DOUBLE LANGAGE ET ABSENCE DE REMISE EN QUESTION DES PAYS MUSULMANS
LE DIALOGUE À SENS UNIQUE : ISLAMOPHOBIE VERSUS CHRISTIANOPHOBIE
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DOUBLE LANGAGE ET ABSENCE DE REMISE EN QUESTION DES PAYS MUSULMANS
LE DIALOGUE À SENS UNIQUE : ISLAMOPHOBIE VERSUS CHRISTIANOPHOBIE
Jamais, le 17 novembre, Frigide Barjot n’aurait pensé réunir 70.000 personnes. Jamais elle n’aurait songé le 13 janvier arriver jusqu’au million. Quant au 24 mars, jamais elle n’aurait imaginé doubler la mise.
Chapeau bas, madame, pour avoir conduit la lutte avec autant de ténacité et de courage (même si j’apprécie peu vos réactions du 24).
La question essentielle maintenant est : que faire ?
Elle et les dirigeants de la « Manif pour tous » se trouvent aujourd’hui devant un impératif et un dilemme.
L’impératif, c’est le temps. Celui-ci leur est compté. Il reste moins de deux mois aux organisateurs avant que la loi ne soit votée. Car les socialistes feront tout pour que le mariage pour tous soit adopté aussi vite que les barrages de CRS se sont mis en place sur les Champs. C’est l’État qui tient le sablier et il sait très bien qu’une fois la loi votée, la substance même de la revendication disparaîtra. N’oublions pas que le lobby gay est puissant et bien financé. Or, les socialistes ne peuvent se passer d’une part importante de cet électorat pour les échéances prochaines. De plus, 2013 n’est pas une année d’élection et le gouvernement table sur la « mémoire courte » bien connue des Français pour se refaire dans les sondages. [...]
Jean-Pierre FAbre-Bernadac - La suite sur Boulevard Voltaire
Emmanuel Ratier - Révélations suite à l'affaire... par Homme-Mayonnaise
Dans le Libre Journal de la résistance française sur Radio Courtoisie, Emmanuel Ratier le 3 avril 2013 s’entretenait avec Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia et Benjamin Dormann, chef d’entreprise, écrivain, au sujet de l’affaire Jérôme Cahuzac et au sujet de Mediapart et son directeur Edwy Plenel.
Au passage sont aussi évoqués François Hollande, Valérie Trierviller, et leur déclaration de patrimoine.
Comme toujours Emmanuel Ratier nous permet de mieux comprendre le dessous des cartes…
Le contraste entre les propos lénifiants du Président de la République et la croissante capacité de mobilisation populaire que révèle le succès éclatant de "la Manif pour tous" annonce sans grand doute de graves troubles dans les mois à venir.
De toutes parts, surgissent des signes de tension sociale que la situation du pays ne fera qu’aggraver : déficits inégalés du commerce extérieur, augmentation du chômage, qui semble désormais hors de tout contrôle, dégradation inexorable du pouvoir d’achat ; déséquilibre croissant d’une zone euro (qui, depuis l’affaire chypriote, compte désormais deux euros à valeurs distinctes…) ; dette publique approchant 90 % au point qu’au premier jour de chaque année sa charge obère plus du tiers d’un budget dont les fixités interdisent tout gouvernement véritable des affaires de l’Etat ; déconvenue des mesurettes visant à redresser des comptes sociaux en perdition ; délabrement des principaux services publics, tels celui de "l’Education" qui n’est même plus au niveau d’une garderie nationale, la Justice, la Police, l’Armée ; désespoir rampant d’une population dont les plus jeunes n’attendent de salut que dans la fuite à l’étranger, décomposition sociale accrue par des violences multiples, des tensions communautaires désormais omniprésentes et la croissance multiforme de l’insécurité, tout montre alentour que la France est en danger. Mais il y a pire : le danger est d’autant plus grand que, face à tant d’alarmes, le Président de la République donne l’impression de bricoler, inconscient des réalités, obnubilé par des recettes misérables ("faire payer les riches", ou s’en prendre à l’intéressement, dernier reste du projet gaulliste de participation), tandis qu’un gouvernement brouillon, à la fois bavard et mondain semble perdre jusqu’au sens du mot gouverner, laissant le pays glisser au chaos comme si, cette France qu’au fond d’eux-mêmes ces petits sires ne connaissent ni n’affectionnent, il importait peu qu’elle soit demain une nation ou un terrain vague livré aux bandes.
François Mitterrand, dont s’inspire paraît-il François Hollande, avait su prendre la mesure des réalités en décrétant "le tournant de la rigueur de 1983" et en retirant l’année suivante le projet de loi sur le Service unique de l’Education qui avait jeté plus d’un million de personnes dans les rues. Aujourd’hui, son pâle épigone s’entête dans un projet de loi sur le mariage homosexuel qui à l’évidence devient l’abcès de fixation d’une population que son autisme ne peut manquer de révolter de plus belle. Aveugle et sourd aux cris des citoyens, il prend la responsabilité d’amplifier un mouvement de contestation qui a trouvé sa cause, ses porte-parole et sa dynamique et qui ne peut qu’aller s’amplifiant, les échauffourées du 24 mars dégénérant probablement en émeutes lors de la prochaine mobilisation de mai, qu’il nous importe de préparer d’ores et déjà. La situation de M. Hollande serait vite intenable si la "Manif pour Tous" devenait universelle, englobant toutes les contestations sociales autour d’une cause qui est en train de redonner à la droite française une parole et une capacité d’initiative qu’elle avait perdues depuis longtemps - et qui, retrouvant son passé archaïque, ce que l’on nommera les "valeurs" (valeurs morales, valeurs politiques, valeurs de gouvernement) se reconstitue à vue d’oeil sur les décombres d’une gauche futile, radoteuse et presque hébétée.
Pour un gouvernement de Salut Public
Le scandale Cahuzac, révélant le degré de cynisme et de corruption des affairistes de la gauche ou de la "droite" institutionnelle qui depuis plus de trente ans gouvernent la France sans avoir le souci de la servir et qu’un peuple étourdi reconduit comme si nulle autre perspective politique ne s’offrait, disqualifie toute une génération politique. Une nouvelle relève s’impose. Dans une telle conjoncture, le jeu des partis est dérisoire, déplorable et dépassé : l’urgence de l’heure est à la constitution d’un vaste front d’opposition à une gauche disqualifiée aux yeux de presque tous. L’obsolescence des clivages que les logiques partisanes entretiennent à droite au-delà de toute raison, l’élargissement constant de l’audience de Marine Le Pen, la radicalisation d’une partie de l’UMP, la résurgence d’une mobilisation chrétienne quelquefois radicale, mais féconde et prometteuse, que l’état-major de la "Manif pour Tous" se gardera de marginaliser pour maintenir l’unité du mouvement, tout montre que la droite française est à la croisée des chemins. Il se pourrait même envisager désormais de poser les bases d’un programme commun des droites lors des prochaines élections, et pour commencer lors des municipales de 2014. C’est dans cette perspective que s’inscrit le forum national que le SIEL organise les 12, 13 et 14 avril prochain à DOURDAN à l’occasion duquel se réuniront les patriotes de toutes sensibilités, souverainistes, gaullistes, membres de l’UMP ou du Front National, du MPF ou de DLR décidés a créer les conditions d’un Gouvernement de Salut Public, dernière chance de sortir la France des ornières où elle s’enfonce jour après jour sous nos yeux.
Paul-Marie COUTEAUX Président-fondateur du SIEL Administrateur du RBM
Karim OUCHIKH Président exécutif du SIEL Administrateur du RBM
Alyaexpress http://www.francepresseinfos.com/
( je n'ai pas mis la photo qui accompagne l'article.....Pat )
Hier, un jogging sous tension a eu lieu au jardin du Luxembourg, à proximité du Sénat, au moment où la loi sur la mariage homosexuel était examinée… Un « jogging pour tous » sous étroite surveillance policière.
Le Jogging Pour Tous au Luxembourg par ktvideo1
Durant le « Jogging Pour Tous », cette jeune fille a été interdite hier d’entrée au jardin du Luxembourg… parce qu’elle portait un sweat rose et des baskets !
Un lecteur de Contre-info a déterré un extrait d’une émission oubliée, passée sur Europe 1 le 17 mai 1990, et le met à notre disposition.
Le thème de l’émission était « les historiens face au révisionnisme » avec comme invité principal le lamentable Vidal-Naquet. Il y a des interventions téléphoniques du Pr. Faurisson et de Monsieur Roques (dans l’extrait ici).
En comparant avec la chape de plomb qui règne actuellement, on mesure la restriction des libertés qui a été opérée en quelques années…
« On ne naît pas femme, on le devient ».
Ce postulat édicté, dès 1949, par Simone de Beauvoir, véritable symbole de la féminisation extrémiste, est devenu la pierre d’angle de l’idéologie du genre (gender, pour les Américains).
En 2012, Polémia a publié plusieurs articles condamnant bien évidemment ce « lyssenkisme pédagogique » introduit dans les manuels scolaires. On trouvera les titres renvoyant auxdits articles en bas de page.
La polémique, ouverte au moment de la rentrée scolaire de septembre dernier, s’est quelque peu apaisée, mais le « mariage pour tous », invention diabolique du gouvernement socialiste, a relancé la diatribe, avec les contre-manifestations que l’on sait de janvier et de mars.
Abbon, contributeur, hélas irrégulier, de Polémia revient sur cette « théorie » qui, associée au « mariage pour tous », au mondialisme, à l’avortement, à l’homosexualité, à la PMA et à l’adoption mode socialo-homosexuelle, contribue à cette offensive d’humiliation de l’homme. polemia
On sait que le mariage homosexuel, présenté par le gouvernement comme « le mariage pour tous » émane de l’idéologie du genre, concoctée dans le dernier tiers du XXe siècle par les universités américaines sous le nom de gender et importée chez nous par les instances de l’Union européenne dont elle inspire largement les directives. Mais connaissons-nous toutes les implications de cet ensemble de représentations collectives, inspiratrices des lois plus ou moins récentes sur la contraception, l’avortement ou la répression de l’homophobie ? Il vaut la peine d’étudier de près les origines et la doctrine constitutive d’une idéologie dont les implications transforment peu à peu nos existences sans que nous en soyons toujours pleinement conscients.
Une anthropologie révolutionnaire
À la base, l’idéologie du genre se présente comme une anthropologie révolutionnaire niant l’altérité sexuelle.Tirant la conséquence des conquêtes du féminisme qui ont ouvert aux femmes des possibilités de promotion jusque-là réservées aux hommes, Judith Butler et ses émules en déduisent l’identité entre hommes et femmes, prétendant que les sexes sont de simples « constructions sociales » n’ayant d’autre fin que de justifier la domination des mâles. La notion d’égalité en droit qui inspirait le féminisme traditionnel est ici sublimée en revendication de similitude, sous prétexte que la différence des sexes a trop longtemps servi d’argument pour justifier la discrimination et l’assujettissement des femmes. Ainsi peut-on lire dans l’ouvrage phare de ce néo-féminisme radical : « Homme et masculin pourraient aussi bien désigner un corps féminin qu’un corps masculin ; femme et féminin autant un corps masculin qu’un corps féminin » (1). La division immémoriale de l’humanité entre hommes et femmes ne devrait donc rien à la nature mais tout à la culture et pourrait être éradiquée par l’action révolutionnaire. S’inspirant de la célèbre citation de Simone de Beauvoir : « On ne naît pas femme, on le devient », les néo-féministes radicales soutiennent que chacun peut s’inventer lui-même homme ou femme selon le rôle social ou l’orientation sexuelle de son choix, en dehors de tout déterminisme physique .D’après Monica Wittig, « Il s’agit de détruire le sexe pour accéder au statut d’homme universel » (2). Aussi devrait-on rejeter le terme de sexe pour le remplacer par celui de genre, plus neutre, désignant l’homme nouveau d’un ordre nouveau.
On perçoit ici la nature idéologique de cette doctrine qui, poussant jusqu’à l’absurde la logique de l’idée, aboutit au déni du réel, ne laissant d’autre issue qu’un constructivisme abusif, au nom d’un messianisme délirant. Elle partage avec la gnose antique une haine de la création conduisant à un progressisme prométhéen, plus radical que le communisme dont le programme visait la suppression de la propriété privée : il est question, dans l’idéologie du genre, de rien moins que de transformer l’homme.
L’ennemie de la famille et de la religion
Contrairement aux idéologies qui ont assombri le XXe siècle, le genre ne se réclame pas de la science, dont les récentes découvertes touchant les chromosomes XX féminins et XY masculins, ou les hormones mâles et femelles, ou encore le phénotype déterminant les organes de la reproduction n’apporteraient qu’un démenti à son propos. L’idéologie de la désexualisation de l’humain procède d’une démarche purement philosophique apparentée à l’école de la déconstruction popularisée par Derrida et Michel Foucaud. Ces penseurs spéculaient sur un réel social fluide, sujet à perpétuelle contestation car toujours soupçonné de compromission avec le pouvoir, qui serait maléfique par définition. Ainsi la famille patriarcale, théoriquement conçue chez saint Paul comme un foyer d’amour dans une perspective chrétienne, se voit contestée en tant que matrice de toutes les oppressions, le pouvoir du mari préfigurant celui du patron. La lutte des sexes serait le prélude à la lutte des classes : thèse formulée par Engels en 1884.
S’attaquant à la famille, comme tous les totalitarismes qui l’ont précédée, l’idéologie du genre prend nécessairement pour cible la religion, fondatrice de l’institution du mariage et garante de la pérennité familiale. L’Eglise catholique est particulièrement visée sous l’accusation de propager une morale sexuelle : sacrilège pour des genderistes concevant la liberté sexuelle comme le paradigme de toute liberté ! Leur acharnement ne vient pas seulement de ce que les prêtres valorisent la vertu de chasteté, il est peut-être plus motivé encore par la condamnation de l’homosexualité que le catéchisme qualifie de comportement intrinsèquement désordonné.
Nous touchons là un point nodal de l’idéologie du genre : puisqu’il n’existe ni dualité des sexes ni tabou sexuel, l’idéologie du genre en déduit l’équivalence des orientations sexuelles. Aussi le nouveau féminisme radical, qui n’a plus beaucoup de rapport avec le féminisme d’autrefois, uniquement préoccupé d’égalité entre hommes et femmes, cible-t-il prioritairement son action revendicative sur la parité des hétérosexuels et des homosexuels. Cette croisade d’un type nouveau suscite des raffinements de distinctions sexologiques portant le nombre de pratiques sexuelles à cinq, toutes aussi légitimes les unes que les autres, si bien que la bonne vieille hétérosexualité de nos ancêtres en vient à paraître bien minoritaire face aux homosexuels féminins, aux homosexuels masculins, aux bisexuels et aux transsexuels. Bravant l’étonnement du vulgaire face à une théorie focalisée sur les intérêts d’infimes minorités de l’espèce humaine, les tenants de l’idéologie du genre lui ont accolé le terme de « queer theory ». Ces revendications portent sur les moyens de normaliser l’homosexualité : par la répression de l’homophobie, la reconnaissance légale du mariage des couples invertis, enfin, l’encouragement aux techniques destinées à pallier la stérilité des couples de même sexe (procréation assistée comportant fécondation in vitro grâce aux donneurs de sperme et d’ovule, gestation pour autrui, en attendant l’utérus artificiel qui n’est pas encore au point). Ces pratiques, hasardeuses et coûteuses, génèrent une nouvelle forme de prostitution et de marchandisation du sexe avec le recours à des mères porteuses payées et les ventes de sperme ou d’ovule. La légalisation du mariage homosexuel entraîne par ailleurs un bouleversement du Code civil du fait qu’il brouille la filiation en raison de la banalisation des familles à deux mères et un père virtuel, ou à deux pères et une ou deux mères, ces termes devant désormais être remplacés par celui de parent.
Les paradoxes du genre
On ne peut manquer d’être frappé par l’attitude paradoxale des tenants de l’idéologie du genre qui, d’une part, se mobilisent pour assurer la fécondité des paires homosexuelles, et, d’autre part, militent pour la contraception et l’avortement quand il s’agit de couples hétérosexuels. Les idéologues du genre s’efforcent de déconstruire la maternité, comme ils s’efforcent de déconstruire le mariage, niant l’existence de l’instinct maternel à l’instar de Madame Badinter, laquelle prétend que l’amour maternel est d’invention récente. La grossesse et l’allaitement, en effet, singularisent outrageusement les femmes dans une humanité que les genderistes rêvent uniforme et homogène. Leur propagande, présentant l’avortement comme un droit au nom d’un individualisme confinant au nihilisme, s’est peu à peu imposée à l’Union européenne dont les 27 Etats ont presque tous adopté des lois autorisant le meurtre des enfants à naître « dépourvus de projet parental », en dépit des dégâts psychiques et physiques induits sur la mère.
Autre paradoxe : les genderistes n’ont pas de mots assez durs pour stigmatiser l’Eglise, accusée de discriminer et d’asservir les femmes, alors que nulle religion au monde n’a porté à un aussi haut degré la dignité des femmes dans leur spécificité, notamment par le culte de la Vierge Marie, mais elles restent muettes devant le traitement que l’islam inflige aux femmes ainsi, d’ailleurs, qu’aux homosexuels, férocement réprimés en pays de chariah. L’infériorité de la femme est pour le musulman un dogme incontournable inscrit dans le Coran (Sourate IV, verset 34) et dans de nombreux hadiths ; il figure même dans la Déclaration des droits de l’homme musulman rédigée au Caire en 1990 sous l’égide de la Conférence islamique, ce qui laisse peu augurer d’une évolution du monde musulman sur ce point. Cette base théologique justifie la condition d’éternelle mineure de la musulmane, laquelle n’échappe jamais à la tutelle masculine, qu’il s’agisse de son père – lequel la marie autoritairement, à un âge précoce – ou qu’il s’agisse de son époux, voire de son fils en cas de veuvage. La polygamie, catastrophique pour l’éducation des enfants, la répudiation arbitraire par le mari, la lapidation des femmes accusées d’adultère qui ne peuvent guère se justifier devant des cadis attachant à leur témoignage une valeur deux fois moindre qu’à celui des hommes, figurent parmi les innombrables brimades infligées à la musulmane dont l’infériorité est symbolisée par le port du voile, « cette étoile jaune de la condition féminine », selon l’expression de l’Iranienne Djavat Tchadortt. En définitive, la femme musulmane, frappée d’impureté à partir de la puberté, n’est valorisée que par la maternité que l’islam instrumentalise en vue du djihad. La déclaration adressée à l’ONU de Boumedienne aux diplomates occidentaux est sans équivoque : « Nous vous conquérerons par les ventres de nos femmes. » Cette menace s’inscrit dans une longue tradition dont un hadith fait foi : « Epousez des femmes aimantes et fécondes : je veux par vous dépasser les nations en nombre. »
Idéologie du genre et mondialisme : même combat
L’indulgence des néo-féministes radicales pour l’islam n’est paradoxale qu’en apparence. Si l’on creuse l’analyse, on s’aperçoit que le genre s’intègre dans un complexe idéologique où l’antiracisme joue un rôle déterminant ; il obéit à une métapolitique de la diversité qui interdit la discrimination entre hommes et femmes, entre hétérosexuels et homosexuels, entre immigrés et autochtones. Le drapeau arc-en-ciel symbolise le nouvel idéal qui veut juxtaposer sans exclusive les communautés, s’interdisant de les unifier autoritairement dans le cadre d’une nation ou d’un Etat. Cette métapolitique aboutit au cosmopolitisme assignant à tout individu les mêmes droits, où qu’il soit, quelle que soit son origine ethnique et son orientation sexuelle, dans un monde abolissant la distinction entre l’étranger et le citoyen de souche, où, à terme, les Etats seraient abolis. On désigne aussi cette nébuleuse idéologique du mot de « mondialisme » défini par le Robert comme « une approche des problèmes politiques, économiques, sociaux dans une optique mondiale et non nationale ». Telle est bien, en définitive, la logique de l’idéologie post-féministe du genre qui favorise la stérilité des Occidentaux mais ferme les yeux sur le natalisme des immigrés : elle apparaît ainsi comme le meilleur agent du « grand remplacement », terme par lequel Renaud Camus désigne l’entreprise mondialiste de destruction des nations par l’immigration-invasion de manière à faciliter la gouvernance de l’hyperclasse mondiale sur des populations réduites à l’état de consommateurs interchangeables, esseulés, privés d’identité, d’histoire, de repères moraux et donc d’ambition politique. Un « meilleur des mondes » dont Aldous Huxley nous a offert la terrifiante anticipation. Nous avons bien des raisons de contester la politique de l’Union européenne, laboratoire du mondialisme, dont une directive concerne, pour la France, le mariage homosexuel : aujourd’hui comme dans un passé qui n’est pas si lointain, l’UE prétend nous imposer la pseudo-éthique du genre dont les conséquences pourraient conduire à des lendemains qui déchantent, car, selon l’avertissement de Roland Hureaux, « l’idéologie est la plus grave maladie qui puisse affecter le politique » (3).
Abbon 3/04/2013 http://www.polemia.com
Notes:
1) Judith Butler, Gender Trouble and the Subversion of Identity, New York, 1991.
2) Monica Wittig, La Pensée straight, Paris, 2001.
3) Roland Hureaux, Les hauteurs béantes de l’Europe, 1999.
Voir aussi :
Luc Chatel, Judith Butler et Eric Fassin, prix Lyssenko 2012 pour la promotion de la théorie du genre
Théorie du genre : Différence sexuée et orientation sexuelle, ne pas tout confondre
Contre la théorie du genre au baccalauréat
Rentrée des classes : histoire, morale, shoah, théorie du genre, le point sur les problèmes de fond
Théorie du genre : destituer l’homme de son humanité
Quand le marché sacralise les déviances
Mariage homo et déconstruction de l’homme
Mais où sont passés les garçons?
Remarquons que Frédéreic Taddei, défendant fermement son espace de liberté, avait toutefois par la suite invité, à point, Finkielkraut, Cohn-Bendit, Marcela Iacub…
Dieudonné revient sur cette affaire. Quelques passages drôles.
PARIS (NOVOpress) – Décidément la météo est mauvaise aussi pour les icônes. La semaine passée après le chevalier luttant contre la fraude fiscale, Jérôme Cahuzac ex-ministre du Budget, obligé d’avouer qu’il est un fraudeur, c’est une icône morale, Gilles Bernheim, le Grand rabbin de France qui doit avouer un plagiat, tandis que l’agrégation de philosophie dont il se prévalait est “imaginaire” d’après deux listes officielles des agrégés.
Gilles Bernheim a fini par avouer avoir fait appel à un ” nègre” étudiant pour écrire son dernier ouvrage “Quarante méditations juives”. En effet, étaient recopiés quasiment mot pour mot les propos tenus par le philosophe Jean François Lyotard dans un ouvrage publié en 1996. Gilles Bernheim a commencé par nier de manière véhémente, allant même jusqu’à insinuer qu’en fait c’était Jean François Lyotard qui aurait repris des cours de Bernheim datant de 1980. Finalement le grand rabbin a reconnu son plagiat et a fait porter le grand chapeau noir à l’étudiant qui aurait multiplié les emprunts.
Un malheur n’arrivant jamais seul, L’Express nous a appris vendredi que le nom du grand rabbin Bernheim ne se trouve pas dans les archives de la Société des Agrégés de l’Université, où figurent tous les palmarès de l’agrégation de philosophie, agrégation dont il se prévalait dans de nombreux documents. Puis dans la foulée c’est Le Monde qui a eu confirmation de la part du Ministère de l’éducation nationale qu’il ne figure pas non plus sur les listes officielles des agrégés. Même Nicolas Sarkozy avait exprimé son admiration pour cette agrégation de philosophie du grand rabbin lorsqu’il l’a décoré de la légion d’honneur, le 3 mars 2010 à l’Elysée (photo) !
Cela parait quand même étonnant que ce soit seulement maintenant que l’on découvre que Gilles Bernheim ne figure pas dans ces documents qui ne sont pas secrets, peut-être parce que aucun média n’avait voulu le dire jusqu’à présent ? On a eu d’autres exemples fameux.