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"L'avortement est-il "un homicide volontaire"?"
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L'entourage de Manuel Valls utilise la stratégie de l'édredon pour ne pas évoquer le dernier livre d'Emmanuel Ratier sur Le Vrai visage de Manuel Valls. S'ils prétendent que le livre contient des"mensonges" et des "calomnies", ils ne parlent même pas de diffamation.
Le dernier essai de Régis Debray, L’emprise (Gallimard), a eu droit à tous les honneurs de la critique : Jean Daniel y voit le « livre le moins digne d’un esprit comme le sien », Philippe Sollers moque une « rédaction scolaire très ennuyeuse », Laurent Joffrin s’irrite de la « prose poujado-normalienne » et Olivier Mongin critique une « froideur abstraite » doublée d’un « ton hautain et pseudo-savant ». Ces frappes peu chirurgicales des adeptes de la purification ethnique à sens unique – puisque telle est bien l’issue réelle de l’agression occidentale – suffisent à convaincre que le livre mérite un détour.
On se souvient bien sûr de la mise à mort médiatique de Régis Debray après la publication de sa lettre ouverte au président de la République dans Le Monde (14 mai 1999), en pleine guerre du Kosovo. Cette ex-communication dévoila à ceux qui pouvaient encore l’ignorer le penchant inquisitorial des faiseurs d’opinion – ici révélé au grand jour, et sur le ton du psychodrame national, car Debray faisait encore partie des leurs (au moins à titre présomptif ou conservatoire). De cette mésaventure dont il ne renie rien – « on ne demandera pas ici pardon, ni de mea culpa » –, l’excommunié a tiré une réflexion très générale sur la nature du façonnement médiatique de l’opinion en démocratie libérale.
Au connaisseur de l’œuvre de Régis Debray, L’emprise n’apportera rien de véritablement neuf, sinon le plaisir, toujours bienvenu, du bel exercice de style dont presque chaque phrase est ciselée comme un aphorisme. L’auteur y reprend les thèses développées dans Le pouvoir intellectuel en France, dans laCritique de la raison politique et dans ses différents travaux de médiologie. Les médias y sont décrits comme le nouveau pouvoir spirituel de l’Occident laïc : « Il ne contraint pas, il conditionne. Il ne légifère pas, il infuse. Il ne sanctionne pas, il environne. Il ne donne pas de contravention, il donne à penser. Il agit par le mot, l’image, les spectacles et les rites ». Certes, l’hérétique n’est plus brûlé ou torturé. « Éliminer n’est plus liquider, note Debray. Là est le progrès […] mais ce qui n’a guère progressé, du médiéval au postmoderne, sur le fond, c’est la conduite d’orthodoxie comme alignement réflexe d’un ordre d’options contingentes, discutables, sur l’ordre indiscutable et nécessaire de la Valeur : transformer toute résistance à la force en péché contre l’esprit, et l’insoumission intellectuelle en suicide moral ».
Pas plus que l’histoire de l’Église catholique ne s’écrit à partir des seules basses œuvres des Dominicains, l’emprise spirituelle des médias ne se résume aux cas-limites des excommunications. Comme son aîné, le nouveau clergé combat certes l’hérétique avec constance et engage la croisade avec ferveur. Mais il entend avant tout, de manière plus permanente, capter l’esprit des convertis en délimitant le champ des prédications possibles, des confessions autorisées et des contritions retenues. « Il n’est pas besoin d’épouser les mêmes idées pour respirer le même air. Il suffit qu’on s’accorde à tenir ceci ou bien cela pour réel : ce qui est digne d’être débattu ». Les journalistes organisent ainsi le réel lui-même en formatant les opinions, selon un procédé qui va bien au-delà du phénomène de la « pensée unique » ou du « politiquement correct » : « les faits sont construits par les signes de l’information ; l’opinion réagit aux signes ; et le responsable se règle sur l’opinion. Le circuit cybernétique se boucle avec le Régulateur central, celui qui met les trois sommets en contact : la régie médiane des signes ». Debray ne décrie pas tant une perversion qu’il décrit un principe d’organisation : « La religion médiatique n’est pas une religion des médias, mais la religion du réel socialisé par les médias dont le succès repose précisément sur ceci que le médium s’esquive dans sa performance même ».
En guise de dogmatique, la religion médiatique sacrifie à la foi séculière des droits de l’homme, dans sa version individuelle-universelle, c’est-à-dire morale et antipolitique : « Ses adeptes ne veulent pas sauver un peuple élu, ni même tel ou tel peuple pas élu ; ils veulent tous les hommes sains et saufs, et c’est là leur grandeur […] Comme toujours, le poison est dans le remède. Du message nazaréen, l’humanitarisme partage l’essence missionnaire, ou expansive, ou expansionniste. Seules les religions à vocation universelle entretiennent des missions outre-mer. La nôtre est la première à posséder les moyens de sa fin […] Le boudhisme, le christianisme, l’islamisme furent ainsi des religions universelles, mais les voilà coiffées au poteau par une plus complète, une planétaire pour de bon : le colonial absolu. Les moyens à disposition permettent la première catéchèse intégrale, la première conversion générale. La World Company : un roi, une foi, une loi ».
C’est toutefois à ce point du raisonnement que l’on devine une certaine gêne chez Régis Debray. Ses amertumes progressistes laissent en effet affleurer le désir d’une improbable version politique de ces mêmes droits de l’homme et cette nostalgie républicaine embrume quelque peu la belle logique à l’œuvre dans le reste de l’essai. Car enfin, l’« inhumaine présomption de l’universel » n’a pas attendu le journaliste à esprit docile ni le missile à guidage laser pour révéler sa duplicité et sa nocivité : c’est avec la sueur des Noirs, les larmes des Vendéens et le sang des Indiens que s’écrivirent déjà les Déclarations de 1776 et de 1789. L’émancipation de l’individu – hier en citoyen, aujourd’hui en consommateur – a toujours signifié la destruction de ses appartenances supposées aliénantes et la sujétion à un nouveau pouvoir émancipateur – hier l’État national autoritaire, aujourd’hui le marché mondial moralisateur.
Cette réserve nous incite, pour finir, à donner raison sur un point précis aux adversaires de Régis Debray. Joffrin, Mongin, Daniel et autres bombardiers très légers n’ont pas de mal à relever que l’excommunication dont le médiologue fut victime reste bien relative. Après tout, Le Monde publia sa lettre, TF1 et Europe 1 l’invitèrent à s’en expliquer, Marianne accueillit ses développements, Le Monde diplomatique ses exégèses, L’Humanité ses commentaires. Difficile de comparer ce traitement avec celui que subit, par exemple, Alain de Benoist. Mais il est vrai que ce dernier, contrairement à Debray, ne saurait être chassé d’une Église à laquelle on lui reproche, précisément, de n’avoir jamais appartenu. L’excommunication n’est que le troisième échelon du blâme chrétien : pour d’autres hérétiques, à qui l’on ne pardonnera pas de persévérer dans l’erreur et dont on se demande parfois s’ils ont même une âme, l’interdit et la suspense forment depuis longtemps la règle.
Charles Champetier, 2000
D’Alstom, (rare) fleuron industriel français encore débout, aujourd’hui convoité par des mains étrangères, ce qui met directement en péril notre filière nucléaire, au pacte euro-austéritaire, dit de stabilité, que défend Manuel Valls, c’est bien une nouvelle fois la soumission de nos dirigeants aux diktats bruxellois qui est ici aussi en cause. Le sondage CEVIPOF de janvier dernier indiquait que seulement un Français sur trois (35%) pense que l’Union européenne est « une bonne chose » (ils étaient 47% en 2011). Selon l’étude OpinionWay réalisée pour Le Figaro et LCI du 23 au 25 avril, 44 % des sondés estiment que la participation de la France dans l’Union est une « bonne chose », 33 % des personnes interrogées affirment que ce n’est ni «une bonne chose, ni une mauvaise» chose; un quart des Français (23 %) jugerait que c’est une «mauvaise chose». Malgré la propagande officielle, seulement 56 % des personnes interrogées se disent opposées à la disparition de l’euro, 26 % y sont favorables.
L’érosion continue de l’adhésion vis-à-vis de la construction européenne est surtout patente au regard de l’abstention : six Français sur dix bouderaient ce scrutin, un taux équivalent aux européennes de 2009 (59,4%). Abstentionnistes, nous l’avons souvent dit, mais il faut le répéter, dont la grève du vote ne fait que renforcer le Système qu’ils rejettent. L’adage dePériclès n’a rien perdu de sa vérité : « un citoyen qui ne fait pas de politique n’est pas un citoyen paisible, c’est une citoyen inutile »…
Quant aux 40% d’électeurs qui se déplaceraient le 25 mai, 20% d’entre eux voteraient pour les listes FN, les listes européistes peinant à susciter l’enthousiasme (22% pour l’UMP, 18% pour l’alliance PS-Radicaux de gauche, 11% pour l’UDI-MoDem, 7% pour Europe Écologie-Les Verts…).
Ivan Rioufol écrivait sur son blog 17 avril que l’Union européenne « s’est rendue odieuse à beaucoup de ceux qu’elle devait protéger. Les partis en conviennent, quand ils assurent quel’Europe doit changer. Mais ils n’ont jamais rien fait pour obliger cette construction, froide et distante, à préserver les souverainetés. Le législateur français a été dépossédé de près de 80 % de ses pouvoirs (…), il faut tendre l’oreille pour percevoir, chez les mandarins, l’écho d’une autocritique ou d’un débat. Changer, oui. Mais pour qui, pour quoi ? Personne n’ose s’avouer l’ampleur de la reconstruction. Les eurosceptiques et autres populistes ont làl’occasion historique d’imposer un coup d’arrêt à cette UE si peu démocratique, confisquée par les juges, les experts, les banquiers, les moralisateurs… ».
L’éditorialiste du Figaro estime donc que cette Europe bruxelloise, confisquée est réformable…ce qui imposerait alors un aggiornamento radical puisque c’est l’idéologie même défendue par les propagandistes bruxellois que les défenseurs des souverainetés et de identités nationales jugent nocives.
Les dirigeants du FN l’ont souvent dit, les patriotes auraient pu abandonner un certain nombre de leurs préventions contre la construction européenne, si les défenseurs de l’Europe étaient habités, éclairés par des principes et des valeurs conformes au génie de notre civilisation helléno-chrétienne…et par la volonté de les défendre dans un monde chaotique et dangereux.
Après les terribles saignées des deux guerres mondiales, autant de guerres civiles européennes, comment ne pas avoir de la sympathie en effet pour le rêve du mosellan Robert Schuman, homme respectable, visant à créer les conditions durables de la paix sur notre continent. Et ce, par la construction économique puis politique d’une Communautéressuscitant peu ou prou l’empire carolingien, contours de la Communauté européenne qui avaient les faveurs d’un De Gaulle…
Dans une France et une Europe agitées par les passions nationalistes, souvent les plus extrêmes et les plus agressives, Charles Maurras évoquait déjà dans son «Enquête sur la monarchie» (1900), avant les cataclysmes à venir, la question du maintien de la paix. Il considérait la monarchie comme « le plus national et le plus international de tous les gouvernements. » Les « nations souveraines », guidées seulement par leurs intérêts et leurs passions sont condamnées à la division quand «elles ne succombent pas fatalement au démon de la destruction réciproque ». La « race internationale des rois » qui porte le drapeau des nationalités particulières historiques serait la condition d’une entente et d’une vie commune.»
Une pensée organique, respectueuse du fait national, très éloignée de la philosophie qui animait l’autre père de l’Europe, Jean Monnet, économiste mondialiste très influencé par lesEtats-Unis, qui ne cachait pas de son côté son souhait de créer les Etats-Unis d’Europe,marchepied d’une gouvernance mondiale. Jean Marie Le Pen le disait il y a déjà plus de vingt ans : «et si encore ils détruisaient les nations occidentales pour construire une nation européenne, nous serions contre, bien sûr, mais enfin il y aurait une apparence de justification à leur visée … ».
En l’occurrence leur visée s’appuie sur un mélange d’ultra libre échangisme et de défense des droits de l’homme, le socle de la vision du monde de l’Etat profond bruxellois et de ses vassaux de l’UMPS. Doxa droit de l’hommiste qui peut apparaître comme une forme de sécularisation de principes chrétiens, en fait largement dévoyés, mais utilisée le plus souvent à des fins proprement subversives, comme une machine de guerre contre les peuples européens, pour affaiblir leurs défenses immunitaires.
Bruno Gollnisch dénonçait dans l’entretien qu’il a accordé à Présent que nous avons mis en ligne sur notre blog hier, l’ appel permanent « au brassage universel » qui selon les têtes pensantes européistes, résultera de la «libre circulation des marchandises, des capitaux et des personnes ». Un « véritable dogme religieux de l’actuelle Union Européenne », avec comme « habillage idéologique à tout cela », « les Droits de l’Homme sans Dieu.»
Défense des droits de l’homme au nom desquels le nouvel ordre mondial sous pavillon américain a mené des guerres particulièrement iniques aux conséquences humaines et géopolitiques dramatiques. Droits de l’homme, support moral de l’idéologie marchande, qui seraient la base de la culture commune des peuples européens, une des conditions requises selon les européistes pour former une Union supranationale.
Pour autant, il est évident que la civilisation, progressiste, cosmopolite, hors-sol,aboutissement extrême de tendances et de maux qui eurent précisément leur foyer d’origine en Europe, est désormais commune non seulement aux Européens, mais aussi au mondeoccidental ou en voie d’occidentalisation, elle n’a pas de frontières. Ce nivellement général de fait, qui s’étend aux façons de vivre et aux goûts, associé à celui qu’entraînent la science, la technique, la mondialisation économique sert d’argument à ceux qui entendentdépasser l’Union européenne. La prochaine étape pour les idéologues supranationaux les plus extrémistes est bien celle d’un monde unifié, dans le cadre d’une organisation ou d’un Etat mondial. Encore faut-il que les habitants-électeurs de nos nations européennes en soient bien conscients.
http://gollnisch.com/2014/04/29/lunion-europeenne-marchepied-dune-gouvernance-mondiale/
La direction diocésaine de l'enseignement catholique de Paris a tenté d'apaiser les esprits au lycée catholique Gerson en organisant une réunion interne longue de près de 4 heures à l'adresse du personnel et de la direction.
Dans l'entourage de la direction de l'établissement, on affirme que «tout s'est bien passé», que «chacun a pu s'exprimer» et que le «dialogue était franc».
Mais les «opposants» évoquent une «mascarade de dialogue» et «l'impossibilité de prendre la parole sans être coupé».
Frédéric Gautier, le représentant de la direction diocésaine de l'enseignement catholique qui est venu présenter les résultats d'un audit réalisé à sa demande en janvier et février, estime avoir rencontré une communauté éducative «désireuse d'apaisement»:
«Les conditions du dialogue étaient réunies».
Une partie des enseignants rencontrés par la tutelle diocésaine lors de l'audit lui ont fait part de 4 craintes principales : sélection sur le niveau des élèves, sur l'origine sociale et l'appartenance catholique, sélection dans le recrutement des enseignants. Enfin, le style de la catéchèse tendrait vers une forme d'«uniformité». Sic.
Frédéric Gautier répond que ces craintes
«restent à vérifier. Il faut laisser le temps au chef d'établissement d'y répondre. Gerson ne se contente pas de recevoir les catholiques pratiquants du 16ème arrondissement, loin de là. Et ce n'est évidemment pas un établissement que l'on peut soupçonner d' intégrisme comme certains médias ont pu l'avancer».
Concernant l'intervention d'Alliance Vita, l'autorité de tutelle a rappelé qu'il s'agissait d'une association
«non suspecte en elle-même, ni intégriste, ni sectaire qui intervient sans aucune difficulté dans d'autres établissements catholiques».
Le chef d'établissement a fait part de sa «colère» et de sa «tristesse» d'avoir été «traîné dans la boue» dans la presse, le plus souvent de façon anonyme mais a affirmé qu'il «renouerait le dialogue». Certains parents étaient venus soutenir le directeur, estimant que le lycée était victime d'une cabale menée par des «laïcards gauchistes». Des banderoles de soutien à la direction ont même été affichées hier sur les murs.
«Il n'y a aucun problème ici. Nos enfants y sont très heureux. Si l'esprit catho qui règne ici ne convient pas à certains, il sont libres de partir. Nous ne sommes pas dans un établissement public!».
Radio Vatican signale aujourd’hui plusieurs actes de provocations antichrétiennes commis dimanche 27 avril en Galilée (Israël), commis par des juifs religieux orthodoxes. Le premier a eu lieu à Tabgha, lieu saint au bord du lac de Tibériade ; le deuxième est été réalisé sous la forme d’une lettre de menaces au Vicariat Patriarcal de Nazareth, signée de la main d’un rabbin de la région ; le troisième enfin était une agression contre l’église orthodoxe d’Al-Bassah située au Nord-Ouest d’Israël pendant un baptême…
Source : christianophobie.fr
http://fr.novopress.info/164856/israel-actes-violence-vandalisme-antichretiens-en-galilee/
Le député socialiste Catherine Coutelle recommande dans un rapport publié jeudi 24 avril la suppression "à terme" du quotient conjugalqui permet aux couples mariés et pacsés de faire leur déclaration d'impôt en commun.
Présidente de la Délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale, elle s'est saisie de la question de la fiscalité et des femmes dans le cadre des Assises pour la fiscalité des ménages, lancées en janvier. Elle explique dans ce rapport que la suppression à terme du quotient conjugal permettrait "de promouvoir l'égalité femmes-hommes" et "une plus grande progressivité de l'impôt", tout en rapportant quelque 5,5 milliards d'euros à l'Etat.
Elle cite à ce titre un rapport de l'OCDE en 2012 appelant la France à "encourager l'activité féminine en optant pour l'imposition individuelle des revenus".
Cette individualisation de l'impôt constitue une nouvelle marche vers l'atomisation de la société, la dislocation des liens sociaux et la destruction de la famille. Le député ne se demande pas pourquoi la pauvreté touche les personnes seules, souvent avec enfant, en l'occurrence les femmes. En facilitant, encourageant et maintenant en obligeant la destruction (fiscale) des liens conjugaux, l'Etat appauvrit la société. Les quelques 5 milliards d'économie ne sont que du court-terme.
En perte dans les régions du sud de la Syrie, proches de la Palestine occupée et de la Jordanie, l’armée syrienne réalise des avancées importantes ailleurs.
C’est surtout dans la province nord de Lattaquié, près de Kassab, et dans la Ghouta orientale à l’est de Damas qu’elle réalise ses plus importants exploits.
Kassab : bataille des collines
Dans la première, proche de la Turquie, elle a lancé la bataille de la reconquête de toutes ses collines qui surplombent la localité frontalière de Kassab. Cette dernière, à majorité arménienne avait été prise le mois de mars dernier par les miliciens tchétchènes et saoudiens avec l’aide de l’armée turque. Ce lundi, l’armée y a restitué les collines 724, 1017 et 959, situées au nord de celle de l’Observatoire 45.
Cet exploit semble avoir été possible grâce à l’opération spéciale lancé dimanche pour contrôler la seule issue maritime dont dispose les rebelles sur la méditerranée dans la province nord de Lattaquié, rapporte le site d’information al-Hadath News.
C’est une unité spéciale commando de l’armée syrienne qui a réussi cet exploit, en lançant l’assaut contre les positions des miliciens situées dans le village côtier as-Samra, connu sous le pseudonyme d’Abou Tanafes. Cette unité est arrivée à la plage dans la nuit de samedi à dimanche, s’est infiltrée vers le commissariat du village en question, situé sur le flanc d’une montagne et occupé par les miliciens. Avec l’aide de l’artillerie installée sur les collines Tchalma, l’unité est parvenue au bout de quelques heures à le contrôler et y brandir le drapeau syrien.
Il y est question entre autre de la mort de l’un des terroristes tchétchènes les plus dangereux, Farès al-chichani (le tchétchène). Les sites jihadistes l’avaient montré menaçant d’égorgement et de mort les arméniens et les chrétiens. Dans la ville de Kassab, un nombre indéterminé d’arméniens ont été tués lors de l’attaque contre cette localité soutenue par Ankara.
Ont aussi péri un égyptien, Abou al-Aqsa al-Masri, ainsi qu’un saoudien Abou Mouhannad al-Jazraoui , signale l’agence Asia News.
Ghouta orientale : Jobar et Mliha
En même temps qu’à Kassab, l’armée syrienne s’active ardemment dans la Ghouta orientale, à l’est de Damas. Ce lundi, elle a lancé une opération de grande envergure en direction de Jobar, en même temps de celle qu’elle mène depuis quelques semaines à Mliha. Toutes les positions où sont retranchés des milliers miliciens dans les deux quartiers y font l’objet d’un bombardement intensif aérien et de l’artillerie.
Samedi, les miliciens avaient détruit l’une des plus grandes usines pharmaceutiques en Syrie, Tamico, située à Mliha, dans le but de découvrir l’avancée des forces régulières. Les dernières informations de la bataille indiquent que l’armée avance au nord-est de Jobar et contrôle désormais la région de la mosquée Taybé au centre du quartier.
Alep : la bataille des tunnels
À Alep, la bataille ne connait pas de répit, sur deux fronts en particulier. Dimanche, elle a été de nouveau secouée par des explosions énormes perpétrées à partir des vieux tunnels de ses vieux quartiers historiques. Selon le correspondant du journal libanais al-akhbar, l’attaque menée par le front Islamique (pro-saoudien) et le front al-Nosra (Al-Qaïda) a visé le bâtiment de la Chambre de l’industrie d’Alep, ainsi qu’un vieux bâtiment situé aux confins avec la vielle ville.
Le canon de l’enfer
En même temps, les miliciens ont pilonné les vieux quartiers Bab al-Faraj et Manchiyyé, où se trouve la plupart des bureaux gouvernementaux ainsi que le grand souk, proche de la mosquée des omeyyades et d’autres quartiers loyalistes. Selon le journal libanais assafir, il y est question de 25 civils tués et de dizaines d’autres blessés.
Le journal assure que ce grand nombre de victimes et du à l’entrée en action d’une nouvelle arme aux mains de la milice de la milice pro saoudienne Front islamique. Il s’agit d’une grande pièce d’artillerie de 200 kg baptisée « le canon de l’enfer ». Selon les dires de la milice, cet engin est capable de tirer des projectiles de 200 kg sur une distance de 5 km. Il succède à une autre arme similaire : « le Canon de Géhenne », lequel était connu pour ses tirs imprécis.
Entre temps, la coupure du courant se poursuit pour le 11ème jour consécutif dans la ville d’Alep, surtout dans les quartiers loyalistes.
Zahra : des chefs abattus
Dans le quartier Jamiyat-Zahra (Zahra), au nord-ouest d’Alep, la bataille se fait très violente. Une unité des forces gouvernementales a repris le contrôle du bâtiment en cour de construction du Palais de justice après plusieurs heures d’accrochages, et celui du Croissant rouge. Parmi les dizaines de miliciens tués figurent un dirigeant de la cellule d’opération de la milice ahl al-Cham (qui combat dans les rangs du Front islamique) un égyptien appelé le cheikh, ainsi qu’un milicien du Caucase combattant dans les rangs de Jaïch al-Mouhajirine wal Ansar, Abou Hareth le Caucase. Un chef du Nosra connu sous l’appellation Abou Dajjana a été arrêté.
Azzaz : entre EIIL et Nosra
De plus, l’aviation syrienne a bombardé le siège de la milice Jaïch Mohammad à Azzaz, localité dans la province nord de la Syrie, proche de la Turquie, tuant et blessant un grand nombre des rebelles. Selon l’agence de presse Asia News, un important chef de milice était présent dans le bâtiment, une villa confisquée à ses propriétaires, lors du raid. Son sort n’a pas été élucidé. Cette coïncidence fait soupçonner aux sources proches de cette milice une trahison dans ses rangs.
Les habitants de cette localité (qui était dans le passé dirigée par la milice Tempête de l’Armée syrienne libre et qui était impliquée dans la prise en otages de 11 pèlerins libanais) accusent le Jaïch Mohammad d’avoir collaboré avec l’EIIL avant son retrait de cette région et puis d’avoir prêté allégeance au front al-Nosra après.
Raqqa contaminé par Deir Ezzor
Raqqa, seul gouvernorat ou l’État Islamique en Irak et au Levant a instauré son diktat, et jusque-là épargné des combats fratricides qui secouent son voisin le gouvernorat de Deir Ezzor, semble à son tour se glisser vers la confrontation. Des combats ont éclaté entre l’EIIL et une autre milice de l’insurrection la Brigade des révolutionnaires de Raqqa, laquelle avait été désavouée verbalement par la milice rivale de l’EIIL, le front al-Nosra, alors que les sources des tribus là-bas assurent que leur collaboration est plus forte que jamais.
Les informations venant des coulisses du front al-Nosra assurent que ce dernier compte transférer la bataille à Deir Ezzor vers le bastion de l’EIIL à Raqqa. En même temps, des sources jihadistes propagent pour les medias (le journal libanais assafir, le site al-Hadath News) que les dirigeants de l’EIIL ont quitté cette ville, et qu’un convoi d’une centaine de voitures 4x4 bourrés de miliciens s’est rendu en Irak.
Al-Hadath news rapporte que les habitants de la ville disent que la plupart des dirigeants de cette milice (qui a été désavouée par le chef d’Al-Qaïda Ayman Zawahiri en faveur du front al-Nosra) l’avaient quittée dimanche, alors que les miliciens qui y étaient restés semblaient perturbés.
Dans les sermons de vendredi, les religieux de l’EIIL ont lancé dernièrement une campagne autour du slogan « Raqqa est égorgée en silence ». Selon le militant Amer Matar qui s’exprimait pour l’AFP, les mères de syriens séquestrés par cette milice se rassemblent tous les jours autour des sièges de l’EIIL pour demander de leurs nouvelles et réclamer leur libération. Dernièrement, rapporte L’OSDH, une femme a pris 40 fouets pour avoir refusé de porter le niqab.
Une mosquée pour Zarkaoui
De plus, il y est question de la décision de l’EIIL de construire dans la ville de Raqqa une mosquée dédicacée au grand terroriste jordanien d’Al-Qaïda, Abou Moussab al-Zarkaoui, rapporte le site al-hadath News. Ce dernier qui est le fondateur de la milice de l’Organisation d’Al-Qaïda en Mésopotamie a été tué par les forces américaines en Irak.
ٌRevers à Quneitra
En revanche, c’est au sud de la Syrie, près de la Palestine occupé et de la Jordanie que les milices prennent leur revanche et surtout dans le gouvernorat de Quneitra.
Selon l’OSDH, ils ont pris le contrôle du versant est de la colline Tal-Ahmar, dans la localité de Kodna, situé entre Damas et le Golan. Et l’armée syrienne s’est retirée. Ils avaient auparavant occupé son versant ouest. Dans la province de Deraa aussi, l’armée syrienne s’est retirée de ses deux barrages aux alentours de la localité de Nawa.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/L-armee-syrienne-aux-portes-de-la-Turquie-24989.html
À moins d'un mois du scrutin européen du 25 mai, la France se prépare à l'adoption de son fameux pacte dit de responsabilité. Sans entrer ici dans l'examen des dispositions concrètes proposées par le Premier ministre à l'Assemblée nationale ce 29 avril, on doit souligner que l'ensemble du dispositif vise à un rattrapage de la situation budgétaire d'un pays saigné à blanc par le fiscalisme, et par là même économiquement de plus en plus distancé par ses partenaires européens.
Sans préjuger par conséquent de l'efficacité, dont on doit douter, des mesures gouvernementales, il faut comprendre, c'est-à-dire ou bien refuser, ou bien accepter le principe d'une meilleure cohésion continentale, ceci dans l'intérêt même du peuple français.
Dans quelques jours vont ainsi se dérouler les élections désignant le parlement de l'Union européenne. Pour la 8e fois depuis 1979 elles se déroulent au suffrage universel. Mais pour la première fois depuis la signature du traité de Rome en 1956, cette assemblée aux compétences évolutives va disposer du pouvoir de contrôler l'exécutif au sein des institutions. Elle va se trouver en mesure notamment d'imposer son choix pour le président de la Commission de Bruxelles. Jusqu'ici en effet cette nomination était laissée à la discrétion des chefs de gouvernements des États-Membres composant le Conseil européen.
Cette novation elle-même ne fait pas l'unanimité au sein des forces politiques du continent. Elle les sépare en deux groupes. Les uns y voient le comblement heureux du déficit démocratique évident dont pâtissent depuis un demi-siècle les institutions communautaires jugées technocratiques. Les autres rejettent au contraire, mais avec plus ou moins de véhémence, ce qu'ils dénoncent comme une atteinte à la souveraineté des États, donc des nations, donc des peuples.
Observons à cet égard qu'un étiquetage trop commode des positions respectives, les qualifie de "souverainistes" et de "fédéralistes". Ce recours à des termes mal définis obscurcit un débat qui pourtant pourrait rester clair et pratique. Je me souviens ainsi d'un interlocuteur anglais, se définissant lui-même comme "eurosceptique" et qui ne comprenait pas ce que les Français entendaient par "souverainisme" qui me semble cependant assez proche en fait des positions qu'il exprimait lui-même.
Pour séparer les deux camps on retiendra par exemple que 5 groupes de partis continentaux ont d'ores et déjà désigné leurs candidats pour la présidence de la Commission. En dehors des marxistes qui mettent en avant l'improbable Tsipras, pratiquement le seul Grec à ne parler aucune langue étrangère, les conservateurs du PPE ont désigné Jean-Claude Juncker, les sociaux-démocrates Martin Schulz, les Verts un tandem composé de Franziska Keller et de José Bové, le petit groupe centriste Guy Verhofstadt
Notons que le débat continental prévu le 15 mai entre ces cinq chefs de file risque fort, à l'heure où nous écrivons, de ne même pas être rediffusé par France Télévisions, les médias parisiens semblant surtout concentrés sur les sondages hexagonaux. (1)⇓
Les autres, allant des conservateurs britanniques aux nationalistes de France et de Navarre, ceci incluant les eurosceptiques anglais proprement dits, le parti Ukip, se sont dispensés, mais aussi les partis protestataires tels que Beppe Grillo en Italie, ont refusé ou ne sont pas parvenus à s'entendre pour jouer ce jeu.
Il est évidemment trop tôt pour accorder trop de créance aux sondages effectués dans chaque pays et aux projections d'ensemble qui en résultent. Mais il faut remarquer que le rapport de force prévisionnel semble se situer grossièrement au moment présent sur 751 sièges à pourvoir, 550 élus pour l'ensemble des quatre partis européens, 50 autres sièges allant aux marxistes, front de gauche et communistes avoués, 40 aux conservateurs de type britannique, 36 aux eurosceptiques – les divers groupes protestataires, anti-fédéralistes, souverainistes, etc. se partageant entre 90 et 100 élus, dont environ 20 pour le FN français sur 74 représentants de l'Hexagone.
Les équivalents allemands de nos souverainistes, "Alternativ für Deutschland", crédités de 6 % des voix, écartés du Bundestag en 2013, pourraient entrer au parlement : leur campagne actuelle cherche d'ailleurs à tirer parti des inquiétudes qu'inspire l'absence de rigueur économique de ce côté-ci du Rhin. (2)⇓
De telles fortes poussées de fièvre interpelleraient sans doute la classe politique. Elles attisent les commentaires médiatiques. Mais, plus de 425 sièges semblant promis à l'addition des deux groupes principaux, socialistes et conservateurs, leur majorité ne semble guère promise à un ébranlement. Au contraire, l'évolution de la situation risque fort de sceller leur coalition, comme cela s'observe déjà dans plusieurs pays.
Les partenaires occidentaux de l'Europe se disent désireux de l'inclure dans une vaste zone de libre échange, jugée mutuellement profitable. Ils se montrent actuellement soucieux de l'éventuelle division de leurs interlocuteurs. De l'autre côté, à l'est comme au sud, les puissances archaïques hostiles n'hésitent manifestement plus à encourager ou à subventionner, très classiquement, très "géopolitiquement", les forces centrifuges, en agitant les cauchemars dont se nourrissent les protectionnismes.
Aux citoyens européens, par conséquent, de cesser d'être dupes et de prendre conscience des vrais dangers.
JG Malliarakis
http://www.insolent.fr/2014/04/attention-scrutin-en-vue.html
Apostilles
Jeudi soir, Alain Escada, président de Civitas, fera une conférence à Bruxelles, square Frère-Orban, à deux pas des institutions européennes. La conférence portera sur la théorie du genre. Une conférence comme Escada en fait à travers toute la France. A ceci près qu’elle sera adaptée au public belge et fera également le point sur les développements de la théorie du genre en Belgique.
Le sujet y est d’autant plus d’actualité que, quinze jours plus tard, l’Université Libre de Bruxelles (ULB), organise un colloque international sur le thème : « Habemus Gender ! Déconstruction d’une riposte religieuse« . Durant deux jours, les 15 et 16 mai, des partisans de l’idéologie du genre venus de différents pays (parmi lesquels le Français Eric Fassin) vont se succéder à la tribune. « Ce colloque bénéficie du soutien d’institutions politiques belges comme la Fédération Wallonie-Bruxelles, la COCOF ou la ville de Bruxelles », insiste Alain Escada.
La conférence de Civitas à Bruxelles le 1er mai viendra donc bien à point pour amorcer une résistance belge à cette idéologie imposée par des organismes internationaux dans le cadre d’un nouvel ordre sexuel mondial.
Alain Escada ne cache pas son ambition de parvenir, à l’issue de cette soirée, à lancer une antenne de Civitas en Belgique. « Je ne m’en occuperai pas personnellement car je suis déjà bien occupé à développer et structurer Civitas sur le territoire français, mais une petite équipe de Belges devrait rapidement se mettre en place. Il est temps de développer des réseaux catholiques à travers toute l’Europe et même au-delà car les problématiques auxquelles nous sommes confrontés sont désormais mondiales. Seul le calendrier varie de pays en pays.«
Une antenne belge de Civitas aura-t-elle une utilité plus large que de combattre la théorie du genre ? « Bien entendu !, répond Escada. Comme en France, Civitas aura en Belgique pour mission de faire entendre une voix catholique dans l’espace public et d’installer un esprit de résistance catholique. Les événements récents ont montré que la Belgique en avait un urgent besoin. Regardez comment la loi permettant l’euthanasie des enfants a été votée en Belgique dans la quasi indifférence générale. La résistance à cette loi inique a été quasiment inaudible et invisible. Seuls quelques poignées de Belges ont fait office de « sentinelles » devant les institutions parlementaires. Ce silence des catholiques belges est impardonnable et doit cesser. Ils doivent prendre des responsabilités et assumer leur catholicité sans couardise. »
« Où sont les catholiques belges ? Les provocations s’accumulent sans réaction. Un seul exemple : le Jeudi Saint, la télévision (Club RTL en l’occurrence) avait programmée en soirée la diffusion du film blasphématoire « La dernière tentation du Christ « … A-t-on entendu une réaction vigoureuse ? Non, aucune! Quelle autre confession religieuse serait l’objet de telles humiliations de la part d’un grand groupe de télévisions ? Aucune ! «
(conférence à Bruxelles : 1er mai à 19h20, salle St Joseph, square Frère Orban)