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lobby - Page 2421

  • Photos des 97 rassemblements de la Manif Partout

    Grâce au Salon Beige, les photos des manifestations du samedi 2 février 2013 à travers toute la France avant la grande manifestation nationale du 24 mars !

    La mobilisation continue !

    97 manifestations pour défendre le mariage contre le projet de loi Taubira ont été organisées aujourd'hui devant les préfectures de France. Quelle organisation, quelle association, quel parti politique peut se targuer d'avoir mobilisé autant au même moment ? La révolte du peuple français contre les projets délirants de ce gouvernement monte chaque jour. Et elle va encore gronder le 24 mars prochain à Paris.

    Avignon, où le mistral soufflait entre 60 et 90 km/heure avec 8/10 °C (autres photos). Présence de Marion Maréchal-Le Pen :

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    Melun :

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    Le Salon Beige

    http://www.actionfrancaise.net

  • La France en voie de désintégration

    Remplacement de population, déracinement, amnésie collective organisée, déchristianisation : la France change et se désintègre sous nos yeux. Reste à savoir à qui profite le crime.
    Le titre s'étalait sur le site du Point du 23 août dernier et la nouvelle valait bien ça ! « Didier Raoult tord scientifiquement le cou au mythe du "vrai Français " dans un pays où le métissage est généralisé », exultait le Point. Bigre ! Si c'était scientifique, c'était forcément sérieux. On pouvait s'attendre à une démonstration sans réplique.
    Que l'on en juge : « il est bien difficile de définir géographiquement ce qu'est la France », écrit ce scientifique, avant de conclure avec sagacité, sous prétexte que les frontières de notre pays ont bougé au cours des siècles, que « la France est une variable géographiquement instable, un mythe. » Concernant les caractéristiques génétiques de la population française, les choses sont, paraît-il, « beaucoup plus complexes », mais « Dans tous les cas, le métissage est généralisé » et « le droit du sang n'est pas génétiquement fondé ».
    Le sérieux et l'indépendance d'esprit de l'homme de science apparaissent clairement dans les première et dernière phrase de son article : « Les créations de mots et de concepts peuvent servir à déguiser des termes dont l'usage est interdit par la loi ou par l'évolution des mœurs ». Et de conclure : « Je redoute que le terme "Français de souche " ne serve qu'à ceux que l'on ne veut pas comme Français... » Le flic de la pensée perce sous le professeur.
    Professeur de quoi, au demeurant ? Didier Raoult est-il historien ? Géographe ? Démographe ? Généticien ? Vous n'y êtes pas : il est biologiste et dirige l'Unité de Recherches en Maladies Infectieuses et Tropicales Emergentes à Marseille, ce qui garantit probablement sa compétence dans toutes les autres spécialités... En fait de science, son article s'inscrit dans la sempiternelle doxa immigrationniste.
    L'anecdote est cependant exemplaire : le sérieux présumé du Point et le titre professoral sont destinés à convaincre le lecteur du bien-fondé d'un article qui mérite tout au plus un haussement d'épaules. Ce n'est pourtant pas le cas, parce que la thèse qu'il défend, aussi fausse soit-elle, s'inscrit dans le sens de l'histoire tel que l'a défini l'idéologie dominante et qui condamne la nation française à disparaître.
    Comme nous le montrons dans ce dossier, tout y concourt.
    Premièrement, l'arrivée massive et l'installation sur le sol français de populations extra-européennes. Comme l'explique le démographe Yves-Marie Laulan dans les pages qui suivent, cette immigration de peuplement, conjuguée à la faible fécondité des Françaises « de souche », s'apparente de plus en plus à une substitution de population ; un remplacement accepté et souhaité, puisque François Hollande n'envisage pas de réduire le nombre des immigrants légaux, qui s'élève à entre 180 000 et 200 000 par an.
    Une nouvelle utopie postdémocratique
    L'accumulation dans les banlieues de ces populations déracinées, trop nombreuses pour être intégrées et encore moins assimilées, a débouché, en outre, sur la multiplication de zones de non-droit à la périphérie des villes, à tel point qu'à Marseille, une élue socialiste elle-même issue de l'immigration algérienne préconise aujourd'hui de faire boucler les cités par l'armée.
    Deuxièmement, l'organisation de l'amnésie collective et du déracinement par les concepteurs des programmes scolaires, notamment en histoire et en géographie. Elle concrétise le souhait des communistes, formulé dans l'Internationale : « du passé, faisons table rase ». Cependant les communistes, loin de faire table rase de l'histoire, l'avaient manipulée et grimée pour s'en servir à des fins de propagande. Ce n'est plus le cas aujourd'hui et les jeunes Français n'apprennent plus l'histoire de France. En les privant de leur héritage collectif, on les déracine pour en faire des citoyens d'Europe d'abord, du monde ensuite, et finalement des immigrés chez eux.
    Troisièmement, la déchristianisation, entretenue par les campagnes d'opinion régulièrement dirigées contre l'Eglise catholique. À cet égard, la politique de « laïcité positive » de Nicolas Sarkozy aura été une parenthèse vite refermée. François Hollande, dont le programme électoral prévoyait d'inscrire la loi de séparation de 1905 dans la Constitution, a déjà engagé un bras de fer avec les évêques français sur le mariage et l'adoption par les homosexuels. (Le 19 août, en revanche, à l'occasion de l'Aïd-el-Fitr, il adressait ses vœux aux musulmans de France en souhaitant « que cette fête du pardon, du partage et du souci de l'autre contribue à la concorde dont notre nation a tant besoin. »)
    Ces différentes atteintes portées à l'identité de la France vont toutes dans le même sens, celui de la mondialisation, vers laquelle le fédéralisme européen ne représente qu'une étape. La démographe Michèle Tribalat, chercheuse à l'Ined et auteur d'un ouvrage (entre autres) significative-ment intitulé Les Yeux grands fermés, faisait la même analyse dans un entretien donné à Spectacle du monde, en avril 2012 : « Les migrations seraient inscrites dans le sens de l'histoire et donc appelées à se multiplier, et ce serait aux peuples et à leurs gouvernants de s'y plier, avec grâce si possible. Ces mouvements ne pourraient être que bénéfiques, une fois dépassées ce qu 'on appelle "les externalités négatives ". A terme, donc, plus de problème, dans un monde où la liberté de s'installer, indépendamment des frontières, serait la règle, et le marché du travail mondial. (...) C'est donc bien une nouvelle utopie postdémocratique qui fait chanter les lendemains et il n'y aurait pas lieu de s'inquiéter si les bénéfices annoncés devaient tarder et ne pas se manifester de notre vivant. »
    Dans cette nouvelle perspective internationaliste, la désintégration des peuples et des nations européens serait une étape nécessaire vers le monde et la gouvernance globaux. Un meilleur des mondes...
    Eric Letty monde & vie 8 septembre 2012

  • Le métissage : outil du nouvel ordre mondial.


    Le métissage : outil du nouvel ordre mondial. par Wuotan

  • Nicolas Sarkozy: Objectif métissage forcé


    Nicolas Sarkozy: Objectif métissage forcé par x-denki

  • Maine-et-Loire : « Touche pas à mon église ! »

    Maine-et-Loire : « Touche pas à mon église ! »

    Ci-dessus : l’église néo-gothique de Gesté – crédit : DR
    ANGERS (NOVOpress) — En Anjou, des villages se mobilisent pour sauver leurs églises menacés de destruction par des élus qui veulent raser le passé de leur communes.

    Le département du Maine-et-Loire compte de nombreuses églises du XIXème siècle reconstruites après les destructions de la Révolution. De grandes dimensions, correspondant à la ferveur religieuse du moment, construites en tuffeau, matériau fragile, elles ont surtout souffert d’un manque cruel d’entretien durant ces 50 dernières années, coïncidant avec le grand reflux de la pratique religieuse. Un certain nombre d’entre elles sont aujourd’hui dans le collimateur de maires iconoclastes, sous prétexte que leur entretien présente de trop lourdes charges pour de petites communes rurales et qu’elles n’ont plus d’utilité dans une société largement déchristianisée.
    Mais c’était sans compter sur l’attachement des populations à leur clocher, qu’elles soient pratiquantes ou non. Les habitants voient d’abord leurs églises comme des marqueurs identitaires de leur village et n’entendent pas à ce qu’on les prive ainsi de leur mémoire. Dans deux communes du Maine-et-Loire, la résistance s’est organisée…

    À Gesté tout d’abord, dans les Mauges, au cœur de ce qui fut le pays insurgé pendant les guerres de Vendée, le conseil municipal décida en 2007 de raser l’église de la commune, imposant vaisseau néo-gothique dont la silhouette marque le paysage à des kilomètres à la ronde, pour construire en lieu et place une hideuse salle polyvalente. Mais quelques villageois regroupés au sein de l’association de défense « Mémoire vivante du patrimoine gestois » résistèrent avec opiniâtreté en menant une intense campagne de lobbying auprès des associations de défense du patrimoine et des médias mais aussi et surtout en livrant une véritable guerre de tranchée juridique contre la municipalité : expertise, contre-expertise portant sur l’état sanitaire de l’église, recours au tribunal administratif, cours administrative d’appel, conseil d’État.

    Dans ce marathon judiciaire, après un premier jugement du tribunal administratif de Nantes validant la décision de destruction, les opposants remportèrent une première victoire devant la cour administrative d’appel de Nantes qui annula en février 2012 l’arrêté municipal de démolition partielle de l’église, contestant l’affirmation de la mairie que le bâtiment menaçait ruine. Cette décision fut confirmé par le Conseil d’État en décembre 2012, rejetant formellement la demande de pourvoi en cassation de la Mairie de Gesté qui voulait faire annuler la décision de la cour administrative d’appel. La mairie a ainsi épuisé tous les recours, et cette décision exemplaire devrait faire jurisprudence. L’église semble donc sauvée grâce à la ténacité d’une poignée d’habitants courageux attachés à l’identité de leur village.

    À Sainte-Gemmes d'Andigné, la risposte s'organise

    À Sainte-Gemmes d’Andigné, la risposte s’organise. Crédit : patrimoine-religieux.fr

    Toujours en Anjou, 60 km plus au nord, à Sainte-Gemmes d’Andigné, le maire de la commune, empreint de modernisme, avec la complicité du clergé local, voudrait lui aussi raser la vénérable église au cœur du vieux bourg historique pour « revitaliser le centre du village ». L’église est pourtant en parfait état et est toujours ouverte au culte. Elle est, de plus, considérée comme un splendide témoignage de l’architecture néo-gothique du XIXème siècle.

    Là encore, la riposte s’organise, une association de défense est créée. Les « indignés d’Andigné », comme ils se surnomment eux-mêmes, se mobilisent massivement, des réunions d’information font salle comble, les médias sont alertés, des banderoles de contestation au projet de démolition se multiplient aux entrées de la ville et sur les façades des maisons : « touch’pas à mon église, c’est mon histoire ». Là encore, le phénomène dépasse largement les paroissiens : « l’église fait partie du paysage, enlevez-là et vous enlèverez toute l’âme du village » témoigne Nathalie (Le Figaro – 8 avril 2012). C’est bien un véritable sursaut identitaire qui caractérise la réaction des habitants, une pétition réclamant un référendum rassemble 400 signatures de Gemmois (la commune compte 1300 habitants…). « Sur de telles questions, ce n’est pas la démocratie représentative qui doit s’exprimer mais la démocratie directe » souligne fort justement le président de l’association de sauvegarde Benoît Pattier. L’équipe municipale pourtant s’arc-boute sur sa décision et refuse de consulter la population, mais les vents tournent et l’on voit mal comment le maire pourrait mener à terme son projet destructeur face à la mobilisation des habitants, perspective des prochaines échéances municipales, éventualité d’un classement d’urgence, voire au pire recours contentieux qui bloquerait la procédure, la vénérable église de Sainte-Gemmes d’Andigné, protégée par ses villageois, en fronde contre leurs élus, a sans doute encore de beaux jours devant elle…

    http://fr.novopress.info

  • Pôle emploi : Mission impossible

    Une journaliste des «Infiltrés» a réussi à intégrer une agence importante d’une grande ville française : une embauche sans vraie sélection et avec une formation sur le tas.

    Jour après jour, cette infiltrée a découvert la réalité du quotidien des conseillers de Pôle emploi, en sous-effectifs chroniques, écrasés par la bureaucratie et des directives inapplicables, parfois à la violence, et scandalisés par la politique du chiffre.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Coup de force socialiste, lâcheté droitiste

    Le premier article du projet de loi sur le « mariage » homosexuel a été adopté par l’Assemblée anti-nationale.

    249 voix pour, 97 contre.

    Il y a 577 députés dont au moins 226 dits « de droite ». Cela signifie que moins de la moitié d’entre eux a jugé nécessaire de voter contre ce texte, alors que des millions de Français se sont inquiétés de ce projet, allant jusqu’à défiler sous les intempéries par centaines de milliers.

    De leur côté les parlementaires de gauche confisquent la souveraineté du peuple en imposant ce texte, alors que leurs propres voix ne constituent même pas la majorité des 577 députés.

    Tandis que Flamby soigne sa cote de popularité chez les Maliens…

    http://www.contre-info.com/

  • Le Grand Marché Transatlantique contre notre liberté

     

    Le Grand Marché Transatlantique contre notre liberté
    La « crise » précipite les choses, aux deux sens du verbe : accélère leur cours, et les révèle, comme dans un tube à essai où se mélangent divers liquides. Ce qui semblait presque une vue de l’esprit il y a quelques lustres, et augures improbables dignes de Cassandre, devient redoutablement concret. Il fallait le temps que certains nœuds se défassent, que des résistances faiblissent, qu’une génération disparaisse. Les esprits n’étaient pas encore mûrs, expliquent les progressistes. Les temps sont désormais consommés, et la parousie est imminente.

    La ruine et le terrorisme, les chantages à la guerre et à la misère, l’invocation de la nécessité du marché, comme jadis on expliquait les hécatombes humaines par les dieux ou le destin, pèsent comme un couvercle sur l’esprit des peuples. Les fieffés coquins nous mènent savent par le bout du nez, les partis 1 et 2, en maestros du mensonge, de la perfidie et du mépris, en tricheurs maniant avec dextérité leurs cartes, embobinent les masses, et les mènent à leur perte.

    Après le putsch budgétaire européen de l'an dernier, et le basculement vers le fédéralisme ultralibéral, c’est la fusion des parties occidentales et orientales de l’Atlantique Nord qui est projetée. L’absorption de l’Europe par les Etats-Unis est proche, elle est pour demain, pour 2014 ou 2015. Les échéances sont fixées : dans deux ans, nous auront achevé notre temps, notre destin, notre existence, et nous n’aurons plus aucun pouvoir sur notre avenir.

    Comme toujours, l’Union européenne et les Etats-Unis ont manigancé leur coup par-dessus les peuples. Sans qu’ils en aient été avisés, et qu’on leur ait donné la parole, on leur annoncera bientôt une libéralisation quasi totale des échanges commerciaux et financiers, et une harmonisation complète des politiques judiciaires et sécuritaires. On agitera comme il faut la presse propagandiste, on ne prendra pas le risque du référendum, les parlements voteront comme un seul traître, et l’affaire sera pliée.

    Le coup est pourtant préparé de longue date. Mais en catimini. En 2004, en effet, le PDG d’Unilever, Président européen du Transatlantic Business Dialogue (TABD) et son homologue américain, PDG d’UPS, rencontraient à Dublin les présidents Bush, Prodi et le premier ministre irlandais dont le pays assumait la présidence tournante de l’Union européenne. Il fut question de lever les « obstacles à l’intégration » dans le domaine du commerce, des investissements et de la réglementation.

    Dans un autre domaine, la bonne volonté collaboratrice des bureaucrates de Bruxelles avait été jusqu’à échanger avec les services américains de sécurité les données sur les passagers empruntant les lignes transatlantiques. Sans réciprocité, bien sûr.

    Le projet bloquait néanmoins, notamment au niveau des biotechnologies, des problèmes environnementaux et de ceux liés à la consommation, les normes américaines de protection et de qualité étant, comme l’on sait, très laxistes (commerce et lobbies obligent). La pression des associations et des protestataires alternatifs ont sans doute eu quelque effet sur l’opinion. Les résurgences d’une guerre commerciale plus ou moins ouverte avec les USA, notamment au sujet de l’acier, mettaient aussi un frein au projet.

    Mais les Commissaires mondialistes Erkki Liikanen et Pascal Lamy veillaient, aidés efficacement par Elmar Brok, député européen chrétien démocrate allemand qui présidait la Commission des Affaires étrangères du Parlement. Tout ce beau monde agit par le truchement plus ou moins occulte, mais bien pourvu financièrement, du Réseau politique transatlantique (TPN), un « groupe de réflexion » qui rassemblait en 2004 plus de 80 parlementaires européens et environ 45 membres du Congrès ainsi que 35 entreprises géantes dont ABB, DaimlerChrysler, BP, Nestlé, UPS, IBM, Boeing, Microsoft, Philips et Unilever.

    A son tour, le mai 2008, le Parlement européen a prévu pour 2015 la création d’un grand marché transatlantique, avec , de facto, dans la plupart des secteurs, l'application du droit états-unien.

    L’objectif est bien sûr économique, et obéit à la pensée unique ultralibérale qui domine actuellement, aux dépens des peuples. Mais il est évident que l’idéologie atlantiste des responsables politiques européens y trouve sa place, l’Union européenne s’étant systématiquement alignée sur la ligne de la diplomatie étrangère américaine, en l'appuyant et en participant, via l’Otan, à ses aventures guerrières.

    L’intégration de la France au commandement intégré de l’Organisation de l’Atlantique Nord a fait sauter tous les obstacles. Le prestige français, animé par l’esprit d’indépendance gaullien, n’est plus qu’un souvenir. Pour paraphraser Tacite, comme le Sénat romain, l’élite de notre pays, comme du reste l’oligarchie de l’Europe occidentale, suivie par la partie abusée du peuple, se rue vers la servitude.

    A terme, c’est une plus grande symbiose entre les politiques et les législations américaines et européennes qui va être à l’œuvre. Mais l’on ne voit pas pourquoi et comment l’hyper puissance yankee n’imposerait pas ses normes et ses usages, dans la « protection » de l’environnement et des consommateurs, dans le domaine de la santé, au sujet du problème très sensible des OGM, , de la législation sur les produits chimiques. Tout cela se traduira inévitablement par une régression, à la grande satisfaction de ceux qui tentent, avec une obstination remarquable, de déréguler tous ces secteurs, sans trop de succès jusqu’à maintenant. Il est assuré que le Traité transatlantique va leur donner le sésame pour ouvrir toutes les portes, d’autant plus que ces combinaisons sont ficelées sans contrôle démocratique.

    Ce traité achève donc la perte de la souveraineté de l’Europe, qui, pour autant, n’en a eu que dans l’étroite marge que lui laissait la puissance américaine. Celle des 27 nations européennes a pris fin l’an dernier, par le Traité d’équilibre budgétaire européen. Or, les lois qui régissent les relations internationales sont comme celles de la nature, nonobstant l’inévitable hypocrisie inhérente à l’espèce humaine. Le plus fort impose sa volonté, que l’on essaiera d’incarner, par exemple, par l’usage obligatoire de l’anglais comme langue maternelle.

    Parallèlement, la création d’un espace commun de contrôle des populations, d'une aire de coopération transatlantique en matière de « liberté de sécurité et de justice" est prévue d’ici 2014, surtout au profit de l’ultra sécuritaire Etat américain, obsédé par le terrorisme et encouragé par le Military Commissions Act of 2006, qui permet de poursuivre toute personne quelle qu’elle soit, y compris non américaine, considérée comme ennemi, « combattant illégal ».

    L’étape suivante sera la réalisation d'un pouvoir exécutif, qui sera institué dans les dix ans, et qui usera comme il l’entend de la force judiciaire, policière et militaire. Les peuples devront se plier. Et comme le processus de domestication ne s’effectuera pas sans réactions, il est probable que des révoltes auront lieu, sans doute violentes, avec des réponses répressives adéquates. Une ère de dictature s’annonce.

    Nous sommes, nous, Français, Européens, à un tournant de notre histoire. Sera-t-il dit que nous ne savions pas, et que, quand il sera trop tard, nous n’ayons d’autre choix qu’entre la servitude et la mort ?
    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com
  • LA DESINFORMATION AU QUOTIDIEN

    Après quelques jours de vacances hors de la planète internet, rien n'a vraiment changé dans une France immobile sur fond d'écroulement perpétuel.
    La désinformation officielle, en particulier, continue à se propager à la poursuite de chimères sans cesse renouvelées.
    Le samedi dix sept juillet 2010, l'on avait à regretter la disparition d'un comédien du nom de Giraudeau. Quels que soient les mérites de ce comédien et ses multiples talents, l'on ne peut s'empêcher de penser que c'était exagéré de voir la troisième chaîne consacrer un quart d'heure des informations vespérales à cette disparition. Le reste des informations soit un autre quart d'heure s'est trouvé rétréci comme une peau de chagrin.
    Il n'avait pas été possible, cependant, à la direction de la chaîne de passer sous silence la guerre ouverte à Grenoble mais bien évidemment ce fut dans un raccourci. Nous eûmes, certes, droit aux mâles paroles du ministre de l'intérieur qui promit, comme il le fait toujours en pareil cas, de châtier les coupables et de rétablir l'ordre ; les médias se répandirent en louanges sur ces paroles et cela n'empêcha pas les mêmes actes de guerre de se reproduire peu après à Saint-Aignan dans le Cher. La promesse d'un " grenelle de la sécurité urbaine " nous fut annoncée ; nous avons déjà dit tout le mal qu'il faut penser de telles parlottes qui masquent l'intention des pouvoirs publics de perpétuer leur inaction devant des calamités publiques qu'ils ont tous les moyens de conjurer. Nous devons rappeler qu'il existe en France 500 quartiers ou villes qui ont accédé à leur indépendance se considérant comme des " seigneuries " à part entière ; la dictature de bandes de diverses obédiences y règne sous la terreur et 4 millions de personnes souffrent de cette situation. L'usage des armes de guerre y est courante et la police en est la victime. Nous avons déjà dit que ce n'est pas par des paroles ou des parlottes que l'on pourra reconquérir le territoire. Cette véritable « reconquista » est possible mais, tout simplement, le pouvoir ne veut pas s'y employer.
    Egalement la chaîne ne put pas nous cacher les péripéties récentes de la pourriture politique ambiante. Un gros mensonge court à ce sujet dans les médias. Ces péripéties voisinent d'une étrange façon avec le problème des retraites et il faudrait absolument faire passer la réforme projetée en sauvant la tête de son principal artisan. C'est de la désinformation pure car en fait ce n'est pas une réforme des retraites qui se prépare ; il s'agit simplement de la combinaison habituelle entre la durée du travail, le montant des cotisations, le montant des pensions et des impôts ; il n'est pas question du tout du seul projet qui vaudrait la peine c'est-à-dire d'une large ouverture à la retraite par capitalisation, ce qui a pu être fait dans plusieurs pays. Les fonctionnaires, déjà très privilégiés par ailleurs, profitent par le système Préfon d'un système de retraite par capitalisation. Pourquoi ce pouvoir composé pour beaucoup de fonctionnaires refuse-t-il cruellement aux autres la possibilité qu'ils ont eux-mêmes ?
    Quels sont les faits de première importance dont nous n'avons pas appris l'existence lors du dernier quart d'heure d'information de la chaîne ? Nous ne le saurons jamais puisque justement ce sont des non-événements : c'est la désinformation par omission.
    Nous allons combler pour nos lecteurs une lacune. L'association " contribuables associés " calcule chaque année le jour de la libération fiscale c'est-à-dire le jour où les Français commencent à travailler pour eux-mêmes et non pas pour l'ogre étatique ; c'est une information de première grandeur et il n'est pas question d'en parler officiellement sauf en catimini. Ce jour ne cesse de reculer chaque année et en 2010 c'est seulement le 28 juillet qu'il arrivera. Il est inutile de chercher plus loin les causes des délocalisations d'usines et de la disparition des PME. Les mêmes impôts qui écrasent avec les charges diverses entreprises et particuliers poussent dehors chaque année plus de 200 000 personnes qui vont chercher fortune ailleurs. La désinformation habituelle consiste à accuser uniquement les riches de déserter le territoire ; c'est une erreur, car il y a aussi des jeunes talentueux qui s'en vont en grand nombre. Dans beaucoup d'écoles, l'on prévoit à juste titre la possibilité de faire des stages à l'étranger ; il n'est pas rare de voir des parents se désoler en constatant que leurs enfants trouvent plus d'avantages à être stagiaires en Amérique qu'à être smicards en France ; tout naturellement ensuite à la fin du stage, ils sont tentés de rester aux Etats-Unis à cause des facilités de tous ordres qu'offre ce pays ; les facilités viennent du degré de liberté bien plus grand qu'en France, même si le président OBAMA semble vouloir casser la belle mécanique au grand regret de l'opinion publique.
    De plus en plus il nous est annoncé dans les médias que tout dépend des élections de 2012 ; ce n'est qu'une farce ridicule. Les candidats « officiels » sont tous animés de la même cupidité dépensière et personne ne propose les véritables remèdes pour sortir la France de son bourbier. Le paysage politique est si comique que, dès qu'un des candidats potentiels énonce une idée, les autres se torturent les méninges pour proposer quelque chose de différent : c'est tout à fait visible dans le domaine des retraites évoqué plus haut.
    Pourrions nous bénéficier d'une véritable information ? Ce serait parfaitement possible. Il faudrait toutefois que les journalistes ne soient pas encartés comme on l'est plus ou moins dans le plus vieux métier du monde et qu'ils ne reçoivent plus aucune subvention publique ; il se trouve qu'une large partie de leurs salaires vient des fonds publics, soit sous forme d'avantages divers soit par d'immenses flots publicitaires.
    C'est ainsi que le problème de la désinformation tourne en rond. Les médias la propage et ils s'abreuvent eux-mêmes au pouvoir énarcho-socialo qui se perpétue ainsi.
    Il reste heureusement la fenêtre sur internet. La vérité est si dangereuse à diffuser que les pouvoirs en France, comme en Chine essaie de « discipliner » les internautes, ce qui veut dire les faire taire.
    Notre chance est qu'ils n'y arriveront pas.
    Michel de Poncins http://www.libeco.net

  • La crise continue - La désindustrialisation de la France s'accélère

    Le gouvernement français claironne parfois que la crise est finie, que l'on a vu la fin du tunnel. Il faut pourtant rappeler que la France a perdu plus de 350.000 emplois en deux ans, la plupart dans l'industrie. Beaucoup d'entreprises ont profité de la crise pour licencier, délocaliser... La crise aurait créé 700.000 chômeurs de plus.
    À cette mondialisation parfois effroyable, s'ajoute la catastrophe de la mise en place de l'Euro qui nous empêche de dévaluer pour redonner un coup de fouet à l'économie française, ce qui serait actuellement la meilleure réponse à notre situation économique. Le fanatisme européiste, l'idéologie post-nationale ont imposé un carcan institutionnel qui empêche toute réactivité.
    L'Allemagne et la France ne peuvent avoir la même monnaie, vu la structure économique de leurs pays respectifs. Il n'y a que les européistes fanatiques pour le nier. Les Jacques Attali, Alain Minc et autres ont par leur arrogance intellectuelle conduit la France dans un véritable mur. L'Euro a été la pire invention de la technocratie française ces dernières années. Il faut se rappeler Strauss-Kahn, ministre de l'économie de l'époque, pétant de suffisance plus que de coutume, croquant à pleines dents une pièce d'euro pour nous l'expliquer. Les économies européennes non seulement sont très différentes, mais divergent sous l'effet de l'Euro. Il faut la folie des technocrates pour continuer à soutenir ce déni de la réalité.
    Les excédents allemands détruisent les économies française et italienne. On ne peut reprocher d'ailleurs aux Allemands de vouloir sortir du marasme européen et de défendre leurs intérêts. Et malheureusement, leurs intérêts sont incompatibles avec les nôtres dans le cadre de la zone Euro.
    La construction européenne exacerbe la compétition entre les nations européennes. Pour résoudre la question de la dette, le gouvernement Sarkozy, aux ordres du néo-libéralisme, va conduire une politique de restriction budgétaire, ce qui va entraîner la France dans la récession un peu plus, une croissance atone, donc plus de chômage qui était déjà dramatique. Et comme le dit un proverbe, le chômage d'un autre, c'est une récession ; lorsque l'on se trouve soi-même au chômage, c'est une crise. On crée donc une nouvelle spirale du déclin.
    Toute la politique économique actuelle a pour but d'obéir aux ordres des agences de notation (nouvelle dictature du néo-libéralisme) qui décident de la politique économique de notre pays (obtenir la notation AAA). Il faut donc les rassurer, horizon indépassable de notre politique économique. Euro fort, politique budgétaire restrictive, croissance faible, tout ceci ne conduit qu'à une désindustrialisation encore plus forte de la France. La perte de souveraineté a été considérée par certains comme une abstraction (surtout les haineux de la France). La perte de contrôle de la monnaie nous rappelle avec dureté ce que cela peut signifier.
    Une des questions les plus urgentes à résoudre est bien sûr le problème des délocalisations. Il faudrait un ministère de l'industrie qui agisse en conséquence pour les empêcher par tous les moyens. L'avenir d'un peuple est dans la maîtrise de son industrie et de sa technologie. En dehors de tout cela, le reste n'est que littérature. Il faudra mettre en place un véritable volontarisme industriel comme cela est déjà arrivé dans l'histoire de France.
    L'élection de Sarkozy, homme qui a une compétence très moyenne en économie, n'a apporté rien de bon à la France. Il n'est de plus, par ses origines, pas traversé par le fait français. Il peut très bien, après sa Présidence, se retrouver avocat à New-York. Il l'a d'ailleurs lui-même envisagé. Son élection n'a été le résultat que d'un peuple qui ne croit plus en lui-même et en ses descendants. Il n'est qu'au service de la finance qui ne se soucie aucunement des intérêts de la France.
    Il faut le plus rapidement sortir de cet Euro mortifère, pratiquer un protectionnisme raisonné, avec le soutien des banques aux entreprises qui restent sur le sol national comme cela se pratique en Chine. Il faut aussi utiliser notre épargne (la plus élevée d'Europe) pour l'investir dans nos entreprises et non pas dans les fonds spéculatifs des banques.
    Dans une France qui s'appauvrit, on continue toujours une politique d'immigration qui ne sert à rien économiquement si ce n'est à accrocher un boulet économique à la France mais qui satisfait certains lobbies, pour des raisons idéologiques.
    De tous temps, lorsqu'un pays voulait envahir un autre, on envoyait l'armée (ou des guerriers) d'abord conquérir le territoire. On envoyait ensuite une population de peuplement. L'Angleterre a opéré ainsi dans ses colonies. Après la conquête, on envoyait des habitants peupler les territoires conquis. Après la conquête de l'Algérie par la France, le gouvernement a envoyé une population européenne de peuplement. Jusqu'à maintenant, cela a constitué la démarche classique.
    Avec l'immigration actuelle, le processus s'est inversé. Les pays du tiers-monde envoient d'abord leur population avec leurs familles conquérir les pays européens. Cela bien sûr s'opère sans l'utilisation des armes, ce qui est plus efficace. La guerre est devenue démographique et les pays européens la perdent. Il y a d'ailleurs en France une véritable cinquième colonne qui agit pour la destruction de notre pays et favorise ce qu'il faut bien appeler une invasion.
    La France ne se relèvera que lorsqu'elle aura résolu ces deux défis, c'est-à-dire notre déclin économique et surtout industriel associé à une immigration sans fin.
    Patrice GROS-SUAUDEAU Statisticien-économiste