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lobby - Page 2367

  • Même le FMI le dit…

    Des déclarations du FMI qui heurtent les dirigeants européens

    En octobre 2012, le FMI a fourni une clé d’explication de l’approfondissement de la crise en Europe. Son service d’étude a affirmé que chaque euro de réduction de dépenses publiques entraînait une réduction du Produit intérieur brut (PIB) comprise entre 0,9 et 1,7 euro. Wolfgang Münchau, éditorialiste au Financial Times, en déduit qu’en ces temps de crise, un ajustement budgétaire de 3% (c’est-à-dire une réduction de dépenses publiques de 3%) produit une réduction du PIB de 4,5% |1|. Dès lors, la politique suivie par les gouvernements européens conduit à une baisse de l’activité économique et empêche de réduire le poids de la dette publique. Comme le dit Wolfgang Münchau, il ne faut pas se méprendre sur la motivation du FMI :« Le FMI ne dit pas que l’austérité est trop forte, injuste, provoque trop de souffrance à court terme ou que les pauvres sont plus touchés que les riches. Il dit simplement que l’austérité risque de ne pas permettre d’atteindre l’objectif de réduction de la dette dans un délai raisonnable |2|. »

    De son côté, si Christine Lagarde, directrice générale du FMI, a laissé entendre qu’on devrait répartir sur une plus longue période le démarrage de certains efforts d’austérité et qu’on pourrait augmenter certaines dépenses publiques afin de stimuler l’économie, c’est qu’elle est mise sous pression par les pays émergents membres du FMI (notamment les Brics, avec en tête la Chine et le Brésil) qui craignent l’effet boomerang de la baisse des importations européennes et critiquent l’importance de l’engagement financier du FMI en Europe. La directrice du FMI a exprimé ce point de vue à Tokyo, lors de l’assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale en octobre 2012. Le document du FMI et les recommandations de Christine Lagarde ont soulevé des réactions de mécontentement de la part des dirigeants européens. Par exemple, à Tokyo, Wolfgang Schaüble, ministre des Finances du gouvernement Merkel, a publiquement critiqué Christine Lagarde pour son intervention intempestive |3|.

    Wolfgang Münchau considère que les réserves exprimées par le FMI sur la profondeur des mesures d’austérité ne modifieront en rien l’attitude des dirigeants européens qui campent sur une ligne dure : « Les gouvernants européens sont paranoïaques quand leur crédibilité est en jeu, et je prévois qu’ils vont maintenir le cap sur l’austérité jusque sa conclusion amère, quand cette politique implosera |4|. »

    Les tensions entre le FMI et la Commission européenne se sont de nouveau exprimées publiquement le 14 novembre 2012. Christine Lagarde a contredit l’optimisme affiché par le Luxembourgeois Jean-Claude Junker, président de l’Eurogroupe, concernant les perspectives de la Grèce. Il semble que le FMI veuille mettre la pression sur la Commission afin de peser davantage dans l’orientation à prendre en Europe. Les pays émergents et les États-Unis interviennent à l’intérieur de FMI afin que leur opinion soit retenue dans la solution de la crise européenne, d’autant qu’on leur demande de mettre la main au portefeuille .

    Le FMI revient sur les échecs historiques des politiques brutales d’austérité

    Une autre étude du FMI a fait couler beaucoup d’encre, il s’agit d’un chapitre des Perspectives de l’économie mondiale publiées juste avant son assemblée annuelle d’octobre 2012. Dans ce chapitre, le FMI étudie 26 épisodes de crise de la dette publique depuis 1875 en prenant comme critère les cas où la dette publique a dépassé 100 % du PIB. Il passe en revue les politiques de sortie de crise qui ont été appliquées. Un des épisodes analysés est celui qui s’est déroulé au Royaume-Uni après la première guerre mondiale |5|. La dette publique britannique atteignait 140% du PIB. Le gouvernement britannique a appliqué une politique radicale d’austérité budgétaire et une politique monétaire très stricte. Le gouvernement dégagea un excédent budgétaire primaire (avant paiement des intérêts) d’environ 7% du PIB pendant toute la décennie 1920 afin de réduire la dette en la remboursant à marche forcée. Mais la dette publique ne diminua pas : en 1930, elle s’élevait à 170 % du PIB et, trois ans plus tard en 1933, elle équivalait à 190 % du PIB.

    Martin Wolf, commentateur au Financial Times, affirme que l’objectif réel de la politique du gouvernement britannique « était de briser le mouvement syndical. Ces politiques aboutirent à la grève générale de 1926. Elles suscitèrent une amertume qui perdura pendant plusieurs décennies après la seconde guerre mondiale |6|. » Cela rappelle tout à fait ce qui est mis en œuvre aujourd’hui en Europe |7|. Wolf explique que les dirigeants européens et le gouvernement espagnol de Mariano Rajoy veulent faire baisser fortement les salaires en utilisant l’arme du chômage. Il affirme : « Dans le même temps, le PIB réel de l’Espagne se contracte. Les efforts pour resserrer la politique budgétaire auront pour effet de le réduire encore. ». Il poursuit en disant que cette politique inspire aussi le gouvernement italien. Il conclut son éditorial par une affirmation qui peut paraître inhabituelle sous la plume d’une icône d’un des principaux quotidiens financiers de la planète : « L’austérité budgétaire et les efforts pour diminuer les salaires dans les pays subissant un étranglement monétaire pourraient briser les sociétés, les gouvernements, voire les Etats. ». En fait, depuis des mois, Martin Wolf enfonce le clou : l’austérité mène les pays droit dans le mur. Il en prend pour preuve le cuisant échec électoral de Mario Monti en mars 2013 en Italie.

    Comme l’écrit Wolfgang Münchau déjà cité, les dirigeants européens vont prolonger et approfondir cette politique.

    Pourquoi les dirigeants européens radicalisent-ils les politiques d’austérité ?

    Ce serait une erreur de considérer que les dirigeants européens sont devenus aveugles. Leur motivation n’est ni le retour à la croissance économique, ni la réduction des asymétries au sein de la zone euro et de l’UE afin d’en faire un ensemble plus cohérent où serait de retour la prospérité. Le patronat qui guide les actes des gouvernements veut avancer dans la plus grande offensive à l’échelle européenne contre les droits économiques et sociaux conquis après la seconde guerre mondiale. De ce point de vue, les politiques menées ces dernières années sont des réussites. Avec les politiques d’austérité qui augmentent le chômage, ils réussissent à accroître toujours plus la précarisation des travailleurs, à diminuer radicalement leur capacité de résistance et de lutte, à réduire les salaires et les différentes indemnités sociales tout en maintenant les énormes disparités entre les travailleurs dans l’UE afin d’augmenter la compétition entre eux. Un des objectifs poursuivis par les dirigeants européens est d’améliorer la capacité des entreprises européennes à conquérir des parts de marché face à leurs concurrents ailleurs dans le monde. Pour ce faire, il faut réduire radicalement le coût du travail, pour reprendre leur expression. Cela implique d’infliger une défaite majeure aux travailleurs d’Europe. D’autres objectifs sont poursuivis : pousser plus loin l’offensive contre les services publics, éviter autant que faire se peut de nouveaux krach bancaires, renforcer le pouvoir des exécutifs (Commission européenne, gouvernements nationaux) face aux pouvoirs législatifs, renforcer les contraintes imposées par les traités de manière à couler dans le bronze les politiques favorables au Capital…

    Le coût politico-électoral peut être élevé, mais globalement les grandes familles politiques traditionnelles qui dominent la scène européenne font le pari que si elles perdent les élections, elles reviendront au pouvoir aux élections suivantes. De toute façon, passer dans l’opposition n’implique pas de perdre toute une série de positions acquises dans l’appareil d’Etat central, dans les institutions européennes, sans oublier les pouvoirs locaux (grandes villes, gouvernement des régions).

    Ce qui complique un peu le projet des dirigeants européens, c’est la décision de l’administration Obama d’approfondir radicalement les politiques d’austérité qu’elle avait menées dans la foulée de l’administration Bush. Les coupes budgétaires dans les dépenses publiques et sociales en particulier vont s’accroître aux États-Unis. Cela n’aidera pas les entreprises européennes à gagner des parts de marché. Seul le Japon semble vouloir adopter une timide politique de relance, ce qui reste à confirmer.

    Conclusion : À l’aune des objectifs décrits plus haut, la convergence est totale entre le FMI et les dirigeants européens. D’ailleurs, depuis décembre 2012, moment où l’administration Obama a annoncé qu’elle allait radicaliser les politiques d’austérité aux États-Unis, on n’a plus entendu de déclarations critiques de la part de Christine Lagarde ou d’autres dirigeants du FMI à l’égard de la politique menée en Europe.

    Il ne faut donc pas se méprendre sur le sens des déclarations du FMI : s’il a pris un peu de distance par rapport aux dirigeants européens, ce n’est pas pour les convaincre d’abandonner les politiques structurelles favorables aux privatisations et à l’approfondissement de l’offensive contre les conquêtes sociales de l’après seconde guerre mondiale. Il souhaite gagner du poids dans les décisions et il donne de la voix. On verra dans les mois qui viennent s’il continuera à affirmer qu’il convient de ralentir un peu le rythme auquel les dirigeants européens veulent se rapprocher de l’équilibre budgétaire. Si les travaux de certains services de recherche du FMI contiennent des arguments qui vont plus ou moins clairement à l’encontre des politiques dominantes, l’action globale du FMI n’a pas changé d’un iota. C’est cette action qu’il faut combattre de toutes nos forces.

    Eric Toussaint http://www.legrandsoir.info

    http://cadtm.org/Meme-le-FMI-le-dit

    |1| Wolfgang Münchau, “Heed the siren voices to end fixation with austerity”, Financial Times, 15 octobre 2012.
    http://www.ft.com/cms/s/0/07f74932-13bb-11e2-9ac6-00144feabd...

    |2| “The IMF does not say that austerity is too hard, too unfair, causes too much pain in the short term or hits the poor more than the rich. It says simply that austerity may not achieve its goal of reducing debt within a reasonable amount of time.”

    |3| Financial Times, « German minister rebukes IMF head. Schaüble criticises Lagarde call to ease up on austerity », 12 octobre 2012.

    |4| Article déjà cité de Wolfgang Münchau, “Heed the siren voices to end fixation with austerity”, Financial Times, 15 octobre 2012. “European policy makers are paranoid about their credibility, and I expect them to hold on to austerity until the bitter end, when the policy implodes”.

    |5| Martin Wolf, « Ce que nous enseigne l’histoire de la dette publique », Le Monde, 15.10.2012, http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/10/15/ce-que-nou...

    |6| Martin Wolf, « Ce que nous enseigne l’histoire de la dette publique », Le Monde, 15.10.2012, http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/10/15/ce-que-nou...

    |7| Voir Éric Toussaint, « La plus grande offensive contre les droits sociaux menée depuis la seconde guerre mondiale à l’échelle européenne », 3e partie de la série « Banques – Peuples : les dessous d’un match truqué ! », publié le 23 décembre 2012, http://cadtm.org/La-plus-grande-offensive-contre--

  • Cercle d'études : les dangers de la république

       Les débats sur le projet de loi Taubira (le mariage homosexuel) permettent de toucher du doigt (et non pas de façon théorique) les dangers et les contradictions du régime républicain.

       Ce contexte était bien utile pour servir au dernier cercle d'études de la section marseillaise de l'AF-Provence. La formation est un élément indispensable des activités militantes. Bien connaître les idées maurrassiennes permet d'éviter l'aventurisme, l'activisme ou le folklore préjudiciables à un mouvement politique.

       Avec ou sans utilisation de la vidéo, la présence d'un animateur est indispensable car il est possible de discuter, permettre à chacun de s'exprimer s'il le veut. L'exposé et le débat peuvent s'adapter souplement aux présents, ce qu'une séquence pré-enregistrée ne permet pas toujours. Le cercle d'études favorise la formation d'une équipe homogène. Il est aussi l'occasion de donner des informations sur les actions prochaines.

    cercle 14/1/12

       Le dernier cercle a insisté sur le fait que les Français ne sont pas vraiment représentés par un Président élu sans que l'on ait lu vraiment ses 60 propositions (notamment la 31ème sur le mariage homosexuel). Il en est de même pour les députés, surtout quand ils sont élus dans la foulée de l'élection présidentielle.

       De son côté, le peuple n'est pas écouté, sauf quand il verse dans la violence.

       Le gouvernement est soumis à des groupes de pression (lobby homosexuel, financé par le richissime Pierre Bergé) .

       Le président de la Cinquième République a des pouvoirs importants sur les parlementaires. Il peut utiliser le réféfendum à son gré.

         Mais toutes les républiques ont eu d'aussi grands défauts: l'opposition entre séparation des pouvoirs et souveraineté du peuple, une guerre civile larvée, l'étatisme, la ploutocratie, l'absence de continuité...

    La société française est maintenant empoisonnée par la violence et éclatée en communautés. Elle n'a rien de l'idéal officiel de liberté, égalité et fraternité.

       Nous devons agir sans tarder pour la France, donc pour la Monarchie. Comme l'a déclaré le duc de Vendôme: 4axes

       "La République n'est pas concrète, le Royaume l'est. Marianne est une allégorie, le Prince est humain, il a un corps, une voix et un visage. Je dirais même qu'il a les pieds sur terre. La monarchie, c'est un surcroît d'humanité (et d'amour) dans un monde qui en a éperdument besoin".

    __________________________

       Le prochain cercle marseillais sera consacré à "La France et l'Europe".

    http://www.af-provence.com

  • La Turquie: plaque tournante des trafics de chair humaine

    Les réseaux criminels de la mafia turque et les “Kacakci”

    La Bulgarie et la Roumanie, qui sont les deux pays qui ont adhéré le plus récemment à l’UE, insistent depuis un an, avec force véhémence, pour être inclus dans l’ “espace Schengen”, demande qui a été refusée jusqu’ici grâce au veto qu’opposent les Pays-Bas. L’Autriche, comme un brave petit chien, ne s’y est pas opposée. L’adhésion de ces deux pays à l’espace Schengen, où les frontières sont abolies, pourrait augmenter considérablement le nombre de migrants illégaux en Europe. Déjà actuellement de plus en plus de personnes, venues de Turquie, entrent dans l’UE via le territoire bulgare, considéré comme le pays de transit idéal. Dès que ces migrants arrivent en Bulgarie, ils empruntent une route qui les mène en Macédoine puis en Serbie; depuis le territoire serbe, ils débarquent en Hongrie et se retrouvent dans l’espace Schengen. Une autre route les amène de Serbie au Monténégro et, de là, via la Bosnie en Croatie puis en Slovénie, donc dans l’espace Schengen.

    Les autorités bulgares ont constaté un doublement du nombre des migrants ayant franchi la frontière en octobre et en novembre 2012, mais elles ne peuvent rien entreprendre contre les bandes de passeurs, apparemment bien organisées. Tout cela se passe alors que dans les cercles bien pensants de l’eurocratie on répète à satiété que la Bulgarie est presque prête à faire partie de l’espace Schengen. Vu les chiffres et les faits, cette adhésion ne devrait même pas être envisagée. Reste à espérer que la Bulgarie et la Roumanie, derniers pays arrivés au sein de l’UE, ne seront reçus que le plus tard possible dans l’espace sans frontières et que les passeurs devront abandonner leurs routes balkaniques, circonstancielles et difficiles, vu les nombreuses frontières à franchir, et seront dès lors plus facilement démasqués.

    La politique la plus efficace et la plus intelligente à mener serait évidemment de combattre les passeurs et de les neutraliser dès leur point de départ. Les autorités turques pourraient, à ce niveau, avoir un champ d’action idéal pour prouver qu’elles sont mûres pour entrer dans l’UE et qu’elles utilisent de manière appropriée les milliards d’euro qu’elles perçoivent grâce à la générosité de l’UE, qui vise encore et toujours une politique d’intégration de la Turquie dans l’orbite européenne. Mais au lieu d’agir, les autorités turques pratiquent la politique de l’autruche, plongent la tête dans le sable et observent la contrebande de chair humaine sans lever le petit doigt.

    Les passeurs, installés dans la métropole turque du Bosphore, sont désignés par les candidats à l’immigration dans l’UE sous le nom de “kacakci”. Chaque groupe ethnique parmi les migrants a ses propres réseaux de “kacakci”. Les plus puissants d’entre eux disposent de cellules à l’intérieur de l’UE. Dans la plupart des cas, ils sont éparpillés en plusieurs domaines d’activités, constate un diplomate de l’UE: ils ne confondent pas narco-trafic et trafic d’êtres humains.

    Il semble qu’il n’existe pas d’organisation générale chapeautant le travail des passeurs, impliqués dans la contrebande d’êtres humains au départ de la Turquie et à destination de l’UE, c’est-à-dire une organisation qui règlerait l’ensemble du voyage des candidats à l’immigration, par exemple depuis l’Afghanistan jusqu’à l’Autriche. Mais il existe assurément en Turquie un solide réseau mafieux coordonnant les activités des passeurs. Ces réseaux ne sont pas directement impliqués mais fournissent aux passeurs des contacts, des informations sur les données locales et sur les infrastructures, de même que tout autre renseignement utile. Pour les “kacakci”, ces réseaux sont bien entendu indispensables pour corrompre les fonctionnaires turcs.

    Chaque démarche entreprise par les passeurs est bien organisée et planifiée. Ils savent toujours parfaitement qui sont les migrants qui arrivent et surtout combien d’argent ils ont sur eux. Sur base de ce savoir relatif aux personnes candidates à l’immigration dans l’UE, les “kacakci” programment individuellement l’entrée des migrants en Europe. Les “kacakci” sont répartis en différentes cellules qui, chacune pour elle-même, encadrent une portion du voyage. Les candidats à l’immigration doivent au départ de chaque portion de route payer immédiatement 50% des frais de transit aux passeurs, le reste étant payé à l’issue de la partie effectuée du voyage.

    Pour un Afghan, le passage d’Istanbul en Grèce coûtait environ 1500 euro en novembre 2012. L’ensemble du trajet de Kaboul à Athènes coûte actuellement entre 5000 et 8500 euro, selon la qualité des services offerts par les passeurs et selon les difficultés qui se présentent. Nous examinerons les politiques envisagées par l’UE dans un prochain article.

    Dietmar HOLZFEIND.
    (article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°11/2013; http://www.zurzeit.at/ ).
    Merci R.Steuckers

  • Les Identitaires prennent la parole sur les Champs-Elysées.

    Identitaires

    24/03/2013 - 19h00
    PARIS (NOVOpress) - Plusieurs manifestants ont accédé aux Champs-Elysées et ne comptent pas en partir. Au premier rang desquels on trouve des militants identitaires, qui se trouvent désormais en bas de l’avenue des Champs-Elysées. Et sur l’avenue de la Grande-Armée, on peut voir l’installation de tentes.

    Manif pour tous : des manifestants forcent les barrages pour aller sur les Champs-Elysées

    tentes-grande-armee

    http://fr.novopress.info

  • Manif pour tous : 1,4 million de manifestants selon les organisateurs, 300.000 pour la police

    - la manif pour tous vue par le site Cultural Gang Bang

    - Harlem Désir, patron du PS, a affirmé que des « groupes extrémistes » avaient cherché les « affrontements » lors de la manifestation dimanche contre le mariage homosexuel et a appelé « à ne pas chauffer les esprits » . Le JDD

    - Manif pour tous : le mépris affiché du journal le Monde (Lire Boulevard Voltaire)

    - 17h50. La préfecture de police annonce une première estimation : 300 000 manifestants selon le décompte officiel. Le Parisien

    - 17h40. Christine Boutin gazée par la police ? Une photo la montrant au sol.

    - 16h55. Chiffre La Manif’ pour Tous : 1,4 million de personnes présentes.

    - 16h25. Laurent Wauquiez : «Les forces de l’ordre ont tiré sur des enfants». Au micro de BFM TV, le député UMP de Haute-Loire demande des sanctions contre la préfecture de police après l’usage de gaz lacrymogènes car «c’est inacceptable. Le gouvernement ajoute la violence au mépris avec lequel il traite ces gens». Aucun blessé n’a pour l’instant été signalé. Le Parisien

    - 16h. Des gaz lacrymogènes auraient été lancés sur des manifestants.

    - 15h15. Des manifestants tenteraient de rejoindre les Champs-Elysées. Selon notre reporter sur place, plusieurs personnes ont forcé les barrières de sécurité pour accéder à l’avenue bloquée par les CRS. Le gros des troupes est bloqué par un barrage des forces de l’ordre. Il y a des risques d’affrontements. Le Parisien

    - 14h40. Avenue de la Grande Armée
    Manif pour tous 24 Mars

    - 13h45. Aperçu des cars venus de la province au bois de Boulogne.

    Manif pour tous 24 Mars

    - 13h20. Nouvelle méthode de comptage avec une application. Le collectif La Manif pour tous a crée un compte sur l’application de géolocalisation Zoom Zoom Zen afin d’établir un décompte plus précis des manifestants rassemblées sur l’avenue. La guerre des chiffres 2.0. Le Parisien

    - L’avenue de la Grande Armée un peu après 13h.

    Manif pour tous 24 Mars

    http://www.fdesouche.com

  • Manif pour tous : les Identitaires en première ligne

    Manif pour tous : les Identitaires en première ligne

    PARIS (NOVOpress) - Parmi les très nombreux participants au rassemblement organisé aujourd’hui par la Manif de Tous, les Identitaires étaient présents (notamment Fabrice Robert et Philippe Vardon). Ils se sont regroupés derrière la banderole : “La famille c’est notre identité !” Les Identitaires sont en première ligne en ce moment sur les Champs-Elysées

    Manif pour tous : les Identitaires en première ligne

    Manif pour tous : les Identitaires en première ligne

    Crédit photos : Rebeyne!

    Crédit photos : Rebeyne!

    http://fr.novopress.info

  • Une foule énorme à Paris contre le mariage gay ! Quelques heurts avec la police

    http://gaelle.hautetfort.com/

  • Livre : Mourir pour Sarajevo, de Maya KANDEL

     

    Un conflit qui oppose une armée à des civils, l’ONU paralysée par ses divisions, le monde entier saisi d’effroi face au drame des réfugiés et à la mise en œuvre du « nettoyage ethnique »… C’était la dernière guerre européenne du XXe siècle, conséquence sanglante de la chute du mur de Berlin et jalon essentiel pour comprendre les débuts de l’après-Guerre froide.

    Vingt ans après, Maya Kandel de voile les dessous de la guerre de Bosnie et de l’intervention américaine. L’histoire d’une paralysie européenne qui marque aussi l’apogée de l’« effet CNN », avec la diffusion des images de camps de prisonniers et le parallèle avec l’Holocauste pour mobiliser les opinions publiques. Une guerre d’un genre nouveau, soulignant le poids des lobbies américains, l’implication des cabinets de relations publiques au service de chacune des parties, de Milosevic a Tudjman, le rôle des organisations juives américaines aux cotés des musulmans de Bosnie…

    Après trois années de tergiversations et de massacres, les Américains vont recourir aux vieilles méthodes pour renverser la situation : faire la guerre aux Serbes par Croates interposés. Sur la base d’archives inédites, Maya Kandel révèle qu’en 1994, pour contourner l’embargo onusien, Clinton donne son feu vert aux livraisons secrètes d’armes iraniennes et turques aux Croates puis aux Bosniaques.

    Un décryptage historique à rebours des interprétations dominantes sur la désintégration de la Yougoslavie.

    Prologue écrit par le colonel Michel GOYA (IRSEM).

    Editions du CNRS, 384 pages, 25 €

    L’auteur

    Docteur en histoire de l’Institut d’Études politiques de Paris, Maya Kandel est également diplômée de Columbia University, chargée d’études à l’Institut de Recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM) et chercheuse associée au sein de l’Observatoire de la Politique américaine de l’université Sorbonne Nouvelle (Paris 3)

    http://theatrum-belli.org

  • Aile gauche du PS : vers un rapprochement avec l’extrême gauche

    À quelques heures de la motion de censure contre le gouvernement, sous l’appellation « Maintenant la Gauche », l'aile gauche du PS a pressé hier Jean-Marc Ayrault d’« annoncer au plus vite un grand plan de relance de croissance et de l'emploi", invitant le Premier ministre à engager « le tournant de la relance ».

    Jean-Marc Ayrault doit « annoncer au plus vite un grand plan de relance de croissance et de l'emploi fondé sur un programme accéléré d'investissements publics et industriels, sur des mesures d'amélioration du pouvoir d'achat et une réforme fiscale d'envergure », écrit « Maintenant la Gauche », dont les principales personnalités sont Emmanuel Maurel, Marie-Noëlle Lienemann et Jérôme Guedj.
    « Il est urgent de sortir du dogme paralysant de la réduction accélérée des déficits publics à 3%. Différer d'un an cette échéance revient à +reculer pour mieux sombrer+ », poursuit leur communiqué.
    Évoquant la riposte du Premier ministre à la motion de censure des partis de droite, mercredi après-midi, « Maintenant la Gauche » considère qu'il « est essentiel que Jean-Marc Ayrault dénonce d'une part les graves conséquences de leurs décisions passées, de leurs choix européens et nationaux mais aussi qu'il engage le tournant de la relance, une politique économique vraiment différente ».
    Emmanuel Maurel, Marie-Noëlle Lienemann et Jérôme Guedj ont ainsi manifesté leur vive inquiétude, lors de la réunion du Bureau national du PS, mardi soir, devant les « prévisions désormais concordantes et répétitives qui annoncent une croissance quasi-nulle et une forte hausse du chômage cette année ».
    Une « Assemblée des gauches et des écologistes », en présence notamment de Marie-Noëlle Lienemann, de Jean-Vincent Placé (EELV) et Pierre Laurent, le numéro un du PCF, se réunira lundi soir prochain à l'Assemblée nationale pour dénoncer les reculs sociaux que présentent, selon les organisateurs du forum, l'accord national interprofessionnel signé en janvier entre partenaires sociaux et qui va faire l'objet d'un projet de loi soumis prochainement aux députés.
  • Manif pour tous : des manifestants forcent les barrages pour aller sur les Champs-Elysées

    Manif pour tous : des manifestants forcent les barrages pour aller sur les Champs-Elysées

    PARIS (NOVOpress) - A l’instant, on apprend que des manifestants veulent forcer les barrages de police et de gendarmerie pour accéder coûte que coûte aux Champs-Elysées pour autant interdits aux partisans de la Manif pour tous.

    http://fr.novopress.info