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lobby - Page 1940

  • " Pour être admis dans le jeu républicain, le FN a dû donner des gages. "

    Une excellente analyse du parti d’extrême droite sur le site de l’Alliance royale

    S’il y a une leçon à tirer de ces dernières élections c’est bien l’intégration de plus en plus évidente du Front National dans la mécanique républicaine. Il était déjà depuis longtemps nécessaire à l’oligarchie politique.

     

    Sa stigmatisation a permis en effet d’isoler les mécontents du système tout en maîtrisant la contagion. Elle permettait aussi de forcer la "droite" à se recentrer pour éviter une dispersion des idées qui ne serait pas très républicaine, et à resserrer les rangs de la gauche contre le "danger nationaliste".

    Mais les choses évoluent. Le FN devient un rouage du système par le jeu des triangulaires (autorisées à partir du seuil abaissé de 10% des suffrages exprimés), ce qui est nouveau : ainsi au premier tour le FN siphonne les voix du PS mais celui-ci retrouve son siège à la majorité relative. Bien sûr, pour être admis dans le jeu républicain, le FN a dû donner des gages. Jean-Marie Le Pen vantait les vertus du Décalogue et du droit naturel, mais la version bleu marine répond plutôt Droits de l’Homme et laïcisme, Jean Jaurès et 1789.... Le FN a changé d’ADN pour devenir un partenaire obligatoire parfaitement républicain.

    L’Alliance Royale

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pour-etre-admis-dans-le-jeu

  • Un patient échappe de peu à l’euthanasie et au prélèvement d’organes, avant de récupérer

    « L’histoire nous provient de Göteborg, en Suède. Un homme de 43 ans a porté plainte contre l’hôpital dans lequel il était soigné après avoir entendu une conversation entre les médecins et sa petite amie sur… le prélèvement de ses organes. Annoncé en état de mort de cérébrale par les chirurgiens, Jimi Fritze était encore conscient, malgré sa paralysie totale. Horrifié par ce qu’il venait d’entendre, il n’a pas été en mesure de protester.

     

    Il y a deux ans, Jimi a été victime d’une apoplexie (ndlr. suspension brutale plus ou moins complète de fonctions vitales d’un organisme) lors de vacances sur une île près de Göteborg. Arrivé sur place en urgence, l’hélicoptère médical n’a pas pu atterrir directement en raison du vent puissant qui soufflait à ce moment-là: du temps très précieux perdu qui lui a peut-être été fatal. C’est seulement après une heure et demie qu’il a pu être emmené à l’hôpital… par bateau. Sur place, le diagnostic a été sans appel: paralysie totale.

    « Les médecins ont examiné le scanner du cerveau et ont expliqué à ma copine qu’il n’y avait plus beaucoup d’espoir et qu’il ne me restait pas beaucoup de temps à vivre », relate le quadragénaire, choqué. « Ma compagne pleurait tout le temps mais je n’étais pas en état de parler ou de bouger. Je ne pouvais qu’entendre », prolonge-t-il.

    Après avoir brièvement perdu conscience, l’homme s’est « réveillé ». C’est à ce moment-là qu’il a été témoin d’une conversation morbide.  » Ils parlaient de donations, ils voulaient effectuer des tests sur mon foie et mes reins en vue d’un don à d’autres patients ». Toujours impossible à ce moment-là pour Jimi d’esquisser la moindre réaction. « J’avais très peur de subir une mort terrifiante. Je craignais qu’ils m’incinèrent. Je me demandais si j’allais voir et sentir les flammes », témoigne le Suédois dans The Telegraph.

    Jimi en est convaincu, il ne serait plus là aujourd’hui si un autre chirurgien plus expérimenté n’était pas revenu de vacances pour s’occuper de lui. Après avoir à nouveau analysé le scan, ce médecin a directement réalisé qu’il y avait encore de l’espoir et qu’il avait toujours une chance de s’en sortir. L’administration de nouveaux médicaments a permis de faire diminuer ses lésions au cerveau. Quelques jours plus tard, Jimi était capable de communiquer avec sa famille à l’aide de hochements de la tête.

    A l’issue d’une revalidation de deux ans, il est à nouveau en mesure de parler et de bouger, même s’il reste cloué dans une chaise roulante. La semaine dernière, il a introduit une plainte contre l’établissement « Sahlgrenska » dans l’espoir que d’autres patients ne soient pas victimes de la même mésaventure. En théorie, les médecins ne peuvent évoquer le don d’organes que lorsque le patient a été déclaré officiellement en état de mort cérébrale. Ce n’était pas le cas de Jimi. L’hôpital a pris la plainte très au sérieux et effectuera une enquête interne. »

    Vu sur metatv

    http://www.contre-info.com/un-patient-echappe-de-peu-a-leuthanasie-et-au-prelevement-dorganes-avant-de-recuperer#more-32278

  • Un patient échappe de peu à l’euthanasie et au prélèvement d’organes, avant de récupérer

    « L’histoire nous provient de Göteborg, en Suède. Un homme de 43 ans a porté plainte contre l’hôpital dans lequel il était soigné après avoir entendu une conversation entre les médecins et sa petite amie sur… le prélèvement de ses organes. Annoncé en état de mort de cérébrale par les chirurgiens, Jimi Fritze était encore conscient, malgré sa paralysie totale. Horrifié par ce qu’il venait d’entendre, il n’a pas été en mesure de protester.

     

    Il y a deux ans, Jimi a été victime d’une apoplexie (ndlr. suspension brutale plus ou moins complète de fonctions vitales d’un organisme) lors de vacances sur une île près de Göteborg. Arrivé sur place en urgence, l’hélicoptère médical n’a pas pu atterrir directement en raison du vent puissant qui soufflait à ce moment-là: du temps très précieux perdu qui lui a peut-être été fatal. C’est seulement après une heure et demie qu’il a pu être emmené à l’hôpital… par bateau. Sur place, le diagnostic a été sans appel: paralysie totale.

    « Les médecins ont examiné le scanner du cerveau et ont expliqué à ma copine qu’il n’y avait plus beaucoup d’espoir et qu’il ne me restait pas beaucoup de temps à vivre », relate le quadragénaire, choqué. « Ma compagne pleurait tout le temps mais je n’étais pas en état de parler ou de bouger. Je ne pouvais qu’entendre », prolonge-t-il.

    Après avoir brièvement perdu conscience, l’homme s’est « réveillé ». C’est à ce moment-là qu’il a été témoin d’une conversation morbide.  » Ils parlaient de donations, ils voulaient effectuer des tests sur mon foie et mes reins en vue d’un don à d’autres patients ». Toujours impossible à ce moment-là pour Jimi d’esquisser la moindre réaction. « J’avais très peur de subir une mort terrifiante. Je craignais qu’ils m’incinèrent. Je me demandais si j’allais voir et sentir les flammes », témoigne le Suédois dans The Telegraph.

    Jimi en est convaincu, il ne serait plus là aujourd’hui si un autre chirurgien plus expérimenté n’était pas revenu de vacances pour s’occuper de lui. Après avoir à nouveau analysé le scan, ce médecin a directement réalisé qu’il y avait encore de l’espoir et qu’il avait toujours une chance de s’en sortir. L’administration de nouveaux médicaments a permis de faire diminuer ses lésions au cerveau. Quelques jours plus tard, Jimi était capable de communiquer avec sa famille à l’aide de hochements de la tête.

    A l’issue d’une revalidation de deux ans, il est à nouveau en mesure de parler et de bouger, même s’il reste cloué dans une chaise roulante. La semaine dernière, il a introduit une plainte contre l’établissement « Sahlgrenska » dans l’espoir que d’autres patients ne soient pas victimes de la même mésaventure. En théorie, les médecins ne peuvent évoquer le don d’organes que lorsque le patient a été déclaré officiellement en état de mort cérébrale. Ce n’était pas le cas de Jimi. L’hôpital a pris la plainte très au sérieux et effectuera une enquête interne. »

    Vu sur metatv

    http://www.contre-info.com/un-patient-echappe-de-peu-a-leuthanasie-et-au-prelevement-dorganes-avant-de-recuperer#more-32278

  • Libéralisme, croissance, mariage gay, les trois faces d’une même pièce (mais si, ça existe, une pièce à trois faces…)

    Je suis toujours effaré de voir mes camarades de lutte contre le mariage gay, la GPA et la "théorie du genre" ne jurer que par le libéralisme. J’ai l’impression de voir des gens qui crient – à raison – au feu tout en déversant de l’essence par camions-citerne entier.

    Le libéralisme est une théorie certes plaisante, voire convaincante, mais elle ne l’est que dans un contexte donné : celui d’une communauté de personnes à faible étendue. Un pays, par exemple, mais idéalement à échelle encore plus réduite, tout simplement parce que cette théorie a été établie à une époque où l’homme vivait dans un monde immense, trop grand pour lui, et où les échanges ne pouvaient donc globalement se faire qu’à des distances réduites. Le pétrole a fait sauter ce mur de la distance ; on va plus rapidement aujourd’hui de Paris à Tokyo qu’on allait il y a un siècle de Paris à Marseille.

    Ça change tout : alors que le mécanisme de régulation naturelle sur lequel repose le libéralisme fonctionnait dans un espace uni, où la concurrence pouvait jouer pour maintenir des prix raisonnables, et où les prix ne pouvaient pas monter en laissant les salaires trop à la traine, ce n’est plus vrai aujourd’hui. Ceux qui achètent ne sont pas ceux qui produisent, et on peut donc payer une misère ceux qui produisent tout en vendant le produit une fortune, parce que les producteurs et les acheteurs n’ont pas le même référentiel. La régulation naturelle ne marche plus.

    On m’objectera qu’il y a toujours eu des échanges internationaux, et que ça s’appelait le commerce. Certes, mais la différence est que dans le commerce, les deux parties y gagnent : le vendeur écoule sa marchandise, s’enrichit et fait travailler ces proches ; l’acheteur acquiert un produit qu’il ne peut pas fabriquer lui-même. Le régulateur naturel dans ce cas est celui de l’espace-temps, qui fait augmenter la valeur du produit. Si ce produit est trop cher, l’acheteur fera mieux de le produire lui-même, s’il le peut. Et s’il ne peut pas, il n’achètera plus, et le vendeur aura intérêt à baisser le prix, mais pas trop pour que lui et ses proches continuent à y gagner dans l’échange. Aujourd’hui, les échanges internationaux ne sont plus gagnant/gagnant, ils sont perdant/gagnant-puissance-dix/perdant. L’acheteur paie au prix fort ce pour quoi le producteur a été payé au prix faible, et c’est l’intermédiaire qui se remplit les poches.

    Précisons également que ces libéraux ont raison de faire remarquer que la France n’est pas un pays libéral : c’est vrai. Mais ils oublient justement que cette notion de pays, au niveau économique, ne veut plus rien dire. L’économie est mondiale, et à ce niveau-là le libéralisme est bien en place. Les rares instances de régulation mondiales sont bien faibles et complètement dépassées.

    Enfin, ils semblent ne pas voir une dernière chose, qui me semble pourtant fondamentale : dans un monde sans morale, le libéralisme ne peut que mener au libertarisme. Quand plus rien ne vient poser de limites et de cadre, la seule règle qui reste est celle de l’offre et de la demande. L’infidélité existe, pourquoi ne pas en faire un business ? L’homosexualité existe, pourquoi ne pas faire de business autour ? Les couples homosexuels ont aussi envie d’avoir des enfants, pourquoi ne pas leur donner la possibilité d’en avoir contre rémunération ?

    Ce cadre moral est d’autant plus difficile à trouver à l’échelle du monde que les repères peuvent changer selon les civilisations. À une époque où globalement on échangeait entre gens d’une même culture et d’une même religion, les cadres étaient les mêmes pour tout le monde et les dérives soit étaient évitées, soient mourraient vite sous l’opprobre publique. Aujourd’hui, un habitant d’un pays résolument féministe pourra très bien aller vendre des pierres pour lapider les femmes dans un pays où ça se fait encore, en les faisant fabriquer dans un pays où on n’est pas tellement regardant sur ce genre de choses. L’exemple est exagéré, évidemment, mais le mécanisme n’en est pas moins vrai.

    Bref, le libéralisme contient en lui-même ses propres dérives, que ses penseurs n’ont peut-être pas anticipées mais qui n’en restent pas moins inévitables, surtout dans le contexte actuel, qui n’a plus rien à voir avec celui que ces théoriciens avaient sous les yeux.

    J’évoque également la croissance dans mon titre, pour une raison très simple : elle est un dogme absolu pour ces mêmes camarades de lutte. Pour leur défense, je précise qu’elle l’est pour absolument tout le monde, de François Fillon (j’en parlais ici en octobre 2012) à Arnaud Montebourg (qui a déclaré qu’il sera "un militant de la croissance" pas plus tard que ce matin) en passant parMarine le Pen en 2013. Bref, tout le monde ne parle que de croissance, qui serait absolument la seule solution pour nous sortir de là. Tout le monde sauf Mélenchon.

    En clair, aujourd’hui, dans le petit cercle des opposants au gouvernement, si tu n’es pas complètement acquis au libéralisme et que tu ne rêves pas toutes les nuits d’un retour de la croissance, tu as intérêt à continuer à faire rouler la discussion sur le thème "Hollande démission Valls aux chiottes franchement la gauche c’est des salauds". (Heureusement – ou peut-être pas -, ce n’est pas trop compliqué…)

    Eh bien j’affirme aujourd’hui que c’est complètement contradictoire de lutter contre le mariage gay, la GPA et le genre tout en ne jurant que par le libéralisme et en invoquant la croissance comme le Peau-rouge invoque le grand Nanabozo.

    - Nous combattons le mariage gay, la GPA et le genre au nom du réel. Nous croyons que les choses ont une essence, contre laquelle on ne peut pas aller. Un couple homosexuel ne sera jamais le point de départ d’une famille, et n’a donc aucune raison de voir son amour reconnu par la société ; une enfant n’est pas un dû mais un don, et un don à la valeur inestimable, on ne peut donc pas le produire sur commande et le vendre ; le sexe de la personne le défini bien plus que n’importe quoi d’autre, et les deux sexes sont différents, on ne peut donc faire comme si être un garçon ou une fille ne changeait rien au fond.

    Et dans le même temps, on promeut une vision du monde en refusant de voir ce que son application produit dans le réel. On continue à s’agripper à des théorie formulées à une époque révolue en feignant d’ignorer qu’un changement aussi absolu de contexte ne peut que remettre en cause le réalisme de cette théorie. On refuse de constater que ce qu’on défend et promeut conduit invariablement à ces choses qu’on combat par ailleurs.

    - Nous combattons le mariage gay, la GPA et le genre parce qu’ils forgent – autant qu’ils en découlent – une vision de l’homme libéré de toutes ses limites, celles que nous avons exposées juste ci-dessus : un homme n’est pas et ne sera jamais une femme, un couple homosexuel n’aura jamais d’enfants. Et dans le même temps, nous pleurons parce que le réel nous rappelle soudainement que le monde est limité, que la richesse est limitée, que l’énergie est limitée. Le dogme de la croissance, c’est justement cette idée que rien n’est limité, qu’on pourra chaque année avoir un peu plus que l’année précédente. On aurait même voulu que "la croissance ne diminue pas", c’est-à-dire qu’on croyait à une croissance exponentielle. Or, par définition, une exponentielle tend vers l’infini.

    On voudrait tendre vers l’infini, avoir chaque jour plus que la veille, et dans le même temps on gueule parce que les homosexuels eux aussi voudraient abolir leurs limites, ou parce que Najat et Peillon veulent abolir les limites de nos enfants, limites dont la plus évidente est celle-ci : je suis né garçon, je ne serai jamais fille, et inversement.

    Je le dis donc clairement, officiellement, solennellement : je suis anti-libéral et décroissant. Et ce n’est pas en dépit de mon engagement pour la famille, engagement parait-il "bourgeois" et "de droite", mais bien en raison de cet engagement. C’est cet engagement qui m’a amené à cette conclusion.

    Je précise que d’autres ont fait le cheminement inverse : partis de la décroissance et de l’anti-libéralisme, donc de "la gauche" et de "la révolution", ils ont fini par combattre contre le mariage gay, la GPA et le genre. C’est le cas par exemple de Patrice de Plunkett ou de Vincent Cheynet, rédacteur en chef du journal la Décroissance, qui a publié il y a peu ce bouquin, que je ne saurais trop vous conseiller d’acheter (c’est possible en cliquant ici) :

    Source: Le blog de Fikmonskov

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/04/05/liberalisme-croissance-mariage-gay-les-trois-faces-d-une-mem-5339942.html

  • Sortons de l’impasse européiste

    Du  discours de politique générale prononcé par Manuel Valls, hier, Marine Le Pen a dit ce qu’il fallait en penser dans un communiqué publié sur le site du Front National. Au-delà des  effets de manche, « de ce discours sans envergure il n’y a qu’une seule chose à retenir: le gouvernement socialiste envoie la France dans le mur, en poursuivant une politique bruxelloise déjà mise en œuvre par l’UMP, et qui, chaque jour, fait un peu plus la preuve de ses échecs. Et ce ne sont pas les annonces d’allègements de charges patronales et salariales non financés qui tromperont quiconque : ces promesses ont un fort goût électoraliste à quelques semaines du scrutin européen… »

     Il ne suffit pas  en effet à Manuel Valls  d’invoquer  les mânes du tigre  Clemenceau ou de son mentor  progressiste Mendes-France (qui occupa les fonctions de  président du Conseil pendant seulement  sept mois, puis fut un très bref  ministre sans portefeuille du gouvernementGuy Mollet…)  pour se mettre la gauche républicaine dans la poche. Ni de citer Pascal  et de se dire  patriote et fier de sa naturalisation  pour rassurer tous les Français.

     Dans le droit fil de ses obsessions développées au fil des réunions communautaires et/ou antiracistes dont il est l’invité récurrent, M. Valls y a été aussi de son couplet contrel’homophobie, le racisme,   en faveur du vivre ensemble et de la diversité qu’il entend défendre avec le MEDEF  en maintenant à très haut débit les filières  de l’immigration dite  « légale ». Immigrés qu’il s’agit ensuite de transformer en électeurs socialistes ; même si ce processus de transformation connaît parfois des ratés, nous l’avons vu.

     En novembre dernier, lors d’un meeting antiraciste du PS, Manuel Valls confessait son vœu de «de faire de la naturalisation de nouveau le vecteur de l’intégration parce que non seulement nous sommes fiers d’accueillir de nouveaux Français, mais parce que nous savons que ces citoyens qui viennent de tous les continents du monde sont fiers d’appartenir à cette nation qui a toujours un message universel ».

     Reprenant les discours du lobby immigrationniste aux manettes à Bruxelles,   d’unClinton ou d’un Obama, Manuel  Valls précisait qu’ « il n’y a pas de noms, de prénoms, d’origine, de couleur de peau qui prédestinent à être français. Être français n’est pas qu’une question de filiation, c’est aussi l’expression d’une volonté celle d’intégrer de prendre part à un projet ». Un projet  dont les Français ne veulent pas quand il est clairement exprimé, mais de cela les  dirigeants de l’Etat profond UMPS se contrefichent…

     Cette  vision bien désincarnée de la nationalité française, d’une France qui a commencé en 1789,réduite aux immortels principes droits de l’hommiste, a été réitérée devant l’Assemblée par le Premier ministre.  Évoquant son cas personnel,  il a affirmé «qu’il y a peu de pays au monde qui permettent à des citoyens nés à l’étranger, qui ont appris les valeurs de la République , de prendre les plus hautes fonctions de l’Etat.»  Citer les valeurs de la République, comprendre ici  celle de la gauche  hors-sol  des idéologues cosmopolites,permet comme toujours dans la bouche des membres de la caste  de faire commodément l’impasse sur les  valeurs de la France éternelle…

     Une saillie qui  s’inscrit  finalement dans la même veine que  la déclaration du maire PS de Strasbourg, Roland Ries,  qui  a déclaré « servir des repas halal dans les écoles par respect pour la diversité, mais pas de poisson le vendredi par respect pour la laïcité. »

     Ce trait d’esprit ( ?) lui vaudra peut être de se voir décerner cette année le prix du  jury du « Press club, humour et politique ». Si un maire, a fortiori un élu  FN, avait déclaré  ne pas servir de repas halal la semaine par respect de la laïcité mais servir  du poisson le vendredi par respect pour la diversité , gageons que personne n’aurait trouvé cela très drôle

     Cette parenthèse étant fermée, soulignons aussi que le nouveau Premier ministre a pris grand soin de rester dans le flou sur la manière dont il entend  mener son plan d’économie de 50 milliards. 50 milliards d’euros rappelle Bruno Gollnisch,  cela correspond à ce que l’Etat français doit verser annuellement au titre des seuls intérêts de notre dette, fruit empoisonné  de décennies de cogestion gauche-droite, qui se chiffre à 2000 milliards d’euros, 11 140 milliards de francs ! 50 milliards d’euros  donnés à nos créanciers et qui viennent  de l’emprunt…lequel  augmente  d’autant notre dette et gonfle mécaniquement  les intérêts.

     Il n’est pas nécessaire de sortir de l’ENA pour comprendre les effets dramatiques de ce cercle vicieux. Tous les ménages français savent pertinemment  que s’ils concédaient  de nouvelles dettes pour payer les plus anciennes, ils seraient  immédiatement  mis en  faillite;  bref,  qu’un foyer ne peut vivre indéfiniment  au dessus de ses moyens, avec ou sans oukases de la Commission européenne.

     Jean Rouxel le notait  aujourd’hui sur le site des Quatre vérités, si « MM. Valls et Hollande n’ont cessé de nous chanter les louanges de l’UE », « ils sont incapables d’en respecter les règles !». «A peine les résultats des élections municipales connus, François Hollandelançait des appels du pied à Bruxelles pour obtenir de nouveaux délais pour la réduction des déficits publics », notre déficit public étant de l’ordre de 4%, sachant que  « seuls le Portugal, l’Irlande, l’Espagne et Chypre font moins bien que nous »…

     « (…) Nous sommes désormais tenus de passer sous les 3 % en 2015. Et, de fait, vu notre situation actuelle, on voit mal comment le gouvernement pourrait y arriver – sauf à employer les méthodes expérimentées à Chypre de spoliation des épargnants ».

     Jean Rouxel s’arrête  aussi sur un fait largement occulté par les médias à savoir que «  la nouvelle directrice du cabinet de Manuel Valls, Véronique Bedague-Hamilius (qui a travaillé au FMI, avant d’être secrétaire générale de la ville de Paris…), est mariée avec un proche deJean-Claude Juncker, le grand manitou luxembourgeois de la zone euro. Comme quoi, on peut être socialiste, pour ponctionner l’argent des contribuables, tout en goûtant les charmes de l’économie de marché… ».

     « Cette soumission à Bruxelles conclut-il va être au cœur de l’actualité politique et économique des prochains mois. » Et ajouterons-nous, au cœur de la campagne du FN pour les élections européennesQui mieux que l’opposition nationale a en effet la légitimité pour dénoncer sans démagogie opportuniste cette inféodation au Moloch euromondialiste qui tue nos forces vives,  accable notre économie  et  nos entreprises ?

    http://gollnisch.com/2014/04/09/sortons-limpasse-europeiste/

  • Des extrémistes de gauche interrompent le journal de 20h de France 2 mardi soir

    Une vingtaine de parasites sociaux connus sous le nom d’« intermittents du spectacle » ont pris possession hier du journal de 20h de France 2 et conduit le présentateur David Pujadas à arrêter l’émission.
    Ils réclament le maintien d’un statut social extrêmement avantageux, leur permettant de vivre de leur « art » et surtout de ne rien faire durant une grande partie de l’année (ou de militer contre la France), avec l’argent des travailleurs Français.
    Une seule banderole a été déployée, portant en évidence un symbole de lutte marxiste.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Famille : « Le problème, c’est ce fameux modèle : un seul père, une seule mère. »

    Billet à l'acide de Gabrielle Cluzel sur le rapport concernant la famille (ou ce qu'il en reste) :

    "Le ministère de la Famille est parti, les ennuis sont restés. Quand un collaborateur remercié quitte son bureau, on retrouve parfois – c’est désagréable – un reste de sandwich moisi au fond d’un tiroir. Là, en passant l’aspirateur, on est tombé sur un rapport. Un rapport intitulé « Filiation, origines, parentalité », commandé par Dominique Bertinotti en octobre 2013 pour préparer le projet de loi famille, et qui est prêt, dit-on, depuis janvier dernier.

    Mais, expliqueLe Monde,« la remise officielle à la ministre, plusieurs fois programmée, n’a jamais eu lieu ». Trop risqué à la veille des municipales : le texte de plus de 300 pages propose notamment la légalisation de la PMA pour les lesbiennes et la reconnaissance des enfants nés par GPA à l’étranger ; bref, comme le ditLe Monde, peu suspect de dramatisation outrancière réactionnaire :« Une véritable révolution du droit de la famille. »

    Les municipales étant passées, l’Élysée a décidé que le rapport pouvait être rendu public : l’idée générale en est de traduire dans le droit français« la grande métamorphose de la filiation »et les diverses manières de« faire famille »(procréation, adoption, engendrement avec tiers donneur).

    Ç’aurait été triste, hein, de jeter ce rapport à la poubelle comme un bout de panini oublié ? Car, ma foi, c’est un beau rapport. Un rapport soigné. Tout y est, mes amis, tout y est. Tout ce qui permet d’habiller proprement un tract idéologique pour lui donner l’allure élégante d’une étude distanciée.

    Il y a tout d’abord l’expert qui a présidé le groupe de travail, la sociologue Irène Théry. Indispensable, le sage, dont les doctes propos sont évidemment neutres. Elle ne pense rien, bien sûr, elle constate. Elle sort des statistiques de son chapeau de Garcimore qui sont autant de preuves irréfutables. Vous autres, qui émettez des doutes, n’avez qu’à vous taire : Z’êtes pas experts, que je sache ? Irène Théry, elle, l’est. Il n’y a qu’à lire ce qu’elle prédisait dansTéléramaen décembre 2011 :« L’opinion, en avance sur les politiques, est majoritairement favorable au mariage de personnes de même sexe et à l’adoption. »Un million de personnes dans la rue et une reconnaissance manifeste dans les urnes ces derniers jours… Mais Garcimore n’est pas non plus Madame Irma.

    Viennent ensuite les éléments de langage.« Faire famille »… Cela veut dire quoi, au juste ? Qu’on ne « fonde » plus une famille. Car les fondations, enracinées par nature, sont suspectes.Il faut dire que la marotte d’Irène Théry, c’est l’enrichissement de la langue française. Avec des préfixes. Elle est, dit-on, l’auteur de l’expression« famille recomposée »et a eu un prix pour son livreLe Démariage.

    Ce qu’on lit dans ce rapport enfin publié, « Madame Préfixe » le martelait d’ailleurs déjà dès 2011 :« Le problème, c’est ce fameux modèle : un seul père, une seule mère. »C’est un problème. Mettons-nous y donc à 25, et tout devrait être plus simple.

    Et ce qu’on n’y lit pas, ou ce qu’on n’y lit qu’en filigrane, elle l’a déjà ouvertement dit aussi : « Les frontières de la famille doivent être ouvertes aux amis, aux étrangers, aux autres cultures, ce qui se joue déjà avec les mariages mixtes, les adoptions internationales, la gestation pour autrui, etc. Tout circule, aujourd’hui. » Et elle rajoute : « En France, la droite stigmatise les immigrés, oppose l’étranger à soi, sa famille à celle des autres, au risque des pires dérives. » De quoi faire méditer ceux qui, en myopes, ne veulent voir qu’un seul danger, la « défamille »pour les uns, la « déFrance » pour les autres, comme si elles ne participaient pas de la même déliquescence. Oui, mariage pour tous, mondialisme et Grand Remplacement marchent main dans la main. Quand leurs opposants, eux, restent en ordre dispersé."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/04/famille-le-probl%C3%A8me-cest-ce-fameux-mod%C3%A8le-un-seul-p%C3%A8re-une-seule-m%C3%A8re-.html

  • L'homosexualisme de l'UE nuit à nos relations avec l'Afrique

    Lu sur C-Fam :

    "Les pressions que l’Union européenne exerce sur les pays africains pour qu’ils changent leurs législations sur l’homosexualité ont provoqué des résistances qui pourraient avoir des conséquences négatives sur la réunion entre les dirigeants des deux continents.

    Les gouvernants européens ont essayé d’apaiser les dirigeants africains en prévision du sommet U.E.-Afrique de cette semaine, qui aura lieu à Bruxelles. Le but du sommet est de trouver des solutions à une série de problèmes sur lesquels les deux continents travaillent ensemble. L’homosexualité en fait partie.

    Les gouvernements africains ont réagi de manière très négative à la résolution passée par le Parlement européen la semaine dernière. La résolution menace les pays africains de sanctions économiques si ils continuent à pénaliser les relations sexuelles homosexuelles. La résolution a été rédigée en réponse à la sévérité des nouvelles législations de l’Ouganda et du Nigéria qui pénalisent la sodomie, et à la censure le la promotion de l’homosexualité et du mariage homosexuel.

    Le Parlement européen a demandé aux gouvernements de l’Ouganda et du Nigéria de retirer l’aide au développement de l’Union européenne. La demande est acheminée par le biais d’un arrangement entre l’U.E., l’Afrique, les Caraïbes, le groupe des Etats du Pacifique (ACP) et les Etats d’Afrique subsaharienne

    Les africains ont répondu rapidement.

    Toute société a un droit humain de défendre sa culture et ses traditions, et à « définir ses propres valeurs et normes » par le biais de leurs institutions démocratiques », affirmaient quelques jours plus tard les pays africains dans une déclaration.

    Cette déclaration cinglante demande aux pays riches d’arrêter d’imposer des conditions à l’aide au développement susceptibles de causer du contentieux, comme par exemple la question de l’homosexualité. Elle a été envoyée aux gouvernements européens et africains, et à leurs institutions politiques.

    La déclaration africaine qualifie les pressions exercées sur le Nigéria et l’Ouganda d’ « imposition violente d’un point de vue unilatéral ». Elle explique que l’homosexualité est pénalisée dans la majorité des pays ACP, ce qui va à l’encontre des normes acceptées dans les pays occidentaux. [...]"

    Michel Janva

  • La guerre des gauches qui commence

     

    Avant même de savoir à quelle sauce le croque-mitaine Valls nous mangera, un cri du cœur venait à l'esprit de beaucoup  de nos compatriotes : Duflot dehors ? bon débarras ! Le départ de Duflot doit être tenu pour une bonne nouvelle. Et d'abord, pour l'environnement, elle semble excellente, la première sans doute depuis 2012. L'air printanier est déjà plus pur : "je ne dis pas que c'est pas injuste mais je dis que ça soulage".

     Déjà le 25 février 52 % des Français estimaient que les ministres d'Europe-Ecologie Les Verts devaient quitter le gouvernement compte tenu de leurs désaccords politiques. (1)⇓

    Au lendemain de leur départ effectif un nouveau sondage indiquait cette fois que "les Français ne regrettent pas les Verts". Ils ont quitté le gouvernement ? Tant mieux, jugent 56 % des Français. (2)⇓

    Il est évidemment trop tôt, en effet cependant pour évaluer les mesures concrètes que commencera à annoncer le nouveau gouvernement en se présentant ce 8 avril devant les députés.

    Ce 7 avril, une alléchante publicité sur Radio Classique incitait les citoyens et contribuables curieux à acquérir "Les Échos" du jour. On nous promettait de révéler quelles diminutions de la dépense publique envisagerait le nouveau pouvoir pour atteindre la somme de 50 milliards lancée le 14 janvier par le chef de l'État.

    Hélas, en dépit des jolis "camemberts" graphiques en pages 2 et 3, le lecteur restait sur sa faim, l'acheteur avide d'informations en était pour ses 2 euros. Et on peut présumer que les précisions ne se révéleront pas bien convaincantes, au point qu'on se demande bien ce qu'à l'échéance de la rencontre du 15 avril avec les autorités européennes le pouvoir parisien pourra bien "négocier" en vue du troisième report qu'il revendique.

    Or, tout cela divise sérieusement la gauche. On prétend maintenant donner à cela une coloration théorique: Il se dessinerait, croit-on une "économie politique de l'offre", préconisée par Hollande — ce qui semble lui accorder beaucoup d'honneur et en face, on prétend parler d'une "économie de la demande" qui s'attacherait à alourdir encore la redistribution.

    Plus grave encore : un Benoît Hamon pousserait le cynisme jusqu'à considérer que l'impossibilité de cette deuxième politique, que réclament pourtant plus de 80 députés du PS conduirait à offrir aux Français l'illusion d'une plus forte tension avec la Commission de Bruxelles, au moins jusqu'aux élections européennes

    Or, Cécile Duflot le sait depuis des semaines, et elle a donc décidé de "tomber à gauche", dans la plus pure tradition politicienne, afin de se positionner en vue de la prochaine élection présidentielle.

    Ainsi pour la première fois depuis son départ du gouvernement, elle intervenait le samedi 5 avril devant le conseil fédéral de son parti.

    Dans son discours, fort applaudi par une claque assez bien organisée au sein de ce public restreint, elle a cru nécessaire de déclarer : "je veux dire ici une chose bien claire : je ne crois pas à la guerre des gauches. Et l’écologie politique ne servira jamais de variable d’ajustement, ou d’idiot utile, dans les règlements de comptes entre les forces déclinantes du productivisme." 

    Or, quand un politicien construit cette sorte de démentis publics, on doit toujours formuler l'hypothèse inverse. Sa négation rhétorique ne doit pas nous convaincre.

    1. contrairement à ce que prétend Duflot la guerre des gauches semble bel et bien se dessiner à l'horizon

    2. et d'autre part, l'espace de l'écologisme va probablement constituer, l'un des enjeux de la rivalité entre sociaux-démocrates et post-staliniens.

    Dans le jeu de go des deux tendances issues de la majorité présidentielle de 2012, désormais en voie de fragilisation, les Verts, petite secte gauchiste dans son mode fonctionnement, appartenaient plutôt jusqu'ici au camp des "hollandais".

    En fait, dans la perspective des élections présidentielles à venir, la camarade Duflot ne semble nullement décidée à laisser une quelconque Eva Joly prendre une place qui lui revient, pense-t-elle, après son propre passage au gouvernement, maintenant ou jamais. (3)⇓

    Elle sait aussi que les divers discours où Mélenchon, et même l'appareil communiste, en arrivent à revendiquer une part du courant écologiste annoncent une redistribution des cartes.

    Le gouvernement Valls n'a été constitué ni en vue d'une véritable réorientation "sociale-démocrate" ni en considération de cette rupture, mais seulement en fonction des équilibrages internes au sein du parti socialiste – la seule compétence que l'on puisse reconnaître à Monsieur Normal – et afin d'éviter une décrue électorale trop désastreuse aux européennes de mai.

    Mais, par la force des choses, il se trouvera contraint de gérer les clivages de plus en plus fort entre les deux familles, de plus en plus déchirées, de la gauche. Et il ne pourra pas esquiver longtemps la nécessité de prouver sa volonté de réformes.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/04/la-guerre-des-gauches-qui-commence.html

    Apostilles

    1.  cf. sondage Ifop publié "Ouest-France" en ligne dans son édition du Soir.
    2.  cf. Le Parisien en ligne le 05.04.2014, à 6 h 34
    3.  Sur le caractère de secte gauchiste strictement politicienne du parti de Mme Duflot, on se reportera au livre de Christian Laudrut "l'Imposture écologiste" (aux Editions du Trident)