Pourquoi la biologie se voit-elle traitée de science réactionnaire et fasciste ? Sans doute, parce qu'en étudiant l'homme scientifiquement et honnêtement, elle fait pièce aux utopistes rousseauistes, marxistes et aux nouveaux loups enfarinés qui prennent aujourd'hui leur relève.
Henri de Lesquen et le Club de l'Horloge nous présentent ici une admirable synthèse de la science moderne et aussi le fruit de leurs réflexions. Gros ouvrage (313 pages avec les notes et la bibliographie), aucune illustration graphique mais de nombreux exemples et les références aux travaux des savants les plus prestigieux (et les plus sérieux) de notre époque.
Nous ne présenterons pas au lecteur l'aspect pédagogique de leur ouvrage ; nos auteurs, qui comptent parmi les vraies « grosses têtes » françaises, démontrent absolument tout ce qu'ils avancent et démontent les hérésies de l'idéologie égalitaire (1).
C'est la faute à Rousseau
La première partie de ce livre se nomme fort justement : « L'utopie et la mort ». Elle démolit, avec une précision féroce, l'utopie de l'égalitarisme. Le doux (?) Jean-Jacques Rousseau porte la responsabilité des crimes de la révolution française et, indirectement, de tous ceux (combien de millions d'êtres ont disparu dans ce colossal holocauste ?) commis par la prise et le maintien au pouvoir des communistes. L'excellent style de ses ouvrages, entre autres « le Contrat social » et «l'Emile», cache ses erreurs de pensée - et leur flou - mais aussi sa haine sous-jacente contre la société. On connaît la ritournelle : l'homme naît naturellement bon, la société le rend mauvais. Aux origines, l'homme vivait seul dans une nature amicale puis il rejoignit ses semblables et se pervertit. Pauvre Jean-Jacques ! Il oublie - et pourtant la science de son époque ne l'ignorait point - que l'homme vécut en société depuis les origines et que la nature n'a rien d'un jardin à l'anglaise. Et l'homme est naturellement agressif. Qu'on le change donc et le « doux philosophe » aboutit au despotisme, s'en réclame même ; et de préciser : « ... tous les particuliers redeviennent égaux parce qu'ils ne sont rien ». Autrement dit, pour Rousseau, 1 n'est pas 1 mais 0 égale 0.
Marx et quelques autres
Rousseau croyait en la déchéance de l'homme. Marx voulait le renvoyer au paradis perdu. On connaît le sort de ses prétendues théories scientifiques (le socialisme scientifique opposé, O dérision, au socialisme utopiste !); huit ans après leur publication, sa théorie sur la valeur du travail tombait en désuétude et elle représentait la base de tout son édifice ; mais comme le font remarquer nos auteurs, les doctrines de Marx s'emboîtent comme les poupées russes : purement économiques, elles contiennent un sous-produit social selon lequel l'individu, élément statistique, doit être considéré comme négligeable. Marx a déduit, de faits isolés, des règles générales et on connaît le sort de son réductionnisme : rien de ce qu'il a prévu ne s'est réalisé. Pire, en s'inspirant d'autres travaux, comme ceux de Darwin, il a mal compris, il a cru que l'homme était indéfiniment malléable, qu'il suffisait de l'éduquer pour en faire l'homme nouveau, l'homo communiste. Ses successeurs ont cru que Lyssenko leur apportait la solution finale : la transmissibilité des caractères acquis (comme si en coupant un bras à plusieurs générations successives de singes, on obtiendrait enfin un chimpanzé manchot !). Quant à Pavlov, expérimentant sur des animaux de laboratoire au moyen d'un système de « récompense-punition », il devait faire progresser l'acquisition de nouveaux comportements (dés lors, il suffisait de combiner les travaux des deux hommes ... ).
L'utopie du XXe siècle
Tout comme les idées de Rousseau, la doctrine marxiste-léniniste débouche fatalement sur l'utilisation de la violence et de l'oppression. Les goulags soviétiques, les génocides d'Indochine et du Cambodge le montrent à foison. Jamais le prolétariat n'a été soumis à une pression aussi dure et aussi avilissante par une stratification de classes, une hiérarchie pire que celle des tsars. Le marxisme passe de mode. Direction : les poubelles de l'histoire mais comme notre intelligentsia - quoi qu'elle s'en défende - ne respecte que la force, elle se tourne vers une nouvelle utopie venue d'Amérique du Nord. Elle y influença considérablement les penseurs et les hommes politiques ; elle refuse pudiquement la responsabilité des crimes du marxisme ; elle a impressionné les « nouveaux philosophes » qui croient de moins en moins en Marx au bénéfice de Rousseau («... de Scylla on retourne en Carybde », remarquent nos auteurs). Mais ne nous y trompons pas : cette nouvelle utopie nous promet les affreux lendemains de la terreur française et des camps de concentration soviétiques ou chinois. Ces loups enfarinés continuent à prêcher, contre toute évidence, l'utopie de, l'égalitarisme et son corollaire, l'environnementalisme.
Un rat = un homme
Cet égalitarisme forcené amène les nouveaux utopistes à faire table rase de toutes les hiérarchies et aboutit tout aussi fatalement au collectivisme. Mais enfin ces censeurs ne sont pas spécialement des imbéciles ; ils se rendent compte que la science moderne contredit formellement leurs élucubrations. Peut-être faut-il voir là le ressentiment de gens qui se sentent d'une façon ou de l'autre opprimés ou encore le moyen idéal de réaliser leur volonté de puissance à leur bénéfice ? En fait, nos auteurs voient en toute idéologie une « combinaison, souvent explosive, d'une passion et de l'esprit de système ». Une de ces théories parmi les plus dangereuses est le behaviourisme (ou théorie du comportement). Utilisant des animaux de laboratoire sélectionnés (ils ont éliminé ceux vraiment trop rebelles à leurs expériences), ils ont tiré de méthodes de laboratoire uniquement (jamais, ils n'ont expérimenté sur des animaux sauvages), les grands principes de leur fausse science : on peut apprendre n'importe quoi à n'importe qui ; chaque être humain naît avec en place de cerveau une « page blanche » que le milieu et les circonstances remplissent ; il suffit de le faire dans le « bon sens » pour aboutir à la société idéale. Que les autres sciences, les vraies, comme la biologie ou l'éthologie, les contredisent, aucune importance : par distorsion, ils modifient le sens des mots (comme, par exemple, pour l'hérédité qui, pour eux, n'existe pas) ou qualifient leurs contradicteurs de sciences non-neutres, donc engagées, lisez fascistes.
Et pourtant ...
... chaque homme est un individu physiquement, moralement et intellectuellement différent des autres. Les découvertes de la génétique nous ont montré les rôles des chromosomes et décrit les différences génétiques. Force est donc, malgré les «répugnances» des égalitaires, à l'impact de l'hérédité et à celui de l'éducation spécialement au sein de cette « niche écologique » qu'est la famille (Voici d'ailleurs une des raisons pour laquelle la famille sert de cible aux autoritaristes-égalitaristes). Les recherches modernes ont démontré qu'il existe une certaine part d'héréditabilité de l'intelligence (étudiée par des méthodes comme la mesure du quotient d'intelligence - le Q.l. -, apparemment un «facteur g» représentant l'intelligence générale). Autre élément mais qui mérite des études supplémentaires : l'héritabilité de certains caractères de la personnalité.
Résumons très fort : l'individu subit la culture de la société où il vit : elle lui est imposée quelle que soit sa biologie propre. Mais dissocier ces deux ordres de fait revient à commettre un sophisme, c'est-à-dire à oublier que le tout n'est pas la somme de ses parties.
Autre erreur : raisonner à partir d'un individu moyen ou statistique, en oubliant les personnalités qui, par leur envergure, ont influencé le cours de l'histoire (Napoléon, par exemple).
L'homme est un animal
Jean Rostand le dit et il situe même assez facilement notre espèce humaine dans ce règne. Proches de nous sont les primates, au point que, chez eux, il a été possible de repérer nos groupes sanguins les plus répandus et de donner du sang de chimpanzé, sans inconvénient par voie intraveineuse, à un homme. Mais, et retenons bien ceci, tout l'homme n'est pas dans l'animal. Ainsi, des chimpanzés font preuve d'intelligence, mais « seule la pensée conceptuelle et le langage qui apparaît avec elle rendent la tradition indépendante de la présence de son objet en créant le symbole libre lui permet de communiquer des faits et des raisonnements dans la disponibilité matérielle des objets qui le concernent » (Conrad Lorenz). Et, répétons-le une fois de plus, le tout est plus que la somme de ses parties, du moins dans les sciences humaines.
Comprendre l'homme
Les behaviouristes ont obtenu tous leurs succès en travaillant sur des bêtes de laboratoires, sélectionnées et dégénérées, jamais sur des animaux en liberté. Cette lacune sera comblée par la nouvelle école : appliquant leurs trouvailles à l'homme, elle va découvrir l'explication de bien des secrets de la loi naturelle. Rappelons les principaux : la toute-puissance de l'instinct, condition de la liberté comme l'a montré Lorenz, et surtout l'agressivité.
L'agressivité, cette méconnue
C'est une pulsion qui fait agir spontanément l'homme et l'animal. Elle ne dépend pas d'une série de frustrations (quoique le cas soit parfois possible) mais définir l'agressivité revient à se poser la question : « A quoi le mal est-il bon ? ». Disons que selon Lorenz, « c'est un instinct de combat (...) dirigé contre son propre congénère ». Soit, mais encore ? Ses fonctions principales :
• elle sert à organiser une vie autonome au sein de l'espèce ; la sociabilité permet à l'homme de vivre avec les autres tout en s'affirmant comme autonome au sein de la société.
• elle contribue au développement culturel en permettant la répartition des tâches et l'équilibre de la vie.
• elle maintient l'équilibre psychique en utilisant le potentiel énergétique de chacun (comme, par exemple, la recherche scientifique).
• elle confirme son impact sur le monde extérieur (esprit de recherche, de découverte ... ).
A l'inverse, on peut affirmer que, là où l'agressivité est trop durement réprimée, naissent les névroses issues des frustrations.
Nécessaire, mais ...
Si, chez l'animal, cet instinct d'agressivité reste réduit à des limites raisonnables (si on peut dire !), il n'en va pas de même chez ses frères supérieurs. Il importe d'inhiber cet instinct, de le ritualiser, de le canaliser en quelque sorte pour l'empêcher de devenir purement destructeur. Le canaliser ? Oui, mais comment ? Vers des disciplines sportives, vers la recherche scientifique, la découverte et l'exploration de l'espace (jadis, les tournois de chevalerie remplirent admirablement leur fonction de ritualisation).
A notre époque, cette canalisation devient d'autant plus indispensable que l'entassement urbain supprime la distance de sécurité à laquelle des humains peuvent se supporter. Les petits loubards de quartier sont là pour le démontrer mais l'utopie égalitariste préfère accuser la société et s'attendrir sur leur triste sort que sur celui de leurs victimes (comme ce fut le cas de l'assassin d'un enfant !).
La dominance
L'instinct de dominance mène à établir une hiérarchie entre les individus, hiérarchie indispensable si l'on veut voir fonctionner la société. Si l'on en veut un exemple irréfutable, il suffit de regarder une organisation qui se veut égalitaire, celle qui proclame la dictature du prolétariat : l'U.R.S.S. En réalité, pour faire fonctionner n'importe quel type d'organisation humaine, il faut laisser agir cet instinct de dominance qui aboutit à la hiérarchie, indispensable conservatrice des élites qui doivent mener les affaires publiques.
Nature ou culture
Le rousseauisme renaît. Il prend des formes diverses dont l'écologie et le Club Méditerranée (la « civilisation égalitaire, artificielle et provisoire des cocotiers, de l'île perdue, du paradis retrouvé »). Mais ce retour à la nature suppose un abandon des valeurs culturelles, une récession de notre civilisation jusqu'à l'abrutissement total. Que l'on se souvienne des différents « enfants sauvages » dont le premier baptisé Victor et trouvé en 1800 : les dégâts cérébraux dus au manque de formation intellectuelle sont toujours irréparables. « L'homme à l'état de nature, ce n'est pas un rêve, c'est un cauchemar. » En bref : la culture seule permet à l'homme de développer son cerveau pour répondre aux défis que lui lance la nature. Or les théories égalitaires et leurs sous-produits, le manque de contraintes culturelles de la civilisation, font naître cette « tiédeur mortelle des sentiments » dont parle Lorenz.
Et de plus, hélas, le laxisme des faux princes qui nous gouvernent leur fait oublier que gouverner, c'est contraindre et, à force d'accorder trop de liberté, ils finiront par tuer la Liberté.
La caféaulaitisation
Barbarisme. A tous les points de vue. Les utopistes égalitaristes veulent mélanger toutes les races humaines pour obtenir un être humain couleur café-au-Iait et aux yeux légèrement bridés. Du coup, et les mondialistes s'en pourlèchent d'avance les babines, les barrières nationales tomberont et l'humanité connaîtra la paix. La paix éternelle, celle des tombeaux car, dans ce cas, l'homme cessera d'exister et cédera la place à une peuplade de robots au service de quelques poignées d'illuminés.
Le pari de la liberté
Notre humanité, notre monde, notre cosmos disparaîtront un jour mais de mort naturelle. En attendant cet inéluctable perspective, nous devons nous défendre contre le péril mortel que nous fait courir l'égalitarisme. Existe-t-il un remède ? Certes. Cultivons notre liberté et ses responsabilités en suivant les leçons de la loi naturelle, celle surtout de la hiérarchie qui crée les élites. Une nouvelle chevalerie surgira qui sauvera notre monde. C'est ce grand livre passionnant qui le démontre.
A. SITTINGER
(1) : Henry de Lesquen et le Club de l'Horloge: «La politique du vivant», Albin Michel, Paris, 1979.
Qu'est-ce que l'éthologie ?
Malgré l'anthropologie (étude de l'homme) qui se consacrait plutôt à l'étude physique de notre espèce, l'ethnologie (rattachée à la sociologie) qui s'adonnait plus à l'étude de peuplades africaines ou polynésiennes qu'à l'espèce elle-même, la véritable science de l'homme faisait peu de progrès. Les premières notions d'éthologie vinrent des Anglo-Saxons et le terme «ethology» a pris aujourd'hui le sens de biologie du comportement.
C'est une science comparative : elle observe le comportement des animaux pour y découvrir l'origine et la fonction de ces comportements (à partir d'animaux d'espèces différentes).
Parmi ses plus grands représentants, citons Lorenz et Eibl-Eibesfeldt qui rencontrèrent d'ailleurs de très vives critiques de la part des «savants» behaviouristes et marxistes dont ils contredisaient les assertions fallacieuses en se basant sur des faits scientifiques.
Lyssenko ou l'évolution contrôlée
En 1937, Trofim Lyssenko, agronome soviétique, s'en prend à la génétique classique (fasciste, bien sûr). Il affirme sa théorie selon laquelle il est possible de rendre héréditaire les caractères acquis. Tout simplement : si vous coupez la queue à plusieurs générations de souris, vous finirez par obtenir des souris naissant dépourvues de cet ornement. De même, si vous formez des générations de bons citoyens soviétiques, chacun spécialisé dans sa tâche, vous obtiendrez des bons citoyens par droit de naissance. Une armée de robots. Les vrais savants (russes) qui osèrent le contredire périrent dans les camps de concentration et maintenant encore, l'économie et l'agriculture soviétiques ne se sont pas remises des élucubrations de ce charlatan.
Un aspect de l'égalitarisme moderne
« Echec et maths », ainsi ont baptisé ce chapitre les spirituels auteurs de « La politique du vivant » et d'expliquer : la mathématique moderne fait appel à des notions de la théorie des ensembles ; cette sorte de philosophie des mathématiques s'adresse aux mieux doués en cette matière, capables d'un haut degré d'abstraction : pour les autres, elle est susceptible de provoquer non seulement des échecs graves mais encore ce que Stella Baruk, elle-même ancien professeur, a nommé une « névrose mathématique ».
Comme les parents, formés aux mathématiques classiques, s'avèrent incapables d'aider leurs enfants, les plus pauvres en seront victimes puisque les classes les plus aisées seront seules capables de payer des « Cours de rattrapage ». Signalons, pour être justes, que la Belgique, toujours à l'avant-pointe du progrès en matière d'égalitarisme, a fait supprimer les examens, ce qui permet d'éviter de faire redoubler une classe : on est tous égaux, non ?
le nouvel EUROPE MAGAZINE mars/avril 1979
lobby - Page 2401
-
La science contre l'utopie
Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, lobby, Science et techniques, tradition 0 commentaire -
Homoparentalite : l'étude censurée. Taubira, furieuse, demande à la presse de ne pas en parler
Une étude publiée par un sociologue américain démontre les effets de l’homoparentalité sur la psychologie des enfants privés d’altérité dans leur éducation et confrontés aux questions sur leur conception et leurs origines. Cette étude tenue secrète en France démontre, outre les problèmes de déséquilibre psychologique des enfants élevés par des couples homosexuels, que ces enfants sont en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que les enfants ayant grandi dans leurs familles biologiques…
Le sociologue américain Mark Regnerus a publié un article dans le journal américain « Social Science Research, intitulé « How different are the adult children of parents who have same-sex relationships? Findings from the New Family Structures Study » ( A quel point les enfants devenus adultes de parents ayant eu une relation homosexuelle sont-ils différents ? Résultats de l’Étude sur les nouvelles structures familiales ), qui dresse la bilan de la longue étude qu’il a menée sur 2988 personnes interrogées.
Les résultats de cette étude du chercheur universitaire sont surprenants. Ils ont été repris dans le site d’information américain Slate. Selon cette étude, les enfants élevés dans leurs familles biologiques disposent d’un meilleur niveau d’études, d’une meilleure santé mentale et physique, ils consomment moins de drogue, se tiennent plus éloignés des activités criminelles et se considèrent plus heureux que les enfants élevés par un couple homosexuel.
A l’inverse, les enfants issus de familles homoparentales, et en particulier de couples lesbiens sont bien plus sujets aux dépressions, il ont plus de problèmes physiques, il consomment plus de marijuana et ont plus de chance d’être au chômage (69% des enfants issus de familles homoparentales vivent des prestations sociales contre 17% pour les enfants de couples hétéros).
Surtout, contrairement aux théories de Jean-Michel Aphatie et de Caroline Fourest, selon lesquelles les hétérosexuels sont de violents alcooliques qui frappent leurs enfants et en abusent, les enfants de couple lesbiens seraient en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que dans les familles « hétéro-parentales » (23% contre 2% de moyenne).
Aux États-Unis, le lobby gay a été choqué par cette étude et l’a dénoncée si violemment (appuyé par des journalistes progressistes) qu’un mouvement de scientifiques s’est créé pour soutenir ces travaux et leur sérieux méthodologique.
Il est étonnant de constater que cette étude n’ait jamais été évoquée par le moindre journaliste, en France, alors que nous sommes censés être en plein débat sur l’homoparentalité. Les journalistes préfèrent suivre les socialistes dans leur chasse aux « dérapages » homophobes plutôt que de s’interroger sur le fond du sujet et sur les dangers d’une telle loi.
Il est clair que les études sociologiques peuvent être controversées, mais pourquoi nous cacher celle là, alors que tous les défenseurs du mariage pour tous les homos, sans jamais rien citer, disent, l’air sûrs d’eux, que les premières études prouvent qu’il n’y a pas de différence éducative entre l’homoparentalité et la parenté « classique » ? Pourquoi personne ne parle tout haut de cet élément qui pourra certes être débattu mais qui ne peut qu’apporter des faits nouveaux aux discussions.
Qu’on montre toutes les études et chacun se fera son idée, pourquoi laisser Caroline Fourest nous expliquer que les enfants de couples homosexuels sont en pleine forme sans mettre en doute cette vérité énoncée qui ne coule pourtant pas de sens ?
En même temps, tous ces futurs enfants dépressifs, drogués, aux troubles psychologiques, parasites de l’État, formeront de formidables électeurs (et militants pour ceux qui seront un peu plus en forme) du Parti Socialiste. On comprend mieux pourquoi le PS veut déglinguer nos enfants et légaliser le commerce des bébés…
La dégénérescence programmée, c’est maintenant !
A faire suivre sans modération ..............
AFC de la Sarthe
25bis rue Albert Maignan
72000 LE MANS
tel : 02 43 81 21 36Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Un maire abolit dans les cantines publiques les repas de substitution pour les musulmans
A Arveyres, en Gironde, une petite commune de 1900 habitants située près de Libourne, le maire sans étiquette, Benoît Gheysens, a pris une décision courageuse qui a suscité l’émoi de la communauté musulmane. La mairie a décidé en effet de supprimer à l’école les fameux plats de substitution destinés aux enfants qui ne mangeant pas de porc. Le motif ? Les contraintes budgétaires et techniques auxquelles est confrontée la municipalité. Sur 180 enfants, 28 sont musulmans : selon le maire, si les familles des enfants musulmans ne sont pas satisfaites par la décision de la mairie, elles « peuvent retirer leurs enfants de la cantine ce jour-là ».
Une décision massivement saluée parles habitants et l’opinion publique, malgré l’hostilité de certaines familles, concernées par les repas de la cantine, la pression qu’exercent les médias, ou encore le sous-préfet de Libourne, Patrick Martinez. Preuve de la popularité de cette démarche, les villages voisins de Saint-Germain-du-Puch et de Saint-Quentin-de-Baron ont décidé d’appliquer la même décision que le maire d’Arveyres.
« Personne ne peut obliger ces musulmans à manger du porc, mais personne non plus les a obligés à venir dans notre pays », résumera un internaute. Comme quoi, le bons sens n’a pas encore abandonné la population ! Car en France, on mange du porc : chaque pays a sa tradition culinaire, marquée par son terroir, sa religion, et tout cet ensemble de tissus et de liens, sécrétés par l’histoire, et qui contribuent à façonner des codes commun, en bref, une culture qui cimente le lien social. Sans culture, sans règles de vie commune, les individus peuvent éventuellement coexister, mais ils ne peuvent pas vivre ensemble. Pour vivre ensemble, il faut avoir quelque chose à partager. Le « copain », c’est celui qui partage le même pain…
http://www.contre-info.com/Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, immigration, lobby, religion 0 commentaire -
Guérini PS mis en examen pour détournement de fonds publics
Le président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, mis en cause pour licenciement présumé abusif d'un ancien membre de son cabinet, a été mis en examen mardi pour détournement de fonds publics. (Voir également : La députée PS, Sylvie Andrieux, trainée en justice)
La justice soupçonne le sénateur d'avoir "arrangé" le licenciement de Jean-David Ciot, élu depuis lors député PS d'Aix-en-Provence et actuel président de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône. L'objectif aurait été de permettre à ce dernier de percevoir des indemnités de départ pour mieux préparer les élections législatives de 2012, lors desquelles il a affronté l'actuelle maire UMP d'Aix-en-Provence, Maryse Joissains. Jean-Noël Guérini a été mis en examen après plus de deux heures d'audition par le juge Charles Duchaine sur la base d'une information judiciaire ouverte en 2011.
Selon une source proche du dossier, le juge Charles Duchaine a fait bloquer la somme de 65.000 euros sur le compte de Jean-David Ciot, correspondant à 22.000 euros indûment versés par le Conseil général et à 43.000 euros d'indemnités de chômage.
David Ciot est convoqué mardi après-midi devant le juge pour une probable mise en examen pour détournement de fonds publics et recel.
Jean-Noël Guérini a déjà été mis en examen pour association de malfaiteurs dans une affaire de malversations présumées sur les marchés publics de la région marseillaise.
Il devait de nouveau être entendu dans le cadre d'un dossier connexe à l'instruction principale mais son audition a été reportée en début d'année en raison de problèmes de santé, puis d'une méningite virale du magistrat.
Charles Duchaine, qui souhaitait placer Jean-Noël Guérini en garde à vue, avait obtenu la levée début décembre de l'immunité parlementaire du sénateur socialiste.
Malgré ses ennuis judiciaires, Jean-Noël Guérini a réaffirmé sa volonté de demeurer à son poste. "Je resterai jusqu'en 2015 à la présidence du Conseil général et après je serai candidat à ma succession", a-t-il dit.¢
Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/ -
Le règne technocratique :
«Les dimensions de l’entreprise néo-radicaliste, avec ses ambitions, ses rouages, ses tentacules européennes, son arsenal financier, cette volonté de vampiriser les masses s’apparente beaucoup à une prise de pouvoir totalitaire » Dominique de Roux
L'instabilité, l'hétérogénéité du personnel politique des IIIe et IVe Républiques ont en effet permis l'apparition d'une nouvelle classe dont la Ve République devait consacrer le règne. Le changement régulier du personnel administratif, non seulement empêche une intégration locale de celui-ci mais rend le service parfaitement anonyme. Telle est l'origine du transfert progressif des pouvoirs aux technocrates. La planification devait les conduire à proposer un Etat apparemment plus fort et plus stable : ce fut l'origine de la Ve République. Dans le même temps, le secteur privé devait suivre une évolution analogue avec la prise en main progressive des entreprises par les « managers ». Le capital privé, familial, dissout dans l'anonymat, leur laissait la place. Dès lors il n'y a plus de grandes différences entre les secteurs publics et privés, ni même entre les mentalités...
Et l'on pouvait considérer avec Pierre DEBRAY qu'il n'y a qu'une bureau-technocratie qui se définit comme « le gouvernement collégial de commis irresponsables (au sens patrimonial du terme) choisis selon les critères de la compétence technique ou supposée ». Ainsi existe-t-il un groupe cohérent, puissant, permanent, privilégié, une caste dirigeante. « Le pouvoir est accaparé, la fonction publique asservie. » On ne saurait être plus clair. Mais c'est le « Pays Réel » qui subit cet état de choses. L'Administration s’est substituée à ses organes et se comporte avec eux comme si elle avait affaire à des individus dotés chacun d'un conseil judiciaire, d'où le « maquis administratif et procéduriel » dans lequel l'Etat se débat et qui l'empêche finalement de jouer son rôle. En fait, cette mentalité technocratique se révèle radicalement opposée aux exigences de notre civilisation et de notre être national. Pierre DEBRAY le dit très bien : « La mentalité bureau-technocratique, qui fait passer le quantitatif avant le qualitatif, le rationnel avant le vital, le mécanique avant le volontaire, apparaît ainsi comme un obstacle principal au progrès humain. »
Pour ce faire, on maintiendra volontairement un niveau qualitatif bas de la production (voitures, pneus, immeubles...), on développera plus que de raison l'automation avec ses conséquences : ruine de l'artisanat et de la propriété du métier, disparition de la satisfaction professionnelle, cause de profonds malaises, dégradation qualitative et quantitative des loisirs, etc. Enfin, le déracinement le plus inhumain est au programme : les régions sous-développées et excentrées sont condamnées au dépérissement, selon la logique inévitable du système capitaliste qui se développe en se concentrant. Ainsi assiste-t-on à une véritable prolétarisation des régions : l'Ouest, par exemple. Ou encore des professions toutes entières : agriculteurs, artisans, commerçants, etc.
Mais « ... à vouloir tout niveler, on développe le complexe des minorités et on risque des réactions violentes », nous prévenait J.-F. GRAVIER dans « La Question Régionale ». Or la France est une Union de minorités et communautés où l'Etat dominé par la technocratie ne joue plus son rôle historique de serviteur de la société. « Nous ne voulons plus être à la merci des bureaux parisiens », expliquent les paysans qui barrent les routes. Sur les Côtes, grondent les pêcheurs contre les décisions du super-club technocratique de BRUXELLES.
Le 18 février 1971, cent mille viticulteurs des pays d'Oc ont manifesté. Un d'entre eux expliquait à Francis PANAZZA (du « MERIDIONAL- LA FRANCE ») les raisons du mécontentement. « Le Marché Commun, disait-il, n'est qu'une foire d'empoigne sans solidarité aucune, où on nous a fait entrer de force pour pouvoir signer un règlement financier qui profitait à d'autres. » Les opérations « escargots » autour de la capitale, des agriculteurs et des transporteurs routiers, représentent la lassitude professionnelle face à la destruction de notre économie par les financiers de l’Europe…On pourrait ainsi passer en revue toutes les professions, y compris les professions libérales. Toutes ont à souffrir de la bureaucratisation de l'Etat.Beaucoup vivent sous la menace d'être elles-mêmes bureaucratisées. Il existe donc en France des aspirations professionnelles. Il y existe des aspirations fédéralistes étouffées par la centralisation de l'appareil jacobin de l'Etat. Il y existe des aspirations universitaires : défigurées par les excès minoritaires, elles n'en sont pas moins légitimes. Ces aspirations ont toutes un même but : obtenir des libertés concrètes, les arracher au pays légal, dans l’ordre traditionnel français. C'est regroupés derrière les drapeaux français, et non derrière les drapeaux rouges, noirs ou verts de l'internationale, de l'Europe ou de l'anarchie, que défilaient les viticulteurs de Béziers.
-
Méridien Zéro - Diabolisation, nouvelle inquisition, pensée unique
-
Colonisation culturelle des Français de souche : droite et gauche main dans la main
Une pétition en ligne vient de voir le jour sur internet pour interdire l’apprentissage du coran dans les écoles françaises. L’instigatrice, Chantal Rageot, explique ce qui a motivé sa démarche : « Je viens d’apprendre que mon petit fils de 10 ans, en école primaire, est obligé d’apprendre le coran et qu’il sera noté sur ce en fin d’année scolaire« .
Que les chantres de la laïcité au gouvernement introduisent l’enseignement obligatoire du coran dans l’école de la République française, voilà qui est curieux…C’est toujours cette assimilation à l’envers que veulent promouvoir nos dirigeants : ce n’est plus l’étranger qui doit adopter les codes culturels de son pays d’accueil, mais l’autochtone qui se doit d’apprendre ou d’adopter les usages de celui qu’il accueille. En bref, l’assimilation à l’envers est une forme de colonisation culturelle dans laquelle l’indigène doit apprendre la langue de ses colonisateurs. N’est-ce pas Jean-François Copé qui avait fait lui-même cette suggestion, en appelant de ses voeux l’apprentissage de la langue arabe en cours ? :
-
Trop taxées nos banques ? Allons donc !
A écouter la longue plainte des patrons du secteur et à lire les rapports officiels, on pourrait croire que la finance française est matraquée par le fisc. Or, «Marianne» révèle que nos grandes banques commerciales ont payé… 8 % d’impôt en moyenne, quatre fois moins que les PME !
Publié fin janvier, le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) sur la pression fiscale dans le secteur financier a fait couler un peu d’encre, mais, surtout, beaucoup de larmes de crocodiles. «La pression fiscale s’accroît sur le secteur financier», titrait le Monde, en réaction à l’étude. «France : pression fiscale accrue sur la finance depuis 2010», rapportait l’agence Reuters. «Taxer plus le secteur financier ; pas le meilleur moyen d’éviter une crise», alertait le Parisien.
Le rapport nous apprenait, il est vrai, qu’«à l’horizon 2015 le secteur financier devrait s’acquitter de 8 milliards d’euros d’impôts supplémentaires par rapport à 2010», comme l’a résumé à Marianne un membre du CPO. Heureux calendrier : en plein débat sur la loi de séparation des activités bancaires – dénoncée par beaucoup comme trop légère et indolore –, où le gouvernement devait se défendre de trop ménager la finance, la publication du rapport du CPO ne peignait pas la banque en secteur impuni et insolent, mais en activité accablée par le poids d’un impôt justicier grandissant…
Et pourtant. Pourtant, un petit chiffre, noyé dans les annexes, est passé totalement inaperçu. Un petit pourcentage qui laisse songeur et bouche bée : entre 2002 et 2009 (dernière année pour avoir des comparaisons internationales), nos banques commerciales, c’est-à-dire BNP Paribas et la Société générale se sont acquittées d’un impôt sur leurs bénéfices de… 8 % ! Oui, vous avez bien lu : 8 %.
Et, oui encore : on parle bien de BNP Paribas, qui vient d’annoncer des bénéfices en pleine explosion, et de la Société générale, qui a certes enregistré des profits en baisse en 2012, mais tout de même… 774 millions d’euros.
Là où n’importe quelle PME doit contribuer à hauteur de 33,5 % de ses bénéfices pour participer à la redistribution nationale, BNP Paribas et la Société générale se sont, elles, contentées d’un chèque de 8 petits pourcents de leurs profits au fisc. Quand on inclut les autres établissements financiers (les mutualistes) dans le calcul, la moyenne augmente un peu, mais reste tout de même ridiculement basse : 13 %. On se frotte les yeux, on n’ose y croire…
13 % ? C’est bien «le rapport entre les impôts payés par les banques et leurs profits», confirment les deux auteurs du rapport, les Professeurs Gunther Capelle-Blancard et Jézabel Couppey-Soubeyran.
Sur la même période, les établissements financiers allemands se sont, eux, acquittés d’un impôt de plus de 50 %, les Américains et les Anglais de plus de 30 %, les Danois et les Italiens de plus de 25 %.
C’est bien simple : seule l’Autriche, qui taxe ses banques à 10 %, a fait pire que nous dans l’OCDE… Là-bas, la faible imposition de la finance est quasiment une tradition nationale puisque, entre 1988-1994, le taux n’était déjà que de 13 %. Or, la France, à cette même époque, avait un taux de 35 %. La taxation de nos banques a donc été divisée par trois ou presque en vingt ans !
«Sans conteste, l’internationalisation des activités financières et l’implantation quasi systématique d’une partie des activités des groupes financiers dans les centres offshore facilitent l’optimisation fiscale», commentent, très pudiquement, nos deux chercheurs.
De cette diminution hallucinante du poids de l’impôt ces vingt dernières années, le corps du rapport du CPO ne dit quasiment rien. Tout juste évoque-t-il que «par rapport aux banques internationales, les résultats des banques françaises paraissent plutôt moins imposés en moyenne sur la décennie 2000, mais ce constat n’est plus valable à partir de l’année 2008».
Sur cette récente hausse, le rapporteur semble en revanche très bavard. Des pages remplies de tableaux détaillent les moindres centimes réclamés aux établissements financiers – comme cette contribution de 10 millions d’euros à l’Autorité des marchés financiers instaurée en 2010. D’après les calculs du CPO, donc, «la hausse des prélèvements obligatoires au sens strict [...] atteindra 7,35 milliards d’euros en 2015».
Comme souvent avec ce genre de rapport, le diable est dans l’astérisque et le détail technique : «Le CPO met dans le même sac les banques et les assurances. Résultat : sur les 7,35 milliards d’augmentation qu’évoque le rapport, la moitié provient de la taxation sur les mutuelles de santé !» tonne le chercheur à l’Office français des conjonctures économiques, Henri Sterdyniak, qui siège au CPO.
L’homme a failli s’étouffer de rage lors de la présentation du rapport : «C’est un mauvais travail. Il y a au mieux un biais théorique, au pire une partialité idéologique visant à masquer la faiblesse des hausses de prélèvements ciblant les banques.»
On l’a compris : le document du CPO sous-entend qu’il n’y a pas un fifrelin de plus à prélever auprès de nos établissements financiers. Ce qui arrange bien le gouvernement, qui ne souhaitait pas voir resurgir l’engagement n° 7 – non tenu – du candidat Hollande, qui avait fait de la finance son «principal adversaire» : «Je taxerai les bénéfices des banques en augmentant leur imposition de 15 %.»
Peut-être les annexes du rapport du CPO méritent-elles de reconsidérer cet enterrement de promesse électorale ? Et aussi de permettre au ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, qui déclarait le 6 février, devant la commission des Finances, qu’il n’était «ni l’ennemi des banques, ni l’ami des banquiers», de choisir entre le bâton et la carotte…
Ces derniers jours, Fréderic Oudéa, pour la Société générale, et Jean-Laurent Bonnafé, pour BNP Paribas, ont présenté les plantureux résultats de leurs établissements, en précisant les impôts qu’ils ont «théoriquement» payés. Une véritable blague, à l’image de celle que se racontent les commissaires aux comptes : pour recruter son directeur administratif et financier, un grand patron pose une seule question : «Combien peuvent faire un plus un ?» La réponse qui permet d’emporter le poste est : «D’ordinaire deux, mais cela peut faire plus que deux ou moins que deux si tel est votre désir.»
-
La gauche contre les valeurs
La gauche institutionnelle, aujourd'hui solidement installée à la tête de l'État, semble déterminée à bouleverser patiemment tous nos repères ancestraux au nom d'une conception de la modernité toute acquise aux dogmes du matérialisme ambiant.
Avec une constance idéologique qui n'a d'égal que son aptitude à dissimuler ses intentions véritables, la gauche a décidé d'anéantir les fondements séculaires qui structurent en profondeur la société française. Au fil de réformes "sociétales" habilement programmées, une puissante offensive souterraine est à l'œuvre : celle-ci demeure dès lors bien peu perceptible par une opinion publique largement anesthésiée par la propagande libertaire du système politico-médiatique en place.
Un projet subversif
Les signes récents qui se multiplient ici ou là nous persuadent en tous les cas de la détermination des activistes de la gauche institutionnelle, aujourd'hui solidement installée à la tête de l'État, à bouleverser patiemment tous nos repères ancestraux au nom d'une conception dévoyée de la modernité, en réalité toute acquise aux dogmes permissifs du matérialisme ambiant. Au cœur de ce projet politique subversif, un objectif domine : la destruction méthodique du cadre anthropologique qui configurait depuis toujours la conception universelle de l'homme, dans le but inavoué de promouvoir l'émergence d'un homme nouveau qui serait dépouillé des attributs de son irréductible dignité. Contre l'avis de la majorité silencieuse des Français, le pouvoir socialiste s'apprête à adopter la loi autorisant le "mariage" entre personnes homosexuelles, en attendant de faire inscrire dans notre droit ses inévitables prolongements législatifs, de la procréation médicalement assistée à la gestation pour autrui : après avoir fait son entrée discrète dans les manuels scolaires dès la rentrée 2011, la théorie anglo-saxonne du gender - qui récuse la différence naturelle des sexes pour mieux promouvoir une conception déstructurée de la sexualité - trouve ici une formidable consécration normative. Pour convertir les esprits, surtout les plus vulnérables, les prosélytes ne manquent pas à l'appel : appliquant par avance les consignes de son collègue au gouvernement, Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, qui invitait début janvier 2013 les recteurs d'académies à « s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités », Najat Vallaud-Belkacem n'a-t-elle pas su, en ministre zélé, porter la bonne parole dans l'enceinte des établissements scolaires dès octobre 2012 pour y vanter les mérites du "mariage" homosexuel auprès de nos chères têtes blondes ?
Sans père ni mère
Puisque pour certains enfants le terme de parent remplacera sous peu ceux, beaucoup moins neutres, de père et mère - non sans que ce séisme législatif ne bouleverse par ailleurs les règles de la filiation -, pourquoi, dans la foulée, ne pas profiter de cet effet d'aubaine, au nom de la "lutte contre les stéréotypes", pour débaptiser l'école maternelle et remplacer son appellation, comme le suggère Sandrine Mazetier, député PS, par la dénomination de "première école" ou celle d "’école élémentaire" qui neutraliserait enfin toute « charge affective maternelle » ? Témoignant d'une volonté sournoise d'abolir toutes les différences, y compris et surtout dans le champ sémantique, cette proposition passablement surréaliste a pour elle, malheureusement, d'être en cohérence avec l'esprit du temps présent : n'est-ce pas, en effet, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy que l'usage administratif du mot "mademoiselle", au parfum si suranné, fit les frais de cette détestable "novlangue" à raison de son caractère jugé "discriminatoire" ? George Orwell, encore et toujours...
Toponymie revisitée
Pour nos gouvernants socialistes, la mutation anthropologique doit s'accompagner d'une révolution toponymique qui épouserait une mémoire historique "revisitée", exclusive autant que possible de toute allusion à l'histoire de l'Ancien Régime ou au passé colonial de la France. La refonte controversée de nos manuels scolaires, expurgés ces dernières années des références traditionnelles aux événements marquants de l'histoire de France ou de toute lecture chronologique de notre passé, encourage bien des municipalités socialistes à normaliser leur toponymie, à l'exemple de la municipalité de Rouen qui a débaptisé récemment le "Salon Louis XVI" de l'hôtel de ville pour le renommer "salon République", postérité révolutionnaire oblige ; car nul ne doit ignorer que la France est bien née sous X en 1789 ! Sous le prétexte commode d'attribuer le nom du poète Aimé Césaire, alors disparu, à un lieu de la ville de Gonesse, n'a-t-on pas vu dans le même esprit les édiles socialistes de cette commune du Val d'Oise, quelques années plus tôt, profiter de la circonstance pour débaptiser au passage la place maréchal Lyautey, dont le nom est assurément beaucoup moins conforme au politiquement correct ?
Le droit de vote des étrangers
En relançant récemment la question du droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales, le pouvoir socialiste exhume, enfin, dans un dessein purement électoraliste, une promesse de campagne présidentielle qui heurte profondément les traditions républicaines de la France. Sur cette question éminemment symbolique, on oublie trop souvent que le droit de vote a toujours été, en France, indissociable de la citoyenneté que seule confère, en droit, la qualité de ressortissant français. Alors que, sous l'effet anxiogène d'une immigration devenue incontrôlable, la population de notre pays se recompose en profondeur - altérant par là-même l'homogénéité des traits culturels d'une civilisation encore marquée par sa dimension catholique traditionnelle - le maintien légitime du lien indissoluble entre le droit de vote et la nationalité demeure vital : concevoir autrement le droit de vote serait donc porter ouvertement atteinte aux ressorts d'un "pacte républicain" depuis toujours ordonné au bien commun. De fractures anthropologiques en ruptures consommées avec les traits authentiques de notre civilisation, jusqu'où ira donc la frénésie dogmatique d'une oligarchie socialiste qui se sait cependant bien peu soutenue par une base militante davantage préoccupée par les questions économiques et sociales ? Nul ne le sait encore mais, avec une droite parlementaire frileuse, qui peine à tenir un discours véritablement décomplexé sur toutes ces questions capitales, il y a urgence à réagir intensément pour ceux qui, refusant pareilles dérives mortifères, entendent ne pas se soumettre à la dictature du relativisme absolu : les partisans résolus d'un conservatisme éclairé doivent désormais prendre le maquis, dans l'action politique comme dans le débat des idées, en demeurant fidèlement attachés au credo des valeurs spirituelles et morales de la France.
Karim Ouchikh Président exécutif de Souveraineté, indépendance et Libertés (SIEL)
Action Française 2000 février -mars 2013 -
« Laissez-nous nous marier, adopter et procréer ! »
Un contre-argumentaire aux revendications homosexualistes par Cathy Cardaillac.
Cathy Cardaillac a déjà écrit pour Polémia un texte sur le même sujet. Dans son La fraude des mots et l’extension du domaine du marché, elle mettait en garde les lecteurs contre l’usage de certains mots du politiquement correct qu’il fallait identifier pour mieux les refuser dans le nouveau sens qui leur était donné.
Cette fois-ci, son texte est plus un contre-argumentaire à apporter aux revendications homosexualistes, avec deux points principaux : le coût pour la société et le fait que ces revendications sont purement idéologiques et non d’ordre pratique comme il estprétendu.S’il est un argument qui a souvent été avancé à l’encontre de leurs opposants par les partisans du mariage, de l’adoption et de la PMA pour les couples de même sexe, c’est bien celui-ci :
« On ne vous enlève rien, on n’enlève rien à qui que ce soit, alors pourquoi résistez-vous ? On comprend que vous ayez manifesté pour défendre l’école libre car c’était pour préserver vos droits, mais pourquoi manifester contre les droits d’autrui ? »
Je souhaite ici démonter cet argument en montrant que, d’une part, ces revendications ont un coût pour la société et que, d’autre part, elles sont avant tout idéologiques.
Un coût pour la société
Premièrement, les opposants manifestent bien pour les droits d’autrui puisqu’ils manifestent pour les droits de l’enfant – un autre qui n’est pas en capacité de se défendre lui-même.
Pour autant, le principal slogan retenu par la manif du 13 janvier dernier, « Tout enfant a droit à un papa et à une maman », ne permet pas de clarifier les enjeux mais, au contraire, ajoute à la confusion ambiante. Outre le fait qu’il emploie le langage infantilisant malheureusement en vogue dans notre société de l’émotion et du pathos, ce slogan méconnait le fait évident que beaucoup d’enfants n’ont pas à leur côté un père et une mère. Pour autant, quand l’un des parents est mort ou en cas de séparation si l’un des parents (en général le père) ne voit plus sa progéniture, l’enfant, quoique privé de la présence d’un des deux parents, sait d’où il vient, et c’est là une chose fondamentale. L’ordre symbolique étant préservé, sa construction, si elle a des chances d’être plus difficile que celle d’un enfant qui a ses deux parents, a aussi des chances d’être moins entravée que celle d’un enfant qui a pour origine un grand point d’interrogation.
Deuxièmement, l’ouverture de l’adoption aux couples de même sexe n’est pas sans conséquences pour les couples hétérosexuels souhaitant adopter, bien au contraire. Car, et il faudrait que ça se sache, les enfants à adopter sont une denrée de plus en plus rare. Depuis la généralisation de la pilule (et de l’avortement), le nombre d’enfants à adopter a diminué de façon considérable dans les pays occidentaux. Les couples occidentaux se sont alors tournés vers l’adoption internationale, mais celle-ci se tarit aussi avec la nouvelle donne géopolitique. Dans les pays pourvoyeurs, le développement économique et l’émergence d’une classe moyenne signifie que de plus en plus d’enfants peuvent être adoptés dans leur propre pays. Qui pourra nier qu’il vaut mieux ne pas couper un enfant – qui plus est un enfant qui a déjà subi le traumatisme de l’abandon – de ses racines et de sa culture ? Faire le contraire, c’est l’exposer à un double manque, et à une double quête identitaire. Cette voie déjà de plus en plus étroite de l’adoption internationale va bientôt se fermer encore plus pour tous les couples français en mal d’enfant car certains pays et non des moindres – Chine, Vietnam – refuseront de laisser leurs orphelins partir vers un pays où ils peuvent être adoptés par des couples homosexuels. Cela nuira à tous les adoptants français, comme les spécialistes de l’adoption ont essayé de le souligner dans un silence assourdissant. Car les activistes de l’adoption homosexuelle se fichent pas mal des conséquences pratiques de leurs revendications. C’est bien une victoire symbolique qu’ils veulent et ils ne se satisferont pas à moins.
Tant pis donc pour les adoptants hétérosexuels. Et tant pis aussi pour les adoptants homosexuels ! Car, et cela n’a pas été souligné, l’adoption était aussi de facto ouverte aux homosexuels avant la loi Taubira… moyennant quelques arrangements avec la vérité. En France, il faut être célibataire pour pouvoir faire une demande individuelle d’adoption et marié pour faire une demande conjointe (le PACS ou la vie commune ne suffisent pas). La solution pour les couples homosexuels était donc que l’un des deux fasse une demande individuelle puis, quand l’assistante-sociale venait visiter leur domicile – étape indispensable pour obtenir l’agrément délivré par le conseil général – de cacher le fait qu’il ou elle ne vit pas seul. Dorénavant, cette voie bien réelle d’adoption sera de facto fermée aux homosexuels et aux hétérosexuels. D’après l’Agence française de l’adoption (AFA), des pays comme la Russie, souhaitant se prémunir contre l’adoption de leurs enfants par des homosexuels, risquent de se fermer à tous les célibataires. Les seuls pays qui acceptent de laisser leurs enfants être adoptés par des homosexuels sont les Etats-Unis (où les enfants adoptables à l’international ont plus de 7 ans et des pathologies lourdes), le Brésil et l’Afrique du Sud. Comme ces pays ne pourront pas répondre à la demande, le recours à la PMA risque d’exploser.
Devant l’opposition très forte suscitée par la loi Taubira, le gouvernement a dissocié la question de la PMA de celle du mariage et de l’adoption par des couples homosexuels. Cette question devrait être discutée plus tard dans l’année, lors de l’examen d’une loi sur la famille.
Là encore, il faut souligner que la PMA a un coût pour la société et que celui-ci est très élevé. Pourvu que la femme ait moins de 43 ans, la Sécurité sociale rembourse automatiquement et intégralement jusqu’à six inséminations artificielles et quatre fécondations in vitro – sans compter les transferts d’embryons congelés lors d’une FIV précédente qui sont tous remboursés sans limite de nombre. En cas de succès (c’est-à-dire d’accouchement), le compteur repart à zéro et la Sécurité sociale peut payer à nouveau de multiples procédures pour permettre au couple d’avoir un autre enfant. Or, une insémination artificielle coûte dans les 1000 euros et une FIV dans les 5000 euros (*).
Revendications idéologiques
En théorie, la PMA est réservée en France aux couples hétérosexuels, mariés ou pas. Les lesbiennes militantes demandent aujourd’hui à y avoir accès « dans les mêmes conditions » que les femmes hétérosexuelles – des conditions financièrement très généreuses donc. Mais, dans les faits, les lesbiennes ont déjà accès à la PMA en France. Elles n’ont pas forcément besoin d’aller en Belgique ou en Espagne pour bénéficier d’une insémination artificielle ou d’une FIV. Il leur suffit de se mettre d’accord avec un ami de l’autre sexe (décidément, on n’échappe pas à la différence des sexes pour procréer). Pour que la procédure soit remboursée, le faux couple a besoin d’un certificat de vie commune. Rien de plus facile : vous vous présentez à deux en mairie pour le demander, et vous repartez avec, sans avoir eu à produire aucun justificatif de vie commune. Les médecins, eux, gèrent l’aspect médical du dossier et estiment qu’il ne leur appartient pas de faire le tri entre les vrais et les faux couples.
La revendication d’un égal accès à la PMA pour les lesbiennes est donc essentiellement une revendication idéologique, celles-ci ayant déjà accès à la PMA et même à son remboursement par la Sécurité sociale si elles savent se débrouiller.
De plus, l’ouverture officielle de la PMA aux lesbiennes introduirait une nouvelle rupture d’égalité, une nouvelle insupportable « discrimination ». Les victimes ? Les homosexuels hommes, « privés d’utérus » qu’ils sont. Le recours aux mères porteuses (ce qu’ils appellent la GPA) risque fort de s’imposer alors. Avec la crise que nous connaissons et qui n’est pas près de s’arranger, les candidates seront nombreuses. Une enquête du magazine Zone Interdite diffusé sur M6 révélait qu’un homosexuel à la recherche d’une mère porteuse en France avait obtenu une dizaine de réponses en 6 mois – les candidates demandant entre 8000 et 25.000 euros pour une grossesse. La menace de la sanction pénale (3 ans de prison et 45.000 euros d’amende) constitue, tant qu’elle subsiste, un garde-fou. Sinon ce job n’est-il pas plutôt plus lucratif que beaucoup d’autres et parfaitement compatible avec la garde de ses propres enfants à domicile ou la poursuite d’études ?
Comment payer tout cela ? Et si on euthanasiait les vieux ? Ou, plutôt, si on permettait aux « seniors » de « partir dans la dignité », grâce à la « sédation médicalisée » ? J’aimerais délirer, mais n’est-ce pas la prochaine grande loi sociétale que nous prépare le gouvernement ?
Cathy Cardaillac
2/03/2013Note :
(*) http://www.fivfrance.com/page_quest06.html
Les intertitres sont de la rédaction
Correspondance Polémia – 6/03/2013
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby 0 commentaire