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lobby - Page 2329

  • LMPT : pourquoi la loi est folle et pourquoi le FN doit se mobiliser

    Il n’est jamais trop tard pour bien dire. Merci JMLP !

    Au cours d’une remarquable conversation avec Julien Sanchez le 27 avril dernier, Jean-Marie Le Pen a, sur le site <frontnational.com>, évoqué la nécessité de participer aux prochaines manifestations contre le « mariage pour touche », qui dépasse de loin le simple enjeu décrit par certains. C’est un projet anthropologique ou plus tôt "entropologique", un projet qui met un point final au paradigme de la nature humaine, comme on disait jadis.

    JMLP a pris soin de rappeler que le FN privilégiait le social maintenant, mais je prendrais soin quant à moi de rappeler que le social ne mobilise plus. Il n’y a plus de classe ouvrière en France, grâce à Thatcher et aux bons apôtres de l’Europe libérale. Car ce qui caractérise un libéral new look, c’est bien de considérer que la civilisation est un marché, et que le bébé doit être jeté avec l’eau du bain, surtout s’il est syndiqué ! On assiste du coup à un nouveau et méphitique remix des deux révolutions atlantidéennes d’antan : la libérale anglo-saxonne avec son cortège d’horreurs (l’usine pour enfants, le panopticon, la mécanique humaine) et la jacobine française. Celle-là, Cochin l’expédia en une phrase :

    « L’humanité qui tue est soeur de la liberté qui emprisonne, de la fraternité qui espionne, de la raison qui excommunie ; toutes forment cet étrange phénomène social qu’on appelle le Jacobinisme. »

    Les Européens ne bougent plus parce qu’ils sont martyrisés par leurs banquiers, par leurs financiers, par leurs politichiens aux ordres (on verra pourquoi plus bas), ils sont étranglés par les cordons de la bourse, c’est le cas de le dire, bourse qui a décidé que ce sera elle ou leur mort : leur mort donc. Mais ils sont tétanisés et sidérés parce qu’on leur a dit que sans l’euro ce serait l’apocalypse, alors il vaut mieux l’Apocalypse avec l’euro, en attendant comme à Chypre la confiscation de leurs comptes bancaires. On fait confiance à Shylock et à la caractérielle Merkel, cette tante Cunégonde toujours plus menaçante (comme dirait Voltaire, « à la vérité fort laide »), pour leur prendre une livre de chair supplémentaire en attendant ; elle est toujours symbolique puisque la dette se creuse à chaque fois.

    Le système actuel repose sur une stratégie de terreur jacobine basée sur la dette (fabriquée depuis la réunification allemande et l’entrée en vigueur de l’euro), le terrorisme islamiste servant à justifier toutes les persécutions étatiques, le satanisme de masse culturel et enfin le projet transhumain en bioéthique. L’être humain comme simple marchandise avec son code-barres et les Femen comme fer de lance culturel et projet métapolitique d’avenir. Je voudrais dire que la société actuelle globalisée a une dimension antéchristique que je ne m’y prendrai pas autrement ; et en effet elle veut bourrer nos cerveaux d’ordures, remplir les poubelles de nos labos de foetus et les enfers de nos vieilles âmes sans défense.

    Sur la terreur et l’obsession du si nécessaire complot islamiste planétaire, relire Cochin encore :

    « Et de là le grand chorus de Thermidor contre le "complot". Il a retenti, peut-on dire, tout le long du siècle. »

    A l’époque, complot aristo, clérical, étranger : cela justifie les massacres de septembre et la tuerie de Français aux quatre coins de « l’hexagone républicain ». C’est cette même théorie du complot (al Qaeda) qui débouche aujourd’hui sur la vraie réalité du complot : la mondialisation forcenée de la torture et la destruction de pays arabes entiers, réalisée d’ailleurs par des agents musulmans au service de "l’occident" mais rétribués par le Qatar et les saoudiens !

    Le peuple je l’ai dit déjà, est comme le chien Ran-Tan-Plan : il sent confusément quelque chose. Et il a senti le peuple des mamans, des enfants et même des papas que plus rien ne serait plus comme avant. Que le drugstore veut abolir les sexes : il y aura un robot-producteur (ou actionnaire) et un consommateur-cyborg. Le projet actuel on le sent bien est d’aboutir aux transhumains - droits du golem et pas de l’homme - en rendant inopérante la nation par le mondialisme, en accélérant la fusion homme-iPod et en rendant toute référence humaine et traditionnelle impossible dans la médecine ; et là on créera le citoyen techno-lambda rêvé par les multinationales et les ONG du futur. Ce n’est pas un hasard encore si la Russie de Poutine appuyée par son Eglise refuse ces infamies et de brader les bébés tandis que l’Amérique d’Obama l’encourage le plus possible. On ferait mieux de prier pour la conversion de l’Amérique et de ses billets verts illuministes que pour celle de la Russie, vous ne croyez pas ?

    Tous les bébés seraient donc en libre service comme au supermarché - ou au distributeur. C’est la vision du futur de nos élites, elle est horrible et c’est pourquoi elle s’impose à coups de trique et de matraque, de persécutions policières (la presse ne sert plus qu’à cela, ou à seconder les chouans syriens...) et d’invectives globales. Le très bon Roland Hureaux a bien rappelé qui est derrière ce projet : Goldman Sachs, la banque citoyenne totalitaire qui ruine l’Europe et l’occident, Apple, Facebook, Disney bien sûr et une variété d’autres bulles boursières méphitiques. Notre ami le juriste Gregor Puppinck a lui rappelé qu’on fait de la prison en Allemagne (43 jours, mais certains parents cumulent) quand on ne veut pas que ses enfants suivent les cours de gender à l’école ; que l’Angleterre interdit aux associations catholiques d’adopter (les hétéros ne pourront plus bientôt adopter ; c’est simple, ils seront considérés comme homophobes donc interdits de gosses ; et comme au Cambodge, on finira par demander aux mouflets de dénoncer leurs parents) ; en Espagne 2300 familles ont été poursuivis par l’Etats socialiste libertaire (et donc liberticide, puisqu’il est « interdit d’interdire » ) de Zapatero, pour avoir refusé l’édification citoyenne de leur progéniture. Faudra-t-il se cacher sous la terre pour éviter les légions et les crachats des Femen, clique organisée par Soros et ses diserts deniers ?

    Cochin voyait déjà que la folie réformatrice a la vie dure :

    « Le phénomène social pousse son chemin de désastre en désastre, produisant une forêt de lois contre nature dont le succès dans les sociétés et le vote à la Convention sont aussi fatals, que leur exécution dans le pays est absurde ou impossible. »

    Le Front National doit comprendre malgré certaine pipelette que le social est secondaire pour l’instant pour les raisons susdites ; et que le sociétal n’est pas un sujet secondaire. La famille c’est plus important que l’usine lambda. On devrait lire et relire Cochin au Front National et bien sûr Philippe Muray : le problème des socialistes c’est qu’entre deux tenues et deux orgies ils circulent à trottinette. De ce point de vue on ne doit pas négocier avec eux et Marine Le Pen, qui a très bien tonné contre les roms, a très bien dit d’ailleurs que tout gouvernement d’union nationale doit se faire sans le PS et sans l’UMP (Sarkozy ne cesse de marcher sur les brisées de Blair et de donner des conférences aux banques d’affaires, la dernière aux huiles et porcelaines de Goldman Saxe...).

    JMLP a bien raison : quand on a la chance de pouvoir mobiliser comme ça sur un sujet aussi essentiel, on ne la rate pas, sa chance, car il ne s’agit pas seulement de récupérer une magnifique manifestation populaire mais surtout de participer à la levée en masse du peuple non transhumain et non cybernétique : nos enfants ne sont pas à vendre, sous prétexte qu’un col blanc d’Apple ou un banquier Goldman a décidé qu’ils étaient à vendre, aux couples gays jugés plus open, plus rebelles, et donc plus bankables. Lorsque j’avais écrit mon livre sur "Internet nouvelle voie initiatique", j’avais bien senti cette manche (quatrième partie) : on nous prépare un remplacement en masse de l’humanité, avec un acharnement idéocratique particulier pratiqué contre ceux qui défendent la famille et la vie. La famille, seul état qui crée et aime ses citoyens, dit Chesterton ; et justement, camarades et citoyens, le nouvel Etat libéral-libertaire, liberticide et techno-beauf ne veut plus de votre participation. On le savait depuis la Terreur Française, merci pour elle.

    « La libre-pensée a tué la société parce qu’elle avait tué la personne humaine. Dissociant l’homme et l’isolant de toute attache naturelle ou morale, elle l’a livré comme une épave au flot social. En son âme, elle n’a laissé subsister que cette ruine, l’égoïsme, qu’elle a appelé raison et qui sera la haine ou la peur. »

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

  • Jeunesses élitistes

    Àl’occasion de la conférence organisée à Lyon le 23 avril dernier par Debout Les Jeunes, Marion Sigaut est revenue pour nous sur les circonstances de son interdiction d’accès à l’amphithéâtre en université d’Aix en Provence.

    Trois communistes et demi, à peine pubères, et dont la portée politique avoisine celle de la catapulte Playmobil, sont parvenus au bout de leur caprice estudiantin et, en l’absence de toute autorité locale, ont bloqué les portes d’un établissement financé par des fonds publics.

    Cet éclat de lucidité et courage que même Francis Lalanne n’oserait revendiquer par peur du ridicule n’a cependant pas empêché l’allocution de l’historienne qui a pu s’exprimer librement à l’extérieur d’un lieu où la pluralité d’expressions n’est en rien respectée.

    Un exemple à suivre pour tout militant en herbe désireux de devancer une opposition, dès lors inutile, en portant soi-même le discrédit sur les siens et sur une cause ainsi grotesquement défendue.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

  • Curieux pays où les journalistes exigent un renforcement de la censure

    Lu dans Les 4 Vérités, ces leçons tirées de l'affaire du Mur des cons du Syndicat de la Magistrature :

     

    "S’il y a une leçon à retenir de ce scandale, c’est évidemment que compter sur une justice impartiale en France est faire preuve d’une touchante naïveté. Il y a pire, cependant. Et le pire tient aux réactions. La Garde des Sceaux, Christiane Taubira, dont la quasi totalité du cabinet est proche du SM, a voulu enterrer l’affaire en saisissant le Conseil supérieur de la magistrature. Dans un pays normal, on aurait tout mis en oeuvre pour éviter que ces fanatiques se trouvent en situation de juger quiconque. On aurait pris des sanctions immédiates et, notamment, demandé la dissolution de ce syndicat. Mais, Mme Taubira n’allait pas mordre ses alliés ! À ma grande surprise, cet enterrement de première classe lui valu une volée de bois vert de l’extrême gauche. L’inénarrable Mélenchon lui a d’abord donné une leçon de « liberté d’expression » (il est vrai que les communistes s’y connaissent !). Mieux encore, le SM, loin de « faire profil bas », a eu l’audace d’attaquer son ministre de tutelle qu’il accuse d’avoir « cédé à la pression ». Cerise sur le gâteau : le Syndicat national des journalistes a apporté son soutien au SM… et demandé des sanctions contre le journaliste qui avait révélé l’existence de ce « mur des cons ». Curieux pays où les juges peuvent affirmer tranquillement que tous les citoyens de droite sont des « cons » et où les journalistes exigent un renforcement de la censure !"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’attitude des catholiques dans les manifestations : Une certaine ligne de crête étroite et ventée

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    Laurence Maugest appelle à un rassemblement des catholiques.
    Les adversaires de la loi Taubira n’ont pas tous les mêmes attaches philosophiques et religieuses. Mais ils ont tous en commun de croire qu’il y a du divin dans la vie et chez l’homme, et que le monde ne se réduit pas à l’individualisme marchand. Reste que, parmi les participants à la Manifestation pour tous, les catholiques fournissent les gros bataillons. Laurence Maugest analyse ici leur attitude entre affirmation et discrétion et Polémia donne à ses lecteurs son point de vue, point de vue d’une manifestante catholique.
    Polémia.

    Les événements qui accompagnent l’examen de la loi concernant l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe ont révélé très clairement des positions parfois extrêmement antagonistes dans les rangs des catholiques. Il y a, d’un côté, les catholiques intégrés au mouvement de la Manifestation pour Tous et qui ont reçu et suivent pour la plupart la consigne de ne pas montrer d’appartenance religieuse.
    Pour certains, être catholique inclut la manière de faire pour ne pas le paraître…

    Le catholicisme classique cultive l’œcuménisme et la sacrosainte ouverture. Cela, jusqu’à intégrer dans des cursus de formation à la religion catholique, dédiés à des néophytes, cet esprit œcuménique dès le démarrage de leur initiation. N’est-il pas nécessaire de bien connaître sa religion, d’être bien enraciné dans ses traditions et élevé par sa spiritualité avant de s’intéresser à d’autres cultes ?

    Il paraît peu probable que l’on puisse trouver autant d’ouverture chez les juifs ou les musulmans – ce qui est en définitive cohérent et sensé : il est difficile d’imaginer un professeur de français utiliser le temps de son cours à la promotion des bienfaits des mathématiques. Lorsqu’il s’agit de la religion du baptême et de l’immersion, cela est bien incompréhensible.

    Alors que se passe-t-il chez les catholiques ?

    Les influences psychanalytiques et les représentations sociales ont-elles réussi à persuader les catholiques que nous risquons tous la triste névrose, le cerceau dans les cheveux et la jupe plissée pour nos filles charmantes ? Pour conjuguer ces forces obscures, qui ne proviennent plus du Diable mais seraient sécrétées par un inconscient tumultueux et hédoniste écrasé sous la morale chrétienne, nous devons afficher un ton jeune, le franco-anglais étant vivement conseillé. Il nous faut affuter nos signes extérieurs d’équilibre parfait. Ce qui signifie, à la mode du diktat de l’égalitarisme : faire l’apologie des autres religions et de leurs intellectuels. Pour ces personnes, être catholique inclut la manière de faire pour ne pas le paraître.

    Contre la déconstruction des valeurs humaines

    Dans cette même résistance contre ce projet de loi, il y a d’autres types de pratiquants. Ils manifestent contre la déconstruction des valeurs humaines (eugénisme, banalisation de l’avortement, mariage de personnes de même sexe, utilisation des embryons à des fins scientifiques…) en mettant très largement en avant leur appartenance religieuse. Ils ont le mérite d’être sincères et congruents. Mais, ont-ils conscience que, dans la société déchristianisée qui est la nôtre, le crucifix est trop souvent perçu comme une « arme » au mieux dérisoire, au pire maléfique ? Même si cela est incompréhensible, voire accablant, pour le croyant, c’est un état de fait dont les raisons sont à chercher dans l’évolution individualiste et matérialiste du monde contemporain.

    La désacralisation et la réduction de l’être humain à un amas cellulaire asexué et inculte, sans histoire et « hors sol », sont intimement liées. Les catholiques qui s’assument sont plus courageux que les catholiques masqués, certes, mais, néanmoins, les signes d’appartenance religieuse que les « traditionalistes » affichent ne peuvent plus trouver dans le regard de l’homme du XXIe siècle l’alchimie nécessaire à leur métamorphose en symboles.

    Ils demeurent tristement des signes sociologiques, des signes d’une corporation d’hommes jugés sclérosés, rétrogrades au regard d’une idée de modernité qui ne peut, il est vrai, s’appliquer qu’au domaine de la matière. Il s’avère que dans les dimensions plus élevées de la pensée et de la spiritualité, les progrès de l’homme du XXIe siècle sont définitivement incertains.

    L’obsessionnelle recherche de modernité

    Néanmoins, il nous faut réaliser que cette obsessionnelle recherche de modernité, parfaitement fantomatique et insensée, brouille la lecture de ce qui est fondamental. Sans chercher aucune compromission, en évitant toute lâcheté, ne serait-il pas plus fructueux, tout en se présentant clairement comme catholiques, de dénoncer l’horreur certaine que représente la « chosification » de l’être sans s’attacher uniquement à sa religiosité ? En effet, n’est-ce pas l’intuition que l’homme a du respect qu’il doit se porter qu’il faut éveiller ? Car c’est bien l’intuition de sa singularité sacrée qui se lève contre sa maltraitance. Les agnostiques, les athées ou encore les amnésiques de la question religieuse auront ainsi plus de chance d’être touchés. Engagés dans ce mouvement, concentrés et dégagés du brouhaha ambiant qui vend, à peu de frais, le nihilisme, ils réaliseront peut-être que la parole du Christ aiguise notre intuition au monde et fait de notre dignité une évidence.

    Une telle approche ne partirait pas du dogme, trop stigmatisé pour être entendu par l’homme contemporain, mais de la parole vierge du Christ – cette parole qui s’est glissée dans les  rouages de la société où elle se lénifie et perd son rôle capital d’aiguillon de la responsabilité de chacun d’entre nous. Métamorphosée, trop humanisée, cette parole mutée, essorée, crée un état d’esprit qui joue la facilité et transforme l’idée même de charité en permissivité. Il faut revenir à la parole originale qui s’adresse au possible que détient chaque cœur humain.

    Révéler la part de divinité dans l’homme

    Ce qui rend le christianisme inacceptable à notre époque est qu’il révèle à l’homme sa part de divinité en lui. L’homme de la postmodernité veut bien jouer à se prendre pour Dieu aux manettes de sa haute technicité, mais, lorsqu’il réalise que Dieu est en lui, un Dieu incontrôlable, bien au-dessus de sa très virtuelle toute-puissance scientiste et qu’il ne s’agit plus d’un « jeu », cela le terrifie. L’homme du XXIe siècle, embourbé dans le quotidien, ne peut être que déstabilisé par une telle révélation. Alors, il se perd dans le divertissement, se rehausse dans une agressivité de parade et réduit le christianisme à ses oripeaux sociologiques démunis de l’essentielle spiritualité. C’est là, en quelque sorte, une victoire ultime du matérialisme qui cherche à détrousser, en un même temps, la religion de son âme et l’âme des hommes.

    Mais peut-on récupérer ces âmes qui s’ignorent par des signes ostentatoires dont la dimension symbolique reste invisible au plus grand nombre ? Ligne de crête entre une argumentation uniquement dogmatique, inerte, sans vie et la compromission qui porte l’écho du chant du coq. Serait-il possible de débroussailler une troisième voie ?  Loin de « l’humanisme » qui place l’Homme au centre de tout, cette troisième voie serait l’expression de la grandeur potentielle de l’Homme que nous signifient le Christ, les Pères de l’Église et les philosophes chrétiens : le sens qui se révèle à sa tendresse, à sa réceptivité, à  son intuition et en cela rappelle à l’homme qu’il possède bien ces qualités. Il s’avère que l’homme moderne qui a une assurance absolue et puérile en sa technicité a perdu une grande part de sa confiance, voire de la visibilité qu’il devrait avoir de ses qualités d’homme, dépouillées des babioles de sa modernité.

    Cette voie serait si singulière que le relativisme dominant et tueur s’écraserait dans sa platitude intrinsèque. Cette voie chercherait la nature de l’homme derrière ses gadgets modernistes et le mènerait vers la contemplation du monde réel qui borde l’émerveillement. Cette approche est à réserver, en premier lieu, aux jeunes avant que ne s’étiole, dans les vapeurs de la virtualité qui les étouffent, leur réceptivité à la beauté et à la complexité du monde réel. Notre société se dédouane de ces dimensions de tendresse et d’amour qui se liquéfient dans « les Droits de l’homme ». Cette délégation de ce qu’il y a de plus grand en nous engendre un contexte d’irresponsabilité et de passivité funestes.

    Les Dix Commandements, par leur appel à la vigilance de l’homme, aiguisent sa conscience d’être au monde source de réalisations utiles et respectueuses. On entend trop souvent qu’il faut que l’Eglise se modernise. Assimiler ce souffle incessant de plus de deux mille ans à une bâtisse à réhabiliter et à mettre au « goût du jour », n’est-ce pas engloutir notre dernier espoir de transcendance dans le magma du matérialisme actuel ? La recherche et le rejet du modernisme, en introduisant la notion de temps, ne sont-ils pas destructeurs du sacré intemporel de la présence divine ? En cela, les tensions continuelles entre « les modernistes » et « les traditionalistes » pourront, si elles persistent, être le coup de grâce donné au catholicisme. Le poison vient souvent de l’intérieur…

    Lorsqu’il est question de Dieu, le catholique ne doit-il pas, dans ce qu’il est, dans ce qu’il dit, dans ce qu’il fait, se regrouper vers l’essentiel et être le héraut d’un éclat sacré et intemporel ? Afin d’éviter les pièges bêtifiants des représentations sociales que nous imposent les médias, il nous faut nous dégager du monde des apparences et du dérisoire où ils nous tiennent serrés, traverser le miroir, revenir à la déclinaison du verbe être et puiser dans la loi naturelle ce qui nous « anime ».

    Laurence Maugest 19/04/2013 http://www.polemia.com
    Image : manifestation du 17 novembre 2012
    Crédit photo : Civitas

  • 1er mai 1776 : naissance des Illuminatis de Bavière

    Ce jour-là fut créé l’ordre secret des « Illuminés (ou Illuminati) de Bavière », prétendant ressusciter les mystères de Mithra, par le franc-maçon révolutionnaire Adam Weishaupt (né juif, baptisé puis éduqué par les Jésuites avant d’évoluer) et cinq autres frères (dont le chanoine Rocca et Benjamin Franklin).
    Ils seront 2500, cinq ans après.

    Cette puissante secte occultiste a joué un rôle important dans la survenue et le déroulement de la Révolution française (selon l’abbé Barruel notamment).

    Selon certaines théories, l’ordre des Illuminés de Bavière qui a officiellement disparu en 1786 après une répression par les autorités du Sud de l’Allemagne, aurait survécu et se trouverait au sommet de la hiérarchie occulte qui travaille à l’avènement du nouvel ordre mondial.

    Pour se former et former son jugement sur ces questions, voir cette bibliographie.

    http://www.contre-info.com/

  • La face cachée de la loi Taubira

    par Alexis Aguettant*

    Christiane Taubira l’a annoncé, sa loi apporterait un « changement de civilisation ». Pour bien saisir la portée de son aveu, il convient de prendre conscience que les conséquences de cette loi toucheraient non seulement les lesbiennes et les gays, mais aussi toutes les femmes et tous les hommes.

    Autrement dit, il faut comprendre que la loi Taubira qui semble être une loi pour les LGBT a en fait une face cachée : si cette loi devenait effective, toutes les femmes pourraient demain, au nom de l’égalité, faire des enfants avec un médecin spécialiste es procréation médicalement assistée. Quand on sait le nombre de jeunes-femmes célibataires en France, quand on sait le nombre de mères célibataires, on peut aisément deviner l’immense marché qui s’ouvrirait…

    Autrement dit, le changement de civilisation prôné par le pouvoir socialiste permettrait la procréation à la carte pour TOUTES les femmes. Les hommes deviendraient alors de fait un sexe grandement fragilisé, pour ne pas dire éclipsé. La sénatrice qui a déclaré pendant les débats parlementaires qu’il fallait offrir autre chose que la société « patriarcale, hétérosexuelle et blanche » ne disait pas autre chose : la loi Taubira cache un projet féministe radical qui fait une guerre d’usure aux hommes (tout cela derriére une égalité « tarte à la crème », c’est un peu fort de café comme on dit chez nous). [...]

    La suite sur Nouvelles de France

    http://www.actionfrancaise.net

  • Paris : les veilleurs rassemblés au Louvre se mettent en marche

     30 avril 2013 Ce soir, les veilleurs parisiens se sont rassemblés au Louvre :

     

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    Puis, ils se sont levés et marchent dans Paris :

     

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    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Loi Taubira : Vote sous pression du « grand capital »

    Le débat sur le mariage homosexuel qui a accaparé l’actualité au cours des derniers mois tend à apparaître comme un débat franco-français lié à l’affrontement des partis et des sensibilités propres à l’Hexagone et l’outre-mer français. Il a pourtant une dimension internationale déterminante. Il n’est même, d’un certain point de vue, que l’un des champs de bataille dans une guerre non déclarée qui fait rage dans une grande partie du monde, pas seulement occidental.

    En même temps que les parlementaires français débattent de la loi Taubira, en effet, le mariage unisexe fait la une aux États-Unis avec le recours auprès de la Cour suprême contre l’État de Californie qui a interdit le « mariage gay » par référendum (et un autre recours, le cas Wilson, tendant à faire reconnaître un « mariage » lesbien conclu au Canada).

    Si la Cour suprême annule la décision de l’État de Californie comme contraire aux droits de l’homme, le mariage homosexuel qui, jusqu’ici, n’avait été admis que par neuf États sur 50 [1], deviendrait obligatoire sur tout le territoire de l’union. La décision de la Cour suprême est attendue pour la fin juin.

     Le business gay

    Une des dimensions de cette bataille particulièrement âpre est l’intervention massive des plus grandes sociétés américaine en faveur du mariage homosexuel. 278 d’entre elles ont signé un mémoire déposé à la Cour suprême en tant qu’amici curiae (une procédure propre aux États-Unis, qui permet à des tiers, « amis de la Cour », de donner leur avis dans une affaire) lui demandant instamment d’admettre cette revendication.

    Parmi les signataires, rien que du beau linge : Apple, Bain & Co, Bank of New York Mellon, Black Rods, CBS, Facebook, Goldan Sachs, Jet Blue, Johnson & Johnson, Starbuck, Twitter, Viacom, Walt Disney. Tous les secteurs sont représentés mais d’abord la banque et la communication.

    Ce mouvement des grandes sociétés en faveur du mariage homosexuel se fonde sur l’idée que le reconnaître serait « bon pour le business ». Il est, au dire d’observateurs, un fait nouveau, illustrant l’emprise croissante de la culture « gay » sur l’Amérique des affaires.

    La bataille qui fait rage outre-Atlantique va jusqu’à des campagnes de boycott commercial par l’un ou l’autre des camps. Que dirait Disney si les familles nombreuses qui peuplent notre Manif pour tous boycottaient Disneyland ?

    Relativement discret dans son premier mandat, le président Obama est aujourd’hui ouvertement engagé du côté des partisans du mariage homosexuel.

    Socialisme et grand capital

    On peut mettre l’engagement d’une partie du business américain en parallèle avec l’aide que reçoit de sociétés comme Microsoft ou Ernst &Young, la Fondation Terra Nova, proche du Parti socialiste et ardente promotrice des réformes sociétales.

    Un rapport récent de cette fondation avait attiré l’attention en 2011 car il proposait que le Parti socialiste prenne définitivement ses distances avec ses appuis historiques, classe ouvrière ou fonctionnaires, pour se tourner vers « une nouvelle alliance des diplômés, des jeunes, des minorités , des femmes, des urbains et des non-catholiques, tous supposés tournés vers l’avenir et adeptes du libéralisme culturel ».

    De ce côté de l’Atlantique, la fondation socialiste n’effraye pas non plus le grand capital : Areva, Air France, Casino, EADS, Suez, Sanofi, Vivendi lui apportent leur soutien.

    On s’est interrogé sur le financement des femens, ces jeunes femmes venues d’Ukraine pour perturber les manifestations anti-mariage unisexe en France. Il semblerait que pour une jeune femme de ce pays encore très pauvre, où le taux chômage est élevé, la condition des femmes très difficile (notamment en raison de l’alcoolisme, générateur de brutalités), il y aurait d’autres priorités que la condition des homosexuels en France (si tant est que sa promotion aille de pair avec la cause féministe, ce qui reste à prouver).

    D’autant que vivre à Paris coûte cher. Mais elles y recevraient pour ce faire un salaire représentant trois fois le salaire moyen ukrainien !

    Qui paye ? Parmi les financeurs possibles de ce mouvement, on cite le nom de George Soros, le milliardaire américain dont la Fondation pour une société ouverte s’attache à promouvoir la démocratie et surtout les idées libertaires en Europe de l’Est. Elle a pris pour cible depuis quelques années, le régime de Poutine, encore trop attaché à son gré aux valeurs chrétiennes et patriotiques.

    Le Parti socialiste entretient, quant à lui, des liens suivis avec la galaxie du parti démocrate américain, en particulier la National endowment for democracy, fondation chargée de promouvoir à travers le monde la vision américaine « libérale » de la démocratie.

    La France sous surveillance

    C’est dire que ce qui se passe en France en matière de droits des homosexuels est observé attentivement par des forces internationales aussi puissantes que vigilantes. Pierre Berger, qui a osé dire : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? » et dont on connaît l’engagement en faveur des LGBT, est, sur ces sujets, pleinement en phase avec George Soros.

    Ces forces, largement relayées à la commission de Bruxelles, ne séparent pas ce qui est libéral de ce qui est libertaire. La France était, à leurs yeux, en retard sur les deux plans. Elles attendaient du gouvernement Hollande qu’il « modernise » la France sur le double plan social et sociétal.

    Sur le plan social, il s’agissait de remette en cause une législation protectrice héritée d’un siècle de politique social-démocrate, Le projet de loi « sur la sécurisation de l’emploi » est un pas dans ce sens mais jugé encore trop timide.  Sur le plan sociétal, on attendait bien sûr de lui qu’il fasse adopter à la France le mariage dit « gay ».

    Pressé par ces puissants mentors, Hollande, ces derniers mois, a paru un peu mou sur l’un et l’autre dossier. Il ne serait pas étonnant qu’on l’ait mis en demeure de faire rapidement ses preuves, ne serait-ce que pour améliorer son image internationale désastreuse.

    François Hollande a pris la décision, immédiatement après le vote du Sénat, d’accélérer le passage en force de la loi Taubira. On a d’abord pensé qu’il voulait par-là se débarrasser vite d’une question épineuse. Mais cette accélération est en phase avec le calendrier mondial de la question.

    Suspecte précipitation

    N’en déplaise à ceux pour qui la France n’est plus qu’un pays de second rang sans influence, l’adoption du mariage homosexuel chez nous pourrait avoir un impact sur les décisions attendues de la Cour suprême. Si la loi n’avait été votée qu’à l’automne, comme il en avait d’abord été question, elle serait, à cet égard, venue trop tard.

    Si dans le courant de cet été l’adoption de la loi française se conjuguait avec une décision de la Cour suprême favorable au lobby « gay », l’équilibre mondial basculerait de manière décisive en sa faveur. Jusqu’ici en effet, contrairement à ce que prétend la propagande homosexuelle, seuls de petits ou moyens pays, au total 11 sur 200[2], avaient adopté cette forme de mariage ; les grandes puissances étaient toutes réticentes.

    L’adjonction à la liste de deux pays comme le États-Unis et la France serait une victoire emblématique pour les partisans de la révolution libertaire ; la phase suivante, la destruction définitive du mariage pourrait être rapidement engagée.

    Mais nous savons qu’en France, la décision ultime est désormais entre les mains du Conseil constitutionnel. Nous voyons par tout ce contexte combien sa responsabilité est lourde.

    Abandon du mariage gay en Colombie

    En Colombie, une proposition de loi autorisant le mariage entre personnes du même sexe vient d’être abandonnée mercredi 24 avril. Le Sénat a repoussé très largement ce texte qui ne pourra pas être transmis à la Chambre des députés, où il aurait dû être validé en dernier ressort. Bogota avait adopté le principe des unions civiles entre homosexuels en 2011. La Cour constitutionnelle avait fixé au parlement un délai pour décider ou non d’étendre cette législation aux mariages.

    Notes :

    [1] Plus le district fédéral de Columbia (ville de  Washington) et trois tribus indiennes.

    [2] Sept monarchies : les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark, la Norvège, la Suède, l’Espagne, le Canada et quatre républiques : l’Islande, le Portugal, l’Afrique du Sud et l’Argentine, à quoi s’ajoutent certains États des États-Unis, du Mexique et du Brésil (qui sont aussi des États unis).

    Liberté Politique  http://fortune.fdesouche.com

  • Printemps Français : manifestation contre la répression policière

  • Pesticides : La France est championne du Monde

    Les Français sont davantage contaminés par les pesticides que les Allemands, les Américains ou les Canadiens. C’est ce qui ressort d’une étude révélée vendredi par l’Institut national de veille sanitaire (INVS) et réalisée dans le cadre d’une grande enquête sur la nutrition et la santé des Français réalisée en 2006-2007.

    Exposition de la population française aux substances chimiques de l’environnement

    Pour la première fois l’INVS a mesuré la concentration de pesticides dans notre organisme. En se basant sur un échantillon de 400 personnes, les résultats des études de concentrations urinaires révèlent des niveaux de pesticides particulièrement élevés.

    L’INVS estime qu’une “attention particulière doit être portée aux pesticides organophosphorés et pyréthrinoïdes pour lesquels les niveaux Français semblent être parmi les plus élevés en référence à des pays comparables“.

    La consommation de certains aliments et l’utilisation domestique de pesticides (traitements antipuces ou dans un potager) influençaient de façon notable les concentrations“.

    Enfin, si la concentration moyenne de PCB a été divisée par trois en 20 ans (1986-2007) dans les analyses de sang, il y a encore 13% des femmes en âge de procréer (18-45 ans) et moins de 1% des adultes, qui avaient en 2007 des niveaux supérieurs à ceux recommandés par les autorités sanitaires.

    Plus de 90% des pesticides sont utilisés dans l’agriculture, le reste par des jardiniers amateurs et pour usages collectifs, comme les voies ferrées. Ces derniers mois plusieurs études ont révélé les risques de l’exposition aux pesticides, en particulier chez les agriculteurs et les viticulteurs.

    Mi-mars 85 médecins limousins signaient un appel contre les pesticides : trop de “signaux de danger sont au rouge : cancers, maldie de Parkinson, troubles de la fertilité…”

    Télécharger le rapport ( PDF 3,46Mo)

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