; la NSA en possédait vingt-quatre en 2007. Les milliers d’ordinateurs de l’agence sont tous spécialement conçus pour elle. Ils sont le produit final d’un long travail de recherche et développement – souvent plusieurs années – dont l’objectif est de pouvoir traiter un nombre sans cesse croissant de communications. Les ordinateurs sont reliés à des systèmes de stockage contenant chacun un pétaoctet de données ; ce qui représente huit fois le nombre de mots de l’ensemble des ouvrages de la bibliothèque du Congrès ou de la British Library. Une partie du budget sert à financer le centre interne de recherches sur les superordinateurs, spécialisé dans l’informatique appliquée à la cryptologie et l’élaboration de techniques de traitement plus rapides.
La vitesse est l’élément le plus vital de l’analyse d’informations et la force motrice de toutes les activités de la NSA. La rapidité des ordinateurs est passée de milliards de données à la seconde à un quatrillon – la vitesse pétaflop (soit un million de milliards), que seul le plus rapide des microordinateurs ultrarapides peut atteindre.
Une autre partie du budget est consacrée au développement de logiciels de destruction des bases de données étrangères. Selon l’ancien directeur de la CIA, William Colby, tout ce qui passe à la NSA « donne l’impression que les éclairs sont lents. Une fois, j’ai vu un programme qui pouvait traduire sept langues au rythme de cinq cents mots à la minute. Un mois plus tard, quand j’ai vérifié, il avait doublé sa capacité et, donc, réduit de moitié son temps de traduction. »
A Sigint City, on clamait depuis longtemps que les ordinateurs pouvaient, si on le leur demandait, capter les premiers cris d’un bébé et le suivre toute sa vie jusqu’à la mort, où qu’il aille sur terre. Que cela soit vrai ou non, cela faisait partie de l’idéologie volontariste des employés de Sigint City pour qui rien n’était impossible. De jour comme de nuit, selon leurs factions, ils quittaient régulièrement leurs maisons – toutes dotées de leur petit carré de gazon à l’avant et de leur barbecue à l’arrière, dans l’un ou l’autre des lotissements réservés aux employés qui entouraient Fort George Meade – et empruntaient la sortie de la route Baltimore-Washington qui menait aux grilles gardées d’un monde si secret, si opaque, qu’aucun d’entre eux ne savait tout ce qu’il s’y passait.
Les informations recueillies étaient réparties en plus de trente catégories : elles étaient toutes secrètes, certaines plus que d’autres, et d’autres encore l’étaient tellement que les employés ignoraient d’où elles provenaient. Ils savaient seulement qu’une fois analysées, elles étaient envoyées à des organisations du renseignement américain telles que la CIA, le NIC (National Intelligence Council/Conseil national du renseignement) et le WSSIC (Weapons and Space Systems Intelligence Committee/Comité sur les armes et les systèmes de renseignement spatial). Il y avait plus d’une douzaine de services et chacun d’entre eux avait ses propres priorités. Ensemble, ils formaient le Système, le nom générique donné à tout ce que faisait la NSA pour intercepter les conversations des gouvernements étrangers et celles de leurs organisations diplomatiques et militaires. Aucun code ne pouvait résister aux cryptologues. Cela pouvait prendre des jours – voire, des semaines – mais, au bout du compte, leurs compétences finissaient toujours par triompher.
Dès que des mots étaient prononcés au téléphone, ou envoyés par fax ou par e-mail cryptés, à travers l’immensité de l’espace, ils étaient secrètement interceptés grâce aux moyens technologiques de la NSA, à Fort Meade ou dans l’un des vingt-cinq postes d’écoute dont elle disposait aux quatre coins du monde : depuis le Waihopai, en Nouvelle-Zélande, et Kojarena, dans l’ouest de l’Australie, jusqu’à la frontière nord de la Finlande, le Système recueillait des informations. Un million de mots par seconde. Soixante-dix milliards par jour. Chaque jour. Chaque semaine. Chaque mois. Personne ne connaissait l’envergure du « butin ». Comme presque tout à la NSA, ces chiffres étaient gardés secrets.
Ceux qui travaillaient dans ce monde compartimenté baignaient dans les abréviations : du Comint (Communications Intelligence/Renseignement des transmissions) au Telint (Telemetry Intelligence/Renseignement télémétrique), c’est-à-dire les données transmises par les missiles, il y avait un « int » pour chacune des tâches qui constituaient leur complexe univers. Un petit groupe avait pour unique mission de revoir, changer et créer de nouveaux noms pour réduire les risques de fuites.
La superficie couverte par la NSA sur la planète était en perpétuelle extension : on lançait de nouveaux satellites ; on ajoutait de nouveaux systèmes télémétriques ; on sélectionnait de nouvelles pistes pour les orbites circumpolaires ; on ouvrait de nouvelles stations.
Gordon Thomas, Histoire des services secrets britanniques
http://www.oragesdacier.info/2014/04/la-nsa-ou-la-plus-grande-et-la-plus.html
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Des Femen à Maaloula
Dans La Semaine du Pays Basque, Alexandre de la Cerda s'en prend aux Femen et à leurs complices. Extrait :
"[...] Les célèbres égéries du “polit’correct” occidental dont l’effigie orne les timbres postaux de la république française ont manifesté sur le Times Square de New York avec le slogan “Fuck Putin” peint sur leurs poitrines dénudées, pour dénoncer le retour de la Crimée à la Russie. L’année dernière, elles avaient souillé Notre- Dame - toujours les seins nus et peinturlurés de slogans hostiles au pape Benoît XVI qui venait de démissionner -, en s’en prenant aux nouvelles cloches, alors disposées provisoirement dans la nef. Le week-end dernier, pour Pâques, c’est sous la protection de la police et du commissaire de police de Clichy (lequel s’était déplacé en personne) que les Femen ont inauguré leur “local d’entraînement”. Une affiche montrait un diable femelle à trois seins en spirales fouettant les postérieurs d’un prêtre, d’un rabbin et d’un imam. Le texte disait : « Messe sataniste, bûcher de merguez, coups de fouets, débats infernaux, musique païenne et blasphème à tous les étages : gagnez votre ticket pour l’enfer en pénétrant dans l’antre des sorcières » ! Le comble, c’est qu’elles ont squatté ce local dans un immeuble appartenant au Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (qui a lancé une procédure d’expulsion contre cette occupation, en attente d’un jugement devant être rendu le 28 avril). Il est vrai que les profanations des Femen semblent moins préoccuper un Mgr Dagens, évêque d’Angoulême et membre de l’Académie française, que le souci de « ne pas diaboliser tous les djihadistes » !
Dans mon Bloc-notes du 13 septembre dernier, je rappelais déjà que l’évêque d’Angoulême, favorable à une intervention militaire en Syrie, avait déclaré sur Radio Notre-Dame, à propos de l’attaque des islamistes contre la bourgade chrétienne de Maaloula (inscrite par l’UNESCO sur la liste du patrimoine mondial), qu’il s’agissait d’« une opération de propagande qui reconstruit l’histoire et qui l’instrumentalise en essayant de faire croire que la guerre et les violences qui se déroulent actuellement en Syrie seraient d’ordre confessionnel ». S’en étant pris au patriarche Gregorios III Laham en l’accusant « d’être l’allié politique et financier de Bachar Al Assad », Mgr Dagens avait fini par lâcher : « Il faut faire très attention à ne pas diaboliser tous les djihadistes » ! Maintenant que l’armée syrienne a repris Maaloula, on constate que ces islamistes ont fait sauter le couvent Sainte-Thècle, dont une partie s’est écroulée, vandalisé la nouvelle église et brûlé la porte de marbre ornée d’icônes. Les murs sont carbonisés, les icônes des saints ont été arrachées, les icônes du Christ poignardées. Une série d’autres icônes d’une valeur inestimable ont été endommagées. Chandeliers et lustres volés, statues du Christ en bronze doré ou en marbre détruites par explosifs. Toutes les croix qui se trouvaient sur les dômes des monastères et les églises ont été enlevées, des documents datant de 1 500 ans, brûlés. Bien pire, des chrétiens qui refusaient de se convertir à l’Islam ont été crucifiés par les djihadistes, a dénoncé sur Radio Vatican une religieuse syrienne qui a dirigé l’école du patriarcat gréco-catholique à Damas et qui vit maintenant en France : « Dans les villes ou villages occupés par les djihadistes, les groupes musulmans extrémistes proposent aux chrétiens soit la chahada (la profession de foi musulmane) soit la mort ». Ceux qui ne veulent pas renier leur foi subissent le martyr : « A Maaloula, ils ont crucifié deux jeunes gens parce qu’ils n’ont pas voulu dire la chahada. Ils disent “alors, vous voulez mourir comme votre maître en qui vous croyez. Vous avez le choix : soit vous dites la chahada, soit vous êtes crucifiés”. Il y en a un qui a été crucifié devant son papa. On a même tué son papa ».
Après ces massacres, des djihadistes ont parfois « pris les têtes et joué au foot avec elles, ont pris les bébés des femmes et les ont accroché aux arbres avec leurs cordons ombilicaux ». Radio Vatican a publié cette interview le jour où l’Eglise commémore la crucifixion du Christ à Jérusalem. Je n’ai pas encore entendu les commentaires de Mgr Dagens à ce sujet... Pas plus de la part de nos gouvernants. D’ailleurs, le président de la république, n’a adressé aucun message aux chrétiens français pour la fête de Pâques (en revanche, il s’est rendu le lendemain du Lundi de Pâques à une expo sur le pèlerinage à La Mecque) ! Quant à Bernard Cazeneuve, le nouveau ministre de l’Intérieur en charge des cultes, n’avait-il pas déclaré il y a deux ans, dans une tribune publiée par le Nouvel Obs, qu’« évoquer les racines chrétiennes de la France, c’est faire une relecture historique frelatée qui a rendu la France peu à peu nauséeuse » ?
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Traité de Lisbonne
Où sont passés les défenseurs officiels de la démocratie ?
« Article 27. Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l’instant mis à mort par les hommes libres. » (Constitution de l’an I.)
Le traité de Lisbonne est la copie conforme de la Constitution européenne. Tout le monde le sait et personne ne prétend d’ailleurs le contraire.
Lors de la campagne présidentielle de 2007, le candidat Sarkozy s’était engagé à faire voter un mini-traité, et non le traité de Lisbonne, par le Parlement, et non plus par le peuple, comme cela avait pourtant été le cas pour la Constitution européenne. Le président de la République a donc ouvertement dupé le peuple quand il proposa aux parlementaires de se prononcer sur un texte reprenant la constitution scélérate. Le 4 février 2008, un Congrès servile et hypocrite ratifia le traité de Lisbonne.
Le Parlement défit ce que le peuple avait réalisé et se transforma ainsi en censeur du peuple. Car ce que le peuple a fait, seul le peuple peut le défaire. S’il existait un contrôle de constitutionnalité digne de ce nom, la ratification parlementaire d’un traité européen devrait être interdite, que celui-ci ait été rejeté préalablement par le peuple ou non. Les traités européens étant ce qu’ils sont, c’est-à-dire des machines à dépouiller les Etats de leur souveraineté, seul le peuple français devrait avoir le droit de se prononcer : selon l’article 3 de la Constitution de la 5ème République, la souveraineté nationale appartient au peuple.
Qu’un traité engageant une telle part de souveraineté ne soit pas soumis au jugement du peuple est par ailleurs contraire au principe d’autodétermination des peuples. L’entreprise de Nicolas Sarkozy fut donc un viol du peuple français. Autrement dit, un viol de la démocratie. Il y a viol juridiquement et moralement.
La presse, toujours au garde-à-vous sur la question européenne, a répondu, comme un seul homme, que cela n’était pas si grave. Le président s’était engagé dans la campagne électorale, après tout... Mais en quoi le fait de prévenir à l’avance que l’on violera le peuple et la démocratie atténue le viol en question ?
A ce stade de la réflexion, une question se pose : où sont passés les défenseurs officiels de la démocratie ? Où sont passés les saintes nitouches du démocratiquement correct, ceux qui voient des atteintes potentielles à la démocratie partout sauf là où elles sont criantes ? Ils ne sont même pas cachés. Ils ne disent rien et approuvent. Pour la pensée officielle et la bobocratie, habituellement et officiellement si « vigilantes » mais néanmoins complètement acquises à l’Union européenne, la ratification parlementaire fut parfaitement normale.
Le 2 décembre 2007, Hugo Chavez vit rejeter par référendum une réforme constitutionnelle. Que dirait-on de lui si deux ans plus tard il avait fait revoter la réforme par un parlement acquis à sa cause ? Qu’il s’agit d’une méthode dictatoriale. Et pour cause...
Adrien Abauzit, Né en 1984
http://www.oragesdacier.info/2014/04/traite-de-lisbonne.html
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« Je n’ai pas manifesté contre la Loi Taubira parce que je suis une catho tolérante»
Philippe Arino égratine ce genre de "cathos" (et ça soulage....) :
"[...] Après Frigide Barjot, René Poujol, les « cathos du gouvernement » (Erwann Binet, Cécile Duflot), voici Vanessa Chapuis, cette paroissienne de l’ombre… dans le rôle de la femme meurtrie.
Ce que ces « cathos ouverts » n’ont toujours pas compris (donc on va le re-expliquer pour la énième fois), c’est que :
1)la tolérance n’était pas une valeur positive à promouvoir(elle devient même très mauvaise quand elle se fige en poncif positif obligatoire). Il faut bien comprendre que la tolérance, en soi, c’est neutre. Ce qui compte, c’est ce qui la charge, autrement dit c’est ce qu’on tolère. Et si on tolère le mal, les injustices, les fascismes, les intégrismes religieux, notre tolérance méritera de s’appeler laisser-faire, collaboration, complicité, crime, péché par omission, lâcheté, etc.Toutes les dictatures s’appuient d’ailleurs sur la tolérance des peuples pour les soumettre à leur relativisme destructeur, au silence et à leur « jugement-phobie »(car« juger », ce n’est pas que synonyme de « condamner » ; ça signifie beaucoup plus positivement « penser par soi-même » ; et nous sommes tous appelés par Jésus à ne pas juger des personnes mais à juger des actes).
2) la Charité (ce qu’ils appellent rapidement « amour ») ne se vit pas sans la Vérité, ne pourra jamais faire l’économie de la reconnaissance des personnes et des faits. La Charité sans la Vérité, c’est de l’indifférence, de l’amour puant, du respect désincarné, de la sensiblerie et du jugement injuste. On le voit bien dans le cas de cette femme « catholique » sur France Info (Vanessa) : elle juge la soi-disant « fermeture des opposants au mariage gay » sur un ressenti infondé et mensonger (« J’ai vécu ça comme un rejet de l’autre. ») car elle ne dénonce pas concrètement la fermeture à la différence des sexes que constitue toute union homosexuelle et toute loi nationale qui la justifie (et ça, c’est une réelle discrimination violente !),elle ne voit pas que le rejet réel vient d’elle(qui se fout éperdument de la réalité des personnes homosexuelles et de leurs souffrances) et de cette loi du « mariage pour tous » qui de facto raye de la carte un des deux parents biologiques de beaucoup d’enfants concernés par les situations « homoparentales », ou tout du moins qui supprime la condition d’amour entre les deux parents biologiques dont tout être humain a besoin (suppression qui est intimement et socialement gravissime).
Alors quand ces cathos beaufland jouent les victimes indignées, les « exceptions tolérantes de l’Église », font la leçon à tout le monde, se montrent gay friendly, alors que ce sont eux les persécuteurs, les condamnants, les jugeants, les homophobes, t’as juste envie de leur dire :au lieu de traiter tous vos frères cathos de « réacs » et d’ « homophobes », allez d’abord vous acheter un cerveau et un cœur !Et plutôt que de changer de paroisse, vous feriez mieux d’essayer de changer un peu votre manière étriquée et idéologique de considérer l’Église et l’homosexualité ! Et après on en reparle.Ces moutons n’écoutent pas les enseignements ecclésiaux sur le sens de la sexualité. Ils ne connaissent rien à l’homosexualité et à ses conséquences dramatiques. Ils dénaturent le message d’amour et d’exigence de l’Église, en parodiant l’amour en bons sentiments vidés d’actes et de Réel. Honte à ces pharisiens gauchistes et passifs !"
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De la Syrie à l’Ukraine : le double-emploi du terme « terroriste »
Dans les conflits, qui s’apparentent à des guerres civiles avec une implication de la force internationale, on voit comme habituellement ils prennent aussi une dimension sémantique. On le retrouve ainsi dans l’utilisation du terme « terroriste » que ce soit du côté des médias ou des politiques. On a deux dimensions différentes avec la guerre en Syrie et les événements en Ukraine.
Au début du conflit syrien, les médias nous dépeignent deux camps qui s’affrontent : le régime syrien tyrannique d’Assad et les combattants pour la démocratie, qui forment bientôt l’ASL. Au fur et à mesure, la situation change avec l’apparition de djihadistes du front Al-Nosra à l’Etat islamique en Irak et au Levant. Pendant un certain temps, on a voulu minimiser mais il apparait désormais clairement que ces forces ont un poids très important, ouvrant un troisième front. On ne peut plus l’ignorer mais c’est bien gênant. En effet, cela favorise Assad face aux exactions djihadistes et aux attentats suicides. Du coup, on a un changement de discours. On ne retrouve pas plus tard que le 21 avril, un article du Monde intitulé : « le calvaire des otages conforte Assad dans sa théorie anti-terroriste ». Assad utiliserait le terme terroriste pour discréditer la révolution syrienne, mélangeant modérés et extrémistes. Le fait que les otages français aient été retenus par des djihadistes, qui plus est des ressortissants français, ne va redorer l’image d’une révolution syrienne démocratique. C’est bien pour ça que désormais, les accusations vis-à-vis du président syrien ont changé. Ce dernier aurait des connivences avec les djihadistes, mieux il les aurait favorisés pour se maintenir au pouvoir et pour ainsi se donner une meilleure image surtout à une époque où le terrorisme est devenu une peur frénétique et mondiale des pays occidentaux.
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Gender : le flicage de la FCPE
En tant que membres de la FCPE, des parentsont interrogé les responsables de l'association de parents d'élèves afin de savoir ce que contenait l'ABCD des égalités et s'il serait appliqué dans l'établissement fréquenté par leurs enfants. Résultat : leurs noms ont été inscrits devant l'école maternelle de leurs enfants mentionnant leur exclusion de la FCPE :
"l'année dernière en classe de CM2, l'enseignant de ma fille voulait passer un film sur la reproduction. Au motif que cela ne concerne que les élèves de 4ème je me suis opposée à ce que ma fille voit ce film. La directrice dans note note salée m'a fait comprendre que "non seulement le film était passé sur une grande chaîne donc était tout public mais que ma fille de toute façon "verrait ce film". Je ne l'ai pas mise en classe pendant une semaine attendant que le film passe. Ils ont attendu que ma fille revienne pour lui passer le film."
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Que penser de l’affaire Morelle ?
Il est patent qu’Aquilino Morelle est avant tout un homme ayant vécu de la politique et en a largement profité. A l’origine il est la « plume » de Jospin. Il se trouve propulsé à la tête d’une des Commissions de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS). Il sera notamment chargé des rapports sur le sang contaminé et le Médiator. Il lui est reproché d’avoir rédigé un rapport pour le laboratoire danois Lundbeck spécialisé dans les maladies du système nerveux. Pour ce travail il a été payé 12.500 euros.
Mais surtout Morelle était conseiller technique en charge du médicament. Ce qui lui permet bien sûr d’approcher de très près un certain nombre de laboratoires dont il fait le lobbying. En récompense, il se fait rémunérer pour divers services.
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Leur "Europe" : une étrange conception de l'indépendance
Elle nous vient du gouvernement polonais. C'est l'excellent site "theatrum belli" qui relaie cette analyse d'Hajnalka Vincze. Celle-ci note quelques contradictions dans le discours de Donald Tusk :
"D’après le Premier ministre polonais, la dépendance excessive au gaz russe rend l’Europe faible et à la merci des prix fixés par la Russie. C’est même, précise-t-il, « le B-A BA de l’économie ». Il n’a pas tout à fait tort au départ. Toute dépendance excessive (et unilatérale) se paye, en règle générale. Mais au lieu de proposer sur le champ une CECA* de l’énergie, on aimerait bien voir M. Tusk appliquer sa science d’une manière à la fois plus rigoureuse et plus large, si possible. (...)
A l’ombre de la crise ukrainienne, plus que jamais Varsovie ne jure que par l’alliance américaine. Dans cet esprit, M. Tusk proposemême (et surtout) de se tourner vers les USA et son fameux gaz de schiste pour diversifier nos approvisionnements énergétiques. Ce faisant, il ajouterait donc une petite dépendance supplémentaire (énergétique) à une dépendance massive déjà existante (en matière de sécurité et d’armement). Ce qui contredit quand même directement « le B-A BA » de la réflexion stratégique."