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Christiane Taubira "hait la France" pour Eric Zemmour (1/6) - Ça Se Dispute
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Encore une église profanée ! Mais Robert Namias continue de ne pas savoir que les profanations sont majoritairement antichrétiennes…
Nice – L’Eglise de la place Saint-Roch a été profanée dans la nuit de samedi à dimanche. Le vol n’était pas la motivation de ceux qui se sont introduits dans cette église. Les vitres de la sacristie ont volé en éclats, un mur de la salle de catéchisme a été éventré à coups de masse. Trois tabernacles ont été fracturés. Celui qui contenait les hosties consacrées a résisté. “C’est assez miraculeux”, fait remarquer l’économe paroissial aux journalistes qui l’interrogent.
Une fois de plus, c’est un lieu de culte catholique qui est ainsi profané. Mais pour des journalistes de la trempe de Robert Namias - qui prétend mensongèrement que les profanations concernent majoritairement les synagogues et les cimetières juifs –, l’antichristianisme n’existe pas.
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Affaire Wauquiez : l’UMP, ou la dictature de la pensée unique !
Dans un éclair de lucidité, peut-être intéressé, Laurent Wauquiez a publié, ces derniers jours, un intéressant pamphlet sur l’Union européenne
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Je ne suis pas particulièrement proche de Laurent Wauquiez, d’abord parce que ses passages successifs comme ministre dans les gouvernements Fillon n’ont pas permis d’avancées notables. De plus, j’exècre les personnalités de droite qui accolent le mot « social » à leur mouvement afin de se rendre plus respectable aux yeux des élites médiatiques.
Mais dans un éclair de lucidité, peut-être intéressé, Laurent Wauquiez a publié, ces derniers jours, un intéressant pamphlet sur l’Union européenne. Que n’a-t-il pas fait ? Toute l’intelligentsia que peut compter l’UMP s’est jetée sur lui afin de dénoncer – je cite – « le populisme de ses propositions » — comme si le peuple était une tare —, « de draguer le FN » ou « le protectionnisme, c’est stupide ». Je ne veux pas juger le fond de son livre puisque j’y trouve, pour ma part, à prendre et à laisser. Mais il est choquant de voir que tout débat au sein de ce parti est interdit. Ce que les pontes ont décidé entre eux en haut lieu doit être la ligne directrice et cela sans discussion. Pas de débat, pas de voix dissonante. C’est interdit.
Pourtant, l’UMP s’enorgueillit d’être un parti démocratique où fleuriraient nombre d’idées. Bien entendu, ce ne sont que des mots. Rien de tout cela n’existe à l’UMP. Je suis bien placé pour le savoir, y ayant consacré 10 ans de ma vie politique comme élu jeune ou moins jeune, ou comme attaché parlementaire à l’Assemblée et au Sénat. L’UMP ment à ses militants très souvent sincères dans leur engagement lorsqu’elle annonce qu’elle gouvernerait différemment de François Hollande.
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Cinq mythes sur la Russie actuelle
« La nouvelle Russie n’est pas plus totalitaire que ne l’est l’Allemagne actuelle depuis la chute d’Hitler. Cela aussi, on ne veut pas l’admettre car on a besoin d’un ennemi pour se réfugier sous le parapluie américain ! »
Certains de nos contemporains croient vivre dans un siècle de lumières alors que l’obscurantisme continue à faire des ravages. Cet obscurantisme concerne tout particulièrement nos relations avec la Russie.
L’écrivain Wodzinsky (*) constate : « Nos clefs pour comprendre la Russie rouillent sous l’effet de la nouveauté (…) Nous nous efforçons de déchiffrer la Russie à l’aide de codes périmés de barbarie (asiatique) et de démocratie (européenne) en fabriquant des poncifs stériles (…). La Russie continue à remplir pour l’Europe une fonction archaïque de catharsis, de remède à ses souffrances internes. (…) L’Occident a exporté à l’est ses propres déchets. Peut-être y a-t-il perdu son âme ! »
Après tout, Hitler est bien un produit de l’Occident (son livre de chevet fut longtemps un livre sur les juifs de Henry Ford, l’industriel américain !). Le marxisme allemand aussi et la Terreur révolutionnaire qu’admirait tant Lénine fut une invention française ! Alors pourquoi diaboliser la Russie comme si elle avait le monopole de l’arriération et du totalitarisme ?
Les cinq « clés rouillées » que nous utilisons encore sont les idées d’économie de rente, de continuité du totalitarisme, d’effondrement démographique, de persistance du goulag et de l’immoralité.
Le premier mythe est celui de l’économie de rente
La Russie serait, selon la formule absurde de Kissinger, la Haute Volta équipée d’un armement atomique. Aujourd’hui, on dit plutôt, à l’instar d’Alain Juppé : la Russie est une économie de rente dont le socle est la production de gaz et de pétrole. Renseignements pris, le gaz et le pétrole représentent 10% du PNB russe ! Il faut comparer cela avec les 41% du Pib en Arabie Saoudite : là, on a vraiment une économie de « rente » !
D’après la direction générale du Trésor, l’agriculture représente 5% du PIB (3e exportateur mondial de blé), le secteur secondaire (industrie) représente 28% du PIB ; la production de matières premières, dont le pétrole et le gaz, représente 10% du PNB, mais 70% des exportations. Le secteur tertiaire (finances, communications, distribution) représente 66% de l’économie. Selon ces critères donnés par notre propre ministère des Finances, la Russie est bien un pays développé !
Un bon indicateur de l’activité économique est aussi la production d’électricité où la Russie est, en 2012, troisième ex aequo avec le Japon, derrière la Chine et les Etats-Unis (860 milliards de kWh contre 461 pour la France). La Russie contrôle un tiers du commerce mondial des constructions de centrales nucléaires. Elle a le monopole de l’envoi d’êtres humains dans la station spatiale orbitale grâce à ses fusées Soyouz que la France utilise en Guyane. La Russie possède plus de têtes nucléaires que les USA et la deuxième marine de combat du monde. Selon le magazine 01Business, la Russie reste une grande puissance technologique : même en informatique, le moteur de recherche Yandex a devancé historiquement Google et Kaspersky reste numéro 1 de l’antivirus informatique. Mais on veut ignorer tout cela. On veut à toute force que la Russie soit sous-développée et moins « intelligente » que l’Occident. On va donc inventer un mythe : faire passer la Russie pour une économie de rente pétrolière, comme le sont l’Arabie Saoudite ou le Qatar !
Le deuxième mythe est celui de la continuité du totalitarisme depuis 1000 ans
Le régime tsariste n’était certainement pas un régime totalitaire. L’histoire témoigne qu’il a beaucoup plus respecté les indigènes de Sibérie que ne l’ont fait les Etats-Unis avec les Amérindiens parqués dans des réserves. Il a connu le servage, c’est vrai, mais non l’esclavage fondé sur la race, à la différence des Etats-Unis. L’église était un contre-pouvoir important. Assimiler le pouvoir tsariste à celui des nomades mongols n’est pas sérieux. La Russie a même connu des expériences de démocratie directe comme en Suisse : Républiques de Novgorod et de Pskov au Moyen Age, démocratie « cosaque » dans le sud-est. Certes, le tsarisme était formellement une autocratie. Mais, en réalité, la société russe vivait aussi des contre-pouvoirs que formaient ses traditions et le tsar ne pouvait ni les ignorer, ni les déraciner : aurait-il pu détruire l’orthodoxie, la famille, l’autorité des grands-mères sur la jeunesse ? Non ! Ce n’était d’ailleurs nullement son projet. Et les bolcheviks, malgré leur violence, ont aussi échoué à étouffer les traditions : comme De Gaulle l’avait prophétisé à l’encontre de tant de « soviétologues » incapables, « la Russie boira le communisme comme le buvard boit l’encre ! »
Le totalitarisme est venu de l’Occident : la matrice initiale a été le pouvoir de la Terreur jacobine sous Robespierre admirée par Marx et Lénine. Le marxisme est une invention occidentale comme Lénine l’a souligné à juste titre dans son livre L’Etat et la Révolution : une synthèse d’économie anglaise (Ricardo), d’idéologie politique française socialiste et de philosophie allemande (Hegel et Feuerbach). L’URSS a été une rupture avec la Russie traditionnelle, comme le IIIe Reich en Allemagne avec l’Empire allemand.
La nouvelle Russie n’est pas plus totalitaire que ne l’est l’Allemagne actuelle depuis la chute d’Hitler. Cela aussi, on ne veut pas l’admettre car on a besoin d’un ennemi pour se réfugier sous le parapluie américain ! L’Europe officielle ne veut pas devenir adulte ! Il faut donc construire un mythe d’un ennemi éternel : la Russie !
Le troisième mythe est celui de l’effondrement démographique
Certes, cet effondrement a eu lieu après la chute de l’Union soviétique et la démoralisation importée de l’Occident pendant les années Eltsine. Mais les chiffres montrent un redressement très net : la population augmente depuis 2009 ; depuis 2012, le taux de natalité a rattrapé le taux de mortalité (13,3 pour mille habitants) et le taux de fécondité qui fut au plus bas en 1999 (1,17) n’a cessé de remonter pour atteindre 1,69 en 2012 ; le nombre d’avortements par femme est tombé de 3,4 en 1990 à 1,2 en 2006. L’espérance de vie masculine a augmenté de 4 ans entre 2005 et 2010 (69 ans aujourd’hui).
La Russie pratique une politique familiale exemplaire tout en contemplant le suicide démographique de l’Occident. Chaque famille touche à la naissance d’un enfant une prime d’environ 7000 euros. Les incitations financières sont complétées par une revalorisation du mariage, de la fidélité et de la natalité, avec la création d’une fête annuelle d’Etat pour décorer les couples méritants. Pendant ce temps, l’Occident prône l’idéologie du « childfree » (libre d’enfants) ; le mot est choisi à dessein : on ne dit pas « childless » (sans enfants), ce qui serait neutre ; la liberté, c’est l’absence d’enfants ! On est fort loin des valeurs de la charité chrétienne. Si l’on ajoute à cela l’affirmation de l’égalité en valeur du couple volontairement stérile et du couple hétérosexuel fécond, et si l’on prend en compte la volonté de favoriser l’euthanasie des malades incurables, comme sous le IIIe Reich, on a du mal à ne pas croire le pape Jean-Paul II lorsqu’il dénonçait la montée d’une culture de mort en Occident ! La Russie, comme l’a dit le président Poutine ou le patriarche Cyril, voit cette évolution avec inquiétude et prend le « parti de la vie » ! Qui s’en plaindra ?
Le quatrième mythe est celui du « goulag » persistant
Le goulag soviétique n’existe plus. Contrairement aux idées reçues, il n’y a que 800.000 prisonniers en Russie contre 2,5 millions aux Etats-Unis : le taux d’incarcération américain est de 714 prisonniers pour 100.000 personnes (2007) contre 532 en Russie. Les Etats-Unis ne respectent pas la suppression de la peine de mort votée par le Conseil de l’Europe (Texas : 500 exécutions depuis 1976, 39 exécutions pour tous les USA pour la seule année 2013) : que dirait-on si c’était la Russie ? Ce serait le scandale médiatique assuré !
Soit dit en passant, la tsarine Elisabeth avait aboli de facto cette peine et Anatole Leroy-Beaulieu disait, dans son Empire des Tsars et les Russes, que la Russie était la première du monde par la douceur de son code pénal (due à l’influence de l’Eglise orthodoxe). Les USA, grands donneurs de leçons de morale et de droit, ne respectent aucun des droits de la défense à Guantanamo : que dirait-on si cette prison était russe ?
Le goulag est aussi une importation de l’Occident : les Anglais ont inventé les camps de concentration en Afrique du Sud et Lénine a voulu copier la Terreur de Robespierre. On a exporté cet enfer répressif vers la Russie et, peut-être pour nous disculper, on l’accuse d’avoir généralisé ce système dont la victime numéro un a été le peuple russe lui-même !
Le cinquième mythe est celui de l’immoralité foncière de la Russie
C’est un conflit vieux comme l’histoire qui remonte à la mise à sac par les Croisés de Constantinople lors de la quatrième croisade en 1204 (contre la volonté du pape de l’époque, doit-on préciser). L’hostilité aux Byzantins est devenue l’hostilité à l’égard de la Russie. L’antislavisme de l’Occident ressemble beaucoup à l’antisémitisme. Les Russes seraient « génétiquement » cruels, voleurs, malhonnêtes et inaptes à la liberté. L’Occident fait le silence sur ses propres turpitudes, guerres de religion (Guerre de trente ans où le tiers de la population allemande disparaît), Inquisition, Terreur de la Révolution française, génocide de la Vendée décidé officiellement par la Convention (décret Barrère), première et deuxième guerre mondiale : tout cela est-il de la faute des Russes ?
Les statistiques de criminalité ne sont pas toujours favorables à l’Occident. Par exemple, si l’on prend le marché de la drogue, les Etats-Unis et l’Australie sont bien plus atteints que la Russie pour le cannabis, l’ecstasy ou la cocaïne.
Mais au-delà de ce genre de comptabilité, on peut se poser la question de savoir si l’état moral général des Russes est meilleur ou non que celui des Occidentaux. Depuis les années 1960 (mai-68 en France), la situation des valeurs s’est dégradée : résultat, en France le nombre des crimes et délits est passé de 1,5 à 4,5 millions par an : est-ce un bon signe ?
Dostoïevski nous donnera le mot de la fin : le starets Zossime (starets : saint homme issu du peuple) déclare que la liberté sans discipline intérieure en Occident consiste à multiplier ses besoins sans limites ; les hommes deviennent dépendants des objets et matérialistes. L’égalité sans amour conduit à l’envie, à la jalousie et au meurtre. La fraternité sans racines est un verbiage : on constate en fait l’isolement croissant des hommes. Face à ce désert spirituel, la Russie offre l’exemple d’un christianisme vivant qui peut s’associer au christianisme occidental pour défendre les valeurs de notre civilisation commune.
Nous Européens avons tout intérêt à nous associer à la Russie : l’intérêt économique est évident, l’intérêt politique aussi pour ne pas devenir une simple colonie de la superpuissance du moment, l’intérêt humain est de sauver les valeurs familiales face à la culture de mort et l’intérêt spirituel est de renouer avec les valeurs bimillénaires du christianisme et de l’antiquité classique. C’est une voie plus sûre que celle fondée sur le mépris de l’autre, le Russe en l’occurrence, qui empêche l’Europe d’être unie alors que le Rideau de fer est tombé depuis longtemps !
Ivan Blot, 24/04/2014
(*) Wodzinsky, Transe, Dostoïevsky, Russie, ou la philosophie à la hache, L’Age d’homme, 2014 (p. 18).
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Le festival d'intox de Robert Namias
Robert Namias est un sérieux candidat aux bobards d'or. Il enfile les intox comme rarement :
- Namias affirme que les profanations en France sont majoritairement celles des juifs et des musulmans
- Namias reproche à Hollande de souhaiter joyeux Noël et joyeuses Pâques aux Français
- Namias pense qu'il est faux d'affirmer que les cathos sont plus souventmoqués que les autres
- Namias botte en touche sur Peillon l'anticatho prétendant ne rien savoirde sont livre-programme.
La France a-t-elle un problème avec les... par Le_Salon_Beige -
Droite et gauche, un théâtre soumis aux caprices des Saoudiens ?
Le ministre Renaud Donnedieu de Vabres a décidé le 27 avril 2007 de donner au théâtre impérial le nom de son mécène.
Vestige du Second Empire, le théâtre impérial Napoléon III (théâtre du château de Fontainebleau), petit bijou architectural construit entre 1854 et 1857 à la demande de Napoléon III, est en cours de restauration ; l’ouverture est prévue pour 2015.
En revanche – il faudra s’y habituer –, il changera de nom pour devenir le théâtre Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, car ce sont les Émirats arabes unis qui ont sorti le chéquier pour sa restauration. On nous a bien aidés, alors il faut leur rendre la monnaie de leur pièce…
D’ailleurs, personne ne s’en cache, c’est écrit noir sur blanc sur le site officiel : : « Dans le cadre d’un accord passé entre le gouvernement français et celui de l’émirat d’Abou Dabi, parallèle à celui créant le musée universel du Louvre Abou Dabi, une enveloppe de 5 millions d’euros reconductible a été allouée par Son Altesse le Cheikh Khalifa ben Zayed al Nahyane au financement de la restauration du théâtre impérial du château de Fontainebleau. En reconnaissance de cette action, le ministre de la Culture et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres, a décidé le 27 avril 2007, en présence de l’autorité de la Culture et du Patrimoine d’Abou Dabi, Son Altesse Cheikh Sultan ben Tannoun al Nahyane, de donner au théâtre impérial le nom de son mécène. »
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Illuminati…
Les Illuminatis ? Cette secte née en Bavière au dix-huitième siècle continue d’intriguer.
Un nouveau livre y est consacré. En voici quelques extraits afin de commencer à aborder le sujet.
[EXTRAITS] Leur symbole
« Lorsqu’ils (les novices) accèdent enfin au premier grade de l’Ordre, ils prennent le nom de Minervaux, autrement dit de disciples de Minerve, déesse romaine de la guerre mais aussi de la sagesse. L’animal symbolique qui l’accompagne est le hibou ou la chouette, réputé voir dans l’obscurité. C’est traditionnellement l’animal totémique des philosophes (ou « amis de la sagesse ») et les Illuminati l’adoptent pour emblème, symbole de la lumière balayant les ténèbres, que l’on trouve représenté sur nombre de bijoux de l’Ordre. »
Nom de guerre : Spartacus
« Dans l’esprit de cet homme de vingt-huit ans, le recrutement des membres devra obéir à des critères d’une grande exigence, tandis que leurs travaux devront atteindre des sommets de rigueur en matière philosophique et scientifique. Enfin, la société visera à améliorer concrètement le sort de l’humanité, fût-ce au prix d’une lenteur titanesque. [...] Weishaupt recrute, pour commencer, ses étudiants les plus doués et les plus ouverts aux idées nouvelles. Le 1er mai 1776, les fondateurs se réunissent, à l’instigation de Weis-haupt… dans sa propre chambre. Ils sont cinq en tout et pour tout : lui-même et quatre de ses étudiants. Ils adoptent l’appellation d’Illuminatenorden ou Ordre des Illuminés, soit, en latin, Illuminati. La lumière (Licht) [...] évoque également l’Aufklärung, l’éclaircissement, mot d’ordre du mouvement d’idées qui, à l’époque, commence à remuer les consciences les plus éveillées. L’Europe des Lumières se lève, et Weishaupt [...] se situe résolument dans ce courant d’avant-garde, auquel le clergé local, sentant son pouvoir mis en danger, va s’opposer de toutes ses forces et par tous les moyens, à commencer par la censure intellectuelle. C’est également la raison pour laquelle Weishaupt souhaite recruter les membres de son Ordre avec la plus grande prudence : la moindre indiscrétion mettrait en danger non seulement la société qu’il vient de créer, mais aussi sa propre carrière d’enseignant en droit canonique, déjà en butte à différentes vexations parce qu’il n’appartient pas au parti dominant et que son enseignement est jugé subversif. Ce climat particulier explique également en partie la raison pour laquelle les cinq membres fondateurs s’attribuent, comme le feront les affiliés à venir, un « nom de guerre ». Weishaupt, dans la société des Illuminés, s’appelle désormais Spartacus. Un patronyme qui en dit long, puisqu’il est emprunté au chef de la révolte des esclaves qui, entre 73 et 71 avant Jésus-Christ, fit trembler Rome.
Très vite, l’Ordre tente de s’agréger des jeunes gens au profil intéressant, susceptibles d’occuper des fonctions officielles dans un proche avenir, ou des rejetons de la noblesse disposant de moyens importants, utiles au développement de l’organisation. Cependant, en 1778, deux ans après sa fondation, la société ne compte encore que dix-neuf membres. Ceci est probablement dû, en grande partie, à la longue période d’observation, ou de surveillance, à laquelle sont astreints les « novices » avant d’être effectivement intégrés dans l’Ordre… Ajoutons que le procédé doit sans doute également beaucoup à une dérive un peu paranoïaque de l’esprit de Weishaupt, régulièrement obsédé par l’espionnite. [...] Mais le développement de l’Ordre patine. »
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600 millions d’euros déversés sur les banlieues ethniques
Quelque 600 millions d’euros du programme d’investissement d’avenir (PIA) seront accordés aux « zones sensibles », a annoncé lundi le ministre de la Ville Najat Vallaud-Belkacem qui souhaite « mettre le paquet sur l’emploi » dans les « quartiers populaires » (c’est-à-dire immigrés).
Préférence étrangère ? Maintien de la « paix sociale » par l’argent ?
Il s’agit quoiqu’il en soit de créer encore une quantité d’emplois bidons pour contenter les déracinés venus en France pour des raisons économiques…http://www.contre-info.com/600-millions-deuros-deverses-sur-les-banlieues-ethniques
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Gollnisch dans Présent : « l’appel au brassage universel est le véritable dogme religieux de l’Union Européenne »
A moins d’un mois du premier tour des élections européennes, Bruno Gollnisch a accordé un entretien au quotidien Présent . Le député frontiste répondait aux questions d’Yves Chiron sur laBabel bruxelloise et ses menées contre-nature. Les appels au sursaut se multiplient, la Résistance nationale, populaire et sociale s’organise…
Présent : Un mot, d’abord, de votre présence au Parlement européen. Vous y avez été élu pour la première fois en 1989, puis réélu sans discontinuité en 1994, 1999, 2004, 2009. Vous allez donc, si les électeurs le veulent, obtenir votre 6e mandat.En un quart de siècle de présence au Parlement européen, avez-vous vu une évolution des esprits parmi les députés ?
Bruno Gollnisch : Oui, hélas, et pas dans le bon sens ! Il règne dans cette institution un étrange état d’esprit, fait de messianisme euro-mondialiste, de bonne conscience, et de satisfaction de soi, qui laisse peu de place à la discussion. C’est d’autant plus choquant qu’en présence d’un échec aussi manifeste, dans toute autre entreprise humaine on serait conduit à se remettre en question. Ici, non ! On accumule d’une part les normes et les charges de toutes sortes pesant sur nos sociétés, cependant qu’on ouvre nos économies à la concurrence de pays qui, eux, n’ont presque aucune contrainte de salaires minimum, de protection sociale, d’hygiène, de sécurité, de représentation syndicale, etc. Et quand le résultat désastreux ne peut plus être nié, on explique que c’est parce qu’il n’y a pas encore assez d’Europe ! Tout se passe comme si on était à bord d’un train fou, qui roule vers le précipice, dans l’allégresse de ses passagers. Il faut d’urgence arrêter ce train.Heureusement, on constate dans plusieurs pays l’émergence de mouvements qui vont dans ce sens, et dont plusieurs s’inspirent de notre exemple.
Présent : Pour coordonner l’action des députés européens qui partagent le patriotisme du Front National, vous avez créé le groupe Identité, Tradition, Souveraineté (ITS) puis l’Alliance Européenne des Mouvements nationaux (AEMN). Quels sont les valeurs communes et les objectifs communs à ces députés venus de différents pays ?
Bruno Gollnisch : C’est évidemment la défense des identités et des libertés nationales face aux empiètements incessants de l’Euro-mondialisme, aveuglément soutenu par la majorité de ce Parlement, qu’il s’agisse du groupe PPE (Parti Populaire Européen), abusivement dénommés démocrates-chrétiens, dont font partie les députés français UMP, socialistes et libéraux. Je dois vous dire que Marine Le Pen a souhaité préparer le prochain groupe parlementaire avec les membres de l’Alliance Européenne des Libertés, autre regroupement souverainiste , et non avec l’Alliance Européenne des Mouvements nationaux (AEMN). Elle est la présidente du Front National, et je m’incline devant ce choix. En tout état de cause, il est certain que l’on a assisté, depuis plusieurs années, à un rejet de l’Euro-mondialisme, de la destruction des libertés et identités nationales, de la négation des véritables valeurs de la Civilisation européenne, etc. Je suis sûr que ce phénomène va s’amplifier considérablement lors des prochaines élections.
Présent : Le 10 avril dernier, vous avez pu prendre la parole au cours d’une audition solennelle concernant l’Initiative citoyenne européenne « Un de nous/One of us », qui demande l’introduction dans le droit européen du principe suivant : « Aucun fonds de l’Union européenne ne doit être attribué à des activités qui détruisent des embryons humains ou qui présupposent leur destruction ».La pétition permettant cette Initiative avait recueilli plus de 2 millions de signatures en Europe. Pouvez-nous nous en dire un peu plus sur cette Initiative citoyenne européenne et ses enjeux ?
Bruno Gollnisch : Cette pétition utilise un dispositif qui introduit, à dose tout-à-fait homéopathique, un peu de démocratie directe dans le fonctionnement de l’Union Européenne. Ne nous faisons aucune illusion quant au résultat final. Mais la pétition a eu le très grand mérite de réveiller quelques consciences, y compris au sein du Parlement, et d’obliger règlementairement les commissions parlementaires compétentes à en débattre publiquement. C’est dans ce cadre que, modestement, je suis intervenu.
Présent : Au Parlement européen, vous défendez aussi l’agriculture française contre les trusts multinationaux et l’industrie européenne contre la concurrence déloyale. Mais n’est-ce pas d’abord le fonctionnement des institutions européennes, et d’abord le pouvoir de la Commission européenne, qu’il faut contester ?
Bruno Gollnisch : C’est naturellement l’ensemble du système, et nous ne nous en privons pas. Mais je voudrais mettre en garde contre une légende, qui voudrait attribuer tous les maux de l’Union Européenne à la seule Commission. Échappatoire bien facile, surtout en période électorale. La Commission est bien sûr co-responsable des dérives de l’institution, mais elle n’est pas la seule !
L’idée selon laquelle il suffirait de donner plus de pouvoirs au Parlement pour lui permettre de faire entendre à la Commission la voix de la sagesse ne serait vraie que si la majorité des Parlementaires étaient eux-mêmes des sages. Or c’est très loin d’être le cas. Il est très fréquent que cette majorité parlementaire aggrave encore les aspects bureaucratiques, confus, verbeux, des propositions de la Commission…Ce qu’il faut, c’est arrêter net ce délire normatif, et en revenir à des coopérations concrètes, sur des sujets précis, chiffrés, quantifiables. Si c’est encore possible…
Présent : Au Parlement européen, certains refusent d’admettre que l’Europe a un héritage chrétien. Benoît XVI soulignait que c’est « un signe d’immaturité, voire de faiblesse » que de s’y opposer ou de l’ignorer. Il mettait en cause « une certaine intransigeance séculière ». Observez-vous une aggravation de cette tendance ?
Bruno Gollnisch : Oui, malheureusement, du moins de la part du courant actuellement dominant. Il faut bien comprendre que le fait religieux est toléré, mais comme une espèce de pré-humanisme , appelé seulement à coopérer au triomphe mondial du libéralisme économique et philosophique. Il n’a d’autre légitimité que de se fondre dans l’appel au brassage universel qui résultera de la libre circulation des marchandises, des capitaux et des personnes. C’est là que se trouve en fait le véritable dogme religieux de l’actuelle Union Européenne. Il y a bien sûr un habillage idéologique à tout cela : les droits de l’homme , en réalité ce que le regretté Jean Madiran appelait très justement les DHSD , c’est-à-dire les Droits de l’Homme sans Dieu . Et le sacré, c’est l’indifférenciation dans tous les domaines. Il est littéralement blasphématoire de faire des distinctions entre les peuples, les cultures, les sexes, etc. Malheur par exemple à qui s’opposera à la promotion méthodique du LGBTI , c’est-à-dire : Lesbienne/Gay/Bi/Trans/Inter-sexuel . Ce serait discriminatoire .
Comme est cataloguée discriminatoire toute tentative de s’opposer à l’immigration massive, ou de protéger nos marchés, etc. Dans ce contexte, il est consternant de lire les communiqués lénifiants de la Conférence des Evêques d’Europe , qui ne formule aucune objection aux déviances de l’Union Européenne, et ne s’inquiète que du rejet que l’on sent monter chez les peuples ! Heureusement, cela ne suffira pas à étouffer les légitimes réactions.
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La menace Sentinelles
Pour l'anniversaire de la loi Taubira, les Sentinelles étaient comme à leur habitude place Vendôme pour rappeler que déterminés, ils ne lâcherons jamais rien ! Face à cette pacifique assemblée un ministère tourmenté, à nouveau retranché, barricadé derrière véhicules, policiers et barrières. Un no man's land en plein Paris, une aberration étalée aux yeux de tous les touristes et passants qui prouve encore une fois que la plus oppressante des subversions n'est pas forcément la plus violente ou la plus bruyante.