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lobby - Page 2359

  • Bruxelles vole les Chypriotes – par Marc Noé

    Le plan dit « de sauvetage » qui vient d’être signé entre Chypre et l'Eurogroupe lundi va entrainer des sacrifices importants de la part des banques de l'île mais aussi de leurs plus gros déposants parmi lesquels figurent de « nombreux étrangers ». Comme si cette expression prenait tout à coup des allures de suspicion tout en servant d’excuse fallacieuse pour camoufler un vol planifié.
    Pour temporiser, l'Eurogroupe assure que les détenteurs de dépôts bancaires de moins de 100 000 euros (pour un total de 30 milliards d'euros) seront épargnés. Pour les eurocrates, au-delà de cette somme, un Chypriote est donc considéré comme un « riche » ! Pour travestir la manipulation, il n'est désormais plus question de « taxe sur les dépôts », mais de « perte contrainte et forcée » sur les comptes de plus de 100 000 euros. Question de vocabulaire… et d’hypocrisie ! La ponction ainsi opérée sur ces «gros comptes» dans les deux principales banques du pays devrait favoriser l’extorsion de 4,2 milliards d'euros.¢
    Dans ce montage frauduleux, la « Bank of Cyprus », première banque du pays, sera « sauvée » par la recapitalisation opérée à leur corps défendant par les détenteurs de comptes supérieur à 100 000 euros. Ceux-ci se verront alors amputés de 30 à 40% de leur épargne qu’ils seront ensuite « autorisés » à récupérer. Quelle délicatesse ! On parle bien d’argent privé ici. S’accaparer le bien d’autrui sans son consentement, c’est bien du vol… non ?
    Quant à la « Laiki Bank », la seconde de l’île, elle est maintenant purement et simplement mise en faillite. Les comptes inférieurs à 100 000 euros et les prêts de la Banque centrale européenne (pour un montant de 9 milliards d'euros) sont appelés à former la partie saine de la banque, la « good bank », qui sera, elle, intégrée à la « Bank of Cyprus ». Le reste est mis en liquidation. Les déposants n’auront plus que leurs yeux pour pleurer avec le maigre reliquat qui leur reviendra. « Que le Peuple s’amuse ! » Un Peuple qui n’est pourtant absolument pas fautif ni responsable des errements de ses « dirigeants ».
    Bruxelles joue ici sur du velours. Le Parlement de Nicosie ayant voté, vendredi dernier, une loi sur les faillites bancaires, l'accord de Bruxelles n'a plus besoin d'être approuvé… démocratiquement.
    Mais le diktat de l’Eurogroupe ne s’arrête pas là : privatisations, hausse de l'impôt sur les sociétés dans une fourchette de 10 % à 12,5 %... Tout cela sera précisé dans un « protocole » prévu pour le mois d’avril prochain. C’en est fini du caractère attractif pour les capitaux étrangers.
    Les Chypriotes n’ont pas fini d’en baver et les européistes s’en moquent. À moins que…¢
    © Marc NOÉ pour FPI-Le Gaulois
    Ancien Maire-Conseiller Général de Seine-et-Marne
    FPI-Le Gaulois

  • L’éternel problème du lien de cause à effet

    [L'Etat a voulu rembourser à 100% avortement et « pilule ». On parle de plus en plus des effets néfastes de cette dernière sur la santé des femmes. L'occasion pour CI de passer cette tribune libre de Christine Dol, à propos de l'irresponsabilité. ]

    La jeune fille vient voir son « petit-ami » pour lui annoncer qu’ils ont un problème. « Bim », elle est enceinte. « Comment est-ce arrivé ? » rétorque spontanément le jeune homme.
    Une question se pose alors : est-il bête ou le fait-il exprès ? Ni l’un ni l’autre : son esprit n’est tout simplement pas au courant des réalités de la vie, il n’est pas élevé, pas éduqué. Dans le domaine de l’enfantement, il est souvent admis que les femmes ont davantage de logique ; cela peut s’expliquer biologiquement, et non intellectuellement. En effet, lorsqu’une fille « s’accouple naturellement » avec un homme, elle a conscience d’une possible procréation. Mais cette idée disparaît de son esprit quand elle a recours aux contraceptifs. C’est alors qu’on peut l’entendre, elle aussi, s’écrier : « comment est-ce arrivé ? » De même, nous nous demandons si elle est bête ou si elle le fait exprès, car la réponse reste tout aussi évidente. Au final, nous avons affaire à des cerveaux déconnectés du réel.

     Ce genre d’historiette quotidienne révèle un problème bien plus grave qu’un enfant surprise.
    Les êtres humains d’aujourd’hui ne semblent plus voir le lien entre la cause et l’effet, entre l’acte et la conséquence ; ils ne voient plus le monde avec son ordre et sa logique.
    Cette absurdité peut pousser un individu à se jeter d’un immeuble parce qu’il veut arriver plus vite en bas, et à être révolté de constater que son corps est amoché… Ainsi, la bêtise n’est pas dans son action mais dans sa tête.

     La journaliste Natacha Polony aborde ce sujet à travers son expérience dans l’éducation nationale en tant que professeur de français. Elle raconte que sur un groupe de 60 élèves de seconde, il y en avait 50 incapables de distinguer la cause de la conséquence dans une phrase (in Nos enfants gâchés). Cela ne concerne pas le domaine de la connaissance grammaticale mais bien du bon-sens, de la simple logique universelle.

     On se plaint souvent de l’inutilité pratique des matières littéraires. C’est oublier que celles-ci forment les esprits à connaître les réalités concrètes de la vie. Dans leur vie quotidienne, si ces « jeunes » – et moins jeunes – ne savent pas faire la différence cause/conséquence (ne serait-ce que répondre à la question : « qu’est-ce qui arrive en premier : la cause ou la conséquence ??? » tic tac, tic, tac..), ils ne pourront pas être responsables. Ils ne pourront pas agir selon un but, car ne verront pas les moyens logiques pour y parvenir. Ils n’arriveront pas à assumer les conséquences de leurs actes, car ne les comprendront pas… Un adage nous dit « dans le doute, s’abstenir »…

    Il est tout de même bien malheureux de faire de nos enfants des barbares…

     De même, les jeunes filles qui se plaignent, se scandalisent ou portent plainte parce que leur pilule leur cause des soucis de santé ou de fertilité ont agi avec une ignorance coupable. Elle sont en grande partie responsables des conséquences de la prise de ces « médicaments ».

     Notre État, qui n’en est plus un, souhaite donc encourager l’irresponsabilité en débranchant les cerveaux des citoyens, que ce soit par le biais de l’Éducation nationale ou par celui des lois. Qui pensait que la démocratie moderne avait ouvert la voie à la liberté ? Liberté des mœurs, sans doute ; mais pas celle de la réflexion : c’est dommage, c’est pourtant elle qui nous différencie des animaux.

     Oui, l’individualisme et le culte de l’envie sont coupables de la bêtise sociétale actuelle, mais le manque d’esprit logique est un mal supérieur. Il faut donc sauver la véritable intelligence, la faire fonctionner activement, très activement, sans chercher orgueilleusement à inventer des nouveaux concepts philosophiques.. De là découle la liberté.

    Christine Dol http://www.contre-info.com

  • Mélenchon contre les « tyrans médiatiques » et surtout les « blonds aux yeux bleus

    Tribune libre de Claude Lorne.

    Mémorable empoignade le 26 mars au journal matinal de France Inter entre le journaliste-animateur Patrick Cohen et Jean-Luc Mélenchon, invité du jour après sa sortie du samedi précédent, lors du congrès du Parti de gauche à Bordeaux, où il avait accusé le « salopard », Pierre Moscovici; de se comporter comme « quelqu’un qui ne pense pas français, qui pense dans la langue de la finance internationale ».

    Judaïsme et capitalisme sont-ils synonymes ?

    « Un vocabulaire des années 1930 que l’on ne pensait plus entendre de la bouche d’un républicain », s’était aussitôt indigné Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, dans un amalgame hardi et plutôt maladroit entre judaïsme et capitalisme apatride, cependant que le ministre des Finances lui-même, rappelant son père déporté à Auschwitz et refusant de croire à un simple « dérapage », taxait implicitement Mélenchon d’antisémitisme. Ce à quoi l’agresseur-agressé répliquait en affirmant « tout ignorer de la religion du ministre » (de même feu Georges Frêche, président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon, avait-il feint d’ignorer les origines de Laurent Fabius auquel il avait attribué « une tête pas très catholique »), avant de proclamer que « si Pierre Moscovici était victime d’antisémitisme », lui-même et le Parti de gauche « seraient au premier rang pour le défendre ».

    Un nouveau tribun du peuple, mais quel peuple ?

    L’incident ayant été de nouveau évoqué longuement sur France Inter par Patrick Cohen – épinglé le 19 mars aux « Bobards d’Or » pour avoir sommé son confrère Frédéric Taddeï de cesser d’inviter des personnalités aussi sulfureuses que Dieudonné ou Alain Soral (1) dans son émission de France 3, Jean-Luc Mélenchon éructa, explosa. Il se déchaîna contre les « curés médiatiques » qui tentent d’imposer leur credo, contre les « tyrans médiatiques » qui se rassemblent éplorés « autour de la momie d’Hessel », le prophète des « Indignés », mais pour lesquels « il faut s’indigner dans le langage de la bonne société, il faut dire prout-prout, parler gentiment » alors que « ce n’est pas comme ça que s’exprime la colère du peuple » : « Les gens en ont par-dessus la tête, ils ont besoin d’avoir des dirigeants qui parlent dru et cru, qui disent les choses comme elles sont. »

    Alors, bravo « Méluche » pour sa lecture attentive, voire son appropriation de La Tyrannie médiatique si efficacement démontée, et flétrie, par Jean-Yves Le Gallou dans son dernier livre ?

    Pas si vite ! Et pas question de se laisser prendre au jeu de dupes que nous jouent Mélenchon et les médias, les seconds permettant par leurs fulminations au premier de s’emparer en toute légitimité de la « fonction tribunicienne », si longtemps exercée par Jean-Marie Le Pen. Quitte à ce qu’un homme politique incarne la révolte populaire contre la Pensée unique en matière économique – et éventuellement la subvertisse – en parlant « dru et cru », mieux vaut que ce soit quelqu’un du sérail, dont la doxa soit impeccable en matière d’antiracisme et de métissage universel, ce qui est finalement l’essentiel pour les maîtres de la « finance internationale » anxieux de dissoudre au plus vite les identités nationales dans le village planétaire.

    La Normandie ou « l’horreur absolue »

    Or, sur ce plan, M. Mélenchon donne toutes garanties. Invité le 24 mars, soit le lendemain même du « scandale bordelais », de l’antenne marocaine Hit Radio, ce natif de Tanger, dont le père et la grand-mère espagnols parlaient arabe et desquels, « tout petit », il avait appris « le sens de l’ouverture », ne racontait-il pas complaisamment comment cela avait été « l’horreur absolue » pour la famille quand elle s’était retrouvée en Normandie, dans ce pays de Caux aux « campagnes extraordinairement arriérées » où « personne ne parlait une langue étrangère » mais où régnait « un alcoolisme épouvantable » ?

    Et l’ultra-cosmopolite Mélenchon d’enfoncer le clou : « Je ne supporte plus de vivre autrement que quand les gens sont mélangés… Je ne pourrais pas vivre dans le Ve ou le VIe arrondissement de Paris. Je ne peux pas survivre quand il n’y a que des blonds aux yeux bleus. »

    Un racisme anti-Blancs digne de BHL

    Vous avez dit racisme viscéral et primaire, digne des rappeurs les plus excités ? Mais, bizarrement, cette déclaration de guerre à la France des clochers (et des monuments aux morts) qui, que l’on sache, est encore majoritaire, n’a fait aucun buzz. Ce qui est d’ailleurs logique puisque cette pétition de principe, si semblable à celle de l’éditocrate Bernard-Henri Lévy dans la première livraison du Globe de Pïerre Bergé (« Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux »), apparaissait tout à fait naturelle et normale aux « curés médiatiques » dans la perspective du « monde à créer » dont le coprésident du Parti de gauche attend l’avènement avec impatience. Sans doute n’en aurait-on même rien su si le précieux site fdesouche.com n’avait mis la vidéo en ligne sur son site (2). On conviendra pourtant que l’assaut est bien plus violent, et ciblé, que celui visant le ministre des Finances. Mais sans doute s’agissait-il, en gonflant la non-affaire Moscovici, de montrer à l’ancien sénateur de l’Essonne que le sentier de son éloquence était balisé.

    Que, blonds ou pas, les derniers résistants du « terroir » ne se fassent donc aucune illusion : ce n’est jamais en leur faveur que s’exprimera le zélateur du « parler dru et cru ».

    Claude Lorne http://www.polemia.com
    27/03/2013

    Notes

    (1) L’offensive du censeur Cohen, vite relayée par Roger-Pol Droit sur le site du Monde, semble avoir réussi : le vendredi 22 mars au soir, les invités de Taddeï étaient Marcela Iakub, Alain Finkielkraut et Daniel Cohn-Bendit.
    (2) http://www.youtube.com/watch?v=3Xsdo4GcClE&feature=player_embedded

  • Crise de la zone euro : Faisons sauter les paradis fiscaux !

     La crise chypriote a révélé au grand jour le statut fiscal particulier de l’île au sein de la zone euro. Mais il n’est pas très différent de celui d’autres pays européens, comme le Luxembourg ou les îles Anglo-Normandes : des aberrations qu’il faudrait purement et simplement abolir.

    Pourquoi fait-on couler Chypre, alors que les autres paradis fiscaux – le Luxembourg ou les petites îles britanniques comme Man et Guernesey – ne sont pas inquiétés ?

    Cette attitude de victime qu’adopte Chypre est assez bête. Si quasiment personne ne va fouiller dans ces enclaves, c’est parce qu’elles ne demandent pas à leurs partenaires européens de les sauver de la faillite.

    Ce n’est pas tout, en revanche, car le cas chypriote est tout de même hallucinant. Jusqu’en 2007, c’est tout juste si l’île collectait des impôts. Dans les années 1990, c’est à Chypre que Slobodan Milosevic est venu cacher les 800 millions de dollars qu’il avait raflés dans les caisses yougoslaves. Ce sont les banques chypriotes qui placent, blanchissent et réinjectent l’argent sale venu de Russie, et notamment les capitaux issus de la spéculation pétrolière. Selon la CIA, l’île participe aussi à la traite de femmes philippines et dominicaines pour leur exploitation sexuelle. Le grand port de Limassol est la capitale des navires qui échappent aux réglementations et dont les activités sont opaques et irresponsables, car ils profitent du pavillon chypriote – qui s’apparente presque à un drapeau pirate.

    Liste noire

    Par ailleurs, l’élite financière maintient, tout comme en Irlande, des relations incestueuses avec la droite politique : c’est le ministre des Finances, Michalis Sarris, qui a cherché à faire ami-ami avec Moscou pour apaiser les blessures des banques ; c’est aussi lui qui, en 2012, était président du conseil d’administration de l’institution financière dont l’état est le plus catastrophique, le groupe Laïki.

    En réalité, Chypre n’est pas un paradis fiscal, si l’on se fie à la définition vague de l’OCDE. Il est vrai que les impôts sont extrêmement bas, condition sine qua non pour être inscrit sur la liste noire. Pourtant, l’île ne répond pas aux deux autres critères nécessaires : l’opacité totale et l’impossibilité pour les pays tiers d’obtenir des informations fiscales.

    D’autres petits détails enlaidissent et fragilisent l’île. Son secteur financier a une ampleur démesurée (les actifs équivalent à 7,1 fois le PIB) – tout comme l’Irlande, dont le sauvetage était aussi lié à la taille de l’économie –, soit le double de la moyenne européenne (où les actifs atteignent 3,5 fois le PIB) et de l’Espagne (3,1), mais le tiers du Luxembourg (21,7).

    Ainsi, Chypre n’est pas un paradis fiscal au strict sens juridique du terme, même si elle n’en n’est pas loin, tout comme le Luxembourg, bien que les deux ne soient plus inscrits sur la liste grise de l’OCDE.

    Le mal chypriote couve

    Le Luxembourg ? Parlons-en. Le Grand-Duché est le pays le plus riche au monde, grâce à 200 banques étrangères et plus de 3.000 milliards d’euros en actifs financiers extraterritoriaux (sur les 20.000 milliards existants dans le monde), qui bénéficient d’un système fiscal extrêmement généreux. La situation actuelle n’est plus aussi paradisiaque que l’ancien régime dont bénéficiaient les entreprises de type “Holding 1929″, qui étaient exemptes de tout impôt et retenue. Toutefois, depuis 2007, certaines sociétés de gestion de patrimoine familial (SPF), qui ne sont redevables à aucun moment de leurs rentes, leur patrimoine ou de la TVA, se voient tout de même prélever quelques retenues et une taxe de 0,25 %. Voilà ce qu’on pourrait appeler les limbes fiscaux.

    Un jour, peut-être que le Luxembourg, la Suisse et les égouts insulaires de Londres (et… de Singapour) contracteront le mal chypriote. Ces territoires couvent déjà la maladie, en un sens. Ainsi, pour éviter de faire appel au contribuable allemand ou espagnol pour les sauver et pour empêcher que les détenteurs de dépôts non garantis ne paient les pots cassés, il y a une solution : dynamiter les limbes fiscaux.

    Comment ? Il faut mettre en œuvre une grande harmonisation fiscale, qui complétera la partie consacrée aux recettes dans le traité budgétaire, dont l’objectif est la maîtrise des dépenses. La stratégie consiste à harmoniser les types d’impôts et les bases imposables en ce qui concerne les taxes sur le capital, mais aussi à mettre en place des tranches plus petites pour l’impôt sur le revenu, éliminer les exceptions à la TVA, harmoniser à la hausse l’impôt sur les sociétés, taxer les bénéfices engrangés dans les limbes fiscaux par les sociétés marchandes étrangères et imposer une taxe progressive sur les transactions financières.

    De telles transformations ne seront pas simples. Au sein de l’UE, les accords fiscaux nécessitent l’unanimité. Ceux qui profitent des limbes fiscaux et tous leurs amis ont un droit de veto. Et ils s’en servent, pour l’instant. Dynamitons aussi ce veto. Faites passer le mot.

    - Article original en espagnol : El País

    - Traduction française : Presseurop

    http://fortune.fdesouche.com

  • Le vrai but du mariage homosexuel : imposer la théorie du Genre (Gender)

  • Mariage homo : Un comité d’accueil attendait Najat Vallaud-Belkacem à Rennes

    Mariage homo : Un comité d’accueil attendait Najat Vallaud-Belkacem à Rennes

    RENNES (NOVOpress Breizh) – « On veut du boulot, pas du mariage homo ! », « Hollande, ta loi on n’en veut pas ! » Hier après-midi en gare de Rennes plus de 200 personnes du collectif « La manif pour tous » – parmi lesquelles de nombreux militants identitaires bretons – ont réservé à Najat Vallaud Belkacem un accueil dont elle se souviendra longtemps.

    C’est en effet sous les huées, les sifflets et au milieu d’une grande bousculade que la porte-parole du gouvernement, a pu gagner – au pas de charge et sous forte escorte policière – la voiture qui devait la conduire au Théâtre national de Bretagne, où elle devait prendre la parole, dans le cadre du forum Libération, sur le thème de… la « présidence normale » (!).

    Intervenant, le 15 octobre dernier, au collège André Chêne de Fleury-les-Aubrais, dans le Loiret, la ministre des Droits de la femme s’était fait remarquer en n’hésitant pas à déclarer devant de jeunes élèves de 4ème : « Le mariage pour tous, cela veut dire que pourront se marier des gens qui s’aiment même s’ils sont de même sexe, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Ca va permettre plus d’épanouissement, plus de liberté, plus d’égalité dans la société. Il faut comprendre ça comme une avancée. » Ce discours de propagande, tenu devant de jeunes adolescents, avait été filmé par BFMTV. Jugé gênant par la ministre, son service de communication avait, selon cette chaîne, demandé – en vain – la suppression de ce reportage.

    Récemment, la ministre s’est encore illustrée en déclarant, à propos du projet de loi sur le mariage forcé, que « ça ne concerne pas que les sociétés musulmanes, vous voyez. C’est aussi de ce point de vue-là qu’il faut, je pense, arrêter les amalgames ou la stigmatisation : le mariage forcé, ça peut concerner des sociétés catholiques (sic). » Des propos qui avaient sidérés tous ceux qui connaissent la doctrine catholique en matière de mariage, fondée justement sur la liberté du consentement (“Si cette liberté manque, le mariage est invalide”)

    Porte-parole d’un gouvernement dont l’identité de « gauche » ne tient plus que grâce à quelques mesures « sociétales » – mariage gay, salles de shoot etc. – à défaut de pouvoir mettre en place d’authentiques mesures sociales, madame Vallaud Belkacem, qui maîtrise par ailleurs parfaitement la novlangue du Système, semble donc tout à fait à sa place dans cet emploi. Pas certain, toutefois, que ce soit précisément ce qu’attendent aujourd’hui les Français.

    Crédit photo : DR.

    http://fr.novopress.info

  • [Tribune libre] Mon printemps français se fera sans Frigide Barjot – par Marie Vermande

    [Tribune libre] Mon printemps français se fera sans Frigide Barjot – par Marie Vermande

    PARIS (NOVOpress) – Je n’ai jamais tellement aimé Frigide Barjot. Sa vanité et sa présomption avaient le don de m’exaspérer. Moi et bien d’autres. Mais jusque-là, j’ai tenté de sacrifier mon animosité personnelle sur l’autel sacré de l’union : tous unis contre le projet de loi Taubira, qu’importent les petites divergences d’opinion ou d’entente, l’union fait la force !

    Pourtant, cela devient de plus en plus difficile, car madame Barjot, autoproclamée égérie de « la Manif Pour Tous » (MPT), est allée trop loin.

    Je ne raconterai pas ma rencontre avec la Dame au cours de la Manif, cela n’a pas grand intérêt… En fait, si ! Je crois que je vais tout de même la raconter, car c’est plus fort que moi ! Je me trouvais au niveau de la Porte Maillot, la foule s’y pressait, et c’était déjà une vraie cohue. Lorsque tout à coup, un groupe de jeunes habillés des maillots rouges du service d’ordre de « la Manif Pour Tous » arrivèrent en trombe, poussant tout le monde et criant : « Dégagez le passage, vite ! Dégagez ! » Je vis même des personnes manquer de tomber sur des poussettes et des enfants. Mon cerveau s’agita à toute vitesse, s’imaginant que quelque chose de grave se produisait. Pendant un quart de seconde, apercevant au milieu du service d’ordre en rouge des perruques jaunes et roses fluo, je m’imaginais même qu’il s’agissait d’un groupe de pro-mariage gays qui avaient réussi à s’introduire pour perturber la manif. Pensez-vous ! Il s’agissait tout simplement de notre chère égérie, entourée de ses gardes du corps qui dégageaient tout le monde pour remonter la manif au plus vite, au mépris des familles présentes. Vous imaginez la colère des personnes autour : « Madame la VIP, défenseuse  des familles, n’hésite pas à faire dégager enfants et parents, pour garder ses aises… »

    Je ne m’attarderai pas plus longtemps là-dessus : ceci est un détail. La réalité, c’est que madame Barjot, porte-parole de la MPT se veut révolutionnaire… Mais attention ! En toute légalité ! Il s’agit d’une toute nouvelle forme de révolution du XXIème siècle, issue des dictatures modernes : la révolution sans risque et en toute sécurité. C’est tout juste si l’on ne nous propose pas une assurance-révolution, pour au cas où, vous et vos enfants, vous feriez malencontreusement gazer au détour d’un bain de foule.

    Sauf que la Révolution légale, c’est un peu plus compliqué lorsque l’Etat l’interdit, ou qu’il parque des milliers de personnes dans quelques mètres carrés, qu’il ignore totalement ces personnes, et que, en réponse à ce mépris, le chef révolutionnaire légaliste propose à ses insurgés de rentrer chez eux tranquillement et d’attendre la prochaine fois.

    J’imagine bien ce genre de situation transposée à une autre époque… A la veille du soulèvement de Vendée, les paysans, excédés par les agissements révolutionnaires, se tournent vers leurs seigneurs et leur demandent de devenir chefs de leur armée. Imaginez un peu les paysans si Charrette ou Elbée leur avaient répondu : « Une révolution ? Ah oui ! C’est cool comme idée ! Mais merde alors ! Ce n’est pas légal en fait ! Il y aura peut-être des choses violentes, et moi je suis pour un monde de paix et d’amour. Alors, vous savez ce que vous allez faire ? Vous allez rentrer chez vous, parce que moi j’ai pas envie de passer pour une personne haineuse, violente et extrémiste. Mais faites-moi confiance, je vais aller demander une autorisation aux révolutionnaires, pour manifester en toute légalité, et même demander un vote ! OK ? Allez, bisous et on se tient au jus ! »

    Pourtant, la réalité est encore bien plus grave que cela ; car dans l’histoire de Dame Frigide, ce ne sont pas nous, les péquenauds, les paysans, qui sommes allés la chercher. C’est elle au contraire qui a réussi à nous enthousiasmer, à nous pousser à agir ! Un article du Figaro datant du 8 mars cite ses propres mots : « On ne partira pas tant qu’il ne se passera pas quelque chose. » Des vidéos tournèrent également partout sur le Net, nous encourageant au Camping Pour Tous, et dans lesquelles l’égérie nous commandait : « Vous arriverez aux champs Elysées, et vous n’en repartirez que quand la loi sera retirée ! »

    Et le jour où des jeunes et des familles, des personnes âgées et même des infirmes suivent les commandements de leur chef de file, ce général de la grande armée bleue et rose se désolidarise, elle leur crache à la figure, et les accuse d’extrémisme. « A tous ceux qui sont allés en conscience illégalement sur les Champs-Elysées avec vos enfants braver des forces de police à gazeuses sensibles, je dis, vous n’auriez pas dû, c’est irresponsable et cela abîme notre crédibilité », peut-on lire sur sa page Facebook. Et dans le feu de l’action, elle eut des propos bien plus durs.

    Malgré cela, certains appellent à nouveau à l’union. Certes, l’union fait la force. Mais comment ne pas comprendre la révolte de ceux qui ont eu le sentiment d’être bafoués et rejetés par leur propre camp, ceux qui ont couru se faire gazer sur les Champs-Elysées, et qui sont mis de côté pour ne pas risquer d’abîmer l’image de cette chef d’armée un peu particulière ?

    Marie Vermande,
    rédactrice du webzine féminin Belle et Rebelle

    http://fr.novopress.info

  • C’est une crispation ? Non, Sire, c’est une révolution

    En janvier dernier notre chroniqueur Michel Geoffroy publiait ce texte prémonitoire : « C’est une crispation ? Non sire , c’est une révolution ! ». A relire pour comprendre les bouleversements en cours. Quand la dictature d’infimes minorités sexuelles, communautaires ou financières devient de moins en moins supportable pour le peuple. Marx disait que les révolutions éclataient quand on ajoutait à l’exploitation la conscience de l’exploitation. Nous y sommes. Polémia

    Un rejet général du Système

    Non les Français ne sont pas « crispés ». Ils commencent à en avoir plus qu’assez, tout simplement.
    Assez du mondialisme et de ses ravages (la mondialisation est une menace pour 61% des personnes interrogées) ; assez d’un système politique qui s’est coupé du peuple (72% estiment que leurs idées ne sont pas représentées par le Système politique) ; assez de l’Europe technocratique de Bruxelles (65% estiment qu’il faut renforcer les pouvoirs nationaux et limiter ceux de l’Union européenne) ; assez de l’immigration (70% trouvent qu’il y a trop d’étrangers en France et 74% que l’islam n’est pas compatible avec la société française).

    C’est un message clair qui ne peut qu’ « alarmer » l’oligarchie : les Français se déclarent de plus en plus nombreux, malgré le matraquage médiatique permanent, malgré l’insécurité économique et malgré la répression judiciaire, à rejeter les dogmes de l’idéologie dominante.
    Pourquoi ? Parce qu’ils sont les seuls à en souffrir, tout simplement.

    Toujours moins

    Les Européens de la zone euro, et les Français en particulier, découvrent en effet que l’ordre nouveau que l’oligarchie leur a imposé correspond pour eux à une société du toujours moins :

    – toujours moins de travail : le taux de chômage atteint des taux inégalés si l’on tient compte de ceux qui disposent d’un emploi à vie. Ces taux sont très supérieurs à ceux de 1936 en France ;
    – toujours moins de croissance : car les gouvernements mènent des politiques déflationnistes pour complaire aux marchés financiers et parce l’euro nous handicape ;
    toujours moins de revenus et de retraites : car les gouvernements européens, au nom du « redressement des comptes », dans une économie soumise au libre-échange mondialiste, n’ont de cesse d’augmenter les impôts et de réduire les dépenses publiques ; et les entreprises, au nom de leur « compétitivité », de réduire les salaires ;
    – toujours moins de protection sociale pour les autochtones, au nom de la flexibilité et de la maîtrise des dépenses ;
    toujours moins de services publics qui marchent, à cause de la volonté de réduire les dépenses et du corporatisme des syndicats ;
    toujours moins d’ascenseur social à cause de l’implosion du système éducatif public et du favoritisme dont bénéficient les migrants ;
    toujours moins de liberté : parce que chaque jour, pour les motifs les plus divers, l’oligarchie, via l’Etat Big Mother, s’en prend à l’initiative des autochtones ; et aussi parce que le politiquement correct et les lois mémorielles brident de plus en plus la liberté d’expression ;
    toujours moins de sécurité à cause de l’explosion de la délinquance, à cause de l’islamisme et à cause du laxisme judiciaire ;
    toujours moins de démocratie et de souveraineté, parce que l’oligarchie a décidé de se passer de la volonté populaire pour imposer son projet mondialiste, de gré ou de force ;
    toujours moins de respect pour l’identité et les valeurs des Français enfin, comme le montrent les campagnes de repentance à répétition initiées par l’oligarchie ou les projets de mariage homosexuel.

    No future

    Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, nos concitoyens ont une claire conscience que leur situation se dégrade dans tous les domaines, et que celle de leurs enfants sera vraisemblablement encore moins bonne.

    Les bobos voudraient se persuader qu’il ne s’agit là que de « frilosité » et de « repli » des beaufs et des bidochons, alors que c’est une sinistre réalité pour le plus grand nombre.

    Dans ce contexte, le spectacle d’une oligarchie qui prétend imperturbablement que tout va bien et ira encore mieux demain, ou d’une classe politique interchangeable qui ne prend pas en compte leurs inquiétudes, leur devient de plus en plus odieux.

    Marx disait que les révolutions éclataient quand on ajoutait à l’exploitation la conscience de l’exploitation. Nous y sommes.

    Michel Geoffroy
    25/01/2013  Correspondance Polémia – 26/01/2013

    * Cet article a été initialement publié le 26/01/13, avec pour chapô originel : “Le journal Le Monde, dans son style inimitable, commente gravement un dernier sondage IPSOS Public Affairs sous le titre politiquement correct : « Les crispations alarmantes de la société française » (Le Monde du 26 janvier 2013). Mais ce sondage ne surprend que les bobos du boulevard Auguste-Blanqui”. Lequel constituant la seule modification apportée.

  • Manif Pout Tous : la photo qui dérange

    Près d’une semaine après « L’ÉVÉNEMENT », il est grand temps de dire la VERITÉ. Mais elle dérange !

     

    VALLS, AYRAULT ET HOLLANDE ONT MENTI : LES MANIFESTANTS ÉTAIENT 1,8 MILLIONS SELON DES PHOTOS MISES AU SECRET ET CONFISQUÉES PAR LA POLICE.

    Tout le monde a vu, dimanche 24 mars, un hélicoptère de la sécurité civile survoler la Manif pour tous. Mais, les photos qu’il a prises ont été confisquées car très révélatrices ... Le service de Police qui a intercepté et confisqué ces images après l’atterrissage de l’hélicoptère a estimé la participation réelle du rassemblement à 1,8 million de personnes.
    Tout finit par se savoir ! La vue aérienne permet en effet de voir l’étendue de la foule depuis les points de départ jusqu’aux différentes avenues et rues adjacentes, au-delà donc du comptage au mètre carré. La Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) et l’Élysée ont les chiffres sur leur bureau.¢
    AUTRE PREUVE FLAGRANTE
    Autre comparaison qui disqualifie les chiffres annoncés par la préfecture. Après la finale de la coupe du monde en 1998, les autorités et les médias annonçaient 2 millions de personnes sur une artère plus petite, allant d’un bout à l’autre de l’avenue des Champs Élysées jusque l’Arc de triomphe, mais avec le même taux de remplissage au mètre carré.

    VITE ! PARTAGEZ CET ARTICLE MASSIVEMENT. ENVOYEZ-LE PAR MAIL À VOS CONTACTS. Le mariage de quelques-uns est imposé à tous avec la censure de l'État PS

    http://www.francepresseinfos.com/

  • 1.950.000 dimanche dernier à la manif pour tous

    Et oui, ce ne sont pas nos chiffres, mais c’est l’’hélicoptère de la sécurité civile était équipé d’un système de comptage optique fabriqué par THALES. Il a dénombré 1.950.000 personnes !

    Les gens de la DCRI ont ensuite confisqué l’enregistrement de l’hélicoptère à son atterrissage…

    la DCRI a annoncé après calcul , dans le réseau militaire et la présidence de la République 1,7 million de participants.

    Hollande le sait parfaitement, et cela le rend furieux.

    http://fr.altermedia.info/