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lobby - Page 2220

  • Répression politique : un délégué du Procureur d'Angoulême démissionne

    Communiqué de La Manif pour Tous :

    "Depuis plusieurs mois, les sympathisants de La Manif pour Tous font l'objet d'un nombre spectaculaire d'arrestation et de garde à vue alors qu'aucune atteinte aux biens ou aux personnes n'ont été recensé. Environ 1000 arrestations pour plus de 500 gardes à vue et 1 seule condamnation - qui vient d'être annulée -, c'est le décompte actuel et qui continue encore avec les Veilleurs.

    L'emprisonnement immédiat de Nicolas Bernard-Buss 23 jours à Fleury-Merogis avait suscité une vive émotion par l'utilisation du mandat de dépôt à caractère pourtant exceptionnel. Son procès, qui s'est déroulé hier, a confirmé l'absurdité de la peine car aucune des charges qui l'ont mené en prison n'ont été retenues.

    « La Cour d'Appel de Paris a examiné les faits reprochés à Nicolas avec une sérénité qui avait sans doute fait défaut à l'occasion de son passage en comparution immédiate. », a déclaré La Manif pour Tous dans un communiqué à l'issue du procès.

    Dans ce contexte, François Méhaud, expose dans une lettre au Procureur pourquoi, en conscience, il ne peut continuer à assumer les missions qui lui sont confiées par un système qui semble cautionner le « délit d'opinion ».

    « Allant jusqu’à interdire aux citoyens d’exercer librement leur devoir de conscience face à ce qu’ils considèrent comme étant une loi injuste et mensongère, la situation actuelle est particulièrement délétère et mène à considérer que l’on sanctionne un délit d’opinion. Cela n’est pas concevable dans une démocratie. », affirme-t-il. Concernant le jeune Nicolas Bernard-Buss, François Mehaud déclare : « Je suis intimement persuadé que dans cette affaire, le parquet n’a pas fait preuve d’indépendance d’esprit, mais a suivi des instructions à visées politiques et idéologiques, données par la chancellerie. »

    Une décision mûrement réfléchie qui prend en compte les imperfections d'un système, qui peut cependant faire vivre certaines valeurs comme l'objectivité, l'impartialité et la mesure.

    « Je reconnais la nécessité de consignes générales pour une application efficace de la politique pénale. Ces consignes ne doivent toutefois pas interférer, et encore moins de manière partisane, sur les facultés d’appréciation des magistrats fussent-ils du Parquet. » assure-t-il."
  • La possession d'un objet estampillé LMPT constitue une "incitation à l'émeute". Sic

    Témoignage de ce matin :

    "Ce matin sur les champs, au niveau du Grand Palais. Après avoir sifflé Hollande, je remets mon drapeau rose dans mon sac. Jusque là, tout va bien! Vers 11h00, le défilé a commencé. Une dame à coté de moi a un coup de chaud et tombe dans les pommes. Je me porte à son aide, la recule afin qu'elle ait un peu d'air, ce qui lui permet de retrouver rapidement ses esprits. Je propose alors de lui donner de l'eau que j'ai dans mon sac. C'est alors qu'une policière (en civil) aperçoit le fameux drapeau dans mon sac et commence à me l'arracher. Très surpris par cette reaction totalement inappropriée, je m'indigne de plus en plus vivement à mesure que la réaction policière se fait plus coercitive. Je suis emmené sans beaucoup de ménagement par trois ou quatre agents vers le commissariat du 8e tout proche pour un contrôle d'identité qui durera près d'une heure, le policier ayant manifestement des difficultés à écrire rapidement sa main courante. Si je suis inquiet pour mes deux enfants qui sont restés seuls à regarder le défilé et n'ont rien vu de la scène, ça me laisse du temps pour discuter avec les deux agents qui sont successivement chargés de me surveiller. J'apprends que les consignes sont strictes et que la psychose est prégnante. La possession d'un objet estampillé LMPT constitue une "incitation à l'émeute". Mon refus d'obtempérer immédiatement à la police qui me demande de lâcher mon drapeau justifie la vivacité de l'interpellation, mon opposition à ce qu'on m'arrache mes affaires des mains aurait pu me valoir une GAV pour rébellion, mes indignations, il est vrai ponctuées une fois des termes "répression policière" et "dictature socialiste" relèveraient d'outrage à agents, etc. A un moment, quelqu'un entre dans le commissariat et s'inquiète de la présence d'un OVNI au dessus de l'Elysée. 5 min plus tard, un collègue annonce tout sourire : "Ils ont réussi! Ce sont des ballons avec une banderole..." Bravo au Printemps Francais, honte à la dictature socialiste, et vive la France !

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Moyen-Orient : évolutions récentes de la guerre en Syrie

    Le conflit syrien se poursuit de la manière la plus rude. Il concerne désormais tous les pays de la région, selon des alliances antagonistes : l'Iran continue de soutenir fortement Bachar Al-Assad, tandis que l’Égypte, la Turquie, l'Arabie Séoudite et le Qatar jouent un rôle essentiel en faveur des rebelles. Ces derniers demeurent très divisés, et chaque faction n'est pas encouragée par les mêmes États. Le Liban et la Jordanie, principalement le premier, sont en voie de contamination par le conflit. L'Irak demeure en guerre civile larvée, le pouvoir chiite de Bagdad favorise le régime de Damas, assurant l'acheminement de matériels militaires et volontaires iraniens, par voie aérienne et terrestre, tandis que les rebelles sunnites de l'Ouest de l'Irak appuient leurs coreligionnaires insurgés syriens, par une frontière de facto ouverte et largement aux mains de la rébellion. L'Entité Sioniste encourage le chaos général, sans qu'il faille lui attribuer nécessairement, concrètement, un rôle essentiel ; tout soutien trop voyant à un des intervenants arabes la discréditerait complètement, donc elle s'en abstient. Elle aspire donc à la poursuite de l'atomisation de ses voisins septentrionaux, la Syrie et le Liban, laissant s'accomplir l'autodestruction de ses adversaires potentiels, qui n'ont pas besoin d'encouragements. Les quelques bombardements menés en Syrie ont visé les réserves en armes lourdes, missiles à longue portée, de son ennemi principal, le Hezbollah libanais.
    La semaine dernière les forces gouvernementales syriennes, avec l'aide active et essentielle du Hezbollah, formation politique et militaire chiite libanaise, ont repris la ville stratégique de Qousseir (parfois orthographiée Quseir ou Qusair, avec de nombreux sites homonymes en Syrie même), à la frontière entre la Syrie et la Liban, à proximité de la grande ville disputée de Homs. Elle servait jusqu'ici de place logistique importante pour les rebelles sunnites syriens de la Vallée de l'Oronte, avec des flux d'armes provenant des régions sunnites du Nord du Liban. Il s'agit d'un indiscutable succès local, mais il faut se garder de tout triomphalisme. Les lignes logistiques essentielles des rebelles passent par la Turquie, avec une très longue frontière qu'ils contrôlent assez largement, et, chose plus récente, la Jordanie, avec une arrivée massive d'armes, de fonds, de "volontaires" salafistes ou mercenaires financés par le Qatar, dans la région de Deraa, en une proximité dangereuse de la capitale syrienne Damas. L'Etat jordanien, très endetté, sous perfusion financière des Pays du Golfe, a fini par céder à leurs exigences ; le potentiel de déstabilisation interne est pourtant évident, tant il devient difficile de combattre à la fois le salafisme en Jordanie, opposé à la monarchie hachémite, et le soutenir en Syrie à partir de bases jordaniennes ; c'est un très dangereux calcul de court terme.
    La rébellion ne progresse plus pour l'instant en particulier du fait de ses divisions internes criantes. Les salafistes armés, en particulier les Brigades Al-Nosra, tendent à s'imposer à la place de la déjà assez théorique et peu unie « Armée Syrienne Libre », y compris en combattant les unités de cette dernière, tout autant sinon davantage que les forces loyalistes. Les salafistes préfèrent s'assurer de leur victoire, celle de leur cause, non d'un conglomérat anti-Assad illisible, et n'hésiteront pas le cas échéant à prolonger le conflit. Les forces armées salafistes, reçoivent donc des soutiens de toute nature, essentiels, du Qatar et de l'Arabie Séoudite, y compris médiatiques : sont multipliés les reportages complaisants à leur endroit diffusés dans le monde entier par les chaînes mondialement diffusées, en arabe et anglais, Al-Jazeera du Qatar et Al-Arabiya d'Arabie Séoudite. Ces deux États rivalisent quelque peu, soutiennent concrètement des groupes armés différents, qui défendent toutefois un projet de société semblable, ultra-rétrograde, une Syrie qui ne serait peuplée que de musulmans sunnites de l'obédience la plus stricte, c'est-à-dire wahhabite ; les nouvelles autorités salafistes imposeraient la disparition de toutes les importantes minorités non-sunnites, formant de l'ordre du quart ou du tiers de la population du pays, à commencer par les Alaouites encore au pouvoir, secte d'origine chiite très particulière, les Chiites, les Druzes, les Chrétiens, qui n'auraient le choix qu'entre l'exil, la mort, la conversion forcée. Voilà le véritable drame humanitaire en préparation, non une bien hypothétique victoire de Bachar Al-Assad, qui serait la meilleure chose à souhaiter à la Syrie ; évidemment, elle s'accompagnerait d'une dure répression, mais le comptage macabre serait hors de proportion avec celui d'une victoire des salafistes, du reste fort capables aussi de se battre entre eux, avec les encouragements persistants des parrains du Golfe, en un scénario catastrophique à la somalienne, loin d'être exclu.
    La principe force armée théoriquement unifiée demeure encore pour l'instant l'Armée Syrienne Libre. UASL traverse des difficultés ces dernières semaines sur le terrain, reculant quelque peu face aux forces gouvernementales et aux salafistes. Elle se prétend, pour la presse internationale occidentale, multicon-fessionnelle, favorable à une démocratie aux normes onusiennes — du bout des lèvres d'ailleurs — ; en fait, elle a fondamentalement pour projet une Syrie gouvernée par les seuls Sunnites, clairement majoritaires il est vrai, selon l'idéal politique des Frères Musulmans, aujourd'hui au pouvoir en Egypte, à la présidence avec Mohamed Morsi comme au parlement. Contrairement aux salafistes, les non-sunnites seraient provisoirement tolérés, en attendant leur départ ou leur conversion au sunnisme, après des années et des années de persécution larvée, semblable à celle que subissent les Chrétiens en Egypte depuis les années 1970, avec l'acquiescement muet de Sadate puis Moubarak. Cette ASL bénéficie du soutien privilégié de l'Egypte et de la Turquie, puisque l'AKP au pouvoir est animé par une philosophie politico-religieuse très proche, même si l'origine cairote s'avère inavouable en une Turquie très nationaliste, y compris en sensibilité islamiste. Dans la fiction juridique de la prétendue « communauté internationale », l'ASL formerait l'armée de l'Etat syrien "légitime" reconnu autour d'un gouvernement en exil : or, les personnalités syriennes extérieures, ayant pour seul trait commun l'opposition à Bachar Al-Assad, se montrent obstinément incapables de se donner même un semblant d'unité de façade, leur intérêt ô combien évident pourtant, qui serait répercuté par les média si complaisants du Système, lors de ces multiples conférences dites des « Amis de la Syrie » - le titre para-maçonnique imposé par Fabius et Hollande forme une antiphrase flagrante avec la réalité -.
    Tout ceci n'augure rien de bon en cas d'intervention militaire mordicus des forces otanesques, bien capables de passer outre le probable veto russe au Conseil de Sécurité de l'ONU, qui pourrait se déclencher brusquement, d'un jour à l'autre. Constatons que, s'il ne s'agit pas ici de chanter systématiquement les louanges de Poutine, au bilan et à la personnalité contrastés, comme certains nationalistes français enthousiastes - encore que cela ne nous dérange pas, contrairement à Tsahal ou aux salafistes selon des goûts bien plus douteux -, il a su développer une position cohérente, une analyse simple et juste : si Bachar Al-Assad, qu'il continue finalement - il avait prononcé il y a un an quelques propos distanciés inquiétants - à soutenir concrètement par la fourniture vitale d'armes russes, était renversé, selon tous les scénarios envisageables, de manière raisonnable, la situation en Syrie serait bien pire pour tous les habitants du pays et l'ensemble de la région, déstabilisée. La recherche de prétextes pour les bellicistes otanesques se poursuit, avec la France de Hollande hélas particulièrement en pointe, en reprenant obstinément le thème des armes chimiques, en particulier du gaz sarin - certainement utilisé par les rebelles salafistes -, de la crise humanitaire majeure à venir qui appellerait la mise en place de corridors de "sécurité" protégés par des casques bleus armés. Derrière un prétexte en apparence louable - qui serait contre une aide humanitaire massive dans un contexte protégé ? -, neutre, la constitution de zones rebelles sécurisées permettrait concrètement l'approvisionnement massif en armes des rebelles, selon un schéma déjà éprouvé en Bosnie-Herzégovine de 1993 à 1995, avec une armée mahométane bosniaque soutenue à bout de bras jusqu'à sa victoire de 1995 ; avec le recul, il est devenu clair que les Serbes de Bosnie avaient eu bien raison de se méfier de ces casques bleus, et même d'en capturer certains, même s'ils ont maladroitement géré médiatiquement la chose à l'époque.
    François Hollande est nul, on le sait depuis un moment ; mais il est aussi dangereux. En visite en Libye, il vient d'obtenir l'autorisation du gouvernement fantoche local d'envoyer les troupes spéciales françaises combattre le salafisme bien implanté dans le Fezzan - résultat du bellicisme sarkozyste précédent -, ce qui accroît encore le champ d'action déjà aberrant pour des régiments excellents certes, surtout limités en effectifs, de plus en plus épuisés par une course permanente sans fin de l'Atlantique au Lac Tchad ; à l'évidence, un jour, quelque part dans le vaste désert, une embuscade salafiste réussie causera un drame, avec des dizaines de morts.
    Cette guerre africaine est déjà beaucoup trop ambitieuse pour l'armée française, qui subit de plein fouet les coupes budgétaires massives, qu'il s'agirait donc en plus d'envoyer faire la guerre en Syrie, pour le triomphe de facto des salafistes combattus par ailleurs au Sahara. C'est complètement fou ! Folie des grandes lignes, ou des détails, avec par exemple toute la famille malienne salafiste du djihadiste Gilles Le Guen rapatriée en France, qu'il eût fallu à l'évidence laisser dans le Mali de leur cœur, et laisser gérer par les autorités locales à leur convenance. Même le Britannique Cameron suit moins, a fortiori l'essentiel Obama, car sans l'hyperpuissance américaine la surexcitation française demeure heureusement peu crédible au Moyen-Orient ; tous pourraient être cependant entraînés à la guerre par le thème du drame humanitaire, causé par les rebelles syriens en fait.
    LA CONTAMINATION DE LA GUERRE CIVILE SYRIENNE AU LIBAN
    Le Liban est désormais victime à son tour de combats réguliers, prolongements directs du conflit syrien, sans que pour l'instant heureusement tout le pays soit touché, tandis que l'intensité des affrontements demeure modérée. Le Liban est divisé en trois communautés principales, représentant un peu moins du tiers de la population, chrétienne, chiite, sunnite ; il s'y ajoute surtout des Druzes. Sur le plan politique, les Chiites dirigent un bloc, autour de leur parti-armé le Hezbollah, présidé par Hassan Nasrallah depuis 1992, appelé « mouvement du 8 mars », rejoint par une moitié des chrétiens, dont le général Aoun et son Courant Patriotique Libre. Les sunnites contrôlent le bloc politique antagoniste autour du « Courant lu Futur », bâti par la famille Hariri (après la mort de Rafic Hariri en 2005, ancien Premier ministre et grand ami du président français l'alors Chirac), cœur du « mouvement du 14 mars » rejoint par une autre moitié des chrétiens, subdivisés en un grand nombre de petits partis structurés le plus souvent autour des grandes familles traditionnelles - les Gemayel, Chamoun, Eddé, Geagea, etc. -. Les Druzes, suivant traditionnellement et très majoritairement la famille Joumblatt et leur Parti Socialiste Progressiste, louvoient, soutenant toujours le bloc le plus fort, donc jusqu'il y a peu celui du Hezbollah, avec des tiédeurs récentes assez fortes. Les deux blocs prétendent incarner les véritables intérêts nationaux du Liban, se réclament de l'antisionisme ; seul le Hezbollah occupe actuellement la ligne de front en Haute-Galilée, sans qu'il faille voir pour autant dans les Futuristes des zélateurs mal dissimulés de Tel-Aviv. Le Hezbollah contrôle directement plus de la moitié du Liban, le Sud face à l'Entité Sioniste, et l'Est avec la plaine de la Bekaa, les Sunnites que des enclaves côtières dont Saïda et Tripoli, les chrétiens le canton de Jounieh, entre Beyrouth et Tripoli, subdivisé lui-même en zones antagonistes aounistes (et alliées) et futuristes, tandis que les druzes contrôlent des enclaves montagneuses au Sud-Est de Beyrouth. Sur le plan extérieur, le Hezbollah prône l'alliance avec l'Iran, le courant du Futur celle avec l'Arabie Séoudite.
    Dans la guerre civile syrienne, le Hezbollah intervient, de plus en plus nettement, relativement tardivement selon certains, en alignant désormais sur le terrain des milliers de combattants, en faveur de Damas. Pour l'instant, le Courant du Futur n'est pas aussi directement impliqué, en tant que tel sur le terrain, mais soutient massivement l'Armée Syrienne Libre, grossie de volontaires sunnites libanais ; il y a peut-être un jeu complexe concernant les salafistes tacitement tolérés depuis peu, envoyés éventuellement délibérément se faire tuer dans le pays voisin pour soulager le Liban ; enfin les Frères Musulmans, à l'origine marginaux dans le Courant du Futur, connaîtraient un succès croissant, de nature à amoindrir l'hégémonie de la famille Hariri ; de même, les Chrétiens futuristes, à l'origine farouchement anti-Assad, largement du fait de haines terribles héritées de la guerre civile libanaise (1975-1990) et de l'occupation syrienne (1990-2005), se montrent de plus en plus gênés face aux pogroms antichrétiens qui ont indiscutablement lieu dans les zones contrôlées par les rebelles syriens. Tout ceci est bien compliqué ; au sein même des blocs, particulièrement celui du Courant du Futur, existent donc des concurrences plus ou moins déclarées, favorisant bien plus la surenchère belliciste que la responsabilité. Il faut ajouter le problème des camps palestiniens, toujours là depuis des décennies, villes fermées dans les villes, avec des centaines de milliers d'habitants, massivement sunnites, souvent armés, avec toutefois l'opposition entre des mouvements politico-militaires traditionnellement liés aux autorités de Damas, legs de la guerre civile libanaise et l'occupation syrienne, et des foules plutôt nettement favorables aux insurgés sunnites, de l'ASL aux salafistes ; des combats ont désormais lieu régulièrement entre Palestiniens à l'intérieur des limites étroites des camps ; le Hamas, jusqu'à l'hiver 2011-2012 ferme soutien de Damas, à la présence essentielle dans les camps, a basculé de l'autre côté, aidé en cela à Gaza comme à l'étranger dont le Liban par de nouveaux financement qataris massifs. La très hypothétique reconquête de la Palestine en est d'autant plus renvoyée aux calendes grecques. Les affrontements principaux ont eu lieu pour l'instant autour d'enclaves dans les zones sunnites, à Tripoli, avec les rares Alaouites du Liban, ou à Saïda, avec les quartiers périphériques chiites de la ville sunnite. Les affrontements ont pour l'instant heureusement épargné Beyrouth, où les manifestations antagonistes se succèdent, demeurent pacifiques, comportant dans chaque sens des centaines de milliers de personnes, foules considérables dans un Liban de 4 millions d'habitants. Mais la situation peut gravement dégénérer à tout instant.
    Le Liban est donc divisé en deux blocs, qui possèdent aussi des forces parlementaires à peu près égales, reste donc complètement paralysé politiquement depuis plusieurs années, avec des gouvernements éphémères à la recherche permanente d'une majorité. Le compromis national, jamais facile, semble se révéler particulièrement impossible depuis deux ans avec chaque bloc soutenant énergiquement un camp antagoniste de la guerre civile syrienne voisine. Le Premier ministre actuel, sunnite comme le veut la constitution, Tammam Salam, du Courant du Futur, depuis avril, ne réussira pas mieux que son prédécesseur immédiat Najib Mikati, qui était du reste réputé plus consensuel. Un enjeu immédiat est constitué par les élections législatives, en principe imminentes ; or, outre quelques combats perturbateurs, elles ne peuvent concrètement guère se tenir faute de loi électorale. En cas de passage en force gouvernemental ou parlementaire, organisant mordicus les élections suivant par défaut la loi électorale précédente, l'abstention massive du bloc se sentant lésé ne résoudrait pas, au contraire, la crise politique actuelle. Alors que des notables de chaque communauté pourraient peut-être finir par s'entendre, il y a lieu de craindre le pire avec des dizaines de députés répercutant les cris de leurs électeurs surexcités ; comme quoi, il est faux de croire que la démocratie conduirait ipso facto à la paix, ce serait même plutôt le contraire - suivant la leçon de nombreux cas africains, en sus du Liban -.
    La reprise de la guerre civile libanaise est certes annoncée comme imminente depuis 2008, avec déjà des arguments sérieux. Le risque paraît bien supérieur encore aujourd'hui. Le Hezbollah paraît encore en situation de force, avec en comptant les réservistes entraînés peut-être des dizaines de milliers d'hommes à sa disposition, ainsi qu'un armement lourd. Toutefois sa supériorité probable est moins écrasante aujourd'hui. Depuis 2010 à peu près, ont été renforcées de manière considérable des milices sunnites souvent semi-clandestines, mais très réelles, là encore bénéficiant du soutien logistique essentiel de l'Arabie Séoudite et du Qatar. Les chrétiens, très en retard sur les autres communautés dans la reconstitution de milices, se battraient à nouveau les uns contre les autres, ou plutôt fuiraient massivement le seul Etat arabe où ils avaient été majoritaires jusqu'aux années 1950. L'armée libanaise, peu puissante, éclaterait à nouveau ; la grande majorité chiite des soldats rejoindrait plutôt le Hezbollah.
    Scipion de SALM. Rivarol 14 juin 2013

  • Ils commencent à avoir des états d'âme ... Il serait temps !

    Mariage gay : le « malaise grandissant » des commissaires face à la répression

    INFO LE FIGARO - Dans le journal interne du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), des hauts fonctionnaires font part de leur refus d’être « une police d’opinion » face aux manifestants anti-mariage gay.

    Il y a quelques jours, les CRS s’indignaient, dans un tract du syndicat Alliance, de leur mission « ridicule » contre les « veilleurs debout ». Aujourd’hui, c’est chez les commissaires de police que la colère gronde. Dans le dernier numéro de la Tribune du commissaire, deux des trois « tribunes libres » sont consacrées au « malaise grandissant » de l’institution policière face à la répression des manifestations anti-mariage gay.« Du jamais vu ! », commente un membre de ce syndicat, qui représente 60 % des commissaires, et qui a toujours été très légitimiste. « Cela montre l’ampleur du mécontentement ».

    Signé « un collectif de commissaires de police », le premier article évoque « une vidéo ayant circulé sur Internet », « qui montre deux de nos collègues remettant en liberté des personnes portant un vêtement assorti du logo d’une association engagée dans un débat de société, après un simple contrôle d’identité ». « S’il apparaissait que des instructions ont été données à toute la chaîne hiérarchique policière d’interpeller des personnes sur ce seul motif, soulignent les auteurs, les commissaires de police qui ont décidé de les élargir honorent le Corps de Conception et de Direction ». Et de conclure : « il était temps de prouver que notre Institution n’est pas une police d’opinion ».

    Le deuxième texte - une tribune « poignante », juge le secrétaire général du SCPN, Emmanuel Roux - est une lettre d’« un commissaire de police attentif à l’actualité » à un « cher collègue ». Vraisemblablement pied-noir, il lui parle de sa grand-mère, Eugénie, qui « aimait beaucoup la France, bien qu’elle n’y soit jamais allée avant que le sens tragique de l’Histoire ne la contraigne (…) à quitter pour toujours notre terre natale il y a 51 ans ». Un jour, raconte-t-il, « elle commit l’acte fou de brandir un drapeau français à sa fenêtre ». Des uniformes « déboulèrent », « défoncèrent sa porte », à la recherche du drapeau.

    Un commissaire de police

    Aujourd’hui, le petit-fils d’Eugénie est commissaire divisionnaire. « Depuis plusieurs mois, le pays gronde, poursuit-il. Je vois des uniformes, de jeunes manifestants que l’on colle contre le mur. J’en ai vu qui tombaient, d’autres que l’on conduisait vers des fourgons, le regard perdu mais fier ». Avant d’asséner : « Je ne serai jamais l’un de ces officiers. J’aime trop ma grand-mère ».

    Emmanuel Roux admet avoir hésité avant de publier ces « collègues qui parlent avec leur tripes ». Mais il a reçu plusieurs appels dans le même sens, et a voulu jouer son « rôle de syndicat, lieu de parole ». « Je n’ai pas eu connaissance de pratiques policières qui auraient été différenciées selon les manifestants, tempère-t-il. Mais l’ordre public, c’est une alchimie complexe… »

    Au sein du SCPN, on affirme toutefois que « beaucoup ne se reconnaissent absolument pas dans les méthodes appliquées ». « C’est pas qu’on soit pro ou anti mariage gay, témoigne un commissaire signataire du premier article. On est simplement choqués. On voit une distorsion énorme entre ce qui se passe avec les voyous récidivistes et des gamins pacifiques qu’on met en garde-à-vue simplement parce qu’ils portent un tee-shirt ! Parfois, il faut avoir la force de dire « non ». Notre message, c’est que l’on refuse d’être une police politique, quel que soit le pouvoir ».

    Le Figaro  http://www.actionfrancaise.net

  • Le DAL installe des Roms dans la maison d’une octogénaire

     

    Le DAL installe des Roms dans la maison d’une octogénaire

    BORDEAUX (NOVOpress) – Après une intervention chirurgicale Odette Lagrenaudie, 84 ans, était partie se reposer chez son fils. Mardi dernier à son retour à Bordeaux, elle a trouvé sa maison occupée par des roms, logés là par le groupuscule d’extrême-gauche fondé par l’activiste maoïste Jean-Baptiste Eyraud.

    Le DAL avait fait changer les serrures de la maison qu’elle occupait depuis 55 ans. “Ca me rend malade de me dire qu’ils dorment dans mon lit” a-t-elle confié à notre confrère Sud-Ouest. En attendant elle est obligée de louer une chambre dans un hôtel.

     

    Il lui faut entamer une procédure d’expulsion des roms. Son avocat contacté par lefigaro.fr a déclaré «Cette brave femme se retrouve expulsée de son propre immeuble, avec une retraite de 900 euros par mois». L’assignation en justice pourrait coûter 1000 euros à sa cliente en frais d’huissier.  En outre il lui faudra “régler les factures d’eau et d’électricité.” Et rien n’assure que l’expulsion des squatters soit vite prononcée.

    http://fr.novopress.info/

  • Criminalité : la fin d’une idée reçue

    Ce n’est pas la misère qui provoque le crime mais, à l’inverse, la richesse.
    Voici peu encore, des élus socialistes de Marseille ont « expliqué » le désastre criminel local par l’inévitable – et fausse – « culture de l’excuse ». Il y a du crime à Marseille, ont-ils pleuré, du fait de la misère ! Faisons du social, créons des emplois et le crime s’évanouira. Or dans les décennies écoulées, partout et à chaque fois qu’on a voulu résorber le crime par le social, l’urbanisme et la création d’emplois, l’échec a été abyssal.
    Pourquoi ? Le simple bon sens suffit à comprendre : comment en effet corriger une catastrophique situation criminelle (à Marseille ou ailleurs) en y appliquant de nouvelles couches encore de la (désastreuse) politique de la ville, ou de la (calamiteuse) « protection judiciaire de la jeunesse », ou enfin de (l’impuissante) politique de l’emploi ?
    Hors du monde des Shadoks, une telle pratique a un précédent réel : l’agriculture soviétique. Une planification aussi aveugle qu’absurde ravage le monde agricole de l’URSS ? Une planification plus tatillonne encore résoudra aisément le problème.
    En son temps M. Jospin voulut résorber la criminalité par l’emploi des jeunes ; il créa de fait des dizaines de milliers d’emplois (souvent fictifs, mais là n’est pas la question) – or simultanément, la criminalité a explosé ! « J’ai été naïf », reconnut ensuite M. Jospin. Malgré tout cela, les socialistes – même hélas, certains élus UMP – radotent toujours sur le social, arme anticrime.
    Avant d’établir la fausseté de cette théorie, ce bref préalable. Les criminologues approuvent le social. Que leurs concitoyens jouissent d’un logis agréable et d’un emploi lucratif leur semble heureux. Mais par profession, ils savent que le social et l’emploi (en eux-mêmes positifs) sont hélas incapables de résorber la criminalité, si peu que ce soit. Prouvons-le.
    L’argument central des Diafoirus-sociologues et de la culture de l’excuse est que la misère sociale suscite le crime ; les présents criminels, modernes Jean Valjean, n’ayant que le choix de l’illicite pour ne pas mourir de faim. Poussons leur raisonnement : c’est donc là où la misère soudain explose que la vague criminelle sera la plus violente et la plus durable. Eh bien non, c’est même exactement l’inverse.
    Premier cas d’école, les Etats-Unis. Partie de Wall Street en 2007-2008, une crise financière, puis économique et enfin sociale, ravage l’Amérique au point que de renommés économistes comparent cette crise, pire que celle de 1929-1930, à l’effondrement de la Russie en 1990-2000 (fin de l’ère soviétique). Dans les années 2007-2011, on constate même chez les Blancs pauvres américains (non diplômés) une nette contraction de l’espérance de vie !
    • Classes moyennes – revenu moyen retombé en 2011 au niveau de 1996 (moins 8 % depuis 2007). Richesse moyenne d’un ménage en 2007 : 126 000 dollars ; en 2010 : 77 300 dollars.
    • Pauvres – misère record : 12 % de la population américaine en 2000, 15 % en 2011. 46 millions de pauvres en 2011 (moins de 22 160 dollars par an par famille de 4, dont 2 enfants mineurs). En 2011, 18 % des Américains manquent parfois d’argent pour manger au quotidien.
    Ainsi donc, prédisent les Diafoirus-sociologues et leurs séides journalistes (qu’ils ne démentent pas, nous avons des archives…), la criminalité va exploser. Eh bien non – même, elle s’effondre, pendant cinq ans d’affilée. Dans nombre de grandes métropoles américaines, les crimes violents tombent sous les chiffres de 1964 (année où l’« Uniform Crime report » fédéral s’installe sous sa forme présente). Même – lisez bien – l’homicide sort en 2012 de la liste des 15 motifs principaux de décès aux Etats-Unis ! (statistique de santé publique tenue depuis 1965).
    Coupe-gorge voici 50 ans, New York est aujourd’hui apaisée et sûre, moins d’homicides en 2012 qu’en 1978. Normal, rétorque Diafoirus-sociologue, du fait du tout-carcéral. Autre cliché faux ! En 2011, à New York (là où la criminalité baisse le plus), on compte 1/3 d’incarcérés de moins qu’en 2000. 
Bon, insiste Diafoirus, va pour l’Amérique ! Mais en Europe…
    Encore raté. Au Royaume-Uni, où la crise financière a été la plus violente en Europe, la criminalité baisse elle aussi – et fort. Criminalité générale en 2012 : moins 8 % ; homicides moins 12 %, au niveau de 1978 ! Au Pays de Galles, la criminalité est au plus bas depuis 30 ans. Et une consommation d’alcool et de stupéfiants en nette baisse chez les adolescents.
    Mais alors, quel est donc le lien entre misère et crime ? Y en a-t-il seulement un ? Oui ce lien existe, mais c’est l’exact inverse de celui seriné par la culture de l’excuse. Ce n’est pas la misère qui provoque le crime, mais à l’inverse, la richesse. Dans une société d’abondance, ou de plus, tout bien matériel désirable se miniaturise, plus la richesse s’accroît et s’affiche et plus il y a de biens à voler. Plus de gens travaillent et plus ils possèdent de smartphones, plus il y a d’appartements vides, de gamins non surveillés, de cités-dortoirs délaissées de l’aube au crépuscule. Tout cela constituant un véritable paradis pour prédateurs, violents ou non.
    Cela aussi se prouve. Retournons aux Etats-Unis. La crise commence à se résorber en 2012 ? Immédiatement, la criminalité prédatrice repart à la hausse (UCR/FBI, 1er semestre 2012). Vols à main armée : + 2 % ; vols avec violence : + 2,3 %; vols simples : + 1,9 %. Pareil en Grande-Bretagne, pour la délinquance d’opportunité.
    Reste bien sûr une parallèle montée de la cybercriminalité. Mais celle-ci n’inquiète, ni n’affecte, la population comme le crime violent et elle n’implique pas les mêmes malfaiteurs. Elle constitue donc un sujet d’étude en soi.
    Le cybercrime est-il un problème grave ? Rien de certain à présent car notre inusable boussole-qui-montre-le-sud ne s’est pas encore clairement prononcée. Ainsi, attendons que les Diafoirus-sociologues nous affirment, comme ils le font d’habitude, que le cybercrime est une illusoire « construction sociale » inventée par des politiciens fascistes. Dès lors, nous saurons infailliblement que le péril est sérieux…
    Xavier Raufer (Le Nouvel Economiste, 25/06/2013)
    http://www.polemia.com

  • France, la patrie du 2 poids, 2 mesures

     

    France, la patrie du 2 poids, 2 mesures
    Nombreux sont les Français qui s’indignent des scandales politiques à répétition, qu’ils se passent au sommet de l’État – de Stauss-Kahn à Cahuzac, de Woerth à Sarkozy, de Lagarde à Tapie – ou en région comme dans les Bouches-du-Rhone – d’Andrieux à Guérini, de Ciot à Medvedowsky – ou bien encore des médiocres crises d’ego au sein des partis de gouvernement : présidence de l’UMP, à droite ; limogeage de la Ministre Delphine Batho pour insurbordination budgétaire, à gauche.

    La cadence d’apparition sur la scène publique des affaires, scandales et autres joyeusetés judiciaires et/ou morales semble s’accélérer depuis l’élection de François Hollande à la Présidence de la Répu­blique… Sans compter les anciennes enquêtes toujours en cours, comme celle des rétrocommissions sur les ventes par la France de frégates à l’Arabie Saoudite et de sous-marins au Pakistan…

    Car une affaire médiatique en chassant une autre, constatons que chacune d’elle, après avoir défrayé la chronique et embarrassé plus ou moins longuement son ou ses protagoniste(s), aboutit rarement aux condamnations attendues…

    Il a suffit, outre-Alantique, à l’inculpé de viol Dominique Strauss-Kahn de payer pour que cessent les poursuites à son encontre… et en France, au même inculpé – cette fois pour des parties fines avec professionnelles rémunérées – de ne même pas attendre que soit prononcé le non-lieu requis par le Parquet de Lille, pour se rendre à une invitation à prendre la parole au Sénat.

    Tout comme sont également attendus les non-lieux en l’absence de charges requis par le parquet de Bordeaux dans l’affaire Betten­court, en faveur cette fois de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, de l’ex-ministre Éric Woerth, ainsi que de l’homme d’affaires Stéphane Courbit et de l’avocat Pascal Wilhelm…

    Quant à Jérôme Cahuzac, lui, rappelons qu’il n’est finalement mis en examen que pour blanchiment de fraude fiscale, mais comme il n’a pas menti à ce propos devant les juges chargés de la procédure, il risque tout au plus une amende, alors que pour son crime le plus grave – avoir ridiculisé par son mensonge les élus de la Nation alors qu’il occupait le poste prestigieux de Ministre du Budget, donc d’avoir bafoué une des plus hautes institutions de la République – aucune sanction n’est prévue.

    Et dans le même temps, sont jetés en prison des gosses à peine majeur, tel Nicolas de la Manif pour tous, coupable d’avoir manifesté contre François Hollande et refusé de se soumettre à un test de salive… ou Esteban, agressé avec sa compagne comme cela ne fait désormais plus aucun doute, par une bande de nervis gauchistes et dont le seul tord, pour s’être défendu, est d’avoir donné un coup de poing mortel dans la confusion de la bagarre…

    Et dans le même temps encore, la classe politique européenne vient de lever l’immunitée parlementaire de Marine Le Pen pour sa décla­ration comparant les prières de rues des islamistes en France à l’occupation allemande…

    Que craint-on ? Que des Français en arrivent à considérer que les défilés au pas de l’oie de la Whermacht étaient somme toute moins dérangeants – et peut-être plus esthétiques aussi – que les culs en l’air des barbus fanatiques au milieu des chaussées de leur pays ?

    Horresco referens ! Il serait à l’évidence citoyennement inadmissible que les avis soient de plus en plus partagés sur la question… plus de soixante-dix ans plus tard !

    Il est en ravanche moralement admissible que le Sénat français refuse, de son côté, la levée de l’immunité parlementaire de Serge Dassault dans le cadre d’une enquête sur une affaire d’achats de voix et une autre de tentatives d’homicides qui pourraient être liées.

    Tout un chacun peut ainsi juger de la gravité du crime de madame Le Pen, à l’évidence sans commune mesure avec les soupçons de facéties politiciennes pesant sur l’ancien maire de Corbeil-Essonnes… du moins pour la Justice française.

    L’indignation populaire va-t-elle rester indéfiniment un tonneau des Danaïdes que rien, ni personne, ne pourra décidément jamais fait déborder ou sommes-nous, tout de même, à la veille d’un bouleversement… à force de le craindre… ou de le souhaiter… suivant que l’on soit puissant élu ou misérable citoyen !
    Philippe Randa http://www.voxnr.com/
  • Pierre Hillard décortique les rouages du Nouvel Ordre Mondial

  • Une invitation à un apéro pour tous interdite par la préfecture du Var

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  • À Brétigny, la racaille caillasse le Samu et détrousse des sauveteurs

    Environ une heure après la catastrophe ferroviaire de Brétigny, des heurts ont eu lieu autour de la gare de Brétigny-sur-Orge, entre les forces de l'ordre et des racailles qui tentaient de passer le périmètre de sécurité mis en place après l'accident. Des membres du Samu ont même été caillassés et des victimes dépouillées.
    Ce samedi matin, en bon socialiste immigrationniste, le ministre des Transports a néanmoins osé minimiser les incidents, évoquant des «actes isolés», «une personne interpellée», «une tentative de vol de portable» au préjudice d'un secouriste, de «pompiers qui, par petits groupes, ont été accueillis de façon un peu rude». Mais de «véritables actes commis en bande, non», affirme-t-il. Ben voyons ! Le nez dedans, ce type-là dira encore que ça sent la rose !
    Vendredi vers 18h30, alors que les secours se déployaient en masse autour de la gare, près de 200 curieux avaient pris place autour du périmètre de sécurité établi par les forces de l’ordre. Une mesure de précaution destinée notamment à permettre aux huit hélicoptères des secours de se poser.
    Rapidement, une cinquantaine de racailles s’en sont pris à la police, tentant de forcer le barrage mis en place. Des Compagnies Républicaines de Sécurité sont alors intervenues, pour repousser d’une centaine de mètres le périmètre de sécurité.
    C’est à ce moment-là que des heurts ont eu lieu avec une partie des racailles, dont certains ont commencé à caillasser plusieurs véhicules du Samu qui n’avaient pas pu prendre place à l’intérieur du périmètre.
    Un secouriste s’est ainsi également fait voler son téléphone portable. Certaines sources policières affirment que des victimes de l’accident et une journaliste ont été elles aussi, dépouillées de leurs sacs à main ou téléphones.
    Les policiers ont procédé à uniquement six interpellations, dont deux seulement se sont soldées par une garde à vue. Les juges si sévères avec le jeune Nicolas vont-ils maintenant les faire relâcher ?
    Vers 19h30, repoussés par les CRS, curieux et racailles ont déserté la zone.
    Avec le Parisien http://www.francepresseinfos.com/