Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 2362

  • Hollande sur France 2: un Monsieur Bricolage sans audace

     La prestation télévisée de François Hollande n'a pas convaincu les éditorialistes, qui la jugent "fade" et fustigent le manque d'"audace" du chef de l'État, qui dégaine une "boîte à outils" à la "Monsieur Bricolage" face à une crise et une colère profondes.

    Pour de nombreux éditorialistes, le chef de l'État ne s'est pas montré à la hauteur de la situation, car, résume Jean-Michel Servant (Le Midi Libre) il lui "manque encore l'essentiel pour vaincre la crise : l'audace du combattant".¢

    "Nul ne s'attendait à des annonces fracassantes", souligne Éric Decouty dans Libération, mais l'intervention télévisée du président s'est révélé "souvent fade, presque banale" et a été marquée par une "absence de pédagogie" et "une étonnante confiance" au regard de la situation économique et sociale.

    Paul-Henri du Limbert (Le Figaro) enfonce le clou: "l'Élysée avait prévenu : il ne fallait pas attendre monts et merveilles de l'intervention télévisée du chef de l'État. On ne peut lui donner tort. Fidèle à sa manière, le chef de l'État n'a pas dit un mot plus haut que l'autre, et il a expliqué en substance qu'une politique qui ne marche pas peut, qui sait, marcher un jour".
    "Contre la crise qui ravage tout sur son passage, François Hollande s'arme, dit-il, d'une nouvelle +boîte à outils+", ironise l'éditorialiste du Figaro, mais le président dispose de "petits tournevis" et de "clous de tapisserie, quand il faudrait des ponceuses et des rabots".

    "Cela fait un peu +Monsieur Bricolage+", s'amuse Jean-Pierre Ténoux (L'Est Républicain), qui juge que M. Hollande "est resté comme toujours prévisible".

    "Pour le président, +la boîte à outils existe, il suffit d'un peu de patience pour obtenir des résultats+. Mais les Français n'en ont plus", assène Hubert Coudurier (Le Télégramme).
    Tout cela ne constitue ni "un tournant du quinquennat", "ni le +changement de braquet+ attendu par la gauche du PS", déplore Hervé Favre (La Voix du Nord).
    "Une fois encore", François Hollande "n'a pas écouté les conseils de ceux qui lui suggéraient de renverser la table et d'annoncer des mesures fortes", analyse Bruno Dive (Sud-Ouest). "Il s'est contenté d'ajuster la nappe, de déplacer quelques couverts... Du pur Hollande".
     "Quand la terre tremble", note Dominique Jung (Les Dernières Nouvelles d'Alsace), "il est difficile de se passionner pour le réaménagement de la cuisine et du salon, aussi pertinent soit-il. C'est le drame de cette présidence".
    "Les millions de téléspectateurs de France 2, hier soir, ne caressaient pas d'illusions en écoutant François Hollande", renchérit Patrick Apel-Muller (L'Humanité). "Mais l'exercice de pédagogie soigneusement préparé par les experts de l'Élysée a semblé tourner à vide" et le président "sensible aux appels des milieux patronaux ou conservateurs" reste en revanche "sourd à la colère larvée qui parcourt le pays".¢
  • Le retour des Turcs « allemands »

    [Article du journaliste Laurent Glauzy en exclusivité pour Contre-info]

    Depuis 2006, les flux migratoires entre l’Allemagne et la Turquie ne cessent de s’inverser. En 2009, pour la première fois, 40 000 immigrés d’origine turque ont quitté l’Allemagne pour rejoindre le pays du Bosphore en plein essor économique, tandis que 30 000 de leurs compatriotes entreprenaient le chemin inverse. Grâce à la formation professionnelle reçue en Allemagne, les rapatriés turcs « allemands » peuvent prétendre à de meilleurs salaires et à des postes plus attractifs.

    Nombreux sont aussi les jeunes Turcs qui, ayant le mal d’un pays connu à travers les vacances, décident aujourd’hui de boucler leurs bagages pour s’engager dans l’armée. Leurs rêves se brisent dans la dure réalité d’une caserne d’Antalaya entre les gardes, les corvées et les ordres d’un sous-officier qu’ils ne comprennent pas. Ces recrues parlant souvent mieux le bavarois que le turc sont considérées comme des étrangers sur la terre de leurs ancêtres. Alors, après quelques mois, ils retournent définitivement en Allemagne. D’autres mettent à profit leurs économies pour ouvrir un commerce. La grande majorité des immigrés turcs sont de jeunes universitaires. « Un tiers des étudiants turcs vivant en Allemagne, envisagent leur carrière en Turquie, car par rapport à l’Allemagne le pays des origines offre un meilleur profil professionnel », argumente Marc Landau, Directeur de la chambre de commerce germano-turque. D’ailleurs, en Turquie, au siège de Mercedes-Benz, 30 % des employés occupant des postes de direction sont des Turcs « allemands ».

    Istanbul constitue le lieu de la plupart de ces retours. Le marché du travail y est prometteur et le choc des cultures y demeure supportable. Emine Şahin est architecte. Bien qu’elle eût une enfance choyée dans une petite ville du Land de Hesse, des amis allemands et une bonne scolarité, elle préfère tourner la page et quitter l’Allemagne. A Izmir, sur les bords de la côte occidentale, un emploi de chef de projet lui a été confié. Elle explique que « tous n’ont pas compris le potentiel que possède les Turcs d’Allemagne, car ils vivent entre deux mondes et sont déjà préparés à la globalisation ».

    L’élite de ces rapatriés se rencontre au Teras6, un bar bien fréquenté d’Istanbul. Ses membres désirent nouer des liens et former un réseau de connaissances. Ils redoutent cependant le contact avec cette culture inconnue et notamment avec la bureaucratie locale. C’est pourquoi, beaucoup de Turcs rechignent encore à partir d’Allemagne. Ils ne viennent pas comme des Turcs mais comme des Allemands : avec des valeurs et un mode de vie allemands. En Allemagne, certains universitaires d’origine turque préfèrent retarder leur projet de retour. Ils savent que leurs compétences seront concurrencées par des rémunérations encore trop basses : le salaire minimum est de 729 lires turques (380 euros) contre 170 euros pour l’aide au chômage. En outre, les nouveaux « rapatriés » sont perçus par leur « concitoyens » comme des rustres ou des prolétaires nouveaux riches arborant avec mauvais goût de fausses chaînes en or et conduisant des BMW en location. D’éminents Turcs d’Allemagne comme le régisseur Fatih Akin, le footballer Mesut Özil ou le Président des Grünen (écologistes) Cem Özdemir, surnommé par les médias turcs l’« Obama des Turcs », témoignent de cette réalité. Ces enfants d’immigrés sont l’objet en Turquie de beaucoup de scepticisme comme l’expose la chanteuse Şebnem Kisaprmak dans « Ich bin kein Deutschländer » (Je ne suis pas d’Allemagne). Elle parle sans scrupule de ces familles qui quittent l’Allemagne pour la Turquie, achètent un terrain, un bien immobilier et tirent vers le haut le prix du marché foncier. En préambule d’une rencontre de l’équipe nationale de football, quand la chanteuse pop belgo-turque Hadise Açikgöz entonna et écorna l’hymne national, elle a déclenché l’ire des nationalistes : « Elle n’a jamais été turque ; son turc est mauvais et elle n’a aucune connaissance de la culture turque », entendait-on. En 1969, Şükriye Dönmez était une enfant quand elle s’est installée avec ses parents à Kreuzberg, quartier populaire de Berlin (ouest) où elle vécut pendant quarante ans. Devenue actrice puis régisseur, elle habite maintenant dans un quartier culturel d’Istanbul qui ressemble à Kreuzberg. Elle y prépare un film sur le retour des Turcs d’Allemagne. Le titre sera « Kültürschock ».

    Ankara n’a jamais mené de politique d’aide au retour. En février 2008, à Cologne, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan avait même reproché à ses ressortissants d’avoir abandonné « leur identité turque » et qualifiait « l’assimilation des immigrés turcs en Allemagne de crime contre l’humanité ». Jusqu’à présent l’orientation de la Sublime Porte se limitait à l’envoi de quelques imams en Allemagne, où aucun institut culturel turc n’était recensé. Cependant, Ankara a changé d’optique et entend fonder un « bureau pour les Turcs à l’étranger », une institution vers laquelle la diaspora mais aussi les rapatriés pourront se tourner. Et si les missions précises de ce bureau ne sont pas clairement définies, il y a quelques semaines, Erdogan défendait ce projet portant « l’espoir de la Turquie qui entend la voix de ses frères ouvriers travaillant en Europe et en Allemagne ».

    Laurent Glauzy http://www.contre-info.com
    Juillet 2010
    Article tiré de Atlas de géopolitique révisée, tome II

  • Les trois bases du journalisme

      Il ne vous a pas échappé que les mensonges des médias, non seulement sont de plus en plus gros mais aussi de plus en plus nombreux. Leur "amitié particulière" avec le milieux (au sens mafieux) politique,  l'industrie bancaire et de l'armement y est sans doute pour quelque chose.

        Mais depuis les soit-disantes révolutions arabes "spontanées" , organisées par les USA et Israel dans le but de remodeler tout le moyen orient pour leurs seules besoins (et la création du Grand Israel) , le nombre des média-mensonges est devenue quasiment exponentiel.

      Des reportages sur la Lybie et sur la Syrie bidonnés par la célébrissime  propagandiste CNN (lien) au reportage de Martine Laroche-Joubert, dont le montage plus que douteux  montre la navrante tentative de manipuler l'opinion française et international (lien).

     Depuis quelques jour c'est une orgie d'Amérique qui sature nos écrans 16/9. On a l'impression de devoir aller voter pour les démocrates ou les républicains dans le bureau de vote le plus proche. Quand a l'ouragan Sandy,  si il avait frappé la France , on en aurait moins entendus parlé. D'ailleurs quand il a dévasté Haiti, qui ne se remet toujours pas de son tremblement de terre, nos glorieux journaloppettes  n'ont du en parler qu'a peine 5 minutes.

    Deux poids , deux mesures, comme d'habitude.

        Maintenant c'est au tour du mariage gay, avec en intermède un invraisemblable culte de la personnalité voué a Netanyahu, le lieder de l'extrême droite israélienne la plus hystérique et nauséabonde, depuis les années 30.

    Avez vous entendu parler de la chasse au noir dans les rues des villes israeliennes? Ben non.  (lien)

    Et ne parlons pas de la cabale artistique faite par l'ensemble des médias a Dieudonné, dont ,a l'origine, était juste un petit sketch sur les colons israeliens.

    Gravissime erreur de l'humoriste qui croyait encore en la France de la libre parole. Les chiens chiens a leur maimaitres furent lâchés, et ils se sont régalé.

    De toutes façon , tout cela n'est que rideaux de fumées, de façon a détourner les citoyens des vraies problèmes.

    Et vous allez rire, ça marche!!! 

          Le mensonge par enfumage, le mensonge par amalgame, le mensonge par omission, le mensonge par exagération, le mensonge par détournement d'images, le mensonge par détournement de propos etc... voila résumé le journalisme français.

    Les médias français ont appris a conjuguer le verbe mentir a tous les temps et en toutes occasions.

    La philosophie du bonheur journalistique servant de base non seulement aux médias français mais aussi a ceux de toute la planète entière pourrait être :

      - je n'entends (ou n'écoute) pas la vérité (par contre j'entends bien la voix de mon maître)

      - je ne vois pas la vérité (regardons ailleurs, ça vaut mieux)

      - je ne dis pas la vérité (le plus important)

    La philosophie du bonheur journalistique

    Et surtout rappelez vous : NO VERITAS IN MASS MEDIAS

     La vérité n'est pas dans les médias de masse.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Athènes : l’Aube dorée manifeste contre la télévision anti-nationale

    Athènes : l’Aube dorée manifeste contre la télévision anti-nationale

    ATHENES (NOVOpress) - Mega TV est la principale chaîne de télévision privée grecque, l’équivalent de TF1. Ses programmes promeuvent systématiquement le mondialisme et le métissage, notamment par la programmation de téléfilms turcs.

    Le soir du 25 mars, jour de la fête nationale, qui commémore le soulèvement de la Grèce contre l’empire ottoman en 1821 et la guerre d’indépendance, Mega TV a décidé de diffuser la série turque, Fatmagül’ün Suçu Ne? (« Quel est le crime de Fatmagül ? »), qui raconte les malheurs d’une jeune fille turque victime d’un viol collectif, puis contrainte à un mariage forcé.

    Pour protester contre ce qu’il considérait comme une insulte à la Grèce, le parti nationaliste Chryssi Avghi [l'Aube dorée, NDLR] a appelé à manifester. Plusieurs milliers de Grecs ont défilé puis se sont rassemblés, à la lumière des flambeaux, devant le siège de Mega TV, protégé par des centaines de policiers anti-émeutes. Après des discours prononcés par plusieurs députés du parti, un drapeau turc a été symboliquement brûlé (photo ci-dessus). Les manifestants ont ensuite chanté l’hymne national.

    Crédit photo : Aube dorée

    http://fr.novopress.info/

  • Exclusif : la défense va[-t-elle] sauver les meubles contre les exigences de Bercy (actualisé) ?

    Le "scénario Y" a été validé ce matin en conseil de défense.

    Un conseil de défense s’est réuni ce matin à l’Elysée (1) au cours duquel un premier arbitrage extrêmement important a été rendu. Le "scénario Y", celui avancé par le ministère de la défense, a été validé.

    En revanche, l’autre hypothèse, dite scénario Z, défendue par Bercy n’a pas été approuvée comme nous l’évoquions précédemment sur ce blog. Globalement, la défense va donc sauver les meubles, même s’il faut rester prudent. Des coups de théâtres sont possibles, jusqu’à la décision finale sur le Livre balnc qui doit intervenir le 10 avril. Le président de la République pourrait néanmoins évoqué ce sujet lors de son intervention télévisée, demain soir.

    Au cours des six prochaines années (2014-19), les crédits de la défense devraient être en moyenne d’environ 30 milliards par an. Une partie de cette somme - de l’ordre de 3 à 5 milliards sur l’ensemble de la période - proviendra de "recettes exceptionnelles", comme cela avait déjà le cas lors de la précédente loi de programmation. Après les fréquences et l’immobilier, on parle aujourd’hui de vendre les participations de l’Etat dans les entreprises de défense. [...]

    La suite sur Secret Défense

    En contrepoint, l’analyse de Novopress

    http://www.actionfrancaise.net

  • Barjot, 1 puis 0 / Beppe Grillo 2.0 Frigide Barjot, 1 puis 0 / Beppe Grillo

    En France comme en Italie, deux comiques sont sur le devant de la scène : Beppe Grillo a rassemblé des centaines de milliers de personnes sur les places italiennes et a recueilli 25% des suffrages pour les élections législatives ; en France, l’égérie du groupe Jalons, animatrice de « Touche pas à mon pape », est la porte-parole de la « manif pour tous » qui a organisé le 13 janvier et le 24 mars 2013 les deux plus puissantes manifestations tenues à Paris depuis trente ans. JYLG.

    Les comiques seraient-ils l’avenir de la contestation dans la post-modernité ?

    Peut-être mais il y a une différence notable entre Frigide Barjot et Beppe Grillo : l’un et l’autre ont dans un premier temps bénéficié d’une certaine aura médiatique mais Beppe Grillo s’en est totalement détaché. Lors de sa campagne législative il a refusé d’aller sur les plateaux de télévision et n’a pas hésité à prendre sans complexe des positions radicalement antipolitiquement correctes sur l’immigration notamment. Le succès de Beppe Grillo est donc une défaite incontestable de la tyrannie médiatique.

    La brillante promotion de Frigide Barjot est d’une nature profondément différente : elle a consisté à mobiliser sur le politiquement incorrect (la lutte contre la dénaturation du mariage) tout en donnant des gages au politiquement correct et à la novlangue : la dénonciation de « l’homophobie », la mise en avant des minorités les plus diverses (genre lesbiennes transsexuelles et végétariennes contre le mariage homo) et, pour finir, la délation, au sein de ses propres troupes, des « factieux » et des « extrémistes ».

    Un logiciel périmé : la grand-messe audiovisuelle du 20 heures

    Cette pratique a assuré à Frigide Barjot et à la « manif pour tous » une certaine visibilité. Elle est devenue nuisible car ses concessions coûteuses sont aujourd’hui parfaitement inutiles : dans le mois qui a précédé la manifestation du 24 mars, Frigide Barjot n’a accédé à aucune grande télévision ; et compte tenu des atermoiements des organisateurs et des manœuvres habiles de la préfecture de police, le lieu du rassemblement n’a été connu que 48 heures avant le jour J. Mais les médias de l’oligarchie et le pouvoir – unis pour annoncer une manifestation squelettique – ont été complètement dépassés par les événements, tout comme Frigide Barjot d’ailleurs. Parce qu’ils ont un logiciel périmé : celui de la grand-messe audiovisuelle du 20h. Celle-ci garde son importance, bien sûr, mais elle est facilement contournable. C’est désormais sur les blogs et les réseaux sociaux que se connaissent et se fixent les lieux de rendez-vous, les modes d’action et les slogans. Et il n’y a là nul besoin de modération politiquement correcte. C’est la parole libre qui s’exprime et la radicalité qui mobilise. Et ce sont les majorités qui se révoltent contre la dictature de toutes petites minorités aussi arrogantes que technologiquement dépassées.

    C’est ainsi que le mouvement du printemps français a vocation à se développer : prochains rendez-vous le 1er mai et le 14 juillet ?

    Jean-Yves Le Gallou
    Polémia
    27/01/2013

     

  • Le Tournant du « 24 mars »

    Beaucoup a déjà été dit sur le « 24 mars », journée historique par l’ampleur du nombre des manifestants. Tout le monde s’accorde à dire qu’il y a eu un tournant, qui était attendu et espéré : durcissement du mouvement d’opposition au mariage homo, augmentation de la mobilisation, agrandissement du fossé entre la base et la direction de la Manif pour Tous, passage réussi sur les Champs-Elysée. Pourtant, si nous ne voulons pas que ce tournant du « 24 mars » soit qualifié, ultérieurement, de rendez-vous raté, il faudra rapidement être conscient des réalités suivantes et réagir en conséquence :

     

    Mme Barjot a torpillé le « 24 mars »

     

    Comme cela était prévisible (à condition d’avoir un peu de discernement), la leader de la Manif pour Tous a été complice de l’Etat dans l’opération de parcage des manifestants et surtout dans leur acceptation moutonnière –sauf une minorité- des limites tyranniques imposées par le Système. Il faudra se demander pourquoi.

     

    Après avoir, avant le « 24 mars », dénoncé le Printemps Français et les appels déterminés à occuper le terrain et s’imposer sur les Champs-Elysées (objectifs que Mme Barjot affichait pourtant peu avant), le jour même de la manifestation Mme Barjot a fait ‘patienter’ l’immense foule en colère, qui ne demandait qu’à marcher sur les Champs Elysées, par des appels au calme et des interventions faisant appel à la France « black-blanc-beur » et à la promotion de l’homosexualité.

     

    Comme si cela ne suffisait pas, pendant qu’une minorité toutefois importante parvenait sur la Place de l’Etoile et enfin sur les Champs-Elysées, essuyant des gaz sans distinction d’âge ou de sexe, Mme Barjot -honte à elle !- dénonçait ces manifestants à la vindicte en les stigmatisant sous l’appellation de « fachos ».

     

    Censée être apolitique enfin, la Manif pour Tous a fait parader sur la tribune des élus politiquement corrects, excluant les élus nationaux mais invitant un trotskyste à s’exprimer. La part belle était bien sûr réservée à l’UMP, qui pourtant, contrairement au Front National, ne s’est pas engagé à abroger la loi Taubira, préférant simplement une « union/alliance civile homosexuelle » chère aussi à M. Sarkozy et à Mme Barjot.

     

    Que chacun imagine où nous en serions aujourd’hui si, ce « 24 mars », Mme Barjot avait laissé (à défaut d’inciter) la foule rejoindre en masse les Champs-Elysées … ! Nous serions certainement encore sur place, des dizaines de milliers voire plus, campant et occupant le terrain à la façon des printemps arabes, mettant l’Elysée dans la quasi obligation de retirer le projet de loi à moins de vouloir risquer une véritable insurrection.

     

    Le mouvement contre la loi Taubira se poursuivant, il n’est pas trop tard pour répéter ceci :

     

    Mme Barjot travaille pour l’UMP et contre la résistance politiquement incorrecte.

    Son objectif est d’offrir à l’UMP disqualifiée un soutien massif avant les élections qui s’annoncent en 2014, sur le dos des catholiques. Ses contacts fréquents avec l’UMP, la mise en avant de leurs élus, la similitude des éléments de langage de l’UMP sur la question de la loi Taubira (opposition centrée sur l’adoption, la PMA et la GPA ; promotion d’une alliance civile homosexuelle ; dénonciation de l’extrême-droite) l’attestent clairement. Questions subsidiaires :

     

    - où était Mme Barjot quand le ministre UMP Châtel, sous la présidence Sarkozy, imposait la théorie du gender dans les manuels scolaires ? … pas d’appel à retirer la loi, pas de manif pour tous, rien …

     

    - d’où vient l’argent de la Manif pour Tous ? …

     

    Mme Barjot n’a aucune légitimité pour diriger le mouvement contre le mariage homo, mouvement composée à 95% du courant démocrate-chrétien ou catholique libéral, parfois teinté de conservatisme ; l’immense foule du « 24 mars » n’est pas la France des « gay friendly » ni des bars branchés parisiens, elle est la France des paroisses, réveillée à bon escient par une Eglise catholique de France en sursaut. Ce n’est pas Mme Barjot, mais les bergers et les fidèles des paroisses de France qui sont le levain et la sève du mouvement anti mariage homo. Or, sauf exception, la direction de la Manif pour Tous est à l’opposé de cette France des paroisses : Mme Tcheng, M. Mongibault, Mme Barjot sont non seulement des intrus mais ils n’apportent rien au mouvement anti mariage homo. Comble de l’imposture, cette direction s’est débarrassée de la représentante la plus digne de la Manif pour Tous, Mme Bourges, symbole d’une démocratie chrétienne plus engagée et audacieuse (sa présence sur les Champs Elysées le « 24 mars » le montre) qui est prête à déborder le champ légal en présence d’un Etat devenu illégitime et tyrannique, sans haine ni violences mais avec force.

     

    Mme Barjot bloque le mouvement anti mariage homo, n’ayant comme objectif que d’utiliser la masse des démocrates-chrétiens en colère au profit d’un retour de l’UMP, cantonnant les manifestants dans un légalisme moutonnier qui empêche toute réussite du mouvement ; beaucoup ont en effet compris que, contre la loi Taubira, face au mépris tyrannique du Système et aux lobbies en cause, le Système ne cèdera que devant la force du peuple français.

     

    Or cela, Mme Barjot et l’UMP n’en veulent pas, car ils savent bien que cette force du peuple (que l’Etat Sarkozy méprisa lui aussi, notamment dans l’affaire du Traité européen) ne s’arrêtera pas à la dénonciation des socialistes, mais visera aussi les libéraux. L’incroyable coïncidence de l’élection partielle dans la deuxième circonscription de l’Oise, où ce « 24 mars » le Front National remonta plus de 25 points face à l’UMP, est là pour le démontrer.

     

    La masse du « 24 mars » doit prendre les choses en main

     

    A défaut de changement de la direction de la Manif pour Tous, à défaut de chefs, la foule considérable venue de toutes nos régions françaises doit non seulement continuer à être déterminée et surmobilisée, mais aussi se conduire elle-même :

     

    - en se libérant de l’étau dans lequel Mme Barjot et ses sbires enferment le combat contre la loi Taubira,

     

    - en mettant en place également, et rapidement vu le vote proche du Sénat, une nouvelle et forte action contre cette loi.

     

    Il est incontestable que l’initiative du ‘Printemps Français’, par exemple, dès qu’elle est apparue, a montré qu’elle correspondait absolument à l’attente de la masse des opposants au mariage homo, par sa détermination sans failles et ses mots d’ordre clairs et déterminés. Quel scandale, et quel avoeu … que Mme Barjot l’ait condamné !

     

    Que le ‘Printemps Français’ donne le signal d’une nouvelle mobilisation (une occupation à proximité du Sénat, au jardin du Luxembourg ?), et il est évident que la masse se mobiliserait immédiatement, elle qui, de toutes parts, et hier encore à Guyancourt contre M. Binet, fait feu de tous bois contre la loi Taubira.

     

    Nous n’avons pas besoin d’un nouveau parcage-manif de moutons dans 2 mois, nous avons besoin d’un Printemps Français sous la forme d’une mobilisation de masse rapidement décidée et déterminée à occuper le terrain choisi jusqu’au bout, … jusqu’à enterrement de la loi Taubira. Alors le « 24 mars » restera comme le tournant avant la victoire, et non le tournant raté.

     

    Marcouf de Segons http://www.contre-info.com

  • Après la Manif pour Tous, le Printemps Français

    Trois jours après le succès de leur manifestation parisienne, les opposants au projet de loi sur le mariage homosexuel veulent maintenir la pression sur le gouvernement, mettant en avant l'exaspération de millions de Français qui ne sont pas entendus. C’est maintenant le nouveau mouvement intitulé « le Printemps Français » qui prend son envol.
    Dimanche, 1,4 million de personnes selon les organisateurs, 300.000 selon la police, ont investi le nord-ouest de Paris, pour dire une nouvelle fois "non" au projet de loi.
    Une différence de comptage jugée "risible et grotesque" par La manif pour tous, à l'origine du rassemblement. "Il est irresponsable de la part du gouvernement de minimiser ainsi la réalité de notre mouvement", a indiqué la chef de file Frigide Barjot.¢

    Elle explique que les violences qui ont émaillé dimanche les abords du cortège avec des CRS usant de gaz lacrymogènes ont en partie été causée parce que l'ampleur de la manifestation avait été volontairement sous-estimée et non parce que les organisateurs ont "été débordés" par une prétendue "extrême droite", comme l'a prétexté le gouvernement. Observons d’ailleurs que, alors que le gouvernement parle de « casseurs », rien n’a été cassé : ni voitures, ni vitrines, ni abris-bus… absolument RIEN !!!
    "Nous allons répondre à toutes les accusations qui nous font porter le chapeau des débordements", a ainsi promis Frigide Barjot. "On ne prend pas en compte l'effet d'accroissement du mécontentement", a-t-elle plus globalement mis en garde. "Il faut que le président change d'attitude, qu'il engage le dialogue".
    Dès dimanche soir, le collectif de La manif pour tous a demandé à être reçu par François Hollande, qui leur a opposé une fin de non-recevoir. Hollande continue de se moquer du monde !
    Les membres du collectif appellent désormais à un rassemblement devant le siège de France Télévisions jeudi à 19H30, avant l'intervention du chef de l'État prévue sur France 2. "Nous lui préparons un comité d'accueil, nous voulons qu'il nous voie, nous allons lui demander une nouvelle fois le retrait du texte et la tenue d'un référendum", a souligné Frigide Barjot.
    La manif pour tous et plusieurs ténors de droite insistent depuis quelques jours sur l'"exaspération des Français qui monte".
    "ÇA VA PÉTER !", PRÉVIENT CHRISTINE BOUTIN
    "Le peuple gronde et vous ne l'écoutez pas", a lancé mardi le député UMP Philippe Cochet au Premier ministre dans l'hémicycle de l'Assemblée.
    La présidente du Parti Chrétien-Démocrate (PCD), Christine Boutin, a aussi prévenu que "les gens s'estiment pas pris en considération, ridiculisés, et ils ne le supportent plus". "Président, faites attention, ça va péter", a-t-elle mis en garde.
    "On canalisait tout ça, mais il ne faudra pas nous en vouloir si ça part dans tous les sens. Il faut arrêter de se moquer des Français", disait dimanche soir Frigide Barjot. "C'est important de maintenir la pression", a-t-elle insisté mardi.
    Les Associations familiales catholiques ont aussi dénoncé "le silence" et le "mépris" des pouvoirs publics, assurant poursuivre "dans les prochains jours leurs actions partout en France pour obtenir le retrait" du projet de loi.
    La manif pour tous a d'ores et déjà prévenu qu'une nouvelle manifestation était dans les tuyaux. "On n'a pas de date mais c'est dans l'esprit de tout le monde, peut-être en mai", a assuré Frigide Barjot. "On a des retours qui font état de la détermination des opposants à revenir manifester encore plus nombreux", a-t-elle ajouté, notant que le "challenge" serait alors de "contenir l'exaspération".
    ECertains opposants sont prêts à aller plus loin. Exclue de La manif pour tous pour être allée sur les Champs-Élysées dimanche, interdits aux manifestants, l'ancienne porte-parole Béatrice Bourges soutient ainsi un nouveau mouvement, baptisé "Le Printemps Français", en référence aux printemps arabes. "Nous ne sommes plus dans le strass, les paillettes, les ballons, nous sommes décidés à entrer en résistance", a expliqué la présidente du Collectif pour l'enfant, précisant que "tout cela restera pacifique". "De nombreuses personnes ont l'impression d'être bafouées", a-t-elle ajouté.
    Très ancré à droite, le "Printemps Français" faisait partie de ceux qui appelaient à camper dimanche soir sur les Champs-Élysées.¢
  • Le rapporteur du projet de loi sur le « mariage homo », obligé de s’enfuir sous protection policière au milieu de sa conférence

    Le député PS Erwann Binet, rapporteur du projet de loi sur le mariage homosexuel, a été empêché mardi de poursuivre son intervention à l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines.

    Après une demi-heure d’intervention dans un amphithéâtre, plutôt rempli de personnes défavorables au projet de mariage pour tous, « la porte a été forcée » et « une vingtaine d’opposants violents » a perturbé la conférence que le député, à partir de là, n’a pas pu achever. Déployant des »banderoles » hostiles au « mariage » homosexuel, ils « criaient nous sommes le peuple, nous sommes le peuple » ou « Erwann Binet dehors! » et « ont empêché le débat » de se tenir, a rapporté le député. « J’ai ensuite été exfiltré », a-t-il enfin conclu, ayant dû partir effectivement sous protection policière.

    Un incident qui provoque une interrogation chez Erwann Binnet. Il a expliqué en effet qu’il faisait régulièrement des conférences et des interventions depuis le début du projet de loi, lequel sera en discussion à partir du 4 avril au Sénat. Mais « c’est la première fois » qu’il est empêché de poursuivre le débat dans de telles circonstances. Et le rapporteur du projet de loi de s’inquiéter, faisant allusion par ailleurs à la manifestation de dimanche : « J’espère que ce n’est pas le signe d’une radicalisation« …

    Il est certain que lorsque le pouvoir, passant outre les limites et le cadre de son autorité, veut bousculer les fondements et les assises d’une civilisation, il sombre dans l’illégitimité et suscite un vent de révolte populaire dont il apparaît clairement que la France a ressenti les prémisses dimanche dernier… Une France traditionnelle, attachée aux valeurs sur lesquelles elle s’est construite, et qui ne veut plus négocier avec la Révolution ce qui n’est plus négociable. Un point de rupture, à l’évidence, auquel vont désormais devoir se heurter les autorités si elles persévèrent à prendre le masque des fossoyeurs de la Civilisation !

    http://www.contre-info.com/

  • Le grain de sel de Scipion : Mais où sont passés les esprits critiques ?

    Il y a encore quelques mois, la gauche poussait des cris d’orfraie au sujet des mesures prises par le gouvernement sarkozien : garde des enfants les jours de grève ? Impossible, vous n’y pensez pas ! Nous n’avons pas les moyens en personnel, on refuse ! Suggestion de fiscalisation des allocations familiales ? Houlala ! C’est discriminatoire, on refuse ! Réduction du montant des dotations de l’Etat aux collectivités locales ? Horreur absolue ! On ne pourra plus boucler nos budgets locaux, il faudra augmenter les impôts. Et qu’on ne nous fasse pas le coup de la crise ; la rigueur c’est la faute au diable Sarko et à ses méchants ministres qui, par pur plaisir sadique, veulent le malheur des pauvres ! La retraite à 62 ans ? Impossible, c’est un crime, tous dans la rue ! D’ailleurs, ces réformes de droite se font sans aucune concertation et ils sont même capables de les faire passer par ordonnances ! Le fascisme ne passera pas, foi de socialiste ! Et l’on pourrait citer maints autres exemples.

    Mais où sont donc passés, aujourd’hui, tous ces contestataires ? Les voici devenus de bons godillots, comme leurs collègues de l’autre bord à l’époque gaullienne. Un ministre de l’Education  inconscient balance, sans concertation, la semaine en 4 jours qui va coûter bien cher aux communes ? Silence de nos élus. Le gouvernement va réduire comme jamais les dotations aux collectivités ? Silence dans les rangs. Le Premier ministre envisage la fiscalisation du livret A, l’épargne des plus pauvres ? Silence. Il propose de fiscaliser aussi les allocations familiales ? Silence. Oubliée la promesse de croissance par le pouvoir d’achat, l’heure est à un nouveau train de mesures d’austérité ? Silence. Et voilà qu’ils découvrent et acceptent le fait que nous sommes en crise. Une fois épuisé le filon bien commode de « l’héritage » nuisible du précédent gouvernement, gageons qu’ils vont beaucoup nous en parler de cette crise, nous dire qu’elle s’aggrave de jour en jour. C’est hélas vrai, notamment à cause de leur gestion, et nous allons droit dans le mur. Parions que ce sera l’occasion pour Normal Ier de passer en force en nous imposant ses réformes les plus impopulaires par ordonnances.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/