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  • [Vidéo] Fillon, la droite molle

    François Fillon à propos de la PMA et de la GPA : « Nous réécrirons la loi en cas d’alternance »

    Autant dire qu’il laisse libre le PS de faire adopter le mariage et l’adoption homo !

    Les Français de conviction devront s’en souvenir !

    Offensif mais pas trop. Ce mercredi, dans un discours de bonne tenue, François Fillon a pris l’engagement, au nom de l’opposition, de revenir sur la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui en cas de légalisation puis d’alternance politique. Un recul par rapport à aux déclarations d’octobre 2012 de l’ancien Premier ministre et député UMP de Paris, qui parlait de remettre en cause la dénaturation du mariage et l’adoption.[...]

    Vidéo et la suite sur NdF

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  • Tarantino: Django déchaîne... une haine anti-Blancs

    Un article de Jim Reeves

    Le film Django Unchained au cœur de la stratégie anti-WASP élaborée par Obama  

    Il ne s’agira pas ici d’une critique du dernier film de Quentin Tarentino, Django Unchained. Patrick Laurent l’a fait excellemment dans le n°3078 de Rivarol. Mais, comme il n’y avait pas lieu d’approfondir dans une chronique cinématographique l’émotion considérable que sa projection a soulevée aux Etats-Unis, il nous paraît indispensable de revenir sur le contexte politique que notre collaborateur n’a fait qu’effleurer.

    Ce film en effet déboule sur la scène américaine dans un moment très particulier : le début du second mandat d’Obama dont beaucoup pensent, à commencer par Jamie Foxx, le héros noir justement de ce film, qu’il a pour objectif non seulement de faire passer sur l’Amérique une sorte de souffle africain-américain mais de le faire sur le cadavre du Wasp, attaqué de toutes parts et dont l’Histoire est réécrite au travers d’un prisme négatif. Le dessein de Tarentino n’est donc pas innocent. Il ne s’agit pas d’un western-spaghetti de plus, qui serait, ainsi que le prétendent tant de commentateurs complaisants, une grosse farce rigolarde. Son auteur en effet est un provocateur qui depuis quelques années s’acharne, sous couvert de prendre ses distances avec l’Histoire officielle, à parodier, ridiculiser, narguer tout ce qui d’une manière proche ou lointaine peut être relié à l’extrême droite, en tout cas au nationalisme ou à la défense d’une identité européenne, en l’occurrence euro-américaine. On rappellera ici que dans Pulp Fiction (1994), Tarentino avait déjà campé son Big Black héros-justicier qui massacre du Blanc avec une dilection non dissimulée. On y tabassait des « Suprémacistes Blancs » et le richissime dealer, bien gras et bien laid, joué par l’acteur africain-américain Ving Rhamès, habitué des scénarios qui mettent en scène d’odieux racistes sudistes, était évidemment l’époux de l’héroïne blonde personnifiée par Uma Thurman, sorte de quintessence d’artiste nordique américaine. On ne reviendra pas sur Inglorious Basterds qui est un hommage sanglant rendu à toutes les bandes de vengeurs de la mémoire juive, qui, de l’Irgun et du Lehi au Mossad en passant par le Shin Bet, le groupe Stern ou la Haganah, ont pendant 60 ans parsemé le monde de leurs menées assassines et ponctué leurs vendettas de milliers d’exécutions sommaires. Ayant dit cela on observera qu’il n’y a pas trop de hasard en cette affaire et que les producteurs de Tarentino, notamment d’Inglorious Basterds et de Django Unchained, sont Bob et Harvey Weinstein, détenteurs de la Weinstein Company (TWC) — qui détient d’ailleurs les droits de The Artist, couvert de récompenses, dont cinq Oscars, de leur coreligionnaire Michel Hazanavicius.

    De Django Tarentino déclarait récemment sur le site worldstarhiphop.com à un journaliste de couleur : « (Dans ce film) j’ai voulu donner à l’homme Noir américain un héros de western, lui donner un héros folklorique, impassible, qui pourrait en définitive dégager une impression de pouvoir et rendre le sang pour le sang ». Et tant pis si, au prix d’une distorsion choquante de la vérité historique, on pouvait ainsi renforcer le dogme fallacieux du multiracialisme. Du moment qu’il revienne à un intellectuel de gauche Blanc d’offrir au descendant de l’esclave Noir la satisfaction de cette délicieuse vengeance.

    Jamie Foxx, qui tient dans le film le rôle de Django, ne se gêne pas, quant à lui, pour enfoncer le clou. « C’est bon d’être Noir, proclame-t-il. Le Noir est le nouveau Blanc. »

    Au besoin cela va plus loin. Si on en croit les analyses faites à l’entrée des salles américaines il s’agit bien du plus grand succès de Tarentino. En dépit des appels au boycott de Spike Lee, de responsables noirs comme Al Sharpton ou de vedettes de télévision comme Tavis Smiley, éditorialiste, avocat, écrivain, très connu, le succès a été immédiat. Le jour de la sortie l’affluence était noire à 42 %. Depuis elle tourne autour de 30 % (population afro-américaine des Etats Unis, 13 %). On lira ci-contre la réaction sur les réseaux sociaux qui tend à donner raison à Louis Farrakhan : Django Unchained est une véritable mise en condition psychologique pour une guerre raciale qui devient de plus en plus probable.

    LE CHIFFON ROUGE DU N-WORD POUR MASQUER LE MASSACRE DES BLANC  

    Les frères Weinstein apprécièrent assez peu les critiques adressées à leur film par celui duquel on en attendait le moins. Le metteur en scène Spike Lee en effet fit bruyamment savoir qu’il n’irait pas le voir car « il manquait de respect à ses ancêtres ». Il est dommage que ceux dont les ancêtres y sont le plus maltraités, les Blancs, n’aient pas en masse suivi ce conseil. Ils le sont en effet doublement. De bout en bout à la fois insultés et littéralement massacrés. « L’esclavage américain, protesta Lee, ce n’est pas un western spaghetti à la Sergio Leone. Il s’est agit d’un Holocauste. Mes ancêtres étaient des esclaves. Ils ont été volés en Afrique. Je leur rends ainsi hommage ». Il est encore dommage que personne ne lui ait fait remarquer que des centaines de milliers d’Européens ont été déversés au XVIe siècle dans les Caraïbes et dans le Sud des Etats-Unis, comme esclaves ou comme « indentured servants » et qu’ils y travaillaient dans les mêmes conditions que ses ancêtres. Alors d’innombrables Africains affranchis possédaient aussi des esclaves, y compris des esclaves blancs, ce dont personne ne parle. Quel metteur en scène, Noir ou Blanc, s’il osait traiter ce sujet, trouverait un producteur pour le financer ? […]

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  • GPA, PMA: faut-il un service après vente ?

    Avec la réforme du mariage, et donc de la filiation, les juges ont du souci à se faire. Ce serait presque drôle, si le bien être d'enfants innocents n'était pas en jeu... En regardant ce qui se passe dans les pays "ouverts", "tolérants" et tout le tralala, on peut avoir un aperçu de ce qui nous attend.

    Lu dans Le Figaro:

    Certains pays qui ont légalisé l'homoparentalité se trouvent parfois confrontés à des situations éthiques et juridiques bien complexes. 

    La question de la filiation est au cœur du projet de loi du «mariage et de l'adoption pour tous». Les profondes transformations du modèle familial depuis les années 1970 (multiplication des séparations, démariages) et le développement des techniques de procréation médicalement assistée ont donné naissance à des familles à géométrie variable.

    Chez certains de nos voisins, l'assouplissement des règles éthiques a donné au phénomène une autre dimension. Certaines situations complexes d'homoparentalité, où un enfant est souvent entouré de plusieurs adultes qui se définissent comme ses parents, mettent en avant de manière aiguë les questionnements éthiques et juridiques sur ces nouvelles compositions familiales.

    La pluriparentalité va-t-elle se développer avec l'avènement de parents sociaux ou d'intention venant s'ajouter ou se substituer aux parents biologiques ? À qui donner raison quand un parent biologique et un parent social s'opposent ? L'ouverture de la procréation médicalement assistée à des personnes qui ne souffrent pas d'infertilité médicale risque-t-elle de produire des «enfants de tout le monde» et donc de personne ? 

    En France, les techniques de procréation médicalement assistée ne sont aujourd'hui autorisées qu'aux couples hétérosexuels infertiles mariés ou faisant la preuve d'une durée de vie commune d'au moins deux ans. Quant à la gestation pour autrui, elle reste interdite. Dans le projet de loi du gouvernement, deux personnes de même sexe pourraient devenir parents ensemble par la voie de l'adoption plénière. 

    La disparition des mots «père» et «mère» dans certains passages du Code civil au profit du mot «parents» serait déjà une étape vers la multiplication du nombre de parents pour un enfant, soulignent les détracteurs du texte. Ce bouleversement de la filiation pourrait par ailleurs ouvrir la voie à la procréation médicale assistée pour les couples de femmes - des amendements en ce sens seront d'ailleurs examinés au Parlement - voire à la légalisation des mères porteuses. Pour les opposants au projet de loi du gouvernement, la porte serait alors ouverte à toutes les dérives du droit à l'enfant comme certains pays étrangers en font déjà l'expérience. 

    De la Belgique au Canada, tout n'est pas rose dans les unions arc-en-ciel 

    Des papas qui veulent être un peu plus que des donneurs de sperme, des lesbiennes qui se disputent des paillettes congelées… Dans les familles arc-en-ciel, tout n'est pas toujours rose. L'émergence de nouvelles formes de filiation et de parenté, dans des pays qui autorisent depuis plusieurs années le mariage homosexuel et l'adoption, a parfois donné lieu à des situations dramatiques et d'étonnants imbroglios juridiques. 

    En Grande-Bretagne, le traumatisme de l'épouse du donneur

    Elle ne s'était «pas rendu compte». Ann* avait tout d'abord consenti à ce que son mari Michael* fasse don de son sperme. Mais à l'annonce de la naissance d'une petite fille chez un couple de lesbiennes, elle a craqué: le sperme ne fait-il pas partie des «biens matrimoniaux»?, s'interroge-t-elle, bouleversée «comme si (s)on mari l'avait trompée». Les lesbiennes étant trop âgées, elles avaient fait appel à une mère porteuse, tout en entamant une procédure d'adoption. Laquelle échouera, justement à cause de leur âge… La mère porteuse accouchera donc sous le nom de l'une d'entre elles. Et le tribunal, devant lequel Ann et Michael tentèrent de récupérer l'enfant, donnera finalement raison au couple de lesbiennes. 

    Au Canada, 13 paillettes de sperme à partage 

    Chacune avait eu un enfant du même donneur. Lors de leur séparation, elles sont toutes deux parties avec leur enfant respectif et la moitié de leurs biens. Mais elles avaient oublié les 13 paillettes de sperme congelé qui leur restaient! Quelques années plus tard, l'une, ayant retrouvé une compagne, a voulu un deuxième enfant du même donneur. Mais l'autre s'y est opposée, demandant la destruction des paillettes, pour des «raisons morales». Le juge a statué que bien que le sperme ait «un statut émotionnel» différent, il devait être considéré comme faisant partie des biens matrimoniaux, donc être partagé. Restait à décider qui aurait la 13e paillette: le juge a choisi celle qui avait le projet d'enfant.

    En Belgique, «six parents» condamnés 

    Après sept ans de rebondissements dans l'invraisemblable histoire de la petite Donna, née d'une mère porteuse belge qui l'avait revendue 15.000 euros à un couple de Néerlandais, après l'avoir «promise» (pour 8000 euros) à son père biologique et à sa compagne stérile, puis à un couple de gays, le tribunal d'Audenaerde vient de statuer: les six «parents» ont été condamnés. La justice belge avait finalement décidé de poursuivre les trois couples (la mère porteuse et son mari, les Néerlandais et le père biologique et sa compagne) devant le tribunal correctionnel pour avoir infligé des «traitements inhumains et dégradants» à Donna. Quant à la fillette, elle demeurera aux Pays-Bas, auprès de ses parents adoptifs, sans jamais connaître son père naturel.

    Au Texas, «les premiers jumeaux sans mère» 

    Tous deux quadragénaires, célibataires, amis de longue date… pourquoi ne pas faire un enfant, et l'élever ensemble? Sauf que quelques heures après l'accouchement, en juillet dernier, Marvin révèle son homosexualité et réclame la garde exclusive des jumeaux: Cindy, a-t-il expliqué devant la justice, n'est qu'une mère porteuse. Elle n'a aucun lien génétique avec les bébés, puisqu'à 47 ans, elle a eu recours à un don d'ovules… En attendant que la justice tranche, les jumeaux ont été confiés à Marvin et son partenaire. «S'ils gagnent, lance l'avocat de Cindy, les quatre seules personnes au monde à ne pas avoir de mère seront Adam, Eve, ainsi que ces jumeaux.» 

    En Australie, le père rayé de l'acte de naissance 

    En 2001, un couple de lesbiennes avait eu une petite fille avec un donneur gay. Celui-ci avait répondu à une annonce recherchant «une figure d'oncle». Mais le couple se sépare. Toutes deux veulent les mêmes droits sur l'enfant. Comme il n'est pas possible d'inscrire trois noms de parents sur un acte de naissance, le juge décide de rayer celui du père, pour inscrire celui de l'ex-compagne de la mère. Dévasté, le quinquagénaire a appris que sa fille de dix ans n'était plus «juridiquement» la sienne. 

    En Grande-Bretagne, le donneur qui voulait juste rendre service… 

    Son nom n'est pas sur les actes de naissance, souligne-t-il. «Mandy voulait des enfants, j'ai fourni les ingrédients, raconte prosaïquement Mark, un gay de 47 ans. Je n'ai jamais eu le désir d'être père.» Mais cet «acte de bonté» envers une lesbienne «non conventionnelle», qui pense qu'«il doit y avoir un père et une mère», a donné naissance à deux filles. Et puis la compagne de Mandy l'a quittée, et la quadragénaire, en difficulté financière, a retrouvé les coordonnées de Mark. Aujourd'hui, elle lui réclame une pension alimentaire! «Pourquoi ne poursuit-on pas la deuxième mère, qui les a élevées, et qui, elle, a les moyens?», s'énerve-t-il. Quant aux filles de 12 et 14 ans, elles sont très perturbées psychologiquement. «Jamais je ne pourrai me marier ni avoir des enfants», assène l'aînée. 

    … et celui qui avait «beaucoup à offrir» 

    L'annonce, dans le Gay Times, le présentait comme un «trentenaire solvable», qui avait «tout, sauf des enfants» et qui avait «beaucoup à offrir». Le couple de lesbiennes, bien plus modeste, en a profité par deux fois: un garçon puis une fille sont nés. Mais la mère a bientôt trouvé le père trop envahissant, l'accusant de «marginaliser» sa compagne. Quant au père, aujourd'hui quinquagénaire en couple depuis vingt-cinq ans, il estimait que le fait de payer les factures lui donnait le droit de voir davantage ses enfants… Qualifiant cette bataille juridique de «grande honte», le juge a finalement accordé la garde partagée aux deux couples. «Ce qui est particulièrement injuste, a-t-il conclu, c'est qu'une enfance gâchée de la sorte marquera sans doute ces enfants à jamais.»

    * faux prénoms. http://rivarol.over-blog.com

  • LE TRIOMPHE DE L’INVERSION

    Rivarol11.pngDécidément dans tous les domaines nous vivons aujourd’hui le triomphe du mensonge, de l’imposture et de l’inversion. En témoigne l’accueil digne d’un chef d’Etat fait en France à la très peu recommandable Florence Cassez.
    Que l’on traite avec tant d’égards une femme fortement suspectée d’avoir été mêlée à des actes criminels et dont, comme Dreyfus, on affirme sans preuves la totale innocence, est d’une rare indécence.
    Un exemple parmi tant d’autres de désinformations : toute la journée du 23 janvier RTL a entretenu le suspens sur la possible libération de Florence Cassez alors qu’à sa descente d’avion elle a déclaré : « Je savais depuis dimanche que j’étais libre : il y a eu un grand remue-ménage dans la prison auquel je n’ai pas prêté attention car il y en a souvent mais des détenues se sont jetées à mon cou et m’ont dit : “ Tu es libérée” ! » On nous prend vraiment pour des imbéciles !

    Plus odieuse encore que l’affaire Cassez qui contient beaucoup de zones d’ombres, est la volonté satanique du gouvernement d’imposer le “mariage” homosexuel et ses corollaires, la GPA (gestation pour autrui) et la PMA (procréation médicalement assistée). Le ministère de la Justice vient ainsi d’envoyer aux magistrats une circulaire, applicable dès le mercredi 30 janvier, pour qu’ils ne s’opposent plus systématiquement à l’attribution de la nationalité française aux enfants nés d’une gestation pour autrui (d’une mère porteuse) à l’étranger. Auparavant, et parce que la gestation pour autrui est interdite en France, la loi française n’accordait pas ce droit, ce qui pouvait dissuader les couples, ou plutôt les paires homosexuelles, d’avoir recours à la GPA. La circulaire donne à ces enfants la nationalité française, mais ne reconnaît pas (pas encore du moins) la filiation. L’intention n’en reste pas moins évidente: il faut légaliser progressivement la location d’utérus.

    Le moment pourrait sembler bien mal choisi pour ce premier pas vers la GPA. La location de ventres étant moins populaire que le “mariage” des invertis, et ce, bien que la GPA en soit une conséquence directe, Taubira pourrait ainsi renforcer l’opposition. Mais qu’a-t-elle à craindre de la droite, puisque la gauche est majoritaire à l’Assemblée ? Au contraire, en publiant cette circulaire, Taubira lance un message très clair aux paires homosexuelles. Elle les rassure sur sa volonté de faire voter la procréation médicalement assistée (PMA): puisque le principe des mères porteuses lui paraît tout à fait acceptable, l’ouverture de l’aide à la procréation pour les lesbiennes n’est pour elle qu’une formalité. Avant la GPA autorisée en France. Taubira s’assure ainsi du soutien de l’extrême gauche qui aurait voulu aller plus loin et voter la PMA en même temps que la loi sur la réforme du mariage.

    Il ne faut pas être devin pour annoncer la suite. Le discours sera le même que pour l’IVG et la PMA. On criera à l’hypocrisie, en dénonçant une interdiction en France, aisément contournée en passant les frontières. Il était “hypocrite” hier d’avorter en Angleterre, “hypocrite” aujourd’hui de se faire inséminer en Belgique, “hypocrite” demain de louer des ventres aux Etats-Unis. Puis l’on se servira d’un argument massue : l’inégalité sociale. Il n’était pas de mots assez durs avant la loi Veil à l’encontre de ces familles bourgeoises qui envoyaient leur fille à l’étranger pour effacer une faute, alors que de pauvres hères devaient souffrir aux mains des faiseuses d’anges. Aujourd’hui ce sont les lesbiennes les mieux nanties qui peuvent s’offrir le bébé de leurs rêves en Belgique. Il faut faire le voyage, payer les soins, plusieurs fois si nécessaire. Demain on fustigera l’inégalité entre les homosexuels qui peuvent s’offrir une mère porteuse et ceux qui ne le peuvent pas. Taubira n’est-elle pas déjà présentée comme une nouvelle Simone Veil ?

    Les grands absents du débat sont évidemment ces enfants qui seront fabriqués pour le bon plaisir des invertis qui revendiquent déjà, sur leurs banderoles, le droit au divorce et à la garde alternée! Non content de priver les bambins de père ou de mère, on envisage sans ciller de les priver de foyer. En amont de cet ignoble “droit à l’enfant”, on trouve l’adoption d’enfants étrangers. Il ne s’agissait pas d’adopter des orphelins pour leur offrir une vie meilleure, mais de donner à des couples stériles (ou à des célibataires, ce qui est un comble) l’enfant qui devait faire leur bonheur. Tout en favorisant le mélange des races. Car s’il est très généreux pour un couple d’adopter un orphelin français, une barrière est franchie avec l’adoption internationale (on l’a bien vu avec le scandale de l’arche de Zoé), qui doit combler le désir d’enfant, plus que sauver un enfant de la solitude et de la pauvreté. Dans le cas d’une adoption en France, en effet, les parents adoptifs viennent effectivement au secours de l’enfant, qui trouve une famille de substitution semblable à celle dans laquelle il aurait pu naître; l’adoption à l’étranger, elle, n’a été ouverte que pour répondre à une demande trop importante par rapport à l’offre. Dès ce moment, l’enfant est devenu une marchandise.

    La PMA a achevé de créer le “droit à l’enfant”. Pour les couples hypoféconds elle était, sur le papier, une avancée merveilleuse, un remède à la stérilité. Mais sous prétexte d’offrir un remède, on ouvrait la porte à une PMA “de confort”, c’est à dire pour des femmes nullement stériles, refusant simplement de s’encombrer d’un géniteur. Le droit à l’enfant, en débouchant sur la PMA, va ouvrir un débat sur la commercialisation du corps. Les dons d’organe, de sang, de sperme, ne sont pas rémunérés en France. Quid du prêt d’utérus, payant à l’étranger ? Quelle femme acceptera en France de vivre une grossesse sans compensation aucune? Il y a fort à parier que nous nous dirigeons vers une nouvelle hypocrisie, véritable celle-là: la rémunération au noir de mères porteuses, et donc, l’exploitation de la misère. Taubira a raison au moins sur un point: la réforme du mariage est bien un changement–dramatique– de civilisation.

    Jérome Bourbon http://fr.altermedia.info

  • Dr. Pierre Lévy-Soussan contre le “Mariage pour tous”

    Dr. Pierre Lévy-Soussan est médecin psychiatre, psychanalyste, chargé de cours à l’Université Paris-Diderot, expert auprès de l’Assemblée Nationale et du Sénat, directeur de la Consultation Filiations Centre Médico-Psychologique pour l’enfant et la famille. Dans le cadre du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption d’enfants aux couples de personnes de même sexe.

    Vidéo conférence de 29 minutes d’un psy sur la filiation, les liens enfants avec le père et la mère.. et sur l’absurdité du mariage homo. Des idées assez profondes qui amènent à réflexion sur d’autres sujets.

    Philipe Houillon Député du Val d’Oise et Maire de Pontoise organisait cette rencontre-débat. Vidéo de Thierry Decaluwé

    http://fr.altermedia.info/

  • Droit de vote des étrangers : Le PS aux abois

     

    L’édito de Steeve Briois, Secrétaire général du Front National

    A peine lancé le processus controversé d’adoption du mariage homosexuel, le gouvernement se lance dans une nouvelle entreprise de diversion : le droit de vote des étrangers.

    A la vérité, il s’agit d’une mesure aussi forte, symbolique que désespérée.

    Forte, parce que même si cette mesure figure dans tous les programme électoraux du PS depuis 1981, aucun gouvernement socialiste ne s’est aventuré à légiférer sur le sujet.

    Symbolique, parce qu’il s’agit d’une grande réforme d’inspiration libérale, anti-nationale et anti-citoyenne, bref de gauche. Après s’être attaqué à la structure ethnique du peuple français en accueillant une immigration de plus en plus massive, la gauche entend désormais modifier la structure de son corps électoral, en faisant fi d’un grand principe plurimillénaire qui lie la citoyenneté à la nationalité.

    Désespérée enfin, car la gauche s’inquiète des mauvais résultats qui ne manqueront pas d’intervenir aux élections intermédiaires, à commencer par les municipales. Le PS redoute d’être laminé dans les villes moyennes mais entend tout mettre en œuvre pour conserver au moins les grandes métropoles régionales. Or, comme l’ont analysé les chercheurs Florent Gougou et Vincent Tiberj (« Les électeurs du Parti socialiste. Sociologie de l’électorat d’un parti en reconversion (1981-2007) »), le PS a identifié deux groupes sociaux qui forment son électorat urbain le plus fidèle : les « bobos » fortement intégrés dans la mondialisation et les immigrés (baptisés « nouveaux Français ») sensibles au communautarisme et aux avantages sociaux.

    Que la gauche se lance aujourd’hui dans une opération électoraliste destinée à renforcer un de ses électorats fidèles en dit long sur la perception du gouvernement de son propre échec. Comme pour les autres réformes sociétales, il s’agit de rien moins qu’une marque de faiblesse d’un PS aux abois.

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  • J.-F. Mattéi : Mariage pour tous : le combat perdu de la Raison

    L’article de Madame Hervieu-Léger, "Mariage pour tous. Le combat perdu de l’Église", est aussi intéressant par ce qu’il dissimule que par ce qu’il exprime. Je voudrais souligner les oublis d’une thèse qui n’est pas examinée en son fond.

    1. L’auteur insiste uniquement sur l’intervention de l’Église et passe sous silence l’opposition des autorités musulmanes et juives. Ce ne sont pas les seuls catholiques, mais des personnes de choix religieux et politiques différents qui s’opposent à un projet dont l’enjeu est l’homoparentalité. On s’étonne que l’article fasse peu allusion à ce néologisme forgé pour compenser la véritable parenté.

    2. La famille composée d’un homme, d’une femme et des enfants, ne serait pas une "institution naturelle", mais une production du christianisme. C’est oublier les mariages dans les autres civilisations. Seule la famille hétérosexuelle existait en Grèce et se trouvait justifiée par les philosophes. Aristote voyait la communauté naître à partir du couple, "deux êtres incapables d’exister l’un sans l’autre, la femme et l’homme en vue de la procréation. Il ne s’agit pas d’un choix réfléchi, mais d’une tendance naturelle à laisser après soi un autre semblable à soi" (Politique, I, 2) Et Platon écrivait dans Les Lois (636 c) : "Lorsque le sexe masculin et le sexe féminin s’accouplent en vue d’avoir un enfant, le plaisir qui en résulte semble leur être accordé conformément à la nature. Tandis que l’accouplement d’hommes avec des hommes et de femmes avec des femmes est contre-nature".

    3. Madame Hervieu-Léger soutient que l’Église aurait fondé son modèle du mariage et de la parenté sur ce prétendu "ordre de la nature". Il serait ainsi en "conflit" avec d’autres modèles. Mais ces autres modèles, divers dans le temps et l’espace, impliquent tous l’union sexuée d’un homme et d’une femme. Pourquoi alors modifier un modèle qui permet à la société de se reproduire ?

    4. Le modèle hétérosexuel actuel serait la soumission du civil au religieux, le code Napoléon ayant conservé l’ordre ancien. Mais pourquoi celui-ci ne tirerait-il pas sa permanence de la nature, si l’on est aristotélicien, ou de la culture, si l’on est anthropologue ? Le mariage tahitien traditionnel acceptait la polygamie et la polyandrie. Doit-on l’inscrire dans le droit de la Polynésie française ?

    5. Trois mouvements convergeraient pour "dissoudre ce qui restait d’affinité élective dans la famille". Le fait de l’exigence homosexuelle imposerait au droit la dissolution de la famille. Curieuse manière de raisonner que de justifier le droit par le fait. On pourrait aussi ouvrir le mariage aux pères qui épouseraient leur fille puisque l’inceste est un fait. Le mariage pour tous n’interdirait à personne le droit d’assouvir ses désirs.

    6. Le premier mouvement est l’essor démocratique qui impose l’égalité des conditions. Que la revendication du mariage entre dans "la sphère de l’intimité conjugale" est un fait : il faut donc légiférer en faveur de ce fait désormais normatif. On fait peu de cas du constat de Marcuse dans Raison et révolution : "L’appel aux faits remplace l’appel à la Raison. Le fait du pouvoir pur et simple devient le vrai dieu de l’époque et, au fur et à mesure que ce pouvoir s’accroît, la soumission de la pensée au fait s’accentue".

    7. Le deuxième mouvement est la suppression de "l’assimilation de la "famille naturelle" et de la "famille biologique"". La science mettrait en effet en cause "l’objectivité des lois de la nature". Cette contestation des lois physiques ne repose sur aucun argument. En dépit de l’auteur, il y a des lois universelles que la science établit rationnellement, et c’est la nature biologique qui commande l’union reproductive d’un homme et d’une femme.

    8. Le troisième mouvement est "le découplage entre le mariage et la filiation". On ne se demande pas si c’est un progrès ou une régression. De sorte que "ce n’est plus désormais le mariage qui fait le couple, c’est le couple qui fait le mariage". L’auteur omet de reconnaître, en se limitant au mot "couple", que c’est le couple hétérosexuel qui fait la parenté, que ce soit dans le mariage ou hors de lui.

    9. L’égalité des droits dans les couples, la déconstruction de l’ordre naturel, et la légitimité du mariage sans tenir compte du sexe, font l’économie d’une démonstration. Le droit de se marier est admis parce que c’est une "exigence irrépressible" des homosexuels. Mais le modèle marital virtuel, loin de confirmer l’originalité des pratiques LGBTQI (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transsexuels, Queer et Intersexe), plagie le modèle hétérosexuel réel du mariage et de la filiation.

    10. Les seules possibilités homosexuelles d’avoir une famille seront l’adoption et l’usage de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) ou de la Gestation Pour Autrui (GPA). Mais les enfants de ces couples proviendront toujours de l’union sexuée entre un homme et une femme, c’est-à-dire d’un spermatozoïde, gamète mâle, et d’un ovule, gamète femelle.

    11. Quand Madame Hervieu-Léger conclut que l’adoption homosexuelle deviendra "le paradigme de toute parentalité", elle parodie la thèse de fond des gender studies : "ce qui est en cause, c’est l’hétérosexualité en tant que norme. Il nous faut essayer de penser un monde où l’hétérosexualité ne serait pas normale".

    12. Il n’y a pas de normalité, mais l’homosexualité sera plus normative que l’hétérosexualité. Que deviendront les figures du père et de la mère ? Pensons à l’amour de Camus pour sa mère. Orphelin de père, il était en "Recherche du père", dans Le Premier homme, en écho à Nietzsche : "Quand on n’a pas de bon père, il faut s’en donner un". On peut douter qu’un couple de même sexe mette un enfant en situation de rechercher son père, quand il aura deux mères, ou de trouver sa mère, quand il aura deux pères.

    Jean-François Mattéi - Le Monde

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  • Les socialistes subventionnent le lobby gay

    Alors que l’opposition est ignorée, le peuple méprisé, la liberté d’expression bafouée, les chiffres travestis, et que les médias publics font la propagande du PS, l’État subventionne ses fidèles, en particulier une masse d’associations du lobby homosexualiste.
    Il est très difficile de connaître le montant total des subventions de l’État, et des collectivités publiques. Néanmoins, il est certain que le mouvement des opposants à la dénaturation du mariage n’en a pas reçu un centime.
    DEUX ASSOCIATIONS PRINCIPALEMENT CONCERNÉES…
    Grace au travail de Contribuables associés, nous avons quelques données sur les subventions à ces associations.
    Ø  Le centre LGBT (lesbien gay bi et trans), qui organise la « Gay Pride » parisienne, disposait pour 2011 d’un budget de 200.000€. La moitié provenait de la Ville de Paris, qui payait aussi son local. Le reste, de l’Agence régionale de santé d’Ile‑de‑France et de la région Ile‑de‑France.
    Ø  Act Up, micro association d’une centaine d’adhérents, censée lutter contre le sida, est surtout connue pour sa lutte contre la liberté d’expression (des autres) et son violent activisme antichrétien. Act Up a reçu, en 2010, 320.000€ de subventions, 2/3 de l’Etat et 1/3 des municipalités, notamment la ville de Paris. En 2011, Paris lui a accordé 85.000€. A comparer aux 75.000€ de dons et cotisations.
    Ces deux associations sont aussi financées par le Sidaction (de Pierre Bergé) et divers laboratoires pharmaceutiques.
    MAIS D’AUTRES ENCORE…
    Bertrand Delanoë subventionne également le Paris foot gay, l’association lesbienne et féministe Cineffable et son festival réservé aux femmes, ainsi que le magazine Pro‑Choix, tenu par Caroline Fourest.
    Constatons enfin que même le théâtre du Rond-Point, du regrettable Jean‑Michel Ribes, qui a accueilli dimanche dernier toute la gauche caviar pour la soirée de soutien à la dénaturation du mariage, est subventionné à hauteur de 45% de son budget !
    Les familles financent donc ceux qui s’acharnent à les détruire. La paranoïa de quelques extrémistes, érigée en méthode de communication, trouve dans la poche des citoyens de quoi s’alimenter. Il est grand temps de fermer le robinet !

    Avec Radio Courtoisie http://www.francepresseinfos.com/

  • Pseudo homoparentalité, acmé de l'antiracisme

    Avec le mariage homosexuel que le pouvoir met en place s’impose la question de l’adoption d’enfants, qui va devenir de droit, par ces couples ainsi légalisés. Madame Taubira, ministresse de la Justice, a déclaré (1) : « Il n’y a pas de raison que les enfants des couples hétérosexuels bénéficient d’une sécurité juridique, tandis que les enfants d’homosexuels n’en bénéficient pas. C’est cela que nous corrigeons. ». Or, il y a bien évidemment une raison qui déborde dans l’oxymore énoncé avec tant d’aplomb. On est gêné de la rappeler, en frisant les foudres de la loi Perben II contre les discriminations à l’encontre des homosexuels : deux êtres de même sexe en couple ne peuvent pas être parents ; deux êtres de même sexe ne peuvent pas procréer et donc ne peuvent pas avoir des « enfants » ! Tout au plus, en présence d’un enfant, peuvent-ils se livrer, de façon infantile, à un jeu de rôle du papa et de la maman… Alors ? E.D.

    La lignée, base de la société depuis la nuit des temps

    J’ai déjà écrit sur ce site (2) que l’adoption ne fut longtemps qu’une institution subsidiaire, reprise du droit romain, qui, pour le Code civil, permettait à des adultes d’âge mûr et en tant que tels réputés ne pas pouvoir avoir d’enfant d’y substituer un autre adulte plus jeune. Tout ceci, sans que l’adopté ne rompe ses liens formels avec sa famille par le sang, cadre social traditionnel s’il en est. Doublement subsidiaire donc, puisque suppléant d’une part l’absence d’enfant de l’adoptant ou des époux adoptants et, d’autre part, sauvegardant les liens du sang de l’adopté.

    Il y avait bien évidemment beaucoup des gens malheureux de ne pas avoir d’enfant (ils pouvaient toujours en solliciter la garde aux œuvres sociales). Mais il n’y avait pas de droit à l’enfant, quel que puissent être les affres du mal d’enfant des uns ou des autres. (Jusqu’à la constitution du PACS, en 1998, l'Etat ne considérait pas que l’amour comme compétence régalienne). L’impératif de la lignée, qui remontait tout de même à la pré-histoire, était considéré comme l’ordre supérieur nécessaire pour le renouvellement des générations dans toute société, essence des nations (natus, natio, communauté de naissances). Pour désigner le principe de cet ordre universel et intemporel, un mot était d’ailleurs utilisé, avant les théories raciales : c’était celui de race au sens de la lignée (cf. Littré). La lignée est maintenant remise en cause, compte tenu de l’individualisme exacerbé et de son corollaire qui est le rejet des discriminations (lequel a emporté notamment en quelques années, dans son égoïsme humanitaire, l’ancestrale préférence nationale au point d’en faire un délit).

    Loi dure, mais ressentie comme évidente, puisque même les enfants abandonnés ou adoptés selon les nouvelles procédures (voir infra) ont une propension, généralement reconnue, à rechercher leur origine biologique. Et il est probable que l’enfant réputé légitime de deux époux homosexuels aspirera plus que quiconque à rechercher l’être de l’autre sexe à qui il doit la vie…

    La question du marché de l’enfant

    Pour s’en tenir à notre pays, la possibilité d’adopter des enfants, c’est-à-dire des mineurs, ne remonte qu’à 1923, compte tenu du grand nombre d’orphelins de la Grande Guerre. En 1939 un décret-loi, qui sera suivi d’une loi dans le même sens en 1963, a créé la légitimation adoptive, permettant aux couples mariés et sans enfants d’adopter des mineurs (de moins de sept ans alors), avec cette fois rupture de tout lien formel avec leurs géniteurs.

    Aujourd’hui, avec l’adoption plénière, ce type d’adoption est devenu la règle (l’âge minimum a été relevé) mais, surtout, la nouvelle institution n’est plus réservée aux personnes sans enfant malgré leur âge mûr. Elle permet l’acquisition de mineurs coupés de toute racine ou origine et mis en concurrence avec des enfants légitimes ou naturels, pour le nom, les titres et l’héritage.

    En d’autres termes, l’adoption a tellement évolué que de subsidiarité prudente au sein du système de la lignée elle est devenue un mode d’acquisition de l’enfant perçu comme tout aussi normal, ni plus ni moins, que la procréation. L’un et l’autre, plus que jamais aujourd’hui, présentés comme une simple question de circonstance et de hasard… Sous l’empire des droits de l’homme, nul n’existe plus que comme individu, sans nature collective spécifique, sans racine. L’enfant supposé susceptible d’être acquis est un être indifférencié, pour ainsi dire fongible, c’est-à-dire un objet de consommation interchangeable.

    Cette idée individualiste du droit à l’enfant de compagnie donne toute licence au mode d’acquisition de l’enfant, aussi légitime-t-il dans les esprits contemporains un marché des enfants, marché mondialisé. Les grandes catastrophes à travers le monde étant source pernicieuse d’espérance et de projets parentaux sans frontière... L’affaire de l’Arche de Zoé n’est qu’un ratage maladroit, rendu visible par sa grande échelle, révélateur de ce système pervers soutenu, au fil des dernières décennies, par les pouvoirs de droite comme de gauche. Antiracisme oblige !

    Eric Delcroix  29/01/2013

    Notes :

    (1) « Grand Jury » RTL/Le Figaro/LCI, 27 janvier 2013
    (2) « Mariage et Homosexualité »

    http://www.polemia.com – 1/02/2013

  • On ne les suivra pas !

    Notre pays compte 8 millions de pauvres, des millions de mal logés  et de chômeurs de longue durée, l’immigration se poursuit   à un rythme aussi effrayant que celui de la  désindustrialisation  –voir ces derniers jours  le cas emblématique de l’usine Goodyear à Amiens, devant laquelle M. Hollande avait  paradé, les promesses à la bouche, pendant sa campagne présidentielle- mais les élus socialistes  et UMP  dans les assemblées continuent de considérer l’argent de contribuables comme un puits sans fond. Argent dont les Français seraient trop abreuvés si l’on en croit d’ailleurs Huw Pill, économiste en chef de Goldman Sachs en Europe, qui dans un entretien  publié vendredi dernier sur le site du   Huffington Post, recommande  d’abaisser tous les salaires d’un tiers pour redresser l’économie française victime de la  crise financière de  la zone euro.

    Bruno Gollnisch l’a souligné hier lors d’une session du Conseil régional Rhône-Alpes ( voir le communiqué publié sur ce blog ), le FN clamera toujours haut et fort  opposition résolue à la   politique de gribouille des exécutifs socialo-écolo-communistes .  Frontistes  Rhône-alpins qui font consciencieusement   leur travail d’élus et d’opposants aux mensonges du système.  Notamment le secrétaire départemental  Christophe Boudot qui a livré  mardi à  la Fédération UMP du Rhône quelques pains au chocolat  à remettre directement à  Jean-François Copé en déplacement à Lyon  pour présider un meeting électoral… (www.fnra.fr) .

    Un Conseil Régional de Rhône-Alpes a relevé Bruno, où « la Gauche socialo-écolo-communiste subventionne grassement des sites informatiques classés comme pornographiques ou incitant à  montrer son cul  (sic).Tout cela sous prétexte de culture…Mais quand une élue Front National leur lit en séance les paroles des auteurs qu’ils subventionnent les Tartuffe en sont choqués ! »  En l’occurrence l’élue FN Liliane Boury qui est intervenue pour dénoncer de prime abord  le soutien quasi unanime des partis dits de gouvernement  aux « gesticulations obscènes et sacrilèges » du célèbre groupe de prostituées, « les Pussy Riot ». Mais aussi plus spécialement ici  le  financement  par l’exécutif régional d’un site de téléchargement musical subventionné  sur lequel figure  des  chansons  dont Mme Boury a cité  les paroles « dégueulasses. »

    Pour justifier ce financement, l’élu écolo-gauchiste  Olivier Longeon a lu un passage de Gargantua citant le fameux torchecul de Rabelais. Comparer Rabelais aux « compositeurs »  sans talents subventionnés ici, en dit long sur la confusion mentale, pour rester poli, qui règne au sein du microcosme.

    Incapable de se démarquer de la fuite en avant euromondialiste de ses prédécesseurs, le  gouvernement socialiste multiplie les mauvaises diversions qui, pour  accessoires et contingentes qu’elles puissent apparaître aux yeux de nos compatriotes confrontés aux difficultés quotidiennes,  n’en sont pas moins  problématiques et nocives.

    Nous le voyons bien sûr avec les discussions autour du projet de loi   sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe, mauvais feuilleton qui lasse déjà les Français.  Selon un sondage Yougov pour le Huffington Post publié mercredi,  72% des sondés  estiment que « le débat » a « trop duré ». Et si  59% des personnes interrogées  seraient  favorables  au  mariage homosexuel  , 54%  se disent opposés à l’adoption (40 % y sont favorables) …sachant que ladite adoption  sera automatiquement  reconnue si cette loi est promulguée.

    Autre diversion,  dont le ressort idéologique visant à satisfaire un certain nombre d’officines  n’échappe là aussi à personne,    l’Élysée envisagerait une réforme constitutionnelle, avant l’été, dans laquelle la suppression du mot « race » serait effective. Bref, persuader les Français, au nom paradoxalement de l’antiracisme, que les races n’existent pas … Le mot figure dans l’article 1er de la Constitution, qui stipule: « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée ».

     François Hollande avait pris cet engagement lors de sa campagne en mars 2012, faisant sien un vœu ancien des communistes.  « Si ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre écrivions nous alors,  ce n’est pas en supprimant un mot que disparaît la réalité qu’il recouvre. A moins de se complaire dans la pensée magique propre aux sociétés primitives, d’instruire des procès en sorcellerie, d’emprunter le chemin de la démonologie, il est vrai souvent parcouru par la gauche. La prochaine étape consisterait logiquement à éradiquer le mot race du dictionnaire mais également le mot  origine , par trop discriminant»…

    Marine Le Pen comme Bruno Gollnisch l’ont affirmé,  « la proposition de M. Hollande est absurde. S’il n’y a plus de races, il n’y a plus de racisme alors ? Il ne suffit pas de supprimer un mot et comme cela, cela n’existe plus. Cela s’appelle de l’utopie… »

    Utopie, dangereuse comme souvent,  autre nom pour qualifier plus généralement  l’ensemble de la politique du parti sociétaliste à la sauce hollandaise.

    http://www.gollnisch.com