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lobby - Page 2404

  • Une Chape de plomb recouvre la visite officielle du Président islandais

    Morosité persistante dans la zone euro, embellie confirmée de l’Islande ont eu raison de l’arrogance de nos élites. L’Islande, premier pays européen touché par la crise en 2008, a retrouvé le chemin de la prospérité : croissance de 2,5% du PIB, un chômage de 5%, excédents du commerce extérieur et des comptes publics. Les choix de politique économique de ce petit pays se retrouvent projetés sous la lumière de l’oligarchie. Dans les hautes sphères des centres de décision, les masques tombent, les certitudes se lézardent, les dogmes s’effondrent.

    La dernière visite d’une délégation officielle de l’Islande remonte à 1983. Qui serait assez crédule pour croire que le calendrier retenu pour la fin février 2013 est une pure coïncidence ? A l’aune d’une zone euro enlisée dans une crise profonde, voyons un peu ce que peut ressentir l’ oligarchie aux affaires en France notamment, en apprenant que l’île vient de réaliser deux années consécutives de croissance positive supérieures à 2% du PIB quand ce même PIB était en recul de 6,6 % en 2009 ; que le déficit budgétaire annuel de cet Etat providence est maintenant résorbé quand il était de 13.5% en 2008 ; que le chômage approche les 5% de la population active quand il était monté à 8% en 2010 ; qu’il faut se faire à l’idée que le pays a gagné son bras de fer juridique contre la technocratie de Bruxelles et la finance internationale ; que le prêt de 2.1 milliards d’euros du FMI fut remboursé dans les meilleurs délais ; qu’en dévaluant brièvement la couronne jusqu’à 70%, le pays a pu réinvestir dans l’économie nationale et créer un cercle vertueux pour la relance des investissements. [1]

    Et puis les pouvoirs publics islandais ne se sont pas contentés de faire un pied de nez aux banques en faillite. L’Islande prend des mesures hétérodoxes efficaces pour les particuliers et les entreprises qu’il conviendrait de faire connaître au plus grand monde. N’en déplaise aux financiers, pour sauver les ménages surendettés, l’Etat incite les banques à écrêter leurs créances. Au-delà de 110% de la valeur du logement, la dette est effacée. Pour sauver les PME, entreprises créatrices d’emplois locaux, rappelons-le, l’Etat agit de même. [2] Voilà de quoi titiller les biens pensants les plus dogmatiques, n’est-ce pas ?

    Dès lors, on comprend mieux pourquoi l’Islande n’est pas pressée d’entrer dans l’Union Européenne, et encore moins d’adopter la monnaie unique. « En quarante ans, nous sommes passés d’un pays en développement à l’un des plus prospères d’Europe avec notre petite monnaie indépendante », argumente l’eurosceptique président. [3]

    En réponse la ploutocratie impose un devoir de réserve à l’oligarchie europhile et la nébuleuse des organes de presse persiste à maintenir l’expérience empirique de l’Islande à l’ombre des projecteurs de l’opinion publique européenne. Fait révélateur… quand d’une part 145 occurrences de médias audiovisuels relatent, en moyenne, une visite officielle d’un Chef d’Etat, que d’autre part Le Figaro et rue89 sont les deux seuls médias à avoir relayé la visite du cas d’espèce islandais chez son hôte de l’Elysée. Aucun compte rendu officiel n’est venu nous éclairer, si ce n’est sur la teneur des débats, tout au moins sur les grandes lignes de discussion, comme le veut l’usage, par les médias de l’establishment. Tout juste peut-on lire sur le site de l’ambassade de France en Islande que les deux Président ont évoqué la nécessité de développer les énergies renouvelables et en particulier la géothermie…. Autant dire que nous, le peuple, sommes sous informé. Président du groupe amitié France – Islande, le député Michel Tardi fait bien mention du programme du séjour du Président Islandais en France sur son blog, mais là s’arrête l’entorse de principe au silence ambiant.

    Monsieur Olafur Ragnar Grimsson s’est entretenu avec Michel Rocard, ambassadeur chargé de la négociation pour les pôles Arctique et Antartique, en marge d’une conférence sur le renouveau islandais en présence du gouverneur de la banque centrale islandaise et de Chefs d’entreprises le 26 février au matin. Thème de la conférence : quels sont les facteurs de la renaissance islandaise ? Voilà un sujet pertinent. Quelles en sont les conclusions des officiels présents et notamment de Michel Rocard ? Le peuple est en droit de savoir.

    Le 26 février dernier dans l’après midi, le Président islandais s’est également entretenu officiellement pendant 1h30 avec des représentants de l’assemblée nationale. Pourquoi n’avons-nous pas eu un aperçu des débats ? Le même jour en fin d’après midi, il s’est rendu à un entretien officiel de près de deux heures avec monsieur Bel, Président du Sénat et troisième autorité politique de notre pays. Que ressort-il de cet entretien ? Nous n’en savons rien. Le matin du 28 février 2013, le chef d’Etat islandais s’est entretenu avec le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économique dont le conseil s’est réuni dans la foulée…. Bouche cousue. Nous le voyons bien, les oligarques ne sont pas indifférents à la réussite islandaise en dépit d’apparences bien trompeuses…

    [1] Quatre ans après, l’Islande nargue l’Europe. La Tribune du 5 octobre 2012

    [2] L’Islande, modèle de sortie de crise ? Libération du 8 février 2013

    [3] L’Islande, relevée de la crise, tourne le dos à l’euro. Le Figaro Economique du 1er mars 2013

  • Lettonie : L’État veut entrer dans la Zone euro, pas le peuple

    Les Lettons pourraient avoir à commercer en euro plutôt qu’en lat dès l’an prochain. Mais seule une faible part de la population est favorable à ce changement de monnaie, projet de l’actuel gouvernement de Riga.

    8% de la population lettone, voilà la petite part d’habitants de ce pays de l’Est de l’Europe qui se disent favorables à une adhésion rapide de leur nation à la zone euro, selon une enquête réalisée par la banque DNB rendue publique en janvier dernier.

    Visiblement, la crainte prévaut sur l’enthousiasme, alors que les dirigeants du pays viennent de procéder ce lundi à une demande officielle d’adhésion à l’euro. En cas d’accord, la Lettonie deviendrait le 18e pays à adopter la monnaie commune, abandonnant le lat.

    L’opposition dit craindre une hausse des prix

    Lors d’une cérémonie à Riga, le Premier ministre Valdis Dombrovskis, le ministre des Finances Andris Vilks et le gouverneur de la Banque centrale Ilmars Rinkevics ont signé le document qui devrait permettre à cet État balte de 2 millions d’habitants de rejoindre la zone euro au 1er janvier 2014. “Une croissance économique plus rapide est possible si la Lettonie est dans la zone euro”, a estimé Andris Vilks, qualifiant cette démarche d’”historique”. Mais l’opposition s’insurge vivement contre cette initiative.

    “Chaque médaille a son revers que les partisans de l’euro omettent de mentionner. Les prix vont augmenter. C’est ce qui est arrivé dans tous les pays de l’UE qui sont passés à l’euro. Nous ne sommes pas une exception”, affirmait Iveta Grigule, une députée du parti des Verts et Fermiers (ZZS) en janvier.

    Les altermondialistes et les groupes d’extrême-droite campent les adversaires les plus farouches du passage à euro.

    La Commission européenne va vérifier les comptes lettons

    L’examen de la candidature prendra plusieurs mois. Pour intégrer l’euro, le pays doit respecter cinq critères concernant la dette, le déficit public, l’inflation, les taux d’intérêt à long terme et une parité stable avec l’euro. Les experts de la Commission européenne sont attendus à Riga dans les semaines à venir pour vérifier les comptes de ce pays. Leur rapport sera ensuite soumis à la Commission européenne et aux ministres des Finances de l’UE pour approbation en juin, avant d’être transmis à la Banque centrale européenne qui devra se prononcer de son côté en juillet.

    L’Estonie est le dernier pays à avoir adopté l’euro, c’était en 2011. De son côté, la Lituanie a dit envisager de passer à la monnaie unique en 2015 ou 2016.

    La Tribune

    http://fortune.fdesouche.com

  • Quand France 2 fait la promotion des Femen : communiqué de Civitas

    « Le PDG de France Télévision aux petits soins avec les FEMEN antichrétiennes

    Alors que France 2 se prépare à diffuser ce mardi soir un film documentaire « militant » en faveur du mouvement FEMEN connu pour sa haine antichrétienne et ses actions violentes, voici une photo significative : Rémy Pflimlin, PDG de France Télévision, prenant la pose avec Caroline Fourest, « essayiste lesbienne », ainsi qu’avec la meneuse de cette milice cathophobe.

    La même furie antichrétienne disposait d’une carte de presse pour mener son action à Milan contre Silvio Berlusconi.

    Ne laissons pas faire ! Nous avons jusque ce mardi soir pour mettre France Télévision sous pression et réclamer la déprogrammation de cette émission de propagande en faveur des FEMEN !

    CIVITAS appelle les chrétiens à se faire respecter et à exiger immédiatement auprès de la Direction de France 2 la déprogrammation de ce film banalisant la haine antichrétienne.

    Par téléphone, par mail, par fax, organisons le siège de France 2 ! (avec politesse mais fermeté)

    Pour envoyer un courrier électronique : http://www.francetelevisions.fr/contact/ecrire.php#

    Pour téléphoner : 01.56.22.60.00 »

    http://www.contre-info.com/

  • Le « revote »

    En France nous vivons sous un régime de démocratie représentative. Que nous y soyons favorables ou non, ne change rien à la façon dont sont votées les lois. Les députés sont élus sous des étiquettes et des programmes. Ils se doivent donc d’être plus ou moins fidèles aux idées qu’ils prétendent incarner.

    Les élections législatives ayant lieu tous les cinq ans dans la dynamique des présidentielles, on peut considérer qu’il y a une légitimité dans le choix de ces députés du moins pour cette durée. Et cette légitimité entoure leur vote lors des propositions de loi. Si on accepte donc le principe de démocratie et de vote, on devrait considérer comme une aberration celui de faire revoter les députés ou le peuple quand ceux-ci ont émis un vote défavorable au projet qui leur est présenté. Car cela signifierait que le parlement ne sert plus à rien puisque tant qu’il refuse de dire oui, il doit revoter jusqu’à ce qu’il cesse de dire non. On le devine aisément, avec cette méthode, tous les textes seront adoptés au final, puisque l’on ne revote que quand on a voté non, jamais quand on a voté oui. Si on accepte donc ce principe que le fait de revoter est un crime contre la démocratie, doivent donc être perçus comme illégitimes les textes ayant été avalisés de cette façon : la loi sur la décentralisation de 1982, le Pacs, la loi Hadopi (rejetée déjà une première fois sous un autre nom quand les députés avaient osé amender la loi de Donnedieu de Vabres en proposant la licence globale), la loi permettant le travail le dimanche ainsi que le traité de Lisbonne. A l’échelle européenne, n’oublions pas aussi que le traité de Maastricht a été rejeté par le peuple danois, ceux de Nice et de Lisbonne par le peuple irlandais. En bonne logique européiste, ces peuples ont été sommés de revoter. Pour une autre raison, on peut considérer qu’un texte important lorsqu’il ne figure pas au programme du candidat, n’a pas de légitimité pour être adopté : ainsi Giscard n’ayant jamais évoqué l’avortement lors de la campagne de 1974, il n’avait pas à en permettre l’adoption la même année. On le voit sans ces changements présentés abusivement comme des progrès, nous vivrions dans un pays radicalement différent. Or ces changements étaient illégitimes. Et comme par hasard, ils étaient moralement douteux. On peut même penser que c’est pour cela qu’ils avaient été rejetés.

    Cadichon http://www.actionfrancaise.net

  • National ou «apatride»? Honnête ou corrompu ? Le grand clivage

    Comme à l’UMP, on entend souvent au sein de l’écurie PS et de ce gouvernement les discours les plus contradictoires, conséquence directe  de la volonté démagogique de ratisser large en tentant de plaire à tous les secteurs de l’opinion. Dimanche  matin, invité  du « Grand Rendez-vous » Europe 1/i>Télé/Le Parisien-Aujourd’hui en France, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a fustigé  une Banque centrale européenne  « remarquablement inactive », qui  « ne s’occupe pas de la croissance, ne s’occupe pas des chômeurs, ne s’occupe de la population européenne.» « Si on veut de la croissance, il faut faire baisser l’euro », « pour donner de l’oxygène aux économies européennes ». « C’est le rôle des responsables politiques de l’Eurogroupe, c’est le rôle de Mario. Draghi, (président de la BCE, NDLR) », a-t-il insisté.

     Invité quelques heures plus tard du « Grand Jury » RTL-LCI-Le Figaro, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici, ne s’est pas contenté  d’annoncer  que les nouvelles hausses d’impôts seraient repoussées après les élections de 2014. Il a pris l’exact contre-pied d’Arnaud Montebourg en faisant l’éloge de Mario Draghi, ancien de Goldman Sachs. « (Le) rôle (de M. Draghi), c’est de veiller à la stabilité des prix, à la lutte contre l’inflation, c’est aussi de veiller à la pérennité et à l’intégrité de la zone euro. Il l’a fait remarquablement ». « La Banque centrale européenne a joué dans la sortie de la crise de la zone euro (sic) un rôle positif » a-t-il ajouté. Une  sortie de crise qu’il ne suffit pas d’annoncer et de marteler pour qu’elle devienne réalité…

     Si M. Moscovici a également profité de ce passage médiatique pour mettre en garde contre le danger populiste et le refus de l’euromondialisme, le palmarès ifop « des femmes politiques » publié par Le Journal du dimanche indique en tout cas clairement l’attachement des Français au modèle national. Les sondés étaient invités à choisir les personnalités féminines qui selon eux doivent jouer  « un rôle plus important à l’avenir dans la vie politique française ».

    Ainsi Marine Le Pen arrive dans ce classement  en seconde position avec 31 % , juste derrière Christine Lagarde (34%), l’ex ministre de l’économie et des finances du gouvernement Fillon, de 2007 à juin 2011, et depuis cette date  directrice générale du Fond Monétaire International (FMI).

    Marine devancent  deux égéries anti frontistes classées « à droite »,  Nathalie Kosciusko-Morizet et Rama Yade (27 %. chacune),  Martine Aubry et Christiane Taubira, (21 % chacune, à croire pour cette dernière que sa grande croisade  en faveur du   mariage homo ne séduit pas tant que ça  les foules…),  Rachida Dati et Ségolène Royal (19 % chacune), Valérie Pécresse (17 %), Najat Vallaud-Belkacem (16 %), Cécile Duflot (12 %), Aurélie Filippetti (11 %),  Anne Hidalgo (10 %)…

    Marine a pu de nouveau juger de sa popularité et des espoirs suscités par le  programme frontiste  de défense de notre souveraineté et de notre identité nationales, y compris dans nos assiettes, lors de son passage le 28 février au Salon de l’Agriculture. Elle y a reçu un accueil particulièrement  chaleureux… contrairement à ce que pouvait faire croire le titre d’un article du Point consacré à ce déplacement qui contredit d’ailleurs  le compte rendu de celui-ci.

    Marine a mis en garde à cette occasion contre la réactivation du  Grand  Marché Transatlantique, un  accord de libre-échange, un projet  lancé dans les années 1990, auquel le FN s’oppose depuis l’origine, et qui porte en germe, a-t-elle noté,  un problème de sécurité alimentaire et de  concurrence  déloyale aux conséquences  terribles pour notre agriculture.

    « Il faut lutter a-t-elle ajouté  contre les grandes industries agroalimentaires qui, en accord avec la Commission européenne et l’OMC, refusent cet étiquetage. Ils mettent en place une opacité pour que les Français ne sachent pas ce qu’ils mangent. Agriculteurs et éleveurs doivent exiger l’étiquetage de la viande, car les consommateurs ont le droit de savoir ce qu’ils mangent.»

    Les Français ont aussi le droit plus généralement de ne pas être trompés sur la nature de leurs élites. Interrogée lors de l’émission politique de  BFMTV-RMC-Le-Point-BFM Business sur le sondage du JDD que nous évoquions plus haut, la présidente du FN n’a pas mâché ses mots au sujet la directrice du FMI.

    Certes, il s’agit d’une  « personnalité qui a marqué dans les cinq dernières années» ; mais « Mme Lagarde n’est pas une politique française, c’est une femme politique apatride. Quand on prend la tête de ces grandes institutions internationales, on oublie sa nationalité, on n’y fait plus référence, et surtout on ne doit plus réfléchir en fonction des intérêts de sa nation.»

    Bruno Gollnisch le rappelait en effet, Mme Lagarde est incontestablement une femme extrêmement brillante et intelligente. Mais le FMI est le bras armé financier du Nouvel ordre mondial. Celui ou celle  qui est à sa tête en épouse  forcément l’idéologie planétarienne, laquelle est consubstantielle à cette structure. A cette aune, que le directeur du FMI soit de nationalité française, burkinabé, ou guatémaltèque n’a pas grande importance…

    Marine a estimé avec raison que le poste occupé par Mme Lagarde « la disqualifie comme femme politique française ». De plus, « je pense que les Français ne sont pas encore informés des difficultés judiciaires qui sont les siennes: elle est sur le point d’être mise en cause dans l’affaire Tapie »

    Le 10 mai 2011, le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal,  avait demandé à la Cour de justice de la République (CJR) d’ouvrir une enquête visant Mme Lagarde pour abus d’autorité dans l’arbitrage favorable à Bernard Tapie. Fin 2007, cette dernière avait ordonné la désignation de trois juges-arbitres pour trancher le litige entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais dans le cadre de la vente d’Adidas.

    En juillet 2008, le tribunal arbitral avait condamné le Consortium de réalisation (CDR, gérant le passif de la banque) à verser 240 millions d’euros de réparation à M. Tapie, plus une centaine de millions d’euros d’intérêts et 45 millions d’euros pour préjudice moral!Trois juges d’instruction enquêtent sur cette  décision qui a fait bondir les contribuables Français, du moins ceux qui sont au courant.

    Argent pris dans la poche des Français qui est aussi  au coeur des actuels soucis judiciaires de   Sylvie Andrieux, ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), député depuis 1997. Elle a été  renvoyée devant le tribunal correctionnel lundi  pour détournement de fonds publics, à destination d’associations présumées fictives…pour un total estimé à 740 000 euros.

    L’Afp rapporte que « la  justice soupçonne Sylvie Andrieux d’avoir, en toute connaissance de cause, présenté au vote du conseil régional des dossiers de demandes de subventions d’associations fictives, créées avec l’unique objectif de rétribuer des personnes l’ayant aidée à s’implanter et à se faire élire dans certains quartiers, notamment dans le 14e arrondissement »

    Cet argent,  qui lui aurait donc  permis de s’acheter une clientéle électorale dans les quartiers nord,  certains n’hésitant pas à comparer la méthode Andrieux avec celle de la mafia. Bruno Gollnisch le constate,  notre ami Stéphane Ravier, candidat du FN aux dernières législatives contre Mme Andrieux dans cette 13e circonscription  des Bouches-du-Rhône,  avait frôlé la victoire avec 49% des suffrages…Qu’en aurait il été si la compétition avait été plus loyale ?

    http://www.gollnisch.com

  • Loi d’amnistie des délits (màj) Les syndicalistes auteurs de détournements de fonds bientôt amnistiés ?

    Une proposition de loi, adoptée par les sénateurs, prévoit d’amnistier les syndicalistes qui s’adonnent à des détournements de fonds, du recel ou même des abus de confiance.

    « Ce texte pourrait permettre aux élus du CE de la SNCF et d’EDF-GDF actuellement devant la justice pour malversations de s’en tirer sans condamnation« , prévient Pierre-Edouard du Cray, de l’association Sauvegarde Retraites.

    [...] De quoi s’agit-il ? « Des destructions et dégradations matérielles commises au cours des mouvements sociaux, sachant que ce livre III est aussi beaucoup plus exhaustif et fait explicitement référence à tous les délits financiers : vols, détournements, abus de confiance, recel…« , relève Pierre-Edouard du Cray, de l’association Sauvegarde Retraites.

    Or, la justice pénale doit justement se prononcer sur de tels délits dans au moins 2 dossiers brûlants. Le premier intéresse le comité d’entreprise d’EDF-GDF et sa Caisse centrale des activités sociales (CCAS) .

    L’instruction, qui a duré 8 ans, a renvoyé en correctionnelle des structures et des proches du PCF et de la CGT pour des détournements massifs.

    Une autre affaire concerne le détournement supposé de fonds du comité d’établissement régional de la SNCF à Lyon au profit des organisations syndicales. [...].

    Les syndicalistes qui se retrouveraient là aussi devant un tribunal, pourraient dès lors bénéficier de la loi d’amnistie.

    Capital

    A relire: (2002) Tollé à gauche sur le débat lancé par l’UMP sur l’amnistie des délits politico-financiers  (Article du Parisien: 06.07.2002, ici)

    ——————————————

    Le Sénat a adopté mercredi une proposition de loi communiste d’amnistie des délits et sanctions pour des faits commis lors de mouvements sociaux. « Il s’agit, ici, de faire œuvre de justice » a déclaré la garde des Sceaux, Christiane Taubira. Le texte doit maintenant être adopté à l’Assemblée.

    (…) RMC.fr

    http://www.fdesouche.com

  • FNJ : « Viens dire à Najat que le premier droit d’une fille c’est la sécurité »

    Manifestation du FNJ à Paris :


  • UN SYSTÈME IDÉAL ? École et conservatismes syndicaux

    Faut-il importer un modèle étranger ? Sachons raison garder, cela n’empêche pas de réfléchir à une profonde transformation du système scolaire.
    Dans l’édition du 13 septembre du journal Le Parisien, une page est consacrée à l’école idéale en Europe et la question « Par quel dispositif éducatif européen êtes-vous séduit ? » est posée à quelques lecteurs attirés par des exemples étrangers qui ne sont pas vraiment, en leur forme actuelle, transposables dans notre pays.
    C’est ce que dit avec beaucoup d’à-propos un autre lecteur, dont je me permets de citer ici les remarques pertinentes : « Évitons d’appliquer les méthodes des autres pays. Chacun sa culture et son histoire. Commençons d’abord par revaloriser le métier d’enseignant, cela me semble primordial. Ce n’est pas un métier comme les autres, c’est une vocation. Il faudrait donner les moyens aux professeurs d’accompagner les élèves d’une façon plus individualisée pour éviter l’échec scolaire. »
    Revaloriser le métier
    Effectivement, revaloriser le métier d’enseignant, pas forcément en augmentant les salaires (même si cela peut être utile) mais d’abord en redonnant du crédit aux professeurs, à leur rôle dans la société et en les soutenant, concrètement et non par de grands discours pontifiants, dans leur travail quotidien, voilà ce qui est nécessaire. Il s’agit aussi de redonner confiance à des enseignants qui se sentent, aujourd’hui, mal aimés par la population ou, en tout cas, incompris, à tort ou à raison.
    Remodelage
    En fait, dans le corps enseignant, il y a, comme dans toute profession, des qualités et quelques incompétences qui nuisent à la crédibilité et à la réputation de l’enseignement. Mais il y a aussi des structures qui, dans l’état actuel des choses, ne répondent plus exactement aux nécessités de la société et à ses envies, ce qui peut expliquer des incompréhensions mutuelles entre enseignants et enseignés, entre autres. Faut-il pour autant tout détruire ou céder aux modes de la "facilité" ? Sachons raison garder, cela n’empêche pas de réfléchir à une profonde transformation du système scolaire.
    Un véritable remodelage du système éducatif est possible, mais il est de multiples "conservatismes" à surmonter, et ils ne sont pas là où l’on croit : ces dernières années, les principaux syndicats ont eu tendance à dire "non" là où il aurait été possible de dire "oui" et se sont tus quand il aurait fallu s’opposer fermement...
    Ainsi, sur le problème des remplacements temporaires des collègues par d’autres professeurs du même établissement, qui est plutôt une bonne mesure à partir du moment où cela repose sur le volontariat enseignant et si cela ne porte que sur des périodes limitées. J’ai fait cette expérience l’an dernier, durant deux mois, avec quatre autres collègues : cela a permis à six classes de collège (soit environ 170 élèves) d’avoir cours d’histoire-géographie alors que, si nous n’avions pas proposé de faire cours en remplacement d’un professeur qui n’aurait pu être remplacé autrement (faute de personnels disponibles, selon le rectorat), ces classes n’auraient pas eu d’enseignement de ces matières d’avril à juin… On imagine ce qu’aurait été, à juste titre, la colère (vaine) des parents d’élèves.
    De plus, le fait que des professeurs de lycée enseignaient devant des élèves de collège a été très instructif pour nous et nous a permis de reprendre contact avec d’autres réalités que celles que nous connaissons dans nos classes de lycée, en général de bon niveau. Dernier point, d’ordre matériel : les heures supplémentaires ainsi effectuées nous ont permis de gagner quelques sous supplémentaires, ce qui n’est jamais totalement négligeable...
    Or, cette mesure de remplacement temporaire a été très critiquée, lors de sa mise en place il y a quelques années, par les principaux syndicats enseignants, ce qui apparaît désormais comme une erreur, voire comme une faute car cela semblait montrer un refus d’"en faire plus" et de rendre service (rémunéré) aux élèves…
    Le gâchis
    C’est ce genre de refus syndical enseignant qui a participé au discrédit du corps professoral dans l’opinion et qui, désormais, fait que plus personne dans la société n’écoute les enseignants ni ne cherche à comprendre leurs raisons, même (et surtout...) quand elles sont justes. Quel gâchis ! C’est d’ailleurs pour cela que la prochaine "journée d’action" des syndicats enseignants tombe à plat dans l’actualité, suscitant des "encore !" agacés parmi les parents d’élèves et les salariés... Il y aura d’autres moments où il sera nécessaire de parler haut et fort et, surtout, de se faire entendre... Mais ce ne sont pas les syndicats qui en donneront le signal.
    J.-PH. C. L’Action Française 2000 du 18 septembre au 1 er octobre 2008
    * http://jpchauvin.typepad.fr/

  • Les reniements du PC ne m’inspirent que du dégoût…

    Les reniements du PC ne m’inspirent que du dégoût… Le PCF vient d’abandonner son historique marque de fabrique, la faucille et le marteau. Il est vrai, qu’en France, il y a de moins en moins d’ouvriers et de paysans. Nonobstant, que vous inspire ce qu’il faut bien nommer un reniement ?

    Ce que devrait inspirer tout reniement : un extraordinaire dégoût. Je n’ignore rien, bien sûr, de toutes les pages noires de l’histoire du Parti communiste français. Celui-ci n’en a pas moins représenté durant des décennies une immense espérance pour des millions de travailleurs. Au fil des années, le PC a progressivement tout largué : la révolution, la grève générale, la dictature du prolétariat. C’est aujourd’hui un parti social-démocrate, qui se soucie plus de « lutter contre l’exclusion » au nom des droits de l’homme (dont Karl Marx avait fait une critique ravageuse) que de défendre le peuple contre l’emprise du Capital. La faucille et le marteau étaient précisément un symbole qui renvoyait au peuple. Je vous signale que celui-ci n’a pas disparu (les ouvriers et les employés constituent toujours la majorité de la population française) et que la guerre de classes bat plus que jamais son plein. Mais regardez les dirigeants actuels du PC : Marie-George Buffet n’évoque pas vraiment Louise Michel ou Rosa Luxemburg. Elle a l’air d’une petite ménagère ménopausée comme les autres. Pierre Laurent ressemble à n’importe quel employé de bureau (c’est d’ailleurs ce qu’il est). La Charte d’Amiens (1906) proposait aux travailleurs de lutter pour la « disparition du salariat et du patronat ». Cet objectif aussi a été abandonné. À quand le remplacement de la faucille et du marteau, outils du prolétariat, par le sex toy et la télécommande ?

    Le PC se renie pour être plus « en phase avec son époque », ce qui montre qu’il n’a plus la moindre intention de la changer. Les curés avaient fait de même en abandonnant la soutane. Quant aux homos, je suis surpris que les adversaires du mariage gay ne voient pas à quel point leur désir de passer devant monsieur le maire traduit leur embourgeoisement. Il y avait autrefois une charge subversive dans l’homosexualité, et tous les homos que j’ai connus étaient très fiers de ne pas être « comme les autres ». Aujourd’hui, ils ne rêvent apparemment que de se faire des bisous en public, de pousser des caddies et de changer des couches-culottes. Mon ami Guy Hocquenghem s’en serait étranglé de rage. De quelque côté qu’on se tourne, on normalise ! C’est aussi cela la pensée unique.

    Toujours à propos de l’URSS et du PCF, cette phrase vous poursuit depuis longtemps : « Je préfère porter la casquette de l’Armée rouge que manger des hamburgers à Brooklyn… » Pouvez-vous la resituer dans son contexte d’alors et nous dire si vous aviez tort d’avoir eu raison un peu trop tôt, ou s’il s’agissait seulement d’une boutade ?

    Elle me poursuit d’autant mieux que je ne l’ai jamais prononcée. Voici le texte exact, vieux de trente ans et fort différent de celui que vous citez : « Certains ne se résignent pas à la pensée d’avoir un jour à porter la casquette de l’Armée rouge. De fait, c’est une perspective affreuse. Nous ne pouvons pas, pour autant, supporter l’idée d’avoir un jour à passer ce qui nous reste à vivre en mangeant des hamburgers du côté de Brooklyn. » (Orientations pour des années décisives, Labyrinthe, Paris 1982, p. 76). C’était évidemment une formule. Je voulais dire par là que je ne me sentais pas plus en phase avec le soviétisme qu’avec l’occidentalisme, qui m’apparaissaient l’un et l’autre comme deux moyens différents d’aliéner les libertés humaines. C’est dire que je n’ai jamais cru à la fable du « monde libre », alibi cache-sexe de l’impérialisme américain. L’effondrement de l’URSS a eu le mérite de faire apparaître cette fable en pleine lumière. Après le totalitarisme hard du Goulag, le totalitarisme mou du politiquement correct et la colonisation des imaginaires symboliques par les seules valeurs marchandes. Je ne suis pas sûr qu’on y ait gagné.

    Jadis, les médias dominants nous ont vendu la Guerre froide, bloc contre bloc, et s’acharnent désormais à nous refourguer le même bidule, Occident « chrétien » contre Orient « musulman ». À cette roulette truquée, on a toujours l’impression que le zéro sort à tous les coups…

    Le mot « Occident » n’a plus aucun sens aujourd’hui. N’en déplaise aux groupies du « choc des civilisations », l’Occident ne constitue pas plus que l’islam un ensemble unitaire et homogène. Pour croire que l’islam est partout le même, en Arabie saoudite comme en Indonésie par exemple, il faut vraiment n’avoir pas beaucoup voyagé. Pour ma part, je n’ai rien à dire aux islamologues de comptoir qui citent les hadîth comme August Rohling, autre « grand spécialiste », citait le Talmud à l’époque de la Revue internationale de Mgr Jouin. Plus comiques sont ceux qui nous expliquent doctement que musulmans et djihadistes, c’est du pareil au même, à un moment où, partout dans le monde, les premiers sont massacrés et hachés menus par les seconds. Quant à ceux qui veulent interdire le Coran (sic), je leur souhaite bon courage. Je croirai à leur sincérité quand ils réclameront l’interdiction de la Bible (en raison des innombrables appels au meurtre au nom de Dieu qu’elle contient) et des épîtres de saint Paul (qui proclame la « sujétion » des femmes et leur fait obligation d’être voilées, cf. 1 Cor. 11, 5-10). Mettre dans le même sac les problèmes de l’immigration, de l’islam, de l’islamisme et du djihadisme est vraiment la marque de fabrique des esprits paresseux.

    Sous l’apparence des choses, il n’y a aujourd’hui que deux fractures fondamentales. Celle qui, dans le monde musulman, oppose les sunnites et les chiites. Et celle qui sépare l’Europe des États-Unis, deux ensembles aux valeurs opposées et aux intérêts divergents, comme l’ont souligné tous les géopoliticiens, de MacKinder à Spykman. Carl Schmitt disait que l’histoire du monde n’est que l’histoire de la lutte entre les puissances de la Terre et les puissances de la Mer. Celle-ci correspond aujourd’hui à l’affrontement potentiel entre la puissance océanique américaine et le grand ensemble continental associant l’Europe et la Russie. On en verra les effets dans les années qui viennent. Pour l’heure, on peut dire que la Paix chaude a remplacé la Guerre froide.

    Alain de Benoist, le 3 mars 2013

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier. http://www.voxnr.com

  • Comment faire pire que Madoff

    La Réserve fédérale américaine pourrait préparer une bulle spéculative géante.

    Aux dernières nouvelles, Bernard Madoff coule des jours tranquilles à la prison fédérale de Butner, en Caroline du Nord. “C’est beaucoup plus sûr ici que dans les rues de New York“, explique le génial escroc. Le temps doit quand même lui paraître parfois un peu long, occupé à nettoyer le réfectoire (payé 14 cents l’heure) ou à compter les jours qui le séparent de son improbable libération – prévue maintenant dans cent quarante-six ans. Pauvre Bernie !

    Ce qui, en revanche, doit lui remonter le moral, c’est de constater qu’il a en matière d’arnaque financière géante fait des émules au sein même des gouvernements et des banques centrales. Partout dans le monde. Au Japon, au Royaume-Uni et surtout aux États-Unis. Là-bas, l’élève est même en train de dépasser le maître. Ben Bernanke, le patron de la Réserve fédérale américaine (Fed), est en train de faire mieux que Bernie, avec la mise en place d’une mécanique infernale dont ne s’inquiètent aujourd’hui que quelques spécialistes, mais qui risque de conduire à une crise financière plus grave encore que celle ayant suivi la faillite de Lehman Brothers en 2008.

    Madoff s’était contenté, si l’on peut dire, d’escroquer des milliers de riches clients avec une banale pyramide de Ponzi : on appâte le zozo en lui garantissant un rendement élevé et on rémunère les anciens clients avec l’argent frais des nouveaux. Rien de très nouveau là-dedans, rien de très sophistiqué non plus.

    M. Bernanke, lui, se montre beaucoup plus imaginatif et novateur, avec en outre l’avantage majeur d’opérer en toute légalité. Et pour des montants sans commune mesure : 65 milliards de dollars pour Madoff, près de 3 000 milliards de dollars pour Bernanke. Bernie petit joueur.

    Pour sauver la chaîne de Ponzi construite par le Trésor américain (faire de nouvelles dettes afin de pouvoir rembourser les anciennes), la Fed s’est lancée à la fois dans la fabrication de fausse monnaie à grande échelle et dans une manipulation sans précédent des taux d’intérêt. Au point qu’à côté le scandale du Libor dans lequel sont impliquées plusieurs grandes banques privées, et qui fait régulièrement la une des journaux financiers, relève de l’amateurisme.

    Comme Jésus multiplia jadis les pains, Bernanke multiplie aujourd’hui les dollars. Une méthode pas catholique du tout, mais que M. Bernanke a jugée être la moins pire des mauvaises solutions pour sortir l’Amérique de la crise. Avec tous ces billets verts miraculeusement créés, il a acheté depuis trois ans d’énormes quantités de dette publique américaine : 1 700 milliards de dollars d’obligations du Trésor, 1 000 milliards de dollars d’emprunts immobiliers garantis par l’Etat, soit au total plus que toute la dette de la France. Résultat : les taux d’intérêt à long terme sont tombés aux États-Unis à des niveaux incroyablement bas (2 % à dix ans, contre 4 % avant le début de la crise) ; mais surtout absurdement bas, compte tenu de l’envolée de la dette publique américaine (qui frôle 17 000 milliards de dollars et augmente de 4 milliards de dollars par jour !). Des niveaux aussi fictifs, déconnectés de la réalité, que pouvaient l’être les rendements offerts par Madoff à ses clients.

    Cela n’empêche pourtant pas de nombreux économistes de saluer l’audace de M. Bernanke – et de reprocher au passage la pusillanimité dont M. Draghi ferait preuve à la tête de la BCE. Ils considèrent comme une formidable nouvelle ces taux d’intérêt très faibles, inférieurs aux taux de croissance, qui dopent la consommation des ménages américains, l’investissement des entreprises et favorisent la reprise du marché immobilier. Les agences de notation elles-mêmes applaudissent : c’est une raison suffisante pour s’inquiéter. Car le problème de ce genre d’entourloupe géante et de fuite en avant est qu’il est difficile d’y mettre un terme en douceur, sans faire s’écrouler tout le système.

    Que risque-t-il de se produire quand la Fed cessera d’acheter chaque mois pour 85 milliards de dollars de dette américaine ? Il risque de se produire un gigantesque krach obligataire causant d’énormes pertes à la Fed elle-même, mais aussi aux banques, aux assureurs et autres fonds de pension. Un krach provoquant une remontée des taux d’intérêt si brutale qu’elle ferait automatiquement retomber l’économie en récession et mettrait l’État américain en réel danger de faillite.

    Que risque-t-il à l’inverse de se passer si la Fed, mais aussi la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon continuent de maintenir à des niveaux artificiellement bas les taux d’intérêt à long terme ? Il risque de se former de gigantesques bulles spéculatives en comparaison desquelles celle des subprimes fera figure de “bullette” inoffensive et indolore.

    Madoff avait ruiné quelques milliers de clients pour la plupart très fortunés, ce qui est très triste pour eux mais sans grande importance. C’est en revanche toute l’économie mondiale que Bernie II (Ben Bernanke) risque, lui, de ruiner. “L’État tout entier est une chaîne de Ponzi”, a récemment déclaré, du fond de sa prison, Bernard Madoff. Parole d’expert.

    Le Point   http://fortune.fdesouche.com