La société contemporaine veut accoucher d'un « Homme nouveau », standardisé et déraciné. Dans tous les domaines « sociétaux », le gouvernement socialiste se rend complice des forces de mort au sein de la société française.
On aurait tort d'y voir un hasard.
Le choix du dimanche de Pâques, 31 mars, pour commencer à appliquer le remboursement intégral des avortements, proposition défendue par le ministre dit de la Santé, Marisol Touraine, n'a certainement pas tenu au hasard. Peut-être pour se venger de l'opposition massive et militante des catholiques au projet de loi sur le mariage inverti, le gouvernement leur témoigne son mépris en les provoquant ainsi. D'autres mesures sont également entrées en vigueur ce jour, qui est pour les chrétiens celui de la Résurrection : la possibilité pour les mineures âgées de 15 à 18 ans de se procurer gratuitement en pharmacie, non seulement les pilules contraceptives de 1e et 2e génération et l'implant contraceptif hormonal, mais aussi le stérilet, méthode de contraception abortive.
Dès leur arrivée au pouvoir, les socialistes ont mis en œuvre une politique morbide, procédant de cette culture de mort à laquelle le pape Jean Paul II opposait la culture de Vie. Il n'y a pas heu de s'en montrer surpris : tout figurait déjà dans le programme du candidat Hollande. Il applique son système implacablement.
Ainsi, sa proposition 21 prévoyait « que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. » Mais qui décidera qu'une souffrance est insupportable ? Comment et à partir de quel stade ?
À peine élu, Hollande a confié au professeur Didier Sicard le soin de diriger une « mission sur la fin de vie », le terme euthanasie restant hypocritement proscrit de son vocabulaire. Il s'agissait de trouver une solution dans les cas « exceptionnels » - comme toujours - où, selon sa propre expression, « l'abstention thérapeutique ne suffit pas à soulager les patients aux prises avec une douleur irréversible et qui appellent un acte médical assumé au terme d'une décision partagée et réfléchie ». La prudence sémantique qui consiste à appeler l'euthanasie « acte médical assumé » ne parvient pas à masquer le paradoxe de la proposition présidentielle : dans quelle mesure une personne qui souffre est-elle à même de prendre une « décision partagée et réfléchie » ? Dans les faits, le danger revêtira plusieurs aspects : le désir de fuir la souffrance ne sera pas le principal, car les soins palliatifs, qu'encouragent la loi Leonetti, le permettent déjà dans une large mesure. En revanche, le risque existe que la possibilité de choisir de mettre fin à ses jours ne se traduise, chez le malade ou la personne en grande dépendance, par un sentiment de culpabilité à l'égard de ses proches : que restera-t-il alors de la liberté du choix et de la décision « réfléchie » ? La nature humaine n'étant pas toujours très belle, il risque aussi d'arriver que des proches, par intérêt, exercent une pression sur la personne souffrante et fragilisée pour l'inciter à hâter sa fin.
Le professeur Sicard a rendu sa copie une semaine avant Noël, le 18 décembre. Dans son rapport, il recommande ajuste titre de favoriser le recours aux soins palliatifs, et condamne fermement l'euthanasie... en apparence, puisqu'il envisage que dans certains cas les médecins puissent administrer à leur patient une dose d'opiacé entraînant la mort, ou lui fournir une substance létale, dans le cadre d'un suicide assisté. On joue sur les mots et il s'agit bien d'euthanasie.
La culture de mort ne gagne pourtant pas toujours et la vie vient de remporter une victoire grâce à des députés d'opposition courageux et déterminés : alors que les radicaux de gauche - parti au sein duquel la franc-maçonnerie est traditionnellement puissante - pensaient profiter d'une niche pour discuter et faire voter une proposition de loi visant à autoriser les recherches sur l'embryon humain, qui deviendrait ainsi un simple matériau de recherche, les députés UMP, emmenés par Philippe Gosselin, sont parvenus en déposant 300 amendements sur d'autres textes et en jouant la montre à empêcher ce texte d'être examiné. L'examen de cette proposition de loi mortifère (déjà adoptée par le Sénat, hélas) est donc repoussé de plusieurs semaines, à la fureur du ministre de la Recherche, Geneviève Fioraso. Ô mort, où es ta victoire ?
Hervé Bizien monde&vie 9avril 2013
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Le socialisme, une culture de mort
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Gardes à vue abusive de la police politique de Manuel Gaz
Le Figaro raconte la garde à vue abusive d'un directeur financier d'un groupe industriel, qui a passé 44 heures en garde à vue pour avoir soutenu des manifestants croisés par hasard dans la rue :
"Pour avoir lancé un simple «Bon courage !» à un jeune manifestant à l'oreille ensanglantée, interpellé par la police à l'issue de la Manif pour tous de mercredi dernier, Grégoire a passé 44 heures en garde à vue."
Un lecteur du Salon Beige, François Malaquin, nous raconte la sienne, vendredi 19 avril :
"J'étais en garde à vue, sans raison, sans motif, sans cause. Relâché après quelques 18 (dix huit) heures de pénible emprisonnement, dans une cellule insalubre, ignoré, coupé du monde, épuisé.
Vendredi 19 avril, 23h15 le commandant de la compagnie de CRS m'interpelle abusivement, gratuitement, mégaphone à la main. On me fait asseoir, on sollicite mon identité puis rien. Je n'avais pas harangué la foule. 23h20. Ni menottes, ni confiscation dudit mégaphone (qui eût dû l'être, en l'espèce, au vu du motif invoqué, inventé devrais-je dire): "incitation à la rébellion" (et quelle rébellion de jeunes de 20 à 30 ans sans armes!).
Un CRS, courtois, au demeurant, m'accompagne, après 1/2h d'attente sans surveillance dans le dos de la ligne de CRS, vers le TCP (Camion Prison). Quel agitateur, devais-je être, pour n'avoir pas été surveillé ?... Leur attitude témoigne d'elle même de l'absence totale de menace. Laisserait-on un réel agitateur sans surveillance ? Enfermé dans ce camion, un policier entre, nous invective gratuitement, comme on traite de dangereux malfaiteurs ! Puis, nous menotte (pour ceux qui ne l'étaient pas) sans motif apparent de révolte. il est 00h30. Attente...
Arrivée au dépôt : 1h30 du matin. Circonspection des policiers. "Qui l'accompagne celui-là ? Personne. Quel motif ? On ne sait". Je m'attends à une vérification d'identité... On me met en garde à vue ! De la fouille au corps, au menottage, suivi d'une incarcération dans une de ces geôles Françaises à 2h30 du matin, qu'il vaut mieux observer dans un reportage : je passerai 18 heures, sans sommeil, avec une nourriture rare, une mauvaise odeur pestilentielle et l'impossibilité de savoir quel sera mon sort. Ni surtout : Pourquoi ? Pour avoir traîné un peu plus tard?...
Police Nationale ? Que fais tu de ton blason ? Assister - protéger et servir. Police Politique désormais ? Condamnée à suivre les instructions de M. VALLS, dont la procureure adjointe (on doit dire ainsi désormais) se montrera extrêmement lente à notifier l'absence de charges retenues et ma mise en liberté immédiate. Pour le plaisir ? Par instruction du ministre ? Par idéologie ? CRS forcés à "interpeller" pour faire du chiffre.. Policiers enclins à arrêter,quand ils ne provoquent eux mêmes ! Mais également, une autre réalité en commissariat : OPJ et brigadiers débordés, agacés que l'on enferme des citoyens français si hâtivement !
La procédure, pour laquelle on prit mes empreintes digitales + photos, se finit à 11h. (ceci n'est pas conforme aux dispositions recommandées par la CEDH, dans le cas de l'incarcération d'un innocent). Libération samedi en fin d'après midi après 18h d'enfermement. Sans excuses, sans autre forme de procès, puis-je dire. Ainsi l'on traite désormais les innocent s'ils ne conviennent pas à la ligne politique décidée par le gouvernement. L'Ordre Républicain si cher aux gouvernants lorsqu'ils "crient" pleins d'emphase leur goût pour la Loi Républicaine est surprenant ! Ne consiste t'il pas justement à Protéger les Citoyens de la République de l'arbitraire ? Et quel citoyen a été menacé par nos regroupements "bon enfant" ? Quel abri-bus a été cassé ? Quelles portes furent enfoncées ? Quels pneus a t-on lancé ou autocar en feu contre le mur des forces de l'ordre (cf les agriculteurs) ? Quel débordement a sérieusement eu lieu ?"
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Manif pour tous : bienvenue dans le XXIe siècle !
Les braves gens ont défilé en vain contre la loi Taubira. Michel Geoffroy fait le point.
Contrairement à ce qu’espéraient le pouvoir et les organes de propagande médiatique, la lutte continue malgré le vote de la loi Taubira. Les « braves gens » – ceux qui font tourner l’économie, payent des impôts et dont les enfants paieront les retraites – découvrent l’ampleur du mépris dont ils sont l’objet de la part de la classe politico-médiatique. Ils pourraient bien devenir enragés.
Polémia.
Les braves gens ont défilé en vain contre la loi Taubira légalisant le mariage des homosexuels, avec force drapeaux et ballons : une vraie kermesse, familiale et bon enfant, comme on les aime dans les patronages et les fêtes de fin d’école maternelle !
Les braves gens pensaient que, comme leurs parents en 1984 pour la défense de l’école libre, il leur suffirait de défiler en nombre dans les rues pour se faire entendre du gouvernement socialiste. Mais les braves gens ignoraient qu’ils vivent maintenant en post-démocratie. La « manif pour tous » vient de les faire entrer enfin dans le XXIe siècle !
Les braves gens ont découvert un Etat militant
Les braves gens pensaient que le Système politico-médiatique reconnaîtrait naturellement l’ampleur de leur mobilisation. Les politiques et les médias n’ont-ils pas habituellement les yeux de Chimène pour les manifestations de sans-papiers, les camps de roms et les défilés d’enseignants ? Mais les braves gens ont eu la mauvaise surprise de voir que les préfectures minoraient systématiquement leur nombre et que les médias emboîtaient servilement le pas, en plaçant sur le même plan les pro et les anti, l’agitation dérisoire des premiers ayant pour fonction de cacher la lame de fond des autres. Et que le gouvernement restait insensible à leur protestation.
Les braves gens ont découvert la violence d’Etat
Les braves gens pensaient que les forces de l’ordre se comporteraient comme dans les séries télévisées : féminines et bienveillantes. Les braves gens ont fait l’amère découverte que si la police et la justice se font tout miel vis-à-vis des « jeunes » des banlieues, des agresseurs de RER ou des casseurs de la CGT, elles n’hésitent pas, par contre, à réprimer durement les Français de souche : car vis-à-vis de ces derniers, il n’y a aucun risque de bavures !
Le port d’un tee-shirt intitulé « Djihad 11-Septembre, je suis une bombe » n’est pas sanctionné quand un jeune Maghrébin l’exhibe (*). Mais, au Jardin du Luxembourg, ceux qui arboraient le tee-shirt de « La Manif pour tous », ont été verbalisés. Bienvenue en post-démocratie !
Les braves gens n’avaient pas l’habitude des manifs. Certains, dans leur touchante virginité, criaient même « La police avec nous » !
Ils ont été fort surpris d’être refoulés, bousculés, aspergés de gaz lacrymogènes, ou placés en garde à vue comme des délinquants par des « forces de l’ordre » – des forces équipées comme pour soutenir un siège : un siège de poussettes et de bambins.
Les braves gens, qui en général ne fréquentent pas les préfectures, ne vivent pas en banlieue, n’utilisent pas les transports en commun et voient le monde au travers du journal Le Figaro ou de l’hebdomadaire Le Point, ne connaissent pas bien la police ni les institutions post-démocratiques.
Ils ne savent pas, par exemple, que de plus en plus de policiers, comme de militaires, d’ailleurs, proviennent des « minorités » ethniques et religieuses : ces policiers et ces policières ont en effet pour fonction principale de dialoguer avec les grands-frères des banlieues et ils se trouvent à cent lieues des préoccupations des autochtones hétérosexuels catholiques blancs. Et ce ne sont pas les commissaires de police francs-maçons qui les aideront à mieux comprendre les Français de souche.
Les braves gens ont découvert la désinformation d’État
Les braves gens haussaient les épaules quand on leur parlait de désinformation et de diabolisation. Ils n’en reviennent pas aujourd’hui d’avoir à leur tour été accusés, comme de vulgaires militants du Front national, d’homophobie, de violence ou d’extrémisme par tout l’appareil d’Etat et ses chiens de garde médiatiques.
Les braves gens, si respectueux des lois, ont découvert un appareil d’Etat militant, prêt à tout pour museler leur colère : intervenir au Mali pour détourner l’attention, obtenir la libération opportune d’otages de façon que les médias ne parlent que de cela, organiser et médiatiser des « incidents » ou des « agressions » pour présenter les manifestants comme de dangereux factieux, interdire l’accès aux grandes artères de façon à fractionner les cortèges, etc.
Bienvenue dans la France « normale », c’est-à-dire normalisée et mise au pas !
Les braves gens ont découvert qui gouverne
Les braves gens pensaient que le président de la République entendrait leur appel, comme son prédécesseur en 1984. Les consignes données par les organisateurs recommandaient d’ailleurs poliment de proscrire les slogans politiques. Mais les braves gens ignoraient que nous sommes à l’âge du 1984 d’Orwell, pas du 1984 de François Mitterrand.
Les braves gens, dont bon nombre étaient des cadres moyens ou supérieurs, n’avaient pas encore compris que le mariage homo, comme toutes les réformes « sociétales » mises en œuvre depuis 30 ans tant par la gauche que par la droite, a pour fonction de déstructurer la population, de lui faire perdre tous ses repères, afin de la transformer en docile « ressource humaine », au service des marchés.
Ils ne savaient pas non plus que l’Etat, socialiste ou non, méprise le peuple car il obéit désormais aux banques et aux marchés et qu’il n’hésitera pas à faire violence à la société s’il le faut, comme en Grèce ou à Chypre. Aujourd’hui, les gaz lacrymogènes : demain, peut-être les canons à eau, l’Etat d’urgence et les chars pour les faire taire.
Les braves gens qui avaient oublié de descendre dans les rues quand on adoptait les précédentes réformes sociétales, tout aussi calamiteuses que le mariage des homosexuels pourtant, découvrent un peu tard le processus qui se déploie à leurs dépens. Bienvenue dans le monde néo-libéral !
Les braves gens ont découvert l’UMPS
Les braves gens faisaient confiance aux partis politiques de la « droite » raisonnable. Ils comptaient sur elle pour faire barrage à la loi Taubira. Las ! Ils découvrent que les élus de droite, soucieux de ne pas paraître « homophobes » et de complaire aux médias, finassent et ne cessent de prendre leurs distances avec eux. Ces élus leur recommandent le « calme », ce qui veut dire qu’il ne faudrait pas trop contester le pouvoir. Ils mettent en garde contre la « radicalisation », c’est-à-dire contre la contestation des fondements du Système… que les élus de droite ont, il est vrai, contribué à mettre en place ! Au Sénat ces élus n’ont même pas demandé de scrutin public.
Les braves gens se sentent abandonnés et trahis. Bienvenue dans le monde de l’UMPS !
Merci à François Hollande !
Il faut, à vrai dire, remercier François Hollande : car avec son projet de mariage des homosexuels, il vient de raffermir la conscience politique de milliers d’autochtones qui jusqu’à présent vivaient dans la fausse quiétude d’une bulle protectrice.
Car il a fait découvrir aux manifestants contre la loi Taubira qu’en post-démocratie les minorités dictent leurs lois aux majorités que l’oligarchie réduit au silence. Ils viennent de comprendre que l’Etat et les médias mentent. Ils viennent de découvrir la véritable étendue de la « liberté » dont on leur rebat en permanence les oreilles : une liberté où l’on peut se trouver diabolisé dans les médias ou violenté par la police, du simple fait de ne pas partager l’idéologie du Système.
Les manifestants ont découvert aussi que la classe politique de droite ne soutenait pas le peuple français et se préoccupait plus de l’opinion des médias que de celle des électeurs. Rassemblés symboliquement avenue de la Grande Armée à Paris, les manifestants ont enfin pris conscience que de nombreux concitoyens pensaient et réagissaient comme eux. A Bordeaux, à Nice ou à Nantes aussi.
Avec le vote de la loi Taubira, l’oligarchie a encore gagné une bataille. Mais elle vient de déniaiser des centaines de milliers de Français : des centaines de milliers de personnes actives, motivées et de futurs électeurs. Il est désormais de moins en moins sûr qu’elle finisse par gagner la guerre qu’elle mène au peuple français.
Michel Geoffroy 23/04/2013 http://www.polemia.com
Note :
(*) Tribunal correctionnel d’Avignon, avril 2013. -
Nous ne voulons plus être leurs « cobayes » !
Il y a une semaine, rapportait Alain Salles sur le site du Monde, les bruxellois tiraient la sonnette d’alarme… sur la montée de l’extrémisme. Ainsi le letton né aux États-Unis et commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe depuis avril 2012, Nils Muiznieks, « a livré un rapport très politique, mardi 16 avril, sur l’augmentation du racisme et des crimes racistes » en Grèce. « Les Grecs doivent comprendre (qu’Aube Dorée, NDLR) (n’est pas) un parti normal et qu’il faut prendre des mesures avant qu’il ne devienne plus dangereux ». « Pour lui, le gouvernement doit affronter la question de l’interdiction pure et simple (d’Aube dorée), qui a obtenu près de 7 % des voix aux élections de juin 2012 et compte 18 députés (…). La Grèce peut surtout utiliser les traités internationaux qu’elle a ratifiés et qui peuvent lui permettre d’obtenir une telle interdiction, affirme encore M. Muiznieks. Il explique dans son rapport que la Cour européenne des droits de l’homme permet l’imposition de sanctions proportionnées sur des individus et l’interdiction, si nécessaire, de partis comme Aube dorée. »
Nils Muiznieks ajoute : « Il faut faire comprendre que la violence raciste d’Aube dorée n’est pas comparable à celle d’un parti anarchiste par exemple. Elle s’attaque au fondement démocratique en refusant la notion d’égalité. »
« Fondement démocratique » et notion d’« égalité » que l’Europe de Bruxelles ne respecte pas vraiment à en croire plus sérieusement le président chypriote Nicos Anastasiades qui s’exprimait le 22 avril à Nicosie, devant les présidents des Parlements nationaux des pays de l’UE.
Une île de Chypre, rappelons-le, occupée militairement par la Turquie qui frappe à la porte d’une Union européenne qui finance déjà sur place la construction de mosquées. Avec l’argent initialement prévu pour restaurer les édifices byzantins saccagés par les ottomans…
Dans la ligne de mire lundi de Nicos Anastasiades, se trouve sans surprise les modalités du plan de sauvetage concocté par les européistes et avalisé le 12 avril par les ministres de la zone euro. Celui-ci prévoit « un prêt de 10 milliards d’euros de l’UE et du FMI en faveur de Chypre : 9 milliards de la zone euro, via le Mécanisme européen de stabilité (MES), et 1 milliard du FMI.
Sur les 10 milliards en question, un tiers seulement (3,4 milliards) sera dévolu au besoin de financement du gouvernement. Le reste est destiné à recapitaliser le secteur bancaire (2,5 milliards sur les 10,4 milliards d’euros qui seront nécessaires) et au remboursement de la dette arrivant à échéance (4,1 milliards).
En contrepartie, il s’agit pour le gouvernement chypriote de trouver 13 milliards d’euros, principalement via une ponction, pouvant atteindre 60 %, sur les comptes au-delà de 100.000 euros dans la principale banque du pays, Laiki.
Une “aide”… à la charge des Chypriotes qui subissent d’ores et déjà comme les Grecs avant eux et plus largement de nombreux européens, un effondrement de leur pouvoir d’achat tandis que le taux de chômage a brutalement augmenté de 3,7 % en 2008 à 14 % en février 2013.
“Chypre a été traitée comme un cobaye dans une expérience destinée à tester la théorie économique consistant à imposer une ponction sur les comptes bancaires et à évaluer les répercussions qui s’ensuivent”, a affirmé avec colère M. Anastasiades.
“Nous ne réclamons que ce à quoi nous avons le droit : la solidarité”. “Il est regrettable que ce principe fondamental de l’Union européenne n’ait pas été respecté. Au contraire, les décisions sur lesquelles les parties intéressées se sont mises d’accord en amont ont été imposées par la force”, a-t-il encore relevé.
Alors, constate Bruno Gollnisch, il s’agit de parler clair et d’être franc puisque les critiques justifiées contre Bruxelles et ses manœuvres ne doivent pas exonérer les gouvernements de leurs propres fautes et faiblesses.
Mais ici les épargnants chypriotes sont, au motif d’une “taxe exceptionnelle” (vraiment ? on sait qu’elles ont trop souvent vocation à durer !), volés, rackettés sciemment sur ordre de la troïka UE-BCE-FMI.
Ils sont sommés de se dépouiller de leurs biens et de se serrer la ceinture pour remettre en selle des banques privées qui ont englouti, en toute connaissance de cause, des milliards en spéculant sur la dette grecque. Est-il nouvel exemple plus aberrant d’un Système devenu totalement fou ?
Cette “taxe exceptionnelle” met à mal, au sein de toute la zone euro, le principe le plus élémentaire de la sécurité des dépôts bancaires et viole aussi des traités européens.
Dans leur folie jusqu’au-boutiste, les Docteur Folamour de l’idéologie euromondialiste dévoilent également ici des pulsions totalitaires, antidémocratiques, qui à dire vrai, ne sont pas pour nous surprendre puisque nous en avions averti les Français depuis des lustres…
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Les prostituées des Femen s’attaquent à un homme d’Eglise !
Quatre militantes de Femen ont fait irruption, seins nus, dans une conférence qui réunissait jeudi soir à Ixelles, André Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, et Guy Haarscher, professeur honoraire à l’ULB, autour du thème « Blasphème : offense ou liberté de s’exprimer ».
Les quatre militantes de Femen, qui se trouvaient dans le public venu assister à la conférence, ont mené leur action peu après le début des débats, aux cris de « Léonard y’en a marre », « Stop Homophobia » ou encore « God saves the gouines ». Monseigneur Léonard a été aspergé de jets d’« eau bénite » contenue dans des sprays en forme de Vierge Marie.
L’action fut de courte durée et les quatre militantes ont été évacuées de l’auditoire avant que le service de sécurité de l’ULB n’ait le temps d’intervenir. Mais l‘archevêque André Léonard a pris la chose avec calme et sérénité, priant durant l’assaut et embrassant ensuite, quand le calme fut revenu, les statues de plastique représentant Marie qui contenait l’ « eau bénite ».
Voilà donc, et la photo est très révélatrice, les défenseurs de la cause féminine ! Seins nues, violentes, elle renvoient de la femme une image dégradée, une image avilissante qui ne fait pas honneur aux vraies femmes, évidemment étrangère à la vulgarité dans laquelle sombrent en permanence les Femen.
La question est désormais la suivante : quelles sanctions encourent ces prostituées ? Manifestation non déclarée, violence en réunion, agression et atteinte aux personnes, atteinte à la pudeur… On a vu ces derniers jours la justice relativement expéditive, qui embarquait des jeunes pour beaucoup moins que ça…
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Jour de colère !
Ala fin du débat à l'Assemblée, des opposants ont tenté, depuis les tribunes de l'Assemblée nationale, de perturber le vote sur la loi Taubira. Ils ont déployé une banderole réclamant un référendum avant d'être évacués par des agents de l'Assemblée. Le président Claude Bartolone, très agacé, a lancé à leur adresse : "Sortez-moi ces excités, les ennemis de la démocratie n'ont rien à faire ici !"
A Bayonne :
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La morale Peillon ou l'intégrisme laïc, par Éric Muth
Tout juste après son élection, François Hollande, qui avait axé sa campagne sur la jeunesse, commence à rendre hommage à Jules Ferry.Ce que l'on sait à peine, c'est que ce dernier fut, non seulement un grand colonisateur, « mais c'est quelqu'un qui fonde la colonisation sur une vraie théorie raciste. De même qu'il faut éduquer les enfants, il faut éduquer les africains, c'est ça l'idée », déclarait à l'époque l'ancien ministre de l'Éducation Nationale Luc Ferry.¢UN TRES GRAND RACISTEJules Ferry était un très grand raciste, ministre de l'Instruction Publique et Président du Conseil, il est surtout connu pour ses réformes scolaires. Son héritage, l'école gratuite, laïque et obligatoire, est un pilier de la République qui ne laisse pas indifférent Vincent Peillon.Mais une facette moins avouable de Jules Ferry, et la moins connue, le place comme un fervent défenseur de la colonisation : « Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai. Il faut dire ouvertement qu'en effet les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures ». Et ajoute : « Les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures, il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ».Alors cette refondation de l'école voulue par Vincent Peillon est bien issue de cette idéologie sectaire de cette gauche sans scrupule, d'un nivellement par la base, par le bas. Cette colonisation des consciences du ministre de l'Éducation Nationale aboutira à une morale du parti, une véritable propagande nommée insidieusement « morale laïque ». On a eu le « mariage » homosexuel; maintenant, on invente la « morale laïque » et socialiste. Ce gouvernement des mensonges et de l’hypocrisie aime bien dénaturer les mots pour faire passer sa haine de la Famille, de la Chrétienté et des enfants qu'ils veulent contrôler.« Refonder la République par l'école » est bien une attitude de colonisateur, et Vincent Peillon enfonce le clou : « Quand on s'attaque à l'école, on s'attaque à la République. Et quand on malmène la République, on malmène l'école ».On doit ajouter : quand on endoctrine un enfant au nom de la laïcité et de la république, on le prive de sa liberté de conscience, chose que vous n'avez jamais eu M. Peillon -
Légalisation de la parodie de mariage : Le Printemps français ne lâche rien
"Aujourd’hui, le gouvernement de François Hollande va lier son sort à la loi Taubira par un vote solennel à l’Assemblée. Il devra en subir les conséquences… François Hollande sera allé jusqu’au bout de l’illégitimité.
Seul Président de la République à tomber à moins de 25% d’opinion favorable, et ceci avec moins d’un an de présidence, il est aussi celui qui a le plus bafoué la démocratie en si peu de temps. François Hollande refuse d’écouter des millions de manifestants qui se mobilisent depuis six mois. Il rejette une pétition historique de 700.000 signatures. Il fait voter une loi inique et controversée à main levée au Sénat. Il bouleverse l’agenda parlementaire…
François Hollande trahit tous les idéaux républicains. Il restera dans l’histoire comme celui qui a provoqué la plus grave crise sociétale en France depuis mai 68. Celui dont les ministres se sont révélés menteurs, tricheurs et fraudeurs à peine nommés. Celui qui aura été incapable de lutter contre le chômage ou l’insécurité. Avec un pareil bilan, n’importe quel homme d’Etat renoncerait à ses chimères… Pas François Hollande ! Pourquoi ? En faisant voter la loi Taubira dans ces conditions, François Hollande révèle la vraie nature de cette loi. Elle est la marque d’une idéologie à laquelle il est prêt à tout sacrifier. En faisant cela, François Hollande livre son sort à la rue !
A partir d’aujourd’hui, nous entrons en dissidence contre le régime de François Hollande. Quand tous les moyens légaux ont été épuisés, il ne reste que l’insoumission ! On ne lâche rien".
En signe de deuil, le Printemps Français appelle à manifester ce soir avec un brassard noir et vous invite à porter désormais un ruban noir à la boutonnière.
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Agression “homophobe” à Nice : le racisme antifrançais comme vrai motif ?
NICE (NOVOpress) – Plusieurs médias régionaux et nationaux se sont émus, à juste titre, de l’agression dont ont été victimes deux jeunes homosexuels dans la nuit de samedi à dimanche à Nice.
Si l’agression a immédiatement été présentée comme homophobe, il semble que la réalité soit un peu plus complexe. En effet, dans le poignant témoignage diffusé sur sa page Facebook par l’une des deux victimes (photos de la victime ci-dessus) mais aussi dans un entretien vidéo réalisé par Nice Matin on apprend qu’avant de porter le premier coup (après avoir demandé une cigarette, approche qui en soit signe déjà un peu le crime) l’agresseur principal aurait demandé ”Français ou Tchétchène ?”, et c’est après confirmation de la nationalité française de la future victime que les violences ont débuté.
Pourtant, jusqu’ici aucun média ne s’est intéressé à cela, alors que les déclarations sont très claires. Il semble évident que le racisme antifrançais des agresseurs a été au moins aussi déterminant dans cette attaque que leur “homophobie”, laquelle n’est en tout cas pas le déclencheur des violences à proprement parler. [...]
La suite sur Novopress
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Vote de la loi Taubira : extension du domaine de la lutte – par Jean-Yves Le Gallou 23 avril 2013
PARIS (via Nouvelles de France) - Le vote de la loi Taubira ne sonne pas le retour à l’ordre LGBT protégé par les CRS. Il précède la poursuite, l’amplification, l’approfondissement et l’extension du domaine de la lutte. Le gouvernement va avoir du mal à faire rentrer le dentifrice dans le tube ! Chaud, chaud, le printemps sera chaud !
Poursuite du domaine de la lutte : la bataille pour le référendum, le vote pour tous
Une loi votée n’est pas une loi promulguée. Une loi promulguée peut être suspendue (comme le fut le CPE en 2006). Une loi promulguée peut être abrogée. Trois raisons pour les adversaires de la loi Taubira de maintenir la pression au moins durant tout le mois de mai, et de réclamer « le vote pour tous », le vote pour tous les Français, et non pas pour les seuls élus d’assemblées de moins en moins représentatives : rappelons que les députés socialistes qui ont voté la loi Taubira ont réuni seulement 16% des électeurs inscrits au premier tour des élections législatives de juin 2012. Pour apaiser les esprits, il faut faire les Français juges de la loi Taubira et les consulter par référendum. Laissez-nous voter !Approfondissement du domaine de la lutte : la bataille pour remettre l’école à l’endroit, la bataille pour les familles
Le gouvernement promeut d’autres projets hostiles à la famille : mise en cause des principes fondateurs des allocations familiales, enseignement de la théorie du genre à l’école (dès la maternelle !). Depuis 30 ans les familles subissent les dérives aberrantes de l’Éducation nationale, dans l’enseignement public comme dans l’enseignement privé. Elles doivent relever la tête et s’opposer aux peillonneries. Les réunions de parents d’élèves et les réunions parents/profs doivent servir à faire entendre le point de vue des majorités. La France des invisibles doit cesser d’être silencieuse. Il faut aussi combattre mairie par mairie, département par département et région par région les subventions publiques accordées aux lobbies qui imposent leurs lubies.Extension du domaine de la lutte : la contestation et l’imagination ont changé de camp
La bataille contre la loi Taubira a fait émerger de nouvelles formes d’action : veilleurs, happenings de rue, printemps français, mères en colère, apéros pour tous, mères pour la paix, Hommen, interpellations démocratiques de personnalités conformistes. Il est légitime de demander des comptes à ceux qui prétendent représenter le peuple et qui gouvernent au service des minorités, qu’elles soient sexuelles, ethniques, religieuses, sectaires, financières ou immobilières. Le temps est venu de l’opposition « au quotidien » et sur tous les grands sujets, économiques, sociaux, sociétaux, fiscaux, urbanistiques. Ce n’est pas seulement « on ne lâche rien », c’est aussi « on ne lâche sur rien ». Y compris contre les médias quand ils se comportent en organes de propagande et non pas d’information. Il n’y a aucune raison de continuer à accepter sans mot dire les bidonnages et les Bobards. La crainte doit changer de camp. L’arme fatale : le rire, la dérision, la bonne humeur.Mai 2013, la revanche de mai 1968 ?
Mai 68 a engendré un cycle de ruptures : ruptures morales (« Jouissons sans entraves »), rupture des identités (« Nous sommes tous des juifs allemands »), rupture des protections économiques (« Frontière=répression »). Les projets de François Hollande – dénaturation du mariage, droit de vote des étrangers, grand marché transatlantique – représentent l’aboutissement de ce cycle. La mobilisation du printemps 2013 peut en marquer la fin.C’est une rupture idéologique : le retour du sens, le retour des traditions, le retour des enracinements, la révolte de la majorité contre la dictature des minorités. C’est aussi une rupture technologique : c’est la classe médiatique qui a imposé l’idéologie Mai-68, ce sont les médias alternatifs qui la balayent. C’est enfin une rupture générationnelle : la génération 1968 – de Valls, ministre de l’Intérieur, à Bergé, ministre du nouvel ordre moral et médiatique – est bousculée par une génération de trentenaires ardents. La lotta continua ?Non, la lutte commence ! Sempre Avanti !