Merkel et Cameron sont faits pour s’entendre. Tous deux de droite, politiquement conservateurs, économiquement libéraux, partisans du libre-échange… Le grand large est l’âme de l’Angleterre et depuis que l’Allemagne s’est réunifiée, elle a renouée avec sa grande politique mondiale d’antan...
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Éric Zemmour : « Merkozy est mort, vive Merkeron ! »
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Intervention de Thierry Meyssan sur l’Hollywoodism
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Accord de sécurisation de l’emploi, un dynamitage du droit du travail
Dans le projet d’accord sur la sécurisation de l’emploi trouvé le 11 janvier dernier, le patronat a fait carton plein sur la flexibilité et obtenu un maximum de dérogations au Code du travail. Décryptage.
Malgré quelques miettes lâchées aux salariés, comme l’instauration d’une complémentaire santé généralisée, des représentants du personnel au conseil d’administration ou la taxation des contrats courts…, les travailleurs sont les premières victimes de cette régression sociale inédite voulue par le Medef.
1. Faciliter les licenciements et éviter les poursuites
Dans le texte, la procédure de licenciement collectif pour motif économique et son contenu sont fixés, soit par un accord collectif majoritaire, soit par un document produit par l’employeur et homologué par la Direccte (directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). Une « validation » du plan social par les syndicats ou l’administration qui rendra plus difficile sa contestation devant le juge.
Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) est mis en place dans des délais préfixés, pour accélérer la procédure. La limite pour contester la validité de cet accord est de trois mois. Si le salarié veut remettre en cause le motif ou le non-respect par l’employeur des dispositions, il n’aura que douze mois pour le faire. Plus généralement, le délai de prescription concernant une réclamation sur l’exécution ou la rupture du contrat de travail est de vingt-quatre mois contre cinq ans auparavant. Ce qui risque d’empêcher certains recours comme ceux des victimes de l’amiante.
Toujours pour éviter aux patrons de comparaître devant un tribunal, le projet d’accord privilégie la conciliation avec les prud’hommes pour résoudre les litiges liés à un licenciement, via notamment le versement d’une indemnité forfaitaire de l’employeur à son ex-salarié. Les patrons seraient la seule catégorie en France pour laquelle un plafond de sanction serait appliqué ! Enfin, le Medef a introduit une disposition un peu obscure qui tente d’instaurer la prévalence du fond sur la forme en cas de procédure de licenciement. Par exemple, une irrégularité dans la lettre de licenciement (la forme) ne pourrait plus être retenue contre l’employeur.
2. Le chantage à l’emploi
L’accord de maintien dans l’emploi, qui permet de moduler le temps de travail et le salaire « en cas de graves difficultés conjoncturelles », sévit déjà dans certaines entreprises (Renault s’y essaie actuellement). Il serait institutionnalisé nationalement par le projet d’accord. Le dispositif de compétitivité-emploi, signé par un ou des syndicats représentant 50 % du personnel, est censé sauvegarder l’emploi et pourra être conclu pour une durée de deux ans maximum. Mais la garantie du maintien de l’emploi n’est pas pérenne, juste « pour une durée au moins égale à celle de l’accord », ce qui laisse la porte ouverte à une nouvelle affaire Continental Clairoix.
Dans ce cas précis, certains syndicats avaient signé l’accord, ce qui n’avait pas empêché l’entreprise de fermer. Si les salariés refusent le chantage à l’emploi, ils sont licenciés pour motif économique. Mais l’entreprise est exonérée de « l’ensemble des obligations légales et conventionnelles » du plan social, comme les offres de reclassement. Le texte prévoit plutôt « des mesures d’accompagnement ». Pour avoir refusé de se sacrifier, le salarié aura donc le droit à un licenciement économique au rabais.
Une sécurisation minimal. Dans le texte, il y a très peu de chose au profit de la sécurisation des salariés. Les droits rechargeables à l’assurance chômage, qui existent déjà, sont élargis. La majoration de cotisation d’assurance chômage pénalisera les CDD courts et les contrats d’usage. Mais, en contrepartie, le patronat obtient 150 millions d’exonérations de cotisations sur certains CDI ! Sont aussi au menu, le compte personnel de formation, la complémentaire santé généralisée ou l’accès des représentants du personnel aux conseils d’administration, mais uniquement dans les entreprises de 5 000 salariés en France ou de 10 000 à l’échelle mondiale. Des avancées certes, mais mineures au regard de la dominante de flexibilité du projet d’accord.
3. Les mobilités forcées
Les entreprises peuvent mettre en place des mobilités internes pour contraindre les salariés à changer de poste ou de lieu de travail. Les limites géographiques et les mesures d’accompagnement à la mobilité sont négociées dans le cadre d’un accord d’entreprise, ce qui laisse la porte ouverte à toutes les dérives. Le refus donne lieu à un licenciement du salarié pour motif personnel.
4. Le piège du temps partiel
Pour mieux l’encadrer, des négociations s’ouvriront dans les branches professionnelles. Les salariés travailleront un minimum de vingt-quatre heures par semaine (sauf étudiants de moins de vingt-six ans et salariés des particuliers employeurs). Mais le texte organise une modulation du temps de travail au bon vouloir de l’employeur, avec de nombreuses dérogations possibles dans l’année et une pression exercée sur la rémunération. Le salarié deviendrait une variable d’ajustement en fonction de l’activité de l’entreprise.
5. Des CDI précaires
La création d’un CDI intermittent et d’un CDI intérimaire va encore fragiliser la forme normale du contrat à durée indéterminée, en normalisant l’alternance de périodes travaillées et non travaillées. Quand à la taxation de certains CDD courts, elle ne concerne pas l’intérim et les CDD de remplacement ou saisonniers, grands vecteurs de précarité.
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Les Femen à la mosquée ? "Elles seraient pendues!"
Lu dans Le Figaro:
Si l'avocat ne veut pas illustrer son propos en se lançant dans les comparaisons, Mgr Patrick Jacquin, le recteur de la cathédrale, n'hésite pas à reprendre l'interrogation qui s'empare de l'opinion: «Pensez-vous que si cela s'était passé dans une mosquée, il y aurait eu une telle désinvolture dans la manière de les appréhender?, relève-t-il. D'ailleurs, notez qu'elles ne s'attaquent jamais aux mosquées, et pour cause, elles seraient pendues!».
« Le manque d'entrain pour interpeller ces femmes était flagrant dès le début, dit-on à l'archevêché de Paris. Cela se voit sur les vidéos, après avoir été évacuées par nos surveillants, elles ont continué bien tranquillement à scander leurs slogans, dénudées sur le parvis. La police ne s'est pas pressée d'intervenir alors que le commissariat est à côté.»
À l'heure où se tient le procès de plusieurs catholiques qui étaient montés sur la scène du Théâtre de la Ville à Paris pour contester le caractère blasphématoire et christianophobe de Sur le concept du visage du fils de Dieu , une pièce où des excréments étaient déversés sur le personnage du Christ, certains jugent qu'il y a deux poids deux mesures. Les prévenus, qui comparaissent depuis le 1er février devant le tribunal correctionnel de Paris, «ni nus ni violents», témoigne Catherine, une spectatrice, s'étaient mis à prier et chanter des cantiques sur la scène et crier «Dieu est là», «Honte à vous de regarder ça». Interpellations immédiates, gardes à vue de 24 heures et même de 26 heures, au-delà du délai légal, pour l'un d'entre eux. Trois ans d'emprisonnement et une forte amende, c'est ce qu'ils encourent aujourd'hui.
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Un billet intéressant, contre toute attente, est publié au sujet des Femen sur le site du Nouvel Obs :
[…] Les églises sont des lieux qui commandent le respect, quoi que l'on pense de l’Église, parce qu'elles sont le dépositaire d'une histoire commune, le lien qui relie des hommes à leur passé et à leurs ancêtres.
Qui visite la Basilique de Vézelay sans être ému par la lumière qui irradie la place mérite d'être réincarné en Femen.
Les églises sont une incarnation française, un legs transcendant les clivages de tous ordres. Voilà pourquoi, du reste, la loi de séparation de 1905 s'empressa d'incorporer les édifices religieux dans le patrimoine de l’État.
Là est l'erreur, la faute même, des Femen.
En exhibant leur pauvre et pathétique vulgarité, leur triste et agressive nudité, leur affligeante et terrifiante indignité, leur terrible et abyssale inculture au sein de Notre-Dame de Paris, elles n'ont pas seulement injurié le pape, à l'institution catholique, elles s'en sont pris, aussi et surtout, à la spiritualité française, aux forces de l'esprit pourrait-on dire, qui habitent ces vieilles pierres taillées et sculptées par des inconnus il y a dix siècles pour la beauté du geste.
La France est un pays où l'on peut bouffer du curé à volonté mais où l'on n'aime pas que l'on touche à ce qui incarne les forces de l'esprit. C'est l'une de ces contradictions qui font encore le charme, encore, de ce pays, et visiblement les Femen ne l'ont pas compris. L'ont-elles seulement appris ? […]
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Démocratie obligatoire...
... où l'agonie d'un système véreux. Dommage que l'astéroïde 12DA14 nous évite ! Avec un poil de chance il serait tombé sur le Palais Bourbon. La classe politique, informée de l'aversion qu'éprouvent de plus en plus de gens à son endroit, voit dans le vote obligatoire une garantie de survie. Car s'il est des pays où les mœurs politiques acceptent qu'un adulte sur trois se déplace le jour d'une élection, l'abstention est en France un inquiétude pour le pouvoir, convaincu depuis la Révolution de la profonde inclination insurrectionnelle de l'électorat. Ne pas voter y est ressenti comme le signal d'une désapprobation latente plus qu'un désintérêt. Hélas, ces messieurs toujours en course n'ont cessé de débecter le bon peuple, non tant par leur conduite publique et personnelle qui est parfois répréhensible, que par la reconstruction à leur profit du mode d'expression d'un choix canalisé.
Truquer le mode de scrutin pour dégager des majorités relatives en rebrassant les résultats électoraux entre les deux tours, présélectionner par diverses contraintes les écuries partisanes autorisées à concourir, instrumentaliser l'administration locale au bénéfice du sortant, tout est fait pour qu'une opinion "formée" par l'école et les médias exprime un choix prédigéré, comme au sweepstake sur une ligne de chevaux préparés ; et qu'à la fin soit conduit dans les caisses des partis le flux le plus fort possible de subsides publics, outre le pouvoir acquis.
Sans faire un cours sur l'abstention, on peut rappeler qu'au-dessus d'un socle incompressible dû à l'actualité des listes ou à la présence des inscrits, s'ajoute une strate de ronchons impénitents, mais au-delà, on trouve une population dégoûtée que leur avis ne soit pas pris en compte (question des référendums) et que l'élection de représentants ne soit qu'une mise au grattage ou au tirage, les élus restant libres ensuite de faire n'importe quoi, sinon d'obéir à un caporal-chef de groupe parlementaire que l'électeur de base ne connaît pas.
A ce sujet, le processus d'élaboration et approbation du mariage gay réunit tous les vices de consentement public. Projet en poupée russe, pas d'avis éthique reçu, scrutin disciplinaire, autisme "en démocratie" à l'endroit de la foule, clivage recherché de l'opinion, affaissement de l'argumentaire au ras du caniveau. Trois pour cent des Français (3% selon la Gauche populaire¹) ont jugé la mesure prioritaire, quatre-vingt-dix pour cent exprimant la primauté du social sur le sociétal. Qu'à cela ne tienne, on va lancer le vote des étrangers dans le jeu de quilles !La proposition de loi électorale déposée par la Droite de l'UMP (ça doit faire un petit centre) invoque les mânes des sacrifiés de l'histoire pour que vive la démocratie française, sans se douter que beaucoup de ces courageux marchaient au rythme du devoir de leur charge plus qu'à espérer sauver un régime politique précis, encore moins le présent système qu'ils auraient eu bien du mal à imaginer, tellement il est à dessein compliqué. Il se sont battus sous les ordres de leurs officiers pour bouter l'envahisseur hors du territoire et protéger leur familles, leurs copains, leur mode de vie, leurs coutumes et la liberté mesurée que leur laissaient leurs moyens de subsistance. Le mot "démocratie" est entré très tard dans le vocabulaire courant des familles, et malgré quelques échantillons éphémères en 48 et en 70, il n'a pas convaincu. Alors l'amalgame démocratie-liberté est de rigueur dans la doxa républicaine car il est plus facile de vendre le système auréolé d'une aspiration naturelle de chaque individu, la liberté, plutôt qu'un concept sec dont la définition insulte immédiatement la réalité.
La liberté sera donc balisée dans son expression et pour sa défense, sous astreinte de 15€ l'absence, portée à 45€ en cas de récidive. C'est incroyablement belge. Votez ! je le veux ! On atteint là au comble de l'infantilisation, et il m'étonnerait que le Français moyen forme les faisceaux de cannes à pêche parce qu'on le veut contraindre. De quel mandat se prévalent ces semi-députés² pour forcer les autres à entrer dans le cirque ? Celui de leur incommensurable orgueil. Vive la Confédération helvétique, NDD !
http://royalartillerie.blogspot.fr/
(1) courant minoritaire du PS opposé frontalement à la gauche-caviar parisienne (clic)
(2) la majorité absolue des inscrits est très rare, sauf à offrir une piscine à chaque électeur. -
Droit de vote des étrangers : c’est reparti !
Après le mariage pour tous, les socialistes mettent sur la table le droit de vote pour tous ! « Chose promise, chose due », pourrait-on dire, puisqu’il s’agit en effet de la proposition 50 du candidat Hollande. Mais la majorité se heurte ici à un sérieux problème
Si le gouvernement dispose de la majorité aussi bien à l’Assemblée qu’au Sénat, il ne dispose pas en revanche la majorité des 3/5e, requise pour modifier l’article 3 de la Constitution : or, ce dernier stipule que « sont électeurs (…) tous les nationaux français majeurs des deux sexes. » Alors on va glaner des voix au centre… Les négociations sont engagées.
Pas davantage l’homme de gauche accepte la différentiation sexuelle entre l’homme et la femme lorsqu’il promeut le « mariage » homo, pas davantage il accepte la distinction entre les nationaux et les étrangers lorsqu’il promeut le vote des étrangers. Il faut niveler les différences en leur préférant l’uniformisation ! Il faut s’émanciper des conditionnements naturels, qu’ils soient liés au sexe, ou bien qu’ils soient liés à l’appartenance à une structure d’enracinement ! En bref, l’homme est indifférencié : asexué et apatride en même temps !
Alors on observe à gauche une volonté cachée de revenir au suffrage censitaire, en liant l’impôt et le droit de vote ! L’impôt , en tant que tel, n’est qu’une contribution à la vie sociale à laquelle participe l’étranger vivant sur le sol français : la contrepartie de l’impôt, c’est par exemple le bénéfice des infrastructures et des services publics. Quant à la participation à la vie politique (la citoyenneté), qui consiste à déterminer le destin d’une nation, il apparaît évident qu’il est lié à l’appartenance à cette même nation (nationalité). On ne dispose de l’avenir des autres lorsque l’on est invité chez eux !
A droite, ce n’est cependant pas beaucoup mieux : on entend dire que si l’étranger veut voter, il n’a qu’à solliciter la naturalisation française ! Formidable : par simple démarche administrative, un étranger pourra alors, au-delà même des vœux de la gauche, participer à toutes les élections, également présidentielle ! Ou comment, en fabriquant des français de papier -puisque la nationalité est disponible automatiquement lorsque l’on naît sur le sol français, quand bien même on n’appartient au peuple français, ni par la filiation, ni même par l’adoption des codes et de l’histoire-, on permet à des populations extra-européennes de décider des lois qui régissent la société française !
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L'affreuse banalisation des infanticides (2010)
Véronique Courjault est libre. La mère des « bébés congelés », condamnée en 2009 à huit ans de prison par la Cour d'assises d'Indre-et-Loire pour triple infanticide, est sortie le 14 mai de la maison d'arrêt d'Orléans. Bien qu'au cours de son procès, l'avocat général ait requis dix ans de réclusion, ce qui était déjà fort peu eu égard à la gravité des faits - elle avait sciemment placé ses nouveaux-nés, à l'insu de son mari, dans le congélateur familial -, le juge a finalement accepté sa demande de remise en liberté conditionnelle. Le seul impératif, minimaliste, c'est qu'elle ne parle pas à la presse. Son avocate Me Delhommais a assuré que sa cliente « souhaitait maintenant vivre au calme. Si sa vie privée devait être violée, elle attaquerait en justice ».
Quelle audace de dicter des ordres et de proférer des menaces de la part d'un monstre qui, pour échapper à la justice, a ajouté au crime le mensonge ! Pendant longtemps, Courjault a ainsi nié contre l'évidence être la mère des deux bébés congelés et n'a reconnu avoir tué un troisième nourrisson que parce qu'elle était longuement cuisinée par les enquêteurs. Elle aura en tout effectué moins de quatre ans de prison. C'est peu cher payé pour trois assassinats, Cela fait un peu plus d'un an de prison par bébé tué ! Et l'affaire Courjault n'est hélas pas une exception, Céline Lesage, mère de famille de 38 ans, a été condamnée par la Cour d'assises de la Manche le 18 mars 2010 à 15 ans de réclusion criminelle pour avoir, entre 2000 et 2007, délibérément étouffe ou étranglé six de ses nouveaux nés. La cour d'assises, au jury quasiment à parité hommes-femmes n'a pas assorti cette condamnation d'une peine de sûreté mais d'un suivi socio-judiciaire d'une durée de 10 ans, avec une peine de cinq ans supplémentaires en cas de non-respect. Autrement dit, avec le jeu des remises de peine, Lesage la mal nommée peut espérer sortir de prison d'ici sept ans, a encore cela fait environ un an derrière les barreaux par enfant assassiné.
Il ne se passe quasiment pas un trimestre sans que l'on apprenne une nouvelle affaire d'infanticide : un jour c'est une mère quadragénaire, qui avoue au procureur de la République de l'Aude avoir tué puis congelé - ses deux bébés, fruit d'une relation extra-conjugale, un autre jour c'est un père de famille divorcé qui tue ses trois enfants en les noyant dans une baignoire à Montélimar. Et face à ces actes barbares (qu'y a-t-il de plus innocent qu'un enfant qui vient de naître ?), tant les magistrats que les jurys populaires sont de plus en plus compréhensifs, surtout quand c'est la mère qui tue. Le professeur Israël Nisand, que l'on voit couramment sur les plateaux de télévision, a popularisé la notion de déni de grossesse pour disculper les auteurs de ces crimes. Pour lui, une femme niant sa grossesse jusqu'au bout n'a pas vraiment le sentiment de commettre un crime en étouffant, en noyant ou en congelant son nouveau-né. Encore une fois nous sommes en plein subjectivisme. L'enfant n'existe et n'a des droits que si je le veux bien. C'est toute l'argumentation des sectateurs de l'avortement : mon corps m'appartient, j'en fais ce que je veux. Théoriquement ces odieux infanticides ne devraient pas être aussi nombreux avec la généralisation d'une contraception, partout disponible, à prix modique et en faveur de laquelle est faite une publicité incessante. Si au contraire ils se multiplient, c'est bien la preuve que la mentalité contraceptive favorise dans les faits un climat d'hédonisme et d'irresponsabilité.
Qui ne voit par ailleurs que les législations toujours plus permissives, toujours plus meurtrières sur ce qui est pudiquement appelé interruption volontaire de grossesse ont désacralisé l'enfant et ont donné un permis de tuer ? À partir du moment où l'on peut supprimer légalement l'enfant dans le ventre de sa mère, on ne voit pas bien au nom de quoi on ne pourrait pas le faire une fois qu'il en est sorti. Et cela, alors même que les progrès de l'échographie nous montrent de manière incontestable et ô combien émouvante comment le fœtus est déjà un être humain avec une tête, des bras, des jambes, un cœur qui bat et qui ne demande qu'à aimer et à être aimé en retour. Société affreuse qui d'un côté donne la mort à des enfants parfaitement sains et qui de l'autre crée artificiellement des êtres humains en laboratoire (les fameux bébés éprouvette) pour les mères stériles voulant à tout prix avoir un enfant.
Beaucoup, même dans notre camp, souhaitent que l'on ne parle pas de cette question. Les uns parce qu'elle ferait perdre des voix, plus de 90 % des femmes françaises étant, nous dit-on, en faveur de la loi Veil. Les autres parce qu'au fond ils trouvent qu'il s'agit là d'une conquête de la femme, d'un formidable progrès des libertés individuelles. Dès son émergence médiatique en mai 2002, Marine Le Pen a affirmé qu'elle était hostile à l'abrogation de la loi Veil, contrairement à ce que stipulait alors le programme du Front national. Cette déclaration, gage de modernité et signe d'ouverture d'esprit aux yeux des puissants du jour, a certainement contribué à lui ouvrir toutes grandes les portes des media. Car l'avortement et l '«Holocauste» sont les deux religions séculières de la Ve République, les deux mamelles auxquelles se nourrit le régime qui a logiquement fait de Simone Veil une Immortelle, la présidente d'honneur de la Fondation pour la Shoah ayant donné son nom à la loi légalisant le massacre des innocents,
Cependant il est vain de croire qu'un quelconque redressement national pourra être opéré tant qu'existeront des législations non seulement aussi anti-naturelles mais, disons-le, aussi totalement barbares, Il est vrai hélas qu'avec le temps l'on s'habitue à tout, y compris au pire, que l'on relativise, que l'on se donne des raisons pour éviter de voir la vérité en face dans toute son horreur, Et pourtant un monde où l'on importe en masse de l'étranger des enfants que l'on ne veut plus faire soi-même, un monde où les mères peuvent tranquillement tuer le fruit de leur chair et même être remboursées de leur forfait, un monde où le personnel médical se voit récompensé de donner la mort, comme l'a fait récemment le gouvernement qui a fortement augmenté les honoraires des avorteurs, un monde qui condamne à des peines dérisoires des femmes ayant commis de sang froid moult infanticides, ne mérite pas de durer ni même d'être sauvé.
On ne le dira jamais assez, ce que les media appellent avec fierté « les conquêtes féministes » ne sont jamais que le paravent des égoïsmes les plus monstrueux. Nous sommes passés d'une civilisation de l'Incarnation où toute vie innocente est sacrée à une barbarie moderne où l'on a perdu jusqu'à la notion du bien et du mal et où partout dominent la culture de mort et le néant.
RIVAROL
< jeromebourbon@yahoo.fr >. -
Jean-Luc Mélenchon : un révolté en peau de lapin
On peut quand même se demander en quoi Jean-Luc Mélenchon a-t-il des raisons de se révolter. Il fait partie de ces politiques qui dans la société civile n'auraient pas été grand-chose vu leur bagage scolaire. La politique a été un prodigieux moyen de promotion sociale et économique. Titulaire d'une licence de philosophie il n'aurait pas pu être professeur en classe terminale puisqu'il faut le CAPES ou l'agrégation. Une licence permet tout juste d'être pion ou comme le dirait le directeur d'école à Gérard Jugnot dans les Choristes : « pion-pion-pion-pion-pion... ».
Ce petit vernis culturel a quand même permis à Jean-Luc Mélenchon d'avoir un baume de culture légèrement supérieur à une classe politique en général inculte, ce qu'on retrouve chez les journalistes. En tout cas, il a eu grâce à la politique des salaires très conséquents : ministre, deux fois sénateur pendant dix huit ans, député européen, maire, conseiller général... Il touchera donc une retraite généreuse. Certains estiment qu'il a gagné 37 000 € mensuel pendant des années. Bref, l'extrême gauche caviar.
En dépit de son statut de privilégié, il a gardé des comportements des années soviétiques lorsqu'il insulte Marine Le Pen de semi-démente. En URSS on accusait ainsi de dérangement mental les opposants au régime, d'où leur psychiatrisation. Son accusation envers Marine Le Pen est non seulement infâme sur le plan personnel mais aussi politique. Lorsqu'il propose de mettre la famille Le Pen au goulag, personne n'a réagi alors que l'expérience montre que lorsqu'on met une personne dans un goulag, des dizaines de milliers d'autres suivent. Mélenchon a le droit lui, de tout dire. Il est vrai que beaucoup le prennent pour un clown de la politique.
Sur le fond, dans son discours il n'y a rien d'original. Il ne fait que ressusciter les vieilles lunes gauchistes, tiers-mondistes, de haine de soi, le métissage étant un moyen de détruire la société. Toutes ces idées reçues sont elles des années soixante et soixante dix, celles de l'adolescence de Mélenchon. Il est vrai que ce dernier est resté un ado (comme les khmers rouges qui ont assassiné la moitié des Cambodgiens). Le socialiste Gérard Collomb, Maire de Lyon déclarait que le programme de Mélenchon avait échoué au Cambodge. Physiquement, on remarque que Mélenchon ne fait pas vieux. Dormir au Sénat pendant dix-huit ans n'a jamais usé personne.
Il veut faire sortir la France de l'Occident, rattacher la France au Maghreb, construire des mosquées encore et encore, prôner l'universel qui n'est que l'écrasement des êtres. Tous ses délires dignes d'Ubu ne font même pas rire son auditoire qui l'applaudit. En tout cas, le plus triste est que le contribuable et la société paient des mandats électoraux pour nourrir grassement des bouffons politiques.
Patrice GROS-SUAUDEAU le 23 avril 2012Lien permanent Catégories : actualité, élections, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Sécurité alimentaire : Bruxelles autorise les farines animales pour les poissons
BRUXELLES (NOVOpress) – Alors que le scandale de la viande chevaline dans les barquettes surgelées de lasagnes Findus a remis au premier plan la question de la sécurité alimentaire au sein d’un système agro-alimentaire mondialisé de plus en plus difficilement contrôlable, la Commission européenne vient d’annoncer qu’elle autorisait à nouveau l’utilisation de farines animales pour l’alimentation des poissons d’élevage.
Les poissons d’élevage pourront donc à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volailles à compter du 1er juin.
On se souvient que ce mode d’alimentation totalement anti-naturel avait conduit à la crise de la « vache folle », l’épidémie d’Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) qui avait entraîné l’abattage d’un nombre considérable de bovins transformés de force en carnivores.
Cette autorisation d’usage pour les poissons ne serait que la première étape d’une réintroduction plus générale des farines animales dans les circuits d’élevage industriels. En effet la Commission «entend proposer une autre mesure pour réintroduire l’utilisation des PAT – farines animales – de porc et de volailles pour les volailles et les porcs, seul le cannibalisme à l’intérieur de mêmes espèces étant interdit. »
«Cette réintroduction des farines animales améliorera la durabilité à long terme du secteur de l’aquaculture, car ces PAT pourraient être un substitut précieux aux farines de poisson, qui sont une ressource rare», indique notamment la Commission dans un communiqué.
Cette décision montre une fois encore que les exigences économiques des lobbys de l’industrie agro-alimentaire s’imposent à la fois au « principe de précaution » et aux exigences de protection de la santé publique.
Une nouvelle invitation à privilégier le local, l’artisanal et le biologique pour résister à cette inquiétante dérive.
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Enfumage et manipulation sémantiques
On ne disait déjà plus :- un aveugle mais un mal voyant- un sourd mais un malentendant- un handicapé mais une personne à mobilité réduite- une caissière mais une hôtesse de caisse- un balayeur mais un technicien de surfaceAlors maintenant…Ne dites plus"clandestin" mais "candidat à l'immigration" (Figaro)Ne dites plus"Gitans, rôdeurs" mais "gens du voyage" (Tous les médias)Ne dites plus"clandestin, immigré illégal, sans-papiers" mais "privés de papiers" (La Dépêche)Ne dites plus"quartier à majorité immigrée" mais "quartier populaire" (Tous les médias)Ne dites plus"crimes, agressions, violences" mais "actes de délinquance", "incivilités", "bêtises" (Le Parisien) ou "faux-pas" (France 2) et, plus récemment, "les inconduites" (CNRS)Ne dites plus"émeutes" ou "guerre des gangs" mais "incidents" (Tous les médias)Ne dites plus"immigration" mais "mobilité européenne" (Frattini, commissaire européen)Ne dites plus"bandes" mais "identités de quartier" (LCI)Ne dites plus"enfants d'immigrés" mais "enfants issus de familles d'éducations éloignées"Ne dites plus"attraper les voleurs" mais "lutter contre les délits d'appropriation" (Midi Libre)Ne dites plus"des vauriens font des graffitis" mais des "graffeurs habillent la ville de couleurs"Ne dites plus"un voyou notoire" mais "un individu défavorablement connu de la justice"Ne dites plus"mosquée" mais "centre culturel et religieux"Ne dites plus"fusillade" mais " bagarre par balles" (TF1)Ne dites plus"invasion" mais "excès d'immigration" (Claude Guéant, ex ministre de l'intérieur)MAIS SURTOUT… Ne dites plus "un Français attaché à son Pays, à sa Culture, à ses Traditions " mais dites "un RACISTE" !...