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lobby - Page 1942

  • Foutez-leur la paix soutient la prochaine JRE

    et nous prie de le faire savoir !

    "Nous l''association Foutez-leur la paix, nous soutenons les Journées de Retrait de l'Ecole (JRE) organisées par Farida Belghoul afin de nous opposer au gender.
    La prochaine JRE aura lieu lundi prochain le 31 mars.
    Vous parents d'enfants en crèche, nous savons que vous pouvez difficilement suivre ces JRE au risque de voir votre place en crèche non reconduite l'an prochain.

    Mais vous parents, vous avez peut-être aussi des enfants scolarisés en maternelle, en primaire, ou en secondaire. Alors lundi prochain garder vos enfants à la maison, et ce, pour vos enfants, pour les protéger du gender.

    Vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas au courant! Après il sera trop tard. Nous nous devons tous d'agir, de marquer notre refus total à cette idéologie mortifère.
    Si vous n'avez pas d'enfants en maternelle, primaire ou secondaire, diffusez ce message aux familles, amis, voisins commerçants, collègues. Et si vous êtes disponibles proposez même de garder quelques enfants dont les parents ne pourraient se libérer de leur travail lundi prochain.

    Et surtout n'oubliez pas de prévenir le chef d'établissement de votre école, collège, lycée, en lui addressant le courrier ci-après. Vous trouverez tout sur le site des JRE."

    Paula Corbulon

     http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Avignon en rang d’oignons ?

     

    Le directeur du festival veut fermer boutique en cas de victoire du FN

    Depuis dimanche soir, on ne danse plus sur le pont d’Avignon. Et pour cause. À rebours de tous les pronostics, le candidat FN à la mairie de la cité des papes, Philippe Lottiaux, est arrivé en tête, avec 29, 63% des voix, devançant la candidate socialiste Cécile Helle (29,54%) et l’UMP Bernard Chaussegros, successeur désigné de Marie-Josée Roig.

     

    Ici et là, les tractations ont déjà commencé et, une fois n’est pas coutume, l’épouvantail fringant de la bête immonde est ressorti, brandi par des candidats caparaçonnés des valeurs républicaines, prêt à tout pour éviter l’arrivée au siège de premier magistrat de la ville d’un élu bleu marine.

    Comme une écholalie, l’indignation culturelle a succédé à l’indignation politique. Interrogé hier matin sur France Info, le directeur du festival d’Avignon, Olivier Py, a prévenu : si le Front National l’emporte au second tour des municipales à Avignon, le festival n’aura « aucune autre solution » que de partir. Et le chevalier blanc de justifier ainsi sa position : « Je ne vois pas comment, d’ailleurs, le festival pourrait vivre, défendre ses idées qui sont des idées d’ouverture, d’accueil de l’autre. Je ne vois pas comment le festival pourrait vivre à Avignon avec une mairie Front national, ça me semble inimaginable. » Ce n’est pas la première fois que ce militant acharné monte au créneau. Que ce soit pendant la guerre en Bosnie où il avait tenu une grève de la faim pendant 28 jours ou à l’occasion du débat sur le mariage gay avec une tribune qui dénonçait « l’intolérable intolérance sexuelle de l’Eglise », Olivier Py rivalise désormais sans conteste avec une autre sommité en matière d’indignation, Jean-Michel Ribes. [...]

    Théophane Le Méné - La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Avignon-en-rang-d-oignons

  • Ce Diable d’Occident s'habille en Prada *

    Au milieu du tumulte politico-médiatique qui entoure l’annexion de la Crimée par Vladimir Poutine, certains journalistes et commentateurs gardent heureusement la tête froide : c’est le cas de Gideon Levy, journaliste, membre de la direction du quotidien «Haaretz» et identifié avec la gauche radicale et reconnu pour dénoncer la politique israélienne à propos des territoires disputés en Cisjordanie. Polémia reprend ci-après son article paru dans le «Haaretz» du 20/03/2014.
    Polémia
    L’annexion de la Crimée est peut-être problématique, mais elle est moins problématique que l’occupation des territoires palestiniens par Israël.
    Saddam Hussein a déjà été exécuté, ainsi qu’Osama ben Laden. Mais tout n’est pas perdu pour l’Occident éclairé. Il existe un nouveau diable, et il s’appelle Vladimir Poutine. Il déteste les homosexuels, par conséquent les dirigeants « éclairés » ne sont pas allés à Sotchi. Voilà qu’il occupe maintenant un territoire, alors on va lui imposer des sanctions et des boycotts. Partout l’Occident appelle au meurtre contre lui : comment ose-t-il annexer le territoire de la Crimée ?
    Les Etats-Unis sont la superpuissance responsable de la plus grande quantité de sang versé depuis la Deuxième Guerre mondiale, et le sang de leurs victimes crie depuis le sol de la Corée et du Vietnam, du Cambodge et du Laos, de l’Irak, du Pakistan et de l’Afghanistan. Pendant des années, Washington s’est mêlé des affaires intérieures de l’Amérique latine comme si ces affaires étaient les siennes et a installé et renversé pêle-mêle les régimes.
    En outre, le nombre de gens peuplant les prisons américaines, et leur proportion par rapport à la population, est le plus élevé du monde, Chine et Russie comprises. Depuis 1977, 1.246 personnes, dont certaines étaient innocentes des accusations portées contre elles, ont été exécutées aux Etats-Unis. Huit Etats américains limitent les propos contre l’homosexualité d’une manière parfaitement similaire à la loi anti-gay promulguée par Poutine. C’est cette superpuissance qui, avec ses alliés et ses Etats vassaux, soulève un tollé contre le nouveau diable.
    Ils s’insurgent contre l’occupation de la péninsule de la Crimée comme si c’était l’occupation la plus abominable de la terre. Ils veulent punir la Russie pour cela, peut-être même déclencher une guerre mondiale pour la libération de Sébastopol. L’Amérique peut occuper l’Irak – la guerre contre le terrorisme et les armes de destruction massive le justifient, comme chacun le sait – mais la Russie n’a pas le droit d’envahir la Crimée. C’est une violation du droit international. Même un référendum est une violation de ce droit – droit que l’Occident observe avec tant de soin, comme chacun sait.
    Mais bien sûr, la vérité est à cent lieues de ce deux poids deux mesures moralisateur. L’annexion de la Crimée est peut-être problématique, mais elle est moins problématique que l’occupation des territoires palestiniens par Israël. Elle est plus démocratique que l’échange de territoire proposé par le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman ; au moins la Russie a-t-elle demandé aux habitants sous quel pouvoir souverain ils désiraient vivre, ce qui n’est jamais venu à l’idée de Lieberman de faire.
    Les raisons de la Russie d’annexer la Crimée sont aussi plus convaincantes que l’annexion de facto des territoires occupés par les Israéliens. Les Russes et les Israéliens utilisent la même terminologie évoquant les droits ancestraux et les liens historiques. Les Israéliens y ajoutent des raisons provenant de la Bible, et y intègrent des questions relevant du caractère sacré et des croyances messianiques. « La Crimée et Sébastopol retournent à … leurs rivages, à leur port natal, à la Russie ! » a dit Poutine ; en Israël, le premier ministre Benjamin Netanyahou parle du « rocher de notre existence » (**). Mais si la plupart des habitants de la Crimée sont des Russes, la plupart des habitants des territoires sont des Palestiniens – une si petite nuance, insignifiante.
    La Russie est aussi plus honnête qu’Israël : elle déclare son intention d’annexer le territoire. Israël, qui a, en fait, annexé ses territoires depuis longtemps, n’a jamais osé l’admettre.
    L’occupation israélienne n’interpelle pas le monde entier – pas d’appels aux sanctions et certainement pas de menaces de guerre – comme c’est le cas avec l’occupation de la Crimée. Netanyahou n’est pas le diable, ni aux yeux des Américains ni à ceux des Européens, et les violations du droit international par Israël ne sont pour ainsi dire jamais mentionnées. L’occupation israélienne, qui est plus cruelle que celle de la Crimée, n’est pas reconnue et l’Occident ne bouge pas le petit doigt pour y mettre vraiment fin. Les Etats-Unis et l’Europe lui fournissent même des fonds et des armes.
    Cela ne veut pas dire que la Russie ne mérite pas d’être critiquée. L’héritage de l’Union soviétique est horrible, et la démocratie en Russie est loin d’être réelle, quand on voit que Poutine déclare la guerre aux médias et à la liberté d’expression et quand on pense à la honteuse affaire des Pussy Riots ; la corruption augmente et, avec elle, le règne des oligarques. Poutine ne s’exprime pas aussi noblement que le président américain Barack Obama, mais c’est l’Amérique qui dirige Guantanamo, non la Russie.
    Malgré tous ces discours pompeux de l’Occident sur la justice et le droit international, c’est en réalité le diable Occident qui s’habille en Prada, tout en en faisant bien plus que la Russie pour saper ces valeurs tant vantées.
     Gideon Levy, 20/03/2014
    Source : Haaretz, 20/03/2014
    Titre original : The Western Devil Wears Prada
    Traduction pour Polémia : René Schleiter
    Notes :
    (*) Allusion au film Le Diable s’habille en Prada (The Devil Wears Prada) lui-même tiré du roman américain de Lauren Weisberger sorti en 2003 (NDLR.)
    (*) C’est la formule chère à Netanyahou pour désigner les Etats-Unis.
    http://www.polemia.com/ce-diable-doccident-shabille-en-prada/

  • Big Brother, c’est maintenant !

    Tout le monde se souvient du livre « 1984 » de Georges Orwell dans lequel l’auteur introduisait le personnage de « Big Brother », le dictateur qui n’était que le nom que le pouvoir politique se donnait à lui-même en « Oceania ». Ce pouvoir, bienveillant par nature (d’où son nom), avait pour mission de contrôler chaque individu pour le protéger contre lui-même et par là assurer le bien de tous.
    A cet effet et au nom de cette protection, chacun devait bien sûr être surveillé de près, mais surtout les mots devaient changer de sens et dire en général l’inverse de ce qu’ils signifiaient autrefois. Une « novlangue » avait donc été inventée et quiconque utilisait les mots d’hier dans leur sens originel se retrouvait rapidement en camisole de force dans un asile. Le fondement de cette novlangue était bien sur une « novmorale » à géométrie variable que les équipes de Big Brother (mes oints du Seigneur) définissaient au fur et à mesure de leurs besoins.
    Et bien sûr la meilleure façon de repérer ceux qui ne pensaient pas convenablement était d’identifier ceux qui utilisaient les mots dans leur sens ancien. Tant il est vrai que tout changement politique passe avant tout par la parole. Changer le sens des mots, c’est empêcher les citoyens de se rassembler pour lutter contre la dictature. Par exemple « tolérance » en « novlangue » veut dire que tous ceux qui ne sont pas d’accord avec la nouvelle morale n’ont simplement pas droit à la parole, ce qui est bien normal puisqu’ils sont « intolérants ».
    Nous y sommes en plein et quiconque refuse de parler la « novlangue » est immédiatement traîné devant les tribunaux de la conscience universelle et interdit de parole (cf. les récents déboires de Finkielkraut par exemple). Rappelons un autre juste du royaume de la philosophie, Confucius, qui disait déjà en son temps que quand les mots changent de sens, les royaumes deviennent ingouvernables.
    Nous en avons eu un autre exemple quasiment parfait cette semaine, dans une actualité politique et sociale qui reste décidément bien riche. Les équipes de Big Brother (en France) utilisent depuis toujours et à tort et à travers la « reductio ad Hitlerum », accusant quiconque n’est pas d’accord avec eux d’être un farouche partisan d’Hitler. Un ancien président de la République s’est cru autorisé à utiliser un nouveau concept, la «  reductio ad Stasi (um) », pour décrire le traitement indigne dont il était l’objet. Que n’avait-il fait !
    Rappeler aux thuriféraires de la novclasse qu’ils avaient toujours et partout soutenu tous ces criminels contre l’humanité connus sous le nom de communistes était faire surgir une parole non pas neuve mais vraie, dans le silence assourdissant qui entoure les crimes communistes depuis longtemps (cf. J.F Revel, ou « Le livre noir du communisme »), et donc montrer que leur morale n’en était pas une. Quiconque a soutenu les communistes ou a été soutenu par eux est ou a été objectivement soit une ordure soit un idiot et il n’y a pas d’alternative (les deux ne s’excluant certes pas). D’où cette immense fureur et ce débordement de colère.
    Mais il y a plus grave encore que le changement de sens de la parole. Pour assurer son emprise sur la population dans son ensemble, Big Brother a besoin de savoir aussi ce que tout un chacun fait à tout moment et non pas simplement ce que chacun dit, et donc les libertés individuelles doivent aussi être soigneusement « contrôlées ».
    Et je ne peux pas m’empêcher d’être terrifié quand j’analyse les évolutions de nos sociétés depuis la chute des tours jumelles à New York en septembre 2001. Cette chute a en effet donné à tous les pouvoirs politiques l’occasion de renforcer l’espionnage sur chacun d’entre nous en partant du principe cher à Benoit Hamon que si vous n’avez rien à cacher, vous n’avez aucune raison de craindre cette surveillance. On retrouve ici le principe de Saint Just qui permit les avancées immenses de la Terreur telles que les premiers génocides de l’histoire : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ».
    Or la réalité est que la technologie moderne permet et cette surveillance et de bien étranges manipulations de nos démocraties. Il n’était donc pas question de laisser passer une si belle occasion. Car toutes nos actions économiques ou culturelles aujourd’hui se traduisent par l’inscription dans un ordinateur de zéros et de uns, et donc rien n’est plus facile que de remonter ces zéros et ces uns pour savoir où j’étais, ce que je faisais, comment j’ai dépensé mon argent et avec qui.
    Et donc le pouvoir peut, en regardant mes dépenses ou mes parcours sur le Net, se faire une opinion exacte de mes opinions : à quelle revue je souscris, quelles sont les œuvres charitables à qui je donne de l’argent, quels sont les partis politiques que je finance, est-ce que je souscris au denier du culte, où je vais passer mes vacances…ce qui est bien pratique, chacun en conviendra.
    Que le lecteur me permette quelques exemples.
    D’abord dans le domaine électoral. J’étais aux USA pendant la dernière campagne présidentielle. Messieurs Romney et Obama se présentaient, et quelque chose pendant cette campagne m’avait laissé complètement perplexe. Romney, le candidat républicain, faisait une campagne classique, parlant aux citoyens de leur pays, de ses problèmes et des solutions qu’il comptait apporter. De son côté, le président sortant, Obama, ne développait aucun thème et aucune idée, ce qui me rendit songeur. Du coup je m’étais dit que Romney allait l’emporter tant le silence obamesque apparaissait assourdissant.
    Erreur funeste.
    L’explication de cette différence de comportement me fut fournie après coup.
    Une énorme équipe de spécialistes de l’informatique, souvent issus des équipes de Google, (le propriétaire de Google étant l’un des plus chauds partisans du président sortant), travaillait pour le compte d’Obama pour identifier les électeurs qui risquaient de souffrir des réformes proposées par M. Romney. Une fois ce travail fait, des messages publicitaires parfaitement ciblés étaient diffusés au travers des radios et des télévisions locales pour effrayer ces électeurs ou ces électrices. Dans un cas, il pouvait s’agir de mères célibataires, dans l’autre de la communauté hispanique, dans un troisième de la communauté des gens âgés, ou des Afro-Américains… Pour cela, il fallait comprendre quelles étaient les préférences de chacun, ce qui n’était pas bien difficile si l’on avait accès aux sites que chacun d’entre eux avait visités ou aux paiements qu’ils avaient effectués ou reçus. Etaient vérifiés aussi les profils sociaux et fiscaux de ces populations, cela va sans dire. Et cela se passait dans chacune des circonscriptions clefs.
    Le but n’était pas de rassembler la nation autour d’un projet, mais bien au contraire de la diviser autant que possible en de multiples groupes tous centrés sur leurs « avantages acquis », pour faire appel à chaque fois aux sentiments les plus bas comme la jalousie, la peur, la haine raciale.
    La fin n’était pas de montrer que l’on avait un projet, mais d’empêcher que le projet de l’autre soit entendu et donc d’empêcher tout débat contradictoire ou toute discussion sur les résultats du président sortant. Les messages se concentraient donc non sur la réalité, le possible et le rationnel, mais sur le subjectif, l’émotionnel et les sentiments. Le vrai objectif n’était donc plus de débattre de façon claire des deux projets en présence mais de montrer que l’autre personne/projet était moralement condamnable et de soulever des émotions et des craintes, et certainement pas de faire appel à la raison ou à l’intérêt général. Mon opposant, disaient ces messages, veut faire mourir de faim les enfants des mères célibataires. Mon opposant veut rétablir l’esclavage. Mon opposant veut faire raccompagner à la frontière tous les immigrants illégaux.
    C’est bien pour cela que M. Obama ne s’était même pas donné la peine de se préparer pour le premier débat, tant ce débat dans le fond était une survivance du passé. A ces messages, il est impossible de répondre puisque l’on n’a pas accès aux mêmes informations. Un scénario similaire se produisit en France où tous les medias « de gauche » et tous les oints du Seigneur tirèrent à boulets rouges sur M. Sarkozy en utilisant des critères « moraux » (bling bling, bouclier fiscal, Fouquets, ami des riches…) sans jamais parler du projet - ou de l’absence de projet - de son concurrent, qui fut élu par défaut, un peu comme M. Obama, par simple diabolisation de l’opposant.
    Et bien sûr, cela marcha parfaitement bien.
    Question : un président ainsi élu est légal, bien sûr. Est-il « légitime »?
    Second exemple :
    Le lecteur sait que je suis un financier qui de temps en temps met les mains dans le cambouis de la réalité. Eh bien, depuis le 9/11, cette réalité s’est terriblement détériorée, au détriment des épargnants (c’est-à-dire le rentier). La lutte contre le terrorisme a permis une montée incroyable des contrôles sur le patrimoine de tout un chacun ainsi que sur les mouvements de ce patrimoine au travers du temps. Le nombre de papiers qu’il faut fournir et de justificatifs qu’il faut apporter avant que d’effectuer un simple virement est devenu tout simplement incroyable. Et cela coûte très cher.
    Qui plus est tous ces virements passent par deux ordinateurs (qui servent de chambres de compensation à toutes les banques mondiales), l’un en Europe, l’autre aux USA, ce qui veut dire que tous les Etats importants sont parfaitement au courant de ce que chacun fait en temps réel.
    Ce qui donne bien sûr à ces Etats de multiples moyens de chantage.
    L’affaire de la NSA aux USA n’est en fait que la partie visible de l’iceberg. Sans être paranoïaque, je crois pouvoir affirmer que tous nos gouvernements n’ont qu’une idée en tête : comment mieux nous espionner pour mieux nous manipuler. Par exemple, chercher en utilisant un moteur de recherche dans l’un de ces deux ordinateurs toutes les transactions que Charles Gave a faites depuis 10 ans doit être un jeu d’enfant, ce qui m’ennuie beaucoup. Non pas que j’aie fait quoi que ce soit d’illégal, mais enfin je ne tiens pas à ce que les Etats français ou américain, ou qui que ce soit d’ailleurs, aient la possibilité de savoir qui je finance ou qui je ne finance pas. On imagine les possibilités de chantage si j’ai envoyé de l’argent à une vieille maîtresse dans le besoin ou pour entretenir une tripotée d’enfants illégitimes. Ma vie de famille en serait quelque peu compliquée.
    Il y a pire.
    Au départ, « on » nous expliquait que cette surveillance était nécessaire pour lutter contre Al Qaïda. Les masques sont tombés : maintenant, « on » nous dit que cela est nécessaire pour lutter contre la fraude fiscale, qui est rapidement en train de devenir un crime contre l’humanité. Mais ici je voudrais dire une simple vérité. La fraude fiscale doit être poursuivie et condamnée (à ce propos, à ma connaissance, M. Cahuzac n’est toujours pas en prison), et chacun en est d’accord. Mais la fraude fiscale me semble un bien petit crime par rapport aux massacres et aux spoliations effectués par des Etats contre tout ou partie de leur population pendant tout le XXème siècle.
    Renforcer le pouvoir des Etats pour leur permettre de commettre encore plus de crimes au XXIème siècle qu’au XXème ne me semble pas être une grande priorité. Et c’est ici que l’on retrouve Saint Thomas d’Aquin. A quel moment un Etat, un Big Brother, devient-il tyrannique ? A partir de quelle pression fiscale ne lui doit-on plus obéissance, et quand se révolter devient-il un devoir ? La réponse à cette question pour de nombreux Français passe par l’exil, qui constitue le seul moyen permettant à leur révolte de rester légale (jusqu’à quand ?).
    Cependant, et comme chacun le sait, tous les Français n’ont pas accès à cette solution, pour des raisons évidentes, mais tous doivent répondre à cette simple question à la fois pratique et morale : à quel moment deviennent-ils complices des abominations qui sont commises avec leur argent ?
    Qu’est-ce qui est le plus grave : aider à la consolidation du pouvoir de Big Brother ou agir pour préserver la liberté individuelle en général et la sienne en particulier ? Je n’ai pas de réponse simple à cette question. Mais une réponse va devoir être apportée par les peuples, les vrais souverains, faute de quoi nous serons vraiment mal partis. Le peuple anglais, le plus attaché à la liberté individuelle depuis toujours, a commencé à répondre et c’est un très bon signe.
    Je reste optimiste. Comme le disait Jean Paul II, la vérité l’emportera toujours sur le mensonge.
    Charles Gave
    http://francelibre.tumblr.com/post/80925657994/big-brother-cest-maintenant#.UzVIqMcsRXY

  • Lyon : les candidats face au lobby LGBT

    En 2 questions :

    1 2

    Monsieur Havard, candidat UMP, a pourtant signé la charte LMPT pour les Municipales (après avoir tenté à plusieurs reprises de l'amender à sa sauce, avant d'y souscrire). 

    Michel Janva

  • Français, vous devez savoir que BHL écrit n'importe quoi

    De Bernard Antony :

     

    "Dans le Point de cette semaine, l’ancien maoïste non repenti et ultra-belliciste irresponsable Bernard-Henri Lévy se livre à une série de considérations sur un certain nombre de personnalités du FN. Sur chacune il introduit son propos par la formule : « Français, vous devez savoir… » Sur moi-même et Thibaut de la Tocnaye, il écrit :

    « Français, vous devez savoir que Thibault de La Tocnaye, candidat à Cavaillon et proche de la mouvance ultra du parti, animée par Bernard Antony, se vante d’avoir combattu dans les rangs des milices libanaises coupables, entre autres, du massacre de Sabra et Chatila. »

    Si toutes les informations qu’il prétend révéler sont de même acabit, on doit une fois encore considérer avec commisération ce personnage dont le grand Raymond Aron disait après son livre « L’idéologie française » qu’il était un « philosophe auto-proclamé, un discoureur de café du commerce ». BHL est décidément un aussi piètre informateur que philosophe.

    Il devrait savoir que n’étant plus au Front National depuis dix ans, je n’en anime évidemment pas ce qu’il appelle « la mouvance ultra » ! N’étant par ailleurs aucunement ultra, sinon contre la connerie et la désinformation.

    Quant à Thibaut de La Tocnaye,  il a certes avec courage combattu auprès des héroïques compagnons de Béchir Gemayel. Il n’était ni à Sabra ni à Chatila, massacres effectués sous la responsabilité de l’agent triple libano-israélo-syrien Hélie Hobeika. Quoique, comme moi, nullement hostile à l‘État d’Israël, Thibaut de la Tocnaye n’était pas au moment de Sabra et Chatila auprès du général Sharon. Il était alors, comme aujourd’hui, l’ami de Samir Geagea que l’assassin Hélie Hobeika essayait d’éliminer.

    La vérité, c’est que BHL demeure ce qu’il fut : un roquet tchékiste !"

    Michel Janva

  • A côté de certains Roms, les Thénardier jouaient petit bras

    Pour avoir utilisé de la main-d’œuvre à pas cher sur le boulevard Barbès, Borijove et Mariana viennent ainsi d’écoper de 8 mois de prison.
    Il faut le dire : à côté de certains Roms, les Thénardier jouaient petit bras.
    Et pourtant, « c’étaient de ces natures naines », nous dit Victor Hugo. « Il y avait dans la femme le fond d’une brute et dans l’homme l’étoffe d’un gueux », tous deux « des âmes écrevisses reculant continuellement vers les ténèbres, rétrogradant dans la vie plutôt qu’elles n’y avancent, employant l’expérience à augmenter leur difformité, empirant sans cesse, et s’empreignant de plus en plus d’une noirceur croissante. »
    Notre époque, ayant viré au rouge comme la carapace d’un crustacé après cuisson, ne reconnaît plus la noirceur des âmes écrevisses. Elle leur trouve généralement mille excuses, les pare d’un doux fumet de court-bouillon assaisonné de rousseauisme. Bref, elle les humanise. L’homme est bon, dit le postmoderne – sauf s’il vote de travers, mais c’est une autre histoire –, et dans l’homme, la femme est encore meilleure. Surtout si elle est mère. (Souvenons nous : pour avoir dit que l’instinct maternel n’étais pas si inné ni si bien partagé qu’on le prétend, madame Badinter s’était attiré les foudres des bien-pensants de tous bords.)
    Lire la suite

  • "La théorie du genre, cauchemar de la gauche dans le 9-3"

    Et ce sont les musulmans de Seine-Saint-Denis qui l'affirment :

    "L’effondrement de la gauche dans le 9-3 a surpris tout le monde. La droite est arrivée première dans six villes de gauche, et elle va récupérer sans grande surprise, le dimanche 30 mars,  deux villes à la gauche : Aulnay-sous-Bois et Villepinte. Cet exploit a été possible aussi grâce à l’utilisation de la théorie du genre, comme arme redoutable pour neutraliser l’électorat musulman acquis à la gauche.

    Nous avons vu parlé dans notre site du cas de Bondy et Aulnay-Sous-Bois, là on découvre le cas de Blanc-Mesnil où la droite a réussi à déstabiliser la majorité sortante en mettant en avant ce poison de la gauche. [...]"

    Michel Janva

  • Le gender à l'école a pour but d'inculper les enfants contre la famille

    Lundi 24 mars, lors de l’ouverture du Conseil permanent de la Conférence Episcopale italienne, le cardinal Angelo Bagnasco, qui la préside, a abordé l’idéologie du genre :

    « La préparation au synode sur la famille, en deux phases en 2014 et en 2015, ainsi que le récent consistoire sur ce même thème ont providentiellement mis l’accent sur cette réalité tant ‘méprisée et maltraitée’, termes qu’a utilisé le Pape même : j’irais jusqu’à préciser « méprisée » sur le plan culturel et « maltraitée » sur le plan politique ».

    « Il est frappant de constater que la famille est devenue un bouc émissaire, à l’origine des maux de notre époque, plutôt que la défense universelle d’une humanité meilleure et la garantie d’une pérennité sociale. Ce ne sont pas les lois qui garantissent la vie commune – mais elles sont plus que nécessaires – mais c’est la famille, une crèche naturelle d’humanité et de justice ».

    « Cette logique tordue et idéologique, engage une nouvelle initiative de trois volumes intitulés « Eduquer à la diversité à l’école », sur lesquels les écoles italiennes se penchent, notamment destinés aux écoles primaires et aux collèges. En théorie, ces trois volumes visent à mettre fin à l’harcèlement et la discrimination – chose tout à fait juste. Mais en réalité, ils ont pour but d’ « inculper », et j’utilise ce terme exprès, les enfants contre la famille, l’autorité parentale, la foi religieuse, la différence entre un père et une mère… Des mots magnifiques qui semblent aujourd’hui avoir perdu tout leur sens, devenus même gênants, que l’on souhaite même peut-être éliminer de notre vocabulaire ».

    « C’est la lecture idéologique du « genre » - une véritable dictature – qui souhaite écraser la diversité, tout homologuer, jusqu’à traiter l’identité de l’homme et de la femme comme de pures abstractions. Alors, l’on peut se demander avec amertume si l’on veut faire de l’école des « camps de rééducation », d’ « endoctrinement ». Mais les parents n’ont-ils pas le droit de donner l’éducation qu’ils souhaitent à leurs enfants ? Ou sont-ils désormais chassés de ce rôle ? Leur est-il demandé leur opinion ? Les enfants ne sont pas des choses à expérimenter. Les parents ne doivent pas se laisser intimider, ils ont le droit de réagir avec détermination et clarté: il n’y a pas d’autorité qui tienne sur ce point ».

    Michel Janva