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lobby - Page 2334

  • Face au régime socialiste, la résistance de la jeunesse

  • [Vidéo] En dépit des violences policières, le Printemps français est en marche

    La mobilisation ne faiblit pas ! Tant que le peuple ne sera pas entendu, il continuera a se manifester. Ni l’entêtement des politiques, ni les matraques de leur police ne parviendront à museler la résistance : Le printemps français est en marche !


    Le Printemps Français : 17 avril 2013 par AFprod2

    www.actionfrancaise.net

  • "Manif pour tous" on fait jouer un sale rôle à la Police !

    La police se rebelle, selon le syndicat indépendant de la police municipale :

     

    "On nous avait promis une "République apaisée" , le futur président nous avait assuré qu'il serait le président de tous les Français et non un chef de parti. Est il raisonnable, quoiqu'on puisse penser du mariage homosexuel, de ne pas tenir compte des protestations puissantes d'une grande partie de l'opinion publique ? Comment peut-on penser qu'un vote à main levée (par définition fort peu démocratique) dans un Sénat au 2/3 vide de la loi Taubira fera baisser les tensions ? Et qui envoie t'on en première ligne ? Les forces de l'Ordre qui ont pour mission bien entendu de disperser les manifestations non déclarées et d'empêcher les manifestants de franchir les barrages. Ainsi que de défendre les institutions.

    "On" a reproché à Nicolas Sarkozy d'avoir coupé le lien entre la police et la population ? On en arrive où ? Une partie de la population, d'habitude respectueuse des lois et des tenues bleues en arrive à détester la police ! Cette situation est plus qu'inquiétante ! Entendre dire que la démocratie n'est pas dans la rue de la part de gens qui ont fait Mai 68, qui ont décrété une amnistie pour les actions violentes commises par certains syndicats "amis", qui ont pratiqué le "harcèlement démocratique" qui pour certains ont fait partie de mouvements violents trotskystes est franchement étonnant.

    Les policiers qui n'ont pas la mémoire courte ont en souvenir, en 1990, la compagnie de CRS postée sur le pont de l'ALMA face à des étudiants, avec ordre de ne pas charger, les collègues blessés étant remplacés au fur et à mesure comme des soldats de plomb ! Ce jour là les CRS compteront 220 blessés dans leurs rangs (12 novembre 1990 ) !!!!! Il semble que le gouvernement ait du mal à appréhender des manifestations et des mouvements populaires qui emploient des méthodes habituellement utilisées par leurs amis. Quand Nicolas Sarkozy était insulté ou devait se réfugier dans un bar de Bayonne pendant une heure c'était "normal". Là cette espèce de Mai 68 à l'envers issu de la "Manif pour tous" sème une sorte de panique dangereuse pour l'Etat de droit, la démocratie, la concorde civile, et pour nos collègues chargés de maintenir l'ordre. Le SIPM-FPIP/EUROCOP condamne toute violence politique et invite les politiques à tout faire pour préserver la paix civile."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le temps des héros et des saints

    Message de François Billot de Lochner, président de la Fondation de service politique, emmené au poste hier soir avec les veilleurs :

     

    "Esplanades des Invalides, hier soir, vers 22heures.

    Un groupe compact de jeunes-gens, calmes, déterminés, impressionnants .Autour d’eux, des forces de l’ordre, énervées et innombrables. Des chants pacifiques et doux, entrecoupés de longs silences, et soudain, sans la moindre raison, la force brutale, aveugle, stupide d’hommes lourdement équipés.

    Entourés par des forces de l’ordre en surnombre, les jeunes-gens sont conduits sans ménagement dans des cars surpeuplés, emmenés à vive allure au nord de Paris, laissés un long moment, debout, dans leurs cars surchauffés, puis parqués dans une cour grillagée.

    Ils jouent, chantent, discutent, entourés par de nombreux, trop nombreux policiers, qui ne jouent ni ne chantent. Ils sont emmenés par paquets dans des couloirs où ils attendent debout, encadrés par des policiers, qu’ils puissent enfin  décliner leur identité.

    Lorsqu’ils sont relachés, très tard dans la nuit, ils se retrouvent perdus au nord de Paris, jetés sur des trottoirs inconnus…

    Tout au long de cette longue nuit, j’ai vu des forces de l’ordre qui passeront, et une jeunesse qui ne passera pas : cette jeunesse de héros et de saints, par lesquels passera le redressement de la France."

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • (II/II) : Transition énergétique, ou simple opération politique, et … gaz de schistes, par Champsaur

    II) Le cas étrange et aberrant de la France …ou comment la politique ne ferait pas bon ménage avec la science. 

    Le risque environnemental ne vient pas du gaz lui-même: une fois extrait, ce dernier a les mêmes caractéristiques que le gaz consommé habituellement. C'est son exploitation qui inquiète, en particulier la fracturation hydraulique. Or nous forons en France depuis la découverte du champ de Péchelbronn, en Alsace, en 1879.

    En France, l’aventure a commencé en mars 2010, lorsque Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Écologie, signait l’autorisation de prospection des gaz de schiste sur le territoire. « C’est la première fois, en France, que des demandes de permis mentionnaient les gaz de schiste, raconte Michel Séranne. Cette information a mis 9 mois avant de d’être connue des médias les plus informés. Puis, très vite, cela a abouti à la véritable controverse que nous connaissons ».

    En février 2011, soit un peu moins d’un an après les premières autorisations, la ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet et le ministre de l’Industrie, Éric Besson, ont chargé le vice-président du Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies et le vice-président du Conseil général de l’environnement et du développement durable, de diligenter une mission portant sur les hydrocarbures de roche-mère. Cette mission a donné lieu, en avril dernier, à la publication d’un rapport provisoire intitulé « Les hydrocarbures de roche-mère en France ». La recommandation principale qui est sortie de ce rapport étant de parfaire les connaissances scientifiques, en n’autorisant que les puits expérimentaux aux industriels.

    En juin 2011, deux mois après la publication de ce rapport et six mois après les premières manifestations anti gaz de schiste, la France décide d’interdire l’utilisation de la fracturation hydraulique (gouvernement Fillon !). Les industriels avaient jusqu’à septembre 2011 pour proposer des alternatives à cette technique. Mais aucune méthode n’a été mise au point qui satisfasse les industriels. La technique de fracturation au CO2 ou celle dite de l’arc électrique ne sont pas assez rentables.

    Au début du mois d’octobre 2011, les trois permis de recherche de gaz de schiste qui avaient été octroyés, ont été abrogés par le gouvernement. Le premier, appelé  « Montélimar »  (Drôme, Ardèche, Gard, Hérault), délivré à Total et les deux autres, attribués à l’américain Schuepbach (en association avec GDF Suez), « Nant » (Aveyron, Hérault) et Villeneuve-de-Berg »  (Ardèche). Faisant dire non sans amertume, à Gérard Mestrallet (ci-contre), PDG de GDF Suez, que « la France a tourné la page des gaz de schiste avant de l’ouvrir ».

    À peu près aux mêmes époques, en juillet 2011, l'Académie des technologies avait fait connaître sa position: ne pas faire de recherche, ne pas évaluer les éventuelles réserves contenues dans notre sous-sol, ne pas développer de technologies d'exploitation durable serait inconséquent et imprudent. En juin 2010, une délégation de l'Académie des technologies a rencontré à Washington les principaux acteurs de l'énergie aux États-Unis. Le message a été très clair et très homogène. La priorité des États-Unis est l'indépendance énergétique, à égalité avec l'amélioration de l'emploi. Cette politique repose sur deux piliers: le pétrole offshore profond sur les côtes américaines et le shale gas (ou gaz de schiste) que nous découvrions et qui représentait déjà 22% de la consommation américaine.

    Alors que les industriels français se sont retrouvés bloqués.

    Un exercice où la gouvernance de notre pays est passée maître, repousser les décisions, comme s’il s’agissait de gagner du temps, là où au contraire, il n’y a pas à en perdre. Les propos les moins agressifs, mais néanmoins d’une misérable dialectique, furent ceux de François Hollande, avec la pirouette désormais classique du renversement de la charge de la preuve : « Actuellement, personne ne peut affirmer que l’exploitation des gaz et huile de schiste est exempte de risque pour l’environnement et pour la santé ; ce n’est pas parce que l’on n’a pas démontré la dangerosité de l’exploitation qu’elle est totalement sans risque ». On peut facilement dérouler le même raisonnement de simplet pour toute activité industrielle, où se mêle le jargon à la mode du risque zéro, et du principe de précaution. Et au-delà vient toute la gamme du vocabulaire de combat du dictionnaire d’inspiration trotskyste, un amphigouri de néologismes créés pour la circonstance comme négationisme, climatosceptique. Dans un réflexe pavlovien cette communauté ne s’interdit pas le terrorisme intellectuel, en témoignent les commentaires après la conférence débat organisée par Vincent Courtillot à l’Académie des Sciences le 26 Février 2013 dernier, avec cinq de ses collègues, britanniques et américains. S’en est suivie une débauche de hurlements sur internet, qui ne visaient qu’à lui interdire de parler. Mais le summum fut atteint avec la ministre de ce gouvernement, une certaine Delphine Batho, qui sanctionna la réunion par un : « Donner ainsi crédit aux thèses d’un climatosceptique notoire qui juge stupide les travaux du Giec, c’est triste pour l’Académie des Sciences ». Précisons que cette apparatchik a pour tout bagage universitaire un vague baccalauréat de lettres, et qu’elle s’est surtout illustrée pour avoir généré des troubles comme syndicaliste étudiante partout où elle est passée. Il est vrai aussi que Courtillot, comme de nombreux autres vrais scientifiques, ne lie pas le changement de climat, variation éternelle à la surface du globe depuis les 4,5 milliards d’années d’existence de notre Terre, à l’activité industrielle de l’Homme, réellement mesurable depuis moins de 150 ans ! On pensait que nos Académies étaient des lieux de réflexions, de liberté intellectuelle sous la protection de l’État. Mme Batho vient d’inventer une autre règle.

    C’est dans cette ambiance qu’avec un certain culot, le gouvernement a ouvert une concertation sur la transition énergétique, dont la composition de la commission ne laisse aucun doute sur la marque strictement politique de la manoeuvre. Dans une démarche totalement irrationnelle, puisqu’il s’agit d’interdire même les sondages par forage, donc d’évaluer nos réserves, ils ont écrit d’avance la conclusion, habillée par un faux débat. Il est inadmissible qu’avec la technicité dont nous disposons, notre expérience en la matière, une poignée d’agitateurs professionnels décident de la politique industrielle et énergétique. Et notre Institut Français de Pétrole (IFP) condamné à travailler en cachette …

    Dans un article du Figaro du 22 Février 2013 un ancien membre du Conseil général des mines, Henri Prévot, ingénieur du corps des mines, connu, considère que le débat sur l’énergie est biaisé. Ce qui est baptisé transition énergétique va se résumer à « comment gaspiller 20 à 30 milliards par an », dans un simili débat canalisé, corseté, contrôlé, cadenassé, comme savent le faire les esprits totalitaires et obscurantistes aujourd’hui aux commandes de notre pays. Il s’agit essentiellement de sortir du nucléaire, donc en détruisant des emplois par centaine de milliers tout en aggravant la précarité énergétique. Dans une circulaire aux préfets Mme Batho écrit la conclusion avant tout débat : «… Le président de la République a fixé le cap d’évolution de la part du nucléaire dans la production d’électricité dans notre pays de 75 à 50 % en 2025. Dans ce cadre la centrale de Fessenheim sera fermée à la fin de l’année 2016 … »

    Il est alors utile de comparer avec l’approche radicalement différente des États-Unis. Pour son second mandat Barak Hussein Obama a lourdement insisté sur la responsabilité que se fixait sa grande île vis-à-vis de l’environnement, et de la protection de la planète. Mais le fossé s’ouvre sous nos pas quand on compare les deux projets : d’un côté son équipe chargée de l’environnement récemment désignée, et de l’autre la camarilla qui a pris d’assaut la rue de Solférino, pour des dosages électoraux ayant abouti à une place démesurée dans la représentation nationale (18 députés) malgré leurs très modestes 850.000 électeurs sur 44 millions d’inscrits.

    La nouvelle équipe environnementale de Washington pourrait s’appeler « Comment faire de l’écologie intelligemment, et en restant pragmatique ».

    Après avoir nommé Sally Jewell, une chef d'entreprise connue pour ses engagements écologistes, au département de l'Intérieur (qui supervise l'exploitation des hydrocarbures sur les terres de l'Etat fédéral), c’est Gina McCarthy qui prend la tête de l'EPA, l'Agence pour la protection de l'environnement, qui a en charge, notamment, la supervision des activités de fracturation hydraulique. Cette Bostonienne de cinquante-huit ans travaille déjà à l'Agence, où elle s'occupe de la pollution de l'air. Elle a collaboré dans le passé avec Mitt Romney, comme chef de l'agence environnementale du Massachusetts. Elle passe pour avoir une approche équilibrée. Selon le sénateur républicain Richard Blumenthal, « elle reconnaît qu'il y a un équilibre à trouver entre la protection de l'environnement et la croissance économique, mais elle est convaincue que les deux se soutiennent mutuellement ». Les lobbys des grands groupes énergétiques lui reconnaissent une grande capacité d'écoute.

    Au département de l'Énergie, un scientifique, Ernest Moniz, qui dirige actuellement au MIT de Boston un projet baptisé « Energy Initiative ». Soutenu par BP, Royal Dutch Shell et Chevron, entre autres, le projet vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Dans le même temps nos plateaux de télévision sont colonisés en France par une avocate incompétente dans ces domaines, une certaine Corinne Lepage, ou l’équipe des écolos du parlement européen, élus à cette sinécure à la faveur d’un montage. Une meneuse, Michèle Rivasi, vient de rappeler la ligne : « Là où le nucléaire passe, la démocratie trépasse ». Quels rapports avec les process industriels et la science ? Et tant pis pour le charabia !

    III) Des raisons d’espérer  

    L’ouvrage du  professeur de physique britannique (Cambridge) David McKay, vient d’être traduit en français, et pourrait s’appeler « Comment réduire les émissions d’âneries ». Sur la planète encombrée des ouvrages sur les questions énergétiques son pavé de 500 pages, L'énergie durable, pas que du vent !, est original par sa construction, par la richesse de ses innombrables infographies, par son ton, direct et souvent humoristique. Il peut se savourer soit au fil des pages, soit en sautant les chapitres techniques.

    En bon scientifique, l'auteur se fixe comme objectif «d'être franc au sujet des chiffres». Pour expliquer comment résoudre l'équation de la transition énergétique, c'est-à-dire produire de l'énergie durable et décarbonée à un coût abordable, David MacKay insiste sur les grandeurs et les échelles, de la consommation comme de la production de chaque source d'énergie. Un exemple: «Pour que l'éolien fournisse 100 % de la consommation électrique du Royaume-Uni, il faudrait recouvrir 7 % de la surface du pays de moulins à vent», explique-t-il.

    S’agissant de notre pays, le papier d’un économiste pourrait être titré « À toute chose malheur est bon ». Il nous dit dans les Echos (4 Février 2013), non sans cynisme « Les gaz de schiste peuvent attendre ». Revenant sur l’extrême volatilité des prix du marché, il suggère de profiter de la chute et de nous fournir aux Etats Unis avec le bénéfice de conserver nos réserves. Et nous ajoutons en attendant que nos politiciens reviennent à la raison. Raisonnement faussement séduisant, car beaucoup de voix s’élèvent aux États Unis pour faire cesser l’exportation, dans le même but de conserver la précieuse réserve du sous-sol. Rien ne dit que nous pourrons aisément acheter notre gaz outre atlantique.

    Sans oublier que le nerf de la guerre, identifié depuis longtemps est le dépôt de brevets. Nous sommes là aussi hors jeu. Quand l’heure sera venue de renvoyer à leur bac à sable les Jouzel, Rebelle, Placé, Hulot et autre Eva Joly, que nous serons le dos au mur, et obligés d’ouvrir les yeux, les brevets ne seront pas chez nous. En économie les stocks de brevets s’appellent le capital immatériel. C’est l’essentiel du capital de maisons comme Apple ou Samsung.

    Une très longue histoire qui ne fait que débuter, mais où la France ne s’est pas donné les outils pour l’instant … (fin).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • Une dizaine d'interpellations dans des manifs anti-mariage homo

    Une dizaine de personnes a été interpellée jeudi soir à la fin de la manifestation contre le mariage homosexuel à Paris, où de légers incidents se sont produits au moment de la dispersion.
    La manifestation elle-même, qui allait du métro Sèvres-Babylone dans le centre de Paris, jusqu'à l'Assemblée nationale (VIIe arrondissement), s'était déroulée dans le calme. Mais après l'appel à dispersion, de petits groupes de manifestants, essentiellement des jeunes, ont fait face aux CRS en les provoquant, criant parfois "CRS collabo" ou "CRS SS", et leur jetant des projectiles (canettes, bouteilles...).
    Ces provocations ont entraîné des charges des CRS, présents en grand nombre, pour tenter de disperser les manifestants, occasionnant des mouvements de foule sur l'esplanade des Invalides. Personne n'a été blessé a priori et il n'y a pas eu d'affrontement, a constaté le journaliste de l'AFP.
    Vers 23H20, une dizaine de personnes avaient été interpellées, selon la même source.
    Dans la foule, une jeune femme brandissait un drapeau bleu avec l'inscription "Marine présidente", en référence à la patronne du FN Marine Le Pen. À distance de quelques centaines de mètres des manifestants les plus déterminés, des dizaines d'autres protestataires priaient et chantaient calmement devant un cordon de CRS.¢

    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • Le gouvernement fait un mauvais calcul en croyant que les réactions vont s’éteindre

    Monseigneur Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, Consulteur du Conseil Pontifical pour la Famille et du Conseil Pontifical pour la Santé, analyse pour Zenit le vote au Sénat:

    "Il s’agit d’un vote précipité qui, tout en respectant les règles juridiques et les procédures, manifeste une manoeuvre politique, pour ne pas dire une manipulation, qui n’est pas à la hauteur des enjeux. Les partisans de cette cause que l’on pourrait qualifier d’infantile, cherchent à éviter l’intelligence des problèmes soulevés par ce « mariage pour tous ». Le « mariage » présenté en des termes aussi mégalomanes est délirant, il se retournera contre les intérêts de la société et des générations à venir. Les sénateurs et les députés de la majorité actuelle veulent imposer par tous les moyens une loi qui ne correspond à aucune nécessité sociale. Puisque le terme est à la mode : il n’est pas « normal » de marier ensemble des personnes de même sexe. C’est effectivement une forme de dictature des moeurs d’une petite minorité active qui cherche à s’emparer des symboles socialisant la sexualité pour laisser entendre que certaines formes de sexualité pourraient être légalisées et devenir une norme. Cette loi est inique et immorale au moment où, paradoxalement, on veut « moraliser » la vie politique. Pendant ce temps-là, les vrais problèmes ne sont pas traités justement parce que le pouvoir politique est dans l’impuissance pour le faire. [...]

    Telles que les choses se présentent, les opposants à cette dénaturation du mariage vont amplifier leur manifestation. Je suis frappé de constater l’intérêt du public en donnant des conférences sur ce sujet aussi bien en France qu’à l’étranger. Selon les lieux, il y a habituellement entre 150 à 1000 personnes qui viennent écouter ces conférences dont certaines ont même dû être placées sous protection policière : c’est dire combien la parole est libre en la matière ! D’ailleurs, peu de médias, à de rares exceptions, ouvrent leurs colonnes à des tribunes mettant en lumière les problèmes posés par cette loi. Le pouvoir politique et certains médias feignent d’ignorer cette montée de l’opposition, étant eux-mêmes le bras séculier du pouvoir politique et du mouvement LGBT pour minimiser, ridiculiser ou passer sous silence le nombre important de jeunes et de jeunes adultes qui se mobilisent contre ce projet délétère. Les manifestations de plus en plus importantes dans toute la France sont significatives d’une aggravation de la situation. Le gouvernement fait un mauvais calcul en croyant que les réactions vont s’éteindre. C’est l’inverse qui risque de se produire. Selon le dernier sondage (BFM TV Le Parisien du 11 avril 2013) 57 % des français sont contre la loi Taubira. Plus les gens réfléchissent et prennent conscience de l’erreur anthropologique de cette loi, et plus ils la rejettent. C’est pourquoi le pouvoir s’affole et veut précipiter violemment le vote définitif d’une loi foncièrement injuste. Et même s’il utilise la force des matraques et des gaz, il n’a jamais gagné contre une révolution morale comme celle qui s’amorce et tout particulièrement chez les générations montantes qui font leur entrée en politique à cette occasion. Donc, même si la loi est votée par l’Assemblée nationale, les manifestations vont se poursuivre jusqu’à son retrait. [...]

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • (I/II) : Transition énergétique, ou simple opération politique, et … gaz de schistes, par Champsaur

    Il peut sembler étrange, voire incongru qu’un site royaliste comme le nôtre aborde un tel sujet. Disons avec le poète Térence que « je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger » (Homo sum; humani nihil a me alienum puto).

    Beaucoup d’évènements concomitants sur une période du calendrier très courte, conduisent à nous arrêter plus particulièrement sur l’aventure des gaz de schistes.

    Elle n’en est qu’à ses débuts, et se présente comme un bond inattendu et gigantesque dans la course de l’Humanité à la recherche de l’énergie.

    Elle présente deux caractéristiques : les réserves potentielles sont identifiables assez précisément, et sont considérables dans certaines zones (48 selon l’Agence internationale de l’Énergie), par ailleurs les techniques évoluent à très grande vitesse, proposant des évolutions majeures tous les six mois environ.

    Nous verrons que la France s’est mise hors jeu, un monde politique pusillanime s’étant couché devant une poignée de spécialistes de l’agitprop dont on peut se demander au profit de qui ils opèrent … 

    I) Rappel historique et état des lieux

    11 – Histoire

    Leur histoire commence il y a un peu moins de deux siècles avec le forage, en 1821, du tout premier puits de gaz naturel aux États-Unis. Une première compagnie gazière a été créée en 1858, mais la première fracturation hydraulique n’a été réalisée que dans les années 1940. Cette technique était encore peu rentable à l’époque. Elle consistait déjà à fracturer la roche, avec un fluide sous haute pression, pour libérer le gaz ou l’huile emprisonnés. « Ce n’est que vers la fin des années 1990 que de nouveaux essais ont été entrepris aux États-Unis. La croissance de la production des gaz de schiste n’est vraiment devenue exponentielle outre-Atlantique que vers 2005. Avant ils étaient encore peu rentables et techniquement trop difficiles à extraire », explique Michel Séranne, géologue à l’université de Montpellier. Avec la maîtrise, par la compagnie américaine Devon Energy, de la technique du forage horizontal, suivi d’essais concluants en 2005, la production a vraiment démarré aux États-Unis, avec l’essor grandissant qu’on lui connaît aujourd’hui.

    Les premiers projets d’exploitation sont nés dans les années 1970-1980, mais c’est en 2005 que la production a commencé à croître à un rythme impressionnant. Parmi les gaz non-conventionnels (gaz de réservoir/tight gas ; méthane de houille/coalbed methane et gaz de schiste/shale gas), c’est le gaz de schiste qui a connu ces dernières années le plus grand essor aux États-Unis, quoiqu’il soit exploité depuis moins longtemps que les autres. Ainsi, sa production était d’environ 30 milliards de mètres cubes en 2006, de 55 milliards en 2008, de 85 milliards en 2009 et serait d’environ 260 milliards de mètres cubes en 2012 selon la US Energy Information Administration (EIA). Aux États-Unis, les gaz de schistes représentent 23 % de la production totale de gaz (dont 58 % est "non conventionnelle"), un chiffre qui augmente chaque année. Il est encore difficile d'estimer les ressources mondiales en gaz de schistes mais elles semblent considérables et pourraient, à terme, changer la donne de la géopolitique gazière.

    Connus depuis des décennies, les gaz de schiste font beaucoup parler d’eux, parce que leur production est devenue suffisamment performante pour être rentable. Grâce à eux, les États-Unis se placent devant la Russie en termes de réserves gazières. Ces gaz font toutefois l’objet d’une controverse. Ils suscitent en effet de vives contestations, principalement en raison de l’impact supposé de leur exploitation sur l’environnement.

    Les États-Unis ont été les premiers à exploiter les gaz de schiste, mais il existe des réserves de gaz non conventionnels un peu partout dans le monde, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Cette dernière les estime à 920 Téra m3 (un Téra m3 équivaut à 1000 milliards de m3), sachant que la consommation mondiale actuelle de gaz est estimée à 3,1 Téra m3 par an.

    Du gaz (essentiellement méthane) est contenu dans des roches sédimentaires argileuses très peu poreuses et imperméables. Ces roches, riches en matière organique (de 2 à 10%), ont généré des hydrocarbures gazeux par augmentation de pression et de température lors de leur enfouissement tout au long des temps géologiques. Une grande partie de ce gaz est resté piégé dans ces roches.
    Du fait de la très faible perméabilité de ces roches, ces hydrocarbures ne peuvent être exploités avec les modes de production classiques d'où leur classement dans les gaz "non conventionnels".

    gaz schiste-04.jpg

    "...il existe des réserves de gaz non conventionnels un peu partout dans le monde, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Cette dernière les estime à 920 Téra m3 (un Téra m3 équivaut à 1000 milliards de m3)..."

    12 - Technologie

    La production de gaz de schiste a augmenté très rapidement ces dernières années aux États-Unis et se développe dans de nombreux pays (Argentine, Pologne, Chine, etc.). Comme beaucoup d'autres sources d'énergie, elle suscite des peurs et des contestations compte tenu de ses impacts environnementaux supposés. Le gaz de schiste étant piégé dans des roches très peu perméables, son exploitation nécessite la mise en œuvre de deux technologies: le forage horizontal et la fracturation hydraulique. Le premier permet d'exploiter le gisement sur une plus grande étendue à partir d'un seul puits. La seconde vise à augmenter la perméabilité de la roche en la fracturant et, donc, à faciliter l'extraction du gaz.

    Contrairement à ce qui est propagé en France avec insistance, il s'agit de méthodes très anciennes: le forage horizontal est généralisé depuis les années 1980, et les débuts de la fracturation hydraulique remontent à 1948. Actuellement, plus de 10.000 fracturations sont effectuées chaque année dans le monde, y compris pour la géothermie ou la production d'eau potable.

    Cette technique présente l'inconvénient de requérir beaucoup d'eau (douce ou salée) mais grâce aux progrès technologiques les quantités ont fortement diminué. Des additifs chimiques, d'usage courant pour certains, y sont ajoutés en très faible quantité (moins de 0,2 %) afin de rendre la fracturation plus efficace. Les entreprises ont l'obligation d'en publier la liste.

    Une partie de l'eau utilisée revient en surface. Elle fait l'objet d'un traitement afin d'éliminer les produits injectés ainsi que ceux naturellement présents dans le gisement, notamment le sel. Pour ne pas polluer les nappes phréatiques, plusieurs tubages en acier sont mis en place sur les premières centaines de mètres du puits, comme cela se pratique dans tous les forages. La fracturation s'étend sur quelques dizaines de mètres à l'intérieur du gisement souvent situé à grande profondeur (1000 à 2000 mètres). Des technologies géophysiques sont mises en œuvre pour détecter la présence éventuelle de failles à proximité et suivre en temps réel la propagation des fractures.

    La production de gaz non conventionnels nécessite un nombre important de forages. Pour réduire l'emprise au sol, et donc limiter l'impact paysager, plusieurs «drains» (20 par hectare en moyenne avec un maximum de 70) sont forés à partir de la même plate-forme.

    Il est vrai que l'exploitation du gaz de schiste dans certains États américains s'est accompagnée de pratiques contestables. Ceci est lié au contexte spécifique américain où le propriétaire d'un terrain possède aussi les ressources du sous-sol. Par ailleurs, la réglementation technique et environnementale varie beaucoup d'un État à un autre. Elle a néanmoins été renforcée afin d'imposer des bonnes pratiques et limiter d'éventuels dommages. Enfin, l'importance des enjeux des hydrocarbures non conventionnels, une source d'énergie fossile supplémentaire, conduit l'industrie à engager des efforts en matière de recherche: l'objectif est de réduire toujours plus l'impact environnemental. Même si le risque zéro n'existe pas, il est possible d'extraire «proprement» le gaz de schiste.

    On estime à 2 millions le nombre de fracturations hydrauliques effectuées à ce jour dans le monde. L’imprécision vient de ce qu’il s’agit d’une méthode routinière de forage dont seuls les logs de forage font état sans que les media ne s’en mêlent, sauf en France. Aux Etats-Unis, les 450 000 puits à gaz forés à ce jour ont tous eu recours à la fracturation hydraulique et Mrs Elizabeth Ames Jones, Chairman de la Railroad Commission of Texas, interrogée récemment par le Sénat américain a déclaré, qu’à sa connaissance, il n’y avait jamais eu de pollution de nappes phréatiques. La Rail Road Commission of Texas est une super DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) dont elle partage les attributions.

    Bon an mal an, depuis 2009 les États-Unis forent plusieurs milliers de puits à gaz et huiles de schiste par an et tous ces puits sont fracturés hydrauliquement. À noter que la première fracturation hydraulique commerciale a eu lieu en 1949 à Valma en Oklahoma.

    On injecte sous forte pression (plusieurs centaines de bars) un mélange composé de 99,51% d’eau, de sable ou de microbilles de céramique et de 0,49% d’agents chimiques issus de l’industrie agro-alimentaire pour fluidifier la boue, tuer les bactéries, prévenir la corrosion et éviter la formation d’écailles de métal. Les produits chimiques soi-disant cancérigènes sont maintenant totalement éliminés. Aux États-Unis, les pollutions ont été provoquées par l'usage de produits interdits et par des pratiques non professionnelles pour cimenter les puits de forage. Pouvons-nous exploiter ces ressources proprement ? Nous soutenons que oui. Beaucoup de pays le pensent et y travaillent. Au-delà du contrôle des techniques de forage et des produits utilisés, il convient également d'analyser soigneusement les constituants de la roche mère qui sont délavés et remontés à la surface.

    Il est difficilement concevable et géologiquement impossible (sauf sur le papier) que les eaux de fracturation puissent contaminer les nappes phréatiques. Quelques 6000 forages ont été faits en France à ce jour dont 1500 forages d’exploration environ (wildcats) et plus de 2000 forages de développement dans le seul bassin de Paris et aucune pollution de nappes phréatiques n’a jamais été relevée. Nous sommes bien loin des 596 produits chimiques dont « certains sont cancérigènes » que Josh Fox n’a jamais pu nommer.

    En avril 2011, la Chambre des représentants des États-Unis a remis un rapport intitulé «Chemical used in hydraulic fracturing». Selon ce texte, les 14 principales compagnies du secteur ont, entre 2005 et 2009, utilisé 2500 produits contenant 750 composants chimiques. Plus de 650 de ces produits renferment des substances connues pour leur effet cancérigène, selon les critères américains appliqués à l'eau potable (le Safe Drinking Water Act), ou sont des polluants atmosphériques. Selon les experts, ces produits ne sont pas nécessaires, ni souvent même utiles. Fallait-il cinq années pour s'en rendre compte? Un an après, les additifs ont été ramenés au nombre de 12, tous d’origine organique.

    Les Français découvrent cette nouvelle source d'énergie par le film « Gasland » et la perçoivent majoritairement comme une menace plus que comme une opportunité ou une chance. Film documentaire américain sorti en 2010, écrit et réalisé par Josh Fox, il a pour objet l'impact environnemental et sanitaire de la méthode d'extraction par fracturation hydraulique. Josh Fox visite d'abord Dimock (Pennsylvanie), dans une zone d'exploitation du gaz de schiste. Il y rencontre plusieurs familles dont l'eau du robinet peut prendre feu si l'on en approche un briquet. Une enquête d'État menée par la Colorado Oil and Gas Conservation Commission a par la suite prouvé que le problème était dû au méthane naturellement présent dans l’eau et non à la technique de fracturation hydraulique ou à l’exploitation du gaz.

    Suite à la diffusion de ce documentaire, des doutes sont apparus quant à l’exactitude, l’attention aux détails et la justification de certains faits. Mais la profession pétrolière n’est pas la seule à avoir avancé des contre-arguments : Kiran Stacey, journaliste au Financial Times et spécialiste des questions économiques liées à l’énergie et à l’environnement, est également revenu sur plusieurs éléments clés du film. 

    13 – L’économie

    Si certains chapitres donnent dans la controverse, il en est un qui fait l’unanimité, c’est le poids économique de cette richesse. Certes cette considération ne pourrait pas supplanter toutes les autres, s’il était avéré que son extraction présente des effets induits totalement rédhibitoires.

    Le principal problème économique est que l’équilibre entre le coût et le bénéfice est encore loin d’être trouvé. Une recherche et une exploitation onéreuse ont conduit quelques entreprises à suspendre cette voie en attendant que les cours se stabilisent. Car les quantités de gaz de schiste aujourd’hui sur le marché ont quasiment écroulé les prix. Les stocks dans les schistes existent et sont sans conteste la sécurité de l’avenir

    Aux États-Unis, grâce à l'exploitation du gaz de schiste, le prix du gaz se situe aux alentours de 3 $/MBTU (La British Thermal Unit est une unité d'énergie anglo-saxonne. MBTU signifie 1000 BTU...)

    À titre de comparaison, il se négocie à 8 $/MBTU en Europe, 12 $/MBTU en Asie et 15 $/MBTU au Japon, qui a dû négocier en urgence de nouvelles quantités après Fukushima.

    L'exploitation des gaz de schiste a fait des États-Unis le premier producteur mondial de gaz naturel, installant une nouvelle donne tant économique que politique. Faut il un exemple de la rapidité vertigineuse avec laquelle la situation évolue ? Dans un étroit couloir maritime, exactement à la frontière entre la Louisiane et le Texas, le terminal gazier de Sabine Pass est devenu le symbole de l'une des plus grandes révolutions industrielles et économiques de ces trente dernières années. En 2003, la compagnie Cheniere y a construit un terminal géant, destiné à accueillir des méthaniers transportant du gaz naturel liquéfié. Commencé en 2003, mis en service en 2008, il ne fonctionne qu'au ralenti. Car entre ces deux dates, le développement considérable des gaz de schiste aux États-Unis a transformé le pays d'importateur en premier producteur mondial de gaz naturel devant la Russie. Cheniere a donc demandé l'autorisation au gouvernement américain de transformer son terminal de Sabine Pass d'importateur en exportateur de gaz. Un investissement de 10 milliards de dollars.
    Après lui, sept autres projets du même type ont été déposés. Et la presse française du 29 Mars 2013 annonce que les premiers gaz de schiste américain arrivent en Europe, en Grande Bretagne !

    Saturé de gaz, le pays est désormais celui où il se vend à prix bradé : près de 2 dollars l'unité de référence, soit sept à huit fois moins cher qu'ailleurs dans le monde. Mauvaise nouvelle pour les compagnies gazières, qui rêvent d'exporter leurs surplus, mais excellente nouvelle pour le pays qui est en train de sortir de la crise grâce à la combinaison diabolique de son dollar faible et de son gaz de schiste bon marché. On comprend que le gouvernement hésite à ouvrir les vannes et faire profiter le monde entier du bouleversement qu'il a connu ces dernières années.
    S'il fallait une nouvelle preuve de l'influence du prix de l'énergie sur la santé d'une économie, l'apparition des gaz de schiste en constituerait une fameuse. Dans un pays ravagé par le chômage, ce seul secteur a créé plus de 600 000 emplois, surtout dans la bande centrale du pays. Plus important encore, il a provoqué une vague de relocalisation d'industries gourmandes en énergie. Pour la première fois depuis des décennies, une usine sidérurgique flambant neuve sort de terre près de Bâton Rouge en Lousiane, une autre dans l'Ohio. Chimistes et pétroliers multiplient les investissements. Barack Obama, qui voulait relancer la croissance par l'investissement dans les énergies renouvelables, voit l'économie repartir par la grâce d'un gaz de schiste qu'il n'attendait pas et dont les spécialistes assurent que les Etats-Unis possèdent pour cent ans de réserve.

    Si l'Amérique décidait d'exporter son gaz, cela aurait des conséquences économiques et géopolitiques considérables. La première serait de casser le lien ancestral entre le prix du pétrole et celui du gaz. Car contrairement au pétrole, qui voyage facilement, le coût élevé du transport du gaz, par gazoduc ou par bateau, a conduit les fournisseurs à proposer à leurs clients des contrats de long terme indexés sur le pétrole, plutôt qu'une cotation sur un marché libre. Il en a résulté un morcellement des prix du gaz. Les Américains avec leur marché libre à quelques dollars, les Européens actuellement autour de 13 dollars et les Japonais à 17. À partir du moment où les Américains exporteront massivement, autant par exemple que le Qatar, le rapport de force sera sensiblement différent.

    Et le bouleversement viendra d'ailleurs, de la dispersion de cette source énergétique. Hormis les Etats-Unis et le Canada, les grandes réserves potentielles sont en Amérique latine, en Chine, en Europe et en Afrique du Sud. La Chine, qui a doublé sa production d'électricité en cinq ans, en profitera pour réduire sa dépendance au charbon, le Japon vis-à-vis du Moyen-Orient et les pays d'Europe de l'Est, de la Russie. Reste le cas de la France, qui détiendrait les plus grosses réserves du continent mais qui s'est mise hors-jeu pour l'instant.

    Le miracle américain est dû à la conjonction de réserves abondantes, de producteurs compétents, d'une législation avantageuse et d'un large réseau de gazoducs. Il est le seul dans ce cas. L'essor de ces technologies dans des pays comme la Chine ou l'Argentine sera plus coûteux. Sitôt les quantités américaines déversées sur le monde, les prix remonteront d'autant plus vite qu'ils sont plus volatils que les contrats de long terme classiques. Enfin, le gaz n'est pas la réponse à tout. Dans le mix énergétique mondial, il représente 20% de la consommation et pourrait grimper à 25% d'ici 2035, selon l'Agence internationale de l'énergie. Sur cette part, les gaz non conventionnels pourraient en représenter 20%, soit 5% les besoins énergétiques, contre 30% pour le charbon et un peu moins pour le pétrole. Mais ces 5% feront peut-être toute la différence. L'âge d'or du gaz a commencé. (à suivre)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • France souviens-toi de qui tu es !

    Lorsque la Révolution Française a éclaté, l’Europe n’en revenait pas de ce que le plus doux, le plus aimable des peuples ait ainsi pu se transformer un en monstre sanguinaire, aveugle prêt à déchiqueter sans discernement quiconque se dressait devant lui. Il est saisissant de lire cet étonnement des contemporains européens dans leur correspondance.

    Et depuis ? Depuis qu’est devenu le plus aimable des peuples ? A-t-il toujours le goût du sang aux lèvres ? Si nous regardons l’histoire chaotique et violente qui émaille les deux derniers siècles, nous serions bien tentés de répondre oui. Comme un homme ne se remet jamais d’un meurtre, comme une personne saine se relève difficilement d’un coup de folie meurtrière, la France semble comme abrutie depuis deux siècles. On le dit trop peu, le peuple de France n’est pas encore sorti de l’épisode révolutionnaire. Preuve s’il en est le nouveau maire de Rouen en est encore à débaptiser le salon Louis XVI pour lui donner le nom de… République. La période révolutionnaire, avec sa violence inouïe, a créé une rupture qu’une certaine idéologie a savamment entretenue. Il y a un avant et un après, comme il y a un ancien et un nouveau régime. Que l’on soit monarchiste ou républicain m’importe peu ici, car la cassure qui a eu lieu n’est pas seulement politique. Elle est identitaire et anthropologique. La France n’est plus la même. [...]

    Tribune libre de Cyril Brun* - La suite sur Nouvelles de France

    http://www.actionfrancaise.net

  • Projet Taubira : après la parentalité, viendra la déparentalité

    On est dans la guerre des mots qui aboutira sur de violentes réalités si l'on n'y prend pas garde : la parenté est naturelle et implique un père et une mère. Si l'on veut s'opposer à cette donnée de la loi naturelle, on invente une loi des hommes qui définit - et pire même, donne - la parentalité. C'est ainsi que l'on peut faire croire que deux hommes ou deux femmes peuvent être les parents - au sens de la parentalité - d'un même enfant.  C'est un des aspects de ce diabolique projet Taubira.

    N'est pas l'actuelle pseudo ministre la famille qui vient de dire aujourd'hui : "Il ne suffit pas d'accoucher pour devenir mère" ?

    Dès lors, il devient évident et lisible que si une loi fixe la parentalité, une loi peut aussi la défaire. Et voilà comment des parents au sens naturel du terme, pourront se voir retirer la parenté de leurs enfants au nom de la déparentalité. Et sur quels critères subjectifs de notre anti-culture de mort se fixera le droit des parents à conserver ou pas la liberté d'éduquer leurs enfants?

    Ce scénario catastrophe qui se profile est induit dans le projet Taubira qui fixe les premiers critères de parentalité, ouvrant ainsi la voie à la déparentalité.

    C'est aussi pour garder et protéger le droit des parents d'éduquer leurs enfants - qui est un point non négociable de Benoît XVI - qu'il faut se battre contre ce projet de loi !

    Rien, de rien, non, on ne lâche rien!

    En détail dans le texte, le passage au tamis de  ce projet liberticide et non-admissible en l'état : 

    "Pendant que les uns et les autres s’affrontent dans le cadre du clivage de la famille traditionnelle contre les partisans du mariage « pour tous », une nouvelle doctrine commence rapidement à prendre de l’ampleur dans les sphères politiques et juridiques. Bien plus grave que la question de l’union entre individus, la « déparentalité » s’organise et menace les liens familiaux entre les parents biologiques et leurs enfants pour devenir un danger bien plus redoutable pour les familles.

    Le concept de « Déparentalité ».

    La « déparentalité » est une construction très récente qui consiste à réduire la portée de l’autorité parentale du père et de la mère biologiques au profit de parents sociaux et/ou économiques. Chacun connaît les problèmes posés par le divorce et la séparation des parents qui encombrent les tribunaux et qui souvent ne se passent pas dans les meilleures conditions pour les enfants. Les familles recomposées ne sont pas faciles à gérer quand il ne s’agit pas en plus d’une garde alternée entre le père et la mère qui sont désormais séparés. En effet la cohabitation avec d’autres conjoints est trop souvent sources de conflits. Les enfants du divorce sont baladés entre familles subissant les mésententes et les désaccords des adultes en conflit ouvert ou larvé. Il existe également des cas où les enfants sont pris en otage par les uns ou par les autres ; ce sont les refus de présentation et les attitudes très peu honnêtes pour faire de l’autre parent un monstre ou un manipulateur. Malheureusement, la famille traditionnelle doit s’attendre à ce que ces conflits ou ces tensions soient décuplés et mettent un terme à l’incontournable parentalité « biologique ». Pour être plus clair : les parents biologiques deviendront des géniteurs dont l’autorité et le droit à l’éducation et à la famille seront relégués au second plan en cas de divorce et de séparation.

    La mise en œuvre politique.

    En effet, la France sous l’influence du lobby homosexuel et du mouvement Inter LGBT s’apprête à entériner le statut de « parent social ». Dans le cas d’une séparation ou d’un divorce, les nouveaux conjoints vivants avec un des parents biologiques deviendraient des parents « sociaux » ou économiques. Ceux-ci obtenant non seulement un droit d’autorité comparable à celui des « vrais » parents mais également un droit de visite en cas de séparation" (suite à ne pas manquer). 

    Lahire   http://www.lesalonbeige.blogs.com/