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lobby - Page 2337

  • Crise du logement : ce qu’on ne dit pas (archive 2010)

    Emmanuel Martin - Le 1er février 2010. La fondation Abbé Pierre a publié ce 1er février son rapport sur l’état du mal-logement en France. L’association caritative y dénonce l’inaction des pouvoirs publics face à la crise du logement, et appelle à « réguler le fonctionnement des marchés du logement ». Réglementations supplémentaires, subventions supplémentaires (au financement par les ménages et à la construction sociale), « droits » supplémentaires seraient la solution à ce réel problème : « l’intervention publique s’est toujours révélée indispensable (…) pour lutter contre les dysfonctionnements dans le domaine du logement. »

    Pourtant, à l’analyse, cette position se révèle très discutable. Elle demande en effet toujours plus de réglementations plutôt que de considérer les effets pervers … des réglementations déjà en place. Elle part de l’a priori très à la mode, surtout depuis les inepties largement répandues sur les origines de la crise économique, que les marchés fonctionnent mal par définition. Il est vrai que les marchés ne fonctionnent pas de manière parfaite : il y a des ajustements, des erreurs et des corrections. Mais en moyenne cela ne marche pas si mal dans un cadre réglementaire intelligent. Cependant, lorsque, contrairement à toute logique, les marchés échouent durablement à coordonner les besoins des uns avec les capacités des autres, c’est qu’il y a une raison : on les empêche tout simplement de le faire par des réglementations inhibitrices.

    Le marché du logement est un exemple symptomatique où des réglementations mal pensées perturbent les ajustements entre l’offre et la demande. La hausse du coût du logement est en effet fortement liée à l’activité réglementaire du foncier. Sur la décennie qui a précédé la crise, le prix du terrain constructible a été en gros multiplié par six. Alors que naturellement les terrains ne sont pas rares, c’est la politique foncière qui crée artificiellement la rareté et fait flamber les prix. Sous les recommandations de planificateurs urbanistes et les pressions de certains écologistes, l’offre de terrains constructibles a été restreinte : peut-on réellement blâmer le marché si son offre est rationnée politiquement ? L’économiste de l’urbanisme Vincent Bénard* estime par exemple avant la crise (sur l’année 2005) à un tiers cette hausse artificielle du prix directement imputable à la restriction, décidée par le politique, du foncier constructible.

    En effet, les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) des communes sont censés planifier des années à l’avance la demande de logements de la commune, ce qui est une tâche évidemment impossible et qui gèle l’offre pendant des années, empêchant l’adaptation à la demande. Par ailleurs, alors que certaines petites communes pouvaient encore avoir une marge de manœuvre et exercer une espèce de concurrence, les Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT) au niveau de plusieurs communes ont encore accru le poids du carcan réglementaire et raréfié d’autant l’offre. Il serait plus rationnel et efficace de libérer le foncier, en protégeant uniquement les zones sensibles (et en indemnisant leurs propriétaires), et en faisant respecter des règles raisonnables de construction ailleurs.

    Mais les bureaucraties publiques qui vivent de la production de cette activité réglementaire n’ont évidemment aucun intérêt à cette libération du foncier. Mais surtout, sans parler de la corruption dans certaines mairies, les maires doivent choyer un électorat souvent récalcitrant à l'arrivée de nouvelles populations : c'est la logique du snob zoning. Se pose alors ici un problème sérieux de démocratie.

    Cette libération du foncier permettrait une baisse des prix et un accroissement naturel de l’offre qui se répercuterait en baisse des loyers dans le locatif, où d'autres réglementations vont à l’encontre de la facilité à se loger. Le législateur a voulu par exemple protéger une minorité de mauvais payeurs, et a institué l’impossibilité d’expulser de novembre à mars. Les associations telles que la fondation Abbé Pierre s’en félicitent, sans réaliser que cette impossibilité, si elle a protégé une minorité, a en réalité fragilisé une majorité de locataires modestes. On a en effet créé un coût potentiel pour les propriétaires qui doivent alors s’assurer contre les mauvais payeurs en demandant des garanties de plus en plus strictes aux candidats à la location, ce qui empêche une part non négligeable de gens modestes de pouvoir louer. Inutile de préciser les inégalités flagrantes qu’a généré cette législation.
    Par ailleurs, encadrer l’évolution des loyers, après la signature du bail, avec des indices (construction, puis inflation) empêche effectivement les prix (loyers) de refléter correctement la rareté, c’est à dire la demande relative en locatif. Il y a évidemment des rattrapages de loyer entre deux locataires, mais autant dire, du fait de l’incertitude induite pour les propriétaires, que l’investissement est alors plus timide. Enfin, toutes les carottes fiscales (Robien, Scellier) ne font que distordre encore plus le marché en encourageant à investir … mais pas en fonction de la demande réelle, donc pas là où il le faut. Quitte à vouloir favoriser le logement des plus modestes, autant que la puissance publique fournisse des « chèques-logement » : leur effet distordant sur le marché sera minimum.

    Effectivement, comme le souligne la fondation, « les politiques ne doivent (…) pas seulement s’attacher à apporter des réponses ponctuelles et limitées à divers dysfonctionnements, mais permettre de traiter les causes profondes de la crise du logement ». Mais les causes profondes ne sont sans doute pas celles envisagées par la fondation : elles sont bien plus à chercher du côté des obstacles que l’on met délibérément, avec la main sur le cœur, au fonctionnement du marché du logement. Il est temps que les associations caritatives et les politiques prennent conscience des effets pervers des réglementations qu’ils ont soutenues par le passé et qui ont créé les problèmes d’aujourd’hui. Il faut remettre les choses à plat, simplifier les réglementations : libérer le marché immobilier pour qu’il fonctionne enfin de manière saine et puisse répondre aux besoins de logement.

    

Emmanuel Martin est analyste sur www.UnMondeLibre.org.

    * On lira avec profit son ouvrage éclairant : Crise publique, remèdes privés, Romillat 2007.

  • Manif Pour Tous: « Ça va péter, on a une bande de voyous au gouvernement ! »

    Plusieurs milliers d'opposants au mariage homosexuel ont manifesté mardi soir à Versailles et à Paris à l'appel de la Manif pour tous, pour demander le retrait du projet de loi ouvrant le mariage aux homosexuels.
    La Manif pour tous a prévu des rassemblements tous les soirs près de l'Assemblée nationale, où les députés examinent à partir de mercredi le projet de loi en seconde lecture. Des forces de police avaient été déployées autour du bâtiment, et la circulation en partie interdite.¢
    La majorité du cortège s'était dispersée peu à peu à partir de 21h30, mais vers minuit une petite centaine d'irréductibles, étaient toujours sur place, sur la pelouse devant les Invalides, où ils avaient planté une tente. Quelques députés UMP étaient venus leur apporter leur soutien et leur demander de se disperser.
    Devant leur refus, les CRS ont commencé peu après minuit à procéder à leur dispersion vers le métro, malgré la résistance de certains. Une quarantaine de personnes ont été interpellées, selon la Préfecture de police. La manifestation était autorisée jusqu'à 22H00.
    Un peu plus tôt, d'autres manifestants s'étaient installés au milieu du quai d'Orsay, où ils avaient également monté une tente, avant d'être délogés sans incident par les CRS.
    "L'objectif c'est d'être chaque jour plus nombreux et chaque jour plus bruyants, jusqu'à dimanche", avait dit plus tôt dans la soirée, au cours de la manifestation, Xavier Bongibeau, le président de Plus Gay Sans Mariage, qui représente les homosexuels hostiles à ce projet de loi.
    Scandant "Hollande, ta loi, on n'en veut pas", "Hollande démission" ou encore "Retrait immédiat du projet de loi", les protestataires, brandissant drapeaux bleus, roses ou blancs de la Manif pour tous, s'étaient donné rendez-vous au métro Sèvres-Babylone (7e arr.) vers 19H00 pour marcher vers l'Assemblée nationale.
    Hérissé de pancartes ("sauvons la famille PME, papa maman, enfant", ou encore "fabriquer des orphelins n'est pas un droit"), le cortège avait mené grand tapage.
    "Jusqu'au bout je dirai non à ce projet. Même si le projet passe, je continuerai à dire non", a confié Sylvain, 55 ans. "Réveiller la conscience des gens, c'est une bonne chose. On était un peu mous, à se laisser prendre en charge par un État débordant" a jugé le quinquagénaire qui fait "du conseil en entreprises".
    À Versailles, dans les rangs des manifestants, qui étaient plusieurs milliers, de jeunes lycéens, des pères et mères de famille et des retraités scandaient: "On ne lâchera rien. Hollande fasciste, dictature socialiste". La manifestation s'était terminée aux alentours de 22H00.
    "On ne nous annonce pas de référendum, nous n'avons pas eu de débat public. Cela cristallise les rancoeurs", a déclaré à l'AFP François De Mazières, maire de Versailles estimant que "le mouvement est et restera résolument pacifique".
    "Notre ville ne s'est jamais autant mobilisée. Il faut que le gouvernement nous entende", a-t-il ajouté.
    "Ça va péter. On a une bande de voyous au gouvernement et jamais l'adoption d'une loi n'a été autant bâclée", a renchéri Chantal, pharmacienne à Versailles depuis de nombreuses années.

  • « Nation souveraine » : Fabius croit au père Noël

    PARIS (NOVOpress Breizh) – Certes l’article 3 de la Constitution nous indique que la « souveraineté nationale appartient au peuple », mais depuis la signature des traités de Maastricht (1992) et de Lisbonne (2008), ce beau principe fondateur de la République relève de la simple apparence. C’est écrit mais plus à l’ordre du jour…

    Ce nouveau traité institutionnel ne se différencie guère de celui que les Français avaient enterré en 2005. « Le texte des articles du traité constitutionnel [celui de 2005] est donc à peu près inchangé, mais il se trouve dispersé en amendements aux traités antérieurs, eux-mêmes réaménagés (…) Quel est l’intérêt de cette subtile manœuvre ? D’abord et avant tout d’échapper à la contrainte du recours au référendum, grâce à la dispersion des articles, et au renoncement au vocabulaire constitutionnel », explique un fin connaisseur du dossier, à savoir Valéry Giscard d’Estaing (Le Monde, 27/10/2007). Cette « subtile manœuvre » amène Didier Maus, président de l’Association française de droit constitutionnel, à poser la seule question qui vaille : « Le Parlement peut-il désavouer le peuple ? », à propos du choix du président de la République (Nicolas Sarkozy) de passer par la voie parlementaire pour rectifier le traité de Lisbonne.

    « A partir du moment, ajoute M. Maus dans une tribune publiée le 30 janvier 2008 sur le site Respublica, où le traité de Lisbonne n’est pas substantiellement différent de celui de 2004, demander au Parlement de désavouer le peuple aurait un double inconvénient : amoindrir la confiance des Français dans leur système politique et constitutionnel ; enfermer l’Europe politique dans le cénacle des spécialistes et lui refuser une véritable légitimité démocratique » (Le Monde, 3-4/02/2008).

    Mais il convient de masquer cette déchéance politique. Alors, de temps en temps, un ministre donne un coup de menton. C’est le cas de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, qui se propose de livrer des armes aux rebelles syriens – opération évidemment plus facile que de donner du travail aux cinq millions de chômeurs (toutes catégories confondues) qui fréquentent Pôle emploi. Prié de dire la position qu’adopteraient Paris et Londres en cas de refus de leurs partenaires européens de participer à ces livraisons, Laurent Fabius déclare que « la France est une nation souveraine », (France Info, 14/03/2013).

    Noble déclaration, mais il n’est pas certain que M. Fabius suive de près l’actualité. Sinon son attention aurait été attirée par un vote survenu au Parlement européen deux jours plus tôt : « Après les 27 capitales, les eurodéputés ont confirmé mardi (12 mars 2003), à une écrasante majorité, que la Commission aura, dès cet automne, un droit de regard sur chaque budget national dans la zone euro ainsi que sur le débat parlementaire qui précède le vote » (Le Figaro, 13/03/2013).

    On peut bien sûr s’interroger sur les renonciations successives qui ont placé la France dans cet état de dépendance. Le journaliste du Figaro, Jean-Jacques Mével, a sa petite idée sur la question : « L’Assemblée nationale ou le Sénat doivent-ils s’offusquer de voir le commissaire européen Olli Rehn venir leur dicter une conduite sur le vote de la loi de finances, l’un de leurs derniers pouvoirs souverains, puisque la monnaie échappe à leur contrôle ? Sans doute pas. Pourquoi ? Parce qu’il est trop tard. La révolution politique a déjà eu lieu. Plutôt qu’un transfert de souveraineté vers Bruxelles, c’est un formidable déplacement de compétences qui s’achève : les budgets sont désormais établis entre pays européens » (Le Figaro Economie, 13/03/2013).

    Conclusion : Laurent Fabius gagnerait à se livrer à une lecture attentive du Figaro, ce qui lui éviterait de se lancer dans un discours anachronique à propos d’un continent disparu, la France « nation souveraine ».

    Yves Cadic http://fr.novopress.info

    N.B. Réunis à Dublin le 23 mars dernier, les 27 Etats membres de l’Union européenne ont une nouvelle fois refusé de lever l’embargo sur les livraisons d’armes à la rébellion syrienne. M Fabius n’évoque plus la question…

  • Manifestation à Paris

     

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    Il est déjà là !

     

    2Une vingtaine de gauchistes cagoulés a attaqué les manifestants pacifiques en proférant des insultes. Profitant d'une ligne de démarcation simulée par la police entre les deux groupes, les gauchistes se sont réfugiés... dans les bâtiments de Science-Po! où l'accès est bloqué aux policiers.

     

    Manuel Gaz a donné des consignes pour ce soir :

     

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    Un nouveau collectif est né ce soir. Celui des mères. Une écharpe blanche, elle font la grève de la faim Ici à Nanterre :

     

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    Un policier en civil :

     

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    8Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Des innocents gazés dans le métro parisien !

    Cette fois, les CRS ont gazé des innocents en plein métro parisien, station des Invalides. Lorsque l’exercice du pouvoir est détourné du bien commun et confisqué, il suscite un vent de révolte et ne dispose plus les citoyens à l’obéissance. Pour se faire respecter, il compense alors sa perte de légitimité par la violence de la force armée, dernier argument pour s’imposer. C’est exactement le processus qui se met en place depuis quelques temps en France :

    http://www.contre-info.com/

  • Provocations policières dans la manifestation de Versailles

    Témoignage d’un manifestant :

    “Étant présent a la manifestation a Versailles hier, ce qui s’est passé est hallucinant. Partie place d’armes pour un bref parcours avant d’arriver devant la Prefecture, la manifestation était bon enfant avec beaucoup de jeunes. Le dispositif policier était très important dont beaucoup de policiers en civil dans la manif. Arrivée devant la préfecture action des HOMMEN ! Pétards et fumigènes créant une ambiance plus tendue mais contrôlée, printemps français et manif pour tous main dans la main !

    A cet instant, des policiers en civil portant drapeaux de la manif et sans brassards ont volontairement donné des coups a 2 jeunes créant un mouvement de foule. N’ayant aucun signe distinctif, les manifestants ont pris a parti les policiers pour défendre ces 2 jeunes. La manifestation est partie en confrontation et les policiers ont continué leur provocation par des arrestations sans signe distinctif et sans raison. Les policiers ont chauffé la foule par des slogans et des attitudes hostiles aux forces de l’ordre, voulant faire dégénérer la manif pour faire des interpellations, objectifs de leur soirée.

    Le calme est revenu vers 22h. 5 gardes a vue en cours. De nombreuses plaintes ont déjà été déposées pour violence policière. A priori les organisateurs ne veulent pas en rester la et vont exiger des comptes a la Préfecture. Une prochaine manif devrait être organisée sur Versailles.”

    source Le Salon Beige

  • Occupation de la place Tahrir, version française !

    tahrir

    Un punching-ball fatigué à la tête de la République.
    Un hologramme bientôt désactivé à ses côtés.
    Un ministre du Budget luttant contre la fraude fiscale pris le doigt dans le pot de confiture.
    Un ministre de l’Intérieur qui fait semblant de combattre l’insécurité par des déclarations télévisuelles.
    Un ministre du Redressement productif, piégé par le droit européen, qui révèle son impuissance à lutter contre la désindustrialisation.
    Des racailles de plus en plus hostiles à la société, de plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes.
    Une immigration de plus en plus pénible à supporter pour le peuple (cf. pickpockets islandais).
    Une tension ethnico-sociale de plus en plus lourde.
    L’opinion catholique bafouée, humiliée et radicalisée par le mariage gay.
    Un chômage grimpant inéluctablement, désindustrialisation et persécution fiscale des PME oblige.
    Des impôts toujours plus pénalisants afin de payer les intérêts de la dette à l’oligarchie financière et la paix sociale en banlieue.
    Des communautarismes de part et d’autres exacerbés.
    Une gauche officielle qui démontre l’absence de différence entre sa politique et celle de Nicolas Sarkozy.
    Une droite officielle qui s’évapore entre magouilles et médiocrité.
    Une extrême gauche émasculée par son soutien à l’élection de Flanby Ier.
    Un Mélenchon qui croit se trouver une virilité politique par une surenchère verbale qui ne vise jamais le vrai pouvoir.
    Un Bayrou à côté de la plaque, comme à son habitude (cf. sa critique du passage à l’heure d’été).
    Une panique diffuse suite au braquage à la chypriote.
    Un marché transatlantique qui s’annonce être de la nitroglycérine pour notre sécurité et nos conditions de vie.
    Un Code du travail dont la gogoche, sur ordre du MEDEF, et sans faire trop de bruit, entreprend le détricotage.
    Une jeunesse étranglée par le chômage, la précarité et la difficulté de se loger.
    Les coupes budgétaires à venir au titre du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance.
    Des retraités dont la paupérisation va aller crescendo avec la réforme des retraites complémentaires.
    Une classe journaliste perdue dans la quatrième dimension.
    Une troïka qui ne recule devant aucun racket et aucune souffrance pour assurer la rente des dettes souveraines à l’oligarchie financière.

    Tout ça sent mauvais. Seuls les plus naïfs croiront que le cours des événements durera ainsi pendant encore quatre années. La lobotomisation par Secret Story et autres PSG-Barcelone va montrer ses limites.

    Logiquement, cette situation de pourrissement devrait profiter au Front national qui, malgré son silence assourdissant et une politique encore peu claire sur l’UE, progresse dans les enquêtes d’opinion.

    Mais il est difficile, très difficile de croire que le peuple français attendra quatre ans pour ébranler le statu quo bobo-mondialiste. Contre-mai 68 ? Guerre civile entre « souchiens » et « chances pour la France » ? Occupation de la place Tahrir, version française ? Un peuple qui se soulève façon 1848 (non, là nous plaisantons) ? Ou finalement rien du tout ?

    L’histoire tranchera… sans demander son avis à l’UMPS, dont l’éviction définitive de la vie politique sera la base du redressement français.

    Adrien Abauzit Boulevard Voltaire

    http://fr.altermedia.info/

  • Le conseil de l’Europe appelle la Grèce à agir face à l’extrême droite et même à l’interdire au besoin…

    Interdire l’extrême droite, n’est-ce pas ce qui a également été tenté à la commission européenne avec le Front National? On pourrait même penser que toute idée de nationalisme commence à leur faire peur…

    Ilias Kassidiaris, élu et porte-parole du parti néonazi grec Aube Dorée le 7 mars 2013 à Athènes
    Ilias Kassidiaris, élu et porte-parole du parti néonazi grec Aube Dorée le 7 mars 2013 à Athènes (Photo Louisa Gouliamaki. AFP)

    Le conseil de l’Europe a appelé mardi Athènes à prendre d’urgence des mesures face à «l’impunité» des crimes racistes en Grèce et à interdire «si nécessaire» le parti néonazi Aube Dorée, une proposition accueillie avec scepticisme par les autorités grecques.

    «Il y a besoin d’actions urgentes» face à l’augmentation des crimes racistes et à la recrudescence de discours de haine en Grèce qui «visent en premier lieu les migrants et représentent une menace sérieuse pour l’Etat de droit et la démocratie», selon ce rapport du commissaire aux droits de l’Homme du conseil de l’Europe, Nils Muiznieks.

    Il estime qu’en Grèce les lois anti-racisme nationales et internationales ont été utilisées de manière «inadéquate, voire pas du tout» pour sanctionner les individus ou organisations incitant à la haine.

    Pour M. Muiznieks, Athènes doit imposer des «sanctions dissuasives» à ceux qui font l’apologie, ou sont impliqués dans de tels crimes.

    «Cela vaut aussi pour des organisations politiques, y compris le parti néonazi Aube Dorée, contre lequel il devrait être possible de prononcer des sanctions efficaces ou une interdiction, si nécessaire», ajoute-t-il.

    Une proposition accueillie avec scepticisme par Athènes qui estime, dans ses réponses au rapport, que l’attitude à adopter face à Aube Dorée est «complexe». Réagir au problème par des «réponses émotionnelles pourrait avoir l’effet inverse ou apporter davantage de résultats indésirables», souligne le gouvernement grec.

    Athènes ajoute que le succès électoral remporté par l’organisation extrémiste, entrée pour la première fois au parlement grec lors des législatives en 2012 avec 7% des voix, est l’expression d’une «déception populaire» dans un contexte de récession économique et que le racisme reste un «phénomène marginal».

    Tout en reconnaissant quelques avancées dans la lutte contre les violences racistes, le commissaire Muiznieks regrette que le monde politique grec a «largement recours à une rhétorique stigmatisant les immigrés, et que des mesures de contrôle de l’immigration ont conduit à encore davantage stigmatiser les migrants».

    Quand un ministre a parlé «d’invasion» ou de «bombe» à propos de l’arrivée de centaines de milliers de clandestins, «cela ne devrait être considéré que comme une dramatisation de la réalité du pays», répond Athènes. De même, lorsque le Premier ministre Antonis Samaras a parlé de «reprendre» les centre-villes aux immigrés clandestins, il ne faisait «simplement» qu’affirmer «la volonté d’y faire respecter l’Etat de droit», se défend le gouvernement grec.

    Athènes dit néanmoins partager l’inquiétude du commissaire aux droits de l’Homme quant à la récente augmentation des attaques racistes, et assure que les propositions du rapport seront «attentivement» examinées par les autorités compétentes.

    Pour M. Muiznieks, les autorités grecques doivent encore redoubler d’efforts pour «combattre par tous les moyens disponibles toutes formes de discours de haine et de crimes de haine, et mettre un terme à l’impunité pour ces crimes».

    Article complet sur Liberation.fr

    Mais il faut reconnaître que justement, l’extrême droite quel que soit le pays, irait à l’encontre de ce qui suit :

    Le tabou de l’immigration économique bientôt levé en France

    Faut-il ouvrir les portes à l’immigration économique ? Cette question, qui doit faire l’objet d’un débat parlementaire en France, se pose aussi dans d’autres pays, dont les Etats-Unis où un projet de loi prévoit une libéralisation massive de l’immigration.

    En France, comme dans beaucoup d’autres démocraties, l’immigration est devenue un enjeu tellement sensible sur le plan politique que le débat sur sa nécessité économique a été littéralement empêché ces dernières années. Quand le chômage est aussi massif, recourir à de la main d’oeuvre étrangère semble aux yeux des citoyens totalement déplacé.

    Pourtant, il y a et il y aura des emplois qui sont ou seront pourvus par le recours à l’immigration. C’est évident pour les emplois sous-qualifiés, et bien souvent sous-payés qui sont délaissés par les nationaux. Ils sont occupés par les sans-papiers en France comme en Espagne ou aux Etats-Unis. La question de la régularisation des illégaux revient toujours à la surface.

    Les deux grands partis américains s’apprêtent d’ailleurs à proposer un projet de loi très libéral prévoyant des régularisations massives. D’après un institut de recherche américain, il serait plus utile d’organiser cette immigration puisqu’elle correspond à un besoin réel des économies développées.

    Et puis il existe un autre type d’emploi plus qualifié que les employeurs aimeraient voir ouvrir plus largement à l’immigration. En France, 1 titre de séjour sur 10 seulement est accordé pour des motifs professionnels. C’est le double, 2 sur 10, en Espagne, en Italie ou au Royaume Uni. Un écart qui s’explique par une différence d’approche conceptuelle. Ces pays ont une vraie politique d’immigration économique, qui est passée également par des vagues de régularisation pour les pays du sud tandis que la France a limité sa politique d’immigration au regroupement familial.

    Le président Sarkozy avait commencé à évoquer le besoin d’une immigration choisie

    Et son successeur, le président François Hollande, marche dans ses pas puisqu’il a l’intention de présenter un projet de loi d’ici l’été sur les moyens de faciliter l’immigration professionnelle. Elle est compliquée en France, par le maquis de la procédure administrative mais aussi par une disposition alambiquée qui stipule qu’un emploi ne peut être pourvu par un étranger que s’il y a une pénurie sur ce métier, une question dont la réponse est bien souvent très fluctuante.

    Libérer l’immigration est une demande pressante des patrons français. Le Cercle d’outre-Manche, un rassemblement de dirigeants d’entreprise français installés à Londres, souhaite que Paris s’inspire du modèle britannique. A la City par exemple 2 emplois sur 10 sont pourvus par des étrangers. Aux Etats-Unis le PDG de Facebook, Marck Zuckerberg, a annoncé la semaine dernière le lancement d’un groupe de pression pour une réforme du système américain d’immigration, un groupe qui fédère les grands noms de l’industrie technologique.

    Mais cette volonté d’ouverture se heurte entre autre aux inquiétudes des salariés. Les syndicats américains sont vent debout contre ce projet d’ouverture qui mènerait d’après eux à une baisse des salaires. En Grande Bretagne une étude démontre que l’immigration peut à partir d’un certain seuil générer du chômage, c’est pourquoi David Cameron est en train de fermer les vannes, au grand désespoir des patrons britanniques et des éventuels candidats.

    Y a-t-il des pays totalement ouverts ?

    Il y en a un au moins en Europe : la Suède. C’est le seul Etat qui ne met aucune barrière aux migrants non communautaires. Et puis il y a aussi des pays qui ont une politique active pour attirer des hommes et des femmes qu’ils estiment nécessaires à leur développement. C’est le cas du Canada. Il a lancé ce mois ci le visa start-up. Son objectif : recruter dans le monde entier des entrepreneurs pour soutenir la croissance économique. L’Australie a aussi un programme qui facilite l’octroi des visas renouvelables. En France comme aux Etats-Unis, où le projet qui sera dévoilé dans les prochains jours pourrait régulariser de fait 11 millions de travailleurs, la question divise profondément, la balle est dans le camp du législateur.

    Source: rfi.fr

    Rajoutons quand même deux ou trois petites choses : si l’extrême droite est généralement diabolisée et même bloquée dans ses mouvements, son opposé l’extrême gauche a généralement une très bonne presse alors que si on regarde bien, la majorité des attentats de l’histoire sont l’oeuvre de mouvements d’extrême gauche. Autre point que j’ai toujours défendu personnellement, un amalgame a toujours été fait entre nationalisme et racisme, et les deux sont généralement assimilés à l’extrême droite, mais le nationalisme n’est pas synonyme de racisme, chose qu’il ne faut pas oublier !

    http://lesmoutonsenrages.fr

  • Manifestation contre le mariage unisexe à Lyon

    Manifestation contre le mariage unisexe à Lyon

    LYON (NOVOpress) — 3000 personnes selon la police, 5000 selon les organisateurs : tel est le bilan de la Manif Pour Tous qui s’est tenue le dimanche 14 avril 2013 sur la place Bellecour au cœur de Lyon.

    Un très beau succès pour une mobilisation effectuée en moins de deux jours afin de répondre au récent coup de force du gouvernement. Plusieurs orateurs au nombre desquels des médecins, des psychologues et des philosophes, ont rappelé les dangers de cette expérience d’ingénierie sociale que la gauche cherche à mettre en place. Parmi les intervenants, le député Hervé Mariton (UMP Drôme) a vigoureusement dénoncé ce “coup d’État législatif” préparé par le vote à la sauvette et à main levée du 12 avril au Sénat. A cette occasion, M. Mariton s’est également engagé à exiger l’abrogation de ce texte dés que l’actuelle majorité aura été remplacée.

    Le public, représentant toutes les classes d’âges de manière équilibrée, a manifesté sa détermination et son refus de plier devant l’épreuve de force que veut engager le gouvernement. Plusieurs initiatives ont été annoncées. Aux nouvelles manifestations prévues un peu partout en France s’ajoutent désormais des comités d’électeurs qui ont commencé à s’organiser sur la région lyonnaise dans le but de maintenir la pression sur les élus. Ce dernier point mérite en effet une attention toute particulière quand on constate que le vote du vendredi 12 avril au Sénat n’a été acquis qu’à une très courte majorité, grâce en particulier à la collaboration d’élus UDI comme Chantal Jouanneau ou d’élus UMP comme Fabienne Keller, Christian Cointat et Jacqueline Farreyrol.

    La dispersion s’est effectuée dans le calme.

    Crédit photo : Novopress (cc) http://fr.novopress.info

  • Quand la République s’en prend à ses propres fils !

    Hier, quatre députés UMP de l’opposition ont été interdit de rejoindre l’Assemblée nationale par un cordon de CRS. Sans doute projetaient-ils de miner l’hémicycle. Quand le gouvernement donne des ordres à ce point illégitimes qu’ils empêchent même les représentants du peuple de se rendre au parlement, lorsque la république s’oppose à ses propres élus, la situation devient cocasse. L’usurpation de pouvoir républicain dure certes depuis plus de deux cents ans, mais lorsqu’il s’en prend à ses propres enfants, c’est à mourir de rire… Peut être le signe que la cocotte minute est prête à exploser…

    http://www.contre-info.com/