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lobby - Page 2418

  • La France de 1950, la France de 2013…sur la route du progrès

    Le rapport de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) dont nous nous faisions l’écho en novembre 2011, enregistrait une augmentation de 14% des «  violences aux personnes » depuis 2005, de 2,5 % en un an des « atteintes volontaires à l’intégrité physique », de 7 % dans le même laps de temps des violences dites « crapuleuses » . Les services de police et de gendarmerie avaient enregistré 7,4 atteintes pour 1 000 habitants, un niveau record jamais atteint depuis 14 ans. Multipliant par trois les chiffres officiels alors claironnés par le gouvernement UMP, nos compatriotes avaient déclaré avoir été victimes de quatre millions de vols l’année passée. Pour 2009-2010, 280.000 personnes de 18 à 75 ans avaient déclaré également avoir été victimes de violences sexuelles (hors ménages). Pourtant, seules 10.000 plaintes avaient été enregistrées en 2010…

    Selon le dernier rapport de l’ONDRP portant sur l’année 2012, ce sont 352 600 cambriolages, en hausse de 8,5% en un an,  qui ont été répertoriés, chiffre colossal  qui équivaut à un cambriolage toutes les 90 secondes ! Dans trois cas sur quatre, les victimes ne retrouvent jamais les biens qui leur ont été volés.

    Directeur de l’ONDRP Christophe Soullez expliquait sur l’antenne de RTL que les campagnes sont particulièrement touchées par les razzias des cambrioleurs. « On a maintenant affaire à des réseaux criminalisés très professionnalisés, qui viennent notamment des pays de l’Est. (…) Ces vols sont rapides et organisés avec une hiérarchisation des tâches. Les chefs restent souvent dans leur pays d’origine et peuvent par exemple exploiter des mineurs, qui ont des objectifs à remplir ». Sont bien évidemment  pointés ici  les gangs mafieux roms…

    Les voyous « n’hésitent plus à couvrir des centaines de kilomètres lors de raids nocturnes pour repérer puis investir des demeures isolées »  note encore le rapport de l’ONDRP. Vive l’Europe sans frontières…

    Bien sûr,  l’angélisme aussi délirant que pathétique de la gauche au pouvoir et d’une Christine Taubira, l’impuissance d’un Manuel Valls dissimulée derrière ses accents de  matamore, ne pourront enrayer le phénomène.

     Mardi,  Le Figaro faisait ainsi état d’une « explosion historique » des cambriolages à Paris  avec une hausse de près de 59 % dans la capitale  intra muros en janvier 2013 par rapport au même mois de 2012. Pour les vols à la tire dans le métro et le RER, la hausse est également de 58 %, selon le quotidien. Tous les autres départements français ont enregistré cette explosion.

    Envolée des cambriolages, des vols avec violences, des atteintes à l’intégrité physique, notamment au détriment des femmes…Contrairement à une certaine droite frileuse, veule,  sous la coupe du magistère moral d’une gauche laxiste, le FN une fois au pouvoir entend appliquer des mesures très fermes pour restaurer la sécurité, première des libertés affirme Bruno Gollnisch.

    Il rappelle ainsi que si «  l’immigration sauvage est  une des causes principales de l’explosion de l’insécurité, il s’agirait d’expulser systématiquement  et à vie les délinquants étrangers, de  réprimer  sans faiblesses les crimes et délits. Soit l’établissement d’une échelle des peines cohérente ET effectivement appliquée,  conforme à la nécessité d’empêcher la récidive des criminels les plus dangereux. Bien sûr il s’agirait aussi urgemment de rétablir  les contrôles aux frontières.»

    Dans ce contexte de tiers-mondisation de la France qui s’exprime aussi par la montée en puissance des violences et des atteintes aux biens, le livre d’un jeune journaliste de 28 ans, considéré par Michel Houellebecq comme l’un des grands talents  de demain, Laurent Obertone, a fait l’effet d’une bombe.  « La France Orange Mécanique » c’est son titre, publié en fin d’année, entend pulvériser  le politiquement  correct, les dissimulations et l’hypocrisie autour de la réalité de la délinquance en ce début de millénaire.  L’omerta médiatique autour de son livre  na pas résisté au bouche à oreille et il figure actuellement  parmi les meilleures ventes.  

    Un ouvrage encensé par de nombreux blogs de la mouvance nationale, mais aussi  par  les journalistes Eric Zemmour et  Robert Ménard, l’ex magistrat  Philippe Bilger ou encore le criminologue Xavier Raufer qui l’a préfacé. «  La France Orange mécanique » livre, à travers l’exposé de  faits divers monstrueux, la réalité froide, nue, terrible. Celle, souvent, du laxisme coupable d’une justice gauchisante, des statistiques tronquées pour ne pas alarmer l’opinion,  de l’ultra violence des nouveaux barbares qui ravagent  notre pays dans lequel sont perpétrés  tous les jours 13 000 vols, 2 000 agressions, 200 viols…

    Bien sûr, cet ouvrage a fait hurler la  gauche et la droite bobo, notamment  le sociologue Laurent Mucchielli, auteur d’un livre dont le titre est tout un programme «  L’Invention de la violence ».  « Ce livre  (de Laurent Obertone, NDLR) est parfaitement scandaleux affirme t-il. C’est le dernier avatar du lobby sécuritaire (sic) ». « Il s’agit de marketing commercial pour faire peur. Ces chiffres étaient connus depuis longtemps.» « Il finit en conclusion par dire que la violence, c’est la faute des immigrés. »

     Rappelons que ce sujet est apparemment la ligne jaune à ne pas franchir pour M. Mucchielli. Il avait déjà attaqué le  sociologue Hugues Lagrange, directeur de recherche au CNRS, qui dans  son ouvrage, «Le déni des cultures», paru en 2010,  établissait notamment  un lien entre délinquance et appartenance ethnique.  Laurent Mucchielli s’était alors scandalisé de cette « ethnicisation » des analyses sociologiques.

     Pourtant en juillet 2004, relevait alors Bruno Gollnisch,  dans un dossier sur la délinquance paru dans le très conformiste magazine Le Point,  Laurent Mucchielli reconnaissait  que « près de la moitié des mis en cause pour vol sont des étrangers » et que « les étrangers sont nettement surreprésentés en matière d’homicides et de tentatives d’homicide »… Et encore étaient  ici écartées les considérations ayant trait aux bi-nationaux…

    Mais laissons le mot de la fin à Laurent Obertone qui, sur le site Boulevard Voltaire répondait dans un billet à ses détracteurs : « La criminalité ne dit absolument rien de notre société, c’est évident. En 1950, on ne brûlait pas de voitures pour fêter le réveillon. En 1950, on ne tabassait par les gens qui n’avaient pas de cigarette. En 1950, on ne violait pas collectivement les adolescentes en fugue. Mais tout ça ne veut rien dire, on ne va tout de même pas commencer à analyser les choses, à se servir de faits pour poser un diagnostic, ce serait empirique, tout à fait contre-utopiste. La criminalité s’est officiellement multipliée par 7 depuis le laxisme judiciaire et l’immigration massive, c’est le cas dans tous les pays d’Europe, mais tout ça relève du hasard le plus total. Allez, je le dis pour vous : faut pas généraliser .  Padamalgam »… ».  Nul n’est censé ignorer la réalité, certes, mais combien de temps encore les Français supporteront-ils les mensonges de ce Système ?

    http://www.gollnisch.com/

  • Mélenchon : « On a une langue commune avec les arabes, c’est l’arabe »

    Jean-Luc Mélenchon, président du Front de Gauche, était l‘invité d’Europe 1, le 19 février dernier. Et il nous fait une révélation, qui doit faire retourner François 1er dans sa tombe : la langue de la France serait en effet aussi bien le français…que l’arabe. »On a deux langues en commun : le français et l’arabe » dit-il en parlant des arabes.

    Pour rappel, c’est l’ordonnance de Villers-Cotterêts, en 1539, qui a fait du français la langue officielle et administrative de la France. Et Monsieur Mélenchon, qui n’est pas chef d’État, s’arroge le droit de faire de l’arabe, sous la pression migratoire, la langue du pays au même titre que le français !

    Lorsqu’une population entre massivement dans un autre pays et impose sa langue, au point qu’elle devienne l’égale de la langue autochtone, on donne un nom à ce phénomène : la colonisation. Subversive celle-ci, car elle ne s’impose pas par les armes mais par l’immigration et la démographie…

    http://www.contre-info.com/

  • Pays du goulag levant (ex-USA): L’humiliation du congrès devant le lobby israélien…

    Nous avons traduit ici le dernier article du Dr. Paul Craig Roberts qui nous le rappelons, est un ancien secrétaire aux finances du gouvernement républicain de Ronald Reagan (parti républicain). Son analyse interne de la situation politique yankee est de prime importance, car on ne peut pas lui reprocher de faire de « l’anti-américanisme primaire », argument tellement classique de la pensée unique pré-formatée à usage des lobotomisés du système, que c’en est devenu un poncif du genre. Roberts dénonce et fustige la dérive totalitaire de son pays et cela doit sans aucun doute lui remuer les tripes que de dire et écrire cela. Nous ne partageons pas ses idées politiques, ni sa conception de la société (il est un des pères des « reaganomics », branche néolibérale d’inepties économiques), mais c’est tout à son honneur que de reconnaître ces dérives et d’essayer de l’intérieur, de corriger ce qu’il pense pouvoir l’être.

    D’autre part, tout ce qui se passe outre-atlantique finit par arriver chez nous avec quelques rames de métro de retard… Sarkozy avait mis la France au diapason du pays du goulag levant, Hollande poursuit la fuite en avant larbiniste d’état et l’inféodation à l’empire, à preuve la politique néo-coloniale en vigueur. Rien ne peut se faire en notre nom… si nous le décidons ! Pour les accrocs du « patriotisme », c’est par là que le patriotisme passe: par refuser de ramper devant les intérêts particuliers des cartels. L’assemblée nationale n’étant depuis belle lurette qu’une annexe des conseils d’administration du CAC40 et de la City de Londres, nous confirmons que voter est bien faire le jeu de l’oligarchie et renoncer à son mandat souverain populaire.

    Boycott du vote et des intérêts particuliers, dilution du pouvoir dans le peuple, autogestion et confédération des communes libres sont nos armes pour vivre enfin et arrêter de survivre au gré des humeurs de nos oligarques criminels et eugénistes.

    Qu’on se le dise ! – Résistance 71 –

    L’Amérique encore humiliée : Un peuple colonisé

    Dr. Paul Craig Roberts, le 17 Février 2013

    url de l’article original:

    http://www.paulcraigroberts.org/2013/02/17/america-shamed-again-a-colonized-people-paul-craig-roberts/

    ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~ 

    Les Américains ont été humiliés à maintes reprises par leurs représentants élus qui ont répétitivement et avidement rampés devant des intérêts particuliers et ont trahi le peuple américain. Mais aucune attitude honteuse préalable ne peut rivaliser avec l’attitude des membres républicains du sénat dans l’audition de la confirmation de poste du ministre de la défense Chuck Hagel.

    Quarante sénateurs républicains ont mis en évidence que non seulement ils refusent de mettre leur service à la nation devant leur service à Israël, mais qu’ils ne veulent pas non plus mettre leur service à la nation sur le même pied d’égalité que leur service à Israël. A la honte de tout citoyen américain, les républicains ont démontré devant le monde entier qu’ils ne sont qu’une entité subsidiaire possédée par le lobby israélien (le lobby israélien n’étant pas leur seul maître; ils sont en effet aussi possédés par de puissants groupes d’intérêts tels que Wall Street et le complexe militaro-industriel).

    L’attitude la plus embarassante provint du veule Lindsey Graham, qui, tout en démontrant sa totale inféodation en rampant sur le ventre devant le lobby israélien, défia Hagel de nommer une seule personne au congrès qui a peur du lobby d’Israël.

    Si j’avais été Hagel, j’aurai laissé tombé ma nomination et aurai répondu: “Vous, sénateur Graham et vos 40 collègues veules et lâches.” En fait Hagel aurait pu même répondre: le congrès dans son entièreté incluant Rand Paul qui prétend être différent mais qui ne l’est pas.

    La véritable question est la suivante: Qui au congrès des Etats-Unis, n’a pas peur du lobby d’Israël ?

    Le boulot de porte-flingue fait à l’encontre de Hagel est motivé par la peur de ce lobby.

    Le pire des affronts peut-être jamais infligé par les repésentants du peuple américain à l’armée américaine fut la couverture totale de la mission d’attaque par air et par torpille du navire américain USS Liberty en 1967. L’attaque israélienne a echoué à couler le USS Liberty mais tua ou blessa la vaste majorité de son équipage. Les survivants furent ordonnés de la fermer et il s’écoula 12 ans avant que l’un d’eux ne se décide à parler et révéla ce qu’il se passa ce jour là (James Ennes, , Assault On The Liberty). Même pas l’amiral Thomas Moorer, chef des opérations navales et chef d’état major des armées, ne put obtenir de Washington de révéler les faits.

    Les faits sont maintenant bien connus, mais aussi loin qu’est concernée Washington, ce ne sont que lettres mortes. L’évènement dans sa totalité a été évacué dans un univers parallèle.

    Pourquoi les sénateurs républicains détruisent-ils Hagel pour Israël ?

    La réponse est que, lorsque Hagel était lui-même un sénateur, il refusa de se laisser intimider par Israël et son lobby et déclara: “Je suis un sénateur des Etats-Unis et non pas un sénateur israélien”, En d’autres termes, Hagel perpétra l’interdit; il a dit qu’il représentait les intérêts des Etats-Unis, pas ceux d’Israël. La position de Hagel implique le fait que les intérêts des deux nations ne sont pas identiques, ce qui constitue une hérésie.

    La seconde partie de la réponse vient du fait que Hagel ne pense pas que ce soit une bonne idée pour les Etats-Unis de commencer une guerre avec l’Iran ou même pour les Etats-Unis de permettre à Israël de le faire. Mais une guerre des Etats-Unis avec l’Iran est ce que le gouvernement israélien et ses agents néo-conservateurs ont essayé d’imposer au régime Obama. Israël veut se débarasser de l’Iran parce que l’Iran soutient le Hezbollah au Liban Sud, empêchant ainsi Israël d’annexer ce territoire et ses ressources aquifères et aussi parce que l’Iran soutient le Hamas, la seule organisation palestinienne qui essaie de s’opposer au vol complet de la Palestine par Israël, et ce bien que l’Iran n’ait jamais suppléé le Hamas avec de l’armement.

    Les deux organisations qui s’opposent à l’expansion territoriale d’Israël, le Hezbollah et le Hamas, représentent un grand nombre d’Arabes. Quoiqu’il en soit, les deux sont déclarées, sur les ordres d’Israël, des “organisations terroristes” par le ministère des affaires étrangères américain très servile, qui de toute évidence dans la réalité, devrait être appelé ministère des affaires étrangères israélien puisqu’il ne met jamais les intérêts des Etats-Unis avant ceux d’Israël.

    En d’autres termes, Hagel ne s’est pas couché. Il n’a pas dit combien il adore Israël et comment ce serait un honneur pour lui que de sacrifier tout autre intérêt à ceux d’Israël, combien il avait attendu toute sa vie pour avoir enfin la chance de servir Israël en tant que ministre de la défense des Etats-Unis.

    Hagel n’est pas un opposant à Israël; il a simplement dit “je suis d’abord un Américain”. De fait son manque de veule soumission est inacceptable pour le lobby israélien, qui l’a déjà étiqueté d’ “antisémite”.

    Lindsey Graham par contraste, a tout ce qu’il faut pour être le choix parfait de ministre de la défense US pour Israël.

    Graham se couperait en quatre pour servir le lobby israélien. Il mettrait les holàs et se comporterait avec un maximum de servilité envers une puissance étrangère dans son effort d’humilier le président des Etats-Unis et son nominé, un ancien combattant et un ancien sénateur qui pense tout simplement que le congrès des Etats-Unis et la branche exécutive devraient faire passer avant tout les intérêts des Etats-Unis.

    Le leader de la majorité au sénat, Reid, a utilisé les règles du sénat pour maintenir la candidature de Hagel en vie. Si Lindsey Graham réussit à faire le sale boulot du lobby israélien, il aura mis en échec le président américain et offert cette défaite au premier ministre israélien, qui a désavoué le president des Etats-Unis pour ne pas avoir suivi Israël dans ses plans d’attaque de l’Iran.

    Les Américains sont un peuple colonisé. Leur gouvernement représente des puissances coloniales et leurs intérêts: Wall Street, le lobby israélien, le complexe militaro-industriel, les cartels de l’agro-alimentaire, pharmaceutiques, de l’énergie, des mines et du bois.

    Deux représentants élus du peuple américain qui ont réellement essayés de représenter le peuple, Ron Paul et Dennis Kucinich, ont trouvé que le gouvernement représentatif est un endroit inhospitalier pour les quelques-uns qui essaient de représenter les intérêts du peuple américain.

    Tout comme Ron Paul, Dennis Kucinich et Gerald Celente, je me situe du côté de nos pères fondateurs qui s’opposèrent à l’intrication de l’Amérique dans des guerres étrangères. Dans un effort de prévenir cette intrication, la pères fondateurs avaient donné le pouvoir de déclarer la guerre au seul congrès des Etats-Unis Au fil des ans, le congrès a graduellement cédé son pouvoir au président jusqu’au moment où il n’y a plus ce pouvoir au congrès. Le président peut maintenant commencer une guerre n’importe où, n’importe quand, simplement en déclarant que ceci n’est pas une guerre mais “une action militaire cinétique limitée en durée et en action”. Il peut tout aussi bien utilisé un autre vocabulaire qui n’a aucun sens.

    Dans les quelques premières années du XXIème siècle, la branche exécutive des Etats-Unis a envahi deux pays, violée la souveraineté de cinq autres au cours d’opérations militaires et a établi des bases militaires en Afrique afin de contrecarrer la pénétration économique de la Chine sur le continent et de sécuriser les ressources naturelles pour les Etats-Unis et les entreprises européennes, augmentant ainsi les chances de plus de guerres futures. Si les républicains réussissent à bloquer la confirmation de Hagel comme ministre de la défense, le projet de guerre avec l’Iran sera propulsé de l’avant.

    En abdiquant son pouvoir de guerre, le congrès des Etats-Unis a totalement perdu le contrôle des fils de la bourse. Alors que la branche exécutive cache de plus en plus d’informations à la vue et à la scrutinité des comités de surveillance du congrès, le congrès devient de plus en plus affaibli. Alors que la dette de guerre de Washington s’envole exponentiellement, l’attaque de Washington sur le filet de sécurité social va s’intensifier. Les institutions gouvernementales qui donnent les services aux Américains vont reculer alors que de plus en plus d’argent des impôts est dirigé vers les coffres des intérêts spéciaux et des intrications étrangères.

    La connexion précaire entre le gouvernement américain et les intérêts de ses citoyens est en train d’être totalement rompue.

    http://resistance71.wordpress.com/

  • Nantes : Les opposants au projet de loi autorisant le mariage homosexuel agressés

    Nantes : Les opposants au projet de loi autorisant le mariage homosexuel agressés

    NANTES (NOVOpress Breizh) – A l’appel de l’association LMPT 44 (La Manifestation Pour Tous), près d’un millier de personnes se sont retrouvées en famille à Nantes samedi dernier avec leurs vélos ou leurs trottinettes, pour effectuer un parcours dans le centre ville. Une manifestation pacifique qui n’a pas été du goût de tout le monde.

    Comme lors des précédents rassemblements, les organisateurs entendaient faire une manifestation pacifique dans le cadre du débat démocratique et populaire sur le projet de loi relatif au mariage homosexuel. Partis de la place Viarme, les familles, venues en nombre, ont rejoint la Préfecture avant de gagner la place Royale, dans une ambiance conviviale, détendue et bon enfant.

    Alors qu’il arrivait à proximité de la Préfecture, le cortège a  croisé des manifestants rassemblés  à l’appel, entre autre, de l’Union démocratique bretonne (UDB)  en soutien de Djamal, le chômeur qui s’est immolé devant une agence Pôle Emploi la semaine dernière.

    Alors qu’ils continuent pacifiquement leur chemin, les familles du cortège LMPT 44 ont été violemment prises à parti par quelques participants de ce rassemblement  qui, après les avoir insultées et traitées de  « fâchistes »,  « nazis », « homophobes » (sic), les ont agressées physiquement. Les policiers, présents sur les lieux, ont du s’interposer pour protéger les membres du cortège.

    Cette agression fera dire à l’un de ces derniers : « Alors que le gouvernement met en avant des mesures sociétales – du type “mariage pour tous” – au lieu de traiter sérieusement, par exemple, les conséquences sociales du chômage, la réaction de ces manifestants témoigne de leur degré de conscience politique : proche du zéro ».

    Crédit photo : DR

    http://fr.novopress.info

  • Marx on t'a eu Keynes on t'aura

     

    130220

    Les nouvelles générations l'ont presque oublié : un quart de siècle s'est écoulé depuis l'ère Gorbatchev. Entre 1985 et 1991, l'URSS et le bloc soviétique s'effondraient. Dans les dernières années du système certains cherchaient à sauver, en même temps que les privilèges des maîtres du régime, les lambeaux de la théorie marxiste. Aujourd'hui, globalement, s'il existe encore des adeptes des idées professées autrefois par le vieux révolutionnaire barbu du British Museum, on n'en rencontre plus guère, fort heureusement, parmi les gens qui se veulent économistes. Pratiquement aucun de ceux qui s'emploient encore, ou à nouveau, à réhabiliter l'idée communiste ne se réclament de cette discipline. Ils se veulent philosophes, sociologues, moralistes, voire fiscalistes, et nous ne leur dénierons surtout pas cette dernière qualité (1)⇓.

    Mais du point de vue de la théorie économique, Marx est mort.

    Or, le pendant de son magistère était exercé en France par John-Maynard Keynes. La faillite théorique de ses doctrines ne fait plus l'ombre d'un doute dans la plupart des pays occidentaux, mais elles semblent se porter comme un charme dans le nôtre. Leur rôle consistant à justifier systématiquement l'intervention de l'État, elles plaisent à la fois à la classe politique et à sa clientèle d'obligés.

    On serait aujourd'hui tenté de rire, à propos de la manière dont les médias de l'Hexagone relatent à cet égard les prétendus "débats globaux" sur la croissance, qu'il s'agisse du G20, du Forum de Davos ou, plus modestement quand on parle du Budget européen.

    Toujours Keynes et le keynésianisme : la dépense publique et les déficits sont présentés comme s'ils assuraient le dynamisme de l'économie et la prospérité. Cela convient très bien à nos dirigeants dont la devise consiste à dire "je dépense donc je suis".

    Leur conception de la solidarité s'exprime d'ailleurs de la même manière : "un pour tous, tous pour un et dix pour cent".

    On doit bien se persuader en effet que, 25 ans après la mort clinique de son homologue de l'Est, l'idéologie keynésienne reste encore, parallèlement aux petits arrangements politiciens, ce qui tient encore lieu de pensée à nos adeptes de ce qu'on appelait la technocratie. Ses partisans particulièrement puissants en France agitent toujours leurs concepts plus fumeux que trompeurs. Ils stigmatisent l'austérité. Ils parlent de la croissance comme s’il s'agissait d'un phénomène physique régi par certains mécanismes obscurs. Tels certains Papous de Nouvelle Guinée "espérant" le retour dans le ciel des avions cargos, ils attendent de la consommation insolvable et des gaspillages publics, financés à crédit, qu'ils "relancent" l'activité productrice.

    Les commentateurs agréés sur la place de Paris aiment à rajouter aujourd'hui encore une couche d'incompréhension à leur nébuleuse d'inconnaissance.

    Naguère en effet, autour du troisième quart du XXe siècle, on divisait la sphère idéologique autorisée en deux catégories : les uns, parlant d'économie, étaient en général supposés adeptes du matérialisme marxiste. On disait que, parmi eux, les optimistes apprenaient le russe et les pessimistes le chinois. Il fallait alors convenir, sous peine de passer pour un esprit rétrograde dangereux, réactionnaire, peut-être même fasciste, que le régime communiste de gestion industrielle manifestait la plus grande efficacité. La planification rationnelle des ressources permettait, croyait-on, de pourvoir à l'allocation la plus judicieuse du capital productif, une fois les propriétaires privés des moyens de production chassés de la gestion des entreprises. Ce système était supposé devoir l'emporter dans le monde entier car il investissait dans la recherche et les techniques d'avenir. À peine concédait-on aux États-Unis le droit de faire exception, l'hypothèse de demeurer "un cas à part" dans l'évolution humaine, inéluctablement collectiviste.

    Ceux qui, au contraire, s'opposaient à l'URSS ou à la révolution maoïste, invoquaient des raisons tout à fait différentes. Assez éloignées de l'économie, elles peuvent surprendre de nos jours. On préférait certes la démocratie libérale à la dictature stalinienne du Parti Unique, mais attention à ne pas aller trop loin sous peine de passer pour un dangereux extrémiste. Aujourd'hui encore il reste impardonnable d'avoir appartenu au Mouvement Occident. On admirait Tito pour avoir tenu tête au bloc soviétique mais surtout pour avoir développé un soi-disant modèle de socialisme autogestionnaire en Yougoslavie, mais personne ne voulait imaginer l'éclatement de ce pays lui-même après la mort du dictateur.

    Comme tout cela, de nos jours peut paraître dérisoire ! désuet ! à peine croyable pour les jeunes générations !

    Et pourtant on écoute encore comme un oracle un Michel Rocard, qui dirigeait le PSU, réceptacle de toutes ces fadaises. Ayant fait carrière depuis comme Premier ministre de Mitterrand (1988-1991) il n'a pas cessé de se tromper (2)⇓ et de contribuer à induire en erreur toute la classe politique qui l'admire, y compris à droite grâce au relais d'Alain Juppé.

    Encore et toujours le duopole de Marx et de Keynes. (3)⇓.

    Oui, décidément, Marx on t'a eu Keynes on t'aura !

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. ... encore que le mot contienne une part d'ambiguïté selon qu'il désigne un partisan du plus d'impôt ou un conseiller spécialiste de l'optimisation fiscale.
    2. Sauf sur un point : celui des Retraites, mais en ce sens seulement qu'il comprit, en 1990-1991, au moment de sa démission et de la publication de son Livre Blanc que cette question demeurerait la plaie de la politique française. Il n'a évidemment jamais eu le courage de remettre en cause la retraite par répartition.
    3. Le maître des études d'Histoire de la pensée économique s'appelait Henri Denis. Professeur à la faculté de Droit et de Sciences économiques de Paris, il sévissait bien au-delà de son cours donné rue d'Assas en sa qualité d'auteur du manuel incontournable de la collection Thémis. On pouvait prétendre connaître la matière en ne connaissant guère que les familles marginalistes ou "classiques", certes, pour le passé, et pour le XXe siècle la descendance de Marx et celle de Keynes. À peine entendait-on prononcer les noms de l'école autrichienne après Böhm-Bawerk (supposé avoir tenté de réhabiliter le capital en tant que détour de production") : pas de Hayek par de Ludwig Von Mises, surtout pas de droit naturel et motus sur l'existence même de Frédéric Bastiat : pensez donc un théoricien non socialiste s'exprimant en français, et tournant le dos à la conception matérialiste de la production au point de prendre en compte les services. Chassez cet ultralibéral que je ne saurais voir. Un fantaisiste. Je suis donc assez heureux, quoique ce fût, comme pour Jules Monnerot, seulement Ad Majorem Dei Gloriam, d'avoir réédité une partie de l'œuvre de Bastiat.
  • Obama élu des minorités ethniques et de l'oligarchie financière

    Carl Hubert a réalisé une fine analyse des élections américaines pour le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie. Nous en donnons connaissance ici à nos lecteurs. Les grandes tendances apparues en 2008 sont confirmées sinon amplifiées. La classe moyenne blanche est prise en tenaille. Polemia

    Premier enseignement : Obama élu par les minorités ethniques

    Les derniers sondages donnaient les deux candidats à l’élection présidentielle américaine au coude à coude, certains envisageant même le scénario de l’égalité quasi parfaite de score entre Barack Obama et Mitt Romney. Ce dernier scénario n’a pas eu lieu. A ce stade du décompte, Obama emporte 303 grands électeurs contre 206 à Mitt Romney. Il est vrai qu’en termes de voix populaires, c’est-à-dire le premier degré électif dans un tel système de suffrage indirect, Romney semble devancer le vainqueur. Qu’est-ce qui a donc permis la victoire d’Obama ?

    Le taux d’abstention est resté modéré et les minorités ethniques ont voté à nouveau massivement en faveur d’Obama. Les non-Blancs, qui constituaient 24% du corps électoral en 2008, représentent désormais 26%. Cette augmentation, qui s’explique par l’immigration et par une croissance naturelle plus forte, a clairement avantagé Obama.

    Dans le détail, selon des sondages commandés par CNN et le New-York Times, 93% des Noirs ont voté Obama, de même que 71% des Hispaniques et 70% des Juifs. De leur côté, les Blancs ont voté à 59% pour Romney.

    Ces valeurs sont proches de celles de 2008 mais montrent quand même un renforcement de la ségrégation électorale : les Hispaniques et les Asiatiques ont été plus nombreux qu’en 2008 à voter démocrate. Ce n’est toutefois pas le cas des Noirs et des Juifs, sans doute déçus par la présidence Obama. De même, les Blancs sont de plus en plus nombreux à voter républicain.

    La fracture raciale et ethnique n’est pas la seule clé du scrutin mais reste la principale. Il faut en effet tenir compte du vote religieux : les catholiques conservent une certaine tradition démocrate, même quand ils sont blancs ! Cette tradition semble toutefois en voie de s‘estomper : cette année, presque la moitié des catholiques ont voté républicain. Le facteur ethno-racial semble donc être plus que jamais un élément de poids dans la sociologie américaine.

    Deuxième enseignement : les élections aux Etats-Unis consacrent la victoire de l’oligarchie américaine

    L’élection présidentielle américaine fut la plus chère de l’histoire du pays. On estime le coût total de cette campagne de 2012 à 5,8 milliards de dollars (*), soit 10% de plus qu’en 2008. Plus d’un million d’écrans publicitaires ont été diffusés à la télévision américaine, une hausse de 40% par rapport à celle de 2008.

    Le poids de l’argent dans le système électoral américain s’explique par le fait que les Etats-Unis font reposer massivement le financement des campagnes électorales sur les dons privés. L’oligarchie américaine tient donc les rênes du jeu politique, comme l’illustrent les ingérences du financier Warren Buffet au sein des démocrates, et des pétroliers Koch ou du casinotier Adelson chez les républicains. Depuis janvier 2012 et le vote par le Congrès d’une loi réformant le financement de la campagne, les candidats ont la possibilité d’avoir recours de manière illimitée aux dons des entreprises privées.

    Des entreprises prennent position ouvertement mais, à vrai dire, ce sont souvent les mêmes qui furent successivement les financeurs de Barack Obama et de Mitt Romney. La banque d’investissements Goldman Sachs, traditionnel soutien des démocrates, qui avait versé plus de 1 million de dollars pour la campagne d’Obama en 2008, a également déboursé 1,8 million de dollars pour Mitt Romney. Le candidat républicain a reçu des fonds de la part des établissements Bank of America et Morgan Stanley, tandis que Obama était financé par l’Université de Californie, Microsoft et Google.

    Quoi qu’il en soit, être élu sans le soutien des donateurs privés est mission impossible.

    Perspectives du retour à la réalité : les Etats-Unis se rapprochent du fond de l’impasse financière

    Les intérêts financiers à l’œuvre dans l’élection présidentielle américaine avaient une préoccupation commune. Ils l’ont fait partager aux deux candidats, à Obama au premier chef. Il s’agit d’éviter l’effondrement de l’empire monétaire et financier américain. Un des premiers mots de Mitt Romney, après avoir reconnu sa défaite, a d’ailleurs été de plaider pour une entente entre démocrates et républicains, sur la « falaise budgétaire » qui attend les Etats-Unis.

    Bien que les Etats-Unis semblent en meilleur point que les Européens, comme ils ont réussi à le faire croire aux opinions publiques occidentales, ils sont à la merci d’une menace budgétaire et financière. Il est vrai que la croissance américaine est supérieure à la croissance européenne – du moins selon les statistiques officielles, contestées par le site internet shadowstats.com ; ces contre-experts estiment en effet que le produit intérieur brut américain est surestimé de 30%.

    Incontestés sont en revanche les chiffres du déficit budgétaire – 7% en 2012 – et de la dette publique. Cette dette dépasse 100% du PIB et va bientôt atteindre le plafond qui a été fixé par la loi en 2011. Or, que se passera-t-il lorsque ce plafond sera atteint, en février prochain ?

    Démocrates et républicains devront trouver un accord, associant économies budgétaires et hausses d’impôts, pour accompagner la seule solution vraiment envisagée : la hausse du plafond d’endettement, pour permettre aux Américains de s’endetter encore plus !

    Dans son livre intitulée La Fin du dollar, Myret Zaki dénonce la bulle spéculative qu’est devenu le dollar : la monnaie américaine est dopée à la planche à billets, aux statistiques biaisées et à la spéculation du secteur financier anglo-saxon. Obama et ses alliés de circonstance auront clairement pour mission d’éviter que cette bulle spéculative n’éclate, quitte à allumer de nouveaux contre-feux en relançant les attaques spéculatives contre l’euro.

    Carl Hubert, Pierre Montcalm et Noël Petit
    Bulletin de réinformation
    Radio Courtoisie
    8/11/2012  polemia

    Note :

    (*) D’après Eric Chavrou, de France Culture

  • La réforme constitutionnelle est enterrée

    Faute de majorité, le chef de l'État ne convoquera pas le Congrès à Versailles.

    Claude Bartolone l'affirme: «Nous n'avons pas la majorité des trois cinquièmes pour faire adopter une réforme de la Constitution, car les groupes UMP et UDI sont contre.» Le président de l'Assemblée nationale confie au Figaro qu'il n'y aura donc pas de réunion du Congrès à Versailles d'ici à l'été, comme l'avait évoqué le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies. Aucun des projets de révision constitutionnelle évoqués en début d'année par François Hollande ne verra le jour: qu'il s'agisse de la réforme du statut pénal du chef de l'État, du Conseil supérieur de la magistrature, de la suppression de la Cour de justice de la République, de la remise en cause du statut de membres de droit du Conseil Constitutionnel accordé aux anciens chefs de l'État, ou encore de l'inscription de la démocratie sociale dans la Constitution. 

    Jacob: «La Constitution, moins on y touche, mieux on se porte» 

    Le chef de l'État ne dispose pas non plus de la majorité des trois cinquièmes au Congrès pour faire adopter le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales. Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui a consulté tous les présidents des groupes parlementaires, s'est heurté à un mur. «La Constitution, moins on y touche, mieux on se porte», rappelle Christian Jacob, le président du groupe UMP. Son homologue du groupe UDI, Jean-Louis Borloo, confie pour sa part qu'il «n'a pas trouvé le premier ministre particulièrement enthousiaste pour convoquer un Congrès». «En réalité, la majorité est assez peu unie sur tous ces sujets. Et le gouvernement essaie de revenir sur ses engagements en en faisant porter la responsabilité à l'opposition», estime l'ancien ministre. Le président de l'UDI, qui, «par principe, n'est pas favorable à ce que l'on touche à la Constitution», ajoute que le gouvernement a d'autres outils à sa disposition: les lois organiques, ou le référendum «sur les grands sujets». Les radicaux de gauche, eux, sont hostiles à deux pans de la révision constitutionnelle: la réforme du statut pénal du chef de l'État, («on ne va pas envoyer le président de la République devant le tribunal correctionnel», dénonce Alain Tourret) et la suppression de la Cour de justice de la République, «qui a prouvé son utilité, notamment lors de l'affaire du sang contaminé», ajoute le député du Calvados. 

    Source  http://www.oragesdacier.info/

  • Jean-Marc Jancovici sur le changement climatique

    La commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, présidée par M. Jean-Paul Chanteguet (SRC, Indre), a procédé, le mercredi 6 février, à l’audition de M. Jean-Marc Jancovici sur le changement climatique.

    Outre le fait qu’il maîtrise parfaitement son sujet, Jean-Claude Jancovici met un terme brutal au mythe “croissantiste” et au progressisme qui l’accompagne inéluctablement en montrant pourquoi et comment la croissance colossale que nous avons connu depuis deux siècles fut liée à la seule énergie disponible.

    Cette énergie voyant son flux se tarir irrémédiablement depuis une vingtaine d’années tandis que la population mondiale augmente, le PIB per capita est inéluctablement appelé à s’abaisser quels que soient les prodiges de la volonté.

    À partir de la cinquantième minute, une fois son exposé terminé, la parole est aux députés, qui pour la plupart révèlent la médiocrité de leur préoccupations au regard des évolutions objectives qui viennent de leur être soumises…

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Bon pour la casse. Les déraisons de l’obsolescence programmée (Serge Latouche)

    Complément utile à l’excellent documentaire de Cosima Dannoritzer (1), le nouvel essai du non moins excellent Serge Latouche, théoricien de la décroissance, s’attaque à l’obsolescence programmée. Cette arnaque programme à l’avance la durée de vie des objets. La raison ? Simple, toujours la même : le pognon, faire un billet. Surtout dans les sociétés de croissance et son indicateur grotesque le PIB (plus il y a de catastrophes naturelles – HAARP inclus – et de soins liés à la violence, de pollution et de déchets, plus il y a de croissance et donc d’augmentation du même PIB). Dans Consciences sous influence, Stuart Ewen exposait la nécessité pour les industriels de trouver de nouveaux marchés afin de créer une demande à la hauteur de leur offre. L’obsolescence programmée (OP) répond à la même logique : si un objet est de bonne qualité, solide, bref durable, l’entreprise court à sa perte, crise et chômage s’y adjoignant. Il convient donc de s’organiser en cartels pour développer une industrie de la camelote dans une société de consommation pleine de sujets toxicos de ce système – ce qui n’empêche pas, pose Latouche, une crise industrielle de surproduction tous les dix ans environ (qui nécessite l’intervention des ordures du marketing). De préférence, de manière monopolistique pour que les concurrents n’aient pas la mauvaise idée de proposer des produits durables. Mais il importe quand même de maintenir la demande, en articulant l’escroquerie selon trois axes : la publicité, deuxième budget mondial (après l’armement) pour créer le désir de consommer, le crédit qui en donne les moyens, et l’OP qui renouvelle le besoin d’achat, surtout si réparer coûte plus cher que racheter.

    Latouche donne une définition triple de l’obsolescence : technique (dépassement par un produit de meilleure qualité), la seule à ne pas être fabriquée, psychologique (la « persuasion clandestine » via la pub et la mode), et planifiée / programmée (détérioration voulue dès la conception), spécifiquement états-unienne. Celle-ci ravivant la seconde et la frénésie ostentatoire. Et avec la manipulation de l’opinion, les trois formes d’obsolescence s’interpénètrent. La dimension psychologique est d’ailleurs prépondérante, car sans elle, l’opposition à l’OP serait probablement bien plus vivace. Autrefois, la consommation ostentatoire (type snob effect) était réservée à une élite (donc impactant peu sur la vie économique), comportement généralisé aujourd’hui avec le consommatisme. Les sociétés traditionnelles ont toujours fait obstacle à la dérive que nous connaissons. En outre, les objets manufacturés n’y étaient pas jetés mais réparés et transmis à travers les générations – ce que l’on ne fera pas avec la daube en bois aggloméré de chez Ikea. Jusqu’au milieu du 20ème siècle encore, cet esprit perdura : « Se perpétuait dans la vieille Europe une tradition de la qualité et du durable qui remontait aux corporations et aux guildes médiévales. Cette éthique survivait encore dans le premier capitalisme, celui des manufactures, qui précéda la révolution industrielle et se prolongea même au-delà. »

    Quand bien même l’Europe connut l’ancêtre de l’OP, on parlait alors d’adultération des produits, pour faire baisser les coûts et stimuler la demande. La défaillance volontaire des produits a toujours existé, explique Latouche, mais la rupture s’est produite au 19ème siècle, âge dit de l’ersatz (William Morris), pour connaître un véritable essor grâce aux découvertes scientifiques. La généralisation de l’esprit de commerce (ce fameux « doux commerce ») a entraîné une falsification massive des produits, notamment alimentaires, pour aboutir aujourd’hui à des dérives bien plus macabres : sang contaminé, prothèses mammaires défectueuses, armes foireuses, médicaments mortels.

    Mais l’OP sur les objets, telle que développée par Cosima Danoritzer, n’est pas l’achèvement de l’entourloupe. Latouche identifie cinq phases distinctes dans la poussée du jetable : « l’apparition du premier jetable dans le domaine des produits d’usage intime, la naissance du « modèle de Detroit » [le sloanisme de General Motors], le développement de l’obsolescence programmée proprement dite, l’avènement de la date de péremption ou le triomphe du nouveau jetable, et enfin l’obsolescence alimentaire. » Le nouveau jetable explose aujourd’hui, à l’heure de l’épuisement des ressources naturelles. Quant à l’obsolescence alimentaire, la surproduction de l’agriculture productiviste entraîne le gâchis d’un tiers à la moitié des denrées alimentaires, jetées avant même leur mise en rayon. Les responsables ? Industrie agro-alimentaire et chimique ainsi que les réglementations sanitaires bureaucratiques. Ceci, en dépit du fait que les produits périmés n’ont pas été démontrés comme toxiques ou nocifs, mais peu importe puisque le système des dates de péremption bénéficie avant tout au commerce. Peu importe que chaque jour en France, selon les chiffres avancés par Latouche, 50 000 tonnes de bouffe soient gâchées. Une fièvre du jetable qui ne s’arrêtera pas là, d’après le penseur de la décroissance, car après l’extension à des domaines comme les films et les livres, l’alimentaire, etc., c’est l’homme qui sera pensé comme jetable, ainsi que ses principes et institutions. Le tout-liquide.

    Cela n’empêche pas pour autant les collabos du turbocapitalisme de tapiner pour l’OP, présentée comme un moyen de réduire le chômage et donc d’assurer le bien-être social. L’OP est systémiquement cohérente avec la société consommatiste. Tout n’est certes pas à rejeter, nuance Latouche. En son avers, l’obsolescence programmée a permis des découvertes techniques et abaissé les coûts de production et facilité par là l’accès à de nombreux produits, mais en son envers elle a détruit de nombreux petits métiers. Par ailleurs, les nouveaux produits à racheter ne présentent pas toujours d’amélioration. Mais progressisme et fuite en avant obligent, la remise en cause, la proposition d’un autre paradigme n’ont pas droit de cité, bien au contraire au regard de domaines comme l’informatique : « Avec la loi de Moore, qui prévoit un doublement des capacités de traitement et de mémoire des ordinateurs tous les dix-huit mois et qui se vérifie depuis maintenant trente ans, l’obsolescence s’accélère. »

    Au bout du compte, nous sommes vraiment mal barrés, d’autant que l’OP est partie pour ne connaître de limites que celles de notre écosystème, tant pour les ressources naturelles que dans le recyclage des objets. Le constat résultant d’une économie de croissance, fondée sur la production-consommation, est accablant. Elle accélère l’épuisement de stocks de minerais non renouvelables et la quantité d’énergie supplémentaire utilisée. Nous n’arrivons plus à faire face à la quantité de déchets à traiter dans les décharges. Les portables sont jetés en moyenne tous les dix-huit mois et contiennent de fortes toxines biologiques permanentes rejetés dans l’atmosphère par leur combustion. En 2002 aux Etats-Unis, plus de 130 millions de portables ont été jetés. (2) Pourtant, de nombreuses possibilités alternatives existent. Par exemple, récupérer systématiquement les métaux précieux, privilégier la location de biens sur l’achat, penser les produits afin qu’au moment du recyclage, une grande partie de leurs composants puisse être à nouveau utilisée, etc.

    Dans d’autres secteurs, malgré l’échec du projet de maison jetable et la quenelle glissée aux Américains par les Soviétiques (du moins un temps), forte puissance sans OP, les résultats de la lutte contre l’obsolescence programmée restent faibles. Le consommateur qui veut faire l’OP buissonnière est victime du « colonialisme du pas de vis » : « la forme la plus banale et la plus fruste de la dépendance imposée étant l’incompatibilité d’une vis et d’un écrou de même calibre du fait d’une différence de pas… » Dans l’informatique par exemple, l’incompatibilité d’anciennes machines avec de nouveaux logiciels. Quant à une initiative comme la slow food, qui tente de sauver la production traditionnelle, elle subit l’hégémonie du lobby agroalimentaire qui utilise le codex alimentarius pour imposer ses normes. Enfin, en dernier lieu, lorsque la crise des ressources adviendra, Latouche prévoit que nous passerons sous contrôle ultra-étatisé, totalitaire.

    En conclusion, quel paradigme alternatif proposer ? Sans surprise (et tant mieux), Latouche préconise la décroissance. Il s’agit ici de revenir à un principe de bon sens tel qu’autrefois, avant le cancer sloaniste et l’OP : remplacer l’obsolescence par la durabilité, la réparabilité et le recyclage programmé des produits pour réduire notre empreinte écologique et revenir à un niveau raisonnable d’utilisation des ressources naturelles ; s’inspirer de la descente productive sur le modèle des villes en transition, à savoir autosuffisance énergétique et résilience. (3) Latouche précise, pour éviter toute caricature de sa position, que la décroissance n’implique pas de renoncer à des apports ou à la technologie. Il est question de redonner priorité aux besoins sur les désirs, ou encore d’opérer une gestion économe des biens non renouvelables. Un apport typique à conserver est pour lui la machine à laver. Mais il pourrait être judicieux, ajoute-t-il, de réfléchir sur son mode d’utilisation. Par exemple, des machines à laver à usage communautaire aux sous-sols des immeubles et sous surveillance, et plus largement partager l’usage des biens durables – ce qui permettrait de plus, complète Latouche, de renouer les liens collectifs. Et en dernier lieu, si l’on peut être plus que sceptique devant le souhait de Latouche de confier la gestion des ressources naturelles non renouvelables à une autorité planétaire (puis au FMI ou à la Banque mondiale tant qu’on y est), on pourra se montrer davantage enthousiaste à l’égard de son idée d’encoder une nouvelle « anthropo-cosmologie » : sortir de l’économie, réenchanter le monde, se réenraciner.

    http://www.scriptoblog.com

     

    Notes

    (1) Prêt à jeter, http://www.youtube.com/watch?v=J-XGn32vYQU .

    (2) Sur le sujet, voir l’essai Le téléphone portable, gadget de destruction massive, de l’excellent collectif anti-industriel grenoblois Pièces et main d’œuvre.

    (3) « Ce concept, emprunté à la physique en passant par l’écologie scientifique, peut être défini comme la permanence qualitative du réseau d’interactions d’un écosystème, ou plus généralement, comme la capacité d’un système à absorber les perturbations et à se réorganiser en conservant essentiellement ses fonctions, sa structure, son identité et ses rétroactions. »
  • Philippe Isnard : « Seul le lobby pro-avortement peut s'exprimer dans l'Éducation nationale »

    Professeur d'histoire à Manosque, Philippe Isnard a été suspendu par l'Éducation nationale pour quatre mois après avoir diffusé un film provie dans le cadre d'un débat sur l'avortement organisé en cours d'éducation civique. Monde et Vie l'a rencontré.
    Monde et Vie : Dans quel contexte et pour quelles raisons avez-vous fait l'objet d'une mesure de suspension de la part de l'Éducation nationale ?
    Philippe Isnard : Ce contexte est celui d'un lynchage médiatique. Mon fils ayant été victime d'un grave accident de la circulation le vendredi 19 novembre, je me trouvais à l'hôpital jour et nuit. C'est là que j'ai appris le lynchage médiatique dont j'ai été l'objet. Aucun média étatique n'a accepté de diffuser mon droit de réponse. Le ministre m'a suspendu, sans aucun égard pour ma situation et l'accident de mon fils, dont j'avais pourtant informé ma hiérarchie, et sans même attendre de m'avoir entendu.
    On nous demande, en éducation civique, juridique et sociale, d'organiser des débats contradictoires sur des sujets de société, notamment sur le droit de la famille. Pourtant, ma hiérarchie tente de m'empêcher depuis des années d'introduire un débat sur l'avortement, en arguant que cette pratique est légale : je dois donc laisser les officines de mort, Planning familial en tête, en assurer la propagande au lycée. Je rappelle qu'aux États-Unis - et au Royaume-Uni, me semble-t-il -, les associations pro-vie interviennent parfois dans les établissements scolaires, comme le Planning familial d'ailleurs. En France, le ministère de l'Éducation nationale distribue des millions de brochures aux lycéens pour faire l'apologie de l'avortement, dogme repris dans les manuels scolaires où cet acte de mort est présenté uniquement comme un droit et un progrès.
    Je précise que les instructions en ECJS demandent que le débat ait lieu entre les élèves, mais aussi entre le professeur et les élèves. Tous mes élèves ont pu s'exprimer librement. D'ailleurs, je ne leur donne pas de note en ECJS, car cela reviendrait à noter les opinions politiques, religieuses ou philosophiques des élèves, ce qui est la marque d'un État totalitaire désireux d'imposer la culture de mort à l'ensemble de la population. J'appelle donc le ministre, au nom de la liberté d'expression et des droits de l'homme, à cesser de faire noter les professeurs et les élèves dans le cadre de cet enseignement. J'ai été inspecté en ECJS, de façon non réglementaire, car ni mes élèves, ni moi n'avions été prévenus.
    J'attends ma note avec impatience ...
    En somme, le débat est permis à condition qu'on n'y entende qu'une voix ?
    Oui, seul le lobby pro-avortement peut s'exprimer dans l'Éducation nationale, c'est ce que le ministre appelle la « neutralité » ! Ainsi, le Planning familial, qui fait la promotion de l'avortement sous toutes ses formes, est seul habilité à matraquer les esprits des jeunes dans les établissements scolaires. Il est intervenu dans mes classes massivement. Les élèves ont aussi eu droit aux cours d'éducation sexuelle de l'infirmière, ou encore de la cellule de « soutien psychologique », le tout pour nier la réalité de l'avortement.
    En effet, une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour les élèves. Il a été dit que le film que vous avez diffusé était violent ; qu'en est-il ?
    D'abord, j'ai utilisé aussi d'autres documents : le discours prononcé par Mme Veil à l'époque du vote de la loi légalisant l'avortement, le texte de la loi Veil, deux clips vidéo, SOS maman en détresse et Sois un homme, pris sur dailymotion... et une image d'un foetus de 12 semaines. Concernant No need to argue, ce n'est pas le film qui est violent, mais les avortements qui y sont décrits, y sont présentées les différentes procédures d'avortement en usage en France et à l'étranger, dont la méthode dite par « aspiration », la plus utilisée dans notre pays. Je rappelle qu'à 12 semaines, le foetus, qui mesure près de 10 centimètres, a une activité cérébrale, un cœur qui bat, ressent la douleur et des émotions et cherche à échapper au danger. Bref, il est notre prochain, à qui nous devons protection et respect. Il n' est pas étonnant que les élèves aient pu être choqués qu'un État massacre des millions d'innocents, et cela sans anesthésie ; j'en suis, moi aussi, horrifié.
    Moi aussi, je préférerais ne pas voir ces images, ni les montrer. Mais, puisque les élèves sont considérés comme majeurs sexuellement au lycée - et que les jeunes filles peuvent avorter, sans l'accord des parents -, il est normal qu'ils sachent ce qu'est un avortement. Le film primé par l'Éducation nationale en 2009 en montre d'ailleurs un. Et l'on montre à tous les élèves de troisième, plus jeunes que les miens, les images, tout aussi insoutenables, d'un autre massacre de masse, celui des camps d'extermination nazis.
    De toute façon, il s'est révélé difficile d'utiliser la vidéo, car le vidéo-projecteur réservé à l'enseignement de l'histoire a mystérieusement disparu du lycée avant ces débats. Et je remercie l'évêché de Digne d'avoir mis en ligne sur son site L'Odyssée de la vie, que je n'ai malheureusement pas eu le temps d'utiliser, ma hiérarchie m'ayant interdit de poursuivre ces débats.
    Quelles ont été les réactions de vos élèves et des autres professeurs ?
    Dans leur majorité, les élèves ont été heureux que le débat existe. Je suis admiratif devant le courage d'une classe qui a signé une pétition unanime en ma faveur. J'ai respecté tous mes élèves, y compris celui dont les deux parents professeurs m'ont dénoncé par haine anti-catholique, intolérance et fanatisme. Ce qui ne les a pas empêchés d'utiliser les services de l'Église pour inscrire leur fils au collège catholique local !... Je reçois par Internet des témoignages de soutien de mes élèves, que je n'utiliserai pas, sauf en les rendant anonymes, afin de ne pas nuire à leur scolarité. Mieux vaut qu'il n'y ait qu'une seule victime.
    Comment va votre fils ? Et comment votre situation va-t-elle maintenant évoluer ?
    Mon fils va mieux, il remarche. Je me languis de pouvoir refaire un sommet avec lui, car nous aimons faire de l'alpinisme ensemble. Il a été très courageux à l'hôpital, mais il faut maintenant être patient.
    Bien sûr, je souhaite rester professeur, mais si mon sacrifice permet de contraindre enfin l'État à venir en aide aux mamans en difficulté au lieu d'imposer à toutes un avortement traumatisant, j'en serai heureux. J'aimerais créer une structure (provie Alpes) pour aider les mamans enceintes en difficulté et lutter ainsi pour la vie. Le premier des droits, inaliénable, de tout être humain, de la conception à la mort naturelle, c'est le droit à la vie. Il faut l'inscrire dans notre Constitution.
    Propos recueillis par Eric Letty Monde et Vie décembre 2010
    Ses anciens élèves peuvent écrire à Philippe Isnard à l'adresse suivante : alienor30@gmail.com